CRÉER UNE TERRE D’AMOUR…

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CRÉER UNE TERRE D’AMOUR…
Un groupe de gens qui avaient oublié comment rire ou pleurer et qui avaient été forcés de
vivre comme des sous-hommes par une société inhumaine, simplement parce qu’ils avaient
contracté une maladie infectieuse (qui est en fait guérissable), non seulement sourit
maintenant avec de la joie qui déborde de leurs cœurs, mais espère également se créer des
vies magnifiques par eux-mêmes. Ceux qui étaient les parias de la société sont maintenant des
témoignages exceptionnels du pouvoir de l’amour. Lisez cette histoire et vous saurez comment
nous pouvons créer partout une ‘’terre d’amour’’, si nos intentions sont pures et si nous ne
dépendons de rien d’autre que le divin.
Naya Bazaar Kushta Ashram se situe à quelque
distance de la ‘’ville de l’acier’’, Rourkela, en
Orissa, un Etat du Nord-est de l’Inde. ‘’Kushta’’ en
oriya, la langue de l’Etat, signifie lèpre. Dans cette
colonie, au milieu de maisons décrépites en terre
battue au toit couvert de chaume, vivent environ
300 personnes étiquetées lépreuses et parias
permanents par la société et condamnées à subir
une vie d’ostracisme, de pauvreté et d’abandon.
C’était encore le cas il y a quelques années, mais
ce n’est plus vrai. Maintenant, cette zone s’est
transformée en une terre d’amour qui peut même
transformer l’individu le plus endurci en une Mère
Teresa ou un Mahatma Gandhi. Le revirement
provoqué par les travailleurs Sai de cette région
dans ce village méprisé par tous est des plus
spectaculaire et témoigne de la puissance de l’amour pur qu’est Bhagavan Baba. Pour
commencer, les bénévoles Sai ne les ont pas appelés ‘’lépreux’’. Ils expliquent :
‘’Nous ne les appelons jamais ‘’lépreux’’ mais ‘’Narayanas’’ (incarnations de Dieu). Nous ne
devons pas leur rappeler leur existence et leur futur lugubres en utilisant un terme ou un nom
qui leur rappelle leur maladie – mais un nom qui leur rappelle, de même qu’à nous, leur
nature réelle – la divinité.’’
Dans cet article aussi, nous utiliserons ce terme, ‘’Narayana’’, pour partager avec vous ce
récit touchant d’un groupe de personnes que la plupart souhaitent oublier. Vivekananda Sahoo,
un ancien étudiant de l’Université de Bhagavan, qui provient de cet Etat d’Orissa, nous
propose ce compte-rendu émouvant.
Pénurie d’amour
Jumelles de Naya Bazaar (mentionnée ci-dessus), il y a quatre autres colonies dans et autour
de Rourkela – Durgapur, OMP Backyard, Tarkura et Sector-6. Chacune comprend environ
250 à 300 Narayanas. Cette partie occidentale de l’Orissa détient le nombre maximal de
Narayanas de l’Etat, particulièrement dans le district de Sundergarh.
N’importe quel soir, chacun peut – s’il ou elle en a le courage – emprunter le chemin boueux
qui mène à la colonie de lépreux de Naya Bazaar et y trouver Shanti en train de décorer
l’idole de Sri Rama avec des fleurs de champa (Michelia Champaca) dans le temple local
pour les bhajans du soir. Vous pouvez ensuite la voir mettre une magnifique guirlande de
fleurs de jasmin et de soucis autour d’une photographie de Bhagavan Baba, ses yeux
maintenant embués de larmes. Sous la photo, les paroles ‘’Pourquoi avoir peur, quand Je suis
ici ?’’ sont gravées.
Après les bhajans, elle pourra vous dire comment Swami a transformé sa vie de malédiction
en bénédiction. Avec des larmes qui coulent le long de ses joues, elle raconte comment dans
son adolescence, on a découvert qu’elle avait la lèpre. Les membres de sa famille avaient peur
d’attraper aussi la maladie et ainsi, ils la gardèrent confinée dans une pièce à l’extrémité du
village. ‘’Durant les premières semaines, je ne cessai pas de pleurer et de me demander,
pourquoi moi ?’’, dit Shanti. Après six mois d’isolement, elle fut conduite dans une clinique
et elle n’a plus revu sa famille depuis lors. ‘’Je me suis sentie abandonnée par ma propre
famille, mais c’était mon destin et je n’avais personne à blâmer.’’ La maladie la priva de
sensation dans son pied droit qui s’abîma tellement que finalement, il fallut l’amputer. En
cours de traitement, elle rencontra son mari – également marqué à vie par la lèpre.
L’histoire de Shanti est seulement
représentative des centaines de membres de
la colonie. En fait, son récit trouve un écho
auprès de l’ensemble des 250 et quelque
résidents. Ce sont tous des exclus sociaux,
traités avec mépris par tout un chacun. Même
s’ils sont guéris par les médicaments, ils
restent au ban de la société. Une fois infecté
par la lèpre, le malade est vite abandonné par
tous les membres de sa famille et par tous ses
amis. La lèpre est contagieuse et tandis que
la lèpre ronge lentement leurs mains et leurs
pieds, les Narayanas sont forcés de quitter la
société.
Une vie de chien
Vivre une vie non reconnue par la société
Ils ne peuvent pas trouver de travail et ils
finissent souvent par mendier pour survivre
et par vivre dans des colonies sordides. Le
rejet social est en fait tellement important que,
même quand beaucoup sont guéris de leur
terrible maladie, ils se retrouvent dans des
colonies isolées. Ceux qui sont infectés sont
forcés de vivre une vie oubliée et humiliante.
Bien que les parties infectées du corps des
gens ne les fassent pas physiquement souffrir,
leurs vies sont marquées par une profonde
souffrance émotionnelle. Les stigmates qui
s’attachent à eux sont pires que de voir des
parties de leurs corps, comme les extrémités
des doigts, du nez et des orteils simplement
disparaître.
Près de 300 familles vivent dans des circonstances aussi pathétiques dans la colonie. Elles
survivent grâce à une maigre pension du gouvernement que beaucoup supplémentent par du
tissage. Mais leur occupation principale, c’est la mendicité. Beaucoup des estropiés qui se
trouvent aux abords des temples et aux carrefours de Rourkela portent les marques de la lèpre.
Un homme qui a perdu plusieurs doigts disait qu’il quitte rarement la colonie, parce que les
gens à l’extérieur sont trop hostiles.
Malheureux, ravagés et sans aucun espoir d’amélioration de leur sort, ils vivent dans des
colonies qui sont rarement visitées par des gens de l’extérieur. Dédaignés par le
gouvernement et par la société, les Narayanas trouvent souvent du réconfort dans des vices
comme l’alcool et comme la drogue.
La force de l’amour pur
C’est en 1985 que le climat de la colonie commença à subir un changement radical. Inspiré
par l’amour pur de leur Maître, Bhagavan Baba, un groupe de jeunes Sai enthousiastes s’était
aventuré dans cette zone soi-disant ‘’oubliée de Dieu’’ pour y semer les graines de l’amour
divin. Déterminés à servir les résidents de la colonie, ils trouvèrent en eux-mêmes l’amour
nécessaire et l’endurance patiente pour réaliser leur but – des vertus qu’ils attribuent à une
Force qui dépasse la leur. C’est ainsi qu’une histoire d’aide avec des probabilités de réussir
quasiment nulles, décrivant l’indomptable esprit humain, commença à se jouer –
conformément au Plan du Metteur en scène divin.
L’armée Sai entame sa marche…
…lentement, mais avec une calme détermination
La première tâche entreprise par les jeunes fut de réchauffer les cœurs des résidents de la
colonie qui s’étaient asséchés à cause de la douleur de beaucoup d’années cruelles. Chaque
soir, les jeunes Sai partageaient leur temps et leur bonne volonté : il les regardaient dans les
yeux, ils les écoutaient et ils les inspiraient par des paroles réconfortantes. La réaction initiale
fut une réaction de suspicion et de légère hostilité, mais les jeunes persistèrent dans leurs
efforts.
Les instruments de Sai leur offrirent leur premier aperçu de l’amour pur et se mirent rapidement à s’occuper de
chacun d’eux
Lentement, les jeunes gagnèrent leur confiance et réussirent le premier défi d’insuffler du
respect et de l’estime de soi dans les cœurs de ces âmes abandonnées. De belles choses se
produisent, quand nous retrouvons l’allégresse de notre âme humaine. Les Narayanas, qui
étaient dépourvus de l’espoir d’être aimés par quelqu’un, découvrirent des regards chaleureux,
des cœurs compréhensifs et des sourires pleins d’empathie. Leurs cœurs, transis par une vie
entière d’abandon, commencèrent maintenant à se réchauffer. Ils n’arrivaient pas comprendre
comment les jeunes Sai étaient si différents des autres du monde extérieur.
Ils voyaient le Seigneur dans le lépreux et les soignaient, comme s’ils étaient l’un des leurs
Ils voulurent savoir ce qui les poussait à montrer autant d’amour désintéressé et de souci. A ce
moment-là, les Seva dals réalisèrent que de simples paroles ne suffiraient pas. Ils attendirent
patiemment que le langage de l’amour, tellement beau et tellement profond, communique la
douceur et la puissance du Cœur Cosmique qui battait derrière toutes leurs actions et un jour,
cela arriva – le mur s’écroula et les larmes coulèrent en abondance.
L’amour pur et le respect étaient la clé
Ils commencèrent à s’occuper
de leurs besoins immédiats
Gopal, un aîné qui était dans la colonie depuis plus de trente ans, dit, les joues mouillées par
les larmes : ‘’C’est la première fois que quelqu’un m’a parlé avec autant d’amour et autant de
respect, mon fils !’’ Beaucoup de Narayanas ne pouvaient toujours pas comprendre pourquoi
les Seva dals débordant de jeunesse abandonnaient leurs soirées libres pour passer du temps
avec eux. Ils voulurent en savoir plus à propos des jeunes et de leur motivation.
Les instruments de Sai leur révélèrent lentement
la source de leur force et de leur inspiration
Les pauvres gens écoutèrent attentivement la saga de
Sai et furent envahis par l’émotion
Ce qui suivit ensuite les changea à tout jamais. En guise d’explication, les jeunes chantèrent
un chant sur ‘’l’amour en marche’’ – un phénomène appelé Bhagavan Sri Sathya Sai Baba –
et sur les rayons de Son amour qui touche des millions de personnes dans le monde entier. En
entendant la plus grande histoire d’amour de l’histoire entre l’homme et Dieu, les Narayanas
trouvèrent quelqu’un qui pouvait racheter leurs vies. Ils écoutèrent ce miracle d’amour avec
une attention soutenue et des cœurs fervents. Des larmes coulèrent de leurs yeux, tout comme
une graine plantée dans le sol germe, quand la première averse de pluie détrempe la terre.
Ils chantèrent doucement Sa gloire…
La musique, saturée par la dévotion, peut être magique
Service désintéressé sans limites
Afin de normaliser la vie des lépreux, les jeunes Sai commencèrent à attirer l’attention des
autres gens sur la détresse des Narayanas et ils oeuvrèrent pour améliorer le standing des
membres de la colonie dans la société. Ils durent se battre contre le préjugé que les Narayanas
sont frappés pour les péchés qu’ils ont commis dans des vies antérieures. Les jeunes n’étaient
jamais las de convaincre les gens que témoigner de l’amour à un autre être humain est le
moyen le plus puissant pour recevoir les bénédictions de Dieu.
Hormis le changement qu’il provoqua dans la vie des Narayanas, l’impact que ce seva eut sur
les jeunes Sai est énorme. Après avoir travaillé à proximité de ces Narayanas, ils savent
qu’avoir un corps ‘’normal’’ est presque un miracle et certaines des expériences qu’ils ont
eues en effectuant ce service sont simplement extraordinaires.
Aucun travail n’était difficile ou infaisable
pour ces anges Sai
Ils ne pensaient qu’aux Narayanas et jamais un seul
instant à eux-mêmes
L’une concerne un jeune homme qui nettoyait les blessures des Narayanas avec dévouement
et de bon cœur. Après quelque temps, il ressentit que la sensation dans sa main droite
déclinait lentement et qu’elle s’engourdissait – un signe précurseur de la lèpre ! Chose
incroyable, une calme résignation l’envahit en sentant que ceci se produisait en servant ceux
qui étaient tellement dans le besoin. Il pria simplement Bhagavan de lui donner suffisamment
de force pour continuer à servir. Miraculeusement, tous les symptômes disparurent ! Cela fait
dix ans que cela s’est produit et il sert toujours les Narayanas avec un zèle et un amour
immenses ! La façon dont le Seigneur prend soin de Ses ouvriers est inimaginable.
Un autre volontaire sevadal, décrivant sa motivation pour travailler dans la colonie, dit : ‘’J’ai
choisi de travailler pour eux, parce que les enfants des Narayanas sont le lot le plus
malchanceux, le plus négligé dans notre société et qu’ils sont privés de tout pour une faute qui
n’est pas la leur. Nés de parents infectés, ils perdent le peu qu’ils ont dès le départ – de
l’éducation au divertissement. La lèpre n’est pas héréditaire, mais les enfants sains de patients
lépreux sont forcés de vivre dans des conditions insalubres et répugnantes. Ils sont privés de
tout développement physique, social, éducatif, professionnel et culturel.
Des couvertures prêtes…
Celui qui sert est en réalité le plus heureux
…pour les protéger des morsures de l’hiver
Drapées dans la chaleur de Son amour
Au fil du temps, cinq colonies de lépreux abritant environ 2000 résidents furent adoptées par
l’Organisation Sai. On débuta par des classes Bal vikas pour les enfants pour développer
ensuite les bhajans, le Narayana seva et d’autres activités. Des camps médicaux et des camps
de sadhana sont aussi organisés ici.
Un cadeau pour un enfant…un trésor pour lui
Personne ne s’était soucié d’eux avant, alors, leur offrir
des cadeaux…
Leur joie fut immense
Chaque enfant reçut son précieux cadeau
Une démonstration d’amour pur
Il y eut aussi des cadeaux pour tous les adultes
Avec de l’amour, tout est possible
Le Samithi distribue des membres artificiels aux personnes qui les ont perdus à cause de la
lèpre lors d’une journée spéciale pour les handicapés. Une fois par mois, le camp médical
offre, par l’intermédiaire de médecins et de jeunes bénévoles Sai locaux, la possibilité de
nettoyer et de panser les blessures des Narayanas. La puanteur qui émane des blessures est
parfois insupportable et chaque once de la détermination d’une personne est nécessaire pour
exécuter la tâche. Les bénévoles et les médecins identifient aussi les patients qui requièrent
une attention médicale supplémentaire et les envoient dans les hôpitaux et chez les
spécialistes appropriés.
Il faut le voir pour le croire, le seva effectué
à l’occasion de chaque camp médical
L’attention personnelle accordée à chaque Narayana
fut toujours un important principe directeur
Un de ces Narayanas, appelons-le Jai, se plaignait de sévères douleurs à l’estomac. Après
examen, il fut découvert qu’il avait une tumeur à l’estomac. Les jeunes bénévoles Sai
conduisirent Jai dans un hôpital privé où les docteurs recommandèrent une opération
immédiate. L’opération coûterait Rs 20.000 et un montant égal serait nécessaire pour les soins
postopératoires et pour les médicaments. Les bénévoles s’efforcèrent de récolter le montant
entre eux, étant donné que Rs 40.000, c’était une belle somme ! Mais le manque de fonds ne
les empêcha pas d’aller de l’avant – ils devaient fournir le traitement approprié à Jai, même si
cela entraînait pour eux des difficultés.
Les Sai sevaks déposèrent la somme
demandée à l’hôpital et l’opération débuta.
Après sept heures exténuantes, les docteurs
sortirent triomphalement de la salle
d’opération. Une tumeur de 3,5 kg avait été
extraite de l’abdomen du patient au grand
soulagement de tous. Les directeurs de
l’hôpital, voyant l’attitude désintéressée des
bénévoles Sai, voulurent parler à ces jeunes
gens. Ils furent touchés par la détresse du
patient et par l’esprit de sacrifice
enthousiaste des jeunes. Ils dirent : ‘’Votre
dévouement et votre dévotion envers un être
Les médicaments prêts pour le camp médical mensuel humain qui est un étranger complet sont si
inspirantes et dignes d’être imitées.
Permettez-nous aussi de faire partie de cette mission de seva désintéressé. Nous renonçons à
Rs 20.000 pour tous les soins postopératoires. Et à l’avenir, nous traiterons tout patient que
vous amènerez ici absolument gratuitement.’’ Inutile de dire que les sevadals étaient
totalement sidérés et submergés par la joie, tandis qu’ils réfléchissaient à la manière dont le
parfum de l’amour de Dieu touche si puissamment la compassion d’autrui.
Une vie nouvelle pour les démunis
Il y a d’autres éléments des vies des Narayanas que les jeunes Sai enthousiastes ont pu
améliorer. Leur cruelle existence quotidienne les oblige à mendier – ceci étant le moyen de
gagner leur vie le plus traditionnel dans une société qui ne les autorise pas à travailler. Ainsi,
on peut voir ces Narayanas assis à l’extérieur des temples et allant de porte en porte en
demandant l’aumône. Malheureusement, pendant les mois d’été, Rourkela se transforme en
une fournaise qui ressemble à un des fourneaux de l’usine d’acier de Rourkela, vu que même
l’asphalte des routes fond sous le soleil brûlant ! Personne n’ose même s’aventurer dehors
pendant ces mois caniculaires, à part ceux qui sont forcés de mendier pour survivre. Au risque
d’attraper une insolation, les Narayanas sortaient, quelle que soit la température, car ils
n’avaient pas le choix – l’unique alternative étant de mourir de faim.
Chaque famille Sai met un peu de côté chaque jour
pour leur servir ce qu’ils n’ont pas eu depuis des jours
Maintenant, ils ne doivent plus sortir mendier par tous
les temps – la nourriture leur est servie avec amour
C’était leur sort terrible, jusqu’à ce que le Sai Samithi vienne à leur secours avec une initiative
appelée ‘’Amrutha Kalash’’ – ‘’Pot de Nectar’’. Chaque famille Sai met maintenant de côté
quotidiennement une poignée de riz. Quand la ménagère prépare la nourriture de la famille,
une partie des grains de riz est conservée pour être donnée en aumône, tout en psalmodiant
‘’Sai Ram’’. Quand les mois d’été caniculaires arrivent, le Samithi récolte tout le riz mis de
côté et les autres grains de nourriture chez les dévots et distribue deux mois de rations à
chacune des colonies. Pour la famille, il s’agit peut-être d’un acte modeste, mais pour les
Narayanas, c’est d’une importance vitale.
L’amour élève…
A l’occasion d’une visite régulière aux colonies, quelques dévots observèrent que les
Narayanas avaient beaucoup de difficultés à tirer de l’eau du puits. Leurs doigts et leurs mains
mutilés étaient incapables de saisir la corde pour tirer de l’eau. La pénurie de fonds
n’empêcha pas l’Organisation Sai de remédier à cette situation. Vingt jours après que l’idée
eut germé, un projet d’eau pour la colonie vit le jour, quand une pompe électrique fut installée
pour pomper l’eau d’un réservoir en hauteur. A présent, les Narayanas se procurent facilement
de l’eau potable claire et pure en tournant simplement le robinet, ce qui est après tout leur
droit.
Sarita Maa, une dame de 72 ans, sourit gaiement, quand après la récitation des Védas et les
bhajans, le projet fut inauguré par une giclée d’eau fraîche dans un pot en terre cuite. Elle
porta le pot rempli d’eau au temple et elle demanda au prêtre d’accomplir d’abord
l’abishekam pour son Sai. On ne put s’empêcher de se souvenir de la dévotion de Sabari pour
le Seigneur Rama dans la grande épopée du Ramayana.
A chaque fois qu’ils se rencontrent,
c’est seulement de la joie qui est partagée
Une partie de l’équipe dévouée qui suit Ses traces
Lépreux, puis lampes d’amour
Les enfants de la colonie de Naya Bazaar sont maintenant dans les classes de groupe 3 des Bal
Vikas. Ces enfants chantent les hymnes védiques ‘’Rudram’’ et ‘’Chamakam’’ avec
l’intonation correcte. Ils sont encouragés à continuer et à terminer leurs études à l’école locale
du gouvernement et les frais de quelques élèves brillants et méritants sont également pris en
charge par le Samithi pour qu’ils puissent obtenir leur diplôme.
Incapables de prononcer quelques versets de manière
cohérente auparavant, ces petits enfants chantent
maintenant les hymnes védiques
C’est la grande famille Sai où il n’y a qu’un seul
langage, celui du cœur et où l’amour est le seul
sentiment
Bien que leurs conditions de vie et que leur apparence brisent le cœur, leur foi en Dieu est à
présent exemplaire et leur âme s’élève. Qui, à part une Incarnation d’Amour pur, peut inspirer
des actes aussi incroyablement inspirants et créer des êtres divins à partir de mortels
ordinaires ? Faisons de nos vies une saga d’amour pur, tout comme la Sienne – et comme St
François d’Assise qui fut également mû par Dieu pour prendre soin de tels Narayanas
souffrants, prions :
Seigneur, fais de moi un instrument de Ta paix :
Là où il y a la haine, laisse-moi semer l’amour ;
Là où il y a la blessure, le pardon ;
Là où il y a le doute, la foi ;
Là où il y a le désespoir, l’espérance ;
Là où il y a les ténèbres, la lumière
Et là où il y a la tristesse, la joie.
Ô Maître divin,
Accepte que je ne puisse pas tant chercher à être
consolé qu’à consoler,
À être compris, qu’à comprendre,
À être aimé, qu’à aimer :
Car c’est en donnant que l’on reçoit,
C’est en pardonnant que l’on est pardonné
Et c’est en mourant que l’on naît à la Vie éternelle.
(Référence : Magazine Heart2Heart de Radio Sai Global Harmony Novembre 2007)
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