Merci de votre visite o - Pour en savoir plus : www.epsm-morbihan.fr de Santé M entale Morbihan Plaquette de Présentation Musée « Les Hortensias » ETABLISSEMENT PUBLIC DE SANTE MENTALE MORBIHAN à SAINT AVE ’Etablissement, créé en 1886 sous le nom d’asile d’aliénés au eu-dit Lesvellec, a été construit sur une superficie de plus de 7 ha. Situé au bord d’un ruisseau ayant une eau de qualité pour s besoins de l’hôpital, le domaine a été édifié de chaque côté de route départementale, un côté étant réservé à la construction oprement dite des bâtiments, l’autre étant maintenu en bois et *airie. ’Asile départemental de Lesvellec a reçu ses premiers patients 1 mars 1886. En quelques mois, en plusieurs convois, 54 hommes et 265 femmes sont accueillis par les Religieuses de Congrégation des Filles de la Sagesse qui ont ensuite œuvré rndant près de 90 ans auprès des malades. e nos jours, les modalités de prise en charge des patients mfrontés à une pathologie mentale sont totalement différentes. Si l’EPSM a toujours pour mission principale d’assurer des soins en psychiatrie pour enfants et adultes, personnes âgées et handicapées, son offre de soins s’est très diversifiée. Il regroupe un ensemble de structures sanitaires et médico­ sociales, de consultations, de soins et d’hébergement qui lui permettent d’offrir une véritable continuité des soins et des prises en charge. Pour remplir ses missions, il dispose de 377 lits sur le site de StAvé. Par ailleurs, afin de favoriser la synergie avec la prise en charge somatique, des unités d’hospitalisation sont aujourd’hui implantées sur le site du Centre Hospitalier de Vannes ; au total, l’EPSM gère plus de 30 structures de consultations, d’hospitalisation de jour ou de prise en charge médico-sociale comme à Vannes, Auray, Locminé, Muzillac, Monterblanc, Sarzeau, La Chapelle Caro, Bignan etc Il emploie 1 400 agents. LE MUSEE Pour préserver les témoignages de son passé, Marc Lehoucq, Directeur qui a pris ses fonctions en 2003, a fait progressivement aménager à partir de 2006 un espace de mémoire historique à l’étage du pavillon « les Hortensias ». Ce bâtiment abritait à sa construction, en 1908, la buanderie. ins les années 1950, il a été transformé en unité lospitalisation pour femmes jusqu’en 1980, date à laquelle il a ; désaffecté. musée regroupe, au premier étage, 17 salles représentatives l’évolution de la vie des patients et des personnels de -lôpital. Hall : Histoire de la psychiatrie /ant la Révolution, le malade mental, si la famille ne peut en surer la garde, est le plus souvent interné dans des couvents ou, ur les plus pauvres, dans des hospices. Pour la population, ;spoir d’un miracle pouvait guérir les fous ; c’est pourquoi il lit souvent fait appel à une thérapeutique religieuse basée sur ntervention de Saints Guérisseurs dont le plus connu en etagne est St Colomban, vénéré à Carnac, Locminé et St -Avé. î autre lieu de pèlerinage célèbre était le sanctuaire de N.D du incier à Josselin. ’infrastructure administrative et soignante (salles 1 à 3) de l’hôpital de Saint-Avé i visite commence par la reconstitution de trois bureaux : recteur, Médecin et Secrétaire. Vous découvrirez que l’asile psychiatrique a été dirigé de 1886 à 1950 par 7 médecins-directeurs successifs. Depuis 1950, la direction de l’Hôpital est assurée par un directeur administratif nommé par le Ministère de la Santé. A l’ouverture, l’équipe médicale n’était composée que d’un médecin-chef et d’internes ; huit années plus tard, des médecins adjoints sont venus augmenter l’effectif du personnel médical. De nos jours, l’effectif du personnel médical comprend environ 75 praticiens hospitaliers, associés, attachés et internes. Evolution de la psychiatrie en France (Salles 4 et 5) C’est sous l’impulsion de deux médecins Pinel et Esquirol que, le 30 juin 1838 fut votée une loi prévoyant la création d’un asile psychiatrique dans chaque département. Si cette loi avait pour objectif de protéger la société des fous, elle prescrivait aussi des mesures protectrices de la liberté individuelle visant à empêcher les séquestrations arbitraires. Dans les années 1920, l’aliénisme disparait progressivement pour laisser la place à la psychiatrie avec la neurologie et la psychologie. Grâce à ces structures, les médecins essayent de mieux comprendre la pathologie mentale et font évoluer la perception de la société à l’égard du « fou ». une des innovations les plus importantes intervient dans les nées 1950-1960 avec la découverte de nouveaux médicaments ;uroleptiques). Parallèlement, la formation du personnel et des îénagements de locaux améliorent considérablement les nditions d’hospitalisation. Enfin, la sectorisation psychiatrique i prône une prise en charge globale du patient en favorisant n intégration dans la société se développe. Histoire de l’Hôpital de St-Avé >n histoire est intimement liée à l’évolution de la psychiatrie Drbihannaise. L’implantation de « l’asile » dans la commune St-Avé ne fut pas sans poser quelques problèmes. Malgré les Dtestations de la population, sa construction fut décidée en 80. Les travaux commencèrent en 1882 et les premiers rlades arrivèrent par différents convois dès mars 1886. ; fonctionnement de « l’asile » fut perturbé à deux reprises par ; guerres. Celle de 1914-18 n’a pas posé trop de problèmes en hors d’une surpopulation de patients. La guerre de 1939-45 a r contre amené un bouleversement total dans le nctionnement de l’Etablissement suite à la réquisition quasi mplète des bâtiments et du matériel en 1943 par l’armée emande ainsi que l’évacuation de la grande majorité des rlades vers d’autres hôpitaux français. rns les années 1960, avec la mise en place de la sectorisation ychiatrique mais aussi avec l’apparition de traitements "icaces, l’hôpital sort de ses murs asilaires et commence à créer s centres de consultations ambulatoires. Aujourd’hui, la zone desservie par l’Hôpital de St-Avé comporte une population d’environ 400 000 habitants. Elle est divisée en 5 secteurs de psychiatrie adultes et 2 intersecteurs de psychiatrie infantile. Le personnel de l’Hôpital (Salle 6) Les malades et employés avaient une tenue réglementaire qui a évolué au fil du temps ; elle a disparu peu avant 1940 avec l’apparition d’un personnel qualifié : les infirmiers psychiatriques. A l’origine, les femmes portaient en été, une robe grise, un tablier blanc, une coiffe blanche de paysanne. Pour les gardiens, l’uniforme était également obligatoire : costume de drap bleu, boutons marqués « asile de Lesvellec », képi et sabots. Deux chambres sont reconstituées : l’une des années 1930-40, et l’autre des années 1970-80 (Salles 7 et 8) Avant l’aménagement de chambre individuelle, les patients étaient hébergés dans des dortoirs comprenant 10 à 30 lits par pièce ; le chauffage était assuré l’hiver par un poêle au charbon souvent placé au centre dont le tuyau de fumée traversait plafonds et nlanchers. .a nuit, les dortoirs étaient surveillés par une religieuse ou un ardien qui couchait dans une alcôve fermée munie d’un hublot our la surveillance. I régnait dans les services une hygiène rudimentaire. Le lavoir lavabo) était situé au rez-de-chaussée de chaque pavillon. Dans haque dortoir, on trouvait une tinette montée sur une chaise, ommuniquant à l’extérieur par une prise d’air. La vie en autarcie (Salle 9 « Activités agricoles ») ,n o N V .K K " " " tïli m m ** m 33 Dès l’ouverture de l’Asile et au fur et à mesure de leur arrivée, les malades hommes ont dû défricher la terre, planter plus de 1 000 arbres fruitiers, ensemencer un jardin potager de 4 000 m2 et 30 ha de terre en pleine culture. L’exploitation agricole obtient d’excellents résultats et permet ainsi de vivre en autarcie. 1 , ïn outre, l’exploitation agricole développe une activité l’élevage de porcs et de vaches et dispose d’une basse-cour mportante. Tous ces produits étaient régulièrement primés dans 2S expositions et comices agricoles. Les différentes activités ergothérapiques et les manifestations festives (Salles 10 et 12) et le couloir « Activités logistiques et ergothérapiques») Dans le couloir, sont exposées des photographies rappelant des évènements festifs comme les représentations théâtrales, les chorales, la Fête de la mi-carême et la kermesse. Encadrés par des infirmiers, les malades, étaient occupés à différentes activités comme la poterie, la sculpture sur bois, le rotin, le raphia, la corne, la céramique, la reliure, le tricot, la couture ... Des rencontres sportives (football, tennis, basket, course à pied) étaient organisées entre hôpitaux psychiatriques. Les équipes étaient constituées pour moitié de malades et pour moitié de personnels. L’hôpital de St-Avé a remporté de nombreux trophées. La Pédo-Psychiatrie (Salles 11 et 14) Reconstitution d’une classe de perfectionnement et exposition d’objets réalisés par les enfants. Un service de Neuro-Psychiatrie Infanto-Juvénile a été créé en 1946 et a reçu jusqu’à 121 enfants. L’instruction très élémentaire se bornait à assurer aux enfants l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul : elle était dispensée par deux infirmiers. En 1955, l’Inspection Académique a accepté de détacher deux instituteurs spécialisés pour assurer une meilleure scolarisation des enfants et deux classes ont été ouvertes au sein de l’Hôpital. Le rôle de la religion à l’Hôpital (Salle 13) L’ouverture de l’asile a été assurée par quatre religieuses de la Congrégation des Filles de la Sagesse (la sœur Supérieure, la sœur pharmacienne, la sœur de la cuisine, la sœur de la lingerie-buanderie-vestiaire). Par la suite, la Communauté a compté jusqu’à 32 sœurs exerçant à l’Hôpital. Les quatre dernières sœurs ont quitté l’Etablissement en 1974. La chapelle fut construite en même temps que les premiers bâtiments en 1886. Elle a été inaugurée par Monseigneur l’Evêque de Vannes le 7 décembre 1886 et consacrée sous le nom de St Jean de Dieu. Les soins (Salles 15 et 16) Dans deux salles sont exposés de nombreux objets, instruments et appareils médicaux ainsi qu’une collection de flacons pharmaceutiques