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linézolide).
Un intervalle minimal d’une semaine doit être respecté entre l’arrêt d’un traitement par paroxétine
et l’instauration d’un traitement par IMAO, quel qu’il soit.
• La paroxétine ne doit pas être associée à la thioridazine, car, comme les autres médicaments
inhibant l’enzyme hépatique CYP450 2D6, la paroxétine peut augmenter la concentration
plasmatique de la thioridazine (voir rubrique 4.5). L’administration de thioridazine seule peut
provoquer un allongement de l’intervalle QTc et des arythmies ventriculaires graves associées
telles que torsades de pointes et mort subite.
• La paroxétine ne doit pas être utilisée en association avec le pimozide (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Utilisation chez les enfants et les adolescents
La paroxétine ne doit pas être utilisée pour traiter les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
Lors d’études cliniques, on a constaté que des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide
et pensées suicidaires) et de l’hostilité (principalement sous forme d’une agressivité, d’un
comportement d’opposition et d’accès de colère) survenaient plus fréquemment chez les enfants et les
adolescents traités par paroxétine que chez ceux recevant le placebo.
Si, sur la base d’une nécessité clinique, on décide néanmoins de traiter ces patients, il faut surveiller
attentivement le patient afin de détecter l’apparition éventuelle de symptômes suicidaires.
En outre, chez les enfants et les adolescents, les données de sécurité à long terme sont insuffisantes
concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental (voir rubrique
4.8).
Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO)
Le traitement par paroxétine doit être instauré prudemment deux semaines après l’arrêt d’un IMAO
irréversible ou 24 heures après arrêt d’un IMAO réversible. Il faut augmenter progressivement la dose
de la paroxétine, jusqu’à obtention d’une réponse optimale (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Suicide/pensées suicidaires ou aggravation clinique
La dépression est associée à un risque accru de pensées suicidaires, d’automutilation et de suicide
(événements liés au suicide). Le risque persiste jusqu’à ce que survienne une rémission significative.
Puisqu’il est possible qu’aucune amélioration ne se produise dans les premières semaines ou plus du
traitement, les patients doivent être attentivement surveillés jusqu'à ce qu'une amélioration se
manifeste. Selon l’expérience clinique générale, le risque de suicide peut augmenter dans les stades
précoces de guérison.
D'autres affections psychiatriques pour lesquelles la paroxétine est prescrite peuvent aussi être
associées à un risque accru d'événements liés au suicide. De plus, ces affections peuvent constituer des
facteurs de comorbidité avec le trouble dépressif majeur. Lorsqu’on traite des patients atteints d’autres
affections psychiatriques, il faut donc prendre les mêmes précautions qu’avec les patients présentant
un trouble dépressif majeur.
On sait que les patients ayant des antécédents d’incidents de type suicidaire et les patients présentant
déjà un degré significatif d’idées suicidaires avant le début du traitement présentent un risque accru de
développer des pensées suicidaires ou des tentatives de suicide, et il faut donc les surveiller
attentivement pendant le traitement. Une méta-analyse des essais cliniques contrôlés par placebo de
médicaments antidépresseurs chez des patients adultes souffrant de troubles psychiatriques a montré
un risque accru de comportement suicidaire chez les patients âgés de moins de 25 ans avec les
antidépresseurs par rapport au placebo (voir rubrique 5.1).
Une surveillance étroite des patients et en particulier de ceux à haut risque doit accompagner le
traitement médicamenteux, surtout en début de traitement et après des modifications de dose. Les
patients (et les personnes s’occupant des patients) doivent être informés de la nécessité de contrôler
l’apparition éventuelle de toute dégradation clinique, de comportement ou d’idées suicidaires ou de
modifications inhabituelles du comportement, et de la nécessité de consulter un médecin
immédiatement si ces symptômes se manifestent.