Catholiques du Centre-Ville « Merci Monseigneur ! » Communauté de paroisses du Centre-Ville de Perpignan Diocèse de Perpignan Bulletin paroissial N° 40 Avril 2014 Sommaire LE MOT DU CURÉ • Gracies Senyor Bisbe ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Catholiques du Centre-Ville 1, rue de l’Horloge 66000 Perpignan A L’ÉCOUTE DE LA PAROLE • Thomas, modèle de la Foi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Bulletin mensuel gratuit VIE SPRITUELLE • La prière : VI - Les trois grandes écoles de vie spirituelle . 5 Directeur de la publication : Abbé Grégory Woimbée SAINTS • Saint Isidore de Séville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Rédaction : Père Jean-Baptiste Blondeau Abbé Samuel Delmas Reinald Dedies Michel Bolasell VISAGES D’EGLISE • Josette Pomès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 SACREMENT DES MALADES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 AGENDA PAROISSIAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 VIE DE L’EGLISE CENTRE-VILLE . . . . . . . . . . . . . . . 14 Agenda : Nicolas Roux, [email protected] Conception-Mise en page : Maryvonne Clouvel Impression : Imprimerie Catalane Tirage : 1000 exemplaires Confessions Nous contacter : • Secrétariat de M. l’Archiprêtre Maryvonne Clouvel : [email protected] Tél. 06.23.73.49.78 • Secrétariat de la cathédrale Gérard Moret (Régie) : [email protected] Sophie Villacèque (Actes de catholicité) : [email protected] Adresse postale : 1, rue de l’Horloge, 66000 Perpignan Permanence d’accueil : du lundi au vendredi de 10h à 11h45 et de 15h30 à17h30 et le samedi de 10h à 11h45. Tél. 04.68.51.33.72 / Fax. 04.68.51.46.13 • Baptêmes des petits enfants Nicolas et Isabelle Roux : [email protected] • Mariages : secrétariat de M. l’Archiprêtre • Obsèques : Abbé Samuel Delmas Tél. 06.50.16.25.30 - [email protected] • Concerts et manifestations culturelles Bruno Nougayrède : [email protected] Cathédrale Mercredi 17h00 - 18h00 Dimanche aux messes de 9h30 et 11h00 selon disponibilité du prêtre Notre-Dame de la Réal Jeudi 19h00 - 20h00 Messes dominicales Cathédrale 08h00 - 09h30 11h00 - 18h30 St-Mathieu 17h00 (samedi) 10h30 (f. extra) Ste-Thérèse 18h00 (samedi) St-Jacques 09h30 N-D de Lourdes 11h00 N-D de la Réal 18h30 (le 1er dimanche de chaque mois) Couverture : groupe des lycéens le vendredi soir à la maison St-Christophe (Notre-Dame de la Réal) Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014 Le mot du curé Gracies Senyor Bisbe ! Gracies Senyor Bisbe ! Le 6 mars dernier, Mgr André Marceau est devenu Evêque de Nice. C’est un moment important dans la vie d’un diocèse. Prions pour lui et pour sa mission à Nice, prions aussi pour notre futur Evêque. « Pour vous je suis Evêque » Dix ans d’un travail intense pour stimuler les forces vives de notre beau diocèse catalan, avec le projet missionnaire et le synode, la réorganisation pastorale des communautés chrétiennes et, aujourd’hui, la chapelle Jean-Paul II, miracle sorti de terre avec sa bibliothèque et son pôle d’annonce de la foi. Entre Ciel et terre, entre mer et montagne, au Sud de la France et au Nord de la Catalogne, notre diocèse est aujourd’hui une Eglise en marche. Monseigneur a sillonné ses territoires et rencontré ses hommes, jus- qu’à l’épuisement parfois, enchaînant plusieurs engagements pastoraux par jour avec une espérance communicative. « Je ne viens pas vous annoncer la fin ! Je vous invite à vous ouvrir à la Grâce que vous avez reçue au baptême ». « Avec vous je suis chrétien » Le baptême et surtout la grâce du baptême ont été le leitmotiv de notre Evêque dans le sillage du Concile Vatican II, vraie boussole de l’Eglise contemporaine. Ce serait oublier l’essentiel que de ne pas prêter attention au message qu’il nous a transmis avec obstination et ténacité : mettre la rencontre personnelle avec le Christ au centre de la vie de foi, revenir aux sources de la Parole de Dieu et des sacrements de l’initiation chrétienne : baptême, confirmation et Eucharistie. Ce message, Mgr l’a transmis en se faisant proche de chacun de nous, enseignant de la Chaire plutôt que du Trône. L’Evangile ne s’enseigne pas à distance, il nous l’a montré. Nous garderons en mémoire la chaleur d’un homme simple, profond et vigoureux du sud-ouest qui nous a communiqué son amour du Christ. « Serviteur et témoin » Lorsque le Père André Marceau quitta le diocèse de Bordeaux pour « épouser » celui de Perpignan, il choisit des armes, l’Agneau immolé de l’Apocalypse, associant son ministère épiscopal au s a c r i fi c e duquel vient tout don, et une devise « Serviteur et témoin ». Serviteur de Dieu et de l’Eglise, c’està-dire de tous les hommes, à commencer par les plus fragiles, les plus vulnérables. Le Christ, en lavant les pieds de ses disciples, geste que nous commémorons chaque année le Jeudi Saint, Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014 1 Le mot du curé nous invite à un exercice concret de la charité inséparable de notre Eucharistie. Le Christ est le témoin du Père, le chrétien est le témoin du Christ : comme le Christ, le chrétien donne sa vie jusqu’au bout. Qui veut annoncer le Christ doit lui ressembler. Le témoignage n’est pas seulement une parole si vraie soit-elle, c’est un acte d’amour en vérité, dans lequel une personne se donne totalement et inconditionnellement. Cette devise biblique nous ramène à la Mission, à ceux qui sèment, à ceux qui moissonnent. Mgr a semé, d’autres récolteront ce qu’il a semé. Cet héritage sera un point d’appui pour le pasteur qui lui succèdera. Ainsi se déploie la chaîne de l’Eglise : du Christ aux Apôtres, des Apôtres aux évêques, des évêques aux fidèles, des fidèles aux Christ, du Christ au salut, du salut à la Vie. Souvenir personnel J’ai rencontré Mgr Marceau pour la première fois à Rome, il y a dix ans, lors de la visite ad limina du diocèse de Bordeaux. Il était encore Evêque-nommé de Perpignan, je garde en mémoire notre première conversation à bâtons rompus au Séminaire Français où il résidait. J’avais été frappé à l’époque par sa proximité et son écoute. Je voudrais le remercier pour sa confiance, pour avoir accompagné et guidé mes dix premières années de sacerdoce. L’Evêque est un véritable père pour ses prêtres, et chacun d’entre nous, prêtres, aura été marqué et façonné par les Evêques successifs qui auront été les témoins privilégiés de leur vie sacerdotale. Chacun d’entre nous conserve toujours un lien très particulier avec l’évêque de son ordination, un lien fait de confiance et d’obéissance. Il est facile d’obéir quand on a confiance. Et il est facile d’avoir confiance lorsqu’on vous fait confiance au gré des charges et des missions qu’on vous confie. Mgr a toujours répondu présent. Comme beaucoup d’autres, je perds un père, mais je garde un frère. + Abbé Grégory WOIMBÉE Curé-Archiprêtre Ils ont été confirmés en février 2014 Jehan D’Arexy Augustin Verges Thibault Allard Agnés Verges Marion Pacotte Armande Gervais Alban Merian Jean de Besombes Singla Gabriel Servant Diane de Besombes Singla Paul Bailbe Pauline de Besombes Singla Marie Bailbe Matthieu de Besombes Singla Aimie Gurnaud Antoine de Besombes Singla Grégoire Jonqueres d’Oriola Ils sont devenus enfants de Dieu en février 2014 Marthe Vergès Ils ont rejoint la maison du Père en février 2014 Jacqueline Frutos Renée Barreau Angèle Brugulat Marie Vila Claude Tasse Marcelle Bosc Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014 2 Irénée Cadmas A l’écoute de la Parole Père Jean-Baptiste BLONDEAU p.s.s. Thomas, modèle de la Foi Dimanche de la Divine Miséricorde (Jn 20,19-31) Pendant dix ans, curé de Prades, j’ai pu admirer quotidiennement le magnifique retable baroque qui orne le chœur de l’église. C’est le plus grand de France . Il est dédié à saint Pierre, patron de la paroisse, qui siège majestueusement au beau milieu, assis sur un trône, couronné de la tiare à la triple couronne. S’il se mettait debout, il mesurerait trois mètres quatre vingt ! Son regard est sévère, son allure redoutable. On était au lendemain du Concile de Trente, après la Réforme protestante, il fallait faire ses preuves, en imposer. Il faudra du temps pour que se développe le dialogue œcuménique, pour qu’un pape ait l’idée d’appeler le dimanche qui suit Pâques le dimanche de la Divine Miséricorde, pour qu’un autre pape, appelé François, décide résolument de tailler dans les fastes vaticanes de façon drastique, allant jusqu’à habiter désormais dans la modeste maison d’hôtes en marge du palais pontifical… Cependant l’artiste qui réalisa ce prodigieux retable et ceux qui l’inspirèrent, portaient malgré tout dans leur esprit les germes de l’esprit de l’Evangile et, pourquoi pas, ceux de l’Esprit Saint lui-même, cet infaillible garant de la continuité, de la fidélité, aux dires mêmes de Jésus « le Père vous donnera un Esprit qui restera avec vous pour toujours » Jn 14,16. La preuve ? Un retable baroque doit se lire de bas en haut, en haut se trouve le plus important. Le nôtre montre donc au centre Pierre, entouré des apôtres, au-dessus la statue de Marie et tout en haut le Père éternel. Mais en regardant de près on découvre, au-dessus du Père, une autre statue, petite, peu visible, mais bien là : celle de l’apôtre Thomas, celui que nous rencontrons dans l’Evangile de ce dimanche de la Divine Miséricorde ! Il me semble qu’une lecture attentive de cet Evangile nous donne la clé du mystère ! D’abord pourquoi ce dimanche s’appelle-t-il « de la Divine Miséricorde » ? Là encore l’Evangile nous donne la réponse : parce que ce qui est au cœur de cet évangile ce sont les plaies, les plaies qui blessent les mains, les pieds, le cœur de Jésus. Des plaies qui sont un signe qui appelle la foi, des plaies qu’il faut voir, qu’il faut toucher, comme Jésus luimême, avant sa mort, n’hésita pas à toucher les plaies du lépreux pour le purifier de sa lèpre, à toucher les yeux de l’aveugle pour lui Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014 3 A l’écoute de la Parole rendre la lumière, la bouche du muet pour lui rendre la parole, à toucher de pires plaies encore, celle de la femme adultère ou de la samaritaine aux sept maris, plaies du péché, de la faiblesse humaine, afin de les guérir. Aujourd’hui, aux apôtres terrifiés, verrouillés dans leur peur, Jésus qui vient redonner la paix qu’ils ont perdue dans l’épouvante du Calvaire, Jésus montre ses plaies « La paix soit avec vous » Tout en leur parlant il leur montre ses mains et son côté… Et ces plaies guérissent les apôtres de leur peur : « En les voyant, ils furent remplis de joie ». Au contact des plaies, la joie succède à la peur et le cœur libéré peut alors accueillir le souffle de l’Esprit qui envoie en mission pour, comme Jésus, délivrer les hommes des plaies de leur péchés par ce contact avec les plaies du Christ qui sont les marques de l’amour de Dieu, l’amour infini, la Divine Miséricorde. Et Jésus revient une deuxième fois ; la première, Thomas était absent. Cette fois, il est là, présent. Oui, Thomas le courageux, lui qui n’a pas eu peur de sortir alors que les autres, ses compagnons, tremblaient de peur derrière des portes verrouillées. Thomas, l’auda- cieux, l’homme de caractère, qui pousse le courage jusqu’à ne pas vouloir s’en laisser compter par le témoignage, suspect à ses yeux, des ses peu courageux amis : « Nous avons vu le Seigneur »… Facile à dire ! « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas ma main à l’endroit des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, non, je ne croirai pas !... » Thomas n’est pas incrédule. Mais Thomas, le courageux, ne se contente pas de paroles, surtout quand elles viennent de ceux qui jusquelà n’ont donné que le contretémoignage de leur peur, alors que lui, le courageux, il est sorti. Alors comment ne pas penser qu’ils sont menteurs, ou hallucinés ? Thomas, pour croire, a besoin de voir les plaies, il faudra même, du moins estce Jésus qui le lui dira, qui l’y invitera, ces plaies, il faudra qu’il les touche de ses doigts. Pour croire en la Résurrection de Jésus, les mots ne suffisent pas, il faut voir les plaies, il faut les reconnaître non plus comme des signes de mort, mais comme des signes de vie, comme des signes d’amour. Ces plaies, il faut les toucher. Alors, et alors seulement, peut jaillir du cœur de Thomas la plus belle profession de foi de tout l’Evan- gile, de tout le Nouveau Testament, celle qui justifie la place de Thomas au sommet du retable de l’église Saint-Pierre à Prades : « Mon Seigneur et mon Dieu ». C’est ici le seul endroit de l’Evangile où Jésus, explicitement, est proclamé non seulement Messie, Christ ou Seigneur, mais Dieu, oui, « mon Seigneur et mon Dieu »… Nous comprenons alors que si Jésus a invité Thomas à mettre sa main sur ses plaies, ce que d’ailleurs il ne fera pas, c’est aussi pour nous dire, à nous, aujourd’hui, qu’il est présent, ressuscité, vivant, en tout homme blessé, en toute souffrance, en toute humiliation, en toutes plaies du corps, du cœur ou de l’esprit. C’est pour nous apprendre, parce que devant ces plaies divines nous aurons tendu et crié notre foi en l’amour de Dieu, à tendre aussi la main, aujourd’hui, au nom de la divine miséricorde, vers celui qui a faim ; qui a soif, qui est malade, qui est nu, qui est prisonnier, vers celui qui attend le pardon et la réconciliation. Nous touchons les plaies du Christ quand nous touchons les plaies de nos frères et c’est pour tous nos gestes d’amour que, comme Thomas, nous pouvons crier en vérité, devant Jésus ressuscité : « Mon Seigneur et mon Dieu » ! ❑ Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014 4 Vie sprituelle Abbé Samuel DELMAS La prière VI - Les trois grandes écoles de vie spirituelle A l’occasion des derniers numéros de l’année, nous allons nous arrêter sur trois des plus grandes traditions spirituelles : l’école ignatienne, l’école carmélitaine, l’école française. 1 - L’oraison Ignatienne a. Saint Ignace de Loyola Saint Ignace est né au château de Loyola, dans l’actuel pays basque en 1491. Il mourra à Rome le 31 juillet 1556. C’est un militaire à l’âme chevaleresque. Il est blessé lors du siège de Pampelune en 1521. Contraint à une longue convalescence au château familial, il s’adonne à la lecture de la « Vita Christi » de Ludolphe le chartreux et de la « Légende dorée » du dominicain Jacques de Voragine. Par ses lectures, il va faire un retour sur sa vie et se convertir au Christ. En bon chevalier, il décide de se mettre tout entier au service de son unique Seigneur. C’est à partir de cette profonde expérience intérieure que le fondateur de la Compagnie de Jésus (les Jésuites) écrit ses « Exercices spirituels ». b. Méthode d’oraison selon saint Ignace de Loyola La préparation Bien que ce soit l’Esprit Saint qui prie en nous, il faut pour notre part assurer les conditions de la prière. Il faut disposer son coeur à l’action de la grâce divine. Aussi, me préparer à la prière, c’est me rappeler où je vais et en présence de qui je m’engage dans la prière. Tout d’abord, avant de commencer l’oraison, je m’applique à choisir un sujet de méditation. Ce peut être l’Evangile du jour ou un autre passage de l’Ecriture Sainte. Ce peut aussi être un mystère chrétien. Ensuite, je décide du temps que je vais offrir au Seigneur en veillant bien à le tenir malgré les distractions et les aridités possi- bles car « l’ennemi n’a guère l’habitude de rien négliger pour faire écourter l’heure de la contemplation, de la méditation, de l’oraison. » (Ex 12). Lorsque tout est prêt, je m’applique à poser un acte de foi. Je reconnais que je suis devant Dieu. Enfin je commence par une prière préparatoire qui consiste à « demander la grâce que toutes mes intentions et opérations soient ordonnées au service et à la louange de Sa Divine Majesté » (Ex 46). Autrement dit, je tourne mon regard vers Dieu pour ne considérer que lui. L’oraison Après m’être mis en route, vient le temps de la lecture simple du passage biblique retenu. A partir de cette lecture je fais une composition de lieu. Il s’agit de « voir le lieu » dit saint Ignace. Je fais travailler mon Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014 5 Vie sprituelle imagination et je compose le lieu de l’épisode biblique, ou une visualisation symbolique du sujet médité. Pour les lieux matériels, j’utilise des images réelles. Pour les sujets plus abstraits, j’utilise des images symboliques. Par exemple pour la méditation sur les péchés « considérer mon âme emprisonnée dans ce corps corruptible, et tout le composé humain comme exilé en cette vallée parmi des animaux sans raison. » (Ex 47) Pour une méditation sur la tendresse de Dieu, on imaginera un enfant blotti contre sa mère... « Voir », « Ecouter », « Regarder ». Par l’imagination, je me représente les personnes une à une, j’écoute ce qu’elles disent, et comment elles le disent... Je me rends présent à l’évènement. Par exemple, si je contemple la Nativité, j’imagine l’enfant Jésus sur la paille, la pauvreté des langes, le corps transi de froid... Alors, naturellement j’en viens à consi- dérer que celui qui accepte tout cela pour nous est notre Dieu ! A présent, peut naître l’adoration. Je m’arrête alors sur un mot, une expression, un personnage qui me touche particulièrement : « On restera à considérer ce mot aussi longtemps que l’on trouvera des sens, des comparaisons, du goût et de la consolation dans les considérations se rapportant à ce mot... Si l’on trouve en un seul mot ou en deux une assez bonne matière pour la pensée, du goût et de la consolation, qu‘on ne se soucie pas d’aller plus loin, même si toute l’heure se passe sur ce qu’on trouve. » (Ex 252-253) Enfin, lorsque mon esprit s’ouvre à l’adoration, saint Ignace nous dit de parler à Dieu comme un ami à un ami. C’est le « colloque ». Le mot signifie « parler avec ». « Faire un colloque, c’est proprement, parler comme un ami parle à son ami ou un serviteur à son maître. Tantôt on demande une grâce, tantôt on confie ses affaires et on demande làdessus conseil » (Ex 54). C’est le moment où je m’entretiens familièrement avec Dieu dans la confiance. Pour terminer l’entretien intime il est recommandé de terminer par une prière apprise telle que le Notre Père ou une autre. La dernière étape consiste à évaluer l’oraison : « Une fois l’exercice terminé, pendant l’espace d’un quart d’heure, soit assis, soit en me promenant, je regarderai comment s’est passée la contemplation ou la méditation. Si c’est mal, je verrai de quelle cause cela provient, et, l’ayant vue, je me repentirai, pour m’amender à l’avenir. Si c’est bien, je rendrai grâces à Dieu notre Seigneur, et je m’y prendrai une autre fois de la même manière » (Ex 77). En quelques instants, il s’agit de noter la coloration d’ensemble de ce que j’ai vécu mais aussi les résolutions que le Seigneur a pu m’inspirer.. ❑ Festival de musique sacrée dans nos églises Samedi 5 avril : Cathédrale 11h00 Place Gambetta, concert de carillon, Elisabeth Vitu, Laurent Pie. 18h30 Concert orgue et voix parlée, Jean-Pierre Baston, Clément Riot, entrée libre. Mardi 8 avril : église Notre-Dame la Réal 20h30 Concert Escolania de Montserrat «Le souffle de Montserrat », concert payant. Samedi 12 avril : église Saint-Mathieu 19h00 Récital d’orgue, Benjamin Alard, entrée libre. Dimanche 13 avril : église Saint-Jacques 15h30 Concert ensemble de Caelis, « La prophétie des Sybilles », entrée libre. Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014 6 Saints Reinald DEDIES Saint Isidore de Séville 4 avril Il naquit avant 570 à Carthagène d’une importante famille d’hispano-romains qui durent s’exiler à Hispalis (Séville) lors de la conquête wisigothique. A la mort de ses parents, il est pris en charge par son frère Léandre, abbé du monastère de la ville, puis évêque entre 601 et 636. Ce personnage fort exigeant, studieux et austère, avait créé autour de son cadet un environnement caractérisé par les exigences ascétiques d’un moine et le rythme de travail d’un savant. Isidore sera l’un et l’autre ! Il se livre à l’étude et s’épanouit dans sa vie monastique. Mais, à la mort de Léandre, il est élu pour lui succéder ; il n’a pas quarante ans. Le voici déchiré entre son désir d’une solitude vouée uniquement à la méditation de la Parole de Dieu, et les exigences de sa charge d’évêque. Il écrira plus tard ses mots qui ont pour nous qui attendons un nouveau pasteur une résonance particulière : « Les hommes de Dieu ne désirent nullement se consacrer aux choses du siècle, et ils gémissent quand, par un mystérieux dessein de Dieu, ils se trou- vent chargés de certaines responsabilités […]. Ils font leur possible pour l’éviter, mais ils acceptent ce qu’ils aimeraient fuir et ils font ce qu’ils auraient voulu éviter. » Et elle est lourde cette charge : l’empire romain finit de disparaître. Les barbares wisigoths, qui ont conquis la péninsule et le sud de la Gaule, sont adeptes de l’hérésie arienne qu’Isidore combat sans faiblir. Il fallait les gagner à la romanité et au catholicisme, et ce ne se fera pas sans soubresauts : le roi Leogivilde fera, après bien des combats, exécuter son fils Herménégilde qui s’était converti au catholicisme. En vain puisque son autre fils et successeur Récarède, instruit par Isidore, annonce sa conversion lors du IIIe concile de Tolède, le 8 mai 589. A cette époque, Séville devient un centre culturel particulièrement brillant, l’Hispanie pacifiée sera le conservatoire de la culture antique. Notre saint homme s’intéresse à tout, et tente d’assumer cet immense héritage dans toute sa diversité : la richesse des connaissances culturelles dont il dispose lui permet de confronter la nouveauté chrétienne à l’héritage classique grécoromain. Isidore n’aurait rien voulu laisser perdre de ce qui avait été acquis par l’homme dans les époques antiques, qu’elles fussent païennes, juives ou chrétiennes. Son œuvre majeure, « Les étymologies » est une véritable encyclopédie en vingt tomes, mais il écrit encore des traités d’histoire (il atteste la venue de saint Jacques en Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014 7 Saints Hispanie), d’astronomie, de météorologie, de géographie ; il est également l’auteur d’ouvrages théologiques et d’une règle monacale. Enfin, il crée un véritable séminaire avant la lettre pour la formation du clergé. Dans une époque instable, se débattant au milieu d’inextricables difficultés politiques, Isidore a su trouver un admirable équilibre entre vie active et vie contemplative, sans négliger en rien ses responsabilités. Il écrit : « Ceux qui cherchent à atteindre le repos de la contemplation doivent commencer par s’entraîner dans le stade qu’est la vie active ; ainsi, libérés des scories du péché, ils seront en état de montrer ce cœur pur qui seul permet de voir Dieu ». Et encore : « La via media, faite de l’une et de l’autre forme de vie, se montre normalement très utile dans la solution des tensions qui souvent s’avivent d’un seul genre de vie et qui au contraire sont mieux apaisées par une alternance des deux formes ». Ora et labora dira saint Benoît. La confirmation définitive d’une juste orientation de sa vie, Isidore la trouve dans l’exemple du Christ « Et donc, que le serviteur de Dieu, en imitation du Christ, s’adonne à la contemplation sans se dérober à la vie active. Toute autre conduite ne serait pas bonne. En effet, comme l’on doit aimer Dieu dans la contemplation, de même l’on doit aimer le prochain dans l’action. » Enfin son admirable conseil à l’usage des jeunes reste valide : « Etudiez comme si vous deviez vivre toujours; vivez comme si vous deviez mourir demain. » Isidore meurt à Séville le 4 avril 636 ; en 653, le VIIIe concile de Tolède, convoqué par le roi Receswinthe, le nomme doctor egregius (docteur éminent). Après l’invasion arabe, son corps est transféré à Leon. Il est considéré comme le dernier des Pères de l’Eglise. On vénère aussi, cas unique dans l’histoire, ses deux frères, saint Léandre et saint Fulgence et sa sœur sainte Florentine ! ❑ Témoignage d’une visiteuse de malades Messe des malades le 8 février 2014. Chers frères et sœurs en Christ, permettezmoi de vous témoigner de ce que j’ai vécu dans une Maison de Retraite. Le lundi, pendant les visites à la Maison de Retraite, la fille d’une pensionnaire nous interpelle dans le couloir pour nous dire que sa maman ne se réveille pas. Nous lui demandons si nous pouvons lui rendre visite, elle accepte. L’équipe composée de quatre personnes, avec sa fille, se rend au chevet de cette résidente. Dès que nous sommes arrivées, nous disons bonjour à cette dame et nous lui prenons la main. Aussitôt, elle a ouvert les yeux avec un grand sourire. Sa fille était stupéfaite. Nous lui proposons de prier, elle accepte, nous disons ensemble : un Notre Père », un Je vous salue Marie, puis ensuite nous entonnons son cantique préféré : « Au ciel, au ciel, au ciel , j’irai la voir un jour ». A la fin de la prière, cette pensionnaire dit : « J’ai fait ce que j’ai pu pour prier et chanter », sa fille s’est mise à sangloter. Ce fut un temps fort et très émouvant pour nous. Cinq jours après, elle est décédée. La famille éprouvée et désemparée, contacte un membre de l’équipe et puisque cette personne était disponible, elle répond à cet appel. Sur place, elle a prié avec eux, les a réconfortés et rassurés. Merci Seigneur, pour ce ministère qui nous permet d’écouter, d’accompagner, d’apporter de la gaieté et de la présence, d’évangéliser et même parfois de compatir avec le prochain. Rose Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014 8 Visages d’Eglise Entretien réalisé par Michel BOLASELL Josette Pomès « Des hommes et des femmes appelés par Dieu à exercer leur apostolat dans le monde à la manière d’un ferment, grâce à la vigueur de leur esprit chrétien ». Ainsi défini par le Concile Vatican II, le rôle des laïcs tient une position centrale dans l’église. C’est à cette mission irremplaçable de service que Josette Pomès a consacré la majeure partie de sa vie chrétienne. Une vie de laïque chrétienne passée à servir. D’abord Guide de France dans le cadre du scoutisme puis chargée de la permanence de la cathédrale, avant de devenir présidente des Dames du Rosaire, vous avez toujours multiplié les activités chrétiennes… C’est de cette manièrelà que j’ai été élevée. Entre ma mère, tertiaire franciscaine, et mon oncle, ancien président de l’Action Catholique, j’ai toujours baigné dans un environnement catholique pratiquant qui m’a très tôt incitée à assumer des responsabilités. C’est dans cet esprit de service que je suis devenue par la suite présidente des Dames de la Croix et trésorière communautaire des églises du centre-ville. Mais votre première activité au sein de la Cathédrale de Perpignan a débuté par l’accueil… Une mission dont j’ai très vite compris l’importance et le bien-fondé. Qui consistait à s’efforcer d’éta- blir le meilleur lien possible avec le visiteur, de bien savoir l’écouter et de le diriger, le cas échéant, vers d’autres structures de façon à témoigner auprès de chacun un visage d’Eglise aussi chaleureux qu’accueillant. C’était au temps du père Gerbaud. Une activité que j’ai très vite prise à cœur et qui m’a été particulièrement bénéfique en retour, puisque venant tout juste de perdre mon époux à ce moment-là, cela m’a aidée à me ressourcer. Qu’est-ce, précisément, que le mouvement des Dames de la Croix ? C’est d’abord l’association catholique la plus an- cienne du département puisqu’elle date de 1826. Ce mouvement a trois objectifs majeurs : rendre un culte fervent à la Croix du Seigneur, observer fidèlement les promesses du baptême, et exiger de ses membres une authentique existence chrétienne. Quelles tâches y sont associées ? Nous avons particulièrement en charge l’entretien de la chapelle du DévôtChrist à laquelle les Roussillonnais sont intimement attachés et contribuons à l’animation d’un certain nombre de célébrations comme celle du chemin de croix. Outre la réunion du 1er vendredi de chaque mois, un chemin de croix est organisé à la cathédrale durant tout le temps de carême jusqu’à la semaine sainte. A l’initiative de l’archiprêtre Gregory Woimbée, qui vient d’ailleurs d’écrire un texte remarquable sur le sujet, le chemin de croix va désormais revêtir une dimension particulière. Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014 9 Visages d’Eglise Outre cela, vous êtes également trésorière de la cathédrale. Ce qui correspond à quoi ? De tenir dans les règles la trésorerie de la paroisse. Les ressources sont de plusieurs ordres : le Denier de l’Église, les quêtes hebdomadaires qui sont effectuées lors des messes dominicales, et les contributions versées par les familles lors des baptêmes, mariages ou enterrements ainsi que pour les célébrations de messes, et la vente des cartes postales. Si l’archiprêtre demeure in fine le seul responsable, le travail exige une véritable rigueur . Mais comme le reste de mes activités, c’est avec joie ma modeste manière de servir mes frères et le Seigneur. ❑ Entraide et partage La célébration du 6 avril sera consacrée à la solidarité. Les membres du groupe Entraide et Partage se retrouveront autour de notre curé avec la participation de la Chorale de la Cathédrale pour animer cette messe. Nous rappelons que le groupe Entraide et Partage représente les chrétiens de Notre-Dame la Réal, Saint-Mathieu, Saint-Jacques, Ste-Thérèse, la Fraternité St-Pierre et la Cathédrale Saint-Jean. En ce dimanche où nous célébrerons la solidarité chrétienne, le groupe Entraide et Partage nous interpellera sur notre mission caritative auprès de notre Prochain. Ce groupe, créé depuis sept ans, a pour mission d’être à l’écoute des paroissiens du centre-ville : attentifs à toute souffrance, ses membres s’efforcent, par notre présence, de créer des liens fraternels d’aide et de partage, d’être des traits d’union entre des personnes proches et parfois si lointaines ; elles habitent en effet le même quartier mais ne se connaissent pas. Etre chrétien, c’est aussi manifester le souci des autres, ne pas détourner le regard de la souffrance qui nous entoure, être toujours prêt à agir. Le groupe Entraide et Partage est porteur de cette intention et propose donc de rendre votre générosité active. Grâce au soutien des paroissiens, il a pu accompagner des personnes, souvent seules et isolées, en trouvant des solutions à leurs problèmes, aidé en cela par des associations telles que le Secours Catholique ou Saint Vincent de Paul. Entraide et Partage a aussi un rôle de sensibilisation des paroissiens à ces situations douloureuses et d’incitation à cet effort caritatif. Chacun de nous se doit d’être un veilleur attentif aux misères souvent proches et un participant actif dans la recherche des secours apportés à son prochain. C’est pourquoi figurent sur le carton distribué à l’entrée de la Cathédrale par les bénévoles du groupe, tous les moyens et les dispositifs mis en place pour nous signaler les situations de détresse et éventuellement pour partager avec nous le vécu de certains évènements. Dans l’encyclique « Deus Caritas est » Benoît XVI écrivait que « l’amour du prochain enraciné dans l’amour de Dieu, est une tâche pour chaque chrétien mais aussi pour la communauté ecclésiale entière ». De même, comme nous le demande notre Pape François, ayons l’esprit missionnaire dans cet effort caritatif et grâce à nos prêtres qui nous soutiennent dans notre mission, mettons en pratique la définition de Monseigneur André Marceau : « Entraide et Partage, c’est nous tous ». ❑ Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014 10 Sacrement des malades Samedi 8 février, en l’église Notre-Dame la Réal, a eu lieu la célébration du Sacrement des Malades de la communauté de paroisses SaintJean-Baptiste (centre-ville). Le texte de l’Evangile choisi était celui de Saint Marc (Mc 6,7-13) relatant l’épisode où Jésus envoie les Douze proclamer la Bonne Nouvelle : « Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils chassaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient ». L’Onction des Malades, depuis Vatican II, a été restaurée comme étant un sacrement de Vie. Considérée jadis comme « extrême onction » administrée aux mourants pendant plusieurs siècles, voici que la réforme liturgique depuis 1972, fait de l’Onction un sacrement d’accompagnement des personnes malades et affaiblies. Tout comme le vivaient les premières communautés au temps des Apôtres. Notre communauté de Paroisses a fait, il y a maintenant quelques années, de ce service d’accompagnement des personnes malades, un des axes principaux de sa pastorale. Car la souffrance est omniprésente dans notre société, parmi nos proches et à notre porte. Ses aspects sont multiples et sa nature aussi d’ordre très divers. Certains sont touchés dans leur corps, d’autres dans leur moral et d’autres encore dans leur sensibilité. Les accidents et les violences sont causes de séquelles douloureuses. Devant les situations de détresse, notre Seigneur Jésus organisait des services d’aide et de guérison comme nous le révèle l’Evangile de ce jour. Aujourd’hui encore, le Seigneur continue à accomplir les mêmes gestes de salut à travers son Eglise. Nous sommes cette Eglise, formée de laïcs et de prêtres, appelés à faire toujours plus dans nos relations avec ceux qui souffrent : les visites fraternelles, le port de la Communion, l’administration du Sacrement des malades…. Face à la maladie grave, à une opération importante ou quand l’âge affaiblit le corps, recevoir l’Onction, c’est puiser en Dieu la force de traverser l’épreuve. « Par cette Onction Sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint », proclame le célébrant qui enduit le front et les paumes des mains du malade. L’huile apporte force et douceur, pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps. Alors que la maladie apporte souffrance, inquiétude et peut même entamer le goût de vivre ; le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance. Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu. Néanmoins, il faut être conscient que l’accompagnement des malades est une tâche délicate. Tout le monde n’en est peut-être pas capable immédiatement, beaucoup auront besoin de se laisser former par des personnes expérimentées. Celui qui est en souffrance a besoin avant tout de se sentir aimé, compris, réconforté. Il est certain qu’il est fort peu probable qu’il puisse entendre un docte discours sur le rôle rédempteur de la souffrance. C’est cela que nous essayons de nous redire dans nos rencontres des Visiteurs des Malades. Le cheminement pour y parvenir peut être long, tortueux, malaisé. L’important est de laisser l’Esprit de Dieu opérer en nous et nous transformer en évangélisateurs compatissants. La célébration s’est clôturée avec la remise du mandat missionnaire aux nouveaux et anciens Visiteurs des Malades par l’Archiprêtre de la Cathédrale qui leur a souhaité courage et persévérance dans leur ministère tout en implorant sur eux le secours de Notre-Dame « auxillium infirmorum ». Abbé Marcel Shawanga Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014 11 Agenda paroissial Dans nos églises Dimanche 6 avril 5 dimanche dimanche de Carême année A - Quête Entraide et Partage 12h45 Déjeuner paroissial à la maison Saint-Christophe (Notre-Dame la Réal) le groupe Entraide et partage sera l’invité du jour 18h30 Messe « autrement » présidée par l’abbé Woimbée à Notre-Dame la Réal ème Dimanche 6 avril Conférence de Carême à 16h00 à la Cathédrale « Le corps des saints, signe de Résurrection » par Abbé Joseph Marty (projection d'images) Théologien de l’image, centre théologique, Ramon Llull, Diocèse de Perpignan. Vendredi 11 avril S. Stanislas, évêque et martyr, + 1079 15h00 Chemin de Croix médité et chanté avec les Dames de la Croix à la cathédrale 17h00 Chemin de Croix à Sainte-Thérèse 18h00 Chemin de Croix à Sainte-Mathieu (Frat. Saint-Pierre) 13 avril Dimanche des Rameaux et de la Passion de notre Seigneur Vente des œufs en chocolat pour le Service des enfants de choeurs Bénédictions et Messes des Rameaux 17h00 18h00 8h00 9h15 9h30 10h45 11h00 11h00 11h00 18h30 14 avril 18h30 15 avril 16h00 20h00 16 avril 16h00 20h30 17 avril 8h00 18h00 Saint-Mathieu (la veille au soir) Sainte-Thérèse (la veille au soir) Cathédrale Dévôt-Christ (Grégorienne) Saint-Jacques Rassemblement au Campo Santo et procession avant la messe Cathédrale, messe pontificale présidée par Mgr Marceau Notre-Dame de Lourdes Notre-Dame la Réal, rassemblement sur le parvis de l’église et procession Cathédrale Lundi Saint Messe Chrismale à la Cathédrale (pas de messes dans les autres églises) Mardi Saint Célébration pénitentielle à Sainte-Thérèse Célébration pénitentielle présidée par Mgr Marceau, à la Cathédrale Mercredi Saint Lavement des pieds du Christ par les enfants au Dévot Christ Chemin de Croix de la Confrérie de la Sanch à la Cathédrale Jeudi Saint Office du Tridum Pascal à Notre-Dame de Lourdes Office des ténèbres à Saint-Mathieu, (Frat. Saint-Pierre) Messes de la Sainte Cène 17h00 18h00 18h30 20h30 22h00 Saint-Mathieu, Saint-Jacques, suivie de l’adoration du Saint-Sacrement Sainte-Thérèse, suivie de l’adoration du Saint-Sacrement) Cathédrale, présidée par Mgr Marceau Notre-Dame la Réal Veillée de prière au reposoir à Notre-Dame la Réal suivie de la nuit d’adoration Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014 12 Agenda paroissial 18 avril Vendredi Saint, la Passion du Seigneur 7h00 Office des ténèbres à Notre-Dame la Réal 8h00 Petit-déjeuner spirituel, lectio divina par l’abbé Grégory Woimbée à N-D la Réal 10h30 Chemin de Croix à Notre-Dame la Réal 8h00 10h00 10h30 11h00 12h30 13h00 15h00 16h00 18h00 18h00 18h30 19h45 19 avril 8h00 21h30 Office du Tridum Pascal à Notre-Dame de Lourdes Chemin de Croix des enfants à Saint-Mathieu Chemin de Croix à Ste-Thérèse Chemin de Croix à Notre Dame de Lourdes Temps de prière et de jeûne de l’ACAT, au Dévôt Christ Chemin de croix à Saint-Mathieu, (Frat. Saint-Pierre) Départ de la procession de la Sanch de St-Jacques Vénération des Saintes Epines à Saint-Mathieu Office de la Croix à St-Jacques (retour de la procession) et à Ste-Thérèse Office des ténèbres à Saint-Mathieu, suivi de la messe (Frat. Saint-Pierre) Office de la Croix à la Cathédrale, présidé par Mgr Marceau Concert spirituel à la Cathédrale Samedi Saint Office du Tridum Pascal à Notre-Dame de Lourdes Vigile Pascale à Saint-Mathieu (Frat. Saint-Pierre) 21h30 Vigile Pascale à la Cathédrale 20 avril Pâques, dimanche de la Résurrection du Seigneir Messes solennelles de Pâques 8h00 Cathédrale 9h00 Saint-Jacques, suivie de la procession du Ressuscité 9h15 Cathédrale (grégorienne) 9h30 Saint-Mathieu 10h45 Rencontre du Ressuscité avec sa Mère sur le parvis de la Cathédrale 11h00 Messe Pontificale de Pâques présidée par Mgr Marceau à la Cathédrale 11h00 Notre-Dame la Réal, N-Dame de Lourdes, Ste-Thérèse, St-Mathieu (Frat. St-Pierre) 17h30 Vêpres et salut du Saint-Sacrement à la Cathédrale 18h30 Cathédrale Dimanche 27 avril 2ème de Pâques - dimanche de la Divine Miséricorde - Quête pour l’œuvre des Campagnes 12h00 Partage de l’omelette pascale à Saint-Jacques Du 28 avril au 3 mai Voyage paroissial spirituel et culturel à Florence (pas de messes à la Réal) Dimanche 4 mai 3ème dimanche dimanche de Pâques année A 18h30 Messe « autrement » présidée par l’abbé Woimbée à Notre-Dame la Réal Dans le Centre-Ville : Festival de musique sacrée dans nos églises (voir page 6) Dans le Diocèse Samedi 12 et dimanche 13 avril Marche des Rameaux pour les Etudiants Du 26 avril au 4 mai Pèlerinage des lycéens à Assise Dimanche 27 avril La Chapelle Jean-Paul II sera bénie 9h30 Retransmission de la messe de canonisation de Jean Paul II et Jean XXIII sur grand écran dans la Chapelle Jean-Paul II 15h30 Bénédiction de l’autel de la chapelle Jean Paul II suivie de la messe d’action de grâce pour Mgr André Marceau Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°40 - Avril 2014 13 Vie de l’Eglise Centre-Ville Conférence de Carême du 16 mars à la Cathédrale : Frère Arnaud Blunat « Les Sept Paroles du Christ en Croix » L’équipe Entraide et Partage à la maison de retraite Récollection de Carême au monastère des dominicaines de Prouilhe Conférence de Carême du 23 mars à la Cathédrale Mgr Pierre Debergé : La « Parole de la Croix », une Parole pour aujourd'hui. 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