Nanoparticules d`or et résonance de plasmon

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Livret des présentations
Ecole
thématique
Nanoparticules d’or et résonance de plasmon :
des phénomènes physiques
aux applications en biologie
www.or-nano.org
© igesa
Ile de Porquerolles 9-13 juin 2008
Ecole thématique du CNRS
« Nanoparticules d’or et résonance de plasmon :
des phénomènes physiques aux applications en biologie »
Porquerolles, 9-13 juin 2008
organisée avec le soutien de :
Ecole thématique
du GdR Or-nano
Sommaire
•
Programme de l’Ecole............................................................6
•
Liste des posters ....................................................................11
•
Liste des participants .............................................................15
•
Contenu des cours & travaux pratiques .................................21
•
Documentation des sponsors
Programme
Lundi 9 juin
14h
15h
Accueil
Ouverture de l’école par Catherine Louis, Laboratoire de
réactivité de surface, Paris
Mardi 10 juin
9h
Plasmons de surface localisés et nanosources : principes et
applications
Renaud Bachelot, Institut Charles Delaunay, Troyes
10h15 pause
15h30 Notions de base sur la résonance de plasmon de surface
Jean Lermé, Spectrométrie ionique et moléculaire - LASIM,
Lyon
17h
10h45 Synthèse de nanoparticules d’or en milieu liquide (contrôle de
la taille et de la forme) et résonance de plasmon
Mona Treguer, Institut de chimie de la matière condensée de
Bordeaux
pause
12h15 déjeuner
17h30 Notions de biologie : de la cellule à l’organisme. Structures et
fonctionnement
Catherine Dubernet, Physicochimie, pharmacotechnie,
biopharmacie, Chatenay-Malabry
19h15 dîner
20h30 Posters et discussions
15h
Les enjeux et les contraintes des applications biologiques des
nanoparticules d’or
Catherine Dubernet, Physicochimie, pharmacotechnie,
biopharmacie, Chatenay-Malabry
16h
pause
16h30 Fonctionnalisation contrôlée des NP d’or (et nanohybrides)
Cédric Mayer, Institut Lavoisier, Versailles
17h45 « Nanosciences et société », réflexion avec Claire Weill,
Institut du développement durable et des relations
internationales et C’Nano Ile-de-France
Mercredi 11
9h
Notions d’immunologie et de toxicité
Christian Villiers, Institut Albert Bonniot, Grenoble
Jeudi 12 juin
9h
Plasmonique : propagation des ondes plasmon et
applications
Alain Dereux, Institut Carnot, Dijon
10h15 pause
10h15 pause
10h45 Propriétés photo-thermiques, principes et applications
Bruno Palpant, Institut des Nanosciences de Paris
12h15 déjeuner pique-nique
après-midi libre
10h45 Ciblage pour imager et détruire les tumeurs
Jean-Luc Coll, Institut Albert Bonniot, Grenoble
12h15 déjeuner
14h
17h
Fonctionnalisation des nanoparticules d’or pour les
applica tions diagnostiques
Raphaël Levy, School of biological sciences, University of
Liverpool
Travaux pratiques : Synthèse des nanoparticules d’or
et résonance plasmon de surface
Olivier Pluchery, Institut des Nanosciences de Paris,
& Mona Tréguer, Institut de chimie de la matière condensée
de Bordeaux
18h15 Discussion informelle avec les intervenants
19h15 Dîner
20h30 « Aspects éthiques liés à l’utilisation des nanoparticules d’or en
médecine »
Débat avec Eric Le Cam, Institut Gustave Roussy et C’Nano
Ile-de-France
18h15 « L’homme de Porquerolles
(F. Fournier, chercheur
d’or) »
William Luret, journaliste et écrivain présente son
ouvrage.
19h15 dîner de l’école avec « menu prestige »
Vendredi 13
9h
Synthèse des NP d’or sur des surfaces d’oxydes
Laurent Delannoy, Laboratoire de réactivité de
surface, Paris
10h15 pause
Informations pratiques :
•
Les séances plénières se tiendront dans la salle « Cadran solaire »
•
La séance « Posters » (lundi soir) dans la salle « Cheminée »
•
Les séances de travaux pratiques dans les salles « Madrague » et
« Alexandre »
•
Le petit déjeuner est servi de 7h30 à 9h30
•
Le déjeuner de 12h15 à 13h15 et le dîner de 19h15 à 20h15
•
Accès wifi : il est possible mais payant, soit via abonnement orange,
soit par carte bancaire :
- 1 h d’accès sur 24h 4,5 € - 3 h : 10 euros - 10h : 15 euros - 50 h : 50
euros.
Demandez à l’accueil.
10h45 Etat des connaissances sur la toxicité des NP d’or en
milieu biologique, dans les eaux, dans l’air
Marie Carrière, Laboratoire Pierre Süe, Saclay
12h15 déjeuner
Fin de l’école.
Liste des posters présentés
1
Alric
Christophe
[email protected]
LPCML - UMR 5620
Villeurbanne
Gadolinium chelate coated gold nanoparticles as
contrast agents for MRI and X-ray CT imaging
2
Atlan
Michaël
[email protected]
LPEM - ESPCI
Paris
Imagerie hétérodyne plein champ de nanosondes
métalliques
3
Bachelier
Guillaume
[email protected] LASIM- UMR 5579
Villeurbanne
4
Benichou
Emmanuel
[email protected]
Simulations par éléments finis des propriété optiques
de nanoparticules d'or
Spectroscopie de corrélation de réflectance de films
hétérogènes de nanoparticules d'argent à l'interface
air/eau
5
Bidault
Sébastien
[email protected]
6
Blondeau
JeanPhilippe
[email protected] Institut PRISME/LESI
Equipe SEISME
Chartres
7
Bonod
Nicolas
[email protected]
Institut Fresnel
Marseille
8
Borensztein Yves
[email protected]
Institut des Nanosciences de Paris – UMR
CNRS 7588
Paris
9
Bourguignon Bernard
[email protected]
10
Charreyre
Photophysique molécu- Orsay Cedex
laire
IMP (UMR 5223)
Villeurbanne
11
Laboratoire de spectro- Villeurbanne
métrie ionique et moléculaire (LASIM - UMR
5579)
Laboratoire Photons et Paris
Matière
Couplage plasmon sur ADN
Elaboration et Caractérisation de nano particules métalliques en matrice dielectrique par voie physico chimique
Diffraction de la lumière par une sphère micrométrique
Résonance de plasmon de nanoparticules d'or sous
gaz réactif
Crousse
MarieThérèse
Benoit
[email protected]
BioCIS UMR 8076
CNRS
ChatenayMalabry
12
Fabbri
Filippo
[email protected]
Physique de la Matière
Condensée
Palaiseau
Contrôle optique du déplacement de matière à
l'échelle sub-longueur d'onde
13
Gogol
Philippe
[email protected]
Institut d Electronique
Fondamentale
Orsay
Détection de nanoparticules et toxicologie
14
Goulam
Houssen
Yannick
[email protected]
Matériaux et Phénomè- Paris
nes Quantiques / CIPA
[email protected]
Bio-related alpha-end-functionalized polymers synthesized by the RAFT process
Fluorous alcohols supported on gold nanoparticules
Couplage entre nanoparticules d'or et substrats métalliques : detection exaltée par plasmons de surface
Liste des posters (suite)
Photophysique molécu- Orsay
laire CNRS
Institut d'Electronique Orsay Cedex
Fondamentale
Caractérisation par RAIRS et SFG de monocouches
auto-assemblées (SAM) d’alcanes thiols et dithiols
Détection de nanoparticules et toxicologie
[email protected]
ICB - Nanosciences
Dijon
Caractérisation de nano-antennes optiques : étude
du gain, du désaccord et de la directivité
Teodora
[email protected]
Nanotechnology
Bucarest
19 Le Xuan
Loc
[email protected]
LPQM
Cachan
20 Mangeat
Thomas
[email protected]
FETMO ST
Besançon
Gold/silica thin film for application in surface plasmon
resonance and metal enhanced fluorescence
21 Martini
Matteo
[email protected]
MATEIS - UMR CNRS
5510
Villeurbanne
Toward the total suppression of self-quenching in
fluorescent silica - coated gold nanoparticles
22 Maxit
Benoît
[email protected]
Sté Cordouan Techno- Pessac
logies
DL135 Particle Size Analyzer
23 Mendez
Violaine
[email protected]
IRCELYON
Synthèse one-pot de catalyseurs à l'or sur des nanoparticules d'oxyde de titane fonctionnalisées
24 Nakkach
Mohamed
[email protected] Laboratoire Charles
Palaiseau cedex Imagerie angulo-spectrale plasmonique appliquée à
Fabry de l'Institut d'Optila lecture dynamique de biopuce
que
25 Nappa
Jérome
[email protected]
LASIM-UMR 5579
Villeurbanne
CNRS / Université
Claude Bernard Lyon 1
Le doublage de fréquence comme sonde des nanointerfaces
26 Ouvrard
Aimeric
[email protected]
LPPM
Élaboration de NP par évaporation et sondes optiques non-linéaires
27 Ouzounian
Aline
[email protected]
Laboratoire des Solides Palaiseau
Irradiés (LSI)
Nouvelles nanoparticules d'or fonctionnalisées par
des phospholes : élaboration, luminescence et photophysique
28 Pluchery
Olivier
[email protected]
Institut des Nanoscien- Paris
ces de Paris – UMR
Nanoparticules d'or comme amplificateur de champ
local pour la spectroscopie SFG
15 Guo
Ziang
[email protected]
16 Held
Sylvain
[email protected]
17 Huang
Caijin
18 Ignat
Villeurbanne
Orsay
Liste des posters (fin)
29 Ramjauny
Yaasiin
30 Roland
Thibault
[email protected] Laboratoire des Solides Palaiseau
Irradiés
Laboratoire de physique Lyon
[email protected]
et laboratoire transdisciplinaire Joliot-Curie ENS Lyon
31 RussierAntoine
Isabelle
[email protected]
Laboratoire de Spectro- Villeurbanne
métrie ionique et Moléculaire UMR CNRS
5579
Génération de deuxième harmonique de nanoparticules métalliques
32 Sellame
Houda
[email protected]
Institut des Nanoscien- Paris
ces de Paris – UMR
CNRS 7588
Auto-organisation des nanoparticules d'or en matrice
cristal liquide cholestérique
33 Slablab
Abdallah
[email protected]
Physique quantique et
moléculaire
Cachan
34 Stephanidis Bruno
[email protected]
LPCML
Villeurbanne
Modes de vibration de nanoparticules métalliques :
effets d’anisotropie cristalline
35 Stout
Brian
[email protected]
Institut Fresnel
Marseille
Résonances plasmoniques localisées en interaction
36 Terray
Michel
[email protected]
Malvern Instruments
Orsay
Mesure d'or colloidal par DLS
37 Valamanesh Mehrnoush [email protected]
38 Valmalette
JeanChristophe
[email protected]
Institut des Nanoscien- Paris
ces de Paris – UMR
CNRS 7588
IM2NP
La Garde
Etude des effets d'irradiation de nanoparticules d'or
High resolution surface plasmon microscopy : from
gold nanoparticle visualization to the study of DNA/
protein assemblies
Élaboration des Nanoshells métalliques par PLD et
évaporation thermique
Contribution plasmonique de l'or à l'exaltation locale
de la diffusion Raman en champ proche : application
au nano-Raman
Liste des participants (1)
Alric
Christophe
LPCML - UMR 5620
Villeurbanne
[email protected]
04 72 43 28 80
Doctorant
Aradian
Ashod
Centre de Recherche Paul Pascal
Pessac
[email protected]
05 56 84 56 63
Chercheur
Atlan
Michaël
LPEM - ESPCI
Paris
[email protected]
Post-Doctorant
Bachelier
Guillaume
LASIM
Villeurbanne
[email protected]
Enseignant-chercheur
Bachelot
Renaud
LNIO-ICD CNRS FRE 2848
Troyes
[email protected]
Enseignant-chercheur
Belarouci
Ali
Institut des Nanotechnologies de Lyon
Ecully
[email protected]
04 72 18 60 64
Chercheur
Benichou
Emmanuel
Laboratoire de spectrométrie ionique et
moléculaire (LASIM - UMR 5579)
Villeurbanne
[email protected]
04 72 43 19 14
Enseignant-chercheur
Berline
Ivan
DSM/IRAMIS/SPCSI
Gif sur Yvette [email protected]
Bidault
Sébastien
Laboratoire Photons et Matière
Paris
[email protected]
01 40 79 45 36
Chercheur
Blondeau
Jean-Philippe Institut PRISME/LESI Equipe SEISME
Chartres
[email protected]
02 37 33 38 35
Enseignant-chercheur
Bonod
Nicolas
Institut Fresnel
Marseille
[email protected]
04 91 28 28 35
Chercheur
Bordes
Luc
Systèmes Membranaires Photobiologie
Stress et Detoxication
Gif sur Yvette [email protected]
01 69 08 31 41
Assistant-ingénieur
Borensztein
Yves
[email protected]
01 44 27 61 55
Chercheur
Boubekri
Hélène
Institut des Nanosciences de Paris UMR Paris
CNRS 7588
ITODYS
Paris
[email protected]
01 55 27 72 56
Doctorante
Photophysique Moléculaire
[email protected]
01 69 15 73 87
Chercheur
Bourguignon Bernard
Orsay
Doctorant
Liste des participants (2)
Brevet
PierreFrançois
Laboratoire de Spectrométrie Ioni- Villeurbanne
que et Moléculaire, LASIM UMR
CNRS 5579
[email protected]
04 72 44 58 73
Enseignant-chercheur
Busson
Bertrand
Laboratoire de Chimie Physique
Orsay
[email protected]
01 69 15 32 75
Chercheur
Calbris
Gaëtan
CRPP
Pessac
[email protected]
05 56 84 56 60
Doctorant
Carrière
Marie
Laboratoire Pierre Süe CEACNRS
Gif sur Yvette
[email protected]
01 69 08 52 35
Chercheur
Charreyre
IMP (UMR 5223)
Villeurbanne
[email protected]
04 72 72 83 56
Chercheur CNRS
Charron
MarieTherese
Eric
Institut des Nanosciences de Paris Paris
UMR CNRS 7588
[email protected]
01-44-27-45-49
Ingénieur
Coll
Jean-Luc
INSERM U823
[email protected]
06 37 77 54 58
Chercheur
Corde
Joelle
Physique de la matière condensée Palaiseau
[email protected]
06 88 86 23 14
Stagiaire
Crousse
Benoit
BioCIS UMR 8076 CNRS
[email protected]
01 46 83 57 39
Chercheur
Dagens
Béatrice
[email protected]
01 69 15 78 37
Chercheur
Delannoy
Laurent
Institut d'Electronique Fondamen- Orsay
tale
Laboratoire de Réactivité de Sur- Paris
face
Dematteis
La Tronche
ChatenayMalabry
[email protected]
Enseignant-chercheur
[email protected] 01 44 2 46 86
Ingénieur
Dereux
Catherine Institut des Nanosciences de Paris Paris
UMR CNRS 7588
Alain
Institut Carnot de Bourgogne
Dijon
[email protected]
Professeur
Devilez
Alexis
Marseille
[email protected]
Dubernet
Catherine UMR CNRS 8612
Chatenay-
[email protected]
Institut Fresnel
03 80 39 6048
Doctorant
01 46 83 53 86
Professeur
Liste des participants (3)
Fabbri
Filippo
Physique de la Matière Condensée Palaiseau
[email protected]
06 26 07 55 66
Doctorant
Fajerwerg
Katia
Réactivité de surface
Paris
[email protected]
01 44 27 21 13
Enseignant-chercheur
Ferrie
Mélanie
CRPP
Pessac
[email protected]
Frydman
Chiraz
HORIBA Jobin-Yvon
Chilly Mazarin
[email protected]
06 74 30 92 29
Directrice commerciale
Gehan
hélène
ITODYS
Paris
[email protected]
01 55 27 72 56
Doctorante
Gogol
Philippe
Institut d Electronique Fondamentale
Orsay
[email protected]
01 69 15 78 36
Enseignant-chercheur
Goulam
Houssen
Yannick
Matériaux et Phénomènes Quantiques / CIPA
Paris
[email protected]
01 57 27 62 34
Doctorant
Grillet
Nadia
LASIM
Villeurbanne
[email protected]
06 08 78 36 12
Stagiaire
Guo
Ziang
Photophysique moléculaire
Orsay
[email protected]
0682201406(0169157527) Doctorant
Held
Sylvain
Institut d'Electronique Fondamentale Orsay
[email protected]
01 69 15 65 77
Huang
Caijin
ICB - Nanosciences
Dijon
[email protected]
Ignat
Teodora
Nanotechnology
Bucarest
[email protected]
4021,49081
Ph.D. student
Lau
Stéphanie ITODYS
Paris
[email protected]
01 55 27 72 56
Assistante Ingénieur
Le Xuan
Loc
LPQM
Cachan
[email protected]
01 47 40 55 55
Doctorant
Lermé
Jean
LASIM
Villeurbanne
[email protected]
04 72 43 11 37
Chercheur
Le Cam
Eric
Institut de cancérologie Gustave
Roussy
Villejuif
[email protected]
Etudiante Master
Doctorant
Doctorant
Chercheur
Liste des participants (4)
Liverpool Institute for Nanoscale
Liverpool, United
Science, Engineering and Technology Kingdom
Lévy
Raphaël
Lipari
Paris
[email protected]
06 73 75 21 33
Stagiaire
Louis
Institut des Nanosciences de Paris
UMR CNRS 7588
Catherine Réactivité de Surface
Paris
[email protected]
01 44 27 30 50
Chercheur
Luret
Mangeat
William
Thomas
FETMO ST
Nice
Besançon
[email protected]
03 81 66 64 20
Journaliste
Contractuel
Marguet
sylvie
LFP
Gif-sur-Yvette
[email protected]
01 69 08 62 83
Chercheur
Martini
Matteo
MATEIS - UMR CNRS 5510
Villeurbanne
[email protected]
Maxit
Benoît
Sté Cordouan Technologies
Pessac
[email protected]
Mayer
Cédric
Institut Lavoisier de Versailles
Versailles
[email protected]
Mazingue
Thomas
SYMME
Annecy le Vieux
[email protected]
04 50 09 65 68
Enseignant-chercheur
Mendez
Violaine
IRCELYON
Villeurbanne
[email protected]
04 72 44 53 29
Doctorant
Morel
AnneLaure
Laboratoire de Réactivité de Surface
Paris
[email protected]
06 63 97 54 90
Etudiant
Nakkach
Mohamed Laboratoire Charles Fabry de l'Institut
d'Optique
Palaiseau cedex
[email protected] 01 64 53 33 14
Doctorant
Nappa
Jérome
LASIM-UMR 5579 CNRS / Université
Claude Bernard Lyon 1
Villeurbanne
[email protected]
ATER
Ouvrard
Aimeric
LPPM
Orsay
[email protected]
01 69 15 75 27
Post-doctorant
Ouzounian
Aline
Laboratoire des Solides Irradiés (LSI)
Palaiseau
[email protected]
06 64 71 62 89
Doctorant
Palpant
Bruno
Paris
[email protected]
Pluchery
Olivier
Institut des Nanosciences de Paris
UMR CNRS 7588
Institut des Nanosciences de Paris
UMR CNRS 7588
Paris
[email protected]
Céline
[email protected]
Chercheur
Doctorant
06 08 06 70 81
Ingénieur
Enseignant-chercheur
Enseignant-chercheur
01 44 27 94 10
Enseignant-chercheur
Liste des participants (5)
Ponsinet
Virginie
Prot
CRPP - UPR 8641
Pessac
[email protected]
05 56 84 56 25
Chercheuse
Paris
[email protected]
Raison
Dominique Institut des Nanosciences de Paris
UMR CNRS 7588
Lydia
ICMCB/CNRS
Pessac cedex
[email protected]
Ramjauny
Yaasiin
Laboratoire des Solides Irradiés
Palaiseau
[email protected] 06.88.13.76.07
Doctorant
Reisberg
Steeve
ITODYS
Paris
[email protected]
06 25 17 00 14
Enseignant-chercheur
Remita
Hynd
Laboratoire de Chimie Physique
Orsay
[email protected]
01 69 15 72 58
Chercheur
Roland
Thibault
Laboratoire de Physique et laboratoire Lyon
Transdisciplinaire Joliot-Curie - ENS
Lyon
[email protected]
04 72 72 88 74
Doctorant
Roux
Stéphane
Laboratoire de Physico-Chimie des
Matériaux Luminescents
Villeurbanne
[email protected]
04 72 43 12 00
Enseignant-chercheur
RussierAntoine
Isabelle
Laboratoire de Spectrométrie ionique
et Moléculaire UMR CNRS 5579
Villeurbanne
[email protected]
04 72 43 19 14
Enseignant-chercheur
Sanson
Nicolas
Paris
[email protected]
Enseignant-chercheur
Seigneuric
Renaud
Physicochimie des Polymères et Milieux Dispersés
Institut Carnot de Bourgogne
Dijon
[email protected]
Enseignant-chercheur
Sellame
Houda
Paris
[email protected]
01 44 27 68 65
Doctorante
Sicard
Cécile
Institut des Nanosciences de Paris
UMR CNRS 7588
Laboratoire de chimie physique
Orsay Cedex
[email protected]
01 69 15 77 32
Enseignant-chercheur
Slablab
Abdallah
Physique quantique et moléculaire
Cachan
[email protected]
04 17 40 5555
Doctorant
Enseignant-chercheur
01 44 27 39 85
05.40.00.26.92
Technicienne
Liste des participants (6)
Stephanidis
Bruno
LPCML
Villeurbanne
[email protected]
04 72 43 12 15
ATER
Stout
Brian
Institut Fresnel
Marseille
[email protected]
04 91 70 66 78
Enseignant-chercheur
Terray
Michel
Malvern Instruments
Orsay cedex
[email protected]
01 69 35 18 08
Entreprise
Treguer
Mona
ICMCB-CNRS
Pessac
[email protected] 05 40 00 63 33
Enseignant-chercheur
Tse Sum Bui Jeanne
Génie Enzymatique
Compiègne
[email protected]
03 44 23 44 03
Ingénieur
Valamanesh Mehrnoush
Institut des Nanosciences de Paris
UMR CNRS 7588
Paris
[email protected]
01 44 27 46 54
Doctorant
IM2NP
La Garde
[email protected]
Enseignant-chercheur
Valmalette
JeanChristophe
Véron
Olivier
Institut PRISME/LESI Equipe
SEISME
Chartres
[email protected] 02 37 33 38 36
Doctorant
Villiers
Christian
INSERM U823—Institut A. Bonniot
La Tronche
[email protected]
04 76 54 94 16
Chercheur
Villiers
MarieBernadette
U823 - IAPC -Institut A. Bonniot
Grenoble
[email protected]
04 76 54 94 33
Chercheur
Weill
Claire
[email protected]
0 45 49 76 74
Zaiba
Soraya
Institut du développement durable et
Paris
des relations internationales / IDDRI
Laboratoire d'Electronique Quantique Alger
[email protected]
Chargée de programmes
Doctorante
Notions de base sur la résonance de plasmon de surface
Jean Lermé
Laboratoire de Spectrométrie Ionique et Moléculaire
Lyon
Lermé Jean
GDR OrNano 9-13 juin 2008
Résonance de plasmon de surface :
notions physiques de base
Résonance dePorquerolles
plasmon de surface : notions physiques de base
I ) Introduction :
Résonance de Plasmon de Surface ↔ couleur des particules
II ) Cours :
1) Sections efficaces d’absorption et de diffusion
2) Oscillateur mécanique linéaire amorti forcé
3) Image classique de la Résonance de Plasmon de Surface
4) Rappels d’électromagnétisme (fonction, indice diélectriques)
5) Section efficace d’absorption d’une sphère métallique
Jean Lermé
Laboratoire de Spectrométrie Ionique et Moléculaire (LASIM)
Université Lyon I, UMR CNRS n°5579, 69622 Villeurbanne
III ) Compléments :
1) Effets de taille, 2) forme. 3) Particules mixtes cœur-coquille. 4) Nanoalliages.
5) Effet de l’indice du milieu environnant. 6) Système de deux sphères diélectriques
Plasmons localisés (particules métalliques)
Renaud Bachelot « Plasmons de surface localisés et nanosources :
principes et applications »
IV ) Compléments (M.Q.)
E(eV)
400 nm
3.1 eV
Bruno Palpant « Propriétés photo-thermiques, principes et applications »
E photon = hν =
hc
λ
1240
E (eV ) =
λ (nm)
Plasmons propagatifs (surfaces métalliques)
800 nm
1.55 eV
Alain Dereux « Plasmonique : propagation des ondes plasmon et
applications »
Un phénomène “connu” depuis des siècles...
GDR OR-NANO 9-13 Juin 2008 Porquerolles
Vitrail de la cathédrale de Chartres
un savoir-faire empirique séculaire
Lermé 2
Lermé 1
λ(nm)
( échelle non linéaire )
Flacon de parfum
technique de fabrication inchangée depuis le moyen âge
coupe de Lycurgus (verre + nanoparticules Au+Ag), 4ème siècle
(émail de certaines céramiques, objets d’art étrusques, poteries arabes…)
En général
Au : rose
Contiennent des
nanoparticules de
métaux nobles
(Au, Ag)
Pigments métalliques des peintures
GDR OR-NANO 9-13 Juin 2008 Porquerolles
Lermé 4
en transmission
Ag : jaune
Lermé 3
en réflexion
Glass 5,000 Years, édité par H. Tait (Harry N. Abrams, New York, 1991).
Cu : rouge
« Shape effects in plasmon resonance of individual colloidal silver nanoparticles »
J.J. Mock et al.
J. Chem. Phys. 116, p. 6755 (2002)
« Nanometals: formation and color » Luis M. Liz-Marzan
Materials Today 7, p. 26 (2004)
Microscopie confocale
lumière diffusée
Dispersions colloidales
Particules d’alliage
Sphères d’or
Ag1-xAux
x
Bâtonnets
d’or
Paramètre d’aspect a/b
longueur d’onde (nm)
Prismes et
triangles
tronqués
Taille (nm)
≠
Taille latérale
≠
d’argent
Longueur d’onde (nm) du pic
Lermé 6
Lermé 5
TEM image
Interaction d’une particule (métallique) avec la lumière
La couleur -« apparente »- des matériaux et des objets
(et des nano-objets) dépend de nombreux facteurs
⇒ Nature chimique du matériau, évidemment (métal, isolants,etc…)
diffusion
⇒ « Nature » de la lumière d’irradiation
E
⇒ Conditions d’observation (pour un matériau donné)
Réflexion
Transmission
k
B
(Exemple de la
coupe de Lycurgus)
absorption
Diffusion
Réponse de l’oeil
diffusion
⇒ Micro ou Nano-structure du matériau (milieu homogène ou granulaire)
E(r,t)=E0cos(k.r-ωt)
⇒ « Epaisseur optique » de l’échantillon
B0=E0/c k=2π/λ
Macroscopiquement : absorption + diffusion élastique
(+ luminescence, rayonnement de corps noir, effets non-linéaires)
Lermé 8
Lermé 7
Dans les exemples montrés précédemment, la présence d’une bande d’absorption intense,
spectralement étroite (Résonance de Plasmon de Surface), spécifique aux petites
particules métalliques, joue un rôle essentiel dans l’interprétation des couleurs observées
B(r,t)=B0cos(k.r-ωt)
E
Vecteur de Poynting
k
< π >=< E ∧ B >= 1
B
μ0
E0
2
2 μ0c
Vecteur d’onde
Cext = pertes du faisceau incident
2
n=
1 E0 k
n
2 μ 0ω
image « symbolique »
k=kn
Notion de sections efficaces
Sections efficaces d’absorption (≈ extinction) Cabs (nm2) ( R= 20 nm )
2
1 E0 k 1
2
= E0 cε 0
2 μ0ω
2
3000
Watts/m2 [Joules/(sec. m2)]
Puissance prélevée par absorption : Wabs (Watts)
Puissance prélevée par diffusion : Wdif (Watts)
∝ E0
2
ω = ck
ε0μ0c2 = 1
2000
6000
1500
4000
1000
2000
Cext = Cabs + Cdif
I0
2
3
4
5
6
EF
5
6
7
A la résonance : accroissement
spectaculaire des sections efficaces
(absorption et diffusion)
Spectre d’absorption en
fonction de λ
Caractérisation de la Résonance
de Plasmon de Surface (RPS)
Argent
10000
RPS
8000
⇒ forces d’oscillateur des
transitions électroniques
Pic, bosse, bande intense plus ou moins étroite dans
un spectre d’absorption
6000
4000
2000
Contient aussi les effets de polarisation, d’écrantage
Energie (eV)
0
0
La géométrie du système
1
2
3
4
5
6
7
Oscillation collective des électrons de conduction du
métal par rapport aux ions chargés positivement, à
une longueur d’onde spécifique λ RPS
λ RPS (métal, taille, forme, matrice)
Largeur spectrale (métal, taille, forme, matrice)
(particule ≠ film mince ≠ massif )
matrice
effet dit de « confinement diélectrique » (⇒ RPS)
du matériau
métal
de la taille
ε(ω)
εm(ω)
Objectif du cours
Introduction des grandeurs
physiques pertinentes
Description, caractérisation
quantitative de la RPS
Formules de base
Calcul du spectre optique
Approche classique (cours)
« Pot pourri » (influence de ... )
Qq compléments quantiques
Lermé 12
Lermé 11
de l’environnement
4
Interaction avec la lumière
Approches classique et
quantique sont possibles
Energie
⇒ niveaux électroniques
de la forme
3
Fonction diélectrique
La structure de bandes du métal
Décrit les excitations électroniques
ptés dépendent
2
7
quantités homogènes à une surface
La fonction diélectrique du métal
Vext (q, ω )
ε (q, ω )
1
E
Wdif
Propriétés optiques dépendent de
V (q, ω ) =
0
1
Lermé 10
Cdif =
Energie (eV)
0
Lermé 9
Wabs
I0
S=πR2=1250 nm2
0
Energie (eV)
0
Cabs =
Sphère R=20 nm
8000
500
Sections efficaces d’absorption , diffusion et extinction
(dépendent du nano-objet et de λ)
Argent
10000
Or
2500
+ -
I0 =
Flux incident :
La résonance de plasmon de surface dans les particules métalliques
Excitation optique
pourquoi ? surface ?
Oscillateur mécanique linéaire amorti forcé
1) Oscillateur libre
2) Oscillateur forcé (⇒ phénomène de résonance)
● résonance en amplitude
● résonance en énergie (absorbée)
Quels métaux ?
Cas d’école : particule sphérique, de petite taille (R/λ <<1)
Etude détaillée d’un « analogue mécanique » : système générique
Introduction de tous les
concepts, toute la
Physique du phénomène
Oscillateur mécanique linéaire amorti forcé
(en fait la correspondance est parfaite)
de résonance
m
0
⇒ Fonction diélectrique
Rappels d’électromagnétisme
Oscillateur amorti « libre »
&x& + Γx& + ω x = 0
x(0) ≈ x0
amortissement
x& (0) = 0
x(t ) = x0 e
−
x& (t ) = − x0
t
2τ
ω0 '
e
cos(ϕ )
sin(ω0 ' t )
0.9
0.6
x(t)
0.3
0.0
-0.3
T0
-0.6
5
10
15
= 2 .5
t
20
25
τ
=
2π
T0
m
α
m
0
x
temps
caractéristiques
Force de
dissipation
m
fonction diélectrique complexe
ω
force oscillante
régime stationnaire
F = f /m
&x& + Γ x& + ω02 x = F cos(ωt )
solution
x1 (t ) = X 0 cos(ωt − ϕ )
X 0 (ω ) et ϕ (ω )
solution x2 (t ) = X 0 sin(ωt − ϕ )
&~
x& + Γ ~
x& + ω02 ~
x = Feiωt
solution
~
x (t ) = X 0 e − iϕ eiωt = x1 (t ) + i x2 (t )
X 0 e − iϕ [ −ω 2 + iΓω + ω02 ] eiωt = F eiωt
X 0 (ω ) =
Amortissement
absorption
calculs simplifiés
Notion d’amplitude complexe
(au sens : nombre complexe)
&x& + Γ x& + ω02 x = F sin(ωt )
2 τ : temps d’amortissement de l’amplitude
1 T0 2 1/ 2
ω0 ' = ω0[1 −
( ) ] ≈ ω0
pulsation
16π 2 τ
1 T0
déphasage
( )
tg (ϕ ) =
4π τ
m&x& + αx& + kx = f cos(ωt )
amplitude
complexe
X 0 e − iϕ =
F
ω02 − ω 2 + iΓω
tg (ϕ ) =
F
(ω 2 − ω02 ) 2 + Γ 2ω 2
Γω
ω02 − ω 2
φ>0
Lermé 16
τ/T0=2.5
τ
1
=
Lermé 15
-0.9
0
Γ=
cos(ω0 ' t − ϕ )
t
−
2τ
k
m
pulsation propre ω =
0
2
0
x
Oscillateur harmonique « forcé »
m&x& + αx& + kx = 0
Équation de Newton :
( Rappels de mécanique )
Lermé 14
Lermé 13
⇒ Section efficace d’absorption
d’une nanoparticule métallique
irradiée par une onde plane
X 0 (ω ) =
amplitude
complexe
X 0 e − iϕ =
F
ω − ω + iΓ ω
2
0
2
tg (ϕ ) =
c.a.d. puissance absorbée
Puissance fournie à l’oscillateur par la force extérieure
rr
v
Puissance instantanée P = force . vitesse = f.v
f
F
(ω 2 − ω02 ) 2 + Γ 2ω 2
Γω
ω02 − ω 2
P(t ) =
φ>0
P(t ) = − fX 0ω cos(ϕ ) cos(ωt ) sin(ωt ) + fX 0ω sin(ϕ ) cos 2 (ωt )
l’excitation est résonante lorsque ω ≈ ω0
1.0
1
(
T0
8π 2 τ
largeur Δω = Γ ( à
) 2 ]1/ 2 ≈ ω0
X
max
0
2
X 0max ≈
0.8
X0(ω) (a.u.)
ωmax = ω0[1 −
)
Δω 1 T0
1
≈
( ≈ ) ( avec τ/T0= 2.5 )
ωmax 2π τ
16
0.5
1.0
0
<P>=
bande de résonance très fine
ωmax
2.0
<P>≈
1Γ ω
1
f2
2 m 4ω02 (ω − ω ) 2 + ( Γ ) 2
0
2
3.0
π
π/2
déphasage
absorption « en continu »
E(t)=E0cos(ωt)
+
-
+
1 T0
≈
2π τ
-
+
r<R
0
m
Vjel(r) =
0.8
r>R
x
0.6
2
0.4
ωmax ≈ ω0
0.2
0.0
0.0
1.0
1.5
ω/ω0
π/2
2.0
ωM =
ωp
3
1 qQ⎡ r 2 ⎤ 1 2 2
( ) −3⎥ = mωM r − a
4πε0 2R ⎢⎣ R
⎦ 2
Vjel(r) = −
qQ
4πε0r
F=-mωM2r
2.5
3.0
φ
π
« spillout » des électrons → force de rappel plus faible
Ftot = -MtotωM2RCM
→ « red-shift » de la fréquence plasmon
→ polarisation statique plus grande
effets aux très petites tailles
Lermé 20
0
0.5
Oscillateur
harmonique
forcé
Hyp: électrons ≡ sphère rigide incluse dans le jellium ⇒ oscillateur harmonique (ωM)
Lermé 19
f(t) = f cos(ωt)
x(t)=X0(ω) cos(ωt-φ)
milieu dissipatif (Γ)
~ ω2X02(ω) Γ
Image classique du plasmon de surface
1Γ
ω2
f2
2
2 m [ω − ω02 ]2 + Γ 2ω 2
1.0
profil ≈ lorentzien de la bande de
résonance
2.5
(importance du milieu dissipatif)
1
f2
2mΓ
Δω
1.5
ω/ω0
Lermé 18
< P > max =
1
1
1
~
fω [ X 0 sin(ϕ )] = − fω Im[X 0 ] = ω 2 (mΓ) X 02 (ω)
2
2
2
α
1
< P > = ω 2α X 02 = < α x& (t ) x& (t ) >
2
absorption
Puissance transmise intégralement au
milieu dissipatif (normal)
<P>=
Lermé 17
valeur maximale
amplitude complexe X0e-iφ
φ
Δω = Γ
<P> maximale
Puissance absorbée moyennée sur une période T0 : <P>
0.2
déphasage de π/2 à la résonance
absorption intense
moyenne 1/2
à la résonance la vitesse est en phase avec la force ( sin(φ)=1 )
largeur Δω = Γ
0.4
« bande » de résonance très étroite
largeur à mi-hauteur
moyenne nulle
F
Γω0
0.6
0.0
0.0
Courbe d’absorption en fonction de ω
δW
d
= f (t ) v(t ) = f (t ) x& (t ) = f cos(ωt ) X 0 cos(ωt − ϕ ) = − fωX 0 cos(ωt ) sin(ωt − ϕ )
δt
dt
Résonance de Plasmon de Surface dans les particules métalliques
Rappels d’électromagnétisme
Quels métaux présentent une Résonance de Plasmon de Surface (RPS) ?
But : obtenir une modélisation simple de la fonction diélectrique des métaux
dits « simples », en particulier les métaux nobles (Au, Ag)
Force de rappel
r
r
r
2
F = −k R = − Mωres
R
1.0
0.8
Spectre d’absorption
de la lumière
0.6
électrons quasi-libres
électrons liés (ou de cœur)
+ Force d’excitation
(champ)
0.2
0.5
1.0
1.5
2.0
ω/ω0
2.5
3.0
π
Peu de métaux présentent une Résonance de Plasmon de Surface
Alcalins (lithium , sodium, potassium)
[He=1s2] 2s
[Ne] 3s
Trivalents (Aluminium,
[Ne] 3s2 3p
Gallium ,
(sous-entendu : sous la forme de
particules nanométriques)
Indium )
[Kr] 5s2 5p
[Kr](4d10) 5s
or )
Ces métaux contiennent des électrons (quasi) libres,
« délocalisés » (électrons de la bande de conduction)
⇒ forces d’oscillateur des
transitions électroniques
La géométrie du système
e-
quasi-libres
matrice
But :
Ωib
bande saturée
Modélisation simple de la fonction
diélectrique des métaux nobles
métal
εm(ω)
ε(ω)
Lermé 24
Lermé 23
Les bandes de valence, totalement saturées, sont
énergétiquement très profondes (exception : les métaux nobles).
EF
⇒ niveaux électroniques
Contient aussi les effets de polarisation, d’écrantage
E
Caractéristique commune :
Energie
Décrit les excitations électroniques
[Xe](5d10) 6s
Ef
La structure de bandes du métal
La fonction diélectrique du métal
V (q, ω )
V (q, ω ) = ext
ε (q, ω )
Métaux nobles (cuivre (très peu visible) , argent (intense) ,
[Ar](3d10) 4s
Propriétés optiques dépendent de
[Ar] 4s
[Ar] 4s2 4p
4) Fonctions diélectriques de l’or et de l’argent
Lermé 22
φ
π/2
3) Puissance (énergie) fournie à la matière ⇒ absorption de la lumière
Lermé 21
0
2) Fonction diélectrique, indice diélectrique (complexes), d’un matériau
+ Force de dissipation
(compliquée)
0.4
0.0
0.0
1) Polarisation de la matière
Structure de bandes (Ag)
Surface de Fermi quasi sphérique
Rappels d’électromagnétisme classique : polarisation de la matière
On se limite aux matériaux non polaires (métaux nobles par exemple) : polarisation induite
Argent
La polarisation électronique résulte de la déformation et du déplacement du « nuage
électronique sous l’action d’un champ électrique
modèle de l’électron
EL
r
r
r
élastiquement lié
p = ∑ qe re = α El
r
r
r
− k re − q E l = 0
e
polarisabilité
r
r q2 r
p = − q re =
El
k
moment dipolaire induit
Fonction diélectrique : grandeur extrêmement compliquée à calculer (et à déterminer exp.)
atome, molécule
champ électrique macroscopique
Vecteur polarisation
macroscopique
hΩib
Bande d
r
r r
r
r
D = ε 0 E + P = ε 0 (1 + χ ) E = ε 0ε E
régime dynamique
r
r
E(t ) = E 0 cos(ωt )
r
r
P (t ) = P0 cos(ωt − ϕ )
fonction
diélectrique
~r
r
P0 = ε 0 χ (ω )E 0
ε (ω ) = ε 1 (ω ) + i ε 2 (ω )
fonction diélectrique complexe
indice complexe
puissance fournie par le champ au milieu
unité de volume
v
Atome Au (ou Ag)
Vecteur polarisation
macroscopique
polarisation du cœur (électrons d)
r
r
r
P = ∑ α i Eli = ε 0 ( χ ( d ) + χ ( s ) ) E
i
dans un volume unité
δW
1
1
2
2
<
> = ωε 0 χ (ω ) sin(ϕ ) E0 = ωε 0 χ 2 (ω ) E0
δt
2
2
susceptibilité électrique (ss dimension)
ε (ω ) = 1 + χ ( d ) (ω ) + χ ( s ) (ω ) = ε ( d ) (ω ) + ε ( s ) (ω ) − 1
Lermé 28
ε 2 (ω )
EF
champ électrique macroscopique
r
r
p e (t ) = − q re (t )
un électron
r
r r
δW r r
∂p (t ) r
= f (t ).v e (t ) = −qE(t ).v e (t ) = e .E(t )
δt
∂t
~r
δW
1
<
> = ω Im[P0 ]E0
δt
2
hΩib
Bande d
Lermé 27
jp : densité de courant de
polarisation
r
r r
r
r
D = ε 0 E + P = ε 0 (1 + χ ) E = ε 0ε E
Électron de conduction s « quasi-libre »
EL
●
●
~r
r
D0 = ε 0ε (ω )E 0
n(ω ) = ε (ω ) = n1 (ω ) + i n2 (ω )
Vecteur déplacement électrique (ou
induction, excitation …)
Fonction diélectrique des métaux nobles
ε (ω ) = 1 + χ (ω )
introduction de grandeurs « complexes »
r
r
E(t ) = E 0 e −iωt
r
r
r
r
P(t ) = P0 eiϕ e − iωt
D(t ) = D0 eiψ e − iωt
χ (ω ) = χ1 (ω ) + i χ 2 (ω )
δW ∂P (t ) r
=
.E(t )
δt
∂t
h 2k 2
2m
fonction diélectrique
susceptibilité électrique (ss dimension)
Lermé 26
ψ (r ) ∝ e
E (k ) =
ik.r
milieu linéaire isotrope
i
dans un volume unité
EF
Lermé 25
Niveaux électroniques
dans l’atome
Bande de conduction « parabolique »
r
r
r
P = ∑ α i Eli = ε 0 χ E
Transitions électroniques intrabandes dans la bande de conduction
Modèle de Drude (fonction diélectrique associée aux électrons de conduction)
électrons « libres »
( résolution : comme pour l’oscillateur mécanique )
&r& + Γr& = −
q
E(t )
m
~r
r
D0 = ε 0ε Dru (ω )E 0
E(t)=E0e-iωt
~r
~r
r (t ) = rc e −iωt ∝ E (t )
Re[ε ] = 1 −
ω p2
2
≈ 1−
ω p2
ω2
q nc
ε 0m
X 0e −iϕ [−ω 2 + iΓω + ω02 ] e iωt =
~
amplitude complexe : ici rc
Formule de Lindhard quantique (q≈0)
[hω << Γ]
(analyse Kramers-Kronig)
-Re
3
4
-Re
5
6
Argent
Im
2
Re[ε ] = 1 −
excitations interbandes
Calcul de la section efficace d’absorption
3
4
5
6
E
Or
8
0
1
2
3
4
5
6
champ incident
Argent
6
P
2
0
1
2
3
4
Energie (eV)
5
⇔ m
ε(ω)
r
1) Calcul du dipôle induit par le champ m =
hΩib
2
p
Bande d
αE
2) Section efficace d’absorption
EF
3) Caractéristiques de la Résonance de Plasmon de Surface
4) Exemples de l’argent, l’or et les métaux alcalins
Lermé 32
ω (ω 2 + Γ 2 )
R
O
6
ω
ω (ω + iΓ)
Γω p2
particule sphérique
εm(ω)
réel
4
2
p
ω
ω 2 + Γ2
k
0
Lermé 31
Im[ε ] =
Or : couplage avec les
z
3
Energie (eV)
Contribution Drude
ε Drude (ω ) = 1 −
Γ(ω )
collision électron-électron (He-las et Hee)
collision électron-phonon (He-las et He-ph)
électron-défaut
électron-surface (loi en 1/R)
6
0
1
absorption intrabande ⇒ « collisions » à 3 corps
(absorption assistée par….)
9
Im
2
Im[ε (ω )] = Im[ε d (ω )] + Im[ε Drude (ω )]
k
0
12
Or
1
transitions intrabandes
EF
Contribution interbande
Re[εd(ω)] ; Im[εd(ω)]
-Re[ε(ω)] ; Im[ε(ω)]
15
12
9
6
3
0
Γ
∂P
.E > ∝ Im[ε ] ∝ Γ
∂t
h 2k 2
2m
Lermé 30
absorp ∝ <
Fonction diélectrique totale
expérimentale
15
12
9
6
3
0
f iω t
e
m
Lermé 29
ω +Γ
Γω p2
Im[ε ] =
ω (ω 2 + Γ 2 )
2
ω p2 =
Bande d
Rappel : Oscillateur mécanique
2
E (k ) =
transitions interbandes ( bande d → s-p )
hΩib
( ε(ω) complexe )
pulsation plasma du métal
ω p2
ε Dru (ω ) = 1 −
ω (ω + iΓ)
ψ (r ) ∝ eik.r
E(k)
nc : nombre d’électrons libres par
unité de volume
P(t) = -qncr(t) ⇒ D=ε0[1+χ(ω)]E(t) = ε0ε(ω)E(t)
(e- libres)
absorption de la lumière ; Im[ε(ω)] : problème très complexe
Approximation dipolaire (ou quasistatique) : λ>>Rayon
E
r rr
E 0 ei (k.r −ωt )
k
matériau massif homogène
(effets de retard négligeables)
r
E 0 e − iωt
P
Champ externe
r
r
E ext = E 0 − grad [
R
O
ε(ω)
Section efficace d’absorption : on divise par le flux incident
r r
m .r
]
4πε 0ε m r 3
1
Cabs (ω ) = V
⇔ champ créé par un dipôle m placé en O
Cabs (ω ) = V
polarisabilité de la nanoparticule α(ω)
Remarque:
∝
Im[α (ω )]
Nm=1
Nm=1,25
Nm=1,7
ωp (Au,Ag) ≈ 9 eV (U.V.)
Sphère (R=20 nm) dans le vide ou en matrice
polarisation de
la matrice
polarisation des e- d
absorption σ(ω) (nm2)
Cas des métaux nobles
ω2
ε1 (ω ) = ε 1( d ) (ω ) − 2 p 2
ω +Γ
ε 2 (ω ) = ε 2( d ) (ω ) +
ω p2
ω p2
ε 1( d ) (ω ) + 2ε m = 2
≈ 2
2
ω +Γ ω
Γω p2
ω (ω 2 + Γ 2 )
ωres =
au voisinage de la résonance
8000
7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
ωp
ε 1( d ) + 2ε m
1 + 2ε m
=
3
Argent
8000
6000
4000
2000
0
2
3
4
Energie (eV)
(vide)
10000
5
6
7
1
Spectre total ≠ transitions intrabandes + interbandes
Spécificité de l’or
Cabs ≠ Cabs(d) + Cabs(s)
2
3
4
5
ωM
6
7
« électrons libres »
ωres =
ωp
ε1( d ) + 2ε m
Lermé 36
ωres =
ωp
Lermé 35
Γ 2
)
2
ωp
Or
1
Cas des alcalins
1
(ω − ωres ) 2 + (
(~ surface)
vide
En général la pulsation plasmon ωres est solution de ε1 + 2εm = 0
σ (ω ) ≈ R 3
∝ Im[α (ω )]
α(ω)
sauf si le milieu
r
r
r
r
m = Vε 0 (ε − ε m )Eint = Vε 0 ( χ − χ m )Eint ≠ V Pint extérieur est le
Cas des métaux nobles
9ωε m3 / 2
ε2
c [ε 1 + 2ε m ]2 + ε 22
1 2
E0 cε 0 ε m
2
Lermé 34
RPS
r
εm −ε r
E (int)
E0
pol =
ε + 2ε m
Lermé 33
r r r
r
r
E(r ) = E 0 + E pol (r )
9ωε m3 / 2
ε2
c [ε 1 + 2ε m ]2 + ε 22
I0 =
r
ε −εm r
4π 3
R ) 3ε 0ε m
m=(
E0
3
ε + 2ε m
r
ε −εm r
4π 3
R ) 3ε 0ε m
m=(
E0
3
ε + 2ε m
r
ε 2 (ω )
r 2
1
1
9ε m2
1
E02 = ω Im[α (ω )]E02
< Pabs > = ωε 0ε 2 Eint V = ωε 0ε 2V
2
2
[ε 1 + 2ε m ]2 + ε 22
2
r
r
P = ε 0 χEint
3ε m r
E0
ε + 2ε m
~r
δW
1
> = ω Im[P0 ]E0
δt
2
milieu extérieur non absorbant et champ interne Eint uniforme ⇒
Champ interne E (et donc P) uniforme
r
Eint =
<
ε (ω ) = ε 1 (ω ) + i ε 2 (ω )
r r
r
E(r ) = − grad [V (r )] ΔV (r ) = 0 + conditions aux limites + champ à grande distance (E0)
εm(ω)
réel
δW
1
1
2
2
> = ωε 0 χ (ω ) sin(ϕ ) E0 = ωε 0 χ 2 (ω ) E0
δt
2
2
(puiss. absorbée/unité de volume)
r r v
toutes les grandeurs ( E, P, D, V ) oscillent en ( ~ e-iωt )
z
<
où règne un champ E0
Photoabsorption (exp.)
Bande de résonance émerge dès les très petites tailles
Commune aux métaux « simples » ( électrons « libres »)
Agrégats dans une matrice d’alumine poreuse (indice ≈ 1.6)
Au
0.6
Ag
jet
laser
6.7 nm
4.5 nm
0.4
Expériences sur jet (technique de photodéplétion)
Ag9
Sections efficaces d’absorption
+
0.4
3.6 nm
Li820+
Ag21+
K9+
5
-1
Kabs (10 cm )
3.0 nm
0.3
5
-1
Kabs (10 cm )
4.5 nm
2.6 nm
0.2
2.2 nm
Ag50+
limite classique
(TMG)
limite classique
(TMG)
2
3
4
énergie (eV)
5
Energie (eV)
Tiggesbaümker et al, PRA 48 (1993)
Bréchignac et al. PRL 68 (1992) PRL 70 (1993)
Effets multipolaires (taille)
Compléments : illustrations qualitatives
Lermé 38
3.5
Lermé 37
2.0
2.5
3.0
énergie (eV)
K900+
Ag70+
0.1
1.5
Li1500+
0.2
R non négligeable devant λ
⇒ Théorie de Mie
Sections efficaces d’absorption et de diffusion (nm2)
Nm=1,25 (indice extérieur)
1) influence de la taille (effets multipolaires)
Or
2) influence de la forme
400
3) particules mixtes cœur-coquille Au/Ag
2000
300
4) nano-alliages AuxAg1-x
Argent
(comparaison)
3000
R=10 nm
R=20 nm
10000
1500
2000
200
1000
1000
100
5) effet de l’indice Nm du milieu environnant
6) système de deux particules
20000
R=20 nm
R=10 nm
0
0
0
1
2
3
4
5
1
2
3
4
0
1
5
2
3
4
R=40 nm
100000
15000
5000
500
5
1
2
3
100000
20000
10000
4
5
R=80 nm
30000
50000
50000
10000
5000
R=40 nm
0
2
3
4
5
R=80 nm
0
1
2
3
4
5
0
0
1
Energie (eV)
2
3
4
5
1
2
3
4
5
Lermé 40
Lermé 39
1
A chaque forme correspond une ou plusieurs résonance plasmon de surface
Effet de la forme des particules
sur l’énergie du plasmon
(la force de rappel et les densités de charge de surface dépendent de la géométrie)
calculs analytiques pour des petits ellipsoïdes (approximation dipolaire)
3ε m
ε + 2ε m
r
E (0i )
α (ω ) = V 3ε 0ε m
Cabs (ω ) =
r
r
m i = α (ω )E (i)
0
ε −εm
ε + 2ε m
ω
cε 0 ε m
α i (ω ) = V ε 0ε m
Cabs (ω ) =
Im[α (ω )]
déformation
ellipsoïde : 3 pulsations plasmon différentes
r
r
r
r
εm
E(inti ) =
E (i )
m i = α i (ω )E (i)
0
ε m + (ε − ε m ) Ai 0
2 fréquences d ’excitation pour une déformation ellipsoïdale
4.0
ε −εm
ε m + (ε − ε m ) Ai
1
ω
3 cε 0 ε m
3
∑
i =1
Im[α i (ω )]
A1+A2+A3 = 1
sphère : Ai=1/3
r = grand axe/petit axe
Absorption σ(ω) (nm2)
Sphère
r = 1,1
r = 1,3
r = 1,5
dans Al2O 3
2.0
1.5
prolate
oblate
Argent
0.125 0.25 0.5
1
2
4
8
ξ =axe dégénéré / axe de révolution
(Merci Bruno pour le dessin)
Détection d’une particule unique
Lermé 42
Lermé 41
εm
: mouvement du
cortège électronique
= direction de la
polarisation
2.5
0.5
Images TEM
Détection de 2 particules accolées
Calcul dipolaire ; R=20 nm ; dans le vide (εm=1)
10000
3.0
1.0
Exemple : forme « cigare »
dans le vide
3.5
lumière non polarisée
somme de 3 contributions
ellipsoïdes de révolution
A1 = A2≠ A3
dégénérescence levée
sphère
r (i )
=
Eint
énergieplasmon (eV)
sphère (dégénérescence 3)
(2)
2000
r = 1,8
(1)
400
1500
8000
6000
500
600
700
800
900
1000
4000
2000
500
Ag
0
2.5
eV
3.0
3.5
Or
0
4.0
eV
2.0
2.5
3.0
Cas de l’or : effet moins marqué
Lermé 44
Lermé 43
la résonance plasmon est « engluée » dans les transitions interbandes
Particules mixtes : Dépendence du spectre optique (absorption et
diffusion) à la structure géométrique et la composition chimique
Ag
Au
extinction
30000
2
Cext (nm )
20000
Particules « cœur-coquille »
Au
Ag
Comparaison entre
0
Nmatrice = 1
Au
Ag
300
Ag
Au
Ag
16000
600
15000
absorption
diffusion
12000
10000
2
Csca (nm )
10000
2
Cabs (nm )
particules mixtes « cœur-coquille »
Rayon = 30 nm
400
500
lambda (nm)
Au
14000
particules homogènes
10000
Rayon = 30 nm
Rayon du cœur = 23.8 nm (50% / 50%)
8000
6000
4000
5000
2000
0
0
AuAg NanoAlliages
300
400
500
300
600
lambda (nm)
400
500
600
lambda (nm)
Lermé 46
Lermé 45
NanoAlliages Ag/Au
Influence de l’indice de la matrice Nmat (milieu environnant)
sur les sections efficaces de diffusion et d’absorption
UVUV-visible Absorption Spectroscopy
Au100
Au80Ag20
Au70Ag30
Au60Ag40
Au50Ag50
Au40Ag60
Au30Ag70
Au20Ag80
Ag100
0.8
0.6
0.4
Au
0.2
0.0
300
400
500
600
d'onde /nm
longueurLongueur
d’onde
700
800
longueur d’onde
1.0
longueur d'onde du pic d'absorbance / nm
Absorbance / A bsorbance m ax
1.2
AupAg(1-p)
L’influence dépend - qualitativement-
Ag
de la taille de la particule
ωRPS
Intensité
interbandes
520
500
480
460
Silver (400 nm)
Gold
Nmat
(520 nm)
440
R
420
400
0.0
0.2
0.4
0.6
proportion en or
0.8
1.0
proportion en or
Dans le cas de l’or l’influence de Nmat est complexe
Lermé 48
Lermé 47
(merci Pierre François pour le dessin)
Nmat = 1 1,1 1,2 1,3 1,4
2
Cext (nm )
500
1,5
400
R = 50 nm
60000
Extinction
300
200
Nmat = 1 1,1 1,2 1,3 1,4
100
0
200
400
R=50 nm
50000
R=10 nm
2
600
Extinction
Or
Nmat=1
1,1
1,2
1,3
1,4
1,5
700
Cext (nm )
Or R = 10 nm
600
1,5
30000
20000
10000
0
200
400
lambda (nm)
600
400
600
♦ Analyse sommaire de « l’interaction » entre particules
réponse ≠ somme
de 2 réponses
individuelles
120000
Or
E
α1=90°
α2=0°
400
600
100000
Cabs Csca Cext
s : direction normale à ce plan
irradiation
α1 : angle (k,axe z)
80000
800
800
R=50 nm
1000
d=100.2 nm Nmat=1
α1=90°
40000
α2=90°
30000
E
20000
10000
0
200
400
600
800
lambda (nm)
1000
60000
α1=45°
50000
α2=0°
40000
20000
600
800
lambda (nm)
1000
40000
α1=45°
30000
α2=45°
20000
10000
0
200
400
600
800
lambda (nm)
1000
Lermé 52
Lermé 51
400
600
lambda (nm)
50000
1000
60000
0
200
400
Absorption
lambda (nm)
p : direction dans ce plan
α2 : angle (E, p)
0
200
1000
40000
(k, p, s) : trièdre orthonormé
z
800
80000
0
200
(k, axe z) : « plan d’incidence »
d
2
160000
(interaction via la réponse optique)
R
600
lambda (nm)
200000
Cabs Csca Cext
♦ Dépendence vis-à-vis de la distance inter-particules
400
Influence des conditions d’irradiation
♦ Dépendence de la réponse vis-à-vis des conditions d’irradiation
k
5000
Diffusion
Or Rayon = 50 nm (diffusion)
p
10000
Lermé 50
lambda (nm)
800
Absorption
E
10000
0
200
Réponse optique de deux sphères diélectriques proches
s
Cabs (nm )
2
0
200
800
R=50 nm
15000
100
Diffusion
Réponse à une onde plane
20000
Lermé 49
lambda (nm)
200
Cabs Csca Cext
400
300
1000
20000
30000
Cabs Csca Cext
4
Csca (nm )
2
8
400
800
25000
R=50 nm
40000
500
12
0
200
50000
R=10 nm
600
R=10 nm
Cabs (nm )
2
Csca (nm )
16
600
lambda (nm)
800
700
Nmat=1
1,1
1,2
1,3
1,4
1,5
40000
E
Etude en fonction
de la distance
150000
50000
d
Or Rayon = 50 nm Nmat=1.15
d (nm) = 120 105 101
z
polarisation
« parallèle » p
E
120000
40000
20000
d = 100.5 nm
Diffusion
90000
30000
Csca
60000
30000
0
200
400
600
40000
30000
30000
20000
20000
10000
125000
Absorption
Cabs
40000
10000
600
800
lambda (nm)
75000
50000
lambda (nm)
Sphère unique × 2
Compléments dans le cadre de la Mécanique Quantique
(discussion informelle)
1) Effets quantiques de taille (particules nanométriques)
(prédiction classique : Cabs proportionnelle au volume)
2) Calcul de la polarisabilité dynamique (TDLDA)
3) Dynamique du plasmon (TDLDA, effet de la surface)
4) Collectivité de l’oscillation RPS
5) RPS = oscillateur harmonique (séparation de la coordonnée du centre de masse)
Illustrations dans le cadre d’un modèle simple (modèle du jellium)
+
_
_
+
+
_
Lermé 55
E(t)=E0cos(ωt)
Oscillateur
harmonique
forcé
0
400
600
800
1000 1200 1400 1600
lambda (nm)
Lermé 54
400
Remarque : le spectre
en polarisation
perpendiculaire dépend
peu de la distance
100000
25000
0
200 300 400 500 600 700 800 900 1000
Lermé 53
0
200
d = 100.04 nm
150000
0
200 300 400 500 600 700 800 900 1000
800
2
10000
d = 100.1 nm
175000
Cext (nm )
Csca
R
de la distance (suite)
Or Rayon = 50 nm Nmat=1
d (nm) = 400 300 200 150 120
Cabs
Etude en fonction
polarisation « parallèle » p
Notions de biologie :
de la cellule à l’organisme. Structures et fonctionnement
Catherine Dubernet
physicochimie, pharmacotechnie, biopharmacie,
Chatenay-Malabry
Ecole Thématique,
Porquerolles, 9 au 13 juin 2008
PLAN
1. La cellule :
•
Notions de Biologie :
Les connaissances minimales requises pour éviter d’en faire une boîte
noire
2. Les échanges cellule / milieu exté
extérieur :
de la cellule à l’organisme…
Structure et fonctionnement
•
Comment les molécules traversent elles les membranes ?
•
Comment des particules traversent elles des membranes ?
3. De la cellule à la barriè
barrière tissulaire :
•
Comment des cellules s’associent elles pour devenir un tissu ?
Centre d’Etudes Pharmaceutiques- Université Paris XI
UMR CNRS 8612
Physico-chimie – Pharmacotechnie - Biopharmacie
Dubernet (1) 1
Pr Catherine DUBERNET
•
Toxicité et cytotoxicité
•
Intensité et réversibilité des effets toxiques
5. Les mé
mécanismes de dé
défense immunitaire :
•
Comment des objets du « non soi » seront ils perçus et éliminés ?
Dubernet (1) 2
4. La toxicité
toxicité vis à vis des cellules, des tissus :
De la cellule à l’organisme …
ou de l’organisme à la cellule ?
Ecole Thématique,
Porquerolles, 9 au 13 juin 2008
… suite partie 2
La vision de l’innovation
Les enjeux et les contraintes
thérapeutique : centrée sur le patient
des applications biologiques
des nanoparticules d’or
Pr Catherine DUBERNET
Centre d’Etudes Pharmaceutiques- Université Paris XI
Dubernet (1) 4
Dubernet (1) 3
UMR CNRS 8612
Physico-chimie – Pharmacotechnie - Biopharmacie
1
Les compartiments subcellulaires /
organites intracellulaires
1. « La cellule » … : laquelle ?
\
Z
]
X La membrane plasmique
X
[
Dubernet (1) 6
Dubernet (1) 5
Y
Insertion membranaire des protéines
Hélice alpha
transmembranaire
(25 acides aminés
hydrophobes)
Complexes protéiques
Ancrage membranaire
via liaison covalente
avec un lipide (acide gras
ou phospholipide)
Dubernet (1) 8
Dubernet (1) 7
Résidu glucidique
2
Y Le cytosol et le cytosquelette
Quelques propriétés fondamentales
des membranes
• Rôle du cytosquelette :
Viscosité
(conditionnée par la composition en lipides)
Viscosité optimale à 37°
37°C (conditionné
permet changements
morphologiques, mouvements
Diffusion transversale des lipides
Diffusion longitudinale des lipides
coordonnés.
Mobilité de protéines membranaires
• Composition :
démontrée par une expérience de fusion
9 microfilaments d'actine (7 à 9
Dubernet (1) 9
« Moteur » des déplacements
au sein du cytosol
9 filaments intermé
intermédiaires (10 nm
de diamètre).
Dubernet (1) 10
nm de diamètre),
9 microtubules (25 nm de diamètre)
Dubernet (1) 12
Dubernet (1) 11
Exemples de visualisation d’actine et tubuline
3
Z Le noyau et la division cellulaire
La membrane nucléaire :
Une barrière sélective
Membrane nucléaire
Nucléole
Dubernet (1) 14
Dubernet (1) 13
Chromatine
Dubernet (1) 15
Dubernet (1) 16
Prophase
La chromatine se
condense, les
chromosomes
apparaissent. La
membrane nucléaire
disparaît.
Interphase.
Le noyau limité par sa
membrane contient une
chromatine plus ou moins
dispersée.
4
Prométaphase
les chromosomes se
rassemblent au centre du
fuseau.
Dubernet (1) 18
Dubernet (1) 17
Métaphase
Les chromosomes
sont disposés en
plaque
équatoriale.
Fin d'anaphase
Les deux lots de
chromosomes fils
gagnent les pôles
du fuseau.
Dubernet (1) 20
Dubernet (1) 19
Début
d'anaphase
Les chromatides
de chaque
chromosome se
séparent
simultanément.
5
Dubernet (1) 22
Milieu de télophase
La constriction sépare la
cellule en deux, les
chromosomes perdent
leur individualité.
Dubernet (1) 21
Début de
télophase
Une constriction
annulaire apparaît
au milieu du fuseau.
Phase M :
division cellulaire
Phase S :
Réplication de l’ADN
Phase G1 :
croissance, préparation
de la réplication
Dubernet (1) 24
Fin de télophase
Les deux cellules
filles sont séparées,
la chromatine et
la membrane
nucléaire se
reforment.
Dubernet (1) 23
Phase G2 :
croissance,
préparation de la mitose
6
[ La mitochondrie : centrale énergétique
Quelques fonctions de la mitochondrie
• Production d’ATP et de
NADH (chaine respiratoire)
• Synthèse de stéroïdes
hormonaux
• Séquestration de Ca++
• Turn over des
neurotransmetteurs
Crêtes
(apoptose)
Principales fonctions :
\ Reticulum endoplasmique et appareil de Golgi
Dubernet (1) 26
Dubernet (1) 25
• Participation à la mort
cellulaire programmée
• RE RUGUEUX :
Synthèse des (glyco)protéines
• RE LISSE :
Synthèse des lipides
• APPAREIL DE GOLGI :
Maturation des protéines
et formation des vésicules de
En lien avec :
• ENDOSOMES :
Recyclage membranes et
protéines de surface
• LYSOSOMES :
Dégradation des protéines,
lipides…
Dubernet (1) 28
Dubernet (1) 27
sécrétion
7
] Lysosomes : phagocytose et autophagie
LYSOSOMES :
Vésicules riches en hydrolases,
fusionnant avec les endosomes de façon à
conduire à la digestion finale du contenu.
AUTOPHAGIE :
Dubernet (1) 29
remplacement.
PLAN
Au final, que retenir avant tout
quand on « vectorise » des particules… ?
1. La cellule :
•
\
Z
2. Les échanges cellule / milieu exté
extérieur :
]
•
Comment les molécules traversent elles les membranes ?
•
Comment des particules traversent elles des membranes ?
3. De la cellule à la barriè
barrière tissulaire :
•
Dubernet (1) 31
[
Comment des cellules s’associent elles pour devenir un tissu ?
4. La toxicité
toxicité vis à vis des cellules, des tissus :
Y
X
Les connaissances minimales requises pour éviter d’en faire une boîte
noire
•
Toxicité et cytotoxicité
•
Intensité et réversibilité des effets toxiques
5. Les mé
mécanismes de dé
défense immunitaire :
•
Comment des objets du « non soi » seront ils perçus et éliminés ?
Dubernet (1) 32
consistant à détruire les organites
endommagés, de façon à permettre leur
Dubernet (1) 30
Processus de survie de la cellule,
8
X Passage transmembranaire des
EXEMPLE 1 : Pompe Na/K
MOLECULES
Maintien d’une différence de potentiel membranaire
• Diffusion PASSIVE
– Dans le sens du gradient de
concentration
– Molécules non ionisées
• Diffusion FACILITEE
– Molécules hydrophiles
– Dans le sens du gradient de
concentration
– Consomme de l’énergie
ATPase
Dubernet (1) 34
– Contre le gradient de
concentration
Dubernet (1) 33
• Transport ACTIF
Y Passage transmembranaire des
PARTICULES
EXEMPLE 2 : ATPase vacuolaire
Acidification des endosomes
• EXOCYTOSE
– Phénomènes sécrétoires
– Bourgeonnement viral
– …
• ENDOCYTOSE
– Caveolae
– Phagocytose …
Dubernet (1) 36
Dubernet (1) 35
– Puits recouverts
9
Vésicules : fusionnent pour conduire à l’ENDOSOME PRECOCE, de forme irrégulière.
… et enfin en CORPS RESIDUEL !
EXEMPLE de puits tapissés de clathrines :
Dubernet (1) 38
… qui se transforme ensuite en LYSOSOME SECONDAIRE,
Dubernet (1) 37
… qui se transforme en ENDOSOME TARDIF (ou corps multivésiculaire),
EXEMPLE de phagocytose :
Endocytose de LDL
médiée par récepteur
Le récepteur sera ensuite
Dubernet (1) 40
puis recyclé à la membrane
Dubernet (1) 39
dissocié de son ligand,
10
Qu’en est il de la pénétration des VIRUS ?
La phagocytose peut concerner
Dubernet (1) 42
Dubernet (1) 41
des objets de très grande taille relative par rapport aux cellules
Cycle de réplication viral :
le virus échappe à l’acidification de l’endosome….
Dubernet (1) 44
Dubernet (1) 43
Pénétration intracellulaire
de l’adenovirus
11
PLAN
Cas des retrovirus :
ex de HIV, du virus de la grippe…
1. La cellule :
•
Les connaissances minimales requises pour éviter d’en faire une boîte
noire
2. Les échanges cellule / milieu exté
extérieur :
•
Comment les molécules traversent elles les membranes ?
•
Comment des particules traversent elles des membranes ?
3. De la cellule à la barriè
barrière tissulaire :
Virus « enveloppé » :
Capside entourée d’une membrane
•
Comment des cellules s’associent elles pour devenir un tissu ?
•
Toxicité et cytotoxicité
•
Intensité et réversibilité des effets toxiques
5. Les mé
mécanismes de dé
défense immunitaire :
•
Comment des objets du « non soi » seront ils perçus et éliminés ?
Dubernet (1) 46
Dubernet (1) 45
4. La toxicité
toxicité vis à vis des cellules, des tissus :
Exemple de la cellule épithéliale intestinale
Les différents types de jonctions entre cellules
• Jonctions
IMPERMEABLES :
jonctions serrées X
• Jonctions d’ANCRAGE :
desmosomes YZ
Dubernet (1) 48
gap jonctions [
Dubernet (1) 47
• Jonctions
COMMUNICANATES :
12
Quelques molécules
de jonction intercellulaire
Quelques molécules
d’adhésion à la matrice extracellulaire
• OCCLUDINE
• Lame basale :
LAMININE, FIBRONECTINE, …
• CADHERINE
• INTEGRINES
Dubernet (1) 50
Dubernet (1) 49
• CONNEXINE
Nécrose,
apoptose, … ?
1. La cellule :
•
Les connaissances minimales requises pour éviter d’en faire une boîte
noire
•
•
survient lors d'un dommage
Comment des particules traversent elles des membranes ?
tissulaire.
•
déversant le contenu cellulaire
4. La toxicité
toxicité vis à vis des cellules, des tissus :
Toxicité et cytotoxicité
dans le tissu environnant, ce qui
•
Intensité et réversibilité des effets toxiques
provoque une inflammation
Comment des objets du « non soi » seront ils perçus et éliminés ?
Dubernet (1) 51
•
•
•
Puis noyau et cytoplasme vont
subir une importante
condensation (Ô significative du
volume cellulaire).
•
La membrane plasmique va
ensuite bourgeonner et
conduire à la formation de corps
apoptotiques qui seront enfin
phagocytés (reconnaissance
grâce à l ’inversion de
localisation de la PS).
Les cellules enflent, la
membrane cellulaire éclate,
Comment des cellules s’associent elles pour devenir un tissu ?
5. Les mé
mécanismes de dé
défense immunitaire :
Les cellules en apoptose vont
tout d’abord s'isoler des autres
cellules.
Mort cellulaire accidentelle qui
Comment les molécules traversent elles les membranes ?
3. De la cellule à la barriè
barrière tissulaire :
•
•
NECROSE
2. Les échanges cellule / milieu exté
extérieur :
•
APOPTOSE
Dubernet (1) 52
PLAN
13
Apoptose, ou mort cellulaire programmée,
ou suicide cellulaire … :
A aucun moment il n’y a relarguage
du contenu cytoplasmique :
Dubernet (1) 53
Mécanismes biochimiques
une voie commune passant par la mitochondrie,
la protéine Bcl-2 et les caspases.
Les principaux mécanismes déclencheurs :
• stress : hypo-oxygénation, par exemple,
• traitement par cytotoxiques ou corticoïdes,
• atteinte du DNA,
• transmission d’un signal de mort
(récepteur Fas des lymphocytes cytotoxiques,
des natural killer, du facteur de nécrose TNFa ),
• privation de facteurs de croissance,
Lien entre apoptose et
cancérisation ?
Cytotoxicité et toxicité : quelle différence ?
CYTOTOXICITE
TOXICITE
•
Est évaluée in vitro
•
Est évaluée in vivo
•
Est mesurée comme :
•
Son importance dépend :
de réparation existent dans la cellule.
L’apoptose est induite quand ils sont déficients.
– de la voie d’administration,
– de l’intensité de l’effet toxique,
– et de sa réversibilité
– l’aptitude à inhiber la
croissance des cellules versus
témoin,
La cancérisation apparaît
– ou comme l’aptitude à tuer des
cellules versus témoin.
sans contrôle...
Dubernet (1) 55
quand la cellule mutée non réparée
•
Les mécanismes sont divers
•
Doit être analysée au regard :
– de l’application (thérapeutique ou
diagnostique)
– de la durée du traitement
– du rapport bénéfice / risque
Dubernet (1) 56
Des mécanismes biochimiques
continue à se multiplier,
Dubernet (1) 54
aucune inflammation.
14
Les différentes voies de
l ’immunité
PLAN
1. La cellule :
•
Les connaissances minimales requises pour éviter d’en faire une boîte
noire
Comment les molécules traversent elles les membranes ?
•
Comment des particules traversent elles des membranes ?
•
La réponse humorale (via
•
La réponse cellulaire (via
production d’Ac par lymphocytes B)
3. De la cellule à la barriè
barrière tissulaire :
•
La défence immédiate
(macrophages)
2. Les échanges cellule / milieu exté
extérieur :
•
•
lymphocytes T cytotoxiques)
Comment des cellules s’associent elles pour devenir un tissu ?
•
Comment des objets du « non soi » seront ils perçus et éliminés ?
Dubernet (1) 58
Intensité et réversibilité des effets toxiques
5. Les mé
mécanismes de dé
défense immunitaire :
Dubernet (1) 60
Toxicité et cytotoxicité
•
Dubernet (1) 57
•
Dubernet (1) 59
4. La toxicité
toxicité vis à vis des cellules, des tissus :
15
Dubernet (1) 62
Dubernet (1) 61
Comment l’immunité entre-t-elle en jeu
dans le cancer ?
16
Plasmons de surface localisés et nanosources :
principes et applications
Renaud Bachelot,
Institut Charles Delaunay
Troyes
PLAN
Plasmons de surface localisés et
nanosources : principes et applications
Renaud Bachelot
1) Généralités et Principes physiques
Laboratoire de Nanotechnologie et d'Instrumentation Optique
(LNIO)
ICD CNRS FRE 2848 - Université de Technologie de Troyes
(UTT)
12 rue Marie Curie - BP 2060 10010 Troyes cedex - FRANCE
[email protected]
2) Nano-sources optiques
3) Applications
3.1 - Vue d'ensemble des futures applications industrielles (marché,
récente étude MONA)
3.2 - microscopie et spectroscopie optique en champ proche (tip-enhanced
microscopie, TERS
3.3 Nouvelles possibilités d'émission et absorption de lumière
Qu’est ce qu’un plasmon de surface localisé
?
Bachelot 2
Bachelot 1
3.3- Nano photolithographie et nano manipulation (nano structuration
optique, nano photochimie,..)
1)
Généralités et principes physiques
Deux mots sur la constante diélectriques des métaux nobles
Deux contributions !!
i) Contributions intra bandes : électrons de conductions
• Oscillation collective et cohérentes des électrons à la surface d’un
métal
me &r& + me Γr& = eEo e jωt
ε int ra (ω ) = 1 −
Interface entre électronique et optique
Bachelot 3
Bien décrite par la théorie de
Drude-Sommerfeld
2
ωp = ne m ε
e o
ω p2
ω +Γ
2
2
+i
Γω p
2
ω (ω + Γ 2 )
2
Simplification
avec ω>>Γ
intra
Bachelot 4
couplage avec la
lumière Æ plasmons
polariton (Kittel)
1
Deux mots sur la dispersion des métaux nobles
Dispersion de l’or et l’argent
ii) Contributions interbandes : électrons liés
Cas de l’or
Drude-Lorentz
Or
(
)
γ 2ω 2 + ωo 2 − ω 2
)
+i
γω~ p 2ω
(
γ 2ω 2 + ωo 2 − ω 2
)
Plasmons de surface
Plasmons de surface délocalisée
εd
Relation de dispersion
C’est une onde évanescente :
atténuation exponentielle le long de z
diélectrique
ksp
εm
Atténuation dans le
milieu diélectrique
X
k 2 = k sp + k z
métal
2
e
j (ωt − k sp x )
Une telle onde ne peut pas être excitée par une onde progressive Æ configuration
de Kretchman, d’Otto ou excitation par un réseau de haute fréquence spatiale
(excitation par onde évanescente)
Bachelot 7
Atténuation le long de X
− kz z
Avec ksp > k et kz imaginaire pure
k0=w/c
Lsp = ⎜ 2ksp’’ ⎜-1
2
Ae j ( wt − k .r ) = Ae
(DrudeSommerfeld)
ksp
Bachelot 6
(
ω~ p 2 ωo 2 − ω 2
Bachelot 8
ε int er (ω ) = 1 +
Argent
Bachelot 5
m &r& + m Γr& + αr = eEo e
jωt
2
Plasmons de surface localisés
Plasmons de surface localisés
optique nanométrique = physique des ondes évanescentes
~
E ( x, y, z ) = ∫∫ E (u ,ν , z ) exp[i 2π (ux +νy )]dudν
Plasmons de surface délocalisés : pas de confinement dans le plan. k// réel
Que se passe t-il si l’on réduit la taille du métal ??
• Objet unique dans le plan (x,y) Æ spectre spatiale Ao(u,v)
Diffraction Æ spectre angulaire
⎡ 2π
⎤
= Ao(u, v) exp ⎢i
z 1 − λ2u 2 − λ2 v 2 ⎥
⎣ λ
⎦
1 μm
Quelques rappels de théorie de la diffraction……
Bachelot 9
Particules métalliques
nanométriques
Details <λ, Æ hautes fréquences spatialesÆ
grands k//, kz imaginaire pureÆondes
evanescentes (inhomogènes)
Massey, Appl. Opt. 23, 658
(1984); Vigoureux, Girard,
Courjon Opt. Lett. 14, 1039
(1989), Goodman,
« Introduction à l’Optique de
1 μm
Fourrier » (1968).
Details >λ, Æ basses fréquences
spatialesÆ petits k//, kz réel Æondes
propagatives (homogènes)
Bachelot 10
~
E (u ,ν , z ) = Ao(u, v) exp[ik z z ]
ksp
Conséquences et remarques importantes
Conséquence : objet
nanométrique le long d’un plan
Æ diffraction d’une onde
evanescente ⊥ au plan
kop// est grand sur la surface de la particule Æ
auto-excitation des plasmons de surface par
diffraction !!
Objet confiné dans les trois
direction
Les densités de modes sont hautes (spectres
angulaire riche)
Les vitesses de groupe sont faibles
Ondes evanescentes dans
les trois directions Æ
nanosources optiques
Le confinement spatial du champ est en accord
avec la relation d’incertitude d’Heisenberg
Bachelot 12
Bachelot 11
ΔxΔk x ≥ 2π
3
Theorie de Mie Rayleigh-sections efficaces
Mie
r
E
0
r
E
Belle illustration de Cext et Cscat
ext
r
E
r
E
Theorie de Mie Rayleigh-sections efficaces
2a << λ Approximation de Rayleigh
in t
d ép
ε
m
= ε m′ + ε m′′
Cscat=
2a >> λ
Domine pour des
« petites » particules
Polarisabilité (cas d’une sphéroide)
Bachelot 13
Cext =
Diffusion
Extinction (source de lumière à
l’interieur du vase)
Bachelot 14
Domine pour des
« grosses » particules
Cas de la sphère
p=αE
Milieu extérieur : εd
Particule métallique : εm
Lx=Ly=Lz=1/3
Clausius-Mossoti
Ellipsoide
α = 3ε oV
Oblate
Prolate
Bohren et Huffman, « Absoption and
Scattering of Light by small particles »
John Wiley & Sons, 1983
Li : facteur géométrique le long le l’axe i
∑L
i
εm −εd
ε m + 2ε d
Dans l’air
=1
α = 3εoV
ε m −1
εm + 2
Résonance plasmons :
ε m = −2
annulation du
dénominateur
RQ : Cext et Cabs ont le même denominateur Æ
même conditions de maximisation mais poids
différents selon la taille de la particule !
Bachelot 16
L diminue quand la particule s’allonge
Bachelot 15
Cas du prolate :
4
Résonance plasmon : influence de la constante
diélectrique du métal et du milieu environnant
Pour une sphère
ε m = −2ε d
Résonance plasmon : influence de la
géométrie
RQ :
Compte tenu des courbes
de dispersion
Argent : dans l’UV/bleu
ωres =
ωp
3
Conditions de résonance dans
l’air
dans
l’air
−1
+1
L
Si la particule s’allonge Æ L diminue Æ εm
doit être encore plus négatif Æ décalage vers
le rouge de la résonance
Sphère d’or de 70 nm
dans différents liquides
Or : dans le visible
εm =
J. Grand et al. , Synth. Met. 139,
621 (2005)
Sphères de 20 nm dans de l’eau
Ellipses d’or : Petit
axe : 25
Grand axe :
1 : 77 nm,
2: 80 nm,
E(ev)=1.24/
λ (μm)
413
354
4 : 160 nm
S.-K. Eah Appl. Phys. Lett. 86, 031902 (2005)
C. Sönnichsen, « Plasmons in metal
nanostructures » Göttingen: Cuvillier Verlag, 2001
Résonance plasmon : influence de la géométrie et
du matériau
5 : 165 nm
6 : 170 nm
Bachelot 18
500
Bachelot 17
λ (nm) :620
3 : 85 nm,
Résonance plasmon : influence de la
géométrie
Modes d’ordre élevé - Mie
Belle illustration
Particules
sphériques et
bâtonnets
individuelles d’or
et d’argent
Influence de la symétrie
Ellipsoïdes d’or
Ellipsoide
Particule d’argent sphérique de 160 nm
Bachelot 20
Bachelot 19
Image « champ
sombre »
5
Plasmons de surface localisés :Caractérisation
Plasmons de surface localisés : fabrication
Trois principales méthodes de caractérisation :
Deux principales Méthodes de fabrication :
Lithographie électronique
calcul Mesures SNOM
i) Imagerie optique en champ proche
LNIO-UTT
Papier de revue du le sujet :
G. P. Wiederrecht Eur. Phys. J.
Appl. Phys. 28 3 (2004)
Images en champ proche de l’amplitude et la
phase de nanoparticules d’or
Synthèse chimique
AFM
SNOM
C. Hubert et al. Nano Lett. 5, 615 (2005)
(UTT/ANL/ Northwestern Univ.)
Bachelot 21
Plasmons de surface localisés :Caractérisation
ii) Spectroscopie d’extinction
effet de taille_sans pola
Sur polymère
photosensible
(image AFM)
Institute for molecular Science Okazaki
Plasmons de surface localisés :Caractérisation
LNIO-UTT
iv) Autres méthodes alternatives..
0.6
Mesure de la lumière
spéculaire transmise
(sensible à l’absorbtion
+diffusion)
K. Imura et al. J. Phys. Chem. Lett. B 108,
16344 (2004)
Calcul FDTD
Bachelot 22
Imagerie
photochimique
Van Huyne Northwestern
University
0.5
0.4
log (I/Ip)
log I9
log I8
log I7
0.3
log I6
Exemple : PEEM : Photon Emission Electron microscopy Æ profiter de la
résolution éléctronique pour caractériser des effets optiques
log I5
log I2
0.2
0.1
0
500
550
600
650
700
750
800
lambda (nm)
Effet de taille_particule unique_pola 0
100
Configuration
champ sombre
90
iii) Spectroscopie de diffusion
80
70
p1
p2
p3
p5
p6
p7
40
p8
p9
30
20
10
0
450
500
550
600
650
700
Université de
Bourgogne
L. Douillard et al. Nano Lett. 5 (2008)
UTT-CEA
Bachelot 24
p4
50
Bachelot 23
Ipar - Iback
60
750
lambda (nm)
6
ii) Effet de pointe (lightning rod effect, electromagnetic singularities – J. Van Bladel,
2) Nanosources optiques
Singular Electromagnetic Fields an Sources IEEE Press )
O.J.F. Martin
Trois effets physiques
Co
Au
i) Résonance plasmon
Triangle
d’argent
R. Bachelot et al. J.
Appl. Phys. 40, 2060
(2003)
E. J. Sanchez et al.
Phys. Rev. Lett. 82,
4014 (1999).
Dépendance en polarisation,
conséquence des conditions aux
limites
n × (E m − E d ) = 0
iii) Couplages
J. P. Kottmann et al. J. of Micros.202, 60 (2000)
Bachelot 25
λ=385
(on), λ=600
λ=600
(off)
λ=385
nmnm
(on),
nmnm
(off)
Conséquence du théorème de Gauss : le champ
est important aux faibles rayons de courbure
d’une surface équipotentielle
λ=385 nm (on),
Il faut éclairer la pointe
en polarisation p !
λ=600 nm (off)
3) applications
Observation en champ lointain
d’une interaction en champ proche
• Enjeux de la nano-optique. Stockage optique des données, Affichage,
Biocapteurs, Santé, Informatique quantique, Energie : solaire
voltaïque, Optique intégrée, Télécommunications
S. K. Su et al. Nano Lett. 3, 2087 (2003)
J. Krenn et al. PRL 82, 2590 (1999) Univ. Bourgogne
SNOM
n • ( D m − Dd ) = σ
Bachelot 26
10 nm
Calcul
Market growth
50%
Sensor
Size of bubble correspond to
Market size in 2009
Données :
MONA
Photovoltaic
(bio marker)
Data storage
(laser,
25%
Calcul champ proche
Optical
holographic memory)
interconnect LED
lighting
Imaging (VIS)
P. Muhlschlegel et al.
Imaging (IR)
Data telecom
Science 306, 1607 (2005) Univ. Bassel/
EPFL
LCD backlighting(laser, switches,
12%
amplifier, filter)
Instrumentation
200 nm
$10B
Flat panel displays
(LCD, plasma, OLED, FED)
$1B
(SNOM probes)
λ=600 nm (off)
0.1 $B
Component
System
Exemple d’entreprise: Luxtera http://www.luxtera.com/ (CMOS avec composants
photoniques) (“La nanophotoniqe aux USA”dossier Sciences Physiques Etats Unis)
Bachelot 28
λ=385 nm (on),
Bachelot 27
SNOM
7
3.1) microscopie et spectroscopie en champ
proche
Cas du “SNOM” ou “NSOM”
(Scanning Near-field Optical Microscopy)
Rappel : principe et motivation
• Motivation : optique nanométrique (<<λ) – optique des nanoobjets
Interaction locale controlée entre une sonde et les
molécules/atomes d’un échantillon
• Principe : détecter une onde radiative issue d’une interaction en
champ proche pour obtenir des informations sur cette interaction
Signal S(x,y) caractéristique de
l’interaction locale au point (x,y)
λ
balayage
Cas du “SNOM” ou “NSOM”
Bachelot 30
Bachelot 29
λ
Deux approches « historiques » de SNOM
Synge 1928, Ash &
Nichols 1972
« à ouverture »
Bethe
Bouwkamp
(Scanning Near-field Optical Microscopy)
Interaction locale controlée entre une sonde et les
molécules/atomes d’un échantillon
Signal S(x,y) caractéristique de
l’interaction locale au point (x,y)
« sans ouverture »
Mie-Rayleigh
(Pohl, Betzig,
Lewis, Fisher,..)
(Wessel, Denk&Pohl, Boccara,
Kawata, Wickramasinghe,
Courjon, Goudonnet, de
Fornel, Ferrel, …)
balayage
λ
1985-1995 : développement de ces deux approches, premières études
physiques (spectroscopie, microscopie, lithographie), efforts
d’instrumentation et d’interprétation des images, course à la résolution
Bachelot 32
Bachelot 31
Modes illumination/détection
8
“SNOM” vu par le principe de HuygensFresnel
Microscopie en champ
lointain : S~λ/2
ψ ( P ) = ∫ ψ o ( M )Q
∫ ...
ψ (P ) =
S
L’exaltation de champ associé à des plasmons localisés
d’extrémité de pointe a permis de depasser les limites
de l’approche “sans ouverture” !!
exp(ikr )
dS
r
S
Wessel Denk/Pohl
SNOM à ouverture :
S’<<λ
∫ ...
ψ (P ) =
ψ (P)
S'
Champ confiné « de force »
…mais difficulté de fabriquer
des sondes
ψ o (M )
=
∫ ... + ∫ ...
S−S '
S '
Challenge : rendre le second
terme détectable ! Pourtant
sondes faciles à fabriquer…
A. Lahrech et al., Appl. Phys. Lett.
71, 575 (1997). ESPCI
En 1994 0S. Kawata propose une configuration
Avec pointe W Sur
échantillons
semiconducteurs (λ=10.6
μm)
AFM
Si dopé Br
Inouye and S. Kawata, Opt.
Lett. 19, 159 (1994) !.
Contraste de densité de
porteurs libres avec une
résolution ~ λ/600
SNOM
λ
Bachelot 36
S
Bachelot 34
∫ ...
Bachelot 35
ψ (P ) =
Bachelot 33
SNOM sans ouverture :
S∼λ/2
9
Depuis ∼1999 Configuration « tip-enhanced » avec
microscope optique inversé
Spectroscopie Raman exaltée en extrémité de pointe
TERS
Tip-enhanced Raman Spectroscopy
E
SW C
Nanotube
Image
SNOM
échantillon
ANL, UTT, Univ. Orsay,
Univ. Osaka, Université
de Bourgogne...
Bachelot 37
Pointe avec
particules terre rare
Bachelot 38
Univ. Rochester,
Accès à la nature physico-chimique des nanotubes
L. Novotny & S. J. Stranick Ann. Rev. Phys. Chem. 57, 3003 (2006)
(Univ. Rochester)
Surface Enhanced Raman Scattering : SERS
λ
Moment de transition dipolaire de la molécule :
r
Spectroscopie Raman exaltée par les nanométaux
Image
SNOM
E0
molecule
d
SERS : Surface-enhanced
Raman Spectroscopy
(effets de champ proche)
E0
molecule
adsorbed molecule
Metallic sphere
Bachelot 39
Metal-molecule complex
Des progrès dans la conception les substrats et dans la
compréhension de la nature des interactions, facteurs
d’exaltation
r
μ =α Eloc
SERS
Charge transfer state
Ö resonance
r
Metallic sphere (r << λ)
2
2
W& (ωR) = f(ωR) f(ω0) W& mol(ωR)
εm(ω)−1 ⎞
f(ω) = V 3 ⎛⎜
⎟
+
1
2π j ⎝ Aj [εm(ω)−1] ⎠
Bachelot 40
TERS -
10
« Tip-enhanced » SNOM : quelques caractéristiques
« Tip-enhanced » fluorescence
a priori effets non résonants (singularités
électromagnétiques) Æ
SNOM-Fluorescence
AFM
200 nm
Fonctionne d’autant mieux que la pointe est
métallique et fine
Avec pointe en or
fluorescence 2-photons
de J-aggregates
Fonctionne sur une grande gamme de longueur
d’onde Æ possibilités en IR
E. Sanchez et al. Phys. Rev. Lett. 82, 4014 (1999) - PNNL
AFM
R. Bachelot et al. J.
Appl. Phys. 40, 2060
(2003) UTT/Ecole
Polytechnique
SNOM-Fluorescence
Avec pointe hybride.
Colorant Cy-3 attaché à
de l’ADN
Essentiellement sensible à la polarisation le long de
l’axe de la pointe
H. G. Frey et al. Phys. Rev. Lett. 93, 200801 (2004) - Max Planck
institut
Résolution ~ 10 nm, détermination de
l’orientation 3-D des molécules !!
Facilité de fabrication des pointes
Études des effets physiques associés (quenching,
exaltation, durée de vie de fluorescence..) exemple
: M. Thomas et al. Appl. Phys. Lett. 85, 3863 (2004). ECP
Bachelot 41
Æ très hautes résolution potentielle
SNOM avec pointe W de points
chauds électromagnétiques
Facteur d’exaltation ? De l’ordre de 15…
Loin des 4000 calculés par L. Novotny…
S. Grésillon et al. Phys. Rev.
Lett. 82, 4520 (1999)
L. Novotny et al. PRL 95 257403
(2005)
ESPCI, Univ. Versailles, New
mexico Univ.
Bachelot 42
200 nm
« Tip-enhanced » SNOM : un dernier point
3.2 Contrôle de l’émission et l’absorption de
lumière
Des nanoparticles métalliques ont été intégrées en
bout de pointe Æ approche « resonant tip-enhanced »
Rappel de quelques enjeux : affichage, imagerie, LED,
nanocapteurs,.. (marché 2009 prévu de plus de 60 millards de
dollars !)
quatre points :
-3.2.1 Contrôle de la géométrie des nanoparticules
-3.2.2 Antennes optiques
-3.2.4 Couplage avec particules de natures différentes
(hybridation)
Bachelot 44
Efficacité ?....
Bachelot 43
-3.2.3 Emission non linéaires et non élastiques
T. Kalkbrenner et al. Phys. Rev.
Lett. 95, 017402-1 (2005) Univ.
Basel
11
3.2.1 Contrôle de la géométrie
Contrôle de la géométrie
Augmentation du
facteur de forme a/b
Une foule d’exemples…
Normalized optical extinction
Nano étoiles d’or Æ Brisure de symétrie
100 nm
Ellipsoide
F. Hao et al. Nanoletters 7, 729 (2007) Rice University
– USA
ellipsoides d’or sur verre
Bachelot 46
wavelength (nm)
Bachelot 45
Æ spectre de diffusion dépendant de la polarisation incidente
Lithographie
électronique
J. Grand These LNIO-UTT
Contrôle de la géométrie : hybridation
métal/diéléctrique
Contrôle de la géométrie
Shultz’group University of California, J. Chem. Phys. 116 (15) 6755 (2002).
Approche « nanoshell » : hybridation de
modes plasmonsÆ
Contrôle de la résonance et la couleur en
fonction de l’épaisseur de la coquille
Diffusion (champ sombre)
Spectre
d’extinction
F. Tam et al. Nano Lett., 7,
496 (2007) –Rice
University-USA
TEM
Image AFM
polymère
Ag
H. Ibn El Ahrach et al. PRL 99, 136802 (2007) –
UTT-DPG-France
97nm
Bachelot 48
Particules d’argent
fabriquées par
synthèse chimiques
Bachelot 47
Particules métal/polymère Æ brisure de symétrie Æ
Contrôle de la résonance et la couleur en fonction de la
polarisation Æ ingénierie des polymères + plasmonique
12
Contrôle de la géométrie : couplage
Exemple d’application Nanocomposites aux
proprités optiques nouvelles
Observation en champ lointain d’une interaction en champ proche
Avashi et al. Nanotechnology, 18 125604 (2007)New Delhi-Orsay
100 nm
Chaines de particules d’or
A. Bouhelier et al. J. Phys. Chem. B
2005, 109, 3195-3198
S. K. Su et al. Nano Lett. 3, 2087
(2003)
Bachelot 49
Dimère de particules d’or
Bachelot 50
Ag-PET (polyethylene terephthalate) Æ matériaux pour
filtres UV, large bande d’absorption visible, IR,
ajustable en fonction de la nature du polymère et de
la fraction de volume du métal.
J. N. Farahani et al. Phys.
Rev. Lett. 95, 017402-1
(2005) Univ. Basel
3.2.2 Antennes optiques
Antennes optiques – quelques exemples
Images AFM avant et après exposition
Contrôle de l’emissivité d’une nanosysteme – couplage entre le champ
proche et le champ lointain
Grober
A. Sundaramurthy et al. Nano 250
Lett.nm
6, 365 (2006) Univ. Stanford
Imagerie photochimique en champ proche
(photopolymérisation mutiphotonique)
Bachelot 51
(éclairage 830
nm pulsé)
Antennes
optiques
résonantes
450x180
nm2
2x2 μm2
P. Muhlschlegel et al.
SNOM
Science 306, 1607 (2005) Univ. Bassel/
EPFL
Calcul200
champ
proche
nm
Bachelot 52
Imagerie optique
en champ
lointain de
génération de
continuum de
lumière blanche
Greffet
13
3.2.3 Optique non linéaire et non-élastique
i) Photoluminescence
Photoluminescence des nanoparticules métalliques
dÆsp transition inter bandes autour des points de symétrie X and L.
λ émission : gap impliqué par la recombinaison inter bande
i) Photoluminescence des nanoparticules métallique
Three-step process : photoexcitation, nonradiative
relaxation, radiative recombinaison (hν=Egap)
Eichelbaum et al. Nanotechnology 18, 1 (2007) -Humbold University
First brillouin zone
of gold
And symetry points
kz
ky
kx
Contrôle de la
concentration et taille
des particules d’or Æ
luminescence 3-photons
à large bande et contrôle
de l’intensité de
luminescence
k//2=kx2+ky2
Bouhelier et al. PRL 95, 267405 (2005) , UTT-ANL
Bachelot 53
(520 nm)
i) Optique non linéaire
D=εοE+P
De nouveaux matériaux à
émission contrôlée de lumière
pour …
(
)
P = ε o χE + χ ( 2 ) EE + χ (3) EEE + ..
Linear
• affichage, éclairage, marquage
biologique…
non linear .
(
P(2ω ) = ε o χ ( 2 ) E 2
Avantages par rapport aux matériaux
organiques et semi-conducteurs :
biocompatibles, stables (pas de
blanchiment, pas de blinking,.. )
)
(les termes Quadripolaire électrique et
dipolaires magnétiques sont négligés)
Le Tenseur 3x3 χ(2) s’annule si le matériau est de symétrie central
Exemple contraire : molécule d’azobenzene : 2 pôles : un donneur d’électrons et un
accepteur Æ pas de symétrie Æ haut χ(2) Æ matériau organique utilisé en SGG
Bachelot 55
Zhang et al. Opt. Express 15, 13415 (2007) –University of
Maryland
300 nm
Optique non linéaire et non-élastique
Photoluminescence des nanoparticules
métalliques
•
Longueur d’onde de luminescence
dépendant du facteur de forme de
nano-bâtonnets d’or
Bachelot 54
~2,4 eV
Donor
acceptor
Bachelot 56
~1,8 eV (680 nm)
14
Métaux
• Inversion symetry (in general cfc or ccÆ no χ(2)
SHG de nano bâtonnets d’or
• Gold :
S. Hubert et al. APL 90,
181105 (2007) IPCMS UTT
λinc=800 nm
• Surface and interfaces : symmetry can be locally broken ! Observed
in 1968 on smooth metal surface (Bloembergen et al. (PRL 174,813)
and in 1981 on surface roughness (C. K. Chen et al. PRL 46, 145)
Æ SHG dépendant fortement des propriétés de plasmons des nanostructures
Mélange 4 ondes de nanoparticules d’or couplées
Nanostructures
métalliques :
deux
examplesÆ
Géneration de troisième harmonique de
nanoparticules d’or
SNOM
Dankwerts et al. PRL 98, 026104 (2007) – University of Rochester
ÆEmission à 2ω1−ω2 [P(2ω1−ω2)=χ(3)Ε1Ε1Ε2] dépendant du gap entre
particules
Bachelot 58
T. Laroche et al. J. Opt. Soc. Am. B 22, 1045
(2005). A. Bouhelier et al. Phys. Rev. Lett. 90,
In plane symmetry broken by special
configuration. B. Lamrecht et al. Appl. Phys
B 68, 419 (1999)
Bachelot 57
Symmetry broken at the extremity of
a metal tip (surface effect)
3.2.4 Couplages avec particules de natures différentes
Nanohybridation
Mitsuishi et al.
Polymer Journal 39, 411 (2007) – Tohoku University
Michel orrit
Bachelot 60
Bachelot 59
Nanofeuillles de polymères couplées à des
nanoparticules métalliquesÆ Meilleure
luminescence et SHG du polymère
15
Couplages avec semiconducteurs
2. Nano-hybridatio
Couplages avec colorants organiques
exemple : projetNanoSciERA, fabrice Vallee) – single
metal semiconductor hybrid materials »
Couplage excitonique cohérent
plasmons/J-aggregats
• Æ nouvelles résonances, nouvelles
couleurs,..
Bachelot 62
Y. Fedutik et al. PRL 99, 136802 (2007) – Dortmund University
De nombreuses applications envisagées avec ce
type de couplages/hybrisation
Deux mots sur le couplage entre luminophores et
nanoparticules metalliques
Affichage,éclairage
marché potentiel
de 60 milliards
de dollars pour
2009
photon
Cellules photovoltaiques
Autre exemple : Particules métalliques +
molécules de chlorophylles !
Bachelot 63
Production d’énergie de photosynthèse
amplifiée, photocourant amplifié Æ
exemple de nouveau matériau pour
exploiter l’énergie solaire
Applications du
photovoltaique : marché
potentiel de 50 milliards
de dollars
A. O. Govorov
et al.
Nano Lett., 7
(3), 620, 2007
R&D énergie solaire – 25
Mdollars
Bachelot 64
Contrôle de l’émission de cristaux semiconducteurs couplé à des nanofils d’argent Æ
Contrôle du gap CdSe/Ag Æ contrôle de
l’exaltation de fluorescence et du quenching
Bachelot 61
G. P. Wiederrecht et al. Nano Lett., 4, 2121-25 (2004)
–ANL-USA
16
3.3 Nanophotolithographie et
nanomanipulation
Autre type de couplage
• Associer les cristaux liquides avec des nanoparticules
Hybridation “active”
Revue récente : T. Hegmann et al. Journal of Inorganic and Organometallic
Polymers and Materials, Vol. 17, No. 3, September 2007
Bachelot 65
Æ Optique des
nanomatériaux
électriquement ajustable
Bachelot 66
– Nanotructuration :
– Depuis 4 ans la taille des composants de la microéléctronique /2
tous les 18 mois (Loi de Moore) Æ puissance des ordinateurs ,
– Miniaturisation = (opto)électronique plus puissante pour un
encombrement égale, augmentation de la densité de stokage
des données,…
– Exemple : 15 keuros / kg embarqué dans une fusée spatiale…
– Un pari de plus en plus difficile à tenir. Roadmap : 45 nm pour
2010, 32 nm pour 2015
Exemple : particules d’or +
CL
De nombreuse approches de nanostructurations
(exemples)
De nouvelles générations de nano lithographies
ont vu le jour
Lithographie AFM
Lithographie électronique
Motifs en PMMA
(Amanda
martinez Gil ,
paris sud)
Oxydation par
AFM, site Web
école doctrorale
CEMES,
Toulouse
Dip pen
lithography,
400 nm
Lawrence
Livermore
National
Labs
350 nm
Nanoimprint
Autoassemblage/croissance
(approche « Bottom up »)
Bachelot 67
PMMA, Chou et
al. J. Vac. Sci.
Technol. B 14,
4129 (1996)
Albany, College of
Nanoscale Science
and Engineering
(CNSE)
Nanosciences, lithographie à résolution < 10 nm
Bachelot 68
•
Contexte et motivations
17
Lithographie optique
Lithographie optique : comment est gérée limite : λ/2n ?
• Lithographie optique UV à projection
sur photopolymères = depuis 30 ans
: Méthode principale de fabrication
submicronique
• Résolution : limitée par la diffraction de la
lumière : λ/2n Ænode~100 nm
Bachelot 69
• Bas coût, souplesse, reproductibilité,
rapidité, simplicité, richesse des
interactions photons-matières
Bachelot 70
• Diminution de la longueur d’onde (nm) : 436, 365, 254,
248, 193, 157, extrême UV…
• Prometteurs mais coûteux (193nm:15M$,
157nm:25M$,…)
• Augmentation de n Æ lithographie optique à immersion
(gain d’un facteur 2)
• Mise en valeur de propriétés des polymères Æ
lithographie 2 photons (λ=780,résolution =150 nm ),
seuil de développement ,…
Æ Intérêt d’une approche alternative
3 motivations !!
Réaction
photochimique
Une alternative élégante : utilisation du champ proche optique
Zone de
champ
proche <<λ
Bachelot 71
En particulier, celui des nanoparticules métalliques
De nombreuses compagnies investissant dans le stokage : AMD, Infineon,
Cypress Semiconductor, Intel, Freescale, Matsushita, Fujitsu,
STMicroelectronics, Hewlett-Packard, Nanosys Inc, Honeywell, NEC, Hitachi,
MRAM Alliance with Toshiba, IBM, NVECorp., Ramtron, OvonyxSeagata,
ZettaC, Samsung, NanteroTexas InstrumentsMotorola / FreescaleCalifornia
MolecularElectronics,Nanochip,Cavendish Kinetics,NanoMagnetics, Colossal
Storage, Honeywell, Matrix Semiconductor,….
Bachelot 72
Stockage 2009 : 7
Milliards de dollars
18
Sur métaux (or)
Sur Résine polymère négative
• Éclairage en mode exaltation à l’aide d’une pointe
métallique
Deux modes de fonctionnement
Facteur d’exaltation
du champ pour une
Pointes Ag
sphéroïde en argent
En mode « tip-enhanced » à deux photons
J. Jersh and K. Dickmann, Appl.
Phys. Lett. 68, 868 (1996).
X. Yin et al. Appl. Phys. Lett. 81, 3663 (2002)
Pointes W
Images
STM
λ=780 nm
λ
λ=532nm
Pulse fs
λ=780 nm
Connaissance du seuil Æ Quantification du facteur d’exaltation optique
Bachelot 74
Résolution ~ λ/10 – Intéressantes discussions sur l’origine physique des
résultats obtenus (fusion, réorganisation,sublimation ….)
Bachelot 73
λ=532nm
a/b
Sur résine azoique
Sur résine positive
• En utilisant une pointe
métallique (l=404 nm)
• photoisomérisation
Une résine auto
développante sensible
à la lumière visible !
E
Utilisation de champ longitudinaux générés au
foyer d’un objectif d’ON>1
Appl. Phys. Lett. 80, 3400
(2002)
Résolution 100 nm avec un energie incidente < seuil de photolyse
Bachelot 75
A. Tarun et al.
Bachelot 76
Rochon et al., Appl. Phys. Lett., 66,
136 (1995)
Kim et al., Appl. Phys. Lett., 66,
1166 (1995).
19
Utilisation de nanoparticules résonantes
Sur résines azoiques
Sur résines polymère azoïques
C. Hubert et al.
Nano Lett. 5, 615
(2005), J. Phys.
Chem. C (2008)
UTT-ANL
1μm
Exemples d’étude permise propriétés des
exaltations de champ locaux en extrémité de
pointes métallisés
Avec pointes
métalliques R.
λ
Bachelot et al. J. Appl.
Phys. 40, 2060 (2003)
UTT – Ecole
Polytechnique
Mise en évidence de la dépendance en polarisation de l’ « effet
de pointe optique »
Utilisation de nanoparticules résonantes
1μm
Images AFM réalisées après exposition
Technique alternative d’imagerie optique sub-longueur d’onde
– vers des moteurs moléculaires actionnés par les photons..
Particules hybrides aux nouvelles fonctionnalités
optiques
Sur résine photopolymérisable
Phys. Rev. Lett.
98, 107402
(2007)
P
Photo-polymerization
LNIO-UTT/DPG
Spectral degeneracy breaking of the SPR in the
hybrid nanoparticle
1,50
P
500nm
1,45
1,40
p
p
97nm
(d)
(c)
(b)
1,35
Intensity (a.u.)
É New induced symmetry
C∞ν→C2ν
p
Bachelot 78
Bachelot 77
1μm
1,30
1,25
1,20
1,15
(a)
1,10
1,05
97nm
AFM Images after exposure
1,00
500
500
600
Wavelenth (nm)
600
Wavelength (nm)
(a), (b) : isotropic
response
Bachelot 80
260nm
Bachelot 79
É Two artificial plasmon
eigenmodes (508nm and 528nm)
20
Approche de lithographie plasmonique + industrielle
Lithographie optique à base de plasmons de
surface localisés : un futur prometteur
Une lithographie « transférable »
X. Luo et al. Appl. Phys. 43, 4017 (2003)
• Principe : accord entre la courbes de dispersion plasmon de surface et
celle des ondes évanescentes générées par diffraction
Sur résines négatives (chaines linéaires)
Approche « tip-enhanced »
lithographie plasmonique
Approche à masque
lithographie plasmonique
Approche
« milliped » (IMB)
W. Srituravanich et al. J. Vac. Sci.
Technol. B 22(6), Nov/Dec 2004
Canon
Bachelot 82
Résolution meilleure que 90 nm.
Très prometteur d’un point de vue
industriel -
Bachelot 81
W. Srituravanich et al. Nano Letters 4, 1085 (2004)
Bachelot 83
Conclusion générale
21
Synthèse de nanoparticules d’or en milieu liquide
(contrôle de la taille et de la forme) et résonance de plasmon
Mona Treguer,
Institut de chimie de la matière condensée
de Bordeaux
„ Problématique actuelle sur la recherche de nanoparticules
Fabrication de nanoparticules d’or
Effets de taille
sur les propriétés chimiques et physiques
- plasmon
- catalyse
Dimensions
- transport …
(2-50 nm)
Taille << λ
en milieu liquide
- Contrôle de la forme -
transparence optique
(si bien dispersées)
forme
Composition
Structure
Surface
influence des atomes de surface
S.Mornet, J. Majimel, S.Ravaine
Mona Tréguer
Fonctionnalisation pour
l'élaboration de matériaux
Contrôle de l'agencement des particules
„ les nanoparticules « idéales »
Treguer 2
¾ Contrôle de ces différents paramètres pour l'optimisation d'une propriété
¾ Maîtrise de la dispersion
Institut de Chimie de la Matière Condensée de Bordeaux
UPR CNRS 9048 / Université Bordeaux-1, France
Pourquoi contrôler la forme ?
Comment contrôler la forme ?
Nanoparticule
Approches “bottom up” en phase liquide
Fonctionnalité chimique
Treguer 4
Treguer 3
„ Propriétés optiques de nanoparticules non sphériques
„ pourquoi contrôler la forme ?
Particules
sphériques
Particules de morphologie
contrôlée
ÍApparition de bandes d’absorption multiples
Composition
contrôlée en 3D
Transversal Longitudinal mode
mode
σtaille grande
σcompo faible
δ3D faible
Accroissement du contrôle de fabrication
Contrôle de la distance
entre nanoparticules
El Sayed,J.Phys.Chem.B. 3073 (1999) 103.
2 bandes d’absorption différentes selon que la lumière est polarisée
perpendiculairement ou parallèlement à l’axe de révolution du bâtonnet
Treguer 6
Treguer 5
Propriétés spécifiques
Applications en cours de
développement en optique,
optoélectronique, biologie…
„ exemple – cas des ellipsoïdes
z
Wavelength (nm)
Wavelength (nm)
c
a
x
700
b
1.0
500
300
700
500
300
Ag - Prolate
Ag - Oblate
y
σe
c/a=1
c/a=0.5
c/a=0.3
0.5
0.0
2
3
4
hω (eV)
2
3
4
hω (eV)
Forte sensibilité de la composante longitudinale
Les positions en énergie des modes d’absorption
dépendent du rapport des 2 axes principaux de l’ellipsoïde
Treguer 8
Treguer 7
Possibilité d’ajuster la longueur d’onde d’absorption
en jouant sur le rapport c/a
Possibilité de déplacer la fréquence RPS ~ 100 nm en modifiant le rapport
c/a d’une unité
„ Autres formes
„ Autres formes
Seule une approche numérique permet d’évaluer l’influence de la forme
sur les résonances plasmons
Discrete Dipole Approximation (DDA)
Ag prisms
Apparitions de plusieurs modes de résonances plasmon
- 3 modes pour un cube parfait
- 4 modes pour triangle aplati ou tronqué
- 4 modes pour pentagones
Treguer 10
Treguer 9
Orientation-averaged extinction efficiency for Ag prisms with
thickness 16 nm. DDA calculations with a 2 nm cubic grid
(for snip = 0: 68 704 dipoles are used)
Goodman, Draine & Flatau, Opt. Lett. 16, 1198 (1991).
„ Propriétés optiques des nanoparticules non sphériques
„ Propriétés optiques des nanoparticules non sphériques
ÍApparition de bandes d’absorption multiples
ÍRenforcement du champ électromagnétique créé par la résonance plasmon
aux extrêmités des particules non sphériques
Au nanocube
branched Au
Au nanorod
transverse
longitudinal
Au nanoprisms
Au nanoshells
Au Sphere
Plasmon energy (eV)
3.0
400
2.0
500
600
1.0
1000
0
3000
9000
SPR Wavelength (nm)
Treguer 12
Treguer 11
N.Halas group (2006)
K. L. Kelly et al, J. Phys. Chem. B 107, 668 (2003)
„ la chaleur au service
de la médecine
„ Applications en biologie - photothérapie
Injection dans les cellules d’une
tumeur mammaire
Desctruction photothermique d’une cellule tumorale
Exposition
I.R.
transparence
des tissus
Au proche I.R
Gold
nanoshell
I.R. exp.
(low dose 4 W/cm2 ; 4-6 mn)
→ Élévation de T de 37.4 ± 6.6 °C
→ Destruction locale des tissus cancéreux
Gold nanoshell + I.R.
exp.
Hirsch, L. R., Stafford, R. J., et al.
(2003).
Proc Natl Acad Sci U S A 100, 1354954.
Treguer 14
Ablation de la cellule
cancéreuse
via un échauffement local
Treguer 13
Nanoparticule d’or absorbant dans
le proche I.R accrochée
spécifiquement à une cellule
cancéreuse
„ Propriétés catalytiques
„ Applications de détection et d’imagerie
ÍPropriétés catalytiques vis à vis d’un certain nombre de molécules
(H2, CO, O2,, hydrocarbures...) dépendent :
- taille des particules métalliques
- la coordinence des atomes de surface
Mise à profit des champs électromagnétiques intenses localisés
pour des applications de détection et d’imagerie extrêmement fines
ex : analyses spectroscopiques de protéines ou d’autres biomolécules
0°C
160°C
Treguer 16
Treguer 15
Haruta, M. Chem. Record 2003, 3, 75.
„ Propriétés catalytiques
„ Template
ÍNanoparticules anisotropes présentent des plans cristallographiques
dont la coordinence des atomes en surface diffèrent (coins, arêtes, plans)
ÍNanoparticules anisotropes
= “templates” pour élaborer des particules avec de nouvelles morphologies
ex : cages d’or
ÍActivité catalytique vis à vis de certaines réactions variables
ÍActivité accrue des atomes localisés en position coins et arêtes
Treguer 18
Treguer 17
El Sayed, Nanoletters, 4, 2004, 1343
„ Capteurs chimiques
Y.Xia, JACS, 126, 2004, 3892-3901
„ Organisation des nanoparticules - assemblage
ÍPropriétés collectives
ex : nanofils de Pd
ex : concentration élevée de nanobatônnets d’or
formation de phases avec une organisation de type cristal liquide
Treguer 20
Treguer 19
Walter , Anal. Chem., 74, 2002, 1546
Murphy, J.Mat.Chem.., 12, 2002, 2909
„ Synthèse de nanoparticules non sphériques
Pourquoi contrôler la forme ?
Comment contrôler la forme ?
Deux approches principales :
Approches “bottom up” en phase liquide
-“top-down” : diviser le matériau en petites particules
- “bottom-up” :fabrication de nanostructures via l’assemblage d’atomes, de
molécules ou d’autres unités de la matière
Treguer 22
Treguer 21
„ Processus « Top down » Vs « bottom up »
„ Synthèse particules colloïdales
Précurseurs 1
Suspension colloïdale
de nanoparticules
Bottom up
solvant (coordinant, ε)
pH, force ionique
température (amb. - 300°C)
tensio-actifs
agents complexants…
Top down
- Lithographie
- voies supercritiques
- Surface organisée - vicinale
- synthèse en milieu liquide
- Méthode Vapeur/liquide/solide
Précurseurs 2
Contrôle de la taille
Contrôle de l’état d’agrégation
Quantité de nanoparticules
Treguer 24
Utilisation d’un « template »
- voies hydrothermale/solvothermale
Treguer 23
- Poudre/aérosol
„ Précurseurs métalliques
„ Synthèse de nanoparticules métalliques
M+
Addition
d’un réducteur
+ ++
++ +
Cations
métalliques en
solution
Molécules
Ligands (•)
•• ••••
• •••••• •••
••••••••••••••••
••••• ••••
Atomes
métalliques en
solution
•
•••••• • •••••••••
•••••••••• ••••••••• •••••
•••
Isolement de la
forme solide
••••••••••
Treguer 26
Treguer 25
ÍComplexe organométallique (rarement commerciaux)
„ Décomposition thermique
„ Sonochimie
„ Réaction organométallique
„Induite par rayonnement UV ou γ
Pourquoi contrôler la forme ?
Utilisation d’un agent
“protecteur” pour favoriser
la croissance
dans une direction
Auto-assemblage
de nanostructures 0D
Comment contrôler la forme ?
Approches “bottom up” en phase liquide
„ utilisation d’un agent “protecteur”
„ utilisation d’un “template”
„ auto-assemblage de nanostructures 0D
Post-traitement
de nanosphères
Treguer 28
Treguer 27
Structure
cristallographique
du nucleus
Mnx+
ÍSel métallique (commerciaux)
„ Réduction chimique
„ Electrochimie
„ Induite par rayonnement UV ou γ
Formation
de clusters
„ Comment contrôler la forme en solution ?
Utilisation
d’un “template”
Mn
M0
„ 1. Utilisation d’un agent « protecteur »
„ 1. Utilisation d’un agent « protecteur »
Ions, Molécule, Polymère
Hors équilibre
A l’équilibre thermodynamique
Forme d’un cristal f( Es(faces))
Reflet de la symétrie
du réseau cristallin
Adsorption sélective d’un agent “protecteur” sur certaines faces cristallines
=> modification de l’énergie de surface
=> modification de la cinétique de croissance
Forme cristal
f(cinétique croissance des faces)
Synthèse en milieu aqueux ou organique
Treguer 30
Treguer 29
„ Croissance en milieu aqueux
Croissance en milieu aqueux en présence d’un surfactant : CTAB
Synthèse en présence d’un surfactant
1 – formation des “seeds” 4 nm par réduction de HAuCl4
Ex : CTAB = cetyltrimetylammonium bromide
+ NaBH4
+ citrate de sodium
Solution HAuCl4
2 – formation de “nanorods” et de nanosphères par croissance des “seeds”
+ acide ascorbique
Solution HAuCl4 in CTAB
Obtention de nanoparticules de rapport d’aspect variable
3 – formation de “nanofils” par croissance des “nanorods”
Treguer 32
Treguer 31
Murphy and al., J.Phys.Chem.B, 105 (2001) 4065
El Sayed,J.Phys.Chem.B. 3073 (1999) 103.
Mécanisme de formation en présence de CTAB
Autre exemple : Synthèse en milieu aqueux en présence d’halogénure
Croissance unidirectionnelle
Inhibition de la croissance
des autres faces
111
triangles
Na2S/KAuCl4=1
1 % X-
100
Croissance, issue d’une
fréquence de collisions
des micelles contenant
le sel métallique, plus
importante aux extrémités
Germe d’or
dodécaèdrique
Br-ou I-
Cl-
Croissance de particules triangulaires
- favorisée en présence de Cl- inhibée en présence de I- ou BrTreguer 34
Treguer 33
Mulvaney and al.,Adv.Fonct. Mat., 14 (2004) 571
Murphy and al,J.Phys.Chem.B. 19 (2003) 9065.
10 nm
Thèse C.Ferral-Martin, Université Bordeaux I
Autres métaux et morphologies
Autre exemple : Synthèse en milieu aqueux en présence d’halogénure
Í Nombreux exemples de synthèse de nanoparticules anisotropes
en milieu aqueux en présence de surfactants :
nanocubes, nanodisques, nanotriangles…
Formation des particules triangulaires en HRTEM
50 nm
Nanoprismes
d’argent
Mais
ÍContrôle des dimensions
ÍFaible rendement
ÍEtat de surface des particules lié à la présence des surfactants
www.icmcb-bordeaux.cnrs.fr/
Kim et al. , Angew.Chem.Int.Ed. 43 (2004) 3673.
Treguer 36
Treguer 35
Thèse C.Ferral-Martin, Université Bordeaux I
„ Croissance en milieu organique
„ Croissance en milieu organique
Décomposition thermique d’organométallique
ÍObtention de nombreuses particules anisotropes par cette approche
ÍHomogénéité des dimensions
„ Croissance en milieu alcool ou polyol
Treguer 38
Treguer 37
Chaudret et al. ,CR Chimie. 6 (2003) 1019-1034
Mais
ÍPrécurseurs organométalliques non commerciaux
ÍChoix du solvant et des surfactants
ÍRôle du surfactant sur le mécanisme de la croissance ?
Influence des ions Ag+ sur la croissance
croissance contrôlée par adsorption du PVP
Obtention de cubes au lieu d’icosaèdres
Cubes
PVP/HAuCl4=8,6
1 % AgNO3
Tétraèdres
4,3 <PVP/HAuCl4<8,6
Icosaèdres
PVP/HAuCl4=8,6
80 % HAuCl4
1/600
1/500
1/400
exclusivement préférenciellement {100} +
surface
{111}
{111}
{111}
structure
1/200
exclusivement
{100}
Croissance - favorisée selon la direction <111> en présence de Ag+
- inhibée selon la direction <100>
Treguer 40
Sun Y., Xia Y. et al. , Adv. Materials. 14 (2002) 833.
Kim et al. , Angew.Chem.Int.Ed. 43 (2004) 3673.
Treguer 39
Adsorption du PVP sur les faces (111) de nucléi d’or
Obtention de tétraèdres ou d’icosaèdres (croissance selon les faces (100))
AgNO3
addition
„ Croissance en milieu alcool ou polyol
Pourquoi contrôler la forme ?
ÍNombreux exemples de synthèse de nanoparticules de morphologie
originales : oursins, particules étoilées…
Comment contrôler la forme ?
Approches “bottom up” en phase liquide
mais
ÍUtilisation de composés organiques faiblement réducteurs
ÍRendement relativement faible
ÍParamètres opératoires permettant le contrôle des formes peu nombreux
ÍDifficulté à contrôler les phases de germination et de croissance
„ utilisation d’un agent “protecteur”
„ utilisation d’un “template”
„ auto-assemblage de nanostructures 0D
Treguer 42
Treguer 41
„ Croissance sur une surface organisée
„ 2. Utilisation d’un « template »
ÍUtilisation d’une surface nanostructurée par lithographie ou photolithographie
ex : bords d’une surface solide = sites d’adsorption privilégiés
Formation des nanoparticules in situ
Exemples :
Matériaux poreux
Films Langmuir
Phases lamellaires
Matrices biologiques (DNA, virus…)
….
ÍContrôle de la largeur et de l’espacement des fils
Graphite ou surface cristal
Possibilité de générer des formes non accessibles par la cristallographie
Nanofil métallique
Treguer 44
Treguer 43
E.Walter et al. ,J.Phys.Chem.B. 106 (2002) 11407
„ Croissance au sein d’un matériau poreux
Obtention de nanofils (Au, Pt, Ni, Cu, Ag, Co, Rh..)
de diamètre contrôlée (10 à qq 100 nm)
„ films d’oxydes métallique (ex: alumine, silice, MCM, SBA…)
Méthode la plus répandue : électrodéposition
200 nm
500 nm
500 nm
Treguer 46
Treguer 45
Liu. ,Nanotechnology. 17 (2006)1922
K.T. Kim, Materials Letters, 60 (2006) 352
„ Croissance
au sein de structures moléculaires auto-assemblées
„ Croissance au sein d’un matériau poreux
„ Films d’oxyde métallique
„ Films polymères
„ structures micellaires
ÍFormation de micelles
ÍCroissance soit à l’intérieur soit à l’extérieur de la micelle
ÍElimination des molécules de tensioactifs
soit à l’aide d’un solvant approprié, soit par calcination
Treguer 48
Treguer 47
F. Yan et al. ,Nano Lett. 4 (2004) 1193
„ Croissance
au sein de structures moléculaires auto-assemblées
„ Croissance au sein de nanostructures existantes
„ Fils moléculaires de LiMo3Se3
„ Nano-anneaux, nanoboîtes
„ Nanotubes de C
„…
„ Systèmes micellaires
„ Co-polymères à blocs
Pourquoi contrôler la forme ?
Comment contrôler la forme ?
Metal
nanoparticle
Organisme vivant
Solution métallique
Treguer 50
Treguer 49
„ Croissance au sein d’un organisme vivant
Zhang et al. ,App.Phys Lett. 77 (2000) 3015
Approches “bottom up” en phase liquide
„ utilisation d’un agent “protecteur”
„ utilisation d’un “template”
„ auto-assemblage de nanostructures 0D
Nanofil métallique
Metallisation
Í Adopte la morphologie de l’organisme vivant
Treguer 52
Treguer 51
Mais
ÍLimite la durée de vie de l’organisme
ÍSéparation délicate
„ 3 : Auto-assemblage de nanostructures 0D
„ auto-assemblage de quelques nanostructures 0D
Principe
Í Assemblage via des interactions chimiques
Formation de structures
plus complexes
Í Nécessité de partir de particules homodisperses
Í Fonctionnalisation des particules
Sédimentation
Treguer 54
Treguer 53
„ auto-assemblage d’un grand nombre de nanostructures 0D
Í Assemblage via des interactions Van der Waals
L.Feldheimet al. ,Adv. Mat.. 11 (1999) 447
„ Auto-assemblage de nanostructures 0D
Auto-assemblage
par forces capillaires
Particules homodisperses
En solution
Treguer 56
Treguer 55
Contrôle du nombre de sphères déposées
en jouant sur la profondeur et la largeur
des cavités
Y.Yinet al. ,Adv. Mat.. 13 (2001) 267
„ Auto-assemblage de nanostructures 0D
„ Conclusion
Ícertains objectifs ont déjà été atteints
Í méthode Langmuir-Blodgett
Íle rôle du chimiste reste essentiel : défis excitants liés à la
synthèse, le rôle des défauts sur la morphologie, le contrôle de la
réactivité des différentes faces et le contrôle de l’organisation des
particules anisotropes
Treguer 58
Treguer 57
T.Reuter et al. ,Nano Lett. 2 (2002) 709
Les enjeux et les contraintes des applications biologiques
des nanoparticules d’or
Catherine Dubernet
physicochimie, pharmacotechnie, biopharmacie
Chatenay-Malabry
… mais certaines particules peuvent néanmoins migrer
dans les ganglions lymphatiques périphériques
en raison d’un drainage lymphatique….
Cahier des charges spécifique « voie dépôt »
NP polystyrène
47 nm
avec ou sans
poloxamer 407
(t = 6h)
RISQUES PRINCIPAUX
• Veiller au pH du milieu de
dispersion des particules
Moghimi,
FEBS Letters 2003
La voie IV
• Accumulation tissulaire
• Veiller à biodégradabilité si
administrations répétées
• Distance vis à vis de la
cellule cible
• Favoriser l’interaction avec
cellules (taille des particules,
ligand de surface, …)
Et toujours adapter les particules à l’OBJECTIF visé…
Dubernet (2) 18
Dubernet (2) 17
• Nécrose tissulaire
Les cellules sanguines se déforment pour passer
dans les capillaires sanguins les plus fins : 5 microns
sang
CIBLE
RISQUES MAJEURS
• Embolie
• Hémolyse
• Liaison massive aux
protéines plasmatiques…
Dubernet (2) 20
• Accumulation tissulaire
toxique
Dubernet (2) 19
Voie de référence
car mise à disposition de l’organisme
de la totalité de la dose administrée
5
PARTICULES ETRANGERES
OPSONISATION
• Reconnues comme « nonsoi » / opsonisation
F O I E
Dubernet (2) 21
F O I E
Dubernet (2) 22
Y
c3b
c3b
Y
Y
Y
c3b
(système réticulo endothelial)
Y
Y
• Prises en charge par les
macrophages du SRE
Ciblage passif SECONDAIRE
Effet réservoir
cellules tumorales
Dubernet (2) 24
Lysosomes de Cellules de Küpffer
Dubernet (2) 23
Macrophages
(cellules de Küpffer)
6
Efficacité de NP de doxorubicine sur des
Métastases Hépatiques
PARTICULES « FURTIVES »
N. Chiannilkulchai et al, Sel. Cancer Ther., 1989
• Non reconnues par le SRE
160
140
Injections :
jours 7 et 9
120
• Circulent de façon prolongée
dans le sang
100
80
Dox
Nano Dox
60
• Paramètres critiques :
9 Taille
40
2,5
5
7,5
10
Dose mg/Kg
12 Intérêt premier de la furtivité :
Diffusion possible dans les tissus irrigués par des capillaires non continus
Ex : tumeurs solides
Effet EPR
(enhanced permeation
and retention effect)
Dubernet (2) 28
0
Dubernet (2) 25
0
Dubernet (2) 26
9 Hydrophilie de surface
20
Dubernet (2) 27
Nombre de métastases hépatiques
modèle M5076
7
Visualisation de l’extravasation sélective
dans tissu tumoral (liposomes fluuorescents IV)
Les particules se concentrent dans le milieu interstitiel et s’y trouvent piégées.
Si elles véhiculent un P.A., elles agissent comme un réservoir de ce PA.
Pour interagir spécifiquement avec les cellules tumorales,
les particules doivent être munies de ligands de reconnaissance…
Liposomes-PEG fluorescents
125 nm
1j
Liposomes-PEG fluorescents
125 nm
2j
Tissu Normal
Tissu TUMORAL
Liposomes commercialisés :
Mais avec une limite supérieure de taille…
Liposomes-PEG fluorescents
125 nm
30 min
Dubernet (2) 30
Dubernet (2) 29
Liposomes-PEG doxorubicine
135 nm
1j
Doxil ®
Liposomes-PEG fluorescents
125 nm
2j
Indications :
Sarcome de Kaposi (associé
(associé au SIDA),
Cancer du sein mé
métastasé
tastasé,
Cancer de l’l’ovaire, …
Doxorubicin
http://www.doxil.com/learn_doxil/about_doxil.jsp
Dubernet (2) 32
neuroblastome SC/souris
Dubernet (2) 31
Liposomes-PEG fluorescents
400 nm
6h
8
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