Colloque - Flash

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Rencontres Techniques
L’électricien : acteur de
l’intelligence et de la gestion
énergétique du bâtiment
Face à la complexité croissante des opérations de
construction : enjeux, positionnement et opportunités
RENCONTRES TECHNIQUES
L’ELECTRICIEN : ACTEUR
ENERGETIQUE DU BATIMENT
1
DE
L’INTELLIGENCE
ET
DE
Jean-Luc TUFFIER, Président de la CSEEE^
Les nouvelles attentes des clients
I)
Les nouveaux enjeux du bâtiment
II)
La démarche Legrand : les solutions éco-efficaces
Impact sur le métier, on s’organise
I)
Le bâtiment, un système de plus en plus complexe
II)
LA
GESTION
1
2
2
2
4
7
7
Une solution : la maquette numérique
7
Les enjeux à relever pour l’entreprise ; je m’adapte au marché
I)
L’évolution de la filière électrique
11
11
II)
Les solutions proposées
12
Conclusion et clôture
14
Jean-Luc TUFFIER
Président de la CSEEE
14
14
Jean-Luc TUFFIER, Président de la CSEEE^
Les rencontres techniques représentent un des temps forts de l’activité de la CSEEE.
Nous allons essayer de redonner un peu d’espoir à nos amis électriciens, car dans la
situation économique actuelle, notre métier est plutôt à la peine. Toutefois, nous devons
nous préparer à un redémarrage de l’activité en réfléchissant aux métiers d’avenir et en
allant aller chercher de nouveaux gisements de croissance. C’est notre fil rouge d’activité
en 2013.
Je tiens à remercier aux membres de la Commission croissance et technologie
Christian Lassalle, Eric Bétrancourt et Guy Bédier, qui ont préparé ces rencontres, sans
doute passionnantes.
Je vous souhaite d’excellentes Rencontres techniques et espère qu’elles vous
remonteront le moral.
Les nouvelles attentes des clients
Participent à cette table ronde :
Eric BETRANCOURT, SEEB
Philippe GIRAULT, SPIE Île-de-France Ouest
David LE VELY, Legrand SA
Marc NUSSLI, Dekra Industrial SA.
Cette table ronde est animée par Christian LASSALLE, Vice-Président de la CSEEE,
Président de la Commission Croissance et Technologie de la CSEE.
Christian LASSALLE
Face à la complexité croissante des opérations de construction et de rénovation, face
aux nouvelles attentes des clients, mais aussi au contexte général de l’énergie, l’électricien
voit apparaître de nouvelles opportunités, que nous allons essayer de mettre en lumière.
Comme le disait Henri Bergson, exister, c’est changer, pour mûrir et se créer sans cesse.
Le métier de la filière électrique doit s’adapter pour créer de nouvelles opportunités,
destinées à servir nos entreprises de manière durable.
L’environnement juridique évolue. En effet, les contrats sont plus exigeants et
comportent des objectifs de performance à long terme, ainsi que des objectifs de résultat.
Les offres sont globales et incluent la maintenance et l’exploitation. Ces nouvelles
exigences se traduisent par un besoin de recrutement et d’acquisition de nouvelles
compétences. Le métier d’installateur se mue en un métier global, portant sur l’installation
globale. Il convient de maîtriser la qualité dans tous les domaines. L’organisation des
chantiers est affectée par ces nouvelles responsabilités.
Durant cette première table ronde, David Le Vely nous présentera la vision de Legrand
à l’égard des nouveaux enjeux ainsi exposés. Vous serez également invités à réagir.
David LE VELY
I) Les nouveaux enjeux du bâtiment
1) Offre et demande d’électricité
Il faut équilibrer en permanence la production et la consommation d’électricité, pour
éviter les phénomènes de black-out. Il s’agit de gérer le mix énergétique et les pics de
consommation, pour répondre à une demande croissante et plus volatile d’électricité et
s’adapter à une production de plus en plus décentralisée, électrique, ainsi qu’à l’arrivée
des énergies renouvelables.
2) Efficacité énergétique active : un contexte centré sur le bâtiment
Le bâtiment est au cœur de ces problématiques, représentant 20 % des émissions de
CO2, 40 % de l’énergie consommée et 40 % des ressources naturelles consommées. Le
neuf représente 1 % du parc. Par conséquent, la rénovation du parc existant est un levier
important pour nos métiers. En outre, 75 % des bâtiments ont une surface inférieure à
20 000 mètres carrés. 70 % du parc tertiaire concerne des propriétaires occupants.
Le cycle de vie du bâtiment est estimé à 40 ans. La construction du bâtiment
représente 25 % du coût du bâtiment, contre 75 % pour l’exploitation. Il faut travailler en
écosystèmes, en chaines économiques pour trouver les bonnes solutions. La filière se
structure autour de l’efficacité énergétique, sujet auquel les collectivités territoriales sont
sensibles.
Par ailleurs, le chauffage représente 36 % de la consommation du bâtiment, la
ventilation 6 % et la climatisation 7 %. Les consommations spécifiques (informatique par
exemple) constituent le deuxième poste de consommation (27 %), suivi de l’éclairage
(24 %), qui constitue un levier important du confort et des économies d’énergie. Ainsi, la
consommation moyenne représente 400 KWh d’énergie primaire par foyer et par an.
3) Le Grenelle
Aux lois Grenelle 1 (août 2009) et Grenelle 2 (novembre 2010), s’ajoute la RT 2012,
qui a été généralisée aux bâtiments neufs résidentiels et tertiaires en 2013. A
l’horizon 2020, le BEPOS entrera en vigueur. Ces éléments permettront aux maîtres
d’ouvrage de trouver des solutions pour optimiser la consommation.
Un maître d’ouvrage a intérêt à valoriser son patrimoine (diminution de la vacance,
réduction des charges d’exploitation, allongement de la présence du locataire…).
4) Enjeux sociétaux
a) Vieillissement de la population
Le vieillissement de la population doit être pris en compte dès la construction des
bâtiments. En effet, 2 millions de personnes ont plus de 85 ans et 10 % des plus de 65 ans
sont atteints de maladies neurodégénératives. Le maintien à domicile se développe et un
besoin de 500 000 places en EHPAD se fait jour.
b) Développement des véhicules électriques
Les particuliers utilisent les véhicules électriques pour leurs trajets quotidiens et ont
souvent besoin d’un deuxième véhicule. L’installation électrique doit être adaptée aux
besoins de recharge du véhicule.
c) L’explosion des besoins numériques
La réduction des déplacements participe de l’explosion de besoins numériques. Une
panne d’une heure peut représenter un coût de 6 millions d'euros. C’est pourquoi
l’infrastructure doit également être adaptée.
d) La convergence des applications
La vidéosurveillance et la téléphonie sur IP se développent. La gestion active du
bâtiment concerne toutes les applications du bâtiment.
Pour conclure, les enjeux précités se répartissent en trois catégories :

les économies d’énergie ;

l’exploitation ;

le confort, le bien-être et la sécurité.
Il faut se faire accompagner dans la prise de décision. Le pilotage du bâtiment peut se
faire par les équipements, à l’échelle locale ou globale (c'est-à-dire à l’échelle du
bâtiment). Pour éviter les dérives en termes d’usage, il faut rendre l’utilisateur
consommateur, car il est au cœur du bâtiment. Il faut également s’intéresser aux qualités
intrinsèques du bâti. Un dernier levier d’action est votre compétence en matière de gestion
des équipements. Ces enjeux constituent autant d’opportunités.
II) La démarche Legrand : les solutions éco-efficaces
1) Efficacité énergétique et réduction des coûts de maintenance
Nous avons décliné différentes solutions (gestion de l’éclairage par l’installation de
détecteurs de présence, éco-étiquettes…). Les détecteurs permettent de réaliser une
économie de 1 995 euros par an. Il faut également laisser la main à l’utilisateur.
Aujourd'hui, à travers du Smart Grid, la gestion des équipements se conduit à l’échelle
d’une ville. Un second levier est la mesure de la consommation. Dans les bâtiments
tertiaires, il convient de couper l’alimentation la nuit et de coupler les équipements, afin
d’associer présence et alimentation.
S’agissant de l’éclairage de sécurité, nous estimons à 30 % le nombre de blocs de
secours défectueux sur le parc. La mise en place d’une télécommande intelligente,
permettant de visualiser l’état de l’installation et d’intervenir si besoin, facilite la gestion et
la maintenance.
Ces solutions sont source de valeur ajoutée.
2) Confort des résidents et des patients
Legrand propose des solutions d’actimétrie. L’installation de détecteurs permet de
sécuriser les déplacements des résidents.
3) Mobilité
Les besoins de recharge des véhicules électriques se renforcent. L’infrastructure
électrique doit être adaptée en conséquence.
4) Un pilotage global, unique et centralisé
Les équipements doivent communiquer entre eux, pour permettre un pilotage commun
et global du bâtiment.
Legrand propose deux modes d’utilisation :

un mode assisté intégré ;

un mode expert, permettant de prendre en compte des équipements tiers et de
personnaliser les écrans de visualisation.
Legrand mène des expérimentations avec l’ensemble des acteurs de la chaîne
économique. Nous avons ainsi mené un projet avec l’EHPAD de Guéret, dans la Creuse,
qui comprend 220 lits. Cet EHPAD souhaitait mettre en place un éclairage adaptable au
patient et une détection automatique des mouvements dans la salle de bain. Il voulait
également sécuriser les appels transmis aux infirmiers, organiser un suivi de l’activité
corporelle et nocturne avec un balisage, et enfin sécuriser les résidents dépendants et les
sorties. Nos solutions ont permis d’améliorer le confort et la sécurité du bâtiment.
En définitive, Legrand vous accompagne tout au long de votre projet, avant et après la
vente. Pour vous aider à progresser dans votre métier, nous mettons à votre disposition
notre centre de formation à Limoges. Nous pouvons également accueillir vos clients dans
notre showroom. Par ailleurs, nous organisons des rendez-vous des experts, regroupant
en région l’ensemble des acteurs de la chaîne économique.
Christian LASSALLE
Des solutions peuvent donc être mises en œuvre dès à présent. L’utilisateur, en tant
que « consommacteur », doit se préoccuper de sa manière de consommer.
Comment satisfaire le client final ?
David LE VELY
Au cours de la phase de conception, il convient d’identifier les usages futurs du
bâtiment. La formation revêt une importance particulière à cet égard, tant pour l’utilisateur
que l’exploitant. Il faut également assurer un suivi et un contrôle des consommations. C’est
pourquoi nous devons rester en contact avec le client, pour le conseiller et lui apporter de
la plus-value. Toutefois, il faut être conscient du fait que les activités d’un même bâtiment
peuvent évoluer, et les usages par la même occasion.
Christian LASSALLE
Eric Bétrancourt, quel impact ces nouvelles attentes ont-elles dans l’entreprise ?
Eric BETRANCOURT
Notre PME comprend 50 salariés. La demande du client évolue ; le client est lui-même
perdu face à l’ensemble des nouvelles normes et l’évolution de la tarification. Aujourd'hui, il
ne raisonne plus en tant qu’électricien, mais réclame une solution complète. Par
conséquent, les entreprises doivent apprendre à travailler ensemble, sans se dénigrer, afin
d’élaborer des solutions globales. Il faut donc arrêter de raisonner chambre syndicale par
chambre syndicale, pour organiser des rencontres entre les entreprises.
Christian LASSALLE
Dans ce grand écart technique, comment la PME peut-elle s’adapter ? Comment
satisfaire un besoin global ?
Eric BETRANCOURT
Le chef d’entreprise doit être chef d’orchestre, tout en se faisant aider par les
constructeurs et bureaux d’études spécialisés. Il doit apprendre à piloter. Le mono-métier
finira en sous-traitance d’un ensemblier. Pour garder la mainmise sur le client final, nous
devons nous orienter vers un mode de pilotage multi-technique.
Christian LASSALLE
Il faut donc associer les compétences des différents corps d’état, pour répondre aux
besoins.
Eric BETRANCOURT
Il faut s’entourer de partenaires fiables, professionnels, pour proposer des offres
globales. Tel est l’avenir de notre activité. Le client cherche à avoir de moins en moins de
responsabilités. Il sait ce qu’il veut et demande un produit fini. Nous pouvons nous inscrire
dans cette démarche pour les petits travaux de rénovation.
Christian LASSALLE
Philippe Girault, quelle est la problématique pour une grande entreprise ?
Philippe GIRAULT
Nous devons réaliser des audits énergétiques et réfléchir à l’éco-exploitation et
l’écoconstruction du bâtiment. Pendant la phase travaux, nous avons besoin de
compétences de génie électrique et de génie thématique. En outre, le client doit être
accompagné durant la phase d’exploitation et de maintien de son ouvrage. Nos contrats
comportent désormais des engagements de résultat. Nous essayons d’être un peu plus
acteurs et d’anticiper les évolutions – rapides – du marché. Il faut tendre vers une meilleure
compétitivité de nos clients. D’ailleurs, la mutation du marché remet en cause le modèle
historique du maître d’ouvrage et des corps d’état techniques. C’est pourquoi les
entreprises doivent se réformer et accompagner leurs collaborateurs par une formation
adaptée. Au-delà de nos effectifs, nous devons rechercher les profils capables
d’accompagner le client tout au long du cycle de vie du bâtiment, de la construction à
l’exploitation.
Christian LASSALLE
Dans une entreprise comme la vôtre, les besoins de compétences sont aussi divers.
Comment organisez-vous la répartition des compétences ?
Philippe GIRAULT
Nous avons besoin de pôles d’expertise très pointus. Il faut donc segmenter les pôles
de compétences techniques pour tenir nos engagements contractuels. Ainsi, nous passons
d’un mode vertical à un mode transverse de gestion des compétences pour accompagner
le client en fonction de ses besoins propres.
Christian LASSALLE
Les évolutions sont souvent dictées par les coûts. Avez-vous le sentiment que la filière
maître d’ouvrage/ingénierie/entreprise est préparée à aborder les enjeux financiers
autrement qu’au travers d’une négociation pure et dure ?
Philippe GIRAULT
Je considère que le marché du bâtiment n’est pas aussi mature que le marché de
l’industrie. En effet, le promoteur immobilier ne se préoccupe pas des coûts futurs liés à
l’exploitation. L’Entreprise, quelle que soit sa taille, doit pourtant disposer d’une vraie
expertise d’accompagnement du client.
Christian LASSALLE
Marc Nussli, que peut-on dire de votre nouvelle offre, face aux nouvelles dispositions
réglementaires et aux nouveaux labels ?
Marc NUSSLI
Grâce à la RT 2012, nous favorisons une prise en charge globale du bâtiment. La
RT 2012 comporte une obligation de résultat. Nous intervenons en accompagnement, en
conseil, dès le démarrage du chantier. Les corps d’état doivent travailler de concert pour
aboutir à un produit fini.
Christian LASSALLE
Comment organiser les contrôles pour permettre une performance durable des
équipements ? Quid du photovoltaïque ?
Marc NUSSLI
Nous contrôlons la réception de l’ouvrage, conformément au cahier des charges du
photovoltaïque.
Impact sur le métier, on s’organise
Participent à cette table ronde :
Dr Hamid BADI, BBS SLAMA
Eric BETRANCOURT, SEEB
Philippe BONI, EGA
Gilles GENIN, Ingetel
Philippe GIRAULT, SPIE IDF Nord-Ouest
Marc NUSSLI, Dekra Industrial SA.
Cette table ronde est animée par Christian LASSALLE.
Marc NUSSLI
Dekra est le chef d’orchestre de la chaîne de risques du chantier. Regroupant plus de
25 000 collaborateurs, elle exerce trois métiers : l’exploitation (contrôle de conformité des
installations électriques), le bâtiment et le génie civil (patrimoine, construction et chantiers,
structures et infrastructures) et enfin, la QHSE (encadrement de la QHSE et
environnement). Ainsi, quatre prestations sont proposées : l’inspection, le conseil, la
formation et la certification (OC). Nous suivons et accompagnons le maître d’ouvrage, la
maîtrise d’œuvre et les entreprises. Dekra Industrial France est présent dans 6 régions
grâce à ses 25 agences et 70 implantations.
Christian LASSALLE
Nous nous préoccupons désormais des qualités d’usage et d’exploitation du bâtiment.
L’organisme de contrôle est également là pour nous conseiller en amont.
Dr Hamid Badi, vous avez des solutions à nous présenter en termes de construction
énergétique des bâtiments.
Dr Hamid BADI
Je vous remercie de votre invitation.
I) Le bâtiment, un système de plus en plus complexe
Le bâtiment doit intégrer des critères de confort, de sécurité et prendre en compte les
contraintes environnementales. Il faut miser sur l’innovation. La maquette numérique
s’intègre complètement dans cette démarche.
Le coût résultant des défauts d’interopérabilité entre logiciels représente deux euros
par an et par mètre carré pour le gestionnaire du patrimoine. Pour les entreprises, cela
représente 50 euros par mètre carré de SHON. Il faut donc éviter la perte d’informations
entre les différents acteurs du chantier.
II) Une solution : la maquette numérique
Les re-saisies multiples impliquent nécessairement une perte d’informations. C’est
pourquoi il convient de constituer un nœud destiné à centraliser les informations.
L’association BuildingSMARTInternational (BSI) (« construire intelligent ») préconise de
centraliser l’ensemble des informations au travers d’une maquette numérique, destinée à
être enrichie tout au long du cycle de vie du bâtiment. BSI dispose d’un représentant
unique en France : Mediaconstruct. En France, l’association Building Information Modelling
(BIM) préconise le format IFC (Information For Construction), qui permet un échange
centralisé, collaboratif et ouvert. Les acteurs utilisent un fichier unique.
L’IFC est à la fois une norme et un format, qui permet de représenter chaque élément
par des objets constituant l’arborescence du bâtiment. La modélisation des objets apporte
à la CAO 3D le complément sémantique à la description des ouvrages. A chaque objet du
projet, sont associées les informations suivantes :

les éléments de construction et espaces ;

l’identification, les auteurs et l’historique ;

les propriétés et matériaux ;

les relations de connexion…
La plupart des éditeurs de logiciels et fournisseurs de données de la filière BTP ont
développé des interfaces IFC.
En collaboration avec le CSTB, nous avons pu concevoir un bâtiment au format IFC et
effectuer l’étude électrique avec notre logiciel Lise ELEC, avant d’opérer le calcul
réglementaire RT 2012 et de lancer notre audit énergétique. Toutes ces opérations sont
réalisées à partir d’un même fichier. Le processus est donc centralisé et transparent.
Le BIM-IFC, normalisé, permet d’économiser 500 euros par logement sur un devis de
peinture et d’obtenir une réduction des coûts de nettoyage de 10 à 15 % par la
connaissance exacte des mètres carrés à rénover. 7 % de gains par an seraient réalisés
sur le budget de la maintenance. Ainsi, moins de deux années suffisent à générer un
retour sur investissement.
Le BIM et la maquette numérique représentent une véritable opportunité de s’adapter
aux nouveaux besoins et de relancer les activités électriques. C’est un enjeu pour tous les
acteurs et pour le client final.
Christian LASSALLE
Quelle est la forme de la collaboration avec BPS ? Comment utiliser la maquette
numérique, en tant qu’électricien ou maître d’œuvre ?
Dr Hamid BADI
A l’heure actuelle, notre logiciel permet d’importer une maquette numérique au format
IFC, à condition que la partie implantation ait été remplie en amont.
Christian LASSALLE
Ces logiciels permettent-ils de définir statistiques de prix ?
Dr Hamid BADI
Le logiciel permet d’opérer un découpage par usage et par spécialité de corps d’état.
La maquette numérique est une vraie opportunité pour l’ensemble des acteurs du
bâtiment, et pas seulement pour les électriciens. En facilitant l’accès aux données, elle
permet de valoriser l’ensemble des métiers intervenant dans la chaîne,
Christian LASSALLE
Philippe Boni, comment vos métiers sont-ils affectés par les évolutions actuelles ?
Comment aborder les marchés ?
Philippe BONI
Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille et leur localisation, sont confrontées
aux nouveaux enjeux. Par conséquent, il faut les faire évoluer et organiser la montée en
compétences de nos équipes. EGA a la culture du groupement depuis une quinzaine
d’années. Pour parer aux carences d’autres acteurs, la maquette numérique est une vraie
nécessité. Cependant, nous souhaiterions disposer, en premier lieu, de plans d’architecte
justes. Aujourd'hui, il nous est demandé de réduire les coûts et de répondre aux nouvelles
exigences réglementaires. Cette maquette numérique est donc éloignée de nos
préoccupations. Si les plans inclus dans la maquette sont inexacts, nous ne pourrons pas
faire notre travail.
Christian LASSALLE
La montée en compétences est effectivement nécessaire, y compris en conception.
Est-ce à dire que le client n’est pas prêt à payer le coût de l’ingénierie, à moins que la
rentabilité du projet lui soit démontrée ?
Philippe BONI
Le client n’est effectivement pas prêt à payer le coût de l’ingénierie.
Dr Hamid BADI
La maquette numérique n’est pas une solution miracle, mais je pense qu’il faut s’y
préparer, car la numérisation est appelée à occuper une place de plus en plus importante
dans le domaine du bâtiment. D’ailleurs, l’IFC est désormais obligatoire aux Etats-Unis.
L’IFC est applicable tant aux maisons individuelles, qu’aux bâtiments collectifs et aux
installations industrielles.
Philippe BONI
Une bonne conception devrait garantir la rentabilité du projet. Je ne ferai toutefois pas
de parallèle entre l’ingénierie anglo-saxonne et latine. Si nous nous mettions au niveau de
l’ingénierie anglo-saxonne, nous pourrions résoudre une grande partie de nos problèmes.
Michel FANET, Directeur général d’ALPI
L’Angleterre impose l’usage de la maquette numérique à l’horizon 2016.
Une description numérique, en amont de l’ouvrage, est de plus en plus courante pour
les grands ouvrages. Par ailleurs, le logiciel Autodesk Revit est amené à prendre de
l’importance.
Ndlr. Revit Architecture est un outil de BIM (Building Information Modeling) servant à
modéliser des bâtiments en trois dimensions. Un seul fichier contient toutes les données.
Ainsi, lorsqu'un élément change de place ou de fonction, il est mis à jour dans toutes les
vues du modèle. Plusieurs disciplines se rencontrent dans cette même logique, comme la
structure, les réseaux, les fluides ... Revit travaille en plan, en coupe, en façade, en
perspective, en vue orthographique, en coupe 3D et en nomenclatures.
Christian LASSALLE
Le maquettage numérique et la simulation numérique existent depuis dix ans dans
l’industrie. Ces notions doivent donc être maîtrisées.
Eric BETRANCOURT
Faire les choses bien commence par la réalisation d’une maquette numérique. Les
Allemands utilisent la maquette numérique depuis longtemps. Nous serons obligés de
suivre ce mouvement, car nous vivons actuellement une révolution industrielle. Nous
devons nous adapter, sous peine de devenir des sous-traitants.
Philippe GIRAULT
Jusqu’alors, nous avons un peu subi les évolutions du marché. Nous restons toujours
un peu à la traîne par rapport à nos clients, qui doivent s’adapter rapidement afin de
financer leur développement interne. Toutes les entreprises sont confrontées aux enjeux
précédemment décrits. Il faut résolument agir.
Christian LASSALLE
Gilles Génin, votre société est spécialisée dans l’information technologique.
Gilles GENIN
Notre domaine d’activité concerne les infrastructures du réseau de
télécommunications. 40 % de notre activité est réalisée à l’international. Depuis une
vingtaine d’années, je vois les besoins de notre société évoluer. Aujourd'hui, les demandes
des clients s’orientent vers un meilleur rendement et une meilleure rentabilité. Une
entreprise est un être vivant et doit évoluer en même temps que le marché. A l’avenir, nous
devrons travailler davantage ensemble. Celui qui installe l’IT, puis en déploie
l’infrastructure et le réseau devient, par la force des choses, un chef d’orchestre qui doit
collecter les besoins de tous les intervenants techniques. Il faut une coordination
importante. L’évolution du marché provient de la demande des clients, qui souhaitent
accéder à l’information n’importe où, sous n’importe quelle forme. Par ailleurs, nous
devons réduire au maximum l’énergie primaire consommée par le bâtiment afin de
préserver la rentabilité des entreprises. En effet, l’impact de la consommation électrique
dans le bilan énergétique du bâtiment est considérable.
Les terminaux utilisateurs (téléphone, PC) ne sont utilisés que pendant 17 % de leur
temps d’allumage. De la même manière, la moitié des prises installées ne sert à rien. Il faut
donc prendre conscience de l’inadéquation du modèle historique. Auparavant, les réseaux
étaient aussi nombreux que les systèmes. A l’ère de la convergence IP, ce modèle ne
répond plus aux besoins d’adaptabilité. Or, nous devons adapter l’infrastructure aux
besoins de connectivité de ses différents occupants. A ce jour, nous n’avons pas la
capacité d’anticiper l’exploitation à long terme de ces systèmes. Il faut donc revoir le
logiciel conceptuel. En outre, nous devons avoir une connaissance des besoins la plus
transversale possible. Selon les domaines d’intervention, nous aurons besoin de
généralistes ou de spécialistes. Il faut donc apprendre de nouvelles façons de travailler et
envisager de nouvelles synergies avec les partenaires. Parallèlement, nous devons mener
une veille technologique.
Ces évolutions nous conduisent à repenser notre offre, pour mieux répondre aux
contraintes des clients. Nous voyons apparaître de plus en plus de postes de directeur du
développement durable et pouvons nous attendre à un développement des exigences
environnementales. Il s’agit ainsi d’acquérir une nouvelle culture, tout en la démystifiant.
J’ai tout à fait confiance en la réactivité et la créativité de nos entreprises, car les périodes
de remise en question et de mutation sont toujours propices à l’innovation. C’est
l’innovation qui nous permettra de sortir de la crise.
Christian LASSALLE
Nous n’avons pas évoqué la conception orientée vers la maintenance. La
maintenabilité doit donc être intégrée dès la conception du projet.
Gilles GENIN
Vous avez parfaitement raison. Pour bénéficier de services de télécommunications,
nous avons besoin de trois entités : une infrastructure, un réseau et un système capables
de supporter ces services. Malheureusement, les infrastructures de câblages doivent être
remplacées bien avant la fin de leur durée de vie indiquée par le fabricant, car
l’infrastructure n’est plus capable de répondre à l’évolution de la connectivité. En outre, la
durée de vie d’un système est limitée à cinq ou sept ans. Il convient d’allonger au mieux la
pérennité d’exploitation.
Les enjeux à relever pour l’entreprise ; je
m’adapte au marché
Participent à cette table ronde :
Eric BETRANCOURT, SEEB
Philippe BONI, EGA
Michel SAPRANIDES, PELATIS
Paul VAN BAREN, Schneider Electric.
Cette table ronde est animée par Christian LASSALLE.
Christian LASSALLE
Paul Van Baren va nous présenter la vision de Scheider Electric au regard de ses
activités. Michel Sapranides est le représentant de l’entreprise Pelatis, qui a conclu un
partenariat productif avec Schneider Electric.
Paul VAN BAREN
Je vous remercie de nous avoir conviés à évoquer ce sujet passionnant.
Notre métier évolue de l’automatisation industrielle vers le management de l’énergie.
Nous devons donc accompagner nos collaborateurs vers une adaptation de leurs
compétences. Nous investissons énormément dans deux domaines d’activité : les data
centers et le résidentiel. En outre, nous avons élargi notre domaine de prestations et
intégré de nouveaux métiers, grâce à nos opérations de croissance externe.
I) L’évolution de la filière électrique
1) Le client final
Les besoins des utilisateurs évoluent vers la réduction de la consommation
énergétique, la réponse aux contraintes environnementales et l’amélioration de la
productivité, tout en privilégiant l’efficacité et le confort. Un certain nombre d’outils
normatifs, telle que la certification ISO, ne sont pas suffisamment utilisés. Nous devons
veiller à ce que l’utilisateur trouve son intérêt, au-delà des aspects normatifs.
2) L’environnement
La tendance est à un renforcement des exigences. En sus des obligations de moyens
apparaissent une exigence de maîtrise du coût global de l’installation et une obligation de
performance, visant à garantir le résultat dans la durée.
3) L’offre technologique
La révolution technique et industrielle actuelle constitue un défi pour tous les
intervenants de la filière. Nous devons prendre part à cette révolution en faisant évoluer
notre métier de l’électricité vers la gestion de l’énergie. En outre, nous devons concevoir
des solutions de nature à répondre aux besoins générés par cette révolution
technologique, en sachant que l’échelle de temps est limitée. Enfin, nous devons investir à
court terme et s’adapter aux métiers des utilisateurs. Le métier d’électricien est donc
appelé à se spécialiser vers des solutions reproductibles.
L’évolution des technologies a un impact sur la chaîne de valeur ajoutée, du conseil
jusqu’à la mise en œuvre et la maintenance. En effet, le conseil évolue vers l’audit, le
design et l’innovation, ainsi que le financement. Quant à la mise en œuvre, elle comprend
désormais l’intégration, le paramétrage et la recette. Enfin, la maintenance inclut la gestion
de données, la supervision, la garantie de performance et le recyclage/traitement.
4) Le déplacement des besoins de compétences
S’agissant de la formation, nous devons investir prioritairement dans les domaines
suivants, à forte valeur ajoutée :

la connectivité réseau ;

le data monitoring et le conseil ;

les systèmes de télétransmission ;

le conseil et la gestion énergétique ;

le traitement de fin de vie d’une installation ;

le contrôle d’accès ;

la vidéosurveillance…
II) Les solutions proposées
1) L’intégration dans un réseau Smart Grid
Nous devons intégrer le tableau de gestion de l’énergie au sein d’une architecture. Les
bâtiments doivent être interconnectés dans une infrastructure, un éco-quartier, un réseau
Smart Grid.
2) Un concept innovant et inédit
a) Le partenariat avec Maisons France Confort
Schneider a développé, en partenariat avec le constructeur Maisons France Confort,
un prototype de maison à l’horizon 2020. Ce projet nous a beaucoup appris, en termes
d’interopérabilité de nos offres. Saint-Gobain nous a notamment proposé l’installation de
verres intelligents, que nous avons dû piloter sur la base de protocoles de communication
communs. Ce partenariat constitue une vitrine de démonstration des technologies de
pointe en matière de construction individuelle.
b) L’industrialisation de la conception des bâtiments
Un concours, organisé à Madrid en 2012, visait à proposer un bâtiment performant.
Nous nous sommes rapidement posé la question de l’industrialisation et de la compétitivité
de l’offre. Ainsi, nous avons envisagé l’installation de pieuvres électriques communicantes
pour optimiser la construction.
c) Le projet GreenLys
Le projet GreenLys, mené en région Rhône-Alpes, vise à tester le fonctionnement d’un
réseau intelligent consistant à agréger les données. Un démonstrateur grandeur nature a
été mis en place à Lyon et Grenoble, auprès de 1 000 clients résidentiels et 40 sites
tertiaires. L’agrégation des données permet de proposer des ordres de délestage du
réseau énergétique et d’absorber des pics de consommation importants.
En guise de conclusion, j’aimerais vous soumettre quelques questionnements :

faut-il constituer des partenariats et intégrer des réseaux de compétences ?

Faut-il investir sur les compétences et développer de nouveaux métiers ?

Faut-il spécialiser les métiers clients et y associer de bonnes pratiques ?

Comment valoriser son savoir-faire et sa qualification professionnelle ?
A l’avenir, le plus simple sera sans doute de s’associer à un réseau de compétences.
Par conséquent, un plan de montée en compétences des équipes est nécessaire. Par
ailleurs, l’électricien n’est pas un spécialiste ; il doit rester généraliste. Nous avons
cependant choisi de segmenter certains domaines de compétences qui nécessitent
l’application de solutions reproductibles. Pour valoriser le savoir-faire et la qualification
professionnelle, un certain nombre de labels sont à notre disposition. Ils nous permettent
de démonter notre bonne volonté à l’égard des clients finaux.
Christian LASSALLE
Côté entreprises, quelles démarches et quels partenariats mettez-vous en place pour
satisfaire les demandes des clients ?
Michel SAPRANIDES
J’ai orienté mes entreprises vers l’efficacité énergétique. Face
auxquelles notre métier est aujourd'hui confronté, la veille joue un rôle
partenariat constitue évidemment une solution. Trois domaines doivent
avec attention : le chauffage électrique, l’éclairage et la gestion de
partenariat avec Schneider nous apporte beaucoup. En retour, nous lui
expérience du terrain et de nos clients.
aux évolutions
déterminant. Le
être considérés
l’énergie. Notre
apportons notre
Eric BETRANCOURT
Les PME ont intérêt à se regrouper car l’union fait la force. J’ai d’ailleurs participé à la
constitution de l’association RénovactIF®, avec différentes chambres syndicales qui
représentent une quinzaine de sociétés. Nous avons signé la charte Bâtir avec
l’environnement. Nos 15 entreprises se réunissent tous les quinze jours pour élargir le
spectre de nos réflexions transversales. Nous sommes tous de bons techniciens dans nos
métiers respectifs, mais devons avoir accès à des métiers qui nous étaient jusqu’alors
inconnus (pilotage, maquette numérique…). Par ailleurs, nous devons entrer en relation
avec des avocats et des cabinets capables de nous trouver des financements. Nous
élaborons des projets pilotes afin de concevoir des chantiers vitrines.
Il faut se poser les bonnes questions dès le début et rester en relation avec le client
final. Le client a compris notre volonté de bien faire. Il n’hésite pas à investir pour
accompagner notre démarche.
Notre association est ouverte à tout nouvel adhérent. Je vous invite à nous rejoindre.
Christian LASSALLE
Philippe Boni, quid de l’intégration de l’étude dans le projet des corps d’état ?
Philippe BONI
Les Maisons France Confort se prêtent particulièrement bien au maquettage. C’est un
projet remarquable, même si j’émets quelques réserves d’un point de vue architectural. Ce
modèle est excessivement bien ciblé, couvrant la totalité du périmètre, de la conception à
l’exploitation. Si vous en avez l’occasion, je vous invite à visiter ces maisons.
Mon entreprise n’a pas fait le choix de monter une association ou un GIE. En effet,
nous ne constituons que des groupements momentanés d’entreprises. Les PME en
groupement sont capables de se surpasser. Nous devons avoir l’envie de nous regrouper
et être capables de transgresser la question que l’on se pose tous, à savoir si notre
partenaire a bien fait son maximum, parce que nous sommes convaincus d’avoir nousmêmes fait notre maximum. Nous avons besoin d’aller au-delà de notre propre métier.
Michel SAPRANIDES
La stratégie des PME et des grandes structures telles que Scheider sera sans doute
différente, car la capacité d’investissement n’est pas la même. Cependant, un grand
groupe manquera de réactivité pour s’adapter à l’environnement car les structures ne sont
pas nécessairement communicantes. Le groupement, ou le réseau, est une force.
Philippe BONI
Le groupement est avant tout le résultat d’une envie exprimée par des hommes. Si les
hommes s’entendent, cela ne pose pas de problème.
Christian LASSALLE
Le mandataire commun, c'est-à-dire l’équipe, porte l’offre et a une crédibilité à l’égard
du client. Il faut recueillir la confiance du client et garantir l’atteinte du résultat final. Il faut
dépasser la structure économique de l’offre de chacun pour créer une équipe globale,
capable de défendre l’offre.
Je vous remercie pour cette précision.
Paul VAN BAREN
Il faudra probablement réaliser des investissements en termes de compétences. Cela
nous donnera le temps de nous adapter. Néanmoins, l’évolution technologique en cours
sera sans doute rapide.
Nous pouvons nous inspirer des projets présentés pour forger notre propre conviction.
Ces projets fonctionnent.
Gilles GENIN
Nous avons développé un nouveau concept d’ingénierie basé exclusivement sur des
standards publics. Nous organisons une visite du bâtiment Bouygues Energies Services
équipé d’une infrastructure baptisée eco flexity. Il distribue environ 750 utilisateurs. Je vous
invite à visiter ce bâtiment, qui dispose d’un répartiteur général. Nous avons réussi à
réduire de 55 % les consommations liées au réseau.
Christian LASSALLE
Eric Bétrancourt, un dernier mot d’espoir pour nos entrepreneurs ?
Eric BETRANCOURT
Actuellement, 170 000 logements sont à rénover. A l’horizon 2014, il faudra rénover
270 000 logements par an, dont 90 000 logements sociaux. À partir de 2017, ce chiffre se
portera à 500 000 logements par an, dont 120 000 logements sociaux. Les opportunités
sont donc réelles. Si nous nous engageons tous dans cette voie, nos carnets de
commandes seront remplis pour les vingt prochaines années.
Conclusion et clôture
Jean-Luc TUFFIER
Président de la CSEEE
Merci à tous nos intervenants de nous avoir remonté le moral et merci à
Christian Lassalle d’avoir organisé ce débat de façon dynamique. J’espère que vous êtes
ravis d’avoir assisté à ce débat.
L’objectif était de vous redonner un peu d’espoir pour l’avenir. J’espère que vous allez
continuer à vous battre et à développer vos sociétés. Nous avons encore une année, voire
une année et demie difficile à traverser. Cependant, à partir de 2015, on nous promet le
soleil. Gardons espoir, battons-nous et préparons l’avenir ! La CSEEE sera là pour vous y
aider. N’hésitez pas à accueillir des apprentis pour préparer l’avenir.
Nous inaugurerons prochainement un nouveau centre de formation AFORELEC à
Savigny-le-Temple, qui nous permettra de proposer de nouvelles formations, destinées à
préparer vos salariés à l’ouverture de nouveaux marchés.
Éric Bétrancourt vous a par ailleurs proposé de rejoindre RénovactIF®. Nous vous
avons d’ailleurs démontré tout l’intérêt des groupements.
Je compte sur vous pour préparer l’avenir. Vous pouvez également compter sur nous.
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