Ciao David, scusami ancora, mi dispiace un casino di non poter

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* voir lexique
Graphique 1 : quantité d’anticorps maternels chez un
chaton (ici, des anticorps anti-parvovirus), en fonction du
temps. La quantité d’anticorps maternels augmente de
manière très importante lors de la prise colostrale, puis
diminue au fil des semaines.
Fiche technique10
2eme édition
Immunité maternelle et
vaccination du chaton
A la naissance, le chaton est naïf*. Son
système immunitaire* (cf. fiche
technique dédiée) n’a subi aucune
stimulation lors de la gestation.
Heureusement, la chatte transmet à ses
nouveau-nés très fragiles une partie des
anticorps* circulant dans son sang. Elle
possède un panel d’anticorps spécifiques
vis-à-vis de différents agents
pathogènes* qu’elle a rencontrés au
cours de sa vie. La transmission
s’effectue en grande majorité par le
colostrum*, dans les premiers jours de
vie (le placenta ne joue qu’un rôle
mineur). Les premières tétées sont donc
primordiales.
Cette immunité est dite passive car elle
n’a pas été créée par le chaton lui-
même. Les anticorps maternels ont une
durée de vie limitée : leur quantité
décroît avec le temps (cf. graphique 1).
Lors de cette décroissance, la quanti
d’anticorps maternels chez le chaton
franchit deux seuils.
Le premier est dit «seuil
protecteur». Si la quantité
d’anticorps maternels est
supérieure à ce seuil, le chaton
est protégé. Par contre, si elle
est inférieure, le chaton devient
sensible à la maladie (cf.
graphique 2).
Temps (semaines)
Quantité danticorps anti-parvovirus
maternels dun chaton
Naissance puis prise colostrale
Immunitépassive décroissante
Graphique 2 : quantité d’anticorps maternels chez un
chaton (ici, des anticorps anti-parvovirus), en fonction du
temps. Le seuil de protection détermine deux riodes de
sensibilité du chaton à la maladie (ici, la parvovirose).
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* voir lexique
Graphique 3 : quantité d’anticorps maternels chez
un chaton (ici, des anticorps anti-parvovirus), en
fonction du temps. Le seuil d’inhibition vaccinale
détermine deux périodes de réceptivité du chaton au
vaccin.
Le second est dit « seuil
d’interférence vaccinale », en
dessous duquel les anticorps
maternels n’inhibent plus le
vaccin (cf. graphique 3). Si la
quantité d’anticorps maternels
est supérieure à ce seuil, le
chaton neutralise la valence
vaccinale* en question (par
exemple, la valence
panleucopénie), qui ne pourra
donc pas éduquer le système
immunitaire. Par contre, si elle
est en dessous, le chaton peut
« prendre » le vaccin. On dit qu’il
est réceptif (cf. graphique 3).
Ces seuils permettent de définir trois
phases dans la vie du chaton (cf.
graphique 4) :
Durant la première phase, le
taux d’anticorps maternels est
élevé. Le chaton est protégé de
la maladie, mais n’est pas
réceptif au vaccin.
Durant la deuxième phase, le
taux d’anticorps maternels n’est
plus assez élevé pour assurer la
protection du chaton, mais l’est
encore trop pour autoriser la
bonne prise vaccinale. Le chaton
n’est donc toujours pas réceptif
au vaccin. On parle de « période
critique » ou « trou
immunitaire ».
Après la deuxième phase, le
chaton est toujours sensible à la
maladie mais devient réceptif au
vaccin.
On observe chez les chatons, dans la
même portée et entre les portées, de
très grandes différences de quantité
d’anticorps maternels.
Ces variations importantes sont dues
notamment à :
la quantité danticorps dans le sang de la
mère,
la taille de la portée,
la quantité de colostrum absorbé,
la perméabilité de la paroi de lintestin des
chatons aux anticorps.
Concrètement, l’âge à partir duquel un
chaton devient sensible à une maladie,
par exemple la panleucopénie, est
variable d’un animal à l’autre.
Par ailleurs, la décroissance des
anticorps maternels varie en fonction de
Graphique 4 : quantité d’anticorps maternels chez
un chaton (ici, des anticorps anti-parvovirus), en
fonction du temps. Les deux seuils (protecteur et
d’inhibition vaccinale) finissent trois périodes
caractérisées par des différences de réceptivi au
vaccin, et de sensibilité à la maladie.
Temps (semaines)
Quantité danticorps anti-parvovirus
maternels dun chaton
Naissance puis prise colostrale
Seuil protecteur
Seuil dinhibition vaccinale
et
et
PERIODE CRITIQUE
et
Temps (semaines)
Quantité danticorps anti-parvovirus
maternels dun chaton
Naissance puis prise colostrale
Seuil protecteur
En cas de vaccination avec un vaccin « panleucopénie » :
Chat non réceptif au vaccin car les anticorps
maternels neutralisent le virus vaccinal Chat réceptif au vaccin (anticorps maternels
en quantité insuffisante pour neutraliser le
virus vaccinal)
Seuil dinhibition vaccinale
Immunitépassive décroissante
Immunitéactive,
induite par le vaccin
Animal protégé par les anticorps maternels
Animal non protégé par les anticorps
maternels
Animal réceptif au vaccin
Animal non réceptif au vaccin
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* voir lexique
l’agent pathogène : les anticorps
maternels anti-herpèsvirus ont une
durée de vie plus faible que les anticorps
anti-parvovirus ou anti-calicivirus. Chez
un même chaton, la protection conférée
par les anticorps maternels est plus
durable pour la panleucopénie ou la
calicivirose que pour l’herpèsvirose.
En pratique :
il existe toujours une période
durant laquelle un animal est
sensible à plusieurs maladies.
Ceci explique que la vaccination
s’accompagne obligatoirement de
mesures sanitaires visant à
diminuer la pression infectieuse
autour du chaton,
en cas d’épidémie ou de risque
particulier, un ajustement du
protocole vaccinal peut être
conseillé par le vétérinaire afin de
réduire au minimum la période
critique. Aucune recette n’est
applicable dans ce cas vue la
grande variabilité individuelle de
la quantité d’anticorps maternels
chez le chaton. Un protocole qui a
donné de bons résultats dans un
élevage peut se révéler inefficace
dans un autre,
le phénomène de neutralisation de
valence vaccinale explique que le
vaccin antirabique ne s’administre
qu’à partir de l’âge de douze
semaines ou trois mois en France.
NOTIONS CLEFS
Le chaton est protégé temporairement vis-à-vis de différentes maladies infectieuses
par les anticorps* maternels, transmis par la mère grâce au colostrum.
La quantité d’anticorps décroît sur une période de quelques semaines, et détermine
trois périodes particulières dans la vie du jeune chaton :
- Une première phase de protection par les anticorps maternels,
- Une seconde phase de non protection et de non réceptivité vaccinale,
appelée « période critique »,
- Une dernière phase de non protection, où le chaton est réceptif au vaccin.
Ceci a des conséquences pratiques en termes de protocole vaccinal et mesures
sanitaires.
LEXIQUE
Agent pathogène (microbe, micro-organisme) : agent microscopique pouvant
provoquer une maladie chez l’organisme qu’il infecte (virus, bactérie, champignon,
protozoaire…).
Animal naïf (vis-à-vis d’un agent pathogène) : qui n’a jamais été en contact
avec cet agent.
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* voir lexique
Anticorps : élément du système immunitaire, qui se lie de manière spécifique à
un antigène et empêche ainsi l’agent pathogène qui le porte d’agir. Les anticorps
sont produits par des cellules spécialisées dérivées des lymphocytes B.
Colostrum : premières sécrétions lactées de couleur jaunâtre. Il est
particulièrement riche en anticorps d’origine maternels.
Système immunitaire : système très complexe de défense de l’organisme
contre les agents étrangers. Ce système dispose d’une mémoire et s’adapte en
permanence.
Valence vaccinale : part du vaccin qui protège contre un agent déterminé. Un
vaccin peut être monovalent (protéger contre une seule maladie) ou multivalent
(protéger contre plusieurs maladies).
Fiche technique réalisée à l’occasion de la rencontre Eleveurs félins / Merial 2011,
mise à jour pour la rencontre 2013
Retrouvez toutes les nouvelles fiches techniques et les mises à jour des éditions précédentes sur le site
http://eleveursfelins.merial.com, onglet « bibliothèque ».
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