M I S E A U P O I N T Il faut informer et éduquer le malade atteint de polyarthrite rhumatoïde ● J. Sany* P o i n t s f o r t s ■ L’information et l’éducation du patient atteint de polyarthrite rhumatoïde (PR) sont fondamentales. Elles font partie de la prise en charge globale pluridisciplinaire de la PR. ■ Le rhumatologue occupe une place de choix pour informer et éduquer le patient atteint de PR. ■ L’information permet au patient de découvrir, d’explorer et de clarifier sa situation médicale au moment où le diagnostic est posé. Si elle est bien conduite, elle démystifie et dédramatise la maladie ; elle aide ainsi le patient et son entourage. ■ L’information peut être faite oralement, mais aussi par écrit, grâce à diverses brochures ou ouvrages réalisés à cet effet et disponibles gratuitement. L a polyarthrite rhumatoïde (PR) est une affection très hétérogène qui nécessite une prise en charge thérapeutique aussi personnalisée que possible. Elle est mal connue et redoutée par le grand public, car elle a “mauvaise réputation”. L’annonce de ce diagnostic déclenche une réaction d’anxiété et de détresse. En effet, les patients ignorent en général tout de cette affection. Ils ont une peur bien compréhensible de cette maladie inconnue, et cela d’autant plus que certains, appartenant parfois au corps médical, tiennent d’emblée un discours très pessimiste : “C’est une maladie incurable, vous serez sur un fauteuil roulant dans quelques années”, assertions fort heureusement totalement fausses. La nécessité d’informer et d’éduquer le patient atteint de PR apparaît ici comme fondamentale (1). Information et éducation font d’ailleurs partie de la prise en charge globale pluridisciplinaire de la PR au même titre que l’approche médico-psychologique, les traitements médicamenteux généraux et locaux, la réadaptation fonctionnelle et la chirurgie (2, 3). Ces deux thèmes ont par ailleurs fait l’objet de deux tables rondes dans le cadre de la journée organisée par l’ANDAR à Montpellier sur la prise en charge multidisciplinaire de la polyarthrite rhumatoïde le 1er avril 2000. ■ L’éducation correspond à une combinaison planifiée d’activités et d’apprentissages destinés à aider le patient et à entraîner une modification de son comportement, améliorant ainsi éventuellement son état de santé. ■ Information et éducation doivent être avant tout personnalisées et individuelles. ■ Différents travaux de la littérature démon- trent l’utilité de l’éducation et de l’information au cours de la PR. Mots-clés : Information - Éducation - Prise en charge multidisciplinaire - Polyarthrite rhumatoïde. * Service d’immunorhumatologie, hôpital Lapeyronie, 34295 Montpellier Cedex 5. 20 INFORMATION DU MALADE ATTEINT DE PR Bien que capitale, l’information du patient a été trop longtemps négligée en France. Malheureusement, trop de confrères considèrent (à tort) que cette information n’est pas importante. Il y a pourtant un grand besoin de connaissance de la part du patient chez lequel on a porté récemment le diagnostic de PR. Ce besoin est corrélé à la sévérité de la maladie, au niveau de douleur, à la détresse psychologique et à l’invalidité physique (4). L’information est indispensable. Elle est souvent confondue avec l’éducation, mais, en réalité, elle précède cette dernière. Informer un malade, c’est lui permettre de découvrir, d’explorer et de clarifier sa situation médicale au moment où le diagnostic est posé. Dans ces conditions, la personne qui informe joue le rôle de guide. L’information doit être commencée le plus tôt possible, même si certains craignent qu’une information précoce puisse aggraver le stress et l’anxiété du patient (5). En fait, si elle est bien La Lettre du Rhumatologue - n° 274 - septembre 2001 M conduite, elle doit au contraire rassurer le malade. Elle est effectuée par tous les membres de l’équipe soignante pluridisciplinaire (médecins, chirurgiens orthopédistes, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, assistante sociale, diététicienne, aides-soignantes) le plus souvent de façon individuelle, sous forme d’entretiens successifs dans le cadre de consultations ou à l’occasion d’une hospitalisation (6). Il est à notre avis souhaitable non seulement d’informer le patient mais aussi, lorsque cela est possible, son entourage, et notamment le conjoint. Un malade bien informé est mieux armé pour lutter contre sa PR. Il faut réaliser une information complète, équilibrée et rassurante. L’information porte sur la maladie elle-même, ses différents aspects et ses traitements : il faut que le patient sache qu’il y a de nombreux traitements médicaux ou chirurgicaux, qu’il est possible d’envisager une rééducation fonctionnelle efficace et une prise en charge médico-psychologique. Dans le cadre de cette information, nous lui conseillons de vivre aussi normalement que possible, en évitant les interdits et en poursuivant aussi longtemps que possible une activité professionnelle (3). L’information doit donc être “positive”. Une information bien conduite démystifie et dédramatise la maladie, aide le patient et son entourage à gérer de façon dynamique et positive la PR. Cela est facilité par l’efficacité connue de certains traitements comme le méthotrexate et les nouveaux médicaments, notamment l’Arava® et les produits modulant le TNFα qui permettent d’envisager l’avenir avec beaucoup plus d’optimisme qu’autrefois. Une information écrite est vivement souhaitée par le malade (7, 8). Il a été démontré que les connaissances sont meilleures si un document écrit fait suite à une information orale. Les malades se souviennent mieux de ce qui a été enseigné en premier et de ce qu’ils considèrent comme étant le plus important. En effet, il a été démontré que les informations données oralement sont oubliées dans 60 % des cas (9). L’information écrite renforce donc la communication orale et permet une meilleure mémorisation de ce qui a été expliqué. Il faut évidemment qu’elle soit réalisée de façon adéquate, c’est-à-dire claire et compréhensible, sous forme de phrases courtes, en évitant absolument le langage médical incompréhensible pour le patient. Un certain nombre de brochures ou d’ouvrages gratuits (grâce à l’aide de certaines firmes pharmaceutiques) répondent à cette préoccupation, comme par exemple “La polyarthrite au quotidien”, “La polyarthrite en 100 questions”, “Le guide pratique de la polyarthrite rhumatoïde” et le récent ouvrage “La polyarthrite au quotidien. Informations et conseils à l’usage des malades atteints de polyarthrite”. Le carnet de santé de l’ANDAR et le carnet de surveillance de l’hôpital Cochin permettent un suivi plus rigoureux de la maladie et des traitements. Certains documents sont distribués gracieusement par les associations de malades (ANDAR, AFP, KOURIR). En outre, ces associations éditent des bulletins d’information pluriannuels et organisent des réunions rassemblant La Lettre du Rhumatologue - n° 274 - septembre 2001 I S E A U P O I N T médecins, paramédicaux et malades au cours desquelles ont lieu des échanges fructueux. Il faut indiquer au patient qu’il existe une association de recherche sur la polyarthrite (ARP). Une information peut également être obtenue par l’intermédiaire de cassettes vidéo comme par exemple “La polyarthrite au quotidien” distribuée par l’ANDAR ou par Internet ; dans ce cas, il s’agit d’une information-éducation assistée et interactive. L’information du patient atteint de PR est donc une nécessité absolue. Il serait d’ailleurs très anormal qu’un patient atteint d’une affection aussi chronique ne dispose d’aucun renseignement sur cette maladie. Cependant si, dans la majorité des cas, l’information constitue la base nécessaire pour une éducation du patient et une meilleure prise en charge, ce n’est pas toujours le cas. En effet, l’information n’entraîne pas forcément une modification notable du comportement du patient : c’est la différence entre savoir et faire. ÉDUCATION DU PATIENT ATTEINT DE PR L’éducation du malade est nécessaire, car la connaissance de la maladie est très différente selon les patients (5, 10, 11). L’éducation correspond en fait à une combinaison planifiée d’activités et d’apprentissages destinée à aider le patient et à entraîner une modification de son comportement pour améliorer son état de santé et, éventuellement, l’évolution à long terme de la maladie. Pour cela, il faut un niveau minimum de connaissances obtenu dans un premier temps par une information bien conduite et qui est, par la suite, amélioré dans le cadre d’un programme d’éducation. L’éducation doit être planifiée, organisée, systématique mais aussi à la carte (3, 5), c’est-à-dire modulée en fonction des besoins de chaque patient. En effet, chaque malade a des préoccupations qui lui sont propres et il est essentiel, par une écoute attentive, de pouvoir y répondre. L’éducation doit donc, à notre avis, être avant tout personnalisée et individuelle. Elle peut aussi être réalisée sous forme d’enseignements collectifs. Les enseignements de groupe sont moins coûteux que les enseignements individuels, mais ils ne correspondent pas toujours à la demande individuelle. Une “mise en situation” dans un appartement thérapeutique est utile. Par ailleurs, il faut profiter de toutes les opportunités pour informer et éduquer les patients. La consultation du rhumatologue en est un exemple. L’éducation ne doit pas être considérée comme un traitement, mais comme un élément complémentaire de la prise en charge thérapeutique médicamenteuse susceptible d’améliorer la compliance (5). C’est un processus complexe qu’il faut mettre en œuvre au bon moment, à la bonne vitesse et sous une forme appropriée. Tous les auteurs s’accordent sur la nécessité d’une éducation précoce (mais cette éducation peut être mise en place à n’importe quelle phase de la maladie) (12). Certains considèrent qu’il ne faut pas commencer l’éducation trop précoce21 M I S E A U P O I N T ment car, au moment du diagnostic, le patient vit une période de révolte et ne serait pas réceptif. Ce n’est pas conforme à notre expérience. Il nous semble qu’il faut au contraire informer et éduquer le patient le plus tôt possible pour lui montrer qu’il est possible de lutter efficacement contre cette maladie et lui enseigner les éléments qui vont l’aider dans ce combat. L’éducation vient compléter les données apportées par l’information sur la maladie, ses aspects cliniques et ses traitements. Il faut éduquer le patient sur le suivi des traitements médicamenteux généraux et locaux, leur tolérance, leurs effets secondaires éventuels, sur les traitements chirurgicaux, sur les techniques d’appareillage et de rééducation. Il faut penser à la vie quotidienne en lui expliquant différentes astuces pratiques qui améliorent la qualité de vie (par exemple, douche chaude le matin pour diminuer la durée de la raideur matinale, posture anti-flexum pour le genou, comment utiliser les appareillages de repos). L’éducation doit également porter sur les régimes alimentaires, et cela d’autant plus que certains patients se soumettent à des régimes sans substratum scientifique reconnu, aboutissant à des carences graves. Dans le domaine de la rééducation, kinésithérapeutes et ergothérapeutes jouent un rôle important, non seulement en prenant en charge les patients mais aussi en leur apprenant des exercices qui luttent contre la raideur articulaire ; il faut les commencer le plus tôt possible pour prévenir l’enraidissement (1, 13, 14). Bien entendu, l’éducation comporte également des données sur les aides techniques, mais leur prescription doit être très parcimonieuse. En effet, ces aides, même si elles sont très populaires, sont souvent beaucoup plus nocives qu’utiles, car elles aboutissent à une non-fonction articulaire. En pratique, tant qu’il est possible de récupérer une fonction articulaire, soit médicalement, soit par des moyens chirurgicaux, il faut éviter au maximum les aides techniques. Ces dernières ne doivent donc être conseillées que si la fonction articulaire ne peut en aucune manière être récupérée (1). Finalement, l’information et l’éducation doivent permettre au patient de vivre en bonne intelligence avec sa PR (c’est ce que les Anglo-Saxons appellent le coping). Les patients bénéficient d’exercices quotidiens adaptés à leur état articulaire et doivent savoir comment planifier les périodes de repos ou d’activité, surveiller leur traitement et, à la rigueur, modifier la posologie en fonction de leur état (après avis de leur rhumatologue). Tout cela nécessite évidemment un niveau de connaissances suffisant qui ne peut être obtenu que par un programme d’éducation correctement réalisé. INFORMATION ET ÉDUCATION SONT-ELLES UTILES ? De nombreuses études ont montré que l’éducation du malade augmente ses connaissances (15, 16, 17). Dans une revue de la littérature portant sur 34 études, Lorig note une améliora22 tion des connaissances dans 94 % des cas (18). Il a également été montré (19) que, 6 mois après une période d’informationéducation, les patients avaient amélioré leurs connaissances sur la maladie et ses traitements par rapport à une série de malades témoins. Ces connaissances augmentaient encore après 12 mois. Dans un travail en cours (20) concernant l’évolution des connaissances des malades atteints de PR pris en charge dans l’équipe pluridisciplinaire du service d’immunorhumatologie de Montpellier, nous avons montré, en utilisant un questionnaire de connaissances spécifique à la PR, que la moyenne de pourcentage de bonnes réponses, initialement de 49,6 ± 23,4 % avant toute prise en charge, passait à 66,5 ± 22,5 % à la sortie de l’hospitalisation, et qu’elle était de 63,1 ± 24,1 % à 3 mois et de 69,8 ± 22,1 % à 6 mois. Cette amélioration, statistiquement significative au cours du temps, intéresse tous les domaines de connaissance explorés. Des résultats similaires ont été rapportés par le service de rhumatologie de l’hôpital Saint-Antoine à Paris (2). L’éducation semble avoir des effets positifs. La majorité des études rapportées dans la littérature indique que l’éducation du patient peut améliorer de façon significative son état de santé. Ainsi, Lorig (18), reprenant 76 études concernant l’éducation des patients avec différentes modalités, note-t-il que l’éducation modifie de façon substantielle le comportement des patients : il signale une augmentation de la réalisation des exercices d’entretien articulaire dans 79 % des cas, une meilleure protection articulaire chez 33 % des patients, et une amélioration de différents indices de mesure comme la douleur, la raideur et la gêne fonctionnelle dans 61 % des cas. Hirano (21), après avoir revu 45 études, note que l’éducation du patient apporte un supplément d’amélioration de 15 à 30 %. En 1993, Lorig (22) a montré qu’un programme d’éducation permettait de réduire les douleurs de 20 %, de diminuer les visites médicales de 40 % et aboutissait à une économie sur 4 ans de 648 dollars, ces résultats étant maintenus à 4 ans. Il y a peu d’études à long terme sur l’effet de l’éducation du malade atteint de PR. D’après notre expérience, le niveau de connaissances du malade tend à s’améliorer dans le temps, mais avec un recul de 6 mois seulement (20). Selon Linroth (23), les connaissances sont maintenues à 12 mois. Pour Lorig, l’éducation entraîne une diminution de la douleur et du syndrome dépressif, mais la capacité fonctionnelle tend à se détériorer un peu au vingtième mois (22). CONCLUSION Information et éducation du patient atteint de PR font partie intégrante de la prise en charge de ce type de maladie. Le rhumatologue occupe ici une place de choix. Il faut prendre le temps d’informer et d’éduquer les patients. Une information et une éducation bien conduites améliorent les connaissances des malades et sont susceptibles de modifier le comportement de ces derniers vis-à-vis de leur PR. Dans les formes sévères, .../... La Lettre du Rhumatologue - n° 274 - septembre 2001 M I S E A U P O I N T .../... il est nécessaire d’envisager une prise en charge pluridisciplinaire où chaque intervenant participera largement à l’information et à l’éducation du patient en fonction de ses compétences. Il n’est cependant pas démontré que l’’éducation du patient freine l’évolution de la maladie à long terme. Néanmoins, information et éducation apparaissent comme totalement complémentaires de la prise en charge thérapeutique et indissociables de cette dernière. ■ Bibliographie 1. Sany J. La polyarthrite rhumatoïde de l’adulte. Paris, John Libbey Eurotext Ed., 1999 ; 283 p. 2. Prier A, Berenbaum F, Karneff Aet al. 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FRANCE / DOM-TOM Europe ÉTRANGER (autre qu’Europe) B à l’attention de .............................................................................. ❐ 700 F collectivités (127 $) Dr, M., Mme, Mlle ........................................................................... ❐ 460 F particuliers (70,12 €) ❐ 580 F particuliers (105 $) Prénom .......................................................................................... ❐ 290 F étudiants (44,21 €) ❐ 410 F étudiants O ❐ 580 F collectivités (88,42 €) ❏ Particulier ou étudiant N (75 $) joindre la photocopie de la carte ❏ libérale ❏ autre.......................... N Pratique : ❏ hospitalière POUR RECEVOIR LA RELIURE Adresse.......................................................................................... 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