C A HAMP SANTE Le soin au cœur de l’éducation thérapeutique 2017 Corinne Hofmann Sommaire 1) La promotion de la santé 2) Le modèle biopsychosocial évolutif en santé 3) Education thérapeutique 4) Citations 5) Mots clefs 2 1) La promotion de la santé La promotion de la santé a pour but de donner aux individus davantage de maîtrise de leur propre santé et davantage de moyens de l'améliorer. Pour parvenir à un état de complet bien-être physique, mental et social, l'individu ou le groupe doit pouvoir identifier et réaliser ses ambitions, satisfaire ses besoins et évoluer avec son milieu ou s'y adapter. La santé est donc perçue comme une ressource de la vie quotidienne et non comme le but de la vie ; c'est un concept positif mettant l'accent sur les ressources sociales, personnelles et sur les capacités physiques. La promotion de la santé ne relève donc pas seulement du secteur de la santé : elle ne se borne pas seulement à préconiser l'adoption de modes de vie qui favorisent la bonne santé mais son ambition est le bien-être complet de l'individu. La promotion de la santé exige, en fait, l'action coordonnée de tous les intéressés : gouvernements, secteur de la santé et autres secteurs sociaux et économiques, organisations non gouvernementales et bénévoles, autorités locales, industries et médias. Quel que soit leur milieu, les gens sont amenés à intervenir en tant qu'individus ou à titre de membres d'une famille ou d'une communauté. Les groupes professionnels et sociaux, tout comme les personnels de santé sont, quant à eux, particulièrement responsables de la médiation entre les intérêts divergents qui se manifestent dans la société à l'égard de la santé. 3 2) Le modèle biopsychosocial évolutif en santé Le modèle bio-psycho-social évolutif de la santé se dirige vers un modèle centré sur la qualité de vie et l’existence d’un sujet autonome ouvert sur le monde. Un respect de la personne est prôné ici, quant à ses choix, ses désirs, ses attentes. La notion de considération prend toute sa valeur, l’Homme redevient un être pensant, capable de gérer sa vie, ayant la liberté de juger s’il est malade ou pas, d’accepter ou refuser un traitement médical, de choisir son médecin, de ne pas subir d’acharnement thérapeutique. La qualité de vie est un processus fonctionnel mesurable et évaluable dans le temps. La qualité de vie est maximale quand les besoins fondamentaux et les demandes de la personne sont satisfaits, ou minimale quand ils ne peuvent pas l’être. La qualité de vie est en étroite relation avec le sens que l’on donne à la vie, la représentation que l’on a de soi, la perception de sa valeur. L’OMS, en 1993, donne pour la qualité de vie, la définition suivante : « perception qu’à un individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lequel il vit et en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes ». Dans ce modèle de santé, la politique de santé est avant tout sociale. Le patient est décideur et peut devenir expert, avec reconnaissance de ses savoirs expérientiels. La qualité de vie peut être également recherchée en prônant certaines qualités internes, comme la douceur et l’optimisme. Certaines personnalités, comme Sœur Emmanuelle, petite sœur des pauvres et enseignante croyante ou Stéphane Hessel, diplomate, Résistant, écrivain, non croyant, étaient tous deux rayonnants par le sens qu’ils donnaient à la qualité relationnelle, indispensable pour une bonne qualité de vie. 4 Le modèle bio-psycho-social évolutif de la santé est centré sur la qualité de vie et l’existence d’un sujet autonome ouvert sur le monde. Un respect de la personne est prôné ici, quant à ses choix, ses désirs, ses attentes. La notion de considération prend toute sa valeur, l’Homme redevient un être pensant, capable de gérer sa vie, ayant la liberté de juger s’il est malade ou pas, d’accepter ou refuser un traitement médical, de choisir son médecin, de ne pas subir d’acharnement thérapeutique. La qualité de vie est un processus fonctionnel mesurable et évaluable dans le temps. La qualité de vie est maximale quand les besoins fondamentaux et les demandes de la personne sont satisfaits, ou minimale quand ils ne peuvent pas l’être. La qualité de vie est en étroite relation avec le sens que l’on donne à la vie, la représentation que l’on a de soi, la perception de sa valeur. L’OMS, en 1993, donne pour la qualité de vie, la définition suivante : « perception qu’à un individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lequel il vit et en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes ». Dans ce modèle de santé, la politique de santé est avant tout sociale. Le patient est décideur et peut devenir expert, avec reconnaissance de ses savoirs expérientiels. La qualité de vie peut être également recherchée en prônant certaines qualités internes, comme la douceur et l’optimisme. Certaines personnalités, comme Sœur Emmanuelle, petite sœur des pauvres et enseignante croyante ou Stéphane Hessel, diplomate, Résistant, écrivain, non croyant, étaient tous deux rayonnants par le sens qu’ils donnaient à la qualité relationnelle, indispensable pour une bonne qualité de vie. 5 3) Education thérapeutique L’éducation thérapeutique doit permettre aux personnes de vivre avec leurs maladies, tout en essayant de réduire ou éviter le plus longtemps possible l’apparition des complications et améliorer leur qualité de vie. 6 L’éducation thérapeutique permet d’acquérir des compétences utiles pour devenir acteur de sa santé en s’impliquant dans la prise en charge de sa maladie. Ainsi, à la suite du suivi d’un programme d’éducation thérapeutique, la personne peut être en mesure de : – mieux comprendre sa maladie et ainsi pouvoir l’accepter ; – connaître les bénéfices et les effets secondaires de ses traitements ; – connaître les mesures préventives à adopter : aménagement de l’environnement, prise d’un traitement préventif, etc. ; – reconnaître une aggravation et savoir réagir de manière adéquate ; – identifier les facteurs ou circonstances déclenchant des pics de résurgence de la maladie pour mieux les éviter ; – résoudre les difficultés du quotidien liées à la maladie (améliorer la vie de tous les jours). 7 8 9 In fine c’est pour améliorer grandement sa : 10 4) Citations 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 5) Mots clefs 2 21 CORINNE HOFMANN 21/12/2016 Mots clefs Soin profitable 22 1 CORINNE HOFMANN 21/12/2016 2 CORINNE HOFMANN 21/12/2016 Mots clefs Alliance thérapeutique 23 1 CORINNE HOFMANN 21/12/2016 2 CORINNE HOFMANN 21/12/2016 Mots clefs Patient expert 24 1 CORINNE HOFMANN 21/12/2016 2 CORINNE HOFMANN 21/12/2016 Le soin au cœur de l’éducation thérapeutique concerne l'appropriation des savoirs à des fins de réappropriation et de contrôle de sa vie. Je suis infirmière et souhaite dire aux soignés et soignants qu’optimiser et partager la connaissance dans le champ du soin est possible. Comment ? Par le biais d'une posture réflexive, d'une envie d'apprendre avec entendement pour le plaisir d’être un être pensant, autonome, décideur, expert. Ce manuscrit n'a pas de parcours particulier (publication). Je l'ai écrit pour le plaisir de le partager, afin de faire réfléchir soignés et soignants sur les possibilités d‘optimiser la qualité de vie ,via une posture active au cœur du soin. Ce document est fait à l’attention des personnes intéressées par les modèles de la construction et de la co-construction. Corinne Hofmann Infirmière puéricultrice, formatrice, Master 2 sciences de l’éducation (formation et éducation) 25