Notions : Les cellules phagocytaires
Les phagocytes, macrophages et polynucléaires, expriment des récepteurs de la partie constante des
anticorps et fixent par ces récepteurs les complexes immuns et les éliminent par phagocytose.
Notion : Les vaccins et la mémoire immunitaire
Le 1° contact avec l’antigène entraîne une réaction lente et peu ample, alors que le 2° contact entraîne
une réaction rapide et ample. Cette mémoire immunitaire s’explique par la formation de LB mémoire et
de LT4 mémoire après le 1° contact avec l’antigène. Ces cellules plus nombreuses que les LB ou LT4
vierges, de même spécificité, ont une durée de vie plus longue et réagissent rapidement au 2° contact.
Des vaccins sont mis au point contre différents virus : ils reproduisent l’immunité acquise contre ces
virus. Dans le cas du VIH, il s’agit de trouver un vaccin contre un virus invaincu par les défenses
naturelles. Or le VIH mute constamment : une des difficultés est d’identifier une protéine invariable et
accessible à la surface du virus.
Notion : Le phénotype immunitaire : interaction entre le génotype et l’environnement
Le phénotype immunitaire, ensemble des LB et LT spécifiques (= “répertoire” des AC et des RT) à un
moment de la vie d’un individu, résulte d’interactions entre génotype et environnement.
Grâce à des mécanismes génétiques originaux, l’organisme produit des LT et LB d’une infinie diversité.
Les cellules “auto-réactives” sont éliminées ; les autres sont sélectionnées par les antigènes présents
dans l’organisme et sont à l’origine des clones actifs.
Il en résulte un phénotype qui change sans cesse en s’adaptant à l’environnement.
La vaccination est un processus artificiel qui fait évoluer ce phénotype immunitaire.