Sommaire Édito Actualité PROFESSION Pratique SANTÉ INDUSTRIE SOINS Dossier NEUROLOGIE Réalisé avec la participation de notre publication La Lettre du Neurologue Libérale Carrières/Emploi Éphéméride Kiosque/Agenda 4-6 7-14 15 17 19-33 Encore des défis pour la recherche • Attaques vasculaires cérébrales : quelles structures pour demain ? • Maladie de Parkinson : de la L-dopa aux cellules du cerveau ? • Épilepsie : étude sur une mort soudaine • Sclérose en plaques : une maladie “capricieuse” • Maladie d’Alzheimer : quels traitements ? • La toilette en neurologie : un binôme infirmières/aides-soignantes • Blessés médullaires : connaître les troubles mictionnels PATHOLOGIE IATROGÈNE CHEZ LE SUJET ÂGÉ Plus fréquente et plus grave IMPLANT CONTRACEPTIF Quand l’observance est difficile POLLUTION DE L’HABITAT Interne ou externe ? OBÉSITÉ Une menace pour la santé publique TOXOPLASMOSE CONGÉNITALE Alerter les jeunes femmes AIDE À DOMICILE Travailler en harmonie Annonces classées Papouasie-Nouvelle-Guinée : des infirmières dans les années 1980 Livres • Rendez-vous 35 36 37 38 42 43 44-47 48 49-50 Tendances plaisirs A la pointe des modes alimentaires de demain, le SIAL* nous apprend que le premier levier de créativité, et aujourd’hui des plus prisés par le marketing mondial, le plaisir, se place en pole position. Une idée forte qui s’appuie sur les tendances “fun”**, les notions de gains de temps et de confort. N’ayant connu que l’abondance, les jeunes générations des pays riches découvrent le plaisir de manger selon leurs propres critères gastronomiques. La mondialisation engage à zapper sur les nourritures lointaines. Plus raisonnables que les médias, deux tiers environ des Français estiment que l’hygiène et les contrôles sanitaires sont en progrès. Et ils sont 21 % à s’inquiéter du risque de disparition de notre gastronomie ou du goût des aliments. Dans un contexte général de santé, on recherche plutôt énergie et minceur. Parallèlement, la nutrition a été décrétée “déterminant majeur de la santé au XXIe siècle”. Au prix où sont les médicaments destinés à corriger les nombreuses pathologies dues aux déséquilibres alimentaires, on retourne à l’essentiel. On avait oublié que l’alimentation est cause de mortalité dans de nombreux pays. Là-bas, on meurt de ne pas manger, ici on meurt par excès. Rappeler le rôle de l’alimentation à nos concitoyens n’est pas vain. L’apport en nutriments de la ration moyenne des Français est encore éloigné des recommandations des nutritionnistes. Mais le phénomène n’est pas nouveau. Hier, on parlait de régime, aujourd’hui, d’équilibre alimentaire. En réalité, seul le discours change et se rapproche à certains égards des marchés excédentaires. Hier, on suivait le bœuf, aujourd’hui on court après les fruits et légumes. Or, ce n’est pas tant ce que l’on mange mais comment – et la façon de dépenser les calories – qui est à prendre en compte. Et, quoi qu’en disent les “experts”, la pauvreté est souvent le véritable frein dans le “bien-manger”. Avec, à la clé, la précarité financière qui côtoie les manques dans l’éducation et les stress d’une vie quotidienne difficile et pressée. Et que dire de la dimension culturelle des nouvelles populations ? Sous couvert de santé, la planification des modes alimentaires – et sa médiatisation exponentielle – a ses revers. La médicalisation du corps à outrance, dénoncée entre autres par le Pr Didier Sicard, gagnera-t-elle aussi le plaisir de s’alimenter ? Andrée-Lucie Pissondes Rédacteur en chef Encart abonnement jeté à l’intérieur de la revue. Encart publicitaire AstraZeneca piqué entre les pages 26 et 27. Impression : LA TOURAINE ROTOS 16 – VINCENT 37010 Tours Cedex 1. Dépôt légal : à parution. Photos de couverture : © Phovoir et Voisin/Phanie. * Source panorama mondial de l’innovation alimentaire 2002/XTC, SIAL (Salon international de l’alimentation). ** Tendance “fun” : apparence originale des mets, y compris dans les couleurs, plutôt vives. Professions Santé Infirmier Infirmière - No 41 - novembre 2002 3