traité d`Utrecht
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3. Les luttes territoriales en Amérique de Nord - 1698 – Frontenac meurt : ironiquement, suite à sa mort, la vision de Frontenac se réalise – la marche vers l’ouest (au delà des G-L) et l’appui officiel de la traite des fourrures A. Le traité d’Utrecht - - 1698, nouveau gouverneur Louis-Hector de Callière : veut la paix avec les Iroquois La France commençait à jouer un grand rôle dans la traite de fourrures, tandis que les Iroquois étaient affaiblis suite à plusieurs années de guerre. 1701 : traité signé à Montréal entre les Iroquois et la Nouvelle-France et ses alliés. 1702 : guerre entre les Anglais et les Français : La guerre de succession d’Espagne Louis XIV installe son petit-fils sur le trône d’Espagne Les autres puissances veulent prévenir la suprématie française En N-F, les français attaquent à nouveau la N-A lors de raids sur plusieurs villages et établissements Anglais. Le gouverneur Dudley (Anglais) attaque Port Royal : il échoue Attaques anglaises sur Montréal et Québec échouent. La Nouvelle-Angleterre décide donc de se concentrer sur l’Acadie 1710 : attaque à nouveau Port-Royal – les citoyens ont peur et demandent au gouverneur de capituler. Port-Royal passe aux Anglais et devient Annapolis Royal 1713 : Le traité d’Utrecht met fin à la guerre entre la France et l’Angleterre Clauses du traité d’Utrecht : France garde : 1) territoire du Québec 2) Louisiane 3) île royale (île du Cap Breton) 4) île Saint-Jean (I.P.E.) et certaines petites îles du golfe StLaurent La France abandonne toutes ses revendications sur les Cinq Nations : les tribus et territoires passent sous la protection de l’Angleterre Angleterre reçoit : Conséquences : 1) île de Terre-Neuve 2) Acadie sans frontières établies 3) le territoire de la Baie d’Hudson - La N-F se trouve entourée des 3 côtés 30 ans de paix et de stabilité Économie florissante, surtout pour la Nouvelle-France : les marchands Anglais commencent à s’agiter, ce qui allait mener encore une fois à la guerre. B. Période d’accalmie (après le traité d’Utrecht) La France : - résume la traite de fourrure sur les côtes du lac Supérieur et au Fort Frontenac - fait construire des petits forts dans la vallée du Mississippi - fonde la Nouvelle-Orléans afin de sauvegarder l’entrée de son empire en Amérique - Établit une énorme base navale dans le golfe de St-Laurent - Construit la forteresse de Louisbourg sur l’île Royale (1719-1739) Devient un vigoureux centre de ravitaillement : cargaisons échangées contre marchandise. (de navire à navire) N-A, France, les Antilles - Problème de peuplement : les Acadiens préféraient rester avec leurs maisons et leurs terres en Nouvelle-Écosse – manque d’ouvriers et de miliciens pour protéger la forteresse - Les colons Anglais tentent encore une fois d’établir une colonie sur l’île de Terre-Neuve – opposition du gouvernement britannique Le gouvernement envoyait à chaque année une grande flottille pour faire la pêche à la morue dans les grands bancs de l’île. Le gouvernement avait peur que les pêcheurs décident de s’établir sur l’île afin de pêcher pour leur propre compte. Compagnie des Marchands de Terre-Neuve (1637) interdit la fondation d’établissement à moins de 10 km de la côte. « Gouverneur » était le commandant en chef des navires de guerre qui escortaient la flotte de pêche – personne pour gouverner en hiver. Grands pouvoirs aux marchands Anglais – habitants de l’île très pauvres C. Les Canadiens La Nouvelle-France au 18e siècle : - Ville de Québec : capitale et le cœur de la colonie avec une population de plusieurs milliers d’habitants - Trois-Rivières et Montréal : centres de commerce de pelleteries - Nord-Est de Québec : une série de forts pour la traite - Colonie de l’Acadie (île Royale et île St-Jean) : population d’agriculteurs et de pêcheurs – plus de contact avec la France que Québec Louisiane : plusieurs trappeurs et missionnaires Jésuites Nouvelle-Orléans : colonie de 4000 colons. 1716 le gouvernement de la Nouvelle-France propose à la France la construction de postes de traites à l’ouest des Grands Lacs. La France refuse. 1730-1740 : Lavérendrie et ses fils explorent l’ouest et établissent des postes de traite sur le lac Winnipeg et le long de la rivière Saskatchewan du sud. (Fort de la Reine = Portage la prairie) Conséquences : - Compétition avec la compagnie de la Baie d’Hudson (permet d’intercepter les pelleteries) - Amitié des Autochtones des plaines qui partagent leurs connaissances des montagnes (rocheuses) et de l’océan de l’ouest (le Pacifique).
