compte-rendu de la sortie de printemps du 19 juin 2011.

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GROUPE LANGUEDOC-ROUSSILLON
COMPTE-RENDU
DE LA SORTIE DE PRINTEMPS
DU 19 JUIN 2011.
L
a sortie de printemps 2011 a eu lieu le 19 juin dans le cadre magnifique du Prieuré Saint
Michel de Grandmont situé à une dizaine de Kilomètres à l'Est de Lodève.
L'accueil était prévu à 10h30 autour d'un café et de quelques croissants puis, rapidement, nous
avons gagné une belle salle voûtée pour notre traditionnelle réunion d'informations et d'échanges où
les points abordés ont été les suivants :
Projet Mines-Angels
Présentation par Gilbert GAY de l'état d'avancement (voir encadré page 4)
Mécénat
Cette initiative de l'Ecole qui consiste à faire appel aux dons des anciens suscite de
nombreuses interrogations et critiques. A noter que l'Ecole a sollicité la participation
d'anciens au jury de suivi. Gilbert GAY et Laurent MAGNIN y participeront
Facebook groupe Languedoc-Roussillon
Olivier LOGEAT a créé un groupe d'accès des anciens de l'EMA. Il invite donc les anciens à
profiter de ce réseau social afin d'entretenir et de développer les liens entre eux
Parrainage
Sylvie LANTHEAUME, vice-présidente de l'Amicale, s'est investie dans le projet de
parrainage d'un élève par un ancien. Elle précise que le site de l'Amicale "mines-ales.org"
permet depuis le 1er juin de s'inscrire aussi bien pour les filleuls que pour les parrains. Elle
souligne que la demande émane des élèves eux-mêmes et est susceptible de compléter la
démarche actuelle inter-promotionnelle
Projet de développement de la Maison des Elèves
Embauche à mi-temps d’une animatrice réseaux
Frédérique Coudeyre pour en particulier épauler et aider l’action des Présidents de Groupes
Régionaux
Réflexion sur la diminution notable du nombre d’adhérents
Création de l’Institut Mines-Télécom : opérationnel au 01-01 2012
Création de l’Institut des Sciences et des Risques Industriels et naturels Robert CASSO
Quelques chiffres significatif du Rapport d’activité 2010 de l’Ecole.
Tout notre petit monde s'est retrouvé pour un apéritif en plein air (il faisait si beau!) suivi du repas
dans une belle salle basse voûtée. Et tandis que Michel BERNHART s'acquittait
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consciencieusement de sa mission de fixer sur la pellicule (pardon, d'entrer en mémoire… vivons
avec notre temps !) ces moments agréables, Hervé BERTEAUX nous présentait son dernier ouvrage
"Le Patrimoine Templier", en expliquant sa démarche et en relevant ses propos de quelques
anecdotes. Puis Charly LOMERO et Marie-Amandine CUARTERO ont présenté les objets que l'on
pouvait acquérir, notamment de très beaux sweat-shirts "Ecole des Mines".
Champagne, café et chansons ont clôturé le repas et nous nous sommes dirigés vers l'accueil pour la
visite guidée du Prieuré.
Prieuré Saint Michel de Grandmont
La visite a plus particulièrement porté
sur l'église et le cloître.
L'église, comme tous les bâtiments du
Prieuré, reflète par son extrême
simplicité et son dépouillement la
spiritualité de l'ordre. La nef, longue
et étroite, est d'une nudité absolue.
Elle ne possède pas de sacristie, des
niches et des placards creusés dans le
mur de l'abside en faisant office.
Seule entorse à l'esprit d'humilité, le
petit
clocher
hexagonal
de
construction plus récente, au moment
où la règle s'était assoupie et où les
crises internes annonçaient le déclin
puis la disparition de l'ordre. Son
acoustique est exceptionnelle et de
nombreux concerts y sont organisés
aujourd'hui.
Le cloître, d'une extrême sobriété, est
de dimension modeste puisque les
moines étaient peu nombreux. Il a la
particularité de posséder, à l'endroit
où trois nervures pénètrent dans le
mur, une rangée de denticules qui
représentent chacune 12 "lignes",
unité de mesure du Moyen-Age valant
1 pouce.
Les "lignes" servaient à définir les
unités d'alors (outre le pouce, le pied,
la coudée, la toise… lesquelles
variaient d'ailleurs d'une région ou
d'un pays à l'autre).
Autre particularité, la salle capitulaire
était à l'origine sans ouverture vers le
cloître puisque tous les moines étaient
égaux et avaient "droit au chapitre".
Après la nomination d'un prieur (voir
encadré), cette règle d'égalité a été
apparemment supprimée car deux
ouvertures sur le cloître ont été
percées pour que, à l'instar des grands
ordres (cisterciens, chartreux,…) les
moines non admis dans la salle
L'ordre monastique de Grandmont, fondé
en Limousin vers la fin du XIème siècle, était
parmi les plus sévères, mais aussi les plus
populaires, de l'occident.
Le nouvel ordre connaît une expansion
rapide mais limitée surtout à la France du
Centre et au Sud-Ouest. Il comptait jusqu'à
160 établissements à la fin du XIIIème siècle,
dont trois en Angleterre et deux en Espagne.
La règle imposait une solitude rigoureuse.
Les monastères, qui comptaient quelques
moines
(une
douzaine
au
plus),
s'établissaient dans des lieux déserts,
souvent au milieu des forêts. La rudesse de
la vie des moines, leur pauvreté et la qualité
de leur accueil les rendaient proches des
paysans. Ils étaient aimés du petit peuple et
appréciés par les puissants. C'est ainsi que
Saint Michel de Grandmont reçu en don de
l'évêque de Lodève la vaste forêt qui entoure
les bâtiments.
L'ordre traversa un certain nombre de
crises sur les plans disciplinaire et financier.
Il fut réformé deux fois, notamment en 1367
avec la nomination d'un prieur chargé du
maintien de "l'étroite observance". Les
monastères devinrent des Prieurés.
L'ordre a été supprimé en 1772.
A noter que l’état de conservation
exceptionnel des bâtiments et de l’ensemble
du site est le fruit de l’implication de la
famille Bec.
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puissent écouter, depuis la galerie du cloître, ce qui se disait à l'intérieur.
Après avoir remercié notre guide pour ses intéressantes explications, nous avons pu nous promener
dans le parc, apercevoir quelques biches et admirer l'extraordinaire dolmen dit de Coste-Rouge,
tombe collective de l'âge de bronze (1500 ans avant JC).
Et à la prochaine…
Charles LOMERO
Alexandre PIGNAN
Mines-Angels
Gilbert GAY a précisé les avancées de cet ambitieux projet destiné à aider les jeunes
Papès à créer et à développer leur entreprise par une entrée en capital, sur une durée
limitée (5 ans?), apportée par les anciens.
Une importante réunion en avril 2010 a réuni une trentaine de participants.
La constitution des fonds d'intervention suit son cours.
Les Pouvoirs Publics, ainsi que l'EMA, ont été contactés avec des accords de principe
pour la constitution de la structure de fonctionnement et l'embauche d'un permanent à
mi-temps.
Des rendez-vous sont pris avec les représentants des business-angels (national et
locaux).
Le développement de ce projet est conforté par la volonté du président du groupe
EMA région Ile-de-France David CLEMENT, de le promouvoir auprès de l'important
groupe d'anciens de l'EMA de sa région.
L'attention des anciens intéressés est attirée sur l'aspect fiscal de l'opération
(réductions d'impôt dans le cadre de l'investissement à risque) et sur les retombées en
matière de relation jeunes-anciens et de réseau de compétence (en cours de création
avec notamment le parrainage).
Etaient présents (41 personnes) :
Michel et Jeannine BERNHART (1961), Hervé BERTEAUX (2004), Léon BOUAZIZ (1961),
Eliette BOUAZIZ, Henri et Héléna BOURRAT (1970), Jean et Francine CIRGUE (1961), Jacques
CLAPIE (1961), Marie-Amandine CUARTERO (2009), Roger et Annie DAVID (1972), André
FABRE (1969), Guy FABRE (1960), Gilbert et Colette GAY (1960), Jean-Paul et Michèle
GAYRAL (1962), Jean et Maryse IBANEZ (1964), Jean-Michel KEIFFER (1965), Gérard et
Geneviève KOENIG (1962), Alain LACOSTE et Mme (1962), Sylvie LANTHEAUME (1988),
Olivier LOGEAT (2008), Charles et Claudette LOMERO (1961), Michel et Eliane LOWEZANIN
(1972), Roger MARRE (1959), Marc et Sylviane MILLET (1972), Alexandre et Suzanne PIGNAN
(1960), Louis et Arlette SEBILLE (1960), Jean et Christiane VASQUEZ (1956).
Beaucoup s’étaient excusés : Jean AVEROUX (1961), Pascal BARYLO (1991), Paul
BENSOUSSAN (1945), Jeannette CLERC (épouse de Marc CLERC 1951), Michel CRESPO (1944),
Louis DUPLAN (1961), Jean FABRE (1944), Paul JOURNES (1940), Nicolas LAPORTE (2008),
Jean LEPERCQ (1960), Bernard MATTIVI (1972), François MEIA (1962), Michel UTTARO
(1986).
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