1. Grâce à l’exploitation des documents et à l’utilisation appropriée de tes connaissances, rédige un texte structuré afin de répondre au problème suivant : /8 A partir des documents suivants et de tes connaissances : explique comment les lymphocytes B et T permettent de stopper une infection. Un plan en deux parties et des schémas sont attendus. Introduction Les lymphocytes B et T sont des leucocytes (globules blancs) particuliers. Ils se trouvent dans les ganglions lymphatiques (d’où leur nom !) et sont spécifiques d’un antigène d’un micro organisme précis. 1) Les Lymphocytes B. (0,5 point par notion soulignée ci-dessous ; 0,5 pt si schéma) Une fois qu’ils ont reconnu un micro organisme dont ils sont spécifiques, ils vont se multiplier. Partie 1 Une partie des Lb obtenus va rester « en réserve » : c’est la mémoire immunitaire, l’autre partie va sécréter des anti corps. Ces derniers sont spécifiques de l’antigène du micro organisme et vont s’y fixer. Cette fixation est simple s’il s’agit de bactéries car ces micro organismes restent à l’extérieure des cellules, mais compliquée s’il s’agit de virus car ceux-ci entrent des les cellules donc deviennent inaccessibles pour les anti corps. Une fois que les anti corps sont fixés sur les bactéries, celles-ci ne peuvent plus bouger : c’est l’agglutination. Elles sont donc alors plus facilement digérer par les phagocytes. Comment les lymphocytes peuvent-ils alors détruire les virus, cachés dans nos cellules ? 2) Les lymphocytes T. Transition (0,5 point par notion soulignée ci-dessous ; 1 pt si schéma) Partie 2 Une fois qu’ils ont reconnu un micro organisme dont ils sont spécifiques ils se multiplient également. Une partie des Lt vont rester « en réserve » (mémoire immunitaire), l’autre partie va repérer les cellules infectées par le virus dont ils sont spécifiques. Ils se fixent alors sur ces cellules et les détruisent par contact. Plan clair : /1 Texte structuré et clair : /1 2. Restitution des connaissances. a) Quels sont les symptômes de l’infection ? /2 Les symptômes de l’infection sont gonflement, rougeurs, douleur et sensation de chaleur. b) Qu’est-ce que la séropositivité ? /1 Etre séropositif pour un micro organisme, c’est avoir des anti corps spécifiques de ce micro organisme dans notre sang. c) Quelles cellules le VIH infecte-t-il ? /1 Le Virus de l’Immunodéficience Humaine infecte les lymphocytes T. d) Qu’est-ce que la phagocytose ? /1,5 La phagocytose est l’ingestion puis la digestion de micro organismes. Seuls certains leucocytes (globules blancs) sont capables de la réaliser : ce sont les phagocytes. 3. Application des connaissances. /4,5 a) Je vois que dans l’expérience 1, on greffe un fragment de peau entre deux souris or ces deux souris sont identiques : le greffon n’est donc pas considéré comme étranger par le système immunitaire (même anti gènes), donc les lymphocytes en détruisent pas les cellules greffées donc pas de rejet. Je vois que dans l’expérience 2, on greffe un fragment de peau entre deux souris or ces deux souris sont différentes : les anti gènes sont donc différents et le greffon est considéré comme étranger par notre système immunitaire donc les lymphocytes détruisent les cellules greffées donc rejet. /1 b) Dans l’expérience 2, on greffe un fragment de peau de la souris B à la souris A et il y a rejet de greffe en 10 jours et dans l’expérience 3, on greffe à nouveau un fragment de peau de la souris B à A et le rejet de greffe se fait en moins de 10 jours, cela s’explique car es lymphocytes, sélectionnés et multipliées lors du premier contact avec les anti gènes de ce greffon, ont été gardés en réserve. /1 c) La propriété mise en évidence est la mémoire immunitaire : l e système immunitaire garde en mémoire les anti gènes auquel il a été confronté grâce à une réserve de lymphocytes. /1 d) Je vois que si l’on greffe un fragment de souris C à une souris A , le rejet se fait en 10 jours or auparavant on avait greffé un fragment de B à A et le rejet s’était effectué en moins de 10 jours grâce à la mémoire immunitaire, donc la mémoire immunitaire est spécifique d’un anti gène. /1,5