musique classique algerienne dite arabo-andalouse

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La Musique Traditionnelle Algérienne
INTRODUCTION
L’Algérie (arabe : ‫الجزائر‬, al-Jazā'ir tamazight et arabe
algérien: Dzayer, Djazaïr ou Ldzayer ; en tifinagh en forme longue
la République algérienne démocratique et populaire abrégée
en RADP, en arabe ‫ال ش ع ب ية ال دي م قراط ية ال جزائ ري ة ال جمهوري ة‬, est un
État d’Afrique du Nord qui fait partie du Maghreb. Sa
capitale, Alger, est située au nord, sur la côte méditerranéenne.
Doté d'une superficie de 2 381 741 km², avec une population
totale (Janvier 2012) de 37 100 000 habitants. C’est à la fois le
plus grand pays d'Afrique, du monde arabe et du méditerranéen.
A l'aube des temps historiques, l'Algérie est peuplée de berbères
que l'on nomme aussi libyens ou amazighs. Ces peuples les uns
nomades, les autres sédentaires, connaissent l'écriture
(caractères semblables au Tifinagh des Touaregs actuels), le
dessin et de modestes sépultures évoluées : Bazina.
Dans sa première organisation étatique l'Algérie s'appelle Numidie
et plusieurs générations de rois berbères la gouverne de Syfax à
Juba II. Elle connue des traversées de crises et de conflits armée
jusqu’à être aujourd’hui stable. Notamment l’acquisition de son
indépendance par le conflit armée et les crises de succession au
haut sommet de l’Etat.
LA MUSIQUE ALGERIENNE
L’Algérie est réputée pour son riche répertoire. On y retrouve
plusieurs styles de musique : classique arabo-andalou algérienne,
le Chaâbi, le Raï qui est originaire de l'Oranie, la musique kabyle,
la musique moderne comme le rock, le rap ou la musique diwane.
Il se distingue également par la richesse linguistique de son
répertoire mêlant arabe classique, arabe algérien, le français et
l'amazigh telle que kabyle, chaoui, touareg, etc.
A- LA MUSIQUE TRADITIONNELLE ALGERIENNE
MUSIQUE CLASSIQUE ALGERIENNE DITE ARABOANDALOUSE
Remarque : « musique andalouse » et « musique araboandalouse » sont des appellations récentes introduites par des
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musicologues occidentaux tels que: J.Rouanet, l'appellation
« musique classique maghrébine » serait plus indiquée
À l'origine il y avait vingt-quatre nouba, une pour chaque heure
de la journée, mais malheureusement seulement seize (dont
quatre inachevées) ont été préservée jusqu'à aujourd'hui
en Algérie.
Cela fait de l'Algérie le pays où subsiste le plus grand nombre
de nouba, ceci n'est pas dû au hasard, en effet, l'Algérie a
accueilli des réfugiés Andalous et Morisques.
Selon le baron d'Erlanger, la musique classique arabo-andalouse,
d'expression arabe (classique), est présente en Algérie, à travers
trois importantes écoles : le Gharnati de Tlemcen qu'est lié à
l'école de Grenade, la Ça'naa d'Alger qui se revendique
de Cordoue et le Malouf de Constantine qui se rattache à l'école
de Séville. Chacune de ces écoles pratiquent cette musique avec
certaines nuances. Dans les trois écoles cette pratique est
représentée par la nouba, qui correspond à une composition
instrumentale et vocale qui se déroule selon un ordre établi et des
règles rythmiques et modales bien déterminées. Chaque nouba
est construite sur un mode (Tab) précis duquel elle tire son nom.
Selon la monographie de la ville de Tlemcen établie par Jacques
Soustelle, cette dernière fut la capitale de la musique araboandalouse de référence en Algérie. Elle a été la ville d'origine de
grands artistes de ce genre musical. Deux anciennes écoles de
musique arabo-andalouse existent en Algérie. Celle de Tlemcen et
de Constantine. L'école d'Alger s'est vu renaitre que tardivement
sous l'influence de l'école de Tlemcen. Cette ville est un berceau
du hawzi, un autre genre musical qui découle de la musique
andalouse dont le musicien-poète Ben Messaîb (XVIIe S) est un
représentant.
En Algérie, la musique andalouse compte en tout seize
modes sans compter le mode Sahli connu à constantine sous la
dénomination de R'haoui. Ce mode est propre à la musique
populaire citadine comme le Chaâbi ou le Mahjouz, mais
récemment le professeur Noureddine SAAOUDI a composé une
nouba dans le mode sahli qu'il a dénommée : Nouba d'ziria
1- Gharnati
Le gharnati (en arabe nom de la ville espagnole
de Granada), est la forme musicale arabo-andalouse issue de la
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grande école de Tlemcen. Ce genre a été préservé et s'est
développé à Tlemcen, de par la position de la cité qui fut la
jumelle de Grenade en Afrique, les deux villes ont partagé une
histoire commune à travers les alliances entre Nasrides et
Zianides. Suite à la chute de Grenade, des milliers de familles
andalouses se réfugièrent à Tlemcen.
D'autres écoles de cette forme musicale arabo-andalouse existent,
telles que: Nedroma, Oran, Sidi Bel Abbès, etc.
2- Ça'nâa
Le ça'naa est la forme algéroise de la musique arabo-andalouse,
suite à l'installation des réfugiés andalous etmorisques, en
majorité cordouans, à Alger, un genre spécifique s'est développé
dans cette ville. Il a été influence par l'école de Cordoue.
Parmi les autres écoles du même genre musical araboandalous on compte: Blida, Bejaia, Cherchell, Mostaganem, etc.
3- Malouf
Le malouf est le répertoire de la musique andalouse de
constantine, il s'agit d'une variante de la musique araboandalouse. Elle est à l'origine influencée par l'école de Séville, et
plus tard, par la musique ottomane.

Zjoul :À Constantine il existe un autre genre musical majeur,
aussi ancien que la nouba, connu sous la dénomination
de Zjoul (ce sont des azjel propre à l'école de Constantine et
non interprétés dans la nouba). Les thèmes des Zjoul ont trait
à la nature. On interprète les zjoul sur une musique
monocorde qui se termine par une envolée élégante. Ce genre
musical utilise les modes musicaux connus dans l'école
andalouse de Constantine mais avec des rythmes qui lui sont
propres. Le chant des Zjoul s'accompagne souvent par les
frappes des mains.
Il existe dans d'autres villes de l'est algérien des associations
musicales qui pratiquent le malouf comme
à Annaba,Collo, Biskra, Guelma en suivant la tradition de l'école
de Constantine (Algérie).
B- MUSIQUE POPULAIRE CITADINE
Musique née au début du XXe siècle. Exprimée en arabe
dialectal, elle dérive de la musique arabo-andalouse (Musique
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Classique Algérienne) . La musique classique algérienne (dite
arabo-andalouse) comprend en son sein trois formes :
 le Hawzi qui dérive du Gharnati ;
 l'âroubi qui derive de la Ça'nâa et récemment (XXe siècle)
l'apparition du Chaâbi ;
 le Mahjouz qui dérive du Malouf.
1- Le Haouzi
Le haouzi est un genre poétique qui est né dans les faubourgs
de Tlemcen et s'est répandu au sein des populations citadines. En
l'absence de documents situant précisément son émergence, on
peut affirmer que Said El Mendassi a été le premier poète
populaire au cours du XVIe siècle à l'avoir consacré.
Le haouzi est au gharnati ce que le zadjal est au muwashah. Du
point de vue linguistique, il se distingue par l'emploi de la langue
usuelle populaire de l'époque. C'est une longue poésie qui compte
des strophes constituées en refrains (Aqfal) et en couplets
(Adouar). Les spécialistes en attribuent avec certitude l'origine
socio-historique à la ville de Tlemcen et ses alentours. Ses
principales variantes sont appelées M'senaa, Goubahi, Bérouali et
Zendali. Les concepteurs de ce genre sont tous d'origine
tlemcenienne et ils se sont inspirés du patrimoine arabo-andalou
pour y apporter les dernières perfections savantes. Parmi les plus
célèbres de ces poètes et musiciens, on peut citer Benmessaieb
ou encore Mohammed Bensahla.
Toutefois, il est nécessaire de signaler que la forme musicale de
l'école de Tlemcen est aussi le Gharnati (de Grenade) que côtoyait
justement le genre haouzi et c'est la spécialité de la ville de
Tlemcen.
2- Le Mahjouz
Le Mahjouz est un genre musical populaire qui dérive du
Malouf où le chant est fortement scandé et accompagné d'une
musique composée sur les modes musicaux du Malouf, mais avec
des rythmes différents de ceux de la Nouba. Dans ce genre
musical, la zorna (instrument à vent de la famille des hautbois)
tient la place du f'hel (petite flûte faite à partir de la tige d'un
roseau). Les textes du Mahjouz sont en arabe populaire algérien,
dont les auteurs sont des poètes issus du Sud-Est constantinois
de l'époque.
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C- LA MUSIQUE PROFANE URBAINE
1- Le Chaabi
Le chaâbi est une musique citadine qui appartient à la
musique arabo-andalouse mais enrichie aujourd'hui par diverses
influences : arabe, européenne et africaine dans ses mélodies,
et gnawa et berbère dans ses rythmes11.
Le chaâbi (populaire en Arabe algérien) est né au début
du XXe siècle dans la région d'Alger11notamment par la diaspora
kabyle12, cependant il est apprécié dans toute l'Algérie, pour
l'aspect moral et social de ses textes, les maitres Hadj M'hamed El
Anka et Cheikh Nador sont considérés comme les créateurs du
genre11.
2- Le Raï
Le Raï est un genre musical Algérien en Arabe
algérien apparu au début du XXe siècle autour d’Oran.
L’origine du mot raï, qui signifie « opinion », « avis » ou « point de
vue », viendrait de l’époque où le cheikh (maître), poète de la
tradition wahrani, prodiguait sagesse et conseils sous forme de
poésies chantées en dialecte local. Cependant, dans le contexte de
la complainte populaire, le chanteur qui se plaint de ses propres
malheurs sans vouloir accuser personne s'accuse lui-même. Et
plus exactement, il s'adresse à sa propre faculté de discernement,
à son raï qui, cédant aux sentiments, l'a conduit à prendre les
mauvaises décisions. Le chant commence ainsi : Ya Raï (ô mon
discernement).
Née dans la région d'Oran sous sa forme première ou
traditionnelle et le Raî s'est popularisé par étapes dans le reste de
l'Algérie ; elle conquiert le monde après avoir subi de nombreux
enrichissements et perfectionnements en Occident.
Cette musique vient d'une occidentalisation de tous les genres
musicaux existant en Algérie (en particulier le châabi) utilisant
une orchestration moderne occidentale (synthétiseurs, guitares
électriques, etc.).Cette nouvelle musique nécessitait donc un
phrasé plus souple et moderne d'où l'emploi de l'arabe algérien
mélangé à des mots français ou anglais.
3- Musique Kabyle
Entre les années 1950 et les années 1970, plusieurs
chanteurs et chanteuses kabyles ont introduit la musique
occidentale dans leur musique qui resteront dans le style savant
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La Musique Traditionnelle Algérienne
La Musique Traditionnelle Algérienne
ou classique méditerranéenne comme Farid Ali (50) Nouara (60),
Cherif Khedam (60), Oultache Arezki (50), Les Abranis (70),
Noureddine Chenoud (70), Meksa (1973), Mjahed Hamid (70),
Yugurten (70), Syphax (70).
Dans les années 1960, la chanteuse kabyle Nouara une des
pionnières de la musique algérienne de langue kabyle dans
l'introduction de la musique moderne dans certaines de ses
chansons.
Dans les années 1970 des tentatives d'occidentalisation de la
musique berbère et maghrébine ont débuté avec des artistes
kabyles comme Idir qui a composé et interprété la chanson
célèbre A Vava Inouva et qui a fait le tour du monde.
Les interprètes les plus connus : Slimane Azem, Allaoua
Zerrouki, Cheikh El Hasnaoui, Cherif Kheddam, Chérifa,Lounès
Matoub, Lounis Aït Menguellet, Idir,((les abranis)), Rabah
Asma, Brahim Izri, Imoula, Izri Brahim, Moh Smail,Hamidouche,
Abdelkade Bouhi, Farid Feragui, Brahim Saci ...
4- Musique Staifi
La 3e musique populaire de fête d'Algérie est le "staifi" après le
"raï" et la grande musique Kabyle. Basée sur le
rythme zendari rythme originaire de Constantine et aussi sur un
accompagnement présent du clavier, cette musique est
aujourd'hui très présente dans toutes les fêtes algériennes. Les
premiers furent Samir Staifi, Bekhachi El Khier, Djamel, Nordine,
bentoumi mohamed et d'autres.
5- Musique Chaoui
Musique essentiellement chantée
en chaoui (berbère des Aurès). Le folklore est diversifié dans les
régions des Aurès. La musique traditionnelle est bien représentée
par nombreux chanteurs Aurassiens. Le premiers chanteurs qui
ont connu un succès international sont Aissa Jermouni et Ali
Khencheli13. Le style de musique Rahaba est propre à toute la
région des Aurès. De plus, plusieurs styles de musique existent
comme le style arabo-andalous, l'un des chanteurs chaouis
connu est Salim Hallali. Plusieurs chanteurs des Aurès se sont
inspirés de ce style comme Youcef Boukhantech.
Les femmes ont pu avoir leur place dans la scène national.
La télévision algérienne diffusait les chansons de Thelja (Ya Saleh)
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et de Beggar Hadda dans les années 1970. Aussi, Houria Aïchi a
fait plusieurs albums en France.
Un autre genre de musique moderne chaouis s'est imposé
dans la région. Cette musique est un mélange de rock (Les
Berbères (groupe de rock chaoui)), de blues, de folk (Smaïl Ferrah)
et de raï en langue chaoui (berbère) et en arabe. Quelques
chanteurs et musiciens s'inspirent de la musique arabe classique.
La danse chaouis est formée d'un regroupement d'hommes
ou de femmes dansant face à face en entonnant des chants
polyphoniques accompagnés de gasbas et de bendirs.Le rythme
particulier du bendir chez les Chaouis se retrouvent dans
quasiment toutes les chansons des Aurès.
6- Musique Tergui Et Musique Diwane (Dite DiwaneGnawa) D'algerie
Style traditionnel du Sud algérien
d'expression tergui et arabe (dialectal). Il s'agit d'une musique
ancestrale importée de l'Afrique noire vers le Maghreb par les
dynasties régnant sur le Maghreb ; La musique Tergui sera
influencée, entre autres, par le Tindé (style de l'extrême-Sud
algérien), l'Ahellil (Timimoun).
La musique Gnawa d'Algérie s'appelle en réalité la
musique DIWANE ; on l'appelle aussi Diwane-Gnawa afin de
mieux l'identifier car sa consœur GNAWA marocaine est
internationalement la plus connue.
La musique Diwane d'Algérie et ses consœurs ont pour
point commun une origine africaine sub-saharienne et certains
rites ; Toutefois, ces musiques " GNAWA " d'Algérie, du Maroc de
Tunisie, Libye et Égypte vont se spécifier en fonction des
populations, et des histoires propres à chacun de ces pays ou
régions et, ne connaitront pas le même parcours ou les mêmes
influences.
7- Musique Allaoui
L'allaoui est une danse traditionnelle guerrière de la
région Ouest de l'Algérie. Plus précisément autour des villes
deOran, Tlemcen, Nedroma, Maghnia, Ghazaouet, etc. Cette
musique et danse guerrière ancestrale est dansée par des
mouvements d'épaule au rythme des percussions.
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8- MUSIQUE ACTUELLE
Depuis le début des années 1970, la musique algérienne
s'est diversifiée au contact de la culture occidentale et orientale.
Les Charles Aznavour, Oum Kalsoum, Farid El Atrache, Jimi
Hendrix, Beatles, et autres Michael Jackson et Madonna ont
largement influencé plusieurs artistes algériens les poussant à
adapter différents styles musicaux venus d'Occident et d'Orient à
la culture algérienne. C'est comme ça que l'on a vu apparaître de
la variété (tendance occidentale et tendance orientale), rock,
le rap, lejazz ou encore le reggae en Algérie.
D- MUSIQUE ORIENTALE
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incomplète. Votre aide est la bienvenue !
La vedette algérienne de la musique classique arabe a été
toujours Warda Al Jazairia. Il existe une panoplie d'artistes
connus dans le style orientaliste.
1- Jazz algérien
Principaux interprêtes : Aminoss, Sinouj, Madar, Azedine Tebibel.
Haffyd h, Ines Mezel, Safy Boutella, Karim Ziad, Amar sundy,
(Blues), Malik Hannouche ... et pleins d’autres jeunes
prometteurs ...
2- Variétés occidentales
Principaux interprêtes : Baaziz, Hocine Lasnami, Triana
d'Alger, Mohamed Reda, Jimmy wahid, Hammidou, Souad Massi,
...
3- Rock algérien
Rachid Taha, célèbre au Québec, enAlgérie et en France
Dans les années 1970, naissait les Turkish Blend, groupe de
pop/rock Algérien formé par Yacine et Malik.Ils sont originaires
du quartier de saint-Eugène à Alger.Connurent un grand succès
en Algérie, puis en France. C'est sous l'influence des Rolling
Stones, des Pink Floyd, ou encore deJohnny Hallyday, que le rock
nait en Algérie à la fin des années 1970.
Un groupe connu immédiatement un énorme succès, il s'agit
de T-34, nommé ainsi car ces derniers répetaient dans la
chambre 34 du bâtiment T d'une des cités universitaires
d'Alger (à Ben Aknoun). La scène rock révéla également d'autres
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artistes comme Moh KG-2, ou le franco-algérien Jimmy Oihid qui
ajouta à sa musique des traits de blues et de reggae. C'est dans
les universités algériennes que continuaient à se reveler de
nouveaux groupes de rock, et au milieu des années 1990, un rock
plus dur commençait à apparaitre en Algérie : le death metal,
avec pour figure de proue le groupe Litham.
Principaux rockeurs et groupes de rock en Algérie : les
Abranis, Les Berbères (groupe de rock chaoui), Numidas, Cheikh
Sidi Bémol, Hamid Baroudi, D'zaïr, Index, Djamel
Laroussi, Jimmy Oihid, Litham, HELM, Good Noise,Illusion, Moh
KG-2, groupe T-34, Kamel Dynamite, Farid le rockeur Sans
oublier le groupe Raïna Raï, originaire de Sidi Bel Abbes et
auteurs du celèbre tube "Ya Zina". Rachid Taha, natif de Sig près
d'Oran, est un chanteur et un musicien franco-algérienrésidant
en France17. Sa musique est inspirée par différents styles, tels
que le raï, le chaâbi, latechno, le rock 'n' roll et le punk.
Depuis les années 1990, le rock algérien connaît une véritable
traversée du désert et les médias algériens ne diffusent plus des
artistes de rock, et encore moins ceux produisant du métal. Mais
l'engouement du public reprend de plus belle. cette dernière
décennie a vue apparaitre un nombre non négligeable de jeunes
groupes rock tel que les Gin's, Helter skelter, Vortex ou encore
Illusion
4- Rap algérien
Le rap fait son entrée en Algérie dans les années 1980 et
prendra son essor vers la fin des 90 ; il se caractérise par son
style américain et français. Le rap est né en Algérie en 1985 avec
un premier titre enregistré par Hamidou : Jawla Fe Lil. Ce titre
d'influence très américaine, allait ouvrir la voie à plusieurs
groupes qui naissent à Alger dès la fin des années 1980,
dont Hamma et Intik, mais va être freiné par le manque de
confiance des éditeurs, ainsi que la censure. Le veritable essor du
rap algérien a lieu à la fin des années 1990, avec la diffusion à la
radio algérienne et à l'ENTV de quelques titres de rap, ainsi que
l'apparition de plusieurs artistes à Oran (T.O.X, Talisman, Vixit...)
etAnnaba.
Une première compilation est éditée en France sous le titre
d'Algerap, qui fait que rapidement deux groupes vont s'exporter à
l'étranger dès 1999 : il s'agit de MBS et Intik, mais connaissent
que peu de succès auprès d'un public qui ne comprend que très
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La Musique Traditionnelle Algérienne
La Musique Traditionnelle Algérienne
mal leur paroles (en arabe algérien). En Algérie, c'est un
certain Lotfi double kanon (issu de la séparation du
groupe Double Kanon) qui fait un tabac. Actuellement, le rap
algérien (comme le rock)est peu présent dans le champ musical et
« officiel » algérien et peu diffusé dans les médias.
E- INSTRUMENTS DE MUSIQUE
Instruments de musique
Des instruments archaïques de la musique saharienne aux
instruments de la musique andalouse, venus d'Orient, la musique
algérienne est d'une richesse incomparable. Presque chaque
région du pays a son type musical, et chaque style de musique
utilise ses propres Les instruments de musique s'ancrent dans
la tradition depuis des années.
De Zyriab à nos jours. On remarque que la musique fait partie
de la vie de toute civilisation. L’héritage mélodieux du Châabi et
des noubas andalouses, se mêle finement aux envolées lyriques
du Haouzi.
La musique était et demeure consommée avec délectation par
les anciens.
C'est ainsi que les artisans luthiers et les fabricants vont
apparaître pour répondre à des besoins sans cesse croissants.
Les instruments de musique sont faits de matériaux divers
adaptés aux régions et aux styles musicaux. En général.
L'instrument de musique est le même sur tout le maghreb et les
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La Musique Traditionnelle Algérienne
La Musique Traditionnelle Algérienne
influences multiples qui se sont succédées en Afrique du Nord
marquent cette région d'un sceau d'originalité.
et flûtes sont des instruments fabriqués et
dédiés à des maîtres de musique, ce qui explique que des grands
maîtres luthiers mettront au service de l'art, leur doigté et leur
savante expérience pour réaliser de belles œuvres en matériaux
d'une noblesse infinie.
Ghaytas, luths, qanouns
Quelques villes se sont distinguées dans la fabrication des
instruments de musique. Blida, Alger ou bien Tlemcen.
Le processus de la fabrication
Chaabi
Malouf
Andalous
Sendoussia
Bedoui
Karkabou
Guenawi
Haouzi
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La Musique Traditionnelle Algérienne
La Musique Traditionnelle Algérienne
Chaoui
Kabyle
Imzad
CONCLUSION
La musique arabo-andalou algérienne ou encore la musique
traditionnelle Algérienne est comme tout autre musique des
cultures des peuples Africains. Cette musique qui, dans son
évolution influence les différents aspects de son originalité
(musicale comme instrumentale) en prenant des formes classiques
et tendant à se moderniser. Notamment ce fait affecte à son tour
la culture Algériens.
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