A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 102 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mardi 21 février 2017 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 ------------------------------------------------------------------ SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture! 21/02/2017 Hommage aux Résistants du Groupe Manouchian « étrangers et nos frères pourtant » 17/02/2017 - OSCE Haut-Karabakh : Déclaration des coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE 21/02/2017 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 21 février 21/02/2017 - Ambassade de France en Arménie Presse arménienne : Revue du 18 au 20 février 2017 21/02/2017 - L'Orient-Le Jour Turquie: les tueurs présumés du "héros du putsch" au tribunal 21/02/2017 - Marc Semo - Le Monde Turquie : « La réforme constitutionnelle veut imposer une hyperprésidence » 21/02/2017 - La Libre.be Etats-Unis: Au moins 11 centres juifs ont reçu de nouvelles menaces 21/02/2017 - NAM Le président Sarkissian met en garde l’Azerbaïdjan 20/02/2017 - 20 Minutes Jugés pour avoir tenté de tuer Erdogan 20/02/2017 - Sophie Torlotin - RFI Exposition: BD et génocide juif au Mémorial de la Shoah, à Paris 21/02/2017 - Yves Bourdillon - Les Echos Les putschistes turcs au tribunal 20/02/2017 - Quentin Raverdy - Libération Turquie : après le putsch raté, l’heure du procès 20/02/2017 - Humanite.fr Turquie: des élus kurdes en appellent à la Cour Européenne des Droits de l’Homme 21/02/2017 - Émilie SUEUR - OLJ Erdogan face à la nation 20/02/2017 - Zonebourse L'Iran convoque l'ambassadeur de Turquie à Téhéran 20/02/2017 - FranceInfo L'écrivain Mehdi Meklat accusé de racisme et d'antisémitisme : la polémique en 4 actes 20/02/2017 - Le Figaro Etudiant Les universités britanniques font face à une préoccupante flambée d’antisémitisme 21/02/2017 - Simon Gourmellet - FrancetvInfo VIDEO. Le très controversé business des objets nazis 17/02/2017 - Bruxelles2 Haut-Karabagh : Il faut une mission d’observation de l’OSCE (Frank Engel) INFOS COLLECTIF VAN Hommage aux Résistants du Groupe Manouchian « étrangers et nos frères pourtant » Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Missak Manouchian, né le 1er septembre 1906 à Adıyaman dans l'Empire ottoman (Turquie), est un Arménien rescapé du génocide de 1915 qui a marqué son enfance au fer rouge et l'avait laissé orphelin. Réfugié en 1925 en France, militant antifasciste engagé dès 1934 dans le mouvement communiste, il entre dans la Résistance contre le régime nazi et est choisi en 1943 pour être le commissaire militaire des FTP MOI de la région parisienne. Le réseau Manouchian était constitué de résistants communistes, dont de nombreux étrangers, des Espagnols rescapés de Franco, des Italiens résistant au fascisme, des Arméniens rescapés du génocide perpétré dans l'Empire ottoman par le gouvernement Jeune-Turc, et surtout des Juifs qui avaient échappé à la rafle du Vel' d'Hiv de juillet 1942. La Brigade spéciale no 2 des Renseignements généraux français avait organisé une vaste filature qui a abouti au démantèlement complet des FTP-MOI parisiens à la mi-novembre avec 68 arrestations dont celles de Missak Manouchian et Joseph Epstein. Au matin du 16 novembre 1943 , Manouchian est arrêté avec celuici en gare d'Évry Petit-Bourg. L'épouse de Missak Manouchian, Mélinée, cachée par les Aznavourian (les parents de Charles Aznavour), parvient à échapper à la police. Après avoir été torturés, Missak Manouchian et ses camarades sont livrés aux Allemands de la Geheime Feldpolizei (GFP) qui exploitent l'affaire à des fins de propagande. Une parodie de procès est menée de façon expéditive par le tribunal militaire allemand du Grand-Paris le 19 février 1944 à l'hôtel Continental en présence de journalistes. Répondant à leurs cris de haine racistes, Manouchian se tourne vers eux et leur déclare « Vous avez hérité la nationalité française, nous l'avons méritée. » La presse collaborationniste dénoncera le « cynisme » d'accusés qui assument pleinement les attentats qu'ils ont commis. Dix des prévenus sont sélectionnés pour la composition de l'Affiche rouge, sur laquelle apparaît l'expression « l'armée du crime ». Le tribunal prononce vingt-trois condamnations à mort. Figure d'une résistance armée, Missak Manouchian meurt fusillé par les nazis à trente-sept ans au fort du Mont-Valérien le 21 février 1944 avec vingt-et-un de ses camarades de l'Affiche rouge, pour la plupart « étrangers et nos frères pourtant », tandis qu'Olga Bancic est transférée en Allemagne et décapitée à la prison de Stuttgart le 10 mai 1944. L'Affiche rouge L'Affiche rouge a été créée par le service de propagande nazie en France et devait servir à stigmatiser l'origine étrangère de la plupart des membres de ce groupe, principalement des Arméniens et des Juifs d'Europe de l'Est. Mais l'Affiche rouge, placardée sur les murs de Paris par l'ennemi, produit l'effet contraire à celui escompté. Les visages des résistants suscitent la sympathie et l'admiration. De nombreux anonymes déposent des fleurs au pied des affiches et collent des bandeaux sur lesquels on peut lire : « Oui, l’armée de la résistance », « Morts pour la France », ou « Des martyrs ». Les 23 membres du groupe Manouchian exécutés par les nazis : Celestino Alfonso (Espagnol) Olga Bancic (Roumaine juive) Joseph Boczov (Boczor József ; Wolff Ferenc) (Hongrois juif) Georges Cloarec (Français) Rino Della Negra (Italien) Thomas Elek (Elek Tamás) (Hongrois juif) Maurice Fingercwajg (Polonais juif) Spartaco Fontano (Italien) Jonas Geduldig (Polonais juif) Emeric Glasz (Békés (Glass) Imre) (Hongrois juif) Léon Goldberg (Polonais juif) Szlama Grzywacz (Polonais juif) Stanislas Kubacki (Polonais) Cesare Luccarini (Italien) Missak Manouchian (Arménien) Marcel Rayman (Polonais juif) Roger Rouxel (Français) Antoine Salvadori (Italien, d'origine arménienne) Willy Szapiro (Polonais juif) Arpen Tavitian (Arménien) Amédéo Usséglio (Italien) Wolf Wajsbrot (Polonais juif) Robert Witchitz (Français) Lire plus d'informations sur : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Missak_Manouchian L'exécution du groupe Manouchian au Mont Valérien : L'Affiche rouge Manouchian http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/archive/2011/02/22/lexecution-du-groupe-manouchian-au-mont-valerien-le-21-fevr.html Fort du Mont Valérien durant la Seconde Guerre mondiale (WWII) http://www.ajpn.org/internement-Fort-du-Mont-Valerien-277.html Discours du Président de la République, François Hollande, au Mont Valérien. 21/02/2014 http://www.elysee.fr/chronologie/#e5665,2014-02-21,ceremonie-dhommage-a-la-resistance Lire aussi: Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95625 Marseille : La stèle de Missak Manouchian à nouveau profanée http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95626 Agenda - France : 73ème anniversaire de l'exécution du groupe Manouchian http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95629 URL originale : http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95684 Haut-Karabakh : Déclaration des coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction de la déclaration des coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE publiée sur la page facebook de la Représentation permanente de la République du Haut-Karabakh. OSCE Déclaration des coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE Munich, le 17 février 2017 - Les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE (les Ambassadeurs de la Fédération de Russie M. Igor Popov, de France, M. Stéphane Visconti et des Etats-Unis, M. Richard Hoagland) ont rencontré hier le Ministre des Affaires étrangères arménien M. Edward Nalbandian et le Ministre des Affaires étrangères azerbaïdjanais M. Elmar Mammadyarov, d'abord séparément et ensuite conjointement. Le Représentant personnel du Président en exercice de l'OSCE, l'Ambassadeur Andrzej Kasprzyk, a également assisté aux réunions. Les coprésidents ont discuté avec les ministres de la situation actuelle le long de la ligne de contact et sur la frontière arméno-azerbaïdjanaise. Les coprésidents ont souligné qu'il n'y a pas d'alternative à une solution pacifique du conflit et que la guerre ne saurait être une option. Ils ont appelé les parties à faire preuve de retenue sur le terrain et dans la communication publique, ainsi qu'à préparer leur population à la paix et non à la guerre. Les coprésidents ont également exhorté les parties à respecter strictement les accords de cessez-le-feu des années 1994/95 qui constituent le fondement de la cessation des hostilités. Les coprésidents ont rappelé les déclarations conjointes de leurs présidents à Deauville en soulignant que l'utilisation de la force ne ferait qu'apporter plus de souffrances et serait condamnée par la communauté internationale. Les coprésidents ont eu un échange avec les Ministres sur la mise en œuvre des accords des sommets de Vienne et de Saint-Pétersbourg visant à stabiliser la situation dans la zone de conflit. Les coprésidents ont souligné aux Ministres la nécessité de faire preuve d'une plus grande souplesse et de reprendre les négociations globales pour parvenir rapidement à un règlement durable. Les coprésidents ont reconnu que la récente décision des autorités arméniennes de retourner le corps d'un militaire azerbaïdjanais était un geste humanitaire utile. Les deux ministres ont réitéré leur engagement à respecter strictement leurs obligations humanitaires internationales, y compris celles de la déclaration Astrakhan d'octobre 2010 faite par les Présidents d'Arménie, d'Azerbaïdjan et de la Fédération de Russie. Les coprésidents prennent note du fait qu'un “référendum constitutionnel” doit avoir lieu au Haut-Karabakh le 20 février 2017. Bien que les coprésidents notent que les autorités de facto du Haut-Karabakh considèrent l'utilisation d'une telle procédure comme un effort pour organiser la vie publique de leur population, ils soulignent à nouveau qu'il n'y a pas de pays, dont l'Arménie et l'Azerbaïdjan, qui reconnaisse le Haut-Karabakh comme un État indépendant et souverain. En conséquence, les coprésidents disent ne pas percevoir les résultats du référendum comme une circonstance pouvant influer sur le statut juridique du HautKarabakh. Les coprésidents soulignent également que les résultats ne définissent en aucun cas le statut définitif du Haut-Karabakh ou l'issue des négociations en cours pour apporter une solution durable et pacifique au conflit du Haut-Karabakh. Les coprésidents prévoient de se rendre dans la région en mars. https://web.facebook.com/ArtsakhFrance/posts/2290006677807296 Lire la déclaration en anglais : Statement by the Co-Chairs of the OSCE Minsk Group http://www.osce.org/mg/300591 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95687 Presse arménienne : Revue du 18 au 20 février 2017 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose de lire cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 21 février 2017. Ambassade de France en Arménie Revue de la presse arménienne du 18 au 20 février 2017 Haut-Karabakh « Référendum constitutionnel au HK »/ Le 20 février, un référendum constitutionnel est organisé au Haut-Karabakh, dont la population doit prendre position sur un projet de réforme constitutionnelle, qui renforce davantage l’institution présidentielle et qui propose de changer le nom de la « République du Haut-Karabakh en République d’Artsakh », un nom arménien qui remplacera le mot Karabakh d’origine turque. 102 757 électeurs sont inscrits sur les listes électorales du HK, soit 711 électeurs de plus que lors de la dernière consultation électorale dans cette entité en 2015. 280 bureaux de vote sont ouverts à travers le pays. 103 observateurs locaux et autant d’observateurs étrangers venus de 30 pays suivront le bon déroulement de ce « scrutin ». Parmi les observateurs étrangers, les médias citent des délégations venues de Lettonie, de Slovénie, d’Espagne, du Royaume-Uni, de Slovaque, de Belgique etc. Pour mémoire, à la suite de la réforme constitutionnelle en Arménie, le HK a également entrepris, au printemps 2016, une réforme de la « constitution ». Mais si l’Arménie est passée d’un régime semi-présidentiel à un système parlementaire, Stepanakert a voulu renforcer l’institution présidentielle. L’« Assemblée nationale » du HK a adopté, début janvier, à la majorité des voix, le projet de réforme, ouvrant la voie à un « référendum ». Seuls le parti Dachnak et le parti d’opposition du HK « Renaissance nationale » avaient rejeté le projet, se prononçant pour un régime parlementaire. Politique intérieure L’ancien Ministre de la Défense exclut toute coalition postélectorale avec le parti Républicain/ Lors d’une conférence de presse, la tête de liste de l’alliance « Ohanian- Raffi- Oskanian », Seyran Ohanian, a déclaré que l’alliance qu’il a formée avec deux grands partis d’opposition n’entrerait pas dans un gouvernement de coalition avec le parti Républicain de Serge Sarkissian. L’ex-Ministre de la défense a invoqué de sérieuses différences avec S. Sarkissian et son parti en dépit du fait qu’il a occupé une position importante dans son gouvernement pendant plus de huit ans. « Je n’ai aucun problème avec le président, sauf que nous avons des points de vue différents sur la formation et la gestion de notre système d’Etat », a t-il dit. M. Ohanian a reconnu avoir commis une erreur en ne dénonçant pas le système « vicieux » actuel alors même qu’il était au sein du Gouvernement. Il a également cherché à écarter sa part de responsabilité dans les événements du 1er mars 2008, indiquant que l’armée n’a pas été impliquée dans la répression violente des manifestants de l’opposition. Il était alors chef d’Etat- major des forces armées. M. Ohanian a néanmoins promis de faire la lumière sur les événements de mars 2008 si son alliance accède au pouvoir au terme des élections législatives. Par ailleurs, Jamanak relève que lors de cette conférence de presse, M. Ohanian a dénoncé une campagne de calomnies à son encontre. Jamanak croit savoir que le parquet militaire, avec des partenaires du HK où M. Ohanian a également travaillé, serait en train de préparer des dossiers sur des détournements de millions de dollars et des cas de corruption au sein des forces armées durant les années de travail de M. Ohanian. Selon le quotidien, une affaire pénale pourrait être ouverte suivie d’arrestations. / Rapporté par l’ensemble de la presse Le fils de Vartan Oskanian a été arrêté : mobiles politiques derrière cette arrestation ?/ Les agences de presse annoncent l’arrestation, le 18 février, du fils de l’ancien Ministre des AE Vartan Oskanian, celui-ci étant l’un des dirigeants de l’alliance « Ohanian-RaffiOskanian ». Il est accusé d’avoir kidnappé un camarade et d’avoir recouru à la force à son encontre. Dans un entretien avec RFE/RL, Armen Martirossian, vice-président du parti Héritage et partenaire de Vartan Oskanian, a dénoncé cette arrestation comme étant politiquement motivée, dont le but serait de « discréditer » l’alliance « Ohanian-RaffiOskanian ». Il balaie d’un revers de la main l’accusation de kidnapping. M. Oskanian, quant à lui, s’est refusé à donner des commentaires sur l’arrestation de son fils. Promesses électorales ou mensonges ?/ « Arthur Baghdassarian et son parti Renaissance arménienne essaient d’organiser leur campagne électorale en dupant les citoyens et en leur donnant de fausses promesses », écrit le quotidien Joghovourd à la « une », en relayant une récente déclaration de M. Baghdassarian, qui a déclaré « en toute responsabilité » que l’Arménie possédait des réserves de pétrole et de gaz, et que si son parti remportait les élections, il se mettrait à mener de sérieuses études [en vue de les exploiter]. Le quotidien affirme avoir interrogé le Ministère des infrastructures énergétiques et des ressources naturelles, qui a précisé que des études en vue de découvrir des gisements de pétrole ou de gaz ont été menées en Arménie du temps de l’URSS et n’ont pas prouvé leur existence sur le territoire de l’Arménie. Le Ministère du Développement économique a mis en place une plateforme électronique pour les projets d’investissement/ Le site www.investmentprojects.am conçu à l’attention des investisseurs potentiels, vise à présenter à ceux-ci des projets intéressants par domaine ou par région. A l’heure actuelle, 35 projets d’investissement sont présentés sur ce site. / Hayastani Hanrapetoutioun Questions régionales Dialogue arméno-turc - « La meilleure façon de ne pas se laisser enfermer dans son passé, c’est d’en parler »/ Hayastani Hanrapetoutioun, Aravot, Arminfo, Armenpress, tert.am, d’autres sites d’information et des chaînes de télévision rendent compte du débat organisé à l’Université française en Arménie par cette Ambassade et l’ONG Yerkir Europe sur le thème « Quel avenir pour le dialogue arméno-turc ? Entre questions mémorielles et relations internationales : Points de vue de Turquie, d'Arménie et de la diaspora arménienne de France ». Sont intervenus : Taline Papazian, Maitre de conférences à Science-Po Paris et chargée de recherche à l'Université de Californie du Sud, Philippe Kalfayan, Juriste et chercheur associé au Centre des Droits de l'Homme de l'Université Paris II, Jean-François Pérouse, Directeur de l'Institut Français des Etudes Anatoliennes d'Istanbul, Ali Bayramoglu, Politologue et Professeur à l’Université Kültür d’Istambul, Vahram Ter- Matevosyan, Chef du département des études turques à l'Institut d'études orientales de l'Académie nationale des sciences d’Erevan, le journaliste de Civilnet Tatoul Hakobian, des représentants de think-tank travaillant sur le dialogue arméno-turc. Le débat a été ouvert par une allocution de l’Ambassadeur de France. Il a été transmis en direct par CivilNet.am. Les médias reproduisent des extraits de diverses interventions, dont celles de l’Ambassadeur, qui a encouragé le dialogue entre les sociétés civiles, et d’Ali Bayramoglu, l’un des premiers intellectuels en Turquie ayant parlé du génocide arménien. Rédaction : Meri Hakobian TÉLÉCHARGER : Revue de la presse arménienne du 18 au 20 février 2017 http://www.collectifvan.org/pdf/03-01-06-21-02-17.pdf http://www.ambafrance-am.org/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95692 Collectif VAN : l'éphéméride du 21 février Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 21 février (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 21 février 1897 -- France : publication du N°327 du périodique « Le Petit Journal ». En couverture : Abdul-Hamid Khan, Souverain de l'Empire ottoman. « Des événements graves s'accomplissent en ce moment en Orient. La diplomatie s’efforce d'en atténuer la portée et d'arriver à une entente... » Archives Imprescriptible 21 février 1915 -- Empire ottoman : l'armée turque à Urmia a pris en otage 61 Assyriens impliqués dans la mission française, et dont ils exigeaient une rançon importante. La mission n'avait malheureusement pas les moyens de libérer plus de 20 personnes. Le 22 février, les 41 personnes restantes ont été exécutées et leur tête arrachée de leur corps. Parmi eux, se trouvait l'évêque Mar Denkha. Wikipédia : Génocide assyrien 21 février 1918 -- Port-Saïd, le 21 février 1918. (Reçu : 7 mars). Le témoignage d'un Arménien qui a erré une année et demi avec les émigrés : Le calvaire des exilés arméniens (1915-1917). [I.] Les Arméniens de la Thrace (Andrinople, Rodosto, Malgara), de la Bithynie (Baghtchédjik, AdaBazar, Tchenguiler, Ovadjik, etc.) et de Brousse (Banderma, Balikessir) sont exilés vers Alep par la ligne Ismid, Esgui Chehir [sic], Konia, Bozanti. Les groupes d'Angora et de Kastamouni composés exclusivement d'hommes et de la population de Konia et de Césarée se joignent à cette caravane. La première expulsion a eu lieu en juillet 1915, quatre mois après les exils individuels. Archives centrales de la Marine, SS A 166. Beylérian, Arthur. Les Grandes Puissances, l'Empire ottoman et les Arméniens dans les archives françaises (1914-1918), recueil de documents, Paris, Publications de la Sorbonne, 1983. Imprescriptible : Rapport du Service des Informations de la Marine dans le Levant au Ministère de la Marine 21 février 1920 -- Grande Bretagne : l’article du Times du 21 février 1920 critiquant dans les termes les plus violents la décision du gouvernement anglais, lequel, au dire du Times, par ses tergiversations, a déçu l’espoir de la nation britannique de voir la fin de la domination turque en Europe. « Il n’y avait pas un homme dans les grandes armées que nous avions envoyées à Gallipoli et en Palestine, ou dans la flotte de la Méditerranée, qui ne sût pas que notre double but était de mettre une fin pour toujours au mauvais gouvernement turc en Europe et de libérer les nationalités opprimées en Asie Mineure de l’influence flétrissante du gouvernement impérial ottoman. » Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible : Situation politique vis-à-vis de la Turquie des trois principales Puissances alliées depuis l'armistice et jusqu'au traité de Sèvres 21 février 1921 -- La Conférence de Londres se réunit le 21 février 1921 pour s’occuper des affaires allemandes et du problème oriental. Et, dans cette Conférence, les représentants des gouvernements anglais, français, italien et japonais entendirent à plusieurs reprises les Délégations de la Grèce et de la Turquie ainsi que celle des Arméniens. Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible : La conférence de Londres (21 février - 12 mars 1921) 21 février 1939 -- Allemagne : les nazis forcent les Juifs à se défaire de tous leurs biens en or et argent. Seconde guerre : Chronologie de 1939 21 février 1940 -- 21 février : Himmler décide la création à Auschwitz d'un camp de "quarantaine" destiné aux Polonais de Silésie et du Gouvernement général. Cliotexte : Chronologie du système concentrationnaire nazi (1933-1945) 21 février 1941 -- Pologne : 4.000 Juifs sont envoyés au camp de concentration de Dzialdowo-Soldau. BS Encyclopédie : Les petits ghettos polonais (Nazisme - 2ième guerre mondiale) 21 février 1941 -- 3 000 juifs de Warka (Pologne) sont déportés vers le ghetto de Varsovie. - Le représentant du Reich allemand écrit ce jour au secrétaire général du gouvernement néerlandais à propos de l'exécution du décret du 11 novembre 1940 sur le renvoi des fonctionnaires juifs. - 430 Juifs d'Amsterdam sont déportés à Buchenwald en représailles au sabotage d'une usine d'ammoniac. Skynet : 21 février, ce jour-là, n’oubliez pas 21 février 1943 -- Une lettre pastorale condamnant la persécution des juifs est lue dans les églises protestantes et catholiques des Pays-Bas. Le 17 février, une copie de cette lettre a été envoyée au représentant du IIIe Reich. Skynet : 21 février, ce jour-là, n’oubliez pas 21 février 1944 -- Exécution de Missak Manouchian (en arménien : Միսաք Մանուշյան, Missak Manouchian), avec 21 autres résistants étrangers, dont de nombreux Juifs. Né le 1er septembre 1906 à Adıyaman dans l'Empire ottoman, rescapé du génocide des Arméniens perpétré par le gouvernement Jeune-Turc en 1915, Manouchian est mort fusillé à 37 ans au fort du Mont-Valérien le 21 février 1944. Intellectuel et poète français d'origine arménienne, militant communiste (responsable de la section arménienne de la MOI) et résistant (commissaire militaire des FTPMOI de la région parisienne), il est principalement connu pour son rôle dans la Résistance, en particulier à cause de « l'Affiche rouge ». Neuf des resistants du Groupe Manouchian étaient juifs; tous étaient communistes ou sympathisants: . . . . . . . . . . . . . . . . . . Celestino Alfonso (espagnol) Olga Bancic (roumaine) Joseph Boczov (roumain) Georges Cloarec (français) Roger Rouxel (français) Robert Witchitz (français) Rino Della Negra (italien) Spartaco Fontano (italien) Césare Luccarini (italien) Antoine Salvadori (italien) Amédéo Usséglio (italien) Thomas Elek (hongrois) Emeric Glasz (hongrois) Maurice Fingercwajg (polonais) Jonas Geduldig (polonais) Léon Goldberg (polonais) Szlama Grzywacz (polonais) Stanislas Kubacki (polonais) . Marcel Rayman (polonais) . Willy Szapiro (polonais) . Wolf Wajsbrot (polonais) . Arpen Tavitian (arménien) . Missak Manouchian (arménien) Wikipédia : Missak Manouchian Lire aussi : les souvenirs de deux des derniers Résistants arméniens du Groupe Manouchian, encore en vie ce 21 février 2011, Arsène Tchakarian et Henry Karayan. Hommage à ces héros. Institut Arménien de France : Ces Arméniens qui ont dit « non » 21 février 1944 -- L'existence d'un camp de concentration pour hommes dans le village de Germering (Allemagne) est mentionnée pour la première fois. Il dépend du camp principal de Dachau. Skynet : 21 février, ce jour-là, n’oubliez pas 21 février 1945 -- Un camp pour femmes, rattaché au camp de concentration principal de Buchenwald, est créé à Plömnitz (Allemagne). - Un camp de concentration pour hommes, dépendant du camp principal de Flossenbürg, est ouvert à Ganacker Allemagne). Skynet : 21 février, ce jour-là, n’oubliez pas 21 février 2009 -- Paris : en présence d'anciens Résistants du Groupe Manouchian, une plaque est posée par la mairie de la ville de Paris, le samedi 21 février 2009 à 11 h, sur la façade de l’immeuble (un ancien hôtel), 11 rue de Plaisance à Paris, 14e arrdt, où ont vécu Mélinée (née Assadourian) et Missak Manouchian, juste avant l’arrestation de ce dernier. Imprescriptible : Cérémonies en hommage à Missak Manouchian et au groupe de l’Affiche rouge 21 Février 2010 -- Berlin : discours de Recep Maraşlı, personnage symbole de la résistance kurde. Son livre « Le mouvement national démocratique arménien et le génocide de 1915 » en a fait une voix crédible de la critique kurde sur l'historiographie officielle en Turquie. Collectif VAN : Recep Maraşlı : une voix kurde sur le génocide arménien 21 février 2011 -- Turquie: le maire AKP de Bayburt s’est livré à une mise en scène grotesque. Comme chaque année, la ville commémore sa libération le 21 février 1918, alors qu’elle était occupée par les Russes et « les irréguliers arméniens » [Nota CVAN : les Komités, comme les nomme la propagande officielle turque]. Le Hürriyet Daily News, journal turc de langue anglaise, s’interroge : « selon quelle logique, des adultes, censés être responsables, ont organisé un exercice avec des enfants de 10 ans parés de costumes d'époque pour effectuer des simulations de crucifixion de Turcs par des Arméniens ? » Le Hürriyet Daily News et ses rédacteurs estiment, avec raison, que l’exercice « serait certainement qualifié, dans de nombreux pays, de crime, d’incitation à la haine raciale ». Une manifestation qu’a sans doute appréciée avant de mourir le leader islamiste Necmettin Erbakan, auquel le Président turc Recep Tayyip Erdogan [AKP] a rendu hommage ce dimanche. Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN - 2011 Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52005 HAUT KARABAGH Haut-Karabagh : Il faut une mission d’observation de l’OSCE (Frank Engel) Bruxelles2 17 Fév 2017 (BRUXELLES2 à Strasbourg) La guerre du Haut-Karabagh entre Azerbaïdjan et Arménie, est une vieille histoire. Un conflit gelé. Pour l’eurodéputé luxembourgeois Frank Engel, membre du parti populaire chrétien-social (CSV), c’est une erreur : loin d’être gelée, la situation sur le terrain s’aggrave. Le cessez-le-feu est violé régulièrement « L’Azerbaïdjan viole le cessez-le-feu tellement sciemment et fréquemment que ça en devient simplement ridicule. » Frank Engel (1) est ferme sur ce point. « C’est un pays qui pratique la guerre, qui commet des crimes de guerre, qui procède à des arrestations arbitraires, à des décapitations… Tout ce que vous pouvez imaginer. C’est une république bananière kleptocrate comme il y en a peu. En Azeri, quand ça tue, ça tue bien. » Appel à une mission d’observation de l’OSCE Une solution existe pour « aider à faire respecter le cessez-le-feu ». Après le pic de violences d’avril 2016, l’Arménie « a demandé qu’une mission d’observation du cessez-le-feu soit mise en place », comme cela a été fait en Ukraine pour la Crimée. « Mais l’Azerbaïdjan a refusé. C’est tellement clair que ça saute aux yeux. » Rompre avec Bakou ? Il faudrait que l’Union européenne « conditionne toutes ses relations à l’adhésion à ce mécanisme de surveillance du cessez-le-feu au sein de l’OSCE. S’ils continuent de refuser. [On doit faire la] rupture… de tout. J’aimerais y croire. Si l’Union européenne prétend être celle qui défend les droits de l’Homme, elle ne peut pas laisser faire quelque chose de pareil. » Aujourd’hui, ce n’est pas une question du statut du Karabagh, insiste le député. « L’urgence c’est de faire respecter le cessez-le-feu, qu’il soit surveillé par l’OSCE, pour que les violences cessent. » Abolir le groupe de Minsk Obtenir un mécanisme d’observation de l’OSCE est d’autant plus important que « le groupe de Minsk, composé de la France, la Russie et les États-Unis, ne sert à rien du tout. Il faudrait même abolir le format. Sa seule utilité est de donner un semblant de cadre pour continuer à se parler. Ce qui ne se fait pas. » (2) L’eurodéputé compte notamment sur la France pour changer la donne. Reconnaître le Karabagh Pour Frank Engel, il faudrait aussi « reconnaitre le Karabagh » (NB : et sa demande d’indépendance). Pour lui, l’argument de la souveraineté nationale ne tient pas. « L’Union européenne pose pour principe le respect de l’intégrité territoriale, alors qu’on parle d’États qui n’ont jamais existé. » Il n’est pourtant pas très optimiste… « On en est loin. C’est de tous les territoires non reconnus, celui avec lequel nous entretenons le moins de contacts. » La loi du pétrole azéri « C’est une question taboue. Le représentant spécial de l’Union pour le Caucase du Sud n’a même jamais mis les pieds dans le Haut-Karabagh, alors qu’il est allé en Ossétie du sud ou en Abkhazie. […] Nous continuons à maintenir une relation parfaitement normale avec l’Azerbaïdjan dans le cadre du Partenariat oriental. Simplement… pour son pétrole. » (Leonor Hubaut) (1) Frank Engel est un arménophile engagé. Il est aussi consul honoraire de l’Arménie à Luxembourg. (2) Notons que le Groupe de Minsk, instauré par l’OSCE a demandé, le 8 décembre 2016, à « Bakou (Azerbaïdjan) et Erevan (Arménie) de respecter l’accord signé en juin (2016) », notamment « de permettre l’élargissement de la mission de l’OSCE et la mise en place d’un mécanisme d’enquête » (communiqué). Les conséquences du conflit d’avril 2016 L’avocat arménien, Ruben Melikian, défenseur des droits de l’homme (ombudsman) du Haut-Karabagh était l’invité de Frank Engel au Parlement européen cette semaine. Dans une conférence de presse à Strasbourg, il a présenté un rapport sur la flambée de violence d’avril 2016, soulignant « les violations systématiques des droits de l’homme commises pendant la guerre d’avril ». Selon lui, « 90% de tous les citoyens du Haut-Karabagh qui étaient sous le contrôle de l’Azerbaïdjan ont été torturés et mutilés » et 32 « exécutés ». Leonor Hubaut Journaliste. Diplômée en relations internationales de l'Université Libre de Bruxelles (mention mondialisation). Mémoire sur les politiques européennes au Sahel. Je suis pour B2 de près le travail du Parlement européen, les missions de la PSDC et les questions africaines https://www.bruxelles2.eu/2017/02/17/haut-karabagh-il-faut-unemission-dobservation-de-losce-frank-engel/ Le président Sarkissian met en garde l’Azerbaïdjan NAM Le président arménien Serge Sarkissian a adressé une ferme mise en garde à l’Azerbaïdjan, le menaçant d’une réponse appropriée si ses forces armées étaient tentées de mettre à profit la campagne électorale en cours en Arménie pour les législatives du 2 avril, pour lancer une offensive militaire contre les Arméniens aux frontières de l’Arménie comme à celles du Karabagh. Cette éventualité est d’autant plus sérieusement envisagée par les spécialistes arméniens comme étrangers que les élections arméniennes coïncident avec le printemps, saison traditionnellement propice à la reprise des combats, dans ces régions montagneuses où la fonte des neiges facilite les opérations militaires, comme l’ont tragiquement montré les combats qui ont ensanglanté la région début avril 2016. Le scrutin arménien, d’une importance politique majeure, se déroulera juste un an après ces combats désignés sous l’appellation de « Guerre des 4 jours », les plus violents qu’ait connus la région depuis le cessez-le-feu de mai 1994, et qui ont été suivis jusqu’à aujourd’hui par des provocations militaires quasi quotidiennes des forces de Bakou. Le président Sarkissian a retrouvé les accents martiaux du chef de guerre en s’exprimant devant ses anciens compagnons d’armes, les vétérans de la guerre de 1991-1994 contre l’Azerbaïdjan dont il avait été le commandant au Karabagh ; dans une allocution prononcée le 18 février lors de la conférence du mouvement Yergrabah, la plus grande association de vétérans arméniens, il les appelés à se tenir prêts à combattre à nouveau pour le Karabagh, ou plutôt l’Artsakh, comme ont décidé d’appeler officiellement leur pays ses habitants consultés par referendum le 20 février. « Aujourd’hui, certains en Azerbaïdjan, ont l’impression qu’une Arménie mobilisée pour les élections pourrait être distraite et dès lors plus vulnérable”, a déclaré le président lors de la conférence des délégués de l’Union en ajoutant : “En proie à de telles illusions, l’ennemi pourrait être tenté de se livrer à de nouvelles provocations”. “Je pense qu’il est de mon devoir de declarer depuis la tribune de cette conférence que toute provocation recevra la réponse qu’elle mérite”, a poursuivi le chef de l’Etat en martelant : “Une politique fondée sur des illusions n’a aucun avenir”. Le président Sarkissian a ensuite appelé les membres de l’Union Yerkrapah à “garder seiche la poudre à canon” face à la menace militaire persistante de l’Azerbaïdjan. “Notre combat est loin d’être fini”, a insisté le président, qui a répété le même message en rencontrant les plus hauts responsables de l’armée arménienne le 20 février, en leur exposant les raisons pour lesquelles il en appelait plus que jamais à leur “vigilance en cette période”. Le président Sarkissian a souligné que son gouvernement “ne ménagera pas ses efforts” pour maintenir l’équilibre des forces avec l’Azerbaïdjan. Il a aussi récusé les allégations de l’Azerbaïdjan selon lesquelles la partie arménienne chercherait à prolonger le statu quo. Erevan oeuvre en faveur d’un règlement pacifique du conflit du Karabagh, sur la base de concessions mutuelles, a signifié le président arménien. Les législatives arméniennes coïncideront avec le premier anniversaire du déclanchement des combats sur la “ligne de contact”, auxquels devait mettre fin un accord de trêve conclu sous l’égide de la Russie le 5 avril 2016. La « Guerre de 4 jours » a coûté la vie à au moins 190 soldats de part et d’autre de la « ligne de contact ». La Russie, ainsi que les deux autres puissances qui coprésident le Groupe de Minsk de l’OSCE, la France et les Etats-Unis, avaient réaffirmé, à l’issue des combats, leur engagement au processus de paix et leur volonté de le sécuriser par des mesures de confiance susceptibles de prévenir des violations de la trêve. Dans leur dernière déclaration commune, publiée le 17 février, les coprésidents américain, russe et français du Groupe de Minsk de l’OSCE ont une fois encore souligné que la “guerre n’est pas une option”. Des milliers de membres de l’UnionYerkrapah avaient pris part en avril 2016 aux combats pour refouler les tentatives d’incursion azéries ; des volontaires de tous âges avaient répondu à l’appel, une mobilisation massive qui se poursuivait lorsque les combats ont pris fin... suscitant parfois la frustration dans les rangs des vétérans, désireux d’en découdre, et qui restent en tout cas sur le pied de guerre. Dans son discours, le président Sarkissian a réaffirmé la ligne officielle arménienne selon laquelle Bakou ne peut espérer reprendre par la force le Karabagh et les territoires environnants sous contrôle arménien. “Beaucoup d’entre vous se rappellent que dans le début des années 1990, l’Azerbaïdjan changeait toutes les semaines de ministre de la défense ; ces ministres prenaient leurs fonctions avec à chaque fois la même rengaine, se vantant de pouvoir prendre le thé quelques jours après à Stepanakert”, a déclaré le président en haranguant les vétérans, pour conclure en ces termes : « Pourtant, comme l’Histoire l’a montré, les efforts des fils héroïques de notre nation n’ont pas seulement permis qu’ils ne prennent pas leur thé à Stepanakert, mais les ont aussi privé de la possibilité de le boire à Aghdam, Fisuli, Jabrail, Kubatli, Karvachar (Kelbajar), et tant d’autres lieux encore”, en énumérant les localités dont les forces arméniennes du Karabagh ont pris le contrôle en 1993. mardi 21 février 2017, Gari ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=138145 TURQUIE Les putschistes turcs au tribunal Les Echos Yves Bourdillon Le 21/02 à 06:00 Perpétuité requise pour leur tentative contre Recep Tayyip Erdogan. Les 44 prévenus qui ont pris place sur les bancs du tribunal de Mugla sont bien contents que la peine de mort ait été abolie en Turquie en 2002. Avec trois autres conjurés en fuite, jugés par contumace, ils sont accusés d'avoir voulu assassiner le président Recep Tayyip Erdogan, lors du coup d'Etat manqué du 15 juillet dernier. Depuis lors, le président turc poursuit une vengeance implacable contre les auteurs du putsch, qu'il estime lié à la confrérie islamiste Gülen, qui fut son allié jusqu'à une brouille spectaculaire fin 2015. Le parquet a demandé plusieurs peines de prison à perpétuité. Vue la haine qu'ils suscitent auprès d'une grande partie de la population, illustrée par la foule massée devant le tribunal de cette petite ville de l'ouest du pays pour réclamer des exécutions, les 47 accusés auraient probablement risqué la peine capitale si elle n'avait pas été abolie dans le cadre de la candidature d'Ankara à l'Union européenne. L'émotion suscitée par le putsch manqué qui a fait près de 300 morts a d'ailleurs poussé des dirigeants turcs à plaider pour son rétablissement, parfois de manière rétroactive au mépris des règles essentielles du droit. Erdogan n'exclut pas une telle mesure, comme une carte dans sa manche s'il voulait rompre à l'avenir les négociations d'adhésion à l'UE... Les militaires sont accusés d'avoir tenté d'assassiner le président turc dans un complexe hôtelier de la mer Egée. Un commando héliporté a effectivement pris d'assaut l'hôtel, mais est arrivé « dix ou quinze minutes trop tard », selon Erdogan, qui avait été prévenu et s'était enfui pour coordonner le contre-putsch avec son téléphone portable. Un contre-putsch rapidement devenu un véritable nettoyage de l'appareil d'Etat, justice, enseignement, armée, police, voire des médias et milieux d'affaires soupçonnés d'être infiltrés par Gülen. La purge faiblit depuis quelques semaines, faute de personnes à emprisonner ou licencier. Selon le site Turkey. purge, 3.840 juges et 7.130 enseignants ont été limogés, 45.000 personnes sont en prison, dont 162 journalistes, 2.100 écoles ou universités ont été fermées, ainsi que 149 médias. La lutte contre les putschistes semble ne plus être qu'un prétexte, puisque la répression s'étend aux Kurdes, en rien liés à Gülen. En novembre, l'immunité d'une douzaine de députés du parti pro-kurde HDP (dont un menacé d'être liquidé en plein Parlement) a été levée pour permettre leur arrestation. Les deux chefs du HDP encourent respectivement 142 et 83 ans de prison. Yves Bourdillon, Les Echos En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/0211813563560-les-putschistesturcs-au-tribunal-2066582.php#RUXUeImdxQEdEIih.99 Turquie : « La réforme constitutionnelle veut imposer une hyperprésidence » Mithat Sancar, député du Parti démocratique des peuples (prokurde), critique le projet de réforme constitutionnelle soumis à référendum le 16 avril afin de renforcer les pouvoirs du chef de l’Etat Recep Tayyip Erdogan. LE MONDE | 21.02.2017 à 12h52 | Propos recueillis par Marc Semo Mithat Sancar est professeur de droit constitutionnel à l’université d’Ankara et député du HDP (Parti démocratique des peuples, prokurde). Invité à Paris le 18 février pour un colloque organisé par l’Institut kurde, il revient sur la répression ciblant sa formation, accusée par le pouvoir d’être une vitrine politique de la rébellion kurde. Et analyse les enjeux du référendum du 16 avril voulu par le chef de l’État Recep Tayyip Erdogan pour imposer un régime présidentiel. Quelle est aujourd’hui la situation du HDP ? Les deux coprésidents du parti, Selahattin Demirtas et Figen Yüksekdag, sont arrêtés [pour refus de témoigner dans des dossiers « de propagande terroriste »] ainsi que dix autres députés sur nos 59 élus à l’Assemblée nationale turque. La répression vise en outre nos représentants locaux toujours pour de prétendus liens avec le terrorisme. Quelque 10 000 de ces cadres et de ces militants ont été à un moment ou à un autre placés en garde à vue et plus de 3 000 maintenus en état d’arrestation. Les maires du Parti démocratique des régions avec lequel le HDP a fusionné pour les élections locales sont particulièrement ciblés. Quelque 105 d’entre eux ont été destitués et 80 de ces municipalités gérées désormais directement par l’Etat. Dans de telles conditions, il est très difficile, voire presque impossible, de mener une activité politique normale. Mais malgré ces pressions, nous sommes décidés à utiliser au maximum les espaces démocratiques qui subsistent. Quitter le Parlement en signe de protestation comme le proposaient certains aurait signifié que nous arrêtions la politique pour laisser seulement parler les armes. Le HDP risque-t-il l’interdiction comme de nombreux autres partis prokurdes dans le passé ? L’AKP [Parti de la justice et du développement, islamoconservateur, au pouvoir depuis 2002] veut nous paralyser sans pour autant oser nous fermer. Nous sommes la troisième force du Parlement et notre interdiction susciterait de fortes protestations aussi bien de l’Union européenne que du Conseil de l’Europe. Je me trouve moi-même dans une situation absurde, à la fois en sursis comme tous nos élus et toujours actif dans la vie parlementaire, en particulier comme membre de la commission constitutionnelle où, en tant que juriste, je jouis de l’estime aussi bien du CHP [Parti républicain du peuple], la principale force de l’opposition de gauche, que de nombre de représentants du parti au pouvoir. Mais tout ce que je peux dire ou faire dans ces débats n’a guère d’effet comme on peut le voir à propos de la réforme constitutionnelle qui est soumise à référendum. Quels en sont à vos yeux les aspects les plus dangereux ? Elle impose un véritable changement de système politique et un régime présidentiel fondé sur une hyperprésidence tant seront étendus les nouveaux pouvoirs dont disposera le chef de l’Etat si la réforme est approuvée lors du référendum. Le poste de premier ministre est supprimé et le président de la République est le seul chef de l’exécutif. Il peut dissoudre la Chambre même si cela implique aussi qu’il remette son mandat en jeu et les deux scrutins doivent se dérouler simultanément. Le président étant aussi le leader du parti, on peut imaginer qu’il aura la majorité qu’il souhaite. Il pourra en outre gouverner par décret. « Il n’y a pas dans ce projet un équilibre des pouvoirs contrebalançant celui du chef de l’Etat » Des grandes démocraties comme les Etats-Unis ou la France ont certes des régimes présidentiels ou semiprésidentiels. Mais il n’y a pas dans ce projet un équilibre des pouvoirs contrebalançant celui du chef de l’Etat. La justice, stipule cette réforme, est « neutre et indépendante ». Dans les faits, elle ne le sera pas. Ainsi six des treize membres du Haut Conseil des juges et des procureurs, chargé des nominations dans la justice, seront désignés par le président et les autres par le Parlement. L’écrasante majorité des quinze membres du Conseil constitutionnel seront aussi nommés par le chef de l’Etat. Ces craintes expliquent l’opposition à la réforme et même une possible courte victoire du « non » au référendum évoquée par certains instituts de sondage ? La société turque est de plus en plus en polarisée, notamment en raison de la politique de Recep Tayyip Erdogan. Elle le sera encore plus avec ce régime présidentiel. Notre pays a besoin d’un système pluraliste, parlementaire, décentralisé afin de permettre à toutes ses différentes réalités de trouver leur place. Le système présidentiel voulu par Recep Tayyip Erdogan est à l’opposé, instaurant la domination d’une Turquie sociologiquement majoritaire qui est sunnite, conservatrice et nationaliste. Les alévis [secte moderniste issue du chiisme], les laïcs, et ceux qui ne sont pas ethniquement turcs, ne pourront pas s’y reconnaître. Ils se vivront toujours comme minoritaires. Ils ont peur de ce que sera la nouvelle Turquie promise par Erdogan. Ces inquiétudes sur les potentiels abus de pouvoir d’un seul homme traversent aussi le camp conservateur. Au sein même de l’AKP, il existe depuis longtemps de fortes oppositions à ce projet. Nombre de cadres du parti nationaliste MHP [Parti de l’action nationale] ne veulent pas non plus de cette réforme que soutient néanmoins leur chef, et craignent pour l’avenir même de leur parti. Le « non » pourrait-il l’emporter ? Peut-être, mais il ne faut pas oublier que le pays reste sous le régime de l’état d’urgence et qu’il est impossible, notamment pour notre parti, de mener une campagne électorale normale. La pression était déjà très forte lors des législatives en novembre 2015 mais là c’est encore pire. Nous tenons nos réunions électorales seulement dans des salles fermées. Nous ne pouvons pas mener campagne à la télévision pour le « non » et il en est de même pour les autres forces politiques opposées à ce projet. Mais une inquiétude est perceptible dans les profondeurs de la société et il peut donc y avoir des surprises. Ainsi en 1983, lors des premières élections après le coup d’Etat militaire, le parti créé par les militaires pour reprendre en main le pays, donné largement favori, n’est arrivé qu’en troisième position. Qu’attendez-vous comme soutien de l’Europe ? Nous pensons qu’il est plus nécessaire que jamais que Bruxelles et les capitales européennes maintiennent leurs relations et les canaux de dialogue avec la Turquie. Ces relations ne doivent pas être fondées sur les intérêts des Européens qui voient dans notre pays un rempart contre le flot migratoire. Elles doivent encore moins servir à conforter le pouvoir de Recep Tayyip Erdogan. Quand elle est venue début février à Ankara, la chancelière allemande Angela Merkel a non seulement rappelé haut et fort l’importance des libertés, notamment celle de la presse, et de la séparation des pouvoirs, mais elle a aussi reçu des représentants de l’opposition dont de notre parti. Marc Semo Journaliste au Monde http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/02/21/turquie-la-reformeconstitutionnelle-veut-imposer-une-hyperpresidence_5083038_3214.html Turquie : après le putsch raté, l’heure du procès Libération Par Quentin Raverdy , Envoyé spécial à Mugla — 20 février 2017 à 20:06 Suspectées d’avoir tenté de tuer le président Erdogan lors de la tentative de coup d’Etat du 15 juillet, 47 personnes sont jugées depuis lundi. C’est dans un concert de sifflets que les quatre bus de la direction générale des prisons arrivent derrière la chambre de commerce de Mugla, petite ville du sud-ouest de la Turquie. Le bâtiment, converti pour l’occasion en salle d’audience, est solidement cadenassé par un lourd dispositif policier. Sur les toits, des membres des forces de sécurité font le pied de grue, armes en bandoulière. Les huées de la petite foule rassemblée à l’extérieur de l’enceinte redoublent à mesure que les bus se vident. «On veut la peine de mort», hurlent certains en direction de la trentaine d’hommes, sortis des bus menottés et encadrés chacun par deux gendarmes. Le temps d’un procès, la petite cité discrète de Mugla sort de l’anonymat pour devenir le centre de l’attention médiatique et politique du pays. «C’est l’un des procès les plus importants de l’histoire turque», promettait en février le procureur Necip Topuz. Ce lundi, s’ouvrait en effet le procès de 47 personnes suspectées d’avoir voulu assassiner le président Recep Tayyip Erdogan, lors de la tentative de coup d’Etat du 15 juillet. Un putsch manqué orchestré, selon le gouvernement turc, par le prédicateur religieux Fethullah Gülen, exilé aux Etats-Unis depuis 1999 et jugé également, par contumace. «Il est le principal suspect, mais aucun avocat n’a voulu le représenter. Et l’avocat commis d’office s’est retiré de l’affaire», annonce dès le début de l’audience le président de la cour, Emirsah Bastog. Le dossier est l’un des plus sensibles dans la Turquie de l’après-tentative de coup d’Etat où, depuis cet été, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont été arrêtées ou démises de leurs fonctions dans les institutions turques (armée, police, justice, éducation, etc.), suspectées d’entretenir des liens avec «Feto» (l’acronyme des autorités pour désigner les partisans de Gülen). Ce lundi, seuls 37 soldats putschistes, issus pour la plupart des forces spéciales turques, comparaissent devant les juges de Mugla. Ils sont accusés d’avoir, durant la nuit du 15 au 16 juillet 2016, embarqué dans trois hélicoptères en direction de Marmaris, station balnéaire de renom du sud-ouest du pays, bordée par les eaux de la Méditerranée. Objectif présumé des mutins : capturer ou tuer le président Erdogan, alors en vacances avec sa famille dans un somptueux hôtel de la ville, le Grand Yazici Club Turban. Retardé par de mauvaises indications sur la localisation exacte du chef de l’Etat turc, «l’escadron de la mort» n’arrive aux abords de l’hôtel que vers 3 h 30 du matin. Leur cible, elle, a déjà pris la tangente. Alerté par un officier du risque d’une attaque, Recep Tayyip Erdogan a eu le temps de lancer son appel, via Facetime, adjurant ses partisans à mater le putsch dans la rue, avant de quitter Marmaris peu après une heure du matin. Les membres du commando doivent, eux, faire face à la contre-attaque des forces de sécurité turques sur place. Les combats sont d’une rare violence. Des centaines de touristes étrangers, en vacances à Marmaris, assistent pétrifiés à ces scènes de quasi-guerre urbaine. Chasse à l’homme Un officier de police, Nedip Cengiz Eker, et une membre de la sécurité du président, Mehmet Çetin, sont tués. Mais l’opération a échoué. Les trois hélicoptères quittent la zone et laissent derrière eux plusieurs dizaines de putschistes qui prennent la fuite en direction des forêts alentours. Une chasse à l’homme est alors lancée dans la région. Des centaines de policiers dépêchés sur place fouillent les véhicules un à un. Bois, plage, champs, tout est passé au peigne fin. Les fuyards ont laissé derrière eux un impressionnant arsenal : fusils d’assaut, pistolets, grenades, etc. Au compte-gouttes, ils sont cueillis par les forces de sécurité. Le 25 juillet, dix jours après l’assaut contre l’hôtel, le sergent Zekeriya Kuzu est découvert, avec deux autres complices, cachés dans une canalisation. Son visage émacié, à la barbe grisonnante et inégale, aux yeux vides, fait le tour des médias turcs. C’est une prise de taille pour la police. Celui qu’on surnomme «le pacha» serait l’une des principales figures gulénistes de la base de Cigli, près de la ville d’Izmir, d’où le commando serait parti. Adepte du mouvement depuis 2007, l’homme bénéficierait d’une large influence auprès des troupes. Le 1er août, les onze derniers fugitifs, dénoncés par des chasseurs de sangliers, sont interpellés par la police, à plus de 25 kilomètres de la station balnéaire. «Robe de mariée» A nouveau réunis ce lundi, parqués derrière un double cordon de gendarmes au cœur de la salle d’audience, les accusés multiplient les coups d’œil furtifs vers l’arrière de la pièce. Là, une vingtaine de proches ont choisi d’assister au procès. Les chefs d’accusation qui pèsent contre leurs frères, conjoints ou amis sont lourds : «tentative d’assassinat du président de la République», «violation de la Constitution», «crime contre le corps législatif», «crime contre le gouvernement», «participation à des activités terroristes», etc. Et pour avoir tenté de renverser le leader turc, la sanction demandée par le procureur est de six fois la prison à vie pour chacun des 47 accusés. «On devait se marier en août, je venais d’acheter la robe de mariée, pourquoi aurait-il pris ce risque ? Il n’était pas membre de Feto», sanglote la fiancée d’un des soldats, les yeux emplis de larmes. La sœur de cet accusé, venue épauler son amie, ne parvient pas à la rassurer. « Avec le président Erdogan qui fait partie des 73 plaignants, cela rajoute beaucoup de pression sur la cour», estime-t-elle. Quelques mètres derrière, l’avocat du président turc, plaignant numéro 1 dans cette affaire, répond aux questions des journalistes. «Avec l’état d’urgence en Turquie instauré depuis le coup d’Etat, j’ai peur que le procès ne soit pas totalement équitable», s’inquiète la sœur. Le travail de la défense n’a pas toujours été simple dans ce dossier. «Nous n’avons pas pu avoir de contact avec les accusés au début. Maintenant, quand je parle avec mon client en prison, l’agent pénitentiaire nous surveille et enregistre nos conversations. Il y a aussi une caméra qui filme. Mes documents sur l’affaire sont systématiquement vérifiés par l’agent, même les confidentiels», témoigne nerveusement l’un des avocats des soldats de Mugla, demandant à garder l’anonymat, tout en précisant que son client était détenu dans de bonnes conditions. En début d’après-midi, les premiers accusés ont été entendus par la cour. Comme lors de son interrogatoire par la police, le major Sükrü Seymen, à la tête d’une équipe de forces spéciales le soir de la tentative de putsch, a reconnu les faits. «Oui, je confesse avoir participé à une tentative de coup d’Etat mais je réfute l’accusation de tentative d’assassinat. C’est une accusation irréaliste», explique le soldat, debout au milieu de la salle à l’écoute. L’homme profite de cette tribune pour exprimer quelques remords : «Ce qui me rend triste surtout, c’est la mort de ces deux policiers. On ne voulait tuer personne dans cette opération.» Comme d’autres membres du commando, il martèlera n’avoir fait, ce soir-là, que suivre les ordres de son supérieur hiérarchique, le général de brigade Gökhan Şahin Sözmezateş. Plus haut gradé présent sur le banc des accusés dans ce procès, c’est lui qui a pris la tête de l’opération de Marmaris, le soir du 15 juillet. «Je savais que c’était une tentative de coup d’Etat», a ainsi expliqué le général de brigade. Il nie cependant appartenir à l’organisation de Fethullah Gülen. «Je ne pense pas que Gülen soit un messie ou un prophète», confiera l’officier à l’audience. «Même si ce ne sont pas des membres de Feto, participer à un coup d’Etat et violer la Constitution, c’est un crime grave qui mérite d’être puni sévèrement», répond intransigeant le député de la région de Mugla Nihat Öztürk, qui fut l’un des premiers à s’être rendu auprès du président turc après l’annonce de l’essai de coup d’Etat. Dès le lendemain de l’attaque, l’élu du Parti de la justice et du développement (AKP, la formation d’Erdogan) a porté plainte contre le prédicateur religieux. Aujourd’hui, en tant que plaignant, l’homme ne manque pas une miette du procès. Selon le parlementaire, pas de circonstances atténuantes pour ceux qui ont tenté d’assassiner un président démocratiquement élu. «Ces 37 personnes n’ont pas été choisies au hasard. Elles sont issues des forces spéciales, elles ont été choisies pour mener cet assassinat. Si ce coup avait fonctionné, ils ne nous auraient montré aucune pitié». http://www.liberation.fr/planete/2017/02/20/turquie-apres-le-putschrate-l-heure-du-proces_1549836 Turquie: des élus kurdes en appellent à la Cour Européenne des Droits de l’Homme Lundi, 20 Février, 2017 Humanite.fr Des élus du HDP demandent à la Cour européenne des Droits de l’Homme d’exiger d’Erdogan qu’il libère les 12 députés du HDP actuellement emprisonnés sans jugement, dans un contexte où débute en Turquie la campagne du referendum destiné à renforcer les pouvoirs du président. Ils ont fait spécialement le voyage de Turquie jusqu’à Strasbourg. Députés du Parlement turc, élus municipaux ou responsables politiques du HDP ( Parti démocratique des Peuples ), une dizaine de femmes et d’hommes, soutenus par de nombreux militants, ont déposé lundi matin à la Cour européenne des Droits de l’Homme les dossiers des 12 députés du HDP incarcérés en Turquie depuis novembre dernier, dont ceux des deux coprésidents, Figen Yuksekdag et Selahattin Demirtas. « Nous sommes venus ici parce que tous les recours juridiques ont été épuisés en Turquie, » explique l’avocate internationale Reagan Yalçindag. « En réalité aujourd’hui, on ne peut plus entreprendre aucune action juridique en Turquie, toutes les voies sont barrées. Il faut que la Cour européenne des droits de l’Homme prenne ses responsabilités, » ajoute-telle. Et il y a urgence. Vendredi dernier, le président turc Recep Tayyip Erdogan a en effet lancé lui-même la campagne en faveur du « Oui » pour le referendum, qui se déroulera le 16 avril prochain, et dont l’enjeu est de modifier la constitution pour accorder plus de pouvoirs au président turc. Erdogan tient à dominer cette campagne qu’il a soigneusement préparée pour éviter toute contestation possible. Depuis juillet dernier, profitant du climat provoqué par le coup d’état manqué des partisans supposés du mouvement Gülen, il a fait notamment fait emprisonner des députés d’opposition ou des élus régionaux, mais aussi des journalistes, des magistrats et des universitaires, procédant dans le même temps à la fermeture près de 160 journaux, radios, télés et autres organes de presse. « On entre dans la campagne du referendum, mais les représentants de l’opposition n’ont pas le droit de s’exprimer, » explique la députée d’Istanbul Flize Kerestesioglu ( HDP. ) « Le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan a fait mettre en prison non seulement nos députés, mais aussi des militants, et des élus municipaux. Les maires des villes kurdes ont été soit arrêtés, soit destitués. Dans ces conditions là, comment voulez-vous qu’on fasse campagne ? » demande-t-elle. C’est dans ce contexte que les élu(e)s du HDP ont décidé d’en appeler à la Cour européenne des Droits de l’Homme. Un de ses articles ( l’article 16 ), signé par la Turquie, qui est membre du Conseil de l’Europe, stipule en effet qu’aucun député ne peut être jugé en étant incarcéré, et que d’autre part, en cas d’incarcération d’un député, la Cour Suprême de Turquie doit faire un rapport et se prononcer dans les 3 jours. « Or il y a aujourd’hui plus de 90 jours que les 12 députés du HDP sont en prison, et rien n’a été fait, » explique Reagan Yalçindag. Quel peut être la portée réelle de cette démarche auprès de la Cour européenne des Droits de l’Homme ? L’avocate du HDP explique que même si la Turquie n’a pas respecté une décision déjà prise il y a 4 ans par la Cour dans une autre affaire, il faut néanmoins insister pour que la CEDH prenne une décision rapidement. « On est en train de changer la nature d’un régime en changeant la constitution, par contre les représentants politiques ne peuvent pas parler dans leur pays, comment peut-on parler de démocratie ? » s’insurge la députée Flize Kerestesioglu, qui ajoute : « la seule chose qu’on peut dire c’est qu’une dictature se prépare. » http://www.humanite.fr/turquie-des-elus-kurdes-en-appellent-la-coureuropeenne-des-droits-de-lhomme-632409 Erdogan face à la nation L’édito Émilie SUEUR | OLJ 21/02/2017 « L'AKP est un parti qui s'appuie exclusivement sur la nation (...). Nous sommes partis des valeurs communes de notre nation, nous avons défini notre terrain politique comme le terrain où notre nation se dresse comme une forteresse. » Ainsi s'exprimait Recep Tayyip Erdogan en 2003, lors du 1er congrès de l'AKP dont il était le président. Quatorze ans plus tard, engagé dans la campagne pour le « oui » au référendum sur une révision constitutionnelle qui renforcerait considérablement ses pouvoirs, M. Erdogan estime que ceux qui veulent voter « non » « ne s'opposent pas à un système, mais à la nation. Ceux-là ne sont pas contre Erdogan, mais contre la nation ». Ceux qui glisseront un « non » dans l'urne, le 17 avril prochain, voteront contre un basculement des pouvoirs exécutifs entre les mains du président. Car le projet de révision constitutionnelle prévoit que le président pourra gouverner par décret, déclarer l'état d'urgence, décider le budget, nommer les hauts fonctionnaires, le ou les vice-présidents ainsi que la moitié des membres de la Cour constitutionnelle tout en conservant la direction de l'AKP. Le Parlement deviendrait dès lors une Chambre d'enregistrement, alors que le poste de Premier ministre disparaît purement et simplement. Le Sultan ne veut pas de Grand Vizir. Pour parvenir à ses fins, le président se rêvant « hyper » a opté pour la stratégie de la peur et de la division. « D'une certaine manière, à vrai dire, la place de ceux qui disent "non" est à côté du 15-Juillet », a déclaré M. Erdogan en référence au coup d'État de l'été dernier. Son camp reproduit bien sûr, comme un seul homme, la rhétorique du chef. « Les organisations terroristes font en chœur campagne pour le "non" », a ainsi déclaré le Premier ministre Binali Yildirim. « Si nous ne dépassons pas 50 %, si nous ne sommes pas victorieux lors de ce référendum, alors préparez-vous à une guerre civile », a lancé, pour sa part, Ozan Erdem, adjoint au dirigeant de l'AKP pour la province de Manisa, dans l'ouest du pays. Peu après, l'homme démissionnait, non sans avoir accusé les médias d'avoir déformé ses propos. Des médias qui, depuis des mois, et surtout depuis le putsch avorté du 15 juillet, sont dans la ligne de mire du pouvoir. Journalistes arrêtés, limogés, censurés... Il y a quelques jours, Nils Muiznieks, commissaire aux Droits de l'homme du Conseil de l'Europe, constatait, dans un rapport, l'état « alarmant » de la liberté d'expression et des médias en Turquie. Le tout dans un contexte de purges massives post 15-Juillet. C'est donc en tablant sur une stratégie du « moi ou le chaos », du « eux vs nous », qu'Erdogan veut « fermer la parenthèse du kémalisme ». C'est en faisant de tout opposant un potentiel « ennemi de l'intérieur » qu'Erdogan veut ouvrir la porte à une nouvelle Turquie, construite sur une « nation forteresse ». Mais comment prétendre se poser en défenseur de la nation turque, d'une nation forte qui plus est, quand l'on s'acharne à attiser les divisions en son sein. « Le désir de vivre-ensemble » est aussi l'un des ingrédients de la pérennité d'une nation. https://www.lorientlejour.com/article/1036315/erdogan-face-a-lanation.html SYRIE/TURQUIE/IRAN L'Iran convoque l'ambassadeur de Turquie à Téhéran Zonebourse 20/02/2017 | 18:31 L'Iran a sommé lundi l'ambassadeur de Turquie à Téhéran de venir s'expliquer sur des propos tenus par le président Recep Tayyip Erdogan et son chef de la diplomatie Mevlut Cavusoglu accusant la République islamique de déstabiliser le Proche-Orient. Téhéran et Ankara s'opposent notamment sur la guerre en Syrie même si les deux pays se sont récemment associés à la Russie pour tenter de trouver une solution diplomatique au conflit. En Irak, les milices chiites soutenues par l'Iran ont été particulièrement virulentes contre le déploiement de soldats turcs près de Mossoul pour former des combattants sunnites luttant contre le groupe Etat islamique. Dimanche, lors de la conférence sur la sécurité de Munich, Mevlut Cavusoglu a accusé l'Iran de vouloir transformer l'Irak et la Syrie en pays chiites et l'a appelé à cesser de menacer la stabilité et la sécurité de la région. Réagissant à ces critiques, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Ghasemi, a prévenu que la patience de Téhéran avait des limites, selon des propos rapportés lundi par l'agence de presse Mehr. A Ankara, le vice-Premier ministre et porte-parole du gouvernement, Numan Kurtulmus, a pour sa part minimisé les tensions entre les deux pays, estimant qu'il peut y avoir "des divergences de vue de temps en temps, mais pas d'animosité en raison de déclarations". (Babak Dehghanpisheh à Beyrouth, Tulay Karadeniz, Tuvan Gumrukcu et Parisa Hafezi à Ankara; Tangi Salaün pour le service français) http://www.zonebourse.com/actualite-bourse/L-Iran-convoque-lambassadeur-de-Turquie-a-Teheran--23909933/ ANTISEMITISME L'écrivain Mehdi Meklat accusé de racisme et d'antisémitisme : la polémique en 4 actes FranceInfo France Télévisions Mis à jour le 20/02/2017 | 20:11 publié le 20/02/2017 | 20:11 Le jeune auteur de 24 ans est au cœur d'une tempête médiatique depuis que plusieurs de ses tweets injurieux ont été déterrés par des internautes. Il prétend qu'il s'agissait d'une "provocation d'un personnage fictif", et s'est de nouveau excusé lundi. Jusque-là, Mehdi Meklat avait toujours été salué par la critique. Que ce soit pour ses livres ou pour ses chroniques sur Arte, France Inter ou Le Bondy Blog. Mais depuis le week-end dernier, c'est sur un autre ton, beaucoup moins dithyrambique, que le jeune auteur de bientôt 25 ans fait parler de lui. En cause : des tweets à caractère raciste, homophobe, antisémite ou mysogine, qu'il avait pris l'habitude de poster pendant des mois. Et que des internautes ont déterrés. Franceinfo vous résume l'affaire en quatre actes. 1Des internautes ressortent d'anciens tweets C'est son passage, jeudi 16 février, dans l'émission "La Grande Librairie" sur France 5 qui semble être le point de départ de la polémique. Ce soir-là, Mehdi Meklat est en plateau pour la promotion de son dernier livre, Minute, qu'il publie aux éditions du Seuil. Au même moment, chez eux, des internautes se précipitent sur leur ordinateur pour aller voir de plus près le compte Twitter de l'auteur. En remontant son fil, ils vont tomber sur des dizaines de tweets injurieux envers les homosexuels, les juifs, les femmes ou faisant l'apologie du terrorisme, que Mehdi Meklat publiait sous un pseudo, "Marcelin Deschamps". Des messages que l'intéressé a pris soin d'effacer depuis. Mais des captures d'écran circulent sur internet. 2Mehdi Meklat s'excuse Mehdi Meklat est sommé de s’expliquer sur ce double jeu. Samedi 18 février, il publie quatre tweets sous forme de communiqué. Il s'excuse et invoque un "personnage honteux" qu'il incarnait virtuellement. 3Christiane Taubira dénonce des pensées "hideuses" Pas de quoi éteindre l'incendie. Tour à tour, les personnes qui ont côtoyé de près ou de loin Mehdi Meklat vont se désolidariser. C'est le cas de Christiane Taubira, qui avait été longuement interviewée par ce dernier dans les colonnes des Inrocks au début du mois de février, et avec qui elle pose en une du magazine. L'ancienne Garde des Sceaux a publié un communiqué sur sa page Facebook, dans lequel elle dénonce des pensées "hideuses". Avant de poursuivre : "Il y a quelque chose à purger. Il ne peut résider dans un même esprit la beauté et la profondeur d’une telle littérature et la hideur de telles pensées. Il faut purger, curer, cureter". Dans la foulée, c'est le directeur de la rédaction des Inrocks, Pierre Siankowski, qui y est allé d'un édito, publié sur le site du magazine. "N’y allons pas par quatre chemins, écrit-il. Ne cherchons pas d’excuses : dans leur lecture pure et dure, et qu’ils aient été publiés sous un autre nom que le sien, ces tweets sont abominables, abjects, et certains pris comme tels sont tout simplement antisémites, racistes et homophobes. Rien à dire làdessus. C’est extrêmement grave et choquant et on ne peut que condamner ces propos." Même réaction dans les rangs du Bondy Blog, auquel Mehdi Meklat a collaboré à partir de 2008. François Busnel, animateur de "La Grande Librairie", a également tenu à réagir, lui qui a reçu, jeudi 16 février, Mehdi Meklat dans son émission. Sur Facebook, les éditions du Seuil, qui publient le jeune auteur, ont aussi condamné ses propos "avec la plus grande fermeté". 4Mehdi Meklat s'excuse de nouveau Cette fois, c'est sur sa page Facebook que l'auteur a décidé de s'expliquer. Un long texte d'une cinquantaine de lignes, publié lundi après-midi, dans lequel il renouvelle ses excuses, avant de raconter l’origine de son personnage. "En 2011, j’avais 19 ans. J’ai rejoint Facebook et Twitter. Twitter était alors un Far West numérique. Un nouvel objet, presque confidentiel, où aucune règle n’était édictée, aucune modération exercée", écrit-il. Son pseudo "Marcelin Deschamps" n’était "pas dans la vie réelle, il était sur Twitter", "il se permettait tous les excès, les insultes les plus sauvages. Par là, il testait la notion de provocation. Jusqu’où pouvait-il aller ? Quelles seraient ses limites ? Aucune". En fin de journée lundi, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a réagi dans un communiqué, expliquant souhaiter "que toute la lumière soit faite sur cette affaire". http://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/twitter/l-ecrivainmehdi-meklat-accuse-de-racisme-et-d-antisemitisme-la-polemique-en4actes_2067027.html Les universités britanniques font face à une préoccupante flambée d’antisémitisme Par Le Figaro Etudiant • Publié le 20/02/2017 à 17:29 Inscriptions de croix gammées et de slogans antisémites, tracts niant l’existence de l’holocauste. Les incidents se multiplient sur les campus britanniques. Les universités britanniques font face à une poussée d’antisémitisme sur leurs campus. Ces dernières semaines, plusieurs incidents sont venus perturber le fonctionnement de plusieurs établissements, comme l’explique le Guardian. Distribution de tracts niant l’existence de l’holocauste, autocollants fascistes collés sur les murs et dessins de croix gammées: la multiplication d’actes antisémites a créé un fort émoi chez les étudiants juifs outre-manche. Les prises de paroles se multiplient donc ces derniers jours pour encourager les établissements à agir rapidement contre la diffusion de ces idées nauséabondes. Au début de la semaine, une croix gammée accompagnée du slogan «Droits pour les Blancs» est gravée sur les murs d’une résidence universitaire de l’université d’Exeter, dans le sud-ouest de l’Angleterre. Des étudiants portant des T-shirts arborant des slogans antisémites avaient déjà été sanctionnés dans le même établissement. Plus globalement, l’Union des étudiants juifs (UJS) du Royaume-Uni fait part d’incidents antisémites à Cambridge, à Édimbourg, Glasgow et à l’université college de Londres. «Il y a un risque de voir le phénomène s’accroître» Josh Nagli, le directeur des campagnes UJS, souligne auprès du Guardian que les étudiants juifs ont généralement une expérience positive à l’université, mais admet que les événements récents étaient préoccupants. «Cela semble être une sorte d’activité coordonnée. Je ne dirais pas que c’est quelque chose de sérieusement préoccupant, mais il y a un risque de voir le phénomène s’accroître sur les différents campus. «Ce genre d’antisémitisme flagrant ne devrait pas être toléré dans nos universités et nos collèges» indique Malia Bouattia, la présidente de l’Union nationale des étudiants (NUS) au Guardian. «Les institutions doivent faire plus pour le combattre. Les étudiants doivent être à l’avantgarde de la lutte contre le racisme et le fascisme sous toutes ses formes» poursuit celle qui y voit un autre exemple de la flambée des crimes haineux recensés en Angleterre après le Brexit et l’élection de Donald Trump. http://etudiant.lefigaro.fr/article/les-universites-britanniques-font-face-aune-preoccupante-flambee-d-antisemitisme_bc030eb2-f777-11e6-ac08b04ff22cb730/ OBJETS NAZIS VIDEO. Le très controversé business des objets nazis FrancetvInfo Régulièrement, des objets liés à Hitler sont mis aux enchères. Et ils s’arrachent à prix d’or. Simon Gourmellet France Télévisions Mis à jour le 21/02/2017 | 06:10 publié le 21/02/2017 | 06:10 Le téléphone rouge d'Adolf Hitler, présenté comme "l'arme la plus destructrice" de l'Histoire, s'est vendu dimanche 19 février pour 243 000 dollars. La mise à prix était de 100 000 dollars et le prix de vente est au milieu de la fourchette estimée par la maison Alexander Historical Auctions : entre 200 000 et 300 000 dollars. Comme souvent, la maison de vente a refusé de donner une quelconque indication sur l'identité ou la nationalité de l'acheteur, qui a suivi les enchères par téléphone. Polémique et vente annulée en France en 2014 Régulièrement, des objets liés à Hitler sont mis aux enchères. Et ils s’arrachent à prix d’or. Comme en 2016 lors d’une vente à Munich (Allemagne). Ou encore en 2014, quand une aquarelle du dictateur s’est vendue 130 000 euros. Les maisons de vente ne sont pas obligées de communiquer l'identité de l'acheteur. Mais en 2016, un mystérieux argentin a déboursé 600 000 euros lors d’une vente. En 2014, une vente d'objets ayant appartenu à Hitler a suscité l'indignation d'organisations juives françaises. "Il s’agit d’un projet de vente obscène et de nature à offenser les victimes du nazisme", estimait alors le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA). Cette vente a finalement été annulée à la demande de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti. Mais officiellement, rien n’empêche l'organisation de tels évènements. http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/video-le-tres-controversebusiness-des-objets-nazis_2067075.html RUBRIQUE AGENDA RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS Agenda - Le Collectif VAN au Festival Bobines Sociales (La Bellevilloise - Paris 20) Agenda - Le Collectif VAN au Festival Bobines Sociales (La Bellevilloise - Paris 20) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN est heureux de vous annoncer qu'il est invité par le Festival Bobines Sociales qui se clôturera fin février lors d'un week-end à la Bellevilloise (Paris 75020). Dans le cadre des séances Des frontières et des (l)armes, le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] y tiendra un stand d'information le dimanche 26 février 2017, de 13h à 18h, en marge de la projection des documentaires Voyage en Anatolie (de Bernard Mangiante) et Gülistan, terre de roses (de Zaynê Akyol). N'hésitez pas à nous rejoindre et à encourager un Festival qui témoigne d'un esprit militant, citoyen et généreux. Festival Bobines Sociales La Bellevilloise 19-21 Rue Boyer, 75020 Paris Métro Gambetta - Pelleport - Ménilmontant Le Collectif VAN tiendra un stand d'information le dimanche 26 février 2017, de 13h à 18h, en marge des films suivants : 13h30 - Des frontières et des (l)armes Voyage en Anatolie (60’) Bernard Mangiante - Les lms du Balibari - 2016 - France Un siècle après le génocide, les agences de tourisme arméniennes proposent un retour sur la terre des ancêtres. Le réalisateur s’en inspire et rassemble sept voyageurs arméniens de la diaspora (dont l'historien parisien Raymond H. Kévorkian), de Turquie et d'Arménie, pour un roadmovie vers l’est de l’Anatolie. Gülistan, terre de roses (86’) Zaynê Akyol - Périphéria production INC. - 2016 - Canada / Allemagne Au Kurdistan, les femmes peshmerga se battent contre Daech et nous révèlent leurs ré exions et leurs idéaux. Elles nous offrent une immersion intimiste dans leur univers. Entraînement militaire et attente de l’ennemi. La bataille se rapproche de Mossoul. Rencontre / débat avec les invités À savoir : Le Festival Bobines Sociales débute dès le 19 février, par des séances gratuites "hors les murs" dont les lieux et horaires de projection sont détaillés dans le programme disponible ICI. La belle philosophie du Festival Bobines Sociales se décline en ces termes : "Certains récupèrent, partagent, font du plein avec des riens. D’autres traversent les océans pour fuir un monde invivable et échouent dans des camps qui ne le sont pas moins. Quelques irréductibles font le choix de rester quand d’autres quittent leur univers sinistré. Les uns saisissant les armes, d’autres empoignent les mots. Du 19 au 26 février, à travers des projections « hors les murs » gratuites en semaine et à prix Bobines le week-end à La Bellevilloise, cette édition du Festival Bobines Sociales est une mosaïque de regards portés sur ces luttes qui sont aussi les nôtres." http://www.bobines-sociales.org TÉLÉCHARGER : Festival Bobines Sociales - Programme http://www.collectifvan.org/pdf/10-12-24-31-01-17.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95514 Agenda - France : 73ème anniversaire de l'exécution du groupe Manouchian Agenda - France : 73ème anniversaire de l'exécution du groupe Manouchian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Des cérémonies en hommage aux résistants du Groupe Manouchian se tiennent dans divers villes, dont Montreuil, Marseille, Ivry, Paris, Romans et Echirolles, à l'occasion du 73e anniversaire de l'exécution par les nazis de Missak Manouchian et de 21 de ses camarades, le 21 février 1944 au Mont-Valérien, tandis que la 23e membre, Olga Bancic, avait été transférée en Allemagne et décapitée à la prison de Stuttgart le 10 mai 1944. Le Collectif VAN diffuse ici la liste des commémorations. Publié le 14 février 2017 Ville de Paris - Mardi 21 février 2017 à 18h30 Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et l'Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), vous convient à une cérémonie officielle en l'honneur des Juifs et des Arméniens morts pour la France le 21 février 1944. MARDI 21 FEVRIER 2017 à 18h30 Voir plus d'informations ICI (mettre lien Agenda). -------Ville de Romans - Samedi 25 février 2017 à 11h Cérémonie du souvenir du 73ème anniversaire de l'exécution du groupe Manouchian, mort pour la France La figure emblématique de Missak Manouchian, rescapé du Génocide de 1915 devenu héros de la Résistance, constitue l'un des symboles majeurs de la communauté arménienne de France et de son intégration réussie. Elle appartient désormais au patrimoine commun de la Résistance dans la diversité de ses composantes et de la nation tout entière. Dépôt de gerbe. Le 25 février 2017 à 11h00 Rue Missak Manouchian (quartier des Ors, près du cimetière) - 26100 Romans-sur-Isère http://www.ville-romans.fr/agenda/ceremonie-du-souvenir-du-73emeanniversaire-de-lexecution-du -------Ville d'Echirolles - 5e Semaine de l'Affiche rouge Groupe de l'Affiche rouge/Missak Manouchian - 73e anniversaire, Ville d'Echirolles Différentes initiatives sont organisées dans le cadre de la 5e Semaine de l'Affiche rouge d'Echirolles. - Célébration de l'exécution par les nazis du "groupe de l'Affiche rouge" - Missak-Manouchian et des résistants étrangers des FTP-MOI de la région parisienne -- le dimanche 19 février, à 11 h, au Monument aux morts. - Projection du film "Une jeunesse parisienne en Résistance", de Mourad Lafitte et Laurence Karsznia, suivie d'un débat animé par l'historien Claude Collin, vendredi 24 février, à 18 h, à l'amphithéâtre 12 de l'Institut de la communication et des médias. - Deux expositions : "L'Affiche rouge ou les étrangers dans la Résistance" et "Votre sang qui chante aux frontières", la participation des étrangers aux combats pour la libération de la France, du lundi 27 au vendredi 31 mars, au lycée Marie-Curie. http://www.cite-echirolles.fr/agenda-groupe-de-l-affiche-rougemissakmanouchian---73e-anniversaire~59mstijdhhh9.html Lire aussi : Marseille : La stèle de Missak Manouchian à nouveau profanée http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95626 Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95625 TÉLÉCHARGER : 73e anniversaire de l'exécution par les nazis de Missak Manouchian liste des commémorations http://www.collectifvan.org/pdf/09-43-18-14-02-17.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95629 Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian - Collectif VAN www.collectifvan.org - L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et l'Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), vous convient le Mardi 21 février 2017 à 18h30 à une cérémonie officielle en l'honneur des Juifs et des Arméniens morts pour la France le 21 février 1944. (Salle de réception Nourhan Fringhian, Cathédrale arménienne Saint-JeanBaptiste, 15 rue Jean Goujon - 75008 Paris) Publié le 14 février 2017 L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et l'Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), vous convient à une cérémonie officielle en l'honneur des Juifs et des Arméniens morts pour la France le 21 février 1944. Mardi 21 février 2017 à 18h30 En présence de M. HaÏm Korsia, Grand Rabbin de France, M. Joël Mergui, Président du Consistoire Central, M. Francis Kalifat, Président du CRIF, S.E.M. Viguen Tchitetchian, Ambassadeur d'Arménie en France, S.E.M Vahan Hovhanessian, Primat du Diocèse de l'Eglise Arménienne, M. Ara Toranian, Président du CCAF Salle de réception Nourhan Fringhian Cathédrale arménienne Saint-Jean-Baptiste, 15 rue Jean Goujon 75008 Paris (métro Champs Elysées-Clémenceau) Les prières seront célébrées en arménien et en hébreu. Verre de l'amitié et cocktail casher RSVP AVANT LE 17 FEVRIER 2017 AIA: [email protected] ANACRA : [email protected] Places strictement limitées http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95625 Agenda - Rencontre au Mémorial de la Shoah : Génocide et droit international Agenda - Rencontre au Mémorial de la Shoah : Génocide et droit international - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le jeudi 23 février 2017 à 19h30 le Mémorial de la Shoah, à l’occasion de la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016, organise une rencontre en présence de l’auteur et d’Antoine Garapon, magistrat, secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la justice à l'Auditorium E.J.Safra (17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France). Publié le 13 janvier 2017 Mémorial de la Shoah Rencontre Génocide et droit international jeudi 23 février 2017 à 19h30 Lieu : Auditorium E.J.Safra Mémorial de la Shoah 17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France À l’occasion de la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016. Une approche comparée de trois génocides avérés du XXe siècle – des Juifs d’Europe, des Arméniens de l’Empire ottoman, des Tutsi du Rwanda – permet d’appréhender la spécificité du crime de génocide. La justice pénale internationale née au XXe siècle est la consécration des travaux conduits depuis l’Antiquité par des jurisconsultes qui, chacun dans son espace politique et le mouvement de pensée de son temps, ont fondé le droit international. En présence de l’auteur et d’Antoine Garapon, magistrat, secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la justice. Tarifs : 5€/3€ Réservation ICI http://billetterie.memorialdelashoah.org/fiche_conference.asp?cfid=17D7 87F8 Lire aussi : Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363 http://www.memorialdelashoah.org/evenementsexpositions/rencontres/genocide-droit-international.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95362 Agenda - Mairie Paris 3 / Journée "Génocides: Mémoire, Transmission, Prévention" Agenda - Mairie Paris 3 / Journée "Génocides: Mémoire, Transmission, Prévention" - Collectif VAN - www.collectifvan.org Une manifestation, organisée à la Mairie du 3e arrondissement de Paris par le Bnai Brith France, est dédiée le dimanche 5 mars 2017 aux génocides arménien, juif et tutsi. Cette Journée des génocides réunit dix-huit conférenciers et des musiciens, autour d'expositions-photos et de stands de livres. Publié le 10 février 2017 Journée des génocides Dimanche 5 mars 2017 Mairie du 3e arrondissement 2 Rue Eugène Spuller, 75003 Paris M° Temple - ligne 3 Bus : 75, 20 Programme Introduction: Discours de présentation, du maire du 3ème Ambassadeurs. Lancement de 3 films 1/ Mémoire: 1.1 Négation des génocides, le cas arménien Boris Adjemian Claire Mouradian Raymond Kevorkian 1.2 Analyse comparative, Juifs, Arméniens et Tutsi Marcel Kabanda Georges Bensoussan Carol Iancu 1.3 Traumatisme des survivants Régine Waintrater Alain David 2/ Transmission: 2.1 Transmission dans l’espace public Jacques Fredj Alain Chouraqui 2.2 transmission par l’éducation Vincent Duclert Paul Kieusseian 2.3 Transmission par la culture et l’art Philippe Grimbert Jean Claude Grumberg Francine Mayran Déjeuner sur place 13h30/ 14h 3/ Prévention 3.1 Analyse du processus de génocide et moyens de prévention Yves Ternon Richard Odier 3.2 Aspects juridiques et limites Bernard Jouanneau Joel Hubrecht Julien Serroussi 3.3Chrétiens d’Orient et autres zones à risques Jean Pierre Bensimon David Gakunzi Conclusion 18h30/19 heures. Cocktail 19h/ 19h30 Des interventions musicales et des expositions-photos seront prévues dans la journée. Les livres des conférenciers seront disponibles à la vente. TÉLÉCHARGER : Programme - Journée des génocides http://www.collectifvan.org/pdf/11-59-05-10-02-17.pdf http://www.genocide.fr/annonces.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95387 Agenda - Paris/Exposition : Herero et Nama, premier génocide du XXe siècle Agenda - Exposition : Herero et Nama, premier génocide du XXe siècle - Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le premier génocide du XXe siècle. Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand, 1904-1908 » du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017 au Mémorial de la Shoah, 17, rue Geoffroy – l’Asnier, 75004 Paris. Ouverture tous les jours sauf le samedi de 10 heures à 18 heures et le jeudi jusqu’à 22 heures. Entrée libre. Mémorial de la Shoah L'exposition #GenocideHereroNama Le premier génocide du XXe siècle Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand, 1904-1908 du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017 Entre 1904 et 1908, environ 80% du peuple herero et 50% du peuple nama vivant sur le territoire de l’actuelle Namibie ont été exterminés par les forces du Deuxième Reich, soit environ 65 000 Herero et 10 000 Nama. En passe d’être reconnu publiquement par la République fédérale d’Allemagne comme génocide, ce crime de l’histoire coloniale africaine est aujourd’hui considéré comme le premier génocide du XXe siècle. À travers une exposition riche de nombreux documents d’archives, d’objets et de photographies, le Mémorial de la Shoah propose pour la première fois en France d’aborder cet événement encore très largement méconnu du grand public, et devenu un sujet de recherche depuis le milieu des années 1990. Entrée libre niveau crypte et entresol «C’était, et c’est aujourd’hui encore, ma politique que d’appliquer cette force par la terreur absolue, voire la cruauté. Je détruirai les tribus rebelles en versant des torrents de sang et d’argent. C’est uniquement après un tel nettoyage que quelque chose de nouveau pourra apparaître et perdurer.» Lothar von Trotha, 1904. Mémorial de la Shoah Adresse : 17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris E-mail : [email protected] Site web : www.memorialdelashoah.org http://genocide-herero-nama.memorialdelashoah.org/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95138 Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial. Mémorial de la Shoah ---------------------------------------Expositions et événements en France Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial. ------------------« Mus, Mouse, Maus », Variations par des auteurs de bande dessinée suédois autour de l’oeuvre d’Art Spiegelman Exposition à Saint-Sébastien-sur- Loire vendredi 13 janvier 2017 samedi 18 février 2017 À travers les planches d’auteurs de bande dessinée suédois, cette exposition souligne aussi bien la valeur patrimoniale de l’oeuvre d’Art Spiegelman que l’utilisation du 9e art comme support pour la transmission de l’histoire de la Shoah. En savoir plus Ici ------------------Auschwitz-Birkenau, camp de concentration et centre de mise à mort Exposition aux Archives départementales du Rhône et de la Métropole de Lyon jeudi 26 janvier 2017 vendredi 10 mars 2017 Le complexe d’Auschwitz- Birkenau occupe une place tout à fait singulière dans l’histoire du génocide des Juifs. En savoir plus Ici ------------------Les Justes de France Exposition à Marciac mardi 21 mars 2017 dimanche 26 mars 2017 Durant la Seconde Guerre mondiale, le silence qui entourait la persécution dont les Juifs étaient victimes semblait signifier que l’Europe avait sombré dans la peur et l’indifférence ou la collaboration. En savoir plus Ici http://www.memorialdelashoah.org/evenements-et-expositions/hors-lesmurs/expositions-et-evenements-en-france.html ------------------SHOAH ET BANDE DESSINÉE du 19 janvier au 30 octobre 2017 L'exposition La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence, erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc emparée de la Shoah. C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations, leur pertinence, leur portée et leurs limites. Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet, de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée franco-belge, des romans graphiques aux mangas. Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men) un rescapé de la Shoah. http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html http://www.memorialdelashoah.org/evenementsexpositions/commemorations/manifestations-commemoratives-avocation-pedagogique.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487 Agenda - Appel à la diaspora : « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Initiative « CitoyenObservateur », dont le but principal est de favoriser l’instauration des principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution électorale en Arménie, a décidé de se préparer sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain qui aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. L’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre AntiCorruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et démocratiques internationales. Cet objectif inédit est de contrôler tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. À cette fin, une vaste campagne de « recrutement » d’observateurs est lancée de façon à associer à l’Initiative « Citoyen-Observateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de résidents d’Arménie, mais aussi les Arméniens de la diaspora. Le Collectif VAN diffuse ci-dessous l'appel de l’Initiative « CitoyenObservateur » et espère vivement qu'il retiendra votre attention. « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » L’Initiative « Citoyen-Observateur » d’Arménie Nous vous adressons ce présent courrier au nom de l’Initiative « CitoyenObservateur » dont le but principal est de favoriser l’instauration des principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution électorale en Arménie. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, permetteznous de nous présenter. Créée en 2013, l’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre Anti-Corruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et démocratiques internationales. L’Initiative a exercé sa première mission durant l’élection du conseil municipal de Yèrèvan en mai 2013. Par la suite, de 2013 à 2016, elle est intervenue dans plus de 80 localités urbaines et rurales lors des élections locales. Forts de cette expérience, nous pouvons aujourd’hui affirmer qu’en cas de contrôle public effectif des bureaux de votes, on peut réduire au minimum les violations électorales et protéger ainsi les droits des électeurs arméniens. Le référendum constitutionnel du 6 décembre 2015 en a fourni un exemple éclatant, lorsque l’Initiative a réussi à rassembler 28 ONG et à mobiliser plus de 1000 observateurs répartis dans quelques 520 bureaux de vote dans toute l’Arménie, permettant la prévention d’un grand nombre de fraudes et leur enregistrement quand elles ont eu lieu. Notons que l’exercice de notre mission s’est accompagnée d’une formation des volontaires et qu’à ce jour près de 1500 personnes ont été formées par nos soins à l’observation électorale. C’est la raison pour laquelle notre Initiative a décidé de se préparer sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain, laquelle, vous le savez, aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. Et de fait, nous nous sommes fixés pour objectif inédit de contrôler tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. Nous sommes conscients qu’il s’agit là d’un programme ambitieux, mais nous le croyons réalisable pour peu que nous réussissions à augmenter sensiblement le nombre des observateurs. Pour y arriver, nous avons décidé de lancer une vaste campagne de « recrutement » d’observateurs de façon à associer à l’Initiative « CitoyenObservateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de résidents d’Arménie, mais aussi nos compatriotes de la diaspora. Il s’agit d’enregistrer un maximum de volontaires prêts à suivre la formation à distance que nous leur délivrerons d’ici l’échéance, prêts à venir en Arménie à la fin du mois de mars (idéalement le 26 ou le 27 mars de façon à être présents aux préparatifs des trois derniers jours de mars), prêts, le jour du vote du 2 avril, à observer le cours du scrutin du matin au soir avec leurs collaborateurs d’Arménie ainsi que le processus du dépouillement des bulletins, et prêts, enfin, à rester sur place encore deux à trois jours pour participer aux processus post électoraux.* Nous vous proposons de participer à cette vaste campagne en vous engageant vous-même et en diffusant notre appel aux membres de votre association et autour de vous, c’est-à-dire à vos amis et connaissances et plus généralement aux milieux arméniens de votre pays. Pour s’engager en tant qu’observateur volontaire, il faut s’inscrire sur le site suivant : http://citizenobserver.am/observers/registration En espérant que notre proposition, sous le vocable de « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » retiendra votre attention et deviendra l’occasion d’une collaboration nouvelle, singulière et enthousiaste entre l’Arménie et la Diaspora, nous vous adressons nos meilleures et compatriotiques salutations, Les membres de l’Initiative « Citoyen-Observateur » : Centre Anti-Corruption Transparency International Sona Ayvazyan, Directrice-Exécutive Club de la presse Asparez Lèvon Barsèghyan, Président Union Droit en Europe Loussiné Hakobyan, Présidente Site officiel de l’initiative « Citoyen-Observateur » : www.citizenobserver.am Pour nous joindre : [email protected] * Nous vous prions de noter que les frais de voyage et de séjour en Arménie durant la semaine de l’observation sont à la charge des volontaires de la diaspora, hormis les frais inhérents à la mission d’observation en elle-même. http://www.citizenobserver.am/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95210 Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon Agenda - Parution : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016. ******* Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface d'Annette Becker Editeur : Armand Colin Année : 2016 Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print Description : 14 x 22 cm, 304 pages Collection : Le temps des idées Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p. 288-292. Index Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle ISBN : 9782200614423 Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Prix : 23,90 euros Achat possible sur : Amazon Présentation Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient, n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse. Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide. Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question, est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du Rwanda. La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide. Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé dans d’autres formes de violences. Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure. Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de recherche". Première étape de la mise en application du racisme biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994) http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime9782200614423 ----------------------------------Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016 de Yves Ternon (Auteur) Détails ISBN : 9782811114534 Nombre de pages: 480 Hauteur: 215 mm Largeur: 135 mm Date de parution: 2016 Date de publication: 18/04/2016 Editeur: Karthala Prix : 27,00 € Résumé Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation. Description complète Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit. Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un droit que Justinien codifia pour le monde chrétien. Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières, les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit international. Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est qu’une ébauche. Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation. Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob). http://www.karthala.com/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363 Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Collectif VAN - www.collectifvan.org - Événement ! Les Éditions Parenthèses annoncent la parution de la traduction du livre référence de Téotig qui a rendu un nom et un visage aux victimes arméniennes de la rafle du 24 avril 1915 dans l'actuelle Istanbul. Ce témoignage capital avait été publié en 1919 à Constantinople pour la première commémoration de cette date fatidique. Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de 761 personnalités, prémisse du génocide perpétré à l'encontre du peuple arménien par le gouvernement Jeune-Turc. Publié le 22 novembre 2016 Éditions Parenthèses Quatre ans après la nuit tragique de la rafle du 24 avril 1915 à Istanbul, marquant le début du génocide des Arméniens par la Turquie ottomane, un groupe d’intellectuels survivants se donne la mission de commémorer solennellement le souvenir des disparus. Il est alors demandé à Téotig, écrivain et éditeur réputé pour la qualité de ses biographies lui-même rescapé d’années de déportation, de préparer une publication à l’occasion de la première Commémoration de cette date fatidique, en 1919, au lendemain de l’armistice. Le « Mémorial du 24 avril » se compose de deux parties, l’une purement biographique (intellectuels de la capitale Istanbul déportés et éliminés — écrivains, poètes, enseignants, avocats, députés —, médecins, soldats, artisans, ecclésiastiques de province), par région et ville. Une seconde partie comprend deux témoignages de rescapés, concernant les deux centres principaux où l’élite a été déportée puis exécutée : « Vers Ayache » de Puzant Bozadjian, décrit les arrestations et la déportation au fin fond de l’Anatolie ; « Souvenirs de Tchanguere » de Mikael Chamdandjian, s’attache particulièrement aux derniers jours de deux poètes emblématiques disparus, Daniel Varoujan et Roupen Sevag. Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de 761 personnalités, prémisse de l’élimination de tout un peuple. Téotig Mémorial du 24 avril Traduit de l’arménien par Alice Der Vartanian et Houri Varjabédian Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 176 pages, photographies, index, 2016. ISBN 978-2-86364-300-6 Prix : 23 € Éditions Parenthèses 72, cours Julien —13006 Marseille téléphone : 0 495 081 820 [email protected] http://www.editionsparentheses.com/Memorial-du-24-avril http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94984 Agenda - Paru : Une enquête sur l'assassinat des 3 militantes kurdes à Paris Agenda - À paraître, une enquête sur l'assassinat des 3 militantes kurdes à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat. Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante. Pendant plusieurs mois, Laure Marchand a enquêté dans plusieurs pays et a eu accès à des sources turques et françaises inédites qui lui ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs." Publié le 07 décembre 2016 Actes sud Triple assassinat au 147, rue La Fayette Laure MARCHAND Solin Hors collection Janvier, 2017 / 11,5 x 19,5 / 192 pages ISBN 978-2-330-06889-9 prix indicatif : 22, 00€ Genre : Essais, Documents Triple meurtre au 147 rue La Fayette Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat. Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante. Depuis trois ans, les éléments à charge contre les services secrets turcs, suspectés d’avoir commandité leur exécution, se sont accumulés sur le bureau de la juge d’instruction qui a bouclé son enquête. Mais un seul accusé, Ömer Güney, sera jugé lors du procès en assises qui s’ouvrira à Paris en décembre 2016. Malgré des faits accablants, les autorités politiques françaises ne réclament aucun compte à la Turquie. Alors que le courage des combattantes kurdes du PKK contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie est salué dans le monde entier, la mort de leurs camarades en plein Paris est recouverte d’un linceul de silence. Car les autorités françaises ont choisi de renforcer leur alliance stratégique avec Ankara. Faisant fi de leurs engagements à lutter contre le terrorisme. L’instruction a conclu que Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez avaient été victimes d’un « acte terroriste ». Sur le sol français, cyniquement, les victimes du terrorisme n’ont donc, à l’évidence, pas toute la même valeur. Pendant plusieurs mois, j’ai enquêté dans plusieurs pays et j’ai eu accès à des sources turques et françaises inédites qui m’ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs. http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/triple-assassinat-au-147rue-la-fayette http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95114 Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Exils arméniens, Du Caucase à Paris" vient de paraître aux Éditions Belin, sous la signature d'Anouche Kunth. Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse menée sous la direction de Claire Mouradian, et brillamment soutenue à l'EHESS le 8 juillet 2013. Cet ouvrage magistral et passionnant retrace le destin des grandes familles arméniennes issues des marges caucasiennes de l'Empire russe et fuyant les convulsions de la révolution bolchevique. Leurs trajectoires croisent en France celles des Arméniens de Turquie, rescapés du génocide de 1915. Editions Belin Anouche Kunth Exils arméniens Du Caucase à Paris Collection : Contemporaines Editeur : Belin Directeur de collection : Henry Rousso 23.00 € ISBN 978-2-7011-9838-5 "Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France" Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés, leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels. L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ? Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration des destinées collectives. Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS (Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil, abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire Mouradian. http://www.editions-belin.fr/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens27735.php?lst_ref=1 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94815 Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian, docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP de Paris. Publié 17 octobre 2016 L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre Par Taline Papazian Préface de Gérard Chaliand 26€ - Karthala Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années 2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable, l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran. Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les espaces impériaux ottomans et russes. Table des matières Préface Remerciements Introduction Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national, affaire d’État 1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme à la redéfinition politique de la nation 2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une filiation 3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du Karabakh L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État arménien L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun) Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État Idéologie et pratique de la « normalisation » Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques Deuxième partie : La guerre et l’État 4. La guerre, épreuve de l’État arménien Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre étatique Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur En vue d’affronter l’hostilité extérieure Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité politique Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ? La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État arménien 5. Faire la guerre, bâtir l’armée Espace de la guerre et territoire de l’État De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et construire l’armée Les bases d’une armée régulière Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources La participation directe de l’État à l’effort de guerre Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre 6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec » Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien La guerre, l’armée et l’État La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée nationale L’Armée, institution fédératrice de la société La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit 7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre implication et déresponsabilisation Un capital longtemps au service de la contrainte Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à l’immobilisme ? 8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions républicaines Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif autonome Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie 9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998 Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du libéralisme Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de la nation Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État forteresse Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ? Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ? Annexes Sources et bibliographie http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712 Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître chez Armand Colin. Publié le 22 septembre 2016 Armand Colin Un siècle de génocides de Bernard Bruneteau Armand Colin 2016-09-14 PRIX 16,99 € EAN ebook 9782200616731 Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien. Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions : qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui autorise le génocide à se présenter comme une "solution"? Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne. http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Ephémérides La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Depuis le 20 octobre 2015, la page News du site www.collectifvan.org a cessé d'être alimentée mais elle constitue une source d'archives pour les informations quotidiennes qui y ont été postées depuis le lancement du site en mars 2006. La revue de presse - collectée 5 jours par semaine par la webmaster du Collectif VAN à partir des médias en ligne francophones - est donc à suivre uniquement dans la Veille-Média du Collectif VAN et sur les réseaux sociaux de notre association très active sur Facebook et Twitter. Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTLwww.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Interwww.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMCwww.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0