LE TRICEPS BRACHIAL (face postérieure du bras) Origine : la longue portion : tubercule sous-glénoïdien de l’omoplate. Le vaste externe : partie supérieure de la face postérieure de l’humérus. Le vaste interne : partie inférieure de la face postérieure de l’humérus. Terminaison : via un tendon commun s’insérant aux 2/3 postérieurs de l’olécrane du cubitus. Action : extension de l’avant-bras au niveau du coude. La longue portion aidant à l’extension et l’adduction (mouvement par lequel un membre, ou un segment de membre se rapproche du plan sagittal médian du corps) du bras au niveau de l’épaule. Palpation : pour localiser le triceps brachial, identifier les structures suivantes : • la tête de l’humérus, • l’olécrane du cubitus, tubérosité osseuse à l’extrémité supérieure du cubitus. Palper le muscle triceps sur tout son long, en partant de l’olécrane jusqu’à l’extrémité postérieure de l’humérus. Palper la longue portion à son insertion d’origine sur l’omoplate, puis revenir au corps du muscle où se forme un renflement commun avec le vaste externe. Le vaste interne se situe en profondeur de la longue portion, mais il peut être palpé dans la partie distale médiane de l’humérus (qui concerne la partie la plus éloignée d’une structure anatomique par rapport à un point déterminé, en particulier celui de son insertion sur une autre structure (par opp. à proximal). La main est la portion distale du membre antérieur). Palper à la fois le vaste interne et externe dans leurs faces postérieures du bras à la recherche des tendons et des zones de contracture au sein du muscle. Type de douleur : douleur le long de la face postérieure du bras, incluant l’épicondyle latéral (côté pouce). La dou- leur peut aussi être observée dans les quatrième et cinquième doigts, et/ou dans la région postérieure de l’épaule. Si des contractures ou des points gâchettes sont localisés dans la longue portion, le patient peut être incapable d’étirer son bras, bras positionné contre son oreille et dirigé à la verticale au-dessus de sa tête. Facteurs de causalité : stress de surcharge associés avec des poussés d’objets lourds ou avec des extensions rapides de l’avant-bras. Points gâchettes satellites : latissimus dorsi, teres major, teres minor, ancolies, supinator, branchionalgies, extensor carpi radialis. Système organique affecté : le système digestif. Exercice d’étirement : placer la paume de la main du bras affecté au niveau de l’épine de l’omoplate. Lever le coude à hauteur de l’oreille et derrière celle-ci. Exercer une légère pression au niveau du coude avec votre autre main pour accroître l’étirement. Maintenir cette position en comptant de 10 à 15 secondes. Exercice de renforcement (consolidation) : debout ou assis dans une position confortable. Placer la main de la même manière que dans l’exercice d’étirement. Sans bouger l’avant-bras, tendre le bras durant 1 à 2 secondes (coude en arrière de l’oreille) ; revenir à la position de repos durant environ 4 secondes (coude en avant de l’oreille). Répéter l’exercice 8 à 10 fois, et augmenter les répétitions et l’étirement autant que le muscle peut le supporter. L’ajout d’un poids supplémentaire dans la main peut être utilisé pour accroître le travail du muscle. LE RADIUS BRACHIAL (Brachioradialis) Origine : crête latérale supracondilienne de l’humérus et septum (cloison séparant deux cavités ou les différentes parties d’un organe ou d’une structure anatomique : septum nasal, lingual, cardiaque) latéral intermusculaire au niveau de la moitié du bras. Terminaison : tubérosité styloïde du radius. Action : flexion de l’avant-bras au niveau du coude, plus spécialement lorsque le bras est position neutre ; assiste la pronation et la supination de l’avant-bras. Palpation : le radius brachial est le muscle plus superficiel sur la partie latérale de l’avant-bras. Il donne cette forme caractéristique en haut et à l’extérieur de l’avant-bras. Pour localiser ce muscle, identifier les structures suivantes : • la crête latérale supracondilienne de l’humérus — la crête verticale sur la partie latérale de l’humérus démarrant juste au-dessus de l’épicondyle latéral, • la tubérosité styloïde du radius — l’extrémité latérale du radius. Pour localiser le radius brachial, fléchir le coude à 90° avec l’avant-bras en position neutre (semi-pronation) — maintenir le poing légèrement fermé et main positionnée sous une table, exercer une force verticale comme pour soulever cette table : le radius brachial apparaît clairement proéminent. Avec l’avantbras en position neutre, palper le radius brachial depuis son origine d’insertion sur l’humérus, à travers le renflement du muscle, vers ses terminaisons tendineuses sur la tubérosité styloïde du radius. Type de douleurs : la douleur est res- sentie au niveau de l’épicondyle latéral, tout le long du muscle et à la palmure du pouce sur la face dorsale de la main. La douleur est souvent décrite comme étant un « tennis elbow » et est accompagnée d’un grip de la main faible et peu sûr. Facteurs de causalité : grip énergique et répétitif sur un gros ou large objet. Points gâchettes satellites : les extenseurs de la main. Système organique affecté : le système respiratoire. Exercice d’étirement : le coude étant tendu et l’avant-bras en supination, étirer complètement le poignet, main dans l’axe de l’avant-bras. Exercice de renforcement : debout les bras le long du corps, paumes orientées vers l’extérieur. Fléchir les avant-bras et, les coudes maintenus le long du corps, amener vos paumes vers vos épaules (comme les « folles »). Revenir doucement à la position de départ bras le long du corps. Fléchir pendant environ 2 secondes avec un temps de repos de 4 secondes. Répéter l’exercice 8 à 10 fois, et augmenter les répétitions autant que l’étirement le supporte. L’ajout de poids supplémentaires dans les mains peut être utile pour accroître le travail à l’effort. LES ENTENSEURS DE LA MAIN ET DES DOIGTS Origine : Extensor carpi radialis longus : épicondyle latéral de l’humérus via le tendon extenseur commun et la crête latérale supracondylienne. Extensor carpi radialis brevis : épicondyle latéral de l’humérus via le tendon extenseur commun. Extensor digitorum : épicondyle latéral de l’humérus, septum intermusculaire (cloison séparant deux cavités ou les différentes parties d’un organe ou d’une structure anatomique : septum nasal, lingual, cardiaque), et la bandelette de l’antebrachial. Extensor digiti minimi : épicondyle latéral de l’humérus via le tendon extenseur commun. Extensor carpi ulnaris : épicondyle latéral de l’humérus via le tendon extenseur commun, et l’extrémité supérieure du cubitus. Terminaison : Extensor carpi radialis longus : à la base du second métacarpe. Extensor carpi radialis brevis : à la base du troisième métacarpe. Extensor digitorum : au milieu et aux extrémités des phalanges de chacun des quatre doigts. Extensor digiti minimi : au milieu et à l’extrémité des phalanges du petit doigt. Extensor carpi ulnaris : à la base du cinquième métacarpe. Action : Extensor carpi radialis longus : extension et déviation radiale de la main. Extensor carpi radialis brevis : extension de la main. Extensor digitorum : extension des quatre doigts. Extensor digiti minimi : extension et abduction (écarteur) du petit doigt. Extensor carpi ulnaris : extension et déviation cubitale de la main. Palpation : chacun de ces muscles superficiels de la face dorsale de l’avantbras peut être le siège de contractures à la source de douleurs musculaires. Il est recommandé que ces zones de contractures soient localisées à l’aide d’une palpation digitale le long de la face dorsale (postérieure) de l’avant- bras, en suivant le trajet de chaque muscle en action depuis son insertion d’origine, près de l’épicondyle latérale, vers sa terminaison vers le poignet et la main. De façon à identifier chacun de ces muscles, lors de la palpation, bouger la main et les doigts selon les actions accomplies par chaque muscle individuellement. Type de douleurs : douleurs au-dessus de l’épicondyle latéral et au dos de l’avant-bras et de la main, et éventuellement tout le long des doigts. La douleur peut être décrite comme étant un « tennis elbow » et peut être accompagnée d’un grip de la main faible et peu sûr. Cette faiblesse est davantage prononcée lorsque la main est en déviation cubitale. Facteurs de causalité : grip énergique et répétitif de la main ; « crampe des écrivains ». Points gâchettes satellites : le radius brachial. Système organique affecté : le système digestif. Exercice d’étirement : fléchir le poignet avec le coude complètement tendu. Pendant le maintien de l’extension du coude, la face dorsale de la main sur une table pour accroître l’étirement, ou bien utiliser l’autre main pour maintenir cette flexion. Exercice de renforcement : poing légèrement fermé, poignet en position neutre ou légèrement fléchit. Maintenir le coude bien tendu, et étirer le poignet. Puis revenir à la position neutre. Répéter l’exercice 8 à 10 fois. L’ajout de petits poids supplémentaires peut être utile pour accroître le travail à l’effort des extenseurs de la main. Le TRICEPS BRACHIAL se situe sur la face postérieure du bras. Il y a trois points d’insertion qui sont connectés sur cette face postérieure du bras et de l’épaule au niveau de l’omoplate. L’insertion inférieure s’effectuant au niveau du coude. Le triceps étend le coude, tendant le bras — le triceps travaille en opposition du biceps, qui lui fléchit le coude, pliant le bras. Lorsque le biceps se contracte pour plier le bras, le triceps se relâche ; lorsque le triceps se contracte pour étendre le coude, le biceps se relâche. Pour maintenir un équilibre, il est important d’étirer biceps et triceps lors de séance de musculation. Le plus souvent, les points gâchettes apparaissent dans le triceps dus à des mouvements de flexion et d’extension rapides et puissants répétés du coude, ou bien lors de poussées d’objets lourds comme dans les développés en musculation. Les revers et services dans les sports de raquettes, le swing du golfeur, le frappé au baseball, et les longues touches au football sont des exemples de ces types de mouvements. Lorsque des points gâchettes apparaissent donc au niveau du triceps, des douleurs sont ressenties dans toute la partie postérieure du bras et dans l’épicondyle latéral, la partie renflée externe du coude. Le coude peut alors être très sensible au toucher et cette douleur diagnostiquée comme une épicondylite, autrement connue sous le nom de « tennis elbow ». La douleur peut s’étendre sur la face postérieure de l’avant-bras jusque dans le petit doigt et l’auriculaire. Les zones de tension et les points gâchettes peuvent se trouver à la fois dans la partie médiane (interne) et latérale (externe) du triceps. Localiser les zones de tensions en massant la région interne du triceps avec votre pouce, et en massant la région externe avec vos doigts. Une fois que vous avez identifié des points gâchettes, exercer une pression sur ceux-ci à l’aide d’une petite balle par exemple (voire balle de tennis). Si vous vous allongez au sol et placez une balle entre votre bras et celuici, vous pouvez ainsi utiliser la seule force de gravité pour relâcher le muscle. Étirer le triceps en levant le bras plié vers l’arrière et en plaçant la main du bras douloureux sur la partie supérieure de l’omoplate, avec votre coude le plus près possible de votre oreille. Utiliser votre autre main, placée juste au-dessous de votre coude, pour exercer une pression vers l’arrière et vers l’oreille. Le RADIUS BRACHIAL (brachioradialis) donne à l’avant-bras son renflement caractéristique. C’est le muscle le plus superficiel de la face latérale externe (côté pouce) de l’avant-bras. Ce muscle est facilement identifiable : fléchir le coude à 90° avec l’avant-bras en position neutre (semi-pronation) — maintenir le poing légèrement fermé et main positionnée sous une table, exercer une force verticale comme pour soulever cette table : le radius brachial apparaît clairement proéminent. Vous pouvez ressentir le radius brachial depuis son origine d’insertion à la base de l’humérus, jusqu’à son insertion au poignet du côté du pouce. Le radius brachial fléchit (plie) l’avant-bras au niveau du coude, plus spécifiquement lorsque le bras est en position neutre : ni paume vers le bas ou le haut. Des points gâchettes apparaissent dans ce muscle à cause d’un grip de la main puissant et répété sur de gros et larges objets. Par exemple, l’utilisation d’une raquette de tennis avec un manche trop gros pour la main, est la recette type pour l’apparition de ces points gâchettes. Lorsque de tels points gâchettes sont détectés, la douleur en premier lieu peut être ressentie au niveau de l’épicondyle latéral — la tubérosité externe du coude — et puis, dans un second temps s’étendre à travers la longueur de tout le muscle et jusqu’à la palmure du pouce au dos de la main. La douleur est souvent décrite comme étant un « tennis elbow » (épicondylite). Le grip de la main est ressenti comme faible et le maintien de ce grip n’est plus vraiment fiable. Ressentez les zones de tensions et les points gâchettes dans le tiers supérieur du muscle dans la partie antérieure de votre bras. Si vous saisissez ce muscle, dans sa partie supérieure de votre avant-bras, entre votre pouce et vos doigts, vous pouvez utiliser votre pouce pour ressentir des réseaux avec des points de tensions. Lorsque vous les avez trouvés, maintenir un point gâchette et le masser, puis laisser le se relâcher. Vous devrez faire cela à plusieurs reprises avant de ressentir un relâchement dans le muscle. Soyez patient et travaillez à cela. Pour étirer le radius brachial, asseyez-vous sur une chaise et placez l’extrémité de vos doigts sur le bord de la chaise, paume dirigée vers le bas, doigts orientés vers le dossier de la chaise. Étendre le coude. Il est bon bien sûr de rechercher l’origine des douleurs et de l’apparition de ces points gâchettes, en relation avec vos activités. Si par exemple vous jouez au tennis, vérifiez que le manche de votre raquette convient à la taille de votre main. Les EXTENSEURS DE LA MAIN ET DES DOIGTS sont composés de nombreux petits muscles qui siègent au dos de l’avant-bras. Ils sont attachés via un tendon commun au niveau de l’épicondyle de l’humérus, la tubérosité externe sur le bord du coude. Ce tendon est le site d’un syndrome inflammatoire connu sous le nom d’épicondylite latérale, l’infâme « tennis elbow ». Les terminaisons d’insertions des extenseurs de la main se répartissent à différents endroits des os métacarpiens de la main, les os longs qui connectent le poignet aux doigts. Ces muscles travaillent conjointement pour étendre le poignet, le pliant vers l’arrière. Les douleurs et sensations qui résultent de la présence de points gâchettes dans les extenseurs de la main sont souvent diagnostiquées comme le « tennis elbow ». La douleur peut irradier tout le long de l’avant-bras et au dos du poignet. le bord externe du coude, l’épicondyle latéral, peut être extrêmement sensible au simple toucher. Un grip de la main faible et peu sûr est un symptôme souvent associé à la douleur. Ce n’est pas étonnant que les points gâchettes soient si fréquemment en relation avec ce diagnostic du « tennis elbow » ! Les patients prennent souvent des médications d’anti-inflammatoires pour s’arranger de la douleur et pourtant, parce que les muscles ciblés ne sont pas les bons, le traitement est souvent inopérant à soulager la douleur. Un grip de la main répétitif et énergique est généralement la source de ces points gâchettes dans les extenseurs de la main. Pensez aux types de sport font appel à ce grip de la main ; ce sont les athlètes qui sont le plus exposés à ce risque de blessure dans le muscle de l’avant-bras. Ils comprennent les joueurs de tennis ou tous les sports faisant appel à une raquette, les golfeurs, les joueurs de base-ball, de softball, les skieurs (sur neige et nautique), les randonneurs qui utilisent un bâton, les leveurs de poids et altères. Une compréhension détaillée des muscles spécifiques mis en jeux n’est pas vraiment nécessaire pour parvenir à leurs relâchements en utilisant les techniques de massages manuelles. Localiser les zones tendues et les points gâchettes au dos de l’avant-bras. Vous aurez une idée précise de l’emplacement de chacun des muscles de l’avant-bras en étendant (pliant vers l’arrière) chaque doigt et le poignet lorsque vous procéderez au massage de votre avant-bras. Masser chacun des muscles depuis leurs origines d’insertion jusqu’à leurs terminaisons. Vous devriez être en mesure alors, d’identifier des points de tensions. Une fois que vous les avez localisés, exercez une pression sur ceux-ci, pas trop forte, et fléchir la main en même temps (en pliant la paume vers l’avant-bras). La légère tension ainsi appliquée au muscle, par flexion du poignet, aidera les muscles à se relâcher. Il est vraiment important que vous vous teniez à cette technique pour un relâchement complet des muscles. Poursuivre le traitement avec davantage d’étirement même. Étendre votre coude, face antérieure de votre bras vers l’avant, paume de la main dirigée vers le haut, puis plier le poignet. Le but étant de viser votre avant-bras avec votre majeur pour un meilleur étirement. Vous pouvez également vous asseoir sur une chaise. Tout en conservant votre coude tendu, placer le dos de votre main contre le rebord de la chaise, paume vers le haut, étirez le dos de votre avant-bras.