1 UNIVERSITE DE ROUEN UFR DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES DÉPARTEMENT DE GEOGRAPHIE ANNÉE 2008-2009 LGO622 L'AFRIQUE Michel Lesourd, Professeur des Universités [email protected] TERRITOIRES ET SOCIÉTÉS D’AFRIQUE PRESENTATION, PLAN DU COURS, BIBLIOGRAPHIE 2 INTRODUCTION L’AFRIQUE COMME OBJET D’ÉTUDE Le présent cours est conçu comme un instrument d’information et d’analyse pour la compréhension des principaux phénomènes géographiques de l’Afrique. L'Afrique a une histoire... Les organisations spatiales politiques, culturelles, économiques et sociales passées sont un élément important de la compréhension de l'Afrique d'aujourd'hui. De nombreux travaux concernant l'Afrique et les Africains ont été élaborés par des savants de l'Antiquité gréco-latine comme Hérodote (mais dix siècles plus tôt, les pharaons d'Egypte envoyèrent des Phéniciens explorer les côtes africaines) et les géographes et voyageurs arabes, plus particulièrement en Afrique du nord-ouest, nord-orientale et des pays riverains de l'océan Indien (Al-Idrissi, 1099-1164, qui laissa une « Description de l'Afrique et de l'Espagne », et Ibn Batuta (1304-1377) qui visita le Bilal es-Sudan (« le pays des Noirs ») et particulièrement l'empire du Mali en 1352. Aux XVè et XVIè siècles, les navigateurs Portugais ou au service du Portugal furent aussi des découvreurs : le vénitien Ca Da Mosto (découverte de l'embouchure du fleuve Sénégal, 1445), le Portugais Diogo Gomes et le Génois Antonio da Noli qui découvrent l'archipel du Cap-Vert en 1460, le Portugais Diogo Cao (découverte du royaume du Kongo, 1482). 3 Source : Atlas de l'Afrique, 2000, Ed. Jeune Afrique Mais l'histoire de l'Afrique, telle qu'elle a été connue et diffusée en Europe, et particulièrement en France, a d'abord été celle des récits des explorateurs européens, marins, naturalistes, commerçants français, anglais, hollandais, allemands au XVIIIè et surtout XIXè siècles : le géographe Ecossais Mungo Park (1799), le Français René Caillié (1828), les Anglais Burton et Speke (découverte du Nil Blanc, 1858) l'Allemand Gustav Nachtigal, le Portugais Serpa Pinto en Angola (1877), Savorgnan de Brazza (Congo, 1877) 4 et aussi le journaliste américain Henry Morton Stanley qui retrouve le Dr. David Livingstone. Ces explorateurs travaillaient pour le compte de sociétés savantes (Société de Géographie de Paris, fondée en 1821 par exemple) au service d'intérêts commerciaux (l'African Association, crée en 1788 par des commerçants et des propriétaires terriens Anglais). Au milieu du XIXè siècle, ces explorations servent le « projet colonial » politique et mercantile des puissances européennes. Source : Atlas de l'Afrique, 2000, Ed. Jeune Afrique 5 L'Afrique : stigmatisée, colonisée Sans doute faut-il aussi rappeler que la stigmatisation des Africains remonte à des temps très anciens : au XVIè siècle, les Indiens d'Amérique furent reconnus comme « êtres humains » par le monde chrétien lors de la controverse de Valladolid, mais non les Africains, qui gardèrent leur statut « infra-humain » propre à en faire des esclaves, statut qui était d'ailleurs déjà le leur aux yeux des européens mais aussi des musulmans de l'époque. Le continent lui-même pratiquait l'esclavage, du moins dans les sociétés à organisation sociale hiérarchisées : domestique « de case », des champs, pour le portage, pour tous les travaux rebutants. Il fournissait déjà des esclaves dans l'Antiquité, mais il fut conforté dans cette « spécialisation », tant par le monde arabo-islamique et turc que par les puissances européennes. L'esclavage fut officiellement aboli par celles-ci au cours du XIXè siècle, mais il continua d'exister sous des formes directes (monde arabe et maure, monde africain : la République islamique de Mauritanie n'a officiellement interdit l'esclavage qu'en...1981) et indirectes, comme le travail forcé de la colonisation européenne. En effet, « l'entreprise coloniale » usa et abusa de « corvées » (travail forcé, obligatoire) aux effets dévastateurs pour réaliser ses projets d'infrastructures et de mise en valeur : par exemple, la seule construction du chemin de fer Congo-Océan coûta 20 000 vies humaines « indigènes ». Elle obligeait les paysans aux corvées de construction de routes et chemin de fer, de ports, mais aussi de plantations de coton, de café, d'hévéa. Le Portugal, après avoir interdit, tardivement, l'esclavage dans ses colonies et provinces d'outre-mer (comme le Cap-Vert), organisa et développa l'émigration forcée pour la mise en valeur des plantations de cacao et de café en Angola et à Sao Tomé et Principe : conditions de vie extrêmement dures, presque carcérales, dans les plantations, salaires dérisoires, paludisme endémique et hyperhumidité équatoriale, éloignement de la famille sans retour régulier possible : plusieurs dizaines de milliers de Cap-Verdiens quittèrent ainsi l'archipel entre 1930 et 1970, pour échapper notamment aux crises de sécheresse et aux famines en résultant, famines qui frappaient les îles où l'Estado Novo portugais, dirigé par le dictateur Salazar, ne fit jamais rien, préventivement, qui puisse les atténuer ! L'entreprise coloniale utilisa aussi les Africains pour des « usages » qui ne les concernaient pas : la guerre en Europe. Elle le fit, pendant la Grande guerre (1914-1918), de manière très insidieuse sous forme de contingents militaires toujours envoyés en première ligne (30 000 morts pendant la Grande Guerre parmi les 189 000 « tirailleurs sénégalais » réquisitionnés au service de la France). Cette exploitation continuera pour la Seconde Guerre Mondiale, puis (ô paradoxe), pour les guerres coloniales « d'arrière-garde » menées par la France en 6 Indochine et en Algérie, au nom de la défense de la grandeur de la France et de « l'Empire français ». Mais c'est avant toute autre chose l'exportation d'esclaves hors du continent qui constitue, selon l'expression de Jean Gallais (1994), la « grande violence » faite à l'Afrique. Elle fut d'abord méditerranéenne, puis sur les océans indien et atlantique et eut des conséquences, notamment démographiques et culturelles dramatiques et incalculables. Les traites négrières du VIIè au XIXè siècle Source : L'Atlas des Migrations. Ed. Le Monde – La Vie, Hors série, 2008-2009 C'est pendant le XIXè siècle que les représentations de l'Afrique et des Africains développées en Europe par les pouvoirs publics et privés prirent de l'ampleur. En même temps que s'épanouissaient des préoccupations de découverte à des fins scientifiques mais aussi mercantiles de la fameuse terrae incognita africaine, le « projet colonial » prend forme, tant dans sa dimension « civilisatrice » que, surtout, politique et commerciale (années 18301860). Il deviendra, plus particulièrement à partir des années 1880 (Conférence de Berlin, 1885), une véritable « entreprise coloniale » menée avec une inégale importance géographique mais toujours la 7 même « philosophie » et les mêmes ambitions mercantiles et politiques par plusieurs pays européens : Angleterre, France, Portugal, Belgique, Allemagne, Espagne. Source : Atlas Afrique, 2000, Ed. Jeune Afrique 8 C'est cette idéologie coloniale, (à replacer dans le contexte du XIXè siècle : les théories racistes de Gobineau, le rôle de l'Eglise catholique face au paganisme, mais surtout la compétition des pays européens avides de puissance commerciale et de grandeur politique rivalités franco-anglo-allemandes notamment - et l'essor, dans les principaux pays de l'Europe d'un capitalisme avide de matières premières, végétales surtout à cette époque) à la fois socle et vecteur de la colonisation, qui développera systématiquement une imagerie (les « expositions coloniales ») qui a profondément marqué les sociétés européennes pendant plus d'un siècle et qui imprègne encore les mentalités et les représentations que les européens ont de l'Afrique (et d'autres régions du monde aussi). La colonisation était solidement établie dès la fin du XIXè siècle, mais plus encore après la Première guerre mondiale, parce que de nombreux peuples africains avaient opposé jusqu'en 1914 une résistance parfois acharnée à la conquête territoriale politico-militaire menée par les Etats européens. Imagerie coloniale pendant les années 1940 : Tintin au Congo (1946) © Hergé, Ed. Casterman 9 Plus tard, après une décolonisation (années 1955-1975 selon les puissances coloniales) qui n'a pas fait disparaître les représentations coloniales de l'Afrique et des Africains ni dans les mentalités ni même dans les médias, on a vu la mondialisation touristique s'emparer du continent, devenu l'Afrique de la nature « sauvage » ou « vierge » (les parcs naturels) et des « peuples authentiques » (sic), créant de nouvelles représentations. Les théories du sous-développement ont également profondément imprégné les représentations que le monde développé a de certains pays et régions du monde et de l'Afrique en particulier : Afrique de la misère, de la sous-alimentation, du sous-équipement, Afrique « inorganisée », Afrique de la violence...nécessitant aide et présence « développeuse » sur le terrain, pour toujours davantage d'aide (et de transferts de savoir, de savoir-faire et de technologies) de plus en plus professionnalisée, même si « humanitaire » : le « charity business » est devenu un élément permanent de la relation de l'Afrique avec le reste du monde... Questions à l'Afrique Cette superposition d'images complaisamment diffusées par les médias pose question. L'Afrique est à lectures multiples, mais il faut, à l'évidence et peut-être davantage encore que pour d'autres parties du monde, se garder des « idées reçues » (Courade, 2006) qui en donnent trop souvent une lecture déformée. - Qu'en est-il réellement de la situation politique, économique, sociale des peuples d'Afrique? - Comment s'organise l'espace du continent africain près de 50 années après les indépendances? Comment les 53 états nés pour la plupart du démembrement des empires coloniaux organisent-ils leur territoire? D'ailleurs, le maillage des territoires d'Etat est-il pertinent pour aborder l'étude géographique du continent? - Qu'en est-il des structures (politiques, économiques, culturelles) préexistantes à la colonisation, qui auraient perduré malgré (ou à cause de?) la violence destructrice et désorganisatrice (avant d'imposer son ordre nouveau) de « l'entreprise coloniale »? Que nous apprennent les structures d'organisation (les multiples réseaux sociaux) des sociétés africaines sur le fonctionnement des espaces et des territoires d'Afrique? - Qu'en est-il aussi de la prétendue « zonalité » environnementale africaine, de son rôle organisateur d'espace? - L'Afrique n'est-elle pas plus que tout, le continent de la diversité : diversité des ouvertures océanes (Méditerrannée, Atlantique, Indien, Mer Rouge); diversité des civilisations, des environnements, des ressources économiques? 10 Dans la mondialisation du début du XXIè siècle, l'Afrique est-elle immobile? Tant bien que mal, malgré une croissance démographique considérable, l'Afrique ne parvient-elle pas à nourrir sa population, exception faite, des situations d'urgence de crises locales liées à des conflits? Son comportement démographique n'évolue-t-il pas vers un modèle transitionnel classique? Les pays africains ne jouent-ils pas un rôle mondial comme producteurs de matières premières? Le fait urbain métropolitain n'est-il pas bien affirmé et, comme dans le reste du monde, en plein essor? N'est-elle pas entrée, aussi, dans la « planète Internet »? Et Youssou N'Dour ou Cesaria Evora ne sont-ils pas des stars planétaires dans la nébuleuse que constitue l'African world music? N'est-elle pas, d'abord, en termes de ressources, d'espace, de nature, un continent convoité? Un continent vulnérable, certes, mais aussi un continent des défis (Lesourd M., coord., 2003). Quelles géographies, alors, dans ce contexte si complexe? Quelle est la part des héritages pré-coloniaux, la part considérable de l'héritage colonial, la part des choix d'aménagement et de développement des Etats, la part des acteurs et partenaires publics et privés extérieurs dans la dynamique et l'organisation des espaces et des territoires de l'Afrique de 2009? Les préoccupations factuelles et d’analyse des socio-spatialités africaines présentées ici sont du même ordre que celles qui existent dans d’autres aires géographiques de la planète. Il est cependant permis de s’interroger sur leur exemplarité autant que sur une certaine spécificité qui les rend, au moins pour certaines, irréductibles à d’autres espaces. Changer le regard sur l'Afrique Le lecteur est donc invité à se débarrasser du regard « européocentré », des représentations discutables (voire condamnables) que médias et traditions scientifiques et surtout non scientifiques (politique, idéologique, religieuse) anciennes ou actuelles ont donné et donnent trop souvent encore de l’Afrique. En approchant l’étude de l’Afrique par des représentations héritées contestables, puis par sa continentalité (un « continent-bloc » pédagogique?) et ses territoires et ses territorialités régionales et étatiques rigides, n’aborde-t-on pas déjà l’analyse par un biais : celui d'emprisonner l'Afrique dans son continent et de l'isoler des pays, mers et continents voisins ? L’Afrique ne nous révèle-t-elle pas d’autres territorialités et d’autres usages, d’autres rapports à l’espace que celui, réducteur, des territoires maillés presque tous issus de l'entreprise coloniale? La créativité et la dynamique africaine ne sont-elles pas dans les réseaux et dans les lieux plutôt que dans les territoires ? Et ces réseaux ne définissent-ils pas des territorialités réelles et idéelles qui 11 mettent en cause la géographie exprimée à travers l’analyse des maillages fixés ? Les études africanistes en sciences sociales et économiques menées depuis plus de 50 ans invitent à une approche critique des « regards confortables » et des « catégories finies ». Aussi examinera-t-on prudemment la géographie exprimée par des statistiques « cadrées » inégalement fiables. Elles exposent la « réalité » aisée à appréhender d’un objet géographique conventionnel, mais pas la réalité des territorialités des groupes et des individus. De nombreux faits socio-géographiques, en Afrique comme dans le monde, ne se laissent pas enfermer dans des mailles, et débordent frontières politiques et limites administratives. Même le droit, qui exprime la souveraineté de l’Etat et le contrôle de son territoire, est ici incertain : dans les mailles, d’autres coutumes juridiques perdurent, sans toujours beaucoup de considération pour la frontière juridico-institutionnelle et étatique officielle existante. Quelle que soit la grille de lecture adoptée : (approche « développementiste », culturelle, sociale …), les faits géographiques présentés et analysés ici font toujours référence à des concepts et des notions employés en Sciences sociales et économiques et analysés par les Géographes depuis de nombreuses années. On gardera particulièrement à l’esprit les notions de territoire, mais surtout de territorialité, les concepts de lieu, centre, périphérie, marge, frontière, interface, flux, les différentes formes et acceptions du mot réseau (les liens), la richesse conceptuelle et factuelle du concept de pouvoir, la notion de marché, celle de risque. D’autres notions et concepts constituent ou ont constitué, dans les approches scientifiques des Africanistes, des méthodes autant que des clefs pour l’analyse et l’explication géographique : le jeu des échelles, le terroir (Paul Pélissier et Gilles Sautter), la région, la civilisation (Pierre Gourou) l’espace vécu et représenté (Jean Gallais), et aussi la notion si critiquable (et critiquée) d’ethnie (Jean-Pierre Chrétien, Gérard Prunier). S’y ajoutent les concepts qui ne sont parfois que des slogans chargés d’idéologie, de « développement », d’« aire culturelle » et aujourd’hui, de « développement durable », de « gouvernance », de « mondialisation ». Les discours sur l’Afrique demeurent chargés de ces formules opératoires d’usage commode mais de signification ambiguë qui participent aussi des représentations erronées et simplificatrices des espaces et des sociétés du continent. On remarquera également que ces concepts, qu'ils soient scientifiques ou idéologiques, ont toujours été forgés et d'abord utilisés par des chercheurs formés dans les pays dits « du Nord ». Les approches scientifiques les plus récentes, développées dans les années 1990 principalement par les chercheurs anglo-saxons, mais aussi français, remettent en cause ces approches « Nord » au profit d'une 12 réappropriation des concepts tels qu'ils sont conçus et utilisés dans les pays dits « du Sud », et en Afrique en particulier. L'anthropologie contemporaine « post coloniale » (dite des « Post-colonial Studies ») souligne la nécessaire prise en compte de la conception et l'interprétation des notions venues des sociétés « des Suds » pour une compréhension des phénomènes sociaux et spatiaux qui affectent ces sociétés. PLAN DU COURS - Chaque chapitre du cours est présenté avec ses divisions principales. - Pour chacun des chapitres, un complément de lectures est indiqué. Ces lectures, conseillées, sont annexées au document principal de cours, sous forme de fichiers .pdf - Les titres proposés en lectures complémentaires s'ajoutent à ceux proposés dans la bibliographie indicative INTRODUCTION : L’AFRIQUE COMME OBJET D’ÉTUDE - L'Afrique a une histoire - L'Afrique stigmatisée, colonisée - Questions à l'Afrique - Changer le regard sur l'Afrique Lectures complémentaires : Int.COURADE G. (coord) 2006 L'Afrique des idées reçues CHAPITRE 1. DÉVELOPPEMENT, PAUVRETÉ, MONDIALISATION 13 - L'Afrique est pauvre - L'Afrique progresse - L’Afrique à l’écart de la mondialisation ? - L'Afrique aidée? aide au développement, transferts des émigrés, IDE et...endettement L'aide et la dette Les transferts des émigrés - L’Afrique comme « territoire-continent »? Lectures complémentaires : Ch.1.Afrique Vue d'ensemble 2007 BAD-OCDE Ch.1.Africa Progress Panel 2008 Le développement en Afrique. Promessses et perspectives? Ch.1.BREDELOUP S., LOMBARD J. 2008 Mort de la fripe en Afrique ou fin d'un cycle? CHAPITRE 2. ETAT, TERRITOIRE, DÉMOCRATIE - Territoire et intégration nationale - Les acteurs dans les territoires : Etat, ethnies, groupes religieux,...Etats étrangers - Décentralisation, Etat, démocratie Lectures complémentaires : -Sur la faiblesse de l'Etat et le développement : Ch.2.BOUQUET C. 2009 L'Etat en Afrique : Géographie politique de la maîtrise des territoires Ch.2.COX K. R. et NEGI R. 2009 L'Etat et la question du développement en Afrique subsaharienne Ch.2.DARBON D. 2007 Le service public confronté à l'Etat et aux sociétés projetées en Afrique -Sur l'émergence et la fragilité du territoire de l'Etat : 14 Ch.2.BOUQUET C. 2009 Espace, territoire, lieu au crible de la géographie politique. L'émergence de l'Etat ) Djibouti Ch.2.LESOURD M. 2004 Cap Vert : insularité et développement Ch.2.MAHARAUX A. 1995 La Haute Volta devient Burkina Faso : un territoire qui se crée, se défait et s'affirme au rythme des enjeux Ch.2.MARUT J-C. 1995 Les représentations territoriales comme enjeux de pouvoir : la différence casamançaise (Sénégal) -Sur l'Etat, la démocratie, la décentralisation Ch.2.BUSSI M., LIMA S., VIGNERON D. 2009 L'Etat-nation africain à l'épreuve de la démocratie, entre présidentialisation et décentralisation : l'exemple du Mali. Ch.2.DIOP M-C., DIOUF M., DIAW A. 2000 Le baobab a été déraciné. L'alternance au Sénégal Politique Africaine N° 78, juin 2000 Ch.2.MAGRIN G. 2007 Sénégal. Sopi or not sopi -Sur le territoire d'Etat et ses frontières Ch.2.BOILLEY P. 2003 Débat sur les frontières Ch.2.WEISS T. L. 1995 Contribution à une réflexion sur la crise de l'Etat en Afrique et sa gestion par les populations des espaces périphériques CHAPITRE 3. COMPOSITIONS D’ESPACES : CŒURS, FAÇADES, MARGES, MARCHÉS, PETITES VILLES - Les coeurs - La littoralisation fonctionnelle : villes et hautes densités des régions côtières - L’aménagement : la nature bousculée, transformée - L’extraversion territoriale : ouverture au monde et dépendance - Confins, marges, frontières - Dynamiques rurales : nouveaux acteurs, nouveaux réseaux, marchés et petites villes Lectures complémentaires : Ch.3.CHENEAU-LOQUAY A., LOMBARD J., NINOT O. 1999 Réseaux de communications et territoires transfrontaliers en Afrique : les limites d’une intégration par le « bas » 15 Ch.3.ENDA-DIAPOL et OXFAM AMERICA 2004 Sénégambie méridionale : dynamiques d'un espace d'intégration entre trois états (Gambie, Guinée-Bissau et Sénégal) Ch.3.NEPAD 2007 Les territoires productifs du NEPAD Ch.3.PAGÈS-EL KAROUI D. 2003 De la densification à la conquête des marges : vers le « retournement » du territoire égyptien? CHAPITRE 4. MOBILITES VITALITÉ DÉMOGRAPHIQUE, URBANISATION, - Espaces de faible peuplement - Colonisation dynamique, densités encore modestes - Peuplement dense : espaces côtiers, vieilles paysanneries Paysanneries peuplantes Montagnes et piémonts : mobilité et recomposition du peuplement - L’urbanisation généralisée La transition urbaine Le foncier et la ville - Mobilités internationales et intérieures : insertion, identité, L’émigration internationale intercontinentale Migrations internationales intra-africaines La migration : les facettes de l’identité Migration et transferts matériels et financiers - Le réfugié, migrant « nouveau » Lectures complémentaires : Ch.4.BAVA S. 2004 Espaces religieux musulmans dans la migration Ch.4.BAVA S. 2004 Le Dahira urbain, lieu de pouvoir du mouridisme Ch.4.BEAUCHEMIN C. 2005 Les migrations et l'effritement du modèle ivoirien : chronique d'une guerre annoncée? Ch.4.FALL P. D. 2008 Sénégal – Mali : les nouvelles places fortes du rêve européen Ch.4.FORUM POUR LE PARTENARIAT AVEC L'AFRIQUE 2007 Egalité des sexes et émancipation économique en Afrique 16 Ch.4.LEFEBVRE G. 2003 La ville africaine et ses immigrants. Les Guinéens au Sénégal et à Dakar Ch.4.LESOURD M. La diaspora et son rôle dans l’archipel du Cap-Vert. Développement, politique, identité Ch.4.NEPAD 2007 Dynamiques démographiques et peuplement en AOC, NEPAD Ch.4.PAULAIS T. 1998 Le marché dans la ville d'Afrique Noire Ch.4.PIERMAY J-L. 2003 La construction d'un nouveau système foncier dans les villes africaines sud-sahariennes. L'exemple de la Namibie Ch.4.SIDIBE M. 2003 Les migrants saloum-saloum de la forêt classée de Pata (Sénégal). De l'installation différentielle au redéploiement spatio-économique Ch.4.TALL S. M. 2003 Les émigrés sénégalais et les nouvelles technologies de l'information et de la communication CHAPITRE 5. CIRCULATIONS MULTIPLES : FLUX, RÉSEAUX - L’intensité des circulations - Pauvreté des infrastructures, réseaux inachevés...ou en crise - Dynamisme des acteurs, des réseaux et des pôles de l’échange - Les circulations entre le rural et l’urbain Lectures complémentaires : Ch.5.CEDEAO 2007 Atlas 1 régional des transports et des télécommunications dans la CEDEAO Ch.5.CEDEAO 2007 Atlas 2 régional des transports et des télécommunications dans la CEDEAO Ch.5.LESOURD M., LOMBARD J., NINOT O. Incertitude des transports et illusion des échanges dans les campagnes du Sénégal Ch.5.LESOURD M., NINOT 2004 Un divorce au Sénégal : le chemin de fer « Dakar-Niger » et la route nationale Ch.5.LESOURD M., NINOT 2004 Un divorce au Sénégal : le chemin de fer « Dakar-Niger » et la route nationale. Power point Ch.5.LOMBARD J. Transports et circulations dans l'espace ouest-africain : Echanges, acteurs, lieux 17 CHAPITRE 6. DES AGRICULTURES EN MUTATION - Les cultures « d’exportation » à l’heure du libéralisme - Le succès des cultures vivrières commercialisées - Vers la pluriactivité et la rente, et aussi l’illicite - Le pastoralisme en crise, l’élevage comme épargne - Loin des marchés, les « oubliés » - Les enjeux fonciers, propriété et usages : Espace et terre : droits, inégalités, conflits Les droits Les inégalités Les conflits d’usage Lectures complémentaires : Ch.6.CHALEARD J-L. 2003 Cultures vivrières et cultures commerciales en Afrique occidentale : la fin d'un dualisme? Ch.6.FRANÇOIS A. 2003 Gestion des ressources et politiques foncières en Ouganda Ch.6.LESOURD M. 2000 Agricultures et espaces ruraux africains en devenir CHAPITRE 7. CONVOITÉES DES RESSOURCES ENVIRONNEMENTALES - Contraintes…et atouts des milieux - Gravité des problèmes : l’exemplarité Malgache - Les espaces désertés : la nature conquérante. La biodiversité préservée comme nécessité - Gérer autrement : environnementales ? Lectures complémentaires : vers un usage « patrimonial » des ressources 18 Ch.7.BLANC-PAMARD C., RAKOTO RAMIARANTSOA H. 2003 Madagascar : les enjeux environnementaux Ch.7.Journée Biodiversité Sénégal 2005 CHAPITRE 8 L'AFRIQUE ENTRE VULNÉRABILITÉ ET INNOVATION - Conflits, migrations forcées, réfugiés - Pauvreté : éducation et santé - L'inéquité territoriale : la pauvreté variable - L'innovation : les TIC, entre transferts de technologie, appropriation, dépendance et nouvelles fractures Lectures complémentaires : Sur les conflits et les migrations forcées : Ch.8.LASSAILLY-JACOB V. Migrations forcées, conflits et réfugiés. L'exemple de la Zambie Sur la pauvreté, l'éducation et la santé Ch.8.ONUSIDA Rapport sur l'épidémie mondiale de sida Ch.8.Hugon-Variables démographiques, éducation et santé en Afrique. Ou le mirage des OMD Sur les technologies de l'information et de la communication : Ch.8.CEDEAO 2007 Atlas 2 régional des transports et des télécommunications dans la CEDEAO Ch.8.CHENEAU-LOQUAY A. Entre local et global, quel rôle de l'Etat africain face au déploiement des réseaux de télécommunications. Exemples du Mali et du Sénégal Ch.8.CHENEAU-LOQUAY A. E- governance in Africa. A new illusion or a real opportunity? Ch.8.LESOURD M., SYLLA C.I. NTIC, mondialisation, développement en République du Cap-Vert Ch.8.LESOURD M. De l'oral à l'écran : des administrations numérisées. Réduire la fracture, créer la fracture. Exemples africains Ch.8.LOHENTO K. (dir.), Institut PANOS. Enjeux et usages des TIC en Afrique : les médias entrent dans le débat 19 CADRE BIBLIOGRAPHIQUE : Ouvrages de base et manuels. BART F. (dir.) L’Afrique, continent pluriel. Collection CAPES-Agrégation, Paris, co-édition CNED-SEDES, 2003, 255 p. BART F., BONVALLOT J., POURTIER R., (coord.) Regards sur l’Afrique. Historiens & Géographes, N° 379, juillet 2002, 356 p. BRUNEL S. L’Afrique. Rosny sous Bois, Éditions BRÉAL, 2003, 235 p. COURADE G. (dir.) L’Afrique des idees reçues. Collection Mappemonde, Paris, Belin, 2006, 399 p. DUBRESSON A., RAISON J-P. L’Afrique subsaharienne. Une géographie du changement. Paris, Armand Colin, 2003, 246 p. FRÉROT A.-M. (dir.) Problèmes africains. Ellipses, Paris, 2003. GALLAIS J. Les tropiques, terres de risques et de violences. Paris, Armand Colin, 1994, 272 p. HUGON P. L’économie de l’Afrique. Collection Repères n°117, La Découverte, Paris, 3ème éd, 2007, 128 p. LESOURD M. (coord.) L’Afrique. Vulnérabilité et défis. Collection Questions de géographie, Nantes (France), Éditions du Temps, 2003, 447 p. POURTIER R. Afriques noires. Carré Géographie Paris, Hachette, 2001, 256 p. RETAILLE D. (coord.) L’Afrique. 2003 L’Information Géographique, Hors Série n°1, septembre, 200 p. SAUTTER G. Parcours d’un Géographe. Des paysages aux ethnies. De la brousse à la ville. 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