sig nal ner veu x (on de de dép ola ris La synapse neuro-musculaire : communication entre deux cellules excitables différenciées atio n motoneurone membrane présynaptique (neurone) = p ote ntie l d' fente synaptique membrane postsynaptique (cellule musculaire), très différenciée, avec de nombreuses invaginations qui augmentent la surface, donc la possibilité de fixation de neuromédiateur, et donc de dépolarisation. act ion cellule musculaire striée (ext) (int) N N N nombreux noyaux : la cellule musculaire striée est un syncytium. Seuls les noyaux au voisinage de la synapse transcrivent les gènes du récepteur à Ach. La cellule présynaptique émet un neuromédiateur, l'acétycholine. Ce neuromédiateur traverses la fente synaptique (= espace synaptique), et agit sur des récepteurs de la membrane post-synaptique, en augmentant la perméabilité au sodium. N N N N Synapse neuro-musculaire acétylcholine qui se fixe sur le récepteur entrée de Na+ grâce à l'ouverture du récepteur (canal chimio-dépendant) ==> dépolarisation de la membrane rapsyne maintenant les récepteurs à Ach à leur bonne place, en liaison avec le cytosquelette Le récepteur à acétylcholine a été purifié vers 1975 grâce à l'emploi de matériel biologique spécialisé. Les muscles normaux ont peu de synapses, donc peu de récepteurs. Organe électrique de Torpille (Chondrichtyen marin voisin de la Raie, pouvant produire des décharges électriques de 500 V et 0,5 A. L'organe électrique provient par évolution d'un muscle, spécialisé dans la génération de courant électrique. Le courant vient de l'entrée massive de Na+ dans des cellules (nombreuses cellules en parallèle et en série). Il y a donc de nombreux récepteurs à acétylcholine. α-bungarotoxine : neurotoxine de serpent voisin du Cobra. Elle inhibe spécifiquement, avec une liaison très forte, le récepteur à Ach, ce qui provoque la paralysie de la proie. On utilise des toxines marquées (ce qui permet un repérage microscopique) et des toxines fixées sur un support solide, ce qui permet une séparation par chromatographie d'affinité. Méthode : - broyage de l'organe électrique - solubilisation des membranes par un détergent - chromatographie d'affinité, sur une colonne où est fixée de la toxine de serpent : les molécules de récepteur restent fixées à la colonne, alors que les autres constituants cellulaires ne sont pas retenus - élution du récepteur et analyse biochimiques, colonne de chromatographie : phase fixe sur laquelle on a fixé des ligands spécifiques des molécules recherchées. Purification du récepteur à l'acétylcholine par chromatographie d'affinité, grâce à l'αbungarotoxine 1) on verse sur la colonne un extrait cellulaire contenant une multitude d'autres constituants cellulaires mélangés aux molécules recherchées =>capture spécifique des molécules recherchées : les autres constituants traversent la colonne et sortent, alors que les molécules recherchées sont retenues par les ligands spécifiques de la colonne ayant une affinité spécifique pour elles 2) élution des molécules recherchées : en versant un autre liquide, les molécules se décrochent, et sont récupérées. 2 protomères α, portant chacun un site récepteur à Ach (ext) O CH3 C O acétyl α β γ (int) choline acétylcholine = ester de l'acide acétique et de la choline (amino-alcool) M = 290 kDa canal ionique Le récepteur a une structure pentamère : 2 α, β, γ, δ (ici, le δ a été enlevé) Les divers protomères sont semblables : 4 hélices transmembranaires. L'une des hélice borde le canal, et est riche en AA chargés négativement (GLU-ASP). Chaque protomère α porte un site de fixation à Ach, ce qui fait deux sites pour l'ensemble de la molécule. Divers ligands possibles pour le récepteur de l'Ach : - acétylcholine - nicotine (d'où le nom de récepteur nicotinique) - α bungarotoxine (==> paralysie) - curare (toxine végétale entraînant aussi une paralysie) - la myasthénie grave est une maladie auto-immune, où l'organisme fabrique des anticorps contre le récepteur à Ach. CH2 CH2 CH3 N+ CH 3 CH3 Le récepteur nicotinique à acétylcholine : un canal ionique chimiodépendant anneau de 5 leucines (hydrophobes) ==> étanchéité - - résidus acides (-) => repoussent les anions, et ne laissent passer que les cations contrôle de la perméabilité du canal par les résidus Fonctionnement normal du récepteur nicotinique à acétylcholine : - à l'état normal, le canal est fermé - s'il y a fixation de 2 Ach sur les 2 sites récepteurs, la conformation change, et le canal s'ouvre, d'où une forte entrée de Na+ (plus d'un million d'ions par seconde) : c'est un canal ionique chimiodépendant. - l'Ach reste statistiquement fixé au récepteur tant qu'il existe de l'Ach dans la fente synaptique : il y a un équilibre Ach libre / Ach fixé. - normalement, l'Ach présente dans la fente synaptique est rapidement hydrolysée par l'acétylcholinestérase qui s'y trouve. Donc l'Ach n'est plus fixée sur le récepteur, qui peut revenir à l'état fermé. - même si l'Ach reste fixée sur le récepteur, le canal se referme spontanément ("état désensibilisé" ). Mise en évidence de la dualité d'action de l'acétylcholine : - l'Ach stimule la fibre musculaire striée squelettique, mais inhibe la fibre cardiaque - la nicotine est un agoniste de l'Ach (facilite son action) sur la fibre striée, mais n'a pas d'effet sur la fibre cardiaque. - Par contre, la muscarine est un agoniste de l'Ach pour les fibres cardiaques, et n'a pas d'effet sur la fibre striée squelettique. => il existe (au moins) deux types de récepteurs. cellules musculaires cardiaques, cellules lieux musculaires lisses agonistes muscarine atropine (en application sur curare (flèches l'oeil, cause la dilatation de empoisonnées au curare ==> la pupille par relâchement antagonistes paralysie de la proie) des muscles récepteur à protéines G (un canal ionique seul protomère, à 7 hélices chimiodépendant (5 transmembranaires). Action type protomères). Action rapide complexe et lente, en moléculaire par ouverture directe de particulier par ouverture du récepteur canaux à Na+ indirecte de canaux à K+ cellules musculaires striées squelettiques nicotine Deux types de récepteurs à l'acétylcholine : nicotinique et muscarinique Diversité des neuromédiateurs Dans l'ordre d'importance à connaître : - acétylcholine, et ses deux types de récepteurs, nicotinique et muscarinique. - noradrénaline et autres catécholamines (adrénaline, DOPA, dopamine...) : agissent toujours par des protéines G hétérotrimériques, grâce à un récepteur à 7 hélices transmembranaires. La fixation du messager provoque un changement de conformation du récepteur, donc de la protéine G, qui devient capable de fixer le GTP au lieu du GDP sur son protomère α. Les protomères se séparent et vont agir sur d'autres molécules... CHOH CH2 NH3 HO OH noradrénaline = norépinéphrine - GABA = acide gamma-amino-butyrique : synapses inhibitrices, qui empêchent la dépolarisation. NH - divers acides aminés tels que l'acide glutamique... (ext) 2 γ β α protéine G (int) COOH Récepteur de noradrénaline, à 7 hélices transmembranaires. La partie N terminale est à l'extérieur, comme d'habitude, et la partie N terminale ainsi que la boucle précédente se lient à la protéine G. L'acétylcholine est synthétisée par des enzymes de la cellule présynaptique Ach dans des vésicules présynaptiques cellule nerveuse L'acétylcholinestérase est synthétisée par le péricaryon (= corps cellulaire) du neurone, puis transportée par des vésicules jusqu'à la terminaison synaptique, et exocytée dans la fente synaptique. C'est une enzyme très active : il faut moins de 2 ms pour inactiver l'Ach de la fente synaptique. Importance de l'acétylcholinestérase : Ach capturé par Des substances toxiques, en particulier des l'acétylcholinestérase gaz de combat, ont pour cible l'Achestérase ==> blocage de l'hydrolyse ==> perturbation du message nerveux. O Inactivation du neuromédiateur après son action sur la cellule postsynaptique Ach émis dans la fente synaptique CH3 C O espace synaptique CH3 CH2 CH2 N+ CH3 CH3 O cellule musculaire Ach fixé sur le récepteur => pénétration de Na+ CH3 C OH CH3 OH CH2 Résultats de l'hydrolyse : - acide acétique - choline CH2 N+ CH3 CH3 L'acétylcholine est détruite en étant hydrolysée, mais les autres neuromédiateurs sont plutôt recyclés . Par exemple, la noradrénaline est réabsorbée par la cellule nerveuse présynaptique. Ce recyclage est inhibé par la cocaïne (la cocaïne a des effets "sympathico-mimétiques") Expériences historiques de Sutherland vers 1950 Mise en évidence du récepteur membranaire pour l'action du glucagon sur les hépatocytes Le foie est un effecteur important pour réguler la glycémie : libération de glucose dans le sang par glycogénolyse, stockage du glucose sous forme de glycogène par glycogénogenèse. glucagon Le glucagon est une hormone hyperglycémiante libérée (en bleu) par le pancréas (ilôts de Langerhans). Cette hormone agit sur le foie, en provoquant la phosphorolyse du glycogène par l'enzyme glycogène-phosphorylase (enzyme cytosolique) : glycogène phosphorylase glycogènen + (P)i ---> glycogènen-1 + glucose 1(P) (en rouge) mesure de l'activité phosphorylase glucagon (en bleu) augmentation de l'activité glycogènephosphorylase par l'addition de glucagon : c'est normal pas d'augmentation, alors que l'enzyme y est phosphorylase physiquement broyat de cellules de foie n io at ug rif nt ce Situation des organes ad d au ition s u de rn g qu ag lu ph i c ea ca os on nt gon ph tie or nt yla la se ad di tio n de gl uc a go n mesure de l'activité mesure de l'activité remélange avec le culot phosphorylase augmentation de l'activité phosphorylase Conclusion : Il y a dans les membranes quelque chose d'indispensable à l'action de l'hormone (glucagon) sur la cellulecible (hépatocyte). Le récepteur de l'hormone est sur la membrane plasmique, et envoie un second messager vers le cytosol, où est l'enzyme qui va être activée. carbone 5' Adénine CH2 O O cycle ribose normal O CH CH P O- Formation et destruction de l'AMPc CH HC carbone 3' cycle formé par la liaison phosphodiester (entre structure de l'AMPc 5' et 3') O (int) (P) GT P GT GDP Adénine (P) O CH2 O O adénylate cyclase (enzyme membranaire) phosphodiestérase C'est l'AMPc qui va agir à l'intérieur de la cellule, en activant ou en inactivant des enzymes cellulaires (c'est un effecteur allostérique de ces enzymes). On dit que l'AMPc est un "second messager", ou "messager intracellulaire", par opposition à l'hormone glucagon, qui était le "premier messager", ou "messager intercellulaire". P ATP O (P) β γ CH2 O L'AMP cyclique est une molécule "tordue" : l'énergie pour faire la liaison phosphodiester provient de l'hydrolyse de l'ATP, et cette liaison phosphodiester peut se couper spontanément. Le glucagon se fixe sur son récepteur, et en change la conformation, ce qui change la conformation de la protéine G, dont la sous-unité α devient capable de fixer le GTP au lieu du GDP. glucagon Le protomère α se détache, et va activer l'adénylate-cyclase, qui transforme l'ATP en AMPc, (ext) récepteur au glucagon Adénine (P) O OH O O (P) O CH2 AMPc Adénine (très peu d'hormone) Cascades d'effecteurs enzymatiques : amplification et diversification du signal ---> un peu d'AMPc protéine-kinase inactive phosphorylase-kinase inactive phosphorylase inactive glycogène protéine kinase active (un peu) phosphorylase-kinase (P) active (un peu plus) phosphorylase (P) active (beaucoup) glucose(P) (énormément) Amplification du signal initial par la cascade d'activation enzymatique : La petite quantité de glucagon fixée sur son récepteur permet la formation d'une petite quantité d'AMPc. Cette AMPc active une protéine-kinase (en tant qu'effecteur allostérique). La protéine-kinase activée phosphoryle l'enzyme phosphorylase-kinase, ce qui en active une quantité plus importante. La phosphorylase-kinase phosphoryle la glycogène-phosphorylase, ce qui en active une quantité encore plus importante. Et finalement, cette grande quantité de glycogène-phosphorylase libère une grande quantité de glucose-phosphate, ce qui permet d'augmenter fortement la glycémie. Diversification du signal : Cette même protéine-kinase phosphoryle la glycogène-synthétase, ce qui l'inhibe. Ainsi, d'une part la libération de glucose est favorisée, et d'autre part la capture de glucose est inhibée. Le glucagon est représentatif des hormones hydrosolubles : - Peptides et protéines (grosse majorité des hormones) : insuline, glucagon, hormones hypophysaires, hormones intestinales... - Catécholamines de la médullo-surrénale : adrénaline. Nécessité de récepteurs membranaires très spécifiques : Les hormones peptidiques sont de grosses molécules, qui ne peuvent pas traverser les membranes. Leur récepteur doit donc être membranaire. Elles doivent avoir une forte affinité pour le récepteur (Km très faible) : dans le sang, [glucagon] = 100 ng/L, [protéines]= 70 g/L ==> il y a 1 g de glucagon pour 700 t d'autres protéines. De nombreux récepteurs sont couplés à des protéines G hétérotrimériques : - Le récepteur est une protéine à 7 hélices transmembranaires - Les protéines G sont très variées, et elles sont ancrées dans la membrane par des acides gras. - La fixation de l'hormone sur le récepteur change sa conformation, et déclenche l'échange de GDP pour GTP sur la sous-unité alpha, ce qui sépare les sous-unités, qui vont aller agir sur diverses protéines. Ces protéines G peuvent avoir diverses actions, en particulier sur l'adénylate-cyclase ou sur la phospholipase C. H Une autre action des protéines G : activation de la phospholipase C PIP2 récepteur β γ GT P phospholipase C diacylglycérol, pouvant aussi avoir une action de 2e messager IP3, soluble, agissant comme 2e messager (P) HO C C (P) C HO C C IP3 = inositol triphosphate C C (P) (P) CH2 (P) HO HO C (P) OH OH acide gras -O-CH OH CH2O-acide gras PIP2 = Phosphatidyl-Inositol-diphosphate (bisphosphate) Phosphatidyl = diacylglycérol estérifié par un phosphate Inositol bisphosphate = hexoalcool cyclique, dont 2 OH sont estérifiés par des phosphates Le phosphate estérifiant le diacylglycérol estérifie aussi un troisième OH de l'inositol CH2 Diacylglycérol acide gras -O-CH CH2O-acide gras NH2 (ext) partie externe se fixant à l'hormone (int) COOH partie intracellulaire avec activité enzymatique ==> phophorylation de protéines membranaires ou cytosoliques Structure générale d'un récepteur-enzyme : une seule hélice transmembranaire Normalement, les récepteurs-enzymes ne deviennent actifs qu'après dimérisation. Cette dimérisation (permise par la fixation du messager) provoque l'autophosphorylation du récepteur, qui devient actif en tant que protéine-kinase. Le récepteur peut alors phosphoryler des protéines-cibles. Il est finalement inactivé par endocytose par de vésicules recouvertes de clathrine exception : le récepteur de l'insuline, qui est déjà dimérisé. Certains récepteurs membranaires sonts des enzymes I Hormones liposolubles = stéroïdes + hormones thyroïdiennes (+ rétinoïdes) O I HO I I COOH CH CH2 NH2 Hormone thyroïdienne T4 = tétra-iodo-thyronine L'hormone thyroïdienne T3 est identique, avec simplement un iode du cycle de droite en moins. L'iode n'est pas ionisé, donc la molécule est plutôt hydrophobe. Les rétinoïdes sont des dérivés de la vitamine A (carotène). Les hormones stéroïdes sont des dérivés du cholestérol : noyau stérol, avec divers substituants de type alcool (-OH) ou cétone (=O), d'où leur nom en "...stérone" ou "-iol". Parce qu'elles sont hydrophobes, les hormones liposolubles doivent voyager dans le sang fixées sur des protéines transporteuses plus ou moins spécifiques. Par exemple, dans le sang, 99% des hormones thyroïdiennes sont liées à des protéines, mais c'est le 1% libre qui peut agir sur les cellules-cibles. HO Noyau stérol = noyau phénanthrène (structure de base des stéroïdes) Expérience - injection de progestérone radioactive à un Cobaye femelle, puis autoradiographie des cellules de l'utérus. - la radioactivité se trouve dans les noyaux de l'endomètre. - c'est donc que l'hormone va agir à l'intérieur des noyaux. Le récepteur est à l'intérieur de la cellule. Les hormones liposolubles agissent sur les noyaux cellulaires récepteur récepteur activé TATA R site de liaison à l'hormone autres protéines, en particulier HSP (protéines de choc thermique, = chaperonines qui maintiennent la forme) récepteur initialement inactif, dans le cytosol : il ne peut pas se lier à l'ADN ( grosse protéine, environ 1000 résidus) B NH2 A A et B : action sur les facteurs de transcription C D D : passage C : fixation à dans le l'ADN (ERH), noyau par des structures en doigt à zinc Structure de la molécule de récepteur R R récepteur dimérisé activé Zn2+ protéines régulatrice s détachées gène à transcrire Le récepteur activé va agir sur la chromatine, en stimulant ou en inhibant la transcription des gènes. Il se fixe sur la région ERH des gènescibles (Elément de Régulation Hormonale : région du promoteur, en amont du gène). Les dimères de récepteur se fixent sur des régions de l'ADN avec des répétitions inversées. La fixation du récepteur activé provoque un changement de conformation de l'ADN, ce qui permet la fixation de l'ARN-polymérase et la transcription du gène. E COO H E : site de liaison à l'hormone ==> dimérisation Zn2+ "doigt à zinc" : replis de protéine, avec des CYS liés à des ions Zn2+ : reconnaissance de l'ADN Importance de la structure du récepteur : Le gène du récepteur à la testostérone est sur le chromosome X. Par mutation, il peut exister un récepteur anormal, ne reconnaissant pas la testostérone. Les individus mâles mutés (XY) ont une morphologie féminine, avec des testicules sécrétant la testostérone, mais restés dans l'abdomen : pas de caractères sexuels secondaires masculins.