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VÉRITÉS BIBLIQUES POUR LES CATHOLIQUES
ROMAINS
par
Bartholomew F. Brewer, Ph. D.
Ancien prêtre catholique romain
Si vous êtes catholique et que vous aimeriez savoir ce que
votre Bible catholique affirme au sujet des croyances car-
dinales du catholicisme romain, veuillez considérer avec
soin le contenu de cet article. Le but de ces écrits n’est
pas d’argumenter sur des croyances ou de démolir une
religion particulière. L’auteur présente plutôt aux catho-
liques, dans un esprit d’amour, ce qui en fait est erroné et
ce qui est véridique d’après les Écritures. Cet article a été
écrit par un ancien prêtre catholique qui connaît réelle-
ment de première main les choses dont il parle. Toutes les
citations et les références bibliques sont tirées de la tra-
duction confraternelle de la doctrine chrétienne du Nou-
veau Testament catholique et de la version Douay de
l’Ancien Testament. Quoique toutes les versions soient
incomplètes comparées à la version King James de la
Bible, les faits incontestables quant à ce qui est nécessai-
re pour être sauvé ne peuvent pas ne pas être remarqués
dans ces versions, y compris dans la Bible catholique -
Éditeur TBC.
LA VÉRITABLE ÉGLISE
L’église catholique et romaine est édifiée sur
l’hypothèse selon laquelle Jésus, dans Matthieu 16.13-19,
aurait nommé Pierre comme premier pape pour ensuite
fonder Son église et établir la papauté. Si cette hypothèse
est vraie, alors tous les véritables chrétiens doivent deve-
nir catholiques. Si elle est fausse, tout l’ensemble de la
religion catholique est faux et représente un culte ; ainsi
aucun véritable chrétien ne pourrait s’identifier à un tel
système. Nous devons alors examiner les Écritures afin de
connaître ce qui est vrai. Les Écritures ne sont pas sim-
plement les écrits des hommes. « Mais de saints hommes
de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint » (2
Pierre 1.21). « Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile
pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour ins-
truire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit ac-
compli et parfaitement accompli pour toute bonne œu-
vre » (2 Timothée 3.16-17). « Le ciel et la terre passeront,
mais mes paroles (la Bible) ne passeront point » (Mat-
thieu 24.35). La Bible et l’histoire tous les deux témoi-
gnent de l’authenticité, de la crédibilité, de l’efficacité et
de la suffisance de la Bible.
Quand Jésus a dit dans Matthieu 16.18 : « Tu es Pierre, et
sur ce roc je bâtirai mon assemblée, et les portes du Hadès
ne prévaudront point contre elle », Il utilisait le démons-
tratif « ce » (tauté) pour désigner la confession de Pierre
« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (le roc). Jésus a
dit: « Tu es Pierre » (petros, une pierre - tous les croyants
sont des pierres; lire aussi 1 Pierre 2.5 et Éphésiens 2.21),
« et sur ce roc (pétra, une énorme base rocheuse - la
confession que Jésus est le Christ), je bâtirai mon assem-
blée ». Jésus n’a pas promis qu’Il bâtirait son assemblée
sur Pierre, car Il n’aurait pas confié une telle précieuse
possession comme Son assemblée à la direction d’un
homme faillible, encore moins à toute une succession de
ces hommes. Le pape de Rome est appelé le Vicaire du
Fils de Dieu (Vicarius Filii Dei). Dans la Bible nous li-
sons que le Saint Esprit, et non un pape, a été envoyé pour
prendre la place de Jésus sur la terre. Voilà le vrai sens du
terme vicaire. En effet, le Saint Esprit est venu pour nous
conduire dans toute la vérité (Jean 16.7-15), et les Écritu-
res ont été données pour enseigner, pour convaincre, pour
corriger, et pour instruire (2 Timothée 3.16). Christ n’a
pas abandonné Son assemblée à la direction humaine.
Jésus Lui-même est toujours la Tête de Son Assemblée. Il
nous parle par sa Parole infaillible, les Saintes Écritures,
et Son Saint Esprit à jamais présent et infaillible.
N’oublions pas que Christ est le Rocher et la seule Tête
de l’Assemblée. « Car personne ne peut poser d’autre
fondement que celui qui est posé, lequel est Jésus Christ »
(1 Corinthiens 3.11).
1 Corinthiens 10.4 - Le Rocher était Christ.
Éphésiens 1.22-23 - Chef sur toute l’Assemblée.
Éphésiens 2.20 - sus Christ ... la pierre angulaire.
Dieu est appelé un Rocher ou le Rocher d’Israël environ
34 fois dans l’Ancien Testament. Voyez-vous, la Bible
enseigne clairement que dès le moment de la fondation de
Son assemblée Jésus devait être la seule tête, le Saint Es-
prit devait être le Vicaire et le Guide, et la Bible devait
être la seule autorité en matière de foi et de pratique. Tous
les vrais chrétiens constituent LA VÉRITABLE
ASSEMBLÉE (ceux en qui l’Esprit Saint habite, et ceux
qui croient et obéissent aux enseignements de Christ). Les
vrais croyants étaient appelés « chrétiens », et non « ca-
tholiques ».
Actes 11.26 - Les disciples furent premièrement
nommés chrétiens.
Actes 26.28 - Tu me persuaderas d’être chrétien.
1 Pierre 4.16 - Souffrir comme chrétien.
Il n’existait aucun catholique avant que le christianisme
ne soit fusionavec le paganisme en une religion d’état
vers l’an 315 apr. J.-C. Les vrais chrétiens ont obéi à la
Parole de Dieu : ils ne se sont jamais associés à la corrup-
tion païenne. Les portes du séjour des morts n’ont jamais
prévalu contre les vrais croyants. Ceux-ci sont peu nom-
breux, et leur chemin est resserré ; ils aimeraient mieux
souffrir le martyre plutôt que de compromettre la Parole
de Dieu ou renier leur Seigneur et Sauveur Jésus Christ.
« Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne
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participiez pas à ses péchés et que vous ne receviez pas de
ses plaies » (Apocalypse 18.4). Les croyants ne doivent
pas s’identifier à des églises compromettantes ou fausses !
LE PAPE
Le Pape est appelé « notre Saint Père » (voir la lettre en-
cyclique du pape Léon XIII dans la version Douay de la
Bible). Il est aussi appelé « notre Très Saint Seigneur » à
partir du pape Pie X (voir le serment des cardinaux).
Maure, un historien connu, a dit : « Faire la guerre contre
le Pape c’est faire la guerre contre Dieu, voir le pape c’est
voir Dieu et Dieu est le pape ». Dèce a dit : « Le pape
peut faire toutes les choses que Dieu peut faire. » Le pape
Léon XIII a dit de lui-même : « Le docteur suprême dans
l’église est le pontife romain. L’union des esprits exige
donc, avec un accord parfait dans la seule foi, une sou-
mission et une obéissance complète de la volonté envers
l’église et le pontife romain, comme envers Dieu lui-
même. » Le pape Pie X a dit : « Le Pape est non seule-
ment le représentant de Jésus Christ, mais il est Jésus
Christ lui-même caché sous le voile de la chair. Le Pape
est-il en train de parler ? C’est Jésus Christ qui parle. » Le
pape Pie XI a une fois déclaré : « Vous savez que je suis
le Saint Père, le représentant de Dieu sur terre, le Vicaire
de Christ, ce qui signifie que je suis Dieu sur la terre.»
Tout ceci est du blasphème !
Ésaïe 44.8 - Y a-t-il un Dieu hors moi ?
Matthieu 23.9 - N’appelez personne sur la terre votre
père.
Éphésiens 4.5 - Un seul Seigneur.
Philippiens 2.11 - Jésus Christ est à la gloire de Dieu
le Père.
1 Pierre 5.3 - Ni comme dominant sur des héritages.
1 Pierre 5.1-4 - Ancien avec eux.
Pierre s’est donné le nom de « presbytre » (ancien), et non
celui de pape. Il a refusé tout honneur (Actes 10.25-26),
car il a dit : « Lève-toi, mois aussi je suis un homme.» Les
apôtres se disputaient concernant lequel était le plus grand
dans le royaume (Matthieu 18.1), ce qui nous indique que
même eux ne reconnaissaient pas Pierre comme la tête de
l’assemblée. La richesse et la puissance des papes ro-
mains auraient bien pu être partagées par Pierre ou
n’importe quel des apôtres. En effet, ils avaient du cha-
risme, ils pouvaient guérir et ressusciter les morts, et ils
pouvaient exécuter beaucoup d’autres miracles. Ils au-
raient pu accumuler de l’or et des terres et des armées
victorieuses, mais ils ont distribué tout ce qui a été mis à
leurs pieds (Actes 4.37; 3.6). Ils se réjouissaient d’avoir
été estimés dignes de souffrir pour le nom de Christ (Ac-
tes 5.41). Comment quelqu’un peut-il être si naïf pour
croire que la papauté s’est développée à partir d’une telle
humilité et simplicité ! La fonction du pape vient d’une
origine païenne; elle ne peut pas être justifiée d’une façon
quelconque dans les Écritures. En raison de l’œuvre et du
ministère du Saint Esprit, une telle fonction est non néces-
saire ou même non désirable.
LE SACERDOCE
L’église catholique et romaine enseigne que Jésus Christ a
établi les douze apôtres dans le sacerdoce lors du dernier
souper, et que, par conséquent, les pouvoirs du sacerdoce
se sont transmis au cours des deux derniers millénaires.
Cet enseignement est manifestement contraire à la Parole
de Dieu. Dans l’Ancien Testament, l’œuvre de Christ
était préfigurée par les trois fonctions de prophète, sacrifi-
cateur et roi. La nation d’Israël possédait chacune de ces
fonctions. Avec la venue de Christ, chacune de ces fonc-
tions s’est accomplie en Lui. Ainsi, dans le Nouveau Tes-
tament, il n’est plus nécessaire d’avoir un sacerdoce hu-
main qui exerce des sacrifices.
Jean 19.30 - Il est accompli.
1 Timothée 2.5 - Il y a un Dieu, et un Médiateur, le
Christ Jésus.
Hébreux 7.17 - Tu (Christ) es sacrificateur pour
l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec.
Hébreux 7.24 - Parce qu’il demeure éternellement, il
a la sacrificature éternelle (qui ne se transmet pas, in-
transmissible).
Hébreux 7.25 - Il est toujours vivant pour intercéder
pour eux.
Hébreux 9.12 - Il a obtenu une rédemption éternelle.
Hébreux 10.10 - Nous avons été sanctifiés par
l’offrande du corps de Jésus [faite] une fois pour tou-
tes.
1 Corinthiens 12.28 - Dieu a placé les uns dans
l’assemblée d’abord des apôtres, en second lieu des
prophètes, en troisième lieu des docteurs... (il n’y a
aucune mention de prêtres sacramentaux).
Éphésiens 4.11 - Et lui, a donné les uns [comme]
apôtres, les autres [comme] prophètes, les autres
[comme] évangélistes, les autres [comme] pasteurs et
docteurs... nouveau, il n’y a aucune mention de
prêtres sacramentaux).
1 Pierre 5.1-3 - Ancien avec eux et témoin... (aucune
mention ici d’un prêtre en exercice).
La charge de prêtre n’est pas la même que celle d’un mi-
nistre. Le concept d’un sacerdoce médiateur et sacrificiel
a pris naissance et s’est développé sous le règne de Cy-
prien, lequel était l’autorité théologique en Occident jus-
qu’à l’époque de saint Augustin. Ce concept fit partie de
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la fusion du paganisme avec le christianisme. On ne peut
trouver nulle part dans les Écritures la preuve de
l’existence d’un sacerdoce médiateur et sacrificiel après
Christ.
LA MESSE
L’église catholique enseigne que la messe est le sacrifice
non sanglant du corps et du sang de Jésus Christ. Elle
enseigne que la messe est le même sacrifice que celui de
la croix. Ces deux doctrines sont contraires à
l’enseignement de Dieu.
Hébreux 7.27 - Il est mort une fois pour toutes.
Hébreux 9.11-15 - Il est entré une fois pour toutes.
Hébreux 9.26 - Une fois pour toutes.
Hébreux 9.28 - Christ ayant été offert une fois.
Hébreux 10.10 - Une fois pour toutes.
Hébreux 10.11-12 - Un seul sacrifice pour les péchés.
Hébreux 10.14 - Car par une seule offrande.
10.15-20 - Il n’y a plus d’offrande pour le péché.
Si Christ est offert encore en sacrifice par des prêtres ca-
tholiques, comme on le prétend, alors les passages des
Écritures ci-dessus ne sont pas vrais. Plus de 100 000
messes sont célébrées par jour dans tout le monde. Donc
Jésus doit souffrir la terrible agonie du calvaire au moins
100 000 fois à toutes les 24 heures, plutôt qu’« une fois
pour toutes » comme les Écritures nous l’enseignent.
Nous devons croire les Écritures. Si nous aimons réelle-
ment le Seigneur Jésus Christ et que nous cherchons à
obéir à sa Parole, nous ne ferons aucun cas de
l’enseignement qui nous dit que le pain et le vin « devien-
nent » le corps et le sang de Christ, et qu’ensuite ils sont
présentés à Dieu comme un sacrifice par lequel Dieu est
apaisé et l’expiation des péchés accomplie. Quand Jésus
a dit : « Ceci est mon corps » ou « mon sang », Il n’était
pas en train de « changer » la substance, mais Il expliquait
que c’est Lui qui est « représenté » par le pain et le vin de
la Pâque. Jésus n’a pas dit touto gignetai, c’est-à-dire
« ceci est devenu ou est transforen », mais bien touto
esti, ce qui ne peut signifier que « ceci représente ». Tout
comme la Pâque était un souvenir, ainsi la communion ou
le repas du Seigneur est un souvenir jusqu’à Son retour.
L’église romaine, en prônant la doctrine de la transsubs-
tantiation, s’écarte du sens littéral des Écritures. Puis-
sions-nous dire avec l’apôtre Paul : « Car nous ne sommes
pas comme plusieurs, qui frelatent la parole de Dieu » (2
Corinthiens 2.17).
LA CONFESSION OU LE SACREMENT DE
PÉNITENCE
L’église catholique et romaine enseigne que ses prêtres,
en tant que ministres de Dieu et en Son nom, exercent le
pouvoir de pardonner les péchés lorsqu’ils entendent la
confession des péchés et accordent le pardon pour ces
péchés. Cet enseignement ne vient pas de la Bible.
Marc 2.7 - Qui peut pardonner les péchés, sinon un
seul Dieu ?
Actes 4.12 - Il n’y a de salut en aucun autre.
Actes 8.22 - Repens-toi... et supplie le Seigneur.
(Pierre n’a pas entendu sa confession pour ensuite le
pardonner, mais il a dit : « supplie Dieu »).
1 Jean 1.7 - Le sang de Jésus Christ... nous purifie de
tout péché.
1 Jean 1.9 - Si nous confessons nos péchés. (À Dieu,
non à un prêtre - la confession et l’absolution auto-
matiques.)
1 Jean 2.1 - Si quelqu’un a péché, nous avons un
avocat (Jésus) auprès du Père.
Partout dans la Bible la rémission des péchés et le salut
sont rattachés à la foi en Christ, mais nullement à
l’absolution sacerdotale. Afin d’appuyer son tribunal sur
la terre, l’église catholique prend à contresens Matthieu
16.19 : « Je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et
tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux »,
tout comme Matthieu 18.18: « Tout ce que vous lierez sur
la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez
sur la terre sera délié dans les cieux », et de même que
Jean 20.23 : « A quiconque vous remettrez les péchés, ils
sont remis ; et à quiconque vous les retiendrez, ils sont
retenus. » Mentionnons premièrement que les « clés du
royaume » font référence à l’autorité de proclamer les
conditions du salut en Christ. Cette autorité est le privilè-
ge et le devoir de tous les croyants chrétiens. L’autorité de
lier et de délier est rattachée tout d’abord à la commission
de proclamer l’évangile, lequel libère ceux qui y croient et
livre à l’esclavage ceux qui le rejettent. L’église catholi-
que comprend incorrectement ce texte afin de soutenir la
pratique de la confession des péchés à un prêtre. Cepen-
dant, le contexte biblique indique clairement que les paro-
les prononcées dans Matthieu 16.19 ; 18.18 et Jean 20.23
étaient adressées non seulement aux apôtres, mais aussi
aux croyants qui étaient avec eux. Les ministres chrétiens
doivent prêcher la repentance, mais ces textes ne parlent
aucunement de la confession aux prêtres et de l’absolution
(le pardon des péchés).
LA JUSTIFICATION
La question la plus importante qui a rapport à la religion
est: « Comment un homme peut-il obtenir le pardon des
(de ses) péchés ? » C’est sur cette question que la dévia-
tion la plus importante se produit. La Bible enseigne que
la « foi » procure la mission des péchés (Actes 10.43),
tandis que le catholicisme romain enseigne que ce sont les
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« sacrements » (en plus de la foi) qui le font. Nous devons
être très explicites sur ce point, puisque l’apôtre Paul a dit
que toute autre voie de salut proposée, même par un ange,
serait maudite. Jésus a dit que le grain semé sur la bonne
terre « comprenait » la voie du salut (Matthieu 13.23).
Nous vous exhortons à saisir la voie du Seigneur et à
abandonner l’ancienne voie. Les Écritures nous disent :
« Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous
avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ »
(Romains 5.1). Un écrivain catholique, en défendant son
église, a fait une déclaration qui mérite notre attention. Il
a dit que si seule la foi sauve, alors « toute la structure
traditionnelle du christianisme est un spectacle vide et
inutile, de me que la messe, les sacrements, la prêtrise
sacrificielle, la hiérarchie enseignante, la papauté, les pra-
tiques de la pénitence, l’ascétisme, les habitudes de maî-
trise de soi, et la prière. Non seulement cela, mais ces
choses sont aussi un obstacle, une énorme comédie, un
effroyable système de mensonges ; par conséquent, elles
devraient être complètement balayées et détruites. » Philip
Hughes, A Popular History of the Catholic Church, p.
176. C’est vrai. Le christianisme biblique rejette la notion
qui dit que le salut est un processus moral, que le pécheur
est « rendu » juste ou « travaille à » son salut par ses pro-
pres actions. Prenons garde à ce que Dieu enseigne dans
les textes suivants :
Jean 3.3 - Si quelqu’un n’est de nouveau, il ne
peut voir le royaume de Dieu.
Jean 3.16 - Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a
donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui
ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.
Jean 5.24 - Celui qui entend ma parole, et qui croit
celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas
en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie.
Actes 4.12 - Il n’y a de salut en aucun autre.
Romains 4.5 - Mais à celui qui ne fait pas des œu-
vres, mais croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui
est comptée à justice.
Romains 4.6 - David exprime la béatitude de
l’homme à qui Dieu compte la justice sans les œu-
vres.
Romains 5.1 - Ayant donc été justifiés sur le principe
de la foi.
Romains 10.3 - Car, ignorant la justice de Dieu et
cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont
pas soumis à la justice de Dieu.
Tite 3.5 - Non sur le principe d’œuvres... que nous,
nous fussions faites, mais selon sa propre miséricor-
de.
1 Jean 5.11-13 - Dieu nous a donné la vie éternelle, et
cette vie est dans son Fils : Celui qui a le Fils a la vie,
celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je
vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que
vous avez la vie éternelle.
Prière:
Père Céleste, dans le nom du Seigneur Jésus Christ, je
reconnais mes péchés et regarde seulement à toi pour le
pardon. Je crois que Christ Jésus est mort pour mes pé-
chés - une fois pour toutes - et qu’il est ressuscité physi-
quement hors du tombeau. Par la foi je reçois maintenant
le Fils comme mon Sauveur et le Saint Esprit comme un
don gratuit. En retour, je t’abandonne ma vie ; puisse
l’Esprit travailler en moi pour que je fasse ta volonté.
Puisque ta Parole a promis à ceux qui croient dans le Sei-
gneur Jésus Christ qu’ils recevront la vie éternelle, je
crois que tu as entendu ma prière et que tu as pardonné
mes péchés. Je me propose d’étudier et d’obéir aux Écri-
tures afin que ma connaissance et ma foi puissent grandir.
Merci pour le don de la vie éternelle, lequel est accordé
par la foi dans le Seigneur Jésus Christ. Dans le nom de
Jésus. Amen.
LES INVENTIONS DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE
1. Les anciens sont appelés prêtres pour la première fois
par Lucien - 2e siècle après J.C.
2. La messe sacerdotale est instituée par Cyprien 3e s.
3. Les prières pour les morts 300.
4. Le signe de la croix - 300.
5. Les cierges en cire - 320.
6. Le culte des anges, des saints décédés et des images -
375.
7. La messe devient un rituel quotidien - 394.
8. Début de l’exaltation de Marie, le terme «Mère de
Dieu» est appliqué à elle pour la 1ère x, le concile
d’Éphèse - 431.
9. Les prêtres commencent à porter un habillement spé-
cial - autour de 500.
10. L’extrême-onction (rite de guérison) - 526.
11. Institution de la doctrine du purgatoire sous Grégoire
I - 593.
12. Le latin est utilisé dans l’adoration - 600.
13. Des prières sont présentées à Marie, les saints décé-
dés et les anges - 600.
14. Le premier homme a être proclamé pape est Boniface
III - 610.
15. Le baisement des pieds du pape - 709.
16. Le pouvoir temporel des papes est accordé par Pépin
le Bref, roi des Francs - 750.
17. Le culte de la croix, des images et des reliques est
autorisé - 786.
18. L’eau bénite (mélangée avec une pincée de sel) et le
saint chrême sont bénis par un prêtre - 850.
19. La vénération du saint Joseph - 890.
20. La création du Collège des cardinaux - 927.
5
21. Le baptême des cloches institué par le Pape Jean
XIII, 965.
22. La canonisation de saints décédés par le pape Jean
XV, 995.
23. Le jeûne durant le Carême et chaque vendredi - 998.
24. La messe est devenue graduellement un sacrifice, la
présence à celle-ci est rendue obligatoire - 11e siècle.
25. Le célibat obligatoire des prêtres - 1079.
26. L’adoption du chapelet (païen) par Pierre l’ermite,
1090.
27. L’inquisition est instituée par le concile de Vérone -
1184.
28. La vente des indulgences - 1190.
29. Les sept sacrements sont définis par Pierre Lombard -
12e siècle.
30. La transsubstantiation est définie par Innocent III-
1215.
31. La confession auriculaire (rite de réconciliation) des
péchés à un prêtre plutôt qu’à Dieu, institué par Inno-
cent III 1215.
32. L’adoration de l’hostie est décrétée par le pape Hono-
rius III - 1220.
33. La Bible est fendue aux laïques et elle est placée à
l’index des livres fendus par le concile de Valence
1229.
34. L’invention du scapulaire par Simon Stock
d’Angleterre - 1251.
35. Interdiction du calice aux laïcs lors de la communion
par le Concile de Constance - 1414.
36. Promulgation du purgatoire comme un dogme par le
concile de Florence - 1439.
37. La tradition est déclarée détenir une autorité équiva-
lente à celle de la Bible par le concile de Trente -
1545.
38. Ajout des livres apocryphes à la Bible par le concile
de Trente - 1546.
39. Le credo du Pape Pie IV est imposé en tant que credo
officiel à la place du credo apostolique originel -
1560.
40. Promulgation de l’Immaculée Conception de Marie
par le pape Pie IX - 1854.
41. Proclamation du Syllabus (recueil des principales
erreurs de notre temps) par le pape Pie IX, lequel est
ratifié par le concile du Vatican. Ce catalogue
condamnait la liberté de religion, de conscience, de la
parole, de la presse écrite, et des découvertes scienti-
fiques qui sont désapprouvées par l’Église romaine ;
il défendait l’autorité temporelle du pape sur tous les
dirigeants civils - 1864.
42. L’infaillibilité du pape sur les questions de la foi et
de la morale est déclarée au concile du Vatican -
1870 .
43. Promulgation de l’Assomption de la Vierge Marie
par le pape Pie XII - 1950.
44. Marie est proclamée la « Mère de l’Église » par le
pape Paul VI - 1965.
Le cardinal Newman, dans son livre The Development of
the Christian Religion, admet que les « temples, l’encens,
les lampes à huile, les offrandes votives, l’eau sainte, les
fêtes et les saisons de dévotions, les processions, les bé-
nédictions de champs, les vêtements sacerdotaux, la ton-
sure (des prêtres, des moines et des religieuses), les ima-
ges... sont toutes des pratiques d’origine païenne» (p.
359). Par contre, il est dit dans la Parole que la pratique de
ces traditions annule la Parole de Dieu (Matthieu 15.16) et
rend vaine l’adoration (Matthieu 15.9). Voir aussi 2 Jean
9-10.
La Bible elle-même déclare que la voie du salut est telle-
ment évidente que même « les insensés ne s’égareront
pas » (Ésaïe 35.8). « Si un aveugle conduit un aveugle, ils
tomberont tous deux... » (Matthieu 15.14). Le besoin ur-
gent de notre époque est d’examiner les Écritures inalté-
rables pour voir si les affirmations des papes, des cardi-
naux, des évêques, des prêtres, des ministres et des doc-
teurs, sont la vérité ou non. A l’époque apostolique cette
recherche était faite: « Or ceux-ci étaient plus nobles que
ceux de Thessalonique; et ils reçurent la parole avec toute
bonne volonté, examinant chaque jour les écritures [pour
voir] si les choses étaient ainsi » (Actes 17.11). Ceux qui
n’enseignent pas et ne prêchent pas l’Évangile, tel qu’il se
trouve dans les Écritures, sont sous la malédiction de
Dieu. « Mais quand nous-mêmes, ou quand un ange venu
du ciel vous évangéliserait outre ce que nous vous avons
évangélisé, qu’il soit anathème ! » (Galates 1.8) Ne soyez
pas trompés par des faux docteurs (Colossiens 2.8).
Éprouvez toutes choses (1 Thessaloniciens 5.21).
Les vérités bibliques précitées sont proposées dans un
esprit de sincère amour chrétien. Nous vous demandons
de les considérer de façon objective afin qu’avec le psal-
miste vous puissiez déclarer : « J’ai choisi la voie de la
fidélité » (Psaume 119.30).
Cet article est distribué gratuitement et peut être repro-
duit sans modification pour la distribution gratuite. On
peut se procurer un autre exemplaire de cette étude ou
une liste de traités et d’études, en communiquant avec
l’adresse suivante :
« LES SAINTES ÉCRITURES » CP 677 Hawkesbury
(Ont.) K6A 3C8 CANADA
Adapté/imprimé le 17 août 2008
© Alfred E. Bouter Courriel : alb[email protected]
OU : alfredbouter@hotmail.com - Internet :
http://www.theholyscriptures.org/
Pour télécharger gratuitement :
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