
2
L’étude du tableau montre que les séquences des quatre gènes prise deux à deux ont plus de 50% de
similitudes. Ces quatre gènes sont donc apparentés. Ils dérivent de duplications successives à partir
d’un gène ancestral.
Les différences entre les séquences sont dues à des mutations ponctuelles survenues après les
duplications.
L’observation du tableau montre que la séquence du gène alpha est la plus distante de celle des trois
autres gènes (180 à 186 différences). Cela traduit une duplication du gène ancestral ayant conduit
dans un premier temps au gène alpha et dans un deuxième temps à un gène du groupe bêta. Puis a
eu lieu une duplication d’un gène du groupe bêta en un gène gamma et un gène « bêta-delta ». la
duplication de ce dernier gène est à l’origine des gènes bêta et delta.
L’énoncé nous indique que le gène alpha est sur le chromosome 16 et le gène bêta sur le
chromosome. En plus des duplications et mutations, une transposition a eu lieu, le gène du groupe
bêta est passé du chromosome 16 au chromosome11.
On peut résumer nos propos à l’aide d’un schéma.
Exercice 4
1. Le premier croisement consiste à croiser des drosophiles à corps gris et soies lisses avec des
drosophiles à corps noir et soies crochues. Nous obtenons 100% de drosophiles à corps gris
et soies lisses. La F1 du premier croisement est homogène : elle indique les allèles dominants
: corps gris [n+], soies lisses [c+], et ceux qui sont récessifs corps noir [n] et soies crochues [c].
2. Dans le premier croisement les phénotypes parentaux sont de race pure car la F1 est
homogène. Le phénotype dominant peut être dit sauvage, le phénotype récessif est mutant.
3. Le deuxième croisement est un croisement entre un hétérozygote (hybride) et un double
homozygote récessif donnant 4 phénotypes. Il s’agit d’un croisement test.
4. Les quatre phénotypes, non équiprobables indiquent une liaison partielle des gènes. Les
effectifs 30 et 25 correspondent à des exceptions au linkage (55°/°°).
Schémas des résultats de la F2