CCV N° 39 mars 2014 - Cathédrale Saint

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Catholiques
du
Centre-Ville
« Merci Monseigneur ! »
Communauté de paroisses
du Centre-Ville de Perpignan
Diocèse de Perpignan
Bulletin paroissial N° 40
Avril 2014
Sommaire
LE MOT DU CURÉ
• Gracies Senyor Bisbe ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Catholiques du Centre-Ville
1, rue de l’Horloge
66000 Perpignan
A L’ÉCOUTE DE LA PAROLE
• Thomas, modèle de la Foi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Bulletin mensuel gratuit
VIE SPRITUELLE
• La prière : VI - Les trois grandes écoles de vie spirituelle . 5
Directeur de la publication :
Abbé Grégory Woimbée
SAINTS
• Saint Isidore de Séville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Rédaction :
Père Jean-Baptiste Blondeau
Abbé Samuel Delmas
Reinald Dedies
Michel Bolasell
VISAGES D’EGLISE
• Josette Pomès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
SACREMENT DES MALADES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
AGENDA PAROISSIAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
VIE DE L’EGLISE CENTRE-VILLE . . . . . . . . . . . . . . . 14
Agenda :
Nicolas Roux, [email protected]
Conception-Mise en page :
Maryvonne Clouvel
Impression : Imprimerie Catalane
Tirage : 1000 exemplaires
Confessions
Nous contacter :
• Secrétariat de M. l’Archiprêtre
Maryvonne Clouvel : [email protected]
Tél. 06.23.73.49.78
• Secrétariat de la cathédrale
Gérard Moret (Régie) : [email protected]
Sophie Villacèque (Actes de catholicité) :
[email protected]
Adresse postale : 1, rue de l’Horloge, 66000 Perpignan
Permanence d’accueil : du lundi au vendredi de 10h à 11h45
et de 15h30 à17h30 et le samedi de 10h à 11h45.
Tél. 04.68.51.33.72 / Fax. 04.68.51.46.13
• Baptêmes des petits enfants
Nicolas et Isabelle Roux :
[email protected]
• Mariages : secrétariat de M. l’Archiprêtre
• Obsèques : Abbé Samuel Delmas
Tél. 06.50.16.25.30 - [email protected]
• Concerts et manifestations culturelles
Bruno Nougayrède : [email protected]
Cathédrale
Mercredi
17h00 - 18h00
Dimanche aux messes
de 9h30 et 11h00
selon disponibilité du prêtre
Notre-Dame de la Réal
Jeudi
19h00 - 20h00
Messes dominicales
Cathédrale
08h00 - 09h30
11h00 - 18h30
St-Mathieu 17h00 (samedi)
10h30 (f. extra)
Ste-Thérèse 18h00 (samedi)
St-Jacques
09h30
N-D de Lourdes
11h00
N-D de la Réal
18h30
(le 1er dimanche de chaque mois)
Couverture : groupe des lycéens le vendredi soir à la maison St-Christophe (Notre-Dame de la Réal)
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014
Le mot du curé
Gracies Senyor Bisbe !
Gracies Senyor Bisbe !
Le 6 mars dernier, Mgr
André Marceau est devenu
Evêque de Nice. C’est un
moment important dans la
vie d’un diocèse. Prions
pour lui et pour sa mission à
Nice, prions aussi pour
notre futur Evêque.
« Pour vous je suis
Evêque »
Dix ans d’un travail
intense pour stimuler les
forces vives de notre beau
diocèse catalan, avec le projet missionnaire et le synode, la réorganisation pastorale des communautés chrétiennes et, aujourd’hui, la
chapelle Jean-Paul II, miracle sorti de terre avec sa
bibliothèque et son pôle
d’annonce de la foi. Entre
Ciel et terre, entre mer et
montagne, au Sud de la
France et au Nord de la
Catalogne, notre diocèse est
aujourd’hui une Eglise en
marche. Monseigneur a
sillonné ses territoires et
rencontré ses hommes, jus-
qu’à l’épuisement parfois,
enchaînant plusieurs engagements pastoraux par jour
avec une espérance communicative. « Je ne viens pas
vous annoncer la fin ! Je
vous invite à vous ouvrir à la
Grâce que vous avez reçue
au baptême ».
« Avec vous je suis
chrétien »
Le baptême et surtout
la grâce du baptême ont été
le leitmotiv de notre Evêque
dans le sillage du Concile
Vatican II, vraie boussole de
l’Eglise contemporaine. Ce
serait oublier
l’essentiel que
de ne pas prêter attention
au message
qu’il nous a
transmis avec
obstination
et ténacité :
mettre la rencontre personnelle avec
le Christ au centre de la vie
de foi, revenir aux sources
de la Parole de Dieu et
des sacrements de l’initiation chrétienne : baptême,
confirmation et Eucharistie.
Ce message, Mgr l’a
transmis en se faisant proche
de chacun de nous, enseignant de la Chaire plutôt
que du Trône. L’Evangile ne
s’enseigne pas à distance, il
nous l’a montré. Nous garderons en mémoire la chaleur d’un homme simple,
profond et vigoureux du
sud-ouest qui nous a communiqué son amour du
Christ.
« Serviteur et témoin »
Lorsque le Père André
Marceau quitta le diocèse de
Bordeaux pour « épouser »
celui de Perpignan, il choisit des armes, l’Agneau
immolé de
l’Apocalypse,
associant son
ministère
épiscopal au
s a c r i fi c e
duquel vient
tout don, et
une devise
« Serviteur et
témoin ».
Serviteur
de Dieu et de l’Eglise, c’està-dire de tous les hommes, à
commencer par les plus fragiles, les plus vulnérables.
Le Christ, en lavant les
pieds de ses disciples, geste
que nous commémorons
chaque année le Jeudi Saint,
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014
1
Le mot du curé
nous invite à un exercice
concret de la charité inséparable de notre Eucharistie.
Le Christ est le témoin du
Père, le chrétien est le
témoin du Christ : comme
le Christ, le chrétien donne
sa vie jusqu’au bout. Qui
veut annoncer le Christ doit
lui ressembler. Le témoignage n’est pas seulement
une parole si vraie soit-elle,
c’est un acte d’amour en
vérité, dans lequel une personne se donne totalement
et inconditionnellement.
Cette devise biblique
nous ramène à la Mission, à
ceux qui sèment, à ceux qui
moissonnent. Mgr a semé,
d’autres récolteront ce qu’il
a semé. Cet héritage sera un
point d’appui pour le pasteur qui lui succèdera.
Ainsi se déploie la chaîne
de l’Eglise : du Christ aux
Apôtres, des Apôtres aux
évêques, des évêques aux
fidèles, des fidèles aux
Christ, du Christ au salut,
du salut à la Vie.
Souvenir personnel
J’ai rencontré Mgr Marceau pour la première fois à
Rome, il y a dix ans, lors de
la visite ad limina du diocèse de Bordeaux. Il était
encore Evêque-nommé de
Perpignan, je garde en
mémoire notre première
conversation à bâtons rompus au Séminaire Français
où il résidait. J’avais été
frappé à l’époque par sa
proximité et son écoute. Je
voudrais le remercier pour
sa confiance, pour avoir
accompagné et guidé mes
dix premières années de
sacerdoce. L’Evêque est un
véritable père pour ses prêtres, et chacun d’entre nous,
prêtres, aura été marqué et
façonné par les Evêques successifs qui auront été les
témoins privilégiés de leur
vie sacerdotale. Chacun
d’entre nous conserve toujours un lien très particulier
avec l’évêque de son ordination, un lien fait de
confiance et d’obéissance. Il
est facile d’obéir quand on a
confiance. Et il est facile
d’avoir confiance lorsqu’on
vous fait confiance au gré
des charges et des missions
qu’on vous confie. Mgr a
toujours répondu présent.
Comme beaucoup d’autres,
je perds un père, mais je
garde un frère.
+ Abbé Grégory WOIMBÉE
Curé-Archiprêtre
Ils ont été confirmés en février 2014
Jehan D’Arexy
Augustin Verges
Thibault Allard
Agnés Verges
Marion Pacotte
Armande Gervais
Alban Merian
Jean de Besombes Singla
Gabriel Servant
Diane de Besombes Singla
Paul Bailbe
Pauline de Besombes Singla
Marie Bailbe
Matthieu de Besombes Singla
Aimie Gurnaud
Antoine de Besombes Singla
Grégoire Jonqueres d’Oriola
Ils sont devenus enfants de Dieu en février 2014
Marthe Vergès
Ils ont rejoint la maison du Père en février 2014
Jacqueline Frutos
Renée Barreau
Angèle Brugulat
Marie Vila
Claude Tasse
Marcelle Bosc
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014
2
Irénée Cadmas
A l’écoute de la Parole
Père Jean-Baptiste BLONDEAU p.s.s.
Thomas, modèle de la Foi
Dimanche de la Divine Miséricorde (Jn 20,19-31)
Pendant dix ans, curé
de Prades, j’ai pu admirer
quotidiennement le magnifique retable baroque qui
orne le chœur de l’église.
C’est le plus grand de
France . Il est dédié à saint
Pierre, patron de la paroisse,
qui siège majestueusement
au beau milieu, assis sur un
trône, couronné de la tiare à
la triple couronne. S’il se
mettait debout, il mesurerait trois mètres quatre
vingt ! Son regard est
sévère, son allure
redoutable. On était au
lendemain du Concile
de Trente, après la
Réforme protestante, il
fallait faire ses preuves,
en imposer.
Il faudra du temps
pour que se développe
le dialogue œcuménique, pour qu’un pape ait l’idée d’appeler
le dimanche qui suit
Pâques le dimanche de
la Divine Miséricorde, pour
qu’un autre pape, appelé
François, décide résolument
de tailler dans les fastes vaticanes de façon drastique,
allant jusqu’à habiter désormais dans la modeste maison d’hôtes en marge du
palais pontifical…
Cependant l’artiste qui
réalisa ce prodigieux retable
et ceux qui l’inspirèrent,
portaient malgré tout dans
leur esprit les germes de
l’esprit de l’Evangile et,
pourquoi pas, ceux de
l’Esprit Saint lui-même, cet
infaillible garant de la continuité, de la fidélité, aux
dires mêmes de Jésus « le
Père vous donnera un Esprit
qui restera avec vous pour toujours » Jn 14,16.
La preuve ? Un retable
baroque doit se lire de bas
en haut, en haut se trouve le
plus important. Le nôtre
montre donc au centre
Pierre, entouré des apôtres,
au-dessus la statue de Marie
et tout en haut le Père éternel. Mais en regardant de
près on découvre, au-dessus
du Père, une autre statue,
petite, peu visible, mais
bien là : celle de l’apôtre
Thomas, celui que nous rencontrons dans l’Evangile de
ce dimanche de la Divine
Miséricorde !
Il me semble qu’une
lecture attentive de cet
Evangile nous donne la clé
du mystère !
D’abord pourquoi ce
dimanche s’appelle-t-il « de
la Divine Miséricorde » ?
Là encore
l’Evangile nous
donne la réponse : parce que
ce qui est au
cœur de cet
évangile ce sont
les plaies, les
plaies qui blessent les mains,
les pieds, le
cœur de Jésus.
Des plaies qui sont un signe
qui appelle la foi, des plaies
qu’il faut voir, qu’il faut
toucher, comme Jésus luimême, avant sa mort, n’hésita pas à toucher les plaies
du lépreux pour le purifier
de sa lèpre, à toucher les
yeux de l’aveugle pour lui
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014
3
A l’écoute de la Parole
rendre la lumière, la bouche
du muet pour lui rendre la
parole, à toucher de pires
plaies encore, celle de la
femme adultère ou de la
samaritaine aux sept maris,
plaies du péché, de la faiblesse humaine, afin de les
guérir.
Aujourd’hui, aux apôtres terrifiés, verrouillés
dans leur peur, Jésus qui
vient redonner la paix qu’ils
ont perdue dans l’épouvante
du Calvaire, Jésus montre
ses plaies « La paix soit avec
vous » Tout en leur parlant
il leur montre ses mains et
son côté… Et ces plaies guérissent les apôtres de leur
peur : « En les voyant, ils
furent remplis de joie ».
Au contact des plaies, la
joie succède à la peur et le
cœur libéré peut alors
accueillir le souffle de
l’Esprit qui envoie en mission pour, comme Jésus,
délivrer les hommes des
plaies de leur péchés par ce
contact avec les plaies du
Christ qui sont les marques
de l’amour de Dieu, l’amour
infini, la Divine Miséricorde.
Et Jésus revient une
deuxième fois ; la première,
Thomas était absent. Cette
fois, il est là, présent.
Oui, Thomas le courageux,
lui qui n’a pas eu peur de
sortir alors que les autres, ses
compagnons, tremblaient de
peur derrière des portes verrouillées. Thomas, l’auda-
cieux, l’homme de caractère,
qui pousse le courage jusqu’à ne pas vouloir s’en laisser compter par le témoignage, suspect à ses yeux,
des ses peu courageux amis :
« Nous avons vu le
Seigneur »… Facile à dire !
« Si je ne vois pas dans ses
mains la marque des clous, si
je ne mets pas ma main à l’endroit des clous, si je ne mets
pas ma main dans son côté,
non, je ne croirai pas !... »
Thomas n’est pas incrédule. Mais Thomas, le courageux, ne se contente pas de
paroles, surtout quand elles
viennent de ceux qui jusquelà n’ont donné que le contretémoignage de leur peur,
alors que lui, le courageux, il
est sorti. Alors comment ne
pas penser qu’ils sont menteurs, ou hallucinés ?
Thomas, pour croire, a
besoin de voir les plaies, il
faudra même, du moins estce Jésus qui le lui dira, qui
l’y invitera, ces plaies, il faudra qu’il les touche de ses
doigts.
Pour croire en la
Résurrection de Jésus, les
mots ne suffisent pas, il faut
voir les plaies, il faut les
reconnaître non plus comme
des signes de mort, mais
comme des signes de vie,
comme des signes d’amour.
Ces plaies, il faut les toucher. Alors, et alors seulement, peut jaillir du cœur
de Thomas la plus belle profession de foi de tout l’Evan-
gile, de tout le Nouveau
Testament, celle qui justifie
la place de Thomas au sommet du retable de l’église
Saint-Pierre à Prades : « Mon
Seigneur et mon Dieu ».
C’est ici le seul endroit
de l’Evangile où Jésus,
explicitement, est proclamé
non seulement Messie,
Christ ou Seigneur, mais
Dieu, oui, « mon Seigneur
et mon Dieu »…
Nous comprenons alors
que si Jésus a invité Thomas
à mettre sa main sur ses
plaies, ce que d’ailleurs il ne
fera pas, c’est aussi pour
nous dire, à nous, aujourd’hui, qu’il est présent,
ressuscité, vivant, en tout
homme blessé, en toute
souffrance, en toute humiliation, en toutes plaies du
corps, du cœur ou de l’esprit. C’est pour nous apprendre, parce que devant
ces plaies divines nous
aurons tendu et crié notre foi
en l’amour de Dieu, à tendre
aussi la main, aujourd’hui,
au nom de la divine miséricorde, vers celui qui a faim ;
qui a soif, qui est malade,
qui est nu, qui est prisonnier, vers celui qui attend le
pardon et la réconciliation.
Nous touchons les
plaies du Christ quand nous
touchons les plaies de nos
frères et c’est pour tous nos
gestes d’amour que, comme
Thomas, nous pouvons crier
en vérité, devant Jésus ressuscité : « Mon Seigneur et
mon Dieu » ! ❑
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014
4
Vie sprituelle
Abbé Samuel DELMAS
La prière
VI - Les trois grandes écoles de vie spirituelle
A l’occasion des derniers
numéros de l’année, nous
allons nous arrêter sur trois
des plus grandes traditions
spirituelles : l’école ignatienne, l’école carmélitaine,
l’école française.
1 - L’oraison Ignatienne
a. Saint Ignace de
Loyola
Saint Ignace est né au
château de Loyola, dans l’actuel pays basque en 1491. Il
mourra à Rome le 31 juillet
1556. C’est un militaire à
l’âme chevaleresque. Il est
blessé lors du siège de
Pampelune en 1521.
Contraint à une longue
convalescence au château
familial, il s’adonne à la lecture de la « Vita Christi » de
Ludolphe le chartreux et de
la « Légende dorée » du dominicain Jacques de Voragine.
Par ses lectures, il va faire un
retour sur sa vie et se convertir au Christ. En bon chevalier, il décide de se mettre
tout entier au service de son
unique Seigneur.
C’est à partir de cette
profonde expérience intérieure que le fondateur de la
Compagnie de Jésus (les
Jésuites) écrit ses « Exercices spirituels ».
b. Méthode d’oraison
selon saint Ignace de Loyola
La préparation
Bien que ce soit l’Esprit
Saint qui prie en nous, il faut
pour notre part assurer les
conditions de la prière. Il
faut disposer son coeur à l’action de la
grâce divine. Aussi,
me préparer à la
prière, c’est
me rappeler où je
vais et en
présence de
qui je m’engage dans
la prière.
Tout
d’abord,
avant de
commencer
l’oraison, je
m’applique
à choisir
un sujet de
méditation. Ce peut être
l’Evangile du jour ou un
autre passage de l’Ecriture
Sainte. Ce peut aussi être un
mystère chrétien. Ensuite, je
décide du temps que je vais
offrir au Seigneur en veillant
bien à le tenir malgré les distractions et les aridités possi-
bles car « l’ennemi n’a guère
l’habitude de rien négliger
pour faire écourter l’heure de
la contemplation, de la méditation, de l’oraison. » (Ex 12).
Lorsque tout est prêt, je
m’applique à poser un acte
de foi. Je reconnais que je suis
devant Dieu.
Enfin je commence par une
prière préparatoire qui consiste à « demander
la grâce que
toutes mes intentions et opérations soient ordonnées au service et à la
louange de Sa
Divine Majesté » (Ex 46).
Autrement
dit, je tourne
mon regard
vers Dieu pour
ne considérer
que lui.
L’oraison
Après m’être mis en
route, vient le temps de la
lecture simple du passage
biblique retenu. A partir de
cette lecture je fais une
composition de lieu. Il s’agit
de « voir le lieu » dit saint
Ignace. Je fais travailler mon
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014
5
Vie sprituelle
imagination et je compose le
lieu de l’épisode biblique,
ou une visualisation symbolique du sujet médité. Pour
les lieux matériels, j’utilise
des images réelles. Pour les
sujets plus abstraits, j’utilise
des images symboliques. Par
exemple pour la méditation
sur les péchés « considérer
mon âme emprisonnée dans ce
corps corruptible, et tout le
composé humain comme exilé
en cette vallée parmi des animaux sans raison. » (Ex 47)
Pour une méditation sur la
tendresse de Dieu, on imaginera un enfant blotti contre
sa mère...
« Voir », « Ecouter »,
« Regarder ». Par l’imagination, je me représente les
personnes une à une, j’écoute ce qu’elles disent, et comment elles le disent... Je me
rends présent à l’évènement.
Par exemple, si je contemple
la Nativité, j’imagine l’enfant Jésus sur la paille, la
pauvreté des langes, le corps
transi de froid... Alors, naturellement j’en viens à consi-
dérer que celui qui accepte
tout cela pour nous est notre
Dieu ! A présent, peut naître
l’adoration.
Je m’arrête alors sur
un mot, une expression, un
personnage qui me touche
particulièrement : « On restera à considérer ce mot aussi
longtemps que l’on trouvera
des sens, des comparaisons, du
goût et de la consolation dans
les considérations se rapportant à ce mot... Si l’on trouve
en un seul mot ou en deux une
assez bonne matière pour la
pensée, du goût et de la consolation, qu‘on ne se soucie pas
d’aller plus loin, même si toute
l’heure se passe sur ce qu’on
trouve. » (Ex 252-253)
Enfin, lorsque mon
esprit s’ouvre à l’adoration,
saint Ignace nous dit de
parler à Dieu comme un
ami à un ami. C’est le
« colloque ». Le mot signifie
« parler avec ». « Faire un
colloque, c’est proprement,
parler comme un ami parle à
son ami ou un serviteur à son
maître. Tantôt on demande
une grâce, tantôt on confie ses
affaires et on demande làdessus conseil » (Ex 54). C’est
le moment où je m’entretiens familièrement avec
Dieu dans la confiance.
Pour terminer l’entretien intime il est recommandé de terminer par une
prière apprise telle que le
Notre Père ou une autre.
La
dernière
étape
consiste à évaluer l’oraison :
« Une fois l’exercice terminé,
pendant l’espace d’un quart
d’heure, soit assis, soit en me
promenant, je regarderai comment s’est passée la contemplation ou la méditation. Si c’est
mal, je verrai de quelle cause
cela provient, et, l’ayant vue, je
me repentirai, pour m’amender
à l’avenir. Si c’est bien, je rendrai grâces à Dieu notre
Seigneur, et je m’y prendrai
une autre fois de la même
manière » (Ex 77). En quelques instants, il s’agit de
noter la coloration d’ensemble de ce que j’ai vécu mais
aussi les résolutions que le
Seigneur a pu m’inspirer.. ❑
Festival de musique sacrée dans nos églises
Samedi 5 avril : Cathédrale
11h00 Place Gambetta, concert de carillon, Elisabeth Vitu, Laurent Pie.
18h30 Concert orgue et voix parlée, Jean-Pierre Baston, Clément Riot, entrée libre.
Mardi 8 avril : église Notre-Dame la Réal
20h30 Concert Escolania de Montserrat «Le souffle de Montserrat », concert payant.
Samedi 12 avril : église Saint-Mathieu
19h00 Récital d’orgue, Benjamin Alard, entrée libre.
Dimanche 13 avril : église Saint-Jacques
15h30 Concert ensemble de Caelis, « La prophétie des Sybilles », entrée libre.
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6
Saints
Reinald DEDIES
Saint Isidore de Séville
4 avril
Il naquit avant 570 à Carthagène d’une
importante famille d’hispano-romains qui
durent s’exiler à Hispalis (Séville) lors de la
conquête wisigothique. A la mort de ses
parents, il est pris en charge par son frère
Léandre, abbé du monastère de la ville, puis
évêque entre 601 et 636.
Ce personnage fort exigeant, studieux
et austère, avait
créé autour de
son cadet un
environnement caractérisé par les exigences ascétiques d’un moine et le rythme
de travail d’un
savant. Isidore
sera l’un et
l’autre ! Il se
livre à l’étude
et s’épanouit
dans sa vie
monastique. Mais, à la mort de Léandre, il est
élu pour lui succéder ; il n’a pas quarante ans.
Le voici déchiré entre son désir d’une
solitude vouée uniquement à la méditation
de la Parole de Dieu, et les exigences de sa
charge d’évêque. Il écrira plus tard ses mots
qui ont pour nous qui attendons un nouveau
pasteur une résonance particulière : « Les
hommes de Dieu ne désirent nullement se consacrer aux choses du siècle, et ils gémissent quand,
par un mystérieux dessein de Dieu, ils se trou-
vent chargés de certaines responsabilités […].
Ils font leur possible pour l’éviter, mais ils
acceptent ce qu’ils aimeraient fuir et ils font ce
qu’ils auraient voulu éviter. »
Et elle est lourde cette charge : l’empire
romain finit de disparaître. Les barbares wisigoths, qui ont conquis la péninsule et le sud
de la Gaule, sont adeptes de l’hérésie
arienne qu’Isidore combat sans faiblir. Il fallait les gagner à la romanité et au catholicisme, et ce ne se
fera pas sans soubresauts : le roi
Leogivilde fera, après bien des combats, exécuter son fils Herménégilde
qui s’était converti au catholicisme.
En vain puisque son autre fils et successeur Récarède, instruit par Isidore, annonce sa conversion lors du
IIIe concile de Tolède, le 8 mai 589.
A cette époque, Séville devient
un centre culturel particulièrement
brillant, l’Hispanie pacifiée sera le
conservatoire de la culture antique.
Notre saint homme s’intéresse à tout,
et tente d’assumer cet immense héritage dans toute sa diversité : la
richesse des connaissances culturelles dont il
dispose lui permet de confronter la nouveauté
chrétienne à l’héritage classique grécoromain. Isidore n’aurait rien voulu laisser
perdre de ce qui avait été acquis par l’homme
dans les époques antiques, qu’elles fussent
païennes, juives ou chrétiennes.
Son œuvre majeure, « Les étymologies »
est une véritable encyclopédie en vingt
tomes, mais il écrit encore des traités d’histoire (il atteste la venue de saint Jacques en
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014
7
Saints
Hispanie), d’astronomie, de météorologie, de
géographie ; il est également l’auteur d’ouvrages théologiques et d’une règle monacale.
Enfin, il crée un véritable séminaire avant la
lettre pour la formation du clergé.
Dans une époque instable, se débattant
au milieu d’inextricables difficultés politiques, Isidore a su trouver un admirable
équilibre entre vie active et vie contemplative, sans négliger en rien ses responsabilités.
Il écrit : « Ceux qui cherchent à atteindre le
repos de la contemplation doivent commencer par
s’entraîner dans le stade qu’est la vie active ;
ainsi, libérés des scories du péché, ils seront en
état de montrer ce cœur pur qui seul permet de
voir Dieu ». Et encore : « La via media, faite
de l’une et de l’autre forme de vie, se montre normalement très utile dans la solution des tensions
qui souvent s’avivent d’un seul genre de vie et qui
au contraire sont mieux apaisées par une alternance des deux formes ». Ora et labora dira
saint Benoît. La confirmation définitive
d’une juste orientation de sa vie, Isidore la
trouve dans l’exemple du Christ « Et donc, que
le serviteur de Dieu, en imitation du Christ,
s’adonne à la contemplation sans se dérober à la vie
active. Toute autre conduite ne serait pas bonne.
En effet, comme l’on doit aimer Dieu dans la
contemplation, de même l’on doit aimer le prochain
dans l’action. » Enfin son admirable conseil à
l’usage des jeunes reste valide : « Etudiez
comme si vous deviez vivre toujours; vivez
comme si vous deviez mourir demain. »
Isidore meurt à Séville le 4 avril 636 ; en
653, le VIIIe concile de Tolède, convoqué par
le roi Receswinthe, le nomme doctor egregius
(docteur éminent). Après l’invasion arabe,
son corps est transféré à Leon. Il est considéré
comme le dernier des Pères de l’Eglise. On
vénère aussi, cas unique dans l’histoire, ses
deux frères, saint Léandre et saint Fulgence et
sa sœur sainte Florentine ! ❑
Témoignage d’une visiteuse de malades
Messe des malades le 8 février 2014.
Chers frères et sœurs en Christ, permettezmoi de vous témoigner de ce que j’ai vécu dans
une Maison de Retraite.
Le lundi, pendant les visites à la Maison de
Retraite, la fille d’une pensionnaire nous interpelle dans le couloir pour nous dire que sa
maman ne se réveille pas. Nous lui demandons
si nous pouvons lui rendre visite, elle accepte.
L’équipe composée de quatre personnes,
avec sa fille, se rend au chevet de cette résidente. Dès que nous sommes arrivées, nous
disons bonjour à cette dame et nous lui prenons
la main. Aussitôt, elle a ouvert les yeux avec un
grand sourire. Sa fille était stupéfaite. Nous lui
proposons de prier, elle accepte, nous disons
ensemble : un Notre Père », un Je vous salue
Marie, puis ensuite nous entonnons son cantique préféré : « Au ciel, au ciel, au ciel , j’irai
la voir un jour ». A la fin de la prière, cette pensionnaire dit : « J’ai fait ce que j’ai pu pour
prier et chanter », sa fille s’est mise à sangloter.
Ce fut un temps fort et très émouvant pour
nous. Cinq jours après, elle est décédée. La
famille éprouvée et désemparée, contacte un
membre de l’équipe et puisque cette personne
était disponible, elle répond à cet appel. Sur
place, elle a prié avec eux, les a réconfortés et
rassurés.
Merci Seigneur, pour ce ministère qui nous
permet d’écouter, d’accompagner, d’apporter
de la gaieté et de la présence, d’évangéliser et
même parfois de compatir avec le prochain.
Rose
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014
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Visages d’Eglise
Entretien réalisé par Michel BOLASELL
Josette Pomès
« Des hommes et des femmes appelés par Dieu à exercer leur apostolat dans le monde à la
manière d’un ferment, grâce à la vigueur de leur esprit chrétien ». Ainsi défini par le Concile
Vatican II, le rôle des laïcs tient une position centrale dans l’église. C’est à cette mission irremplaçable de service que Josette Pomès a consacré la majeure partie de sa vie chrétienne.
Une vie de laïque
chrétienne passée à servir.
D’abord Guide de France
dans le cadre du scoutisme puis chargée de la
permanence de la cathédrale, avant de devenir
présidente des Dames du
Rosaire, vous avez toujours multiplié les activités chrétiennes…
C’est de cette manièrelà que j’ai été élevée. Entre
ma mère, tertiaire franciscaine, et mon oncle, ancien
président de l’Action
Catholique, j’ai toujours
baigné dans un environnement catholique pratiquant
qui m’a très tôt incitée à
assumer des responsabilités.
C’est dans cet esprit de service que je suis devenue par
la suite présidente des
Dames de la Croix et trésorière communautaire des
églises du centre-ville.
Mais votre première
activité au sein de la
Cathédrale de Perpignan
a débuté par l’accueil…
Une mission dont j’ai
très vite compris l’importance et le bien-fondé. Qui
consistait à s’efforcer d’éta-
blir le meilleur lien possible
avec le visiteur, de bien
savoir l’écouter et de le diriger, le cas échéant, vers
d’autres structures de façon
à témoigner auprès de chacun un visage d’Eglise aussi
chaleureux qu’accueillant.
C’était au temps du père
Gerbaud. Une activité que
j’ai très vite prise à cœur et
qui m’a été particulièrement bénéfique en retour,
puisque venant tout juste de
perdre mon époux à ce
moment-là, cela m’a aidée à
me ressourcer.
Qu’est-ce, précisément,
que le mouvement des
Dames de la Croix ?
C’est d’abord l’association catholique la plus an-
cienne du département
puisqu’elle date de 1826. Ce
mouvement a trois objectifs
majeurs : rendre un culte
fervent à la Croix du
Seigneur, observer fidèlement les promesses du baptême, et exiger de ses membres une authentique existence chrétienne.
Quelles tâches y sont
associées ?
Nous avons particulièrement en charge l’entretien
de la chapelle du DévôtChrist à laquelle les
Roussillonnais sont intimement attachés et contribuons à l’animation d’un
certain nombre de célébrations comme celle du chemin de croix.
Outre la réunion du 1er
vendredi de chaque mois,
un chemin de croix est organisé à la cathédrale durant
tout le temps de carême
jusqu’à la semaine sainte. A
l’initiative de l’archiprêtre
Gregory Woimbée, qui
vient d’ailleurs d’écrire un
texte remarquable sur le
sujet, le chemin de croix va
désormais revêtir une dimension particulière.
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014
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Visages d’Eglise
Outre cela, vous êtes
également trésorière de la
cathédrale. Ce qui correspond à quoi ?
De tenir dans les règles
la trésorerie de la paroisse.
Les ressources sont de plusieurs ordres : le Denier de
l’Église, les quêtes hebdomadaires qui sont effectuées
lors des messes dominicales,
et les contributions versées
par les familles lors des baptêmes, mariages ou enterrements ainsi que pour les
célébrations de messes, et la
vente des cartes postales. Si
l’archiprêtre demeure in fine
le seul responsable, le travail
exige une véritable rigueur .
Mais comme le reste de mes
activités, c’est avec joie ma
modeste manière de servir
mes frères et le Seigneur. ❑
Entraide et partage
La célébration du 6 avril sera consacrée à la
solidarité. Les membres du groupe Entraide et
Partage se retrouveront autour de notre curé
avec la participation de la Chorale de la
Cathédrale pour animer cette messe. Nous rappelons que le groupe Entraide et Partage représente les chrétiens de Notre-Dame la Réal,
Saint-Mathieu, Saint-Jacques, Ste-Thérèse, la
Fraternité St-Pierre et la Cathédrale Saint-Jean.
En ce dimanche où nous célébrerons la
solidarité chrétienne, le groupe Entraide et Partage nous interpellera sur notre mission caritative auprès de notre Prochain. Ce groupe, créé
depuis sept ans, a pour mission d’être à l’écoute
des paroissiens du centre-ville : attentifs à toute
souffrance, ses membres s’efforcent, par notre
présence, de créer des liens fraternels d’aide et
de partage, d’être des traits d’union entre des
personnes proches et parfois si lointaines ; elles
habitent en effet le même quartier mais ne se
connaissent pas. Etre chrétien, c’est aussi manifester le souci des autres, ne pas détourner le
regard de la souffrance qui nous entoure, être
toujours prêt à agir. Le groupe Entraide et
Partage est porteur de cette intention et propose donc de rendre votre générosité active.
Grâce au soutien des paroissiens, il a pu accompagner des personnes, souvent seules et isolées,
en trouvant des solutions à leurs problèmes,
aidé en cela par des associations telles que le
Secours Catholique ou Saint Vincent de Paul.
Entraide et Partage a aussi un rôle de sensibilisation des paroissiens à ces situations douloureuses et d’incitation à cet effort caritatif.
Chacun de nous se doit d’être un veilleur attentif aux misères souvent proches et un participant actif dans la recherche des secours apportés à son prochain. C’est pourquoi figurent sur
le carton distribué à l’entrée de la Cathédrale
par les bénévoles du groupe, tous les moyens et
les dispositifs mis en place pour nous signaler
les situations de détresse et éventuellement
pour partager avec nous le vécu de certains évènements.
Dans l’encyclique « Deus Caritas est »
Benoît XVI écrivait que « l’amour du prochain
enraciné dans l’amour de Dieu, est une tâche pour
chaque chrétien mais aussi pour la communauté
ecclésiale entière ». De même, comme nous le
demande notre Pape François, ayons l’esprit
missionnaire dans cet effort caritatif et grâce à
nos prêtres qui nous soutiennent dans notre
mission, mettons en pratique la définition de
Monseigneur André Marceau : « Entraide et
Partage, c’est nous tous ». ❑
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014
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Sacrement des malades
Samedi 8 février, en l’église Notre-Dame la
Réal, a eu lieu la célébration du Sacrement des
Malades de la communauté de paroisses SaintJean-Baptiste (centre-ville). Le texte de l’Evangile choisi était celui de Saint Marc (Mc 6,7-13)
relatant l’épisode où Jésus envoie les Douze
proclamer la Bonne Nouvelle : « Ils partirent, et
proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils chassaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les
guérissaient ».
L’Onction des Malades, depuis Vatican II, a
été restaurée comme étant un sacrement de Vie.
Considérée jadis comme « extrême onction »
administrée aux mourants pendant plusieurs siècles, voici que la réforme liturgique depuis
1972, fait de l’Onction un sacrement d’accompagnement des personnes malades et
affaiblies. Tout comme
le vivaient les premières communautés
au temps des Apôtres.
Notre communauté de Paroisses a
fait, il y a maintenant
quelques années, de ce
service d’accompagnement des personnes
malades, un des axes
principaux de sa pastorale. Car la souffrance est omniprésente dans
notre société, parmi nos proches et à notre porte.
Ses aspects sont multiples et sa nature aussi d’ordre très divers. Certains sont touchés dans leur
corps, d’autres dans leur moral et d’autres encore
dans leur sensibilité. Les accidents et les violences sont causes de séquelles douloureuses.
Devant les situations de détresse, notre Seigneur
Jésus organisait des services d’aide et de guérison comme nous le révèle l’Evangile de ce jour.
Aujourd’hui encore, le Seigneur continue à
accomplir les mêmes gestes de salut à travers son
Eglise. Nous sommes cette Eglise, formée de
laïcs et de prêtres, appelés à faire toujours plus
dans nos relations avec ceux qui souffrent : les
visites fraternelles, le port de la Communion,
l’administration du Sacrement des malades….
Face à la maladie grave, à une opération
importante ou quand l’âge affaiblit le corps,
recevoir l’Onction, c’est puiser en Dieu la force
de traverser l’épreuve. « Par cette Onction
Sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous
réconforte par la grâce de l’Esprit Saint »,
proclame le célébrant qui enduit le front et les
paumes des mains du malade. L’huile apporte
force et douceur, pénètre la peau, répand sa
bonne odeur, fortifie le corps. Alors que la maladie apporte souffrance, inquiétude et peut
même entamer le goût de vivre ; le sacrement
rappelle la dignité de chacun, raffermit la
confiance. Il pacifie et réconcilie le malade avec
lui-même, avec les autres et avec Dieu.
Néanmoins, il faut être conscient
que l’accompagnement des
malades est une tâche délicate.
Tout le monde n’en est peut-être
pas capable immédiatement,
beaucoup auront besoin de se
laisser former par des personnes
expérimentées. Celui qui est en
souffrance a besoin avant tout de
se sentir aimé, compris, réconforté. Il est certain qu’il est fort
peu probable qu’il puisse entendre un docte discours sur le rôle
rédempteur de la souffrance.
C’est cela que nous essayons de nous redire dans
nos rencontres des Visiteurs des Malades.
Le cheminement pour y parvenir peut être
long, tortueux, malaisé. L’important est de
laisser l’Esprit de Dieu opérer en nous et nous
transformer en évangélisateurs compatissants.
La célébration s’est clôturée avec la remise
du mandat missionnaire aux nouveaux et
anciens Visiteurs des Malades par l’Archiprêtre
de la Cathédrale qui leur a souhaité courage et
persévérance dans leur ministère tout en implorant sur eux le secours de Notre-Dame « auxillium infirmorum ».
Abbé Marcel Shawanga
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014
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Agenda paroissial
Dans nos églises
Dimanche 6 avril
5 dimanche dimanche de Carême année A - Quête Entraide et Partage
12h45 Déjeuner paroissial à la maison Saint-Christophe (Notre-Dame la Réal)
le groupe Entraide et partage sera l’invité du jour
18h30 Messe « autrement » présidée par l’abbé Woimbée à Notre-Dame la Réal
ème
Dimanche 6 avril Conférence de Carême à 16h00 à la Cathédrale
« Le corps des saints, signe de Résurrection »
par Abbé Joseph Marty
(projection d'images)
Théologien de l’image,
centre théologique, Ramon Llull, Diocèse de Perpignan.
Vendredi 11 avril
S. Stanislas, évêque et martyr, + 1079
15h00 Chemin de Croix médité et chanté avec les Dames de la Croix à la cathédrale
17h00 Chemin de Croix à Sainte-Thérèse
18h00 Chemin de Croix à Sainte-Mathieu (Frat. Saint-Pierre)
13 avril
Dimanche des Rameaux et de la Passion de notre Seigneur
Vente des œufs en chocolat pour le Service des enfants de choeurs
Bénédictions et Messes des Rameaux
17h00
18h00
8h00
9h15
9h30
10h45
11h00
11h00
11h00
18h30
14 avril
18h30
15 avril
16h00
20h00
16 avril
16h00
20h30
17 avril
8h00
18h00
Saint-Mathieu (la veille au soir)
Sainte-Thérèse (la veille au soir)
Cathédrale
Dévôt-Christ (Grégorienne)
Saint-Jacques
Rassemblement au Campo Santo et procession avant la messe
Cathédrale, messe pontificale présidée par Mgr Marceau
Notre-Dame de Lourdes
Notre-Dame la Réal, rassemblement sur le parvis de l’église et procession
Cathédrale
Lundi Saint
Messe Chrismale à la Cathédrale (pas de messes dans les autres églises)
Mardi Saint
Célébration pénitentielle à Sainte-Thérèse
Célébration pénitentielle présidée par Mgr Marceau, à la Cathédrale
Mercredi Saint
Lavement des pieds du Christ par les enfants au Dévot Christ
Chemin de Croix de la Confrérie de la Sanch à la Cathédrale
Jeudi Saint
Office du Tridum Pascal à Notre-Dame de Lourdes
Office des ténèbres à Saint-Mathieu, (Frat. Saint-Pierre)
Messes de la Sainte Cène
17h00
18h00
18h30
20h30
22h00
Saint-Mathieu, Saint-Jacques, suivie de l’adoration du Saint-Sacrement
Sainte-Thérèse, suivie de l’adoration du Saint-Sacrement)
Cathédrale, présidée par Mgr Marceau
Notre-Dame la Réal
Veillée de prière au reposoir à Notre-Dame la Réal suivie de la nuit d’adoration
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014
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Agenda paroissial
18 avril
Vendredi Saint, la Passion du Seigneur
7h00 Office des ténèbres à Notre-Dame la Réal
8h00 Petit-déjeuner spirituel, lectio divina par l’abbé Grégory Woimbée à N-D la Réal
10h30 Chemin de Croix à Notre-Dame la Réal
8h00
10h00
10h30
11h00
12h30
13h00
15h00
16h00
18h00
18h00
18h30
19h45
19 avril
8h00
21h30
Office du Tridum Pascal à Notre-Dame de Lourdes
Chemin de Croix des enfants à Saint-Mathieu
Chemin de Croix à Ste-Thérèse
Chemin de Croix à Notre Dame de Lourdes
Temps de prière et de jeûne de l’ACAT, au Dévôt Christ
Chemin de croix à Saint-Mathieu, (Frat. Saint-Pierre)
Départ de la procession de la Sanch de St-Jacques
Vénération des Saintes Epines à Saint-Mathieu
Office de la Croix à St-Jacques (retour de la procession) et à Ste-Thérèse
Office des ténèbres à Saint-Mathieu, suivi de la messe (Frat. Saint-Pierre)
Office de la Croix à la Cathédrale, présidé par Mgr Marceau
Concert spirituel à la Cathédrale
Samedi Saint
Office du Tridum Pascal à Notre-Dame de Lourdes
Vigile Pascale à Saint-Mathieu (Frat. Saint-Pierre)
21h30 Vigile Pascale à la Cathédrale
20 avril
Pâques, dimanche de la Résurrection du Seigneir
Messes solennelles de Pâques
8h00 Cathédrale
9h00 Saint-Jacques, suivie de la procession du Ressuscité
9h15 Cathédrale (grégorienne)
9h30 Saint-Mathieu
10h45 Rencontre du Ressuscité avec sa Mère sur le parvis de la Cathédrale
11h00 Messe Pontificale de Pâques présidée par Mgr Marceau à la Cathédrale
11h00 Notre-Dame la Réal, N-Dame de Lourdes, Ste-Thérèse, St-Mathieu (Frat. St-Pierre)
17h30 Vêpres et salut du Saint-Sacrement à la Cathédrale
18h30 Cathédrale
Dimanche 27 avril 2ème de Pâques - dimanche de la Divine Miséricorde - Quête pour l’œuvre des Campagnes
12h00 Partage de l’omelette pascale à Saint-Jacques
Du 28 avril au 3 mai Voyage paroissial spirituel et culturel à Florence (pas de messes à la Réal)
Dimanche 4 mai
3ème dimanche dimanche de Pâques année A
18h30 Messe « autrement » présidée par l’abbé Woimbée à Notre-Dame la Réal
Dans le Centre-Ville : Festival de musique sacrée dans nos églises (voir page 6)
Dans le Diocèse Samedi 12 et dimanche 13 avril Marche des Rameaux pour les Etudiants
Du 26 avril au 4 mai Pèlerinage des lycéens à Assise
Dimanche 27 avril
La Chapelle Jean-Paul II sera bénie
9h30 Retransmission de la messe de canonisation de Jean Paul II et
Jean XXIII sur grand écran dans la Chapelle Jean-Paul II
15h30 Bénédiction de l’autel de la chapelle Jean Paul II
suivie de la messe d’action de grâce pour Mgr André Marceau
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Vie de l’Eglise Centre-Ville
Conférence de Carême du 16 mars à la Cathédrale : Frère Arnaud Blunat
« Les Sept Paroles du Christ en Croix »
L’équipe Entraide et Partage
à la maison de retraite
Récollection de Carême au monastère
des dominicaines de Prouilhe
Conférence de Carême du 23 mars à la Cathédrale
Mgr Pierre Debergé : La « Parole de la Croix », une Parole pour aujourd'hui.
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