La chirurgie endoscopique du rachis thoracique Thoracoscopic spine surgery •• S. Gaillard*, P. Bonnette** ▶ pointS FoRtS ▶ SuMMARY ▶ Bien que les hernies discales dorsales (HDD) soient plus fréquentes que ce que l’on croyait, les indications chirurgicales restent rares. ▶ Le mode de révélation le plus courant des HDD est la névralgie intercostale et une claudication médullaire souvent atypique. ▶ L’IRM est le meilleur examen diagnostic pour les HDD. ▶ La voie de l’abord antérieur des HDD entraîne moins de complications neurologiques que les autres. ▶ La thoracoscopie a très nettement diminué la morbidité des abords antérieurs du rachis thoracique ; cela permet de proposer des gestes de décompression médullaire, de corporectomie et de reconstruction vertébrale, même chez des patients fragiles. ▶ La voie de l’abord endoscopique des HDD nous semble être celle qui est la plus adaptée à cette pathologie. Thoracic discectomy has evolved over the last 60 years from resection through standard laminectomy to posterolateral procedures to open thoracotomy and finally thoracoscopy. Spinal endoscopy is possible because of advances in technology related to imaging, optics, illumination and video systems. Mots-clés : Thoracoscopie – Hernie discale dorsale – Rachis thoracique. Keywords: Thoracoscopy – Herniated thoracic disc – Thoracic spine surgery. A lors que l’endoscopie crânienne s’est rapidement introduite dans tous les services de neurochirurgie, il n’en est pas de même pour l’endoscopie rachidienne thoracique. Cela tient surtout au fait qu’il s’agit de techniques et de gestuelles très différentes avec, dans le premier cas, un seul orifice de travail et une gestuelle assez proche de ce que l’on connaît habituellement en microchirurgie. Dans l’autre cas, en revanche, il s’agit d’une technique de triangulation proche des techniques de laparoscopie des chirurgiens digestifs et très éloignée de l’environnement habituel du neurochirurgien. Par ailleurs, pendant longtemps les neurochirurgiens n’ont abordé le rachis thoracique que par voie postérieure. Les voies antérieures par thoracotomie étaient peu utilisées en raison de leur morbidité pulmonaire et les neurochirurgiens leur préféraient des voies postéro-latérales par arthro-pédiculectomie et latérales par costo-transversectomie afin de rester en zone extrapleurale. * Chef de service, service de neurochirurgie, hôpital Foch, Suresnes. ** Service de chirurgie thoracique, hôpital Foch, Suresnes. La Lettre du Neurologue - Vol. XI - n° 3 - mars 2007 Mise au point M ise au point Compared with posterolateral approaches to the thoracic spine, thoracoscopy provides more complete visualization and access to the ventral surfaces of the spine and spinal cord. Compared with thoracotomy, thoracoscopy offers identical visualization and exposure of the spine and is associated with significantly less operative morbidity. Patients experience less pain, and the duration of their hospitalization and recovery is briefer. L’utilisation de l’endoscopie dans la chirurgie du rachis dorsal a considérablement diminué la morbidité des abords antérieurs de ce segment rachidien et elle a révolutionné la prise en charge chirurgicale de certaines pathologies au nombre desquelles, en premier lieu, les hernies discales dorsales (HDD). tHoRACoSCopie et Hdd Les HDD dorsales étaient réputées rares (incidence : 1/1 000 000) [1]. Toutefois, la réalisation de plus en plus fréquente d’IRM rachidiennes a fait réévaluer à la hausse la fréquence des HDD allant de 11 % à plus de 30 % selon les séries (2, 3). Cependant, si ces moyens modernes d’imagerie permettent de voir fréquemment des images de HDD, les hernies symptomatiques nécessitant une intervention restent rares. Symptomatologie clinique La présentation clinique des HDD est très variable, expliquant les difficultés et souvent le retard diagnostic (4). 73 Mise au point M ise au point On retrouve le plus souvent : ✓ des dorsalgies (75 % des cas) ; ✓ une névralgie intercostale (15 à 50 % des cas) ; ✓ une claudication médullaire souvent atypique ; ✓ des signes de compression médullaire sensitifs (60 % des cas), moteurs (55 % des cas) et sphinctériens (30 % des cas). Examens complémentaires Le meilleur examen diagnostic est l’IRM qui permet de visualiser directement la HDD et d’apprécier son volume et son retentissement sur le cordon médullaire. Toutefois, le scanner garde toute son importance dans cette pathologie car il permet d’apprécier le caractère calcifié ou non de la hernie. Contrairement aux hernies discales lombaires, les HDD sont très fréquemment calcifiées (20 à 65 % des cas). Dans notre expérience, elles le sont quasiment toujours lorsqu’elles sont volumineuses et notamment lorsqu’elles occupent plus de 50 % du canal vertébral. C’est en général parmi ces volumineuses HDD calcifiées que l’on peut avoir parfois un prolongement intradural (6 % des cas). Il existe globalement trois formes anatomiques de HDD (figure 1) : ✓ les HDD très latérales ; ✓ les HDD latérales allant jusqu’à la ligne médiane ; ✓ les HDD médianes entraînant une déformation en “banane” de la moelle qui “encorbeille” totalement la hernie. HDD latérale Dans certains cas où la clinique est frustre, il est intéressant de réaliser un bilan électrophysiologique avec des potentiels évoqués moteurs et sensitifs afin d’apprécier la souffrance médullaire infraclinique. Personnellement, nous réalisons systématiquement une artério graphie médullaire préopératoire afin de localiser l’artère d’Adamkiewicz et de choisir la voie d’abord comportant le moins de risque neurologique pour le patient. Traitement chirurgical L’indication chirurgicale dépend de l’importance de la symptomatologie clinique et du volume de la HDD. En règle générale, il n’y a pas d’indication chirurgicale à retenir si la HDD est totalement asymptomatique sur les plans clinique et électrophysiologique. Toutefois, même lorsqu’elles sont peu symptomatiques, les grosses HDD calcifiées comportent un risque non nul d’aggravation neurologique brutale en cas de traumatisme dorsal et nécessitent tout de même un avis spécialisé, pour discuter de l’indication chirurgicale. De nombreuses voies d’abord ont été proposées pour l’exérèse de ces hernies discales et ont été le fait de controverses (figure 2). Il est maintenant établi que les voies d’abord postérieures sont responsables d’un taux élevé d’aggravation neurologique postopératoire (35 %) et d’une morbidité importante ; elles ont été pour cela abandonnées et ne sont plus aujourd’hui acceptables (5). HDD médio-latérale HDD médiane Figure 1. Localisation des HDD. Voie postérieure : laminectomie Voie postéro -latérale : arthro-pédiculectomie Voie latérale : costo-transversectomie Voie antérieure : thoracoscopie Figure 2. Voies d’abord des HDD. 74 La Lettre du Neurologue - Vol. XI - n° 3 - mars 2007 Le chirurgien a donc le choix entre un abord postéro-latéral, latéral ou antérieur. Quelles que soient les voies d’abord le taux de mortalité est très faible (5). Le risque d’aggravation neurologique postopératoire est de 13 % pour les voies postéro-latérales, de 20 % pour les voies latérales et de 7 % pour les voies antérieures transthoraciques à ciel ouvert (6). Dans sa série opérée par thoracoscopie, Dickmann évalue ce risque d’aggravation neurologique à 2 % (7). Une enquête récente de la Société française de neurochirurgie (SFNC) a, quant à elle, évalué ce risque d’aggravation neurologique postopératoire en France à 11,6 %. Toutefois, cette même enquête de la SFNC a révélé que la plupart des neurochirurgiens pratiquaient des voies postéro-latérales ou latérales, que seuls 11 % d’entre eux pratiquaient des voies antérieures et qu’ils étaient très peu nombreux à réaliser des thoracoscopies. Alors que pour les compressions médullaires cervicales la quasi-totalité des neurochirurgiens est d’accord pour réaliser des abords antérieurs permettant de lever le facteur compressif sans mobiliser la moelle, on peut se demander pourquoi il n’en va pas de même pour le rachis thoracique. L’explication tient surtout au fait que l’abord antérieur du rachis cervical est aisé et bien connu des neurochirurgiens, ce qui n’est pas le cas du rachis thoracique. La limitation des abords antérieurs transthoraciques tenait aussi au fait que ceux-ci avaient une morbidité pulmonaire non nulle. L’endoscopie a permis de réduire considérablement cette morbidité tout en gardant les avantages de la voie antérieure (8, 9). On utilise trois ou quatre trocarts en fonction de la qualité de l’exclusion pulmonaire. Un des trocarts est utilisé pour l’endoscope, deux autres pour les instruments de travail, et un quatrième lorsqu’il est nécessaire de mettre un écarteur pulmonaire. Le choix de l’emplacement des trocarts est important. Ils sont répartis sur les lignes axillaires postérieures, moyennes et antérieures en fonction du niveau à atteindre et en fonction du geste prévu ; leur disposition peut être en T, en L ou en quadrilatère (image 1). Technique chirurgicale La plèvre est incisée au bistouri électrique le long de la tête de côte et le long de l’axe du rachis. Il est le plus souvent nécessaire de sacrifier un pédicule vasculaire intercostal sur la face latérale du corps vertébral. La tête de côte est réséquée, ce qui permet un accès au disque. On réalise alors un fraisage conique de part et d’autre du plan discal jusqu’à aborder la hernie discale, cela permettant de réaliser son exérèse sans aucune mobilisation du cordon médullaire (image 2, p. 76). Les deux principaux problèmes de cette technique restent le repérage fiable du niveau à opérer et le saignement épidural peropératoire. En ce qui concerne le repérage, nous avons, au cours de notre expérience, affiné la technique de harponage préopératoire sous scanner. Et pour diminuer le saignement épidural peropératoire, nous avons également au fil du temps modifié la technique initiale décrite par Rosenthal et al. (10), en réalisant un fraisage plus antérieur respectant le pédicule. Cela permet d’aborder l’espace épidural en dernier et donc de limiter le saignement épidural (image 3, p. 76). Les patients sont opérés sous anesthésie générale et installés en décubitus latéral strict. L’abord du rachis nécessite une exclusion pulmonaire afin d’éviter une contusion pulmonaire peropératoire. Le choix du côté de l’abord est fonction du caractère latéral ou non de la lésion à aborder, du niveau vertébral opéré et de la localisation de l’artère d’Adamkiewicz. En cas de lésion médiane, on choisit plus volontiers d’aborder le rachis thoracique inférieur par voie gauche en raison d’une coupole diaphragmatique plus facile à abaisser de ce côté, et le rachis thoracique supérieur par voie droite en raison de la position de l’aorte. Toutefois, on évite de passer au même niveau et du même côté que l’artère d’Adamkiewicz, dans la mesure où l’abord du rachis nécessite le sacrifice d’au moins un pédicule vasculaire. Le repérage du niveau est très important afin d’éviter une erreur d’étage. Dans le cas de tumeur ou de fracture, le repérage endoscopique est facilité par l’aspect anormal de la vertèbre. En revanche, dans les cas de HDD, le mur latéral des vertèbres étant normal, le repérage est plus compliqué et nécessite, d’une part, d’explorer toute la cavité thoracique pour compter les têtes de côte et d’utiliser, d’autre part, un contrôle radioscopique peropératoire. Dans notre expérience, nous recourons en outre à un repérage préopératoire au scanner avec la mise en place d’un harpon transcutané en regard de la tête de côte de la vertèbre inférieure. La Lettre du Neurologue - Vol. XI - n° 3 - mars 2007 Mise au point M ise au point Image 1. Positionnement des trocarts. Indications et contre-indications Lorsque la HDD est latérale, la réalisation d’une voie d’abord postéro-latérale ou latérale reste possible. En revanche, lorsque la HDD est médiane, seule une voie d’abord antérieure permet 75 Mise au point M ise au point médio-latérales ou médianes. Les seules contre-indications de la thoracoscopie viennent de l’impossibilité d’obtenir une exclusion pulmonaire de bonne qualité, notamment en cas de symphyse pleurale (antécédent de pleurésie, etc.) ou de chirurgie thoracique (pneumonectomie, etc.). Un protocole d’anesthésie a été mis au point afin de faciliter la ventilation unipulmonaire des patients fragiles (11). Résultats Depuis que nous utilisons cette technique, 14 patients ont été opérés par thoracoscopie d’une HDD (tableau). Chez une patiente, il s’agissait de deux HDD qui ont pu être enlevées au cours de la même procédure endoscopique par les mêmes orifices de trocart. HDD tableau. Résumé de la série. n = 14 patients Sexe : 9 F/5 H Âge moyen : 56 ans (30-72) Compression médullaire : 12 Syndrome radiculaire : 2 HDD médiane : 10 HDD médio-latérale : 2 HDD latérale : 2 HDD calcifiée : 12 Cône de fraisage 3 D6D7 4 D8D9 2 D9D10 2 D10D11 2 D6D7 + D10D11 1 A B C D E F G H B Image 3. Modification de la zone de fraisage : A. technique classique : fraisage latéral pédiculaire ; B. technique modifiée : fraisage plus antérieur respectant le pédicule. une exérèse en toute sécurité car tout abord postéro-latéral ou latéral expose à un risque important d’aggravation neurologique. Cela dans la mesure où il est quasiment impossible d’aborder la ligne médiane par voie postéro-latérale ou latérale sans mobiliser le cordon médullaire et donc sans prendre un risque neurologique majeur. Dans notre expérience, nous utilisons maintenant un abord thoracoscopique pour toutes les HDD, qu’elles soient latérales, 76 D4D5 Seul un échec a été dû à une symphyse pleurale nous obligeant à réaliser une voie d’abord postéro-latérale. Il a été possible de pratiquer une exérèse complète chez tous les autres patients (image 4). Image 2. Cône de fraisage. A Niveaux opérés Image 4. A. Scanner préopératoire ; B et C. IRM préopératoire ; D, E et F. Vues peropératoire ; G et H. IRM postopératoire. La Lettre du Neurologue - Vol. XI - n° 3 - mars 2007 Au début de notre expérience, nous avons eu deux erreurs d’étage nécessitant une seconde procédure endoscopique qui a permis une exérèse complète de la HDD, ainsi qu’un saignement épidural abondant nous amenant à modifier la technique de fraisage. Il n’y a eu aucune aggravation neurologique. L’examen neurologique postopératoire s’est normalisé chez 10 patients et a été nettement amélioré chez 4 autres. L’existence de séquelles neurologiques, essentiellement sous la forme d’un syndrome pyramidal, est fonction de l’importance de la symptomatologie neurologique préopératoire. Il n’y a pas eu non plus de complication pulmonaire grave mais simplement deux atélectasies radiologiques sans signe clinique et rapidement résolutives spontanément. Chez une patiente, la HDD était transdurale, nécessitant la réalisation, dans le même temps, d’une plastie durale à l’aide d’un fragment de plèvre avec une bonne étanchéité. Sur le plan local, il n’y a pas eu de douleurs résiduelles dues aux trocarts. La durée de l’intervention est passée progressivement de 4 heures à 2 heures et le saignement moyen depuis les modifications techniques est de 200 cc. La durée moyenne d’hospitalisation a été de 6 jours. Depuis l’introduction de cette technique dans le service, les résultats de la chirurgie des HDD nous semblent sans aucune commune mesure avec ceux des autres voies d’abord, qui sont plus délabrantes et plus douloureuses sur le plan pariétal, notamment les voies latérales par costo-transversectomie. AutReS indiCAtionS de LA tHoRACoSCopie Thoracoscopie et métastases vertébrales La chirurgie des métastases rachidiennes doit être considérée comme une chirurgie “fonctionnelle” dans la mesure où il s’agit le plus souvent de cancers multimétastasés dans le cadre desquels le but essentiel de la chirurgie est de préserver la fonction neurologique afin de maintenir le patient ambulatoire et non déficitaire. L’atteinte corporéale antérieure étant très fréquente, il est souvent plus logique de réaliser une voie d’abord antérieure. Il est difficile, chez ces patients fragiles, de proposer de grandes thoracotomies. Dans ces cas de figure, l’endoscopie permet la réalisation de décompressions médullaires et de stabilisations rachidiennes à l’aide de voies d’abord mini-invasives soit en endoscopie pure soit par des abords réduits vidéo-assistés (image 5). Ces tumeurs étant volontiers hémorragiques, nous réalisons sytématiquement une embolisation préopératoire dans la mesure où l’hémostase reste plus difficile à obtenir en endoscopie qu’à ciel ouvert. Progressivement, nous avons évolué vers plus de procédures mini-open vidéo-assistées que de procédures endoscopiques pures, dans la mesure où cela nous a permis de réduire le temps opératoire, ce qui, chez ces patients fragiles est important. Ces procédures vidéo-assistées permettent l’exérèse d’un ou de deux corps vertébraux avec reconstruction et ostéosynthèse au travers d’une incision intercostale de 5 à 7 cm. La Lettre du Neurologue - Vol. XI - n° 3 - mars 2007 A B C Mise au point M ise au point Image 5. Corporectomie et reconstruction vertébrale sous thoracoscopie. A. IRM préopératoire, tassement métastatique avec compression médullaire ; B. Vue préopératoire de la reconstruction vertébrale (ME : moelle épinière) ; C. Radiographie postopératoire. Ces abords mini-invasifs antérieurs permettent d’éviter les désinsertions musculaires des voies postérieures et ont des suites le plus souvent moins douloureuses pour les patients. Une série de plus de 150 patients fait l’objet d’une publication à paraître. Autres indications de la thoracoscopie Dans le cadre des traumatismes du rachis, il est le plus souvent nécessaire de réaliser une décompression médullaire en urgence par voie postérieure. Toutefois, l’endoscopie peut également fournir une aide intéressante, notamment pour réaliser une greffe corporéale antérieure secondaire de façon peu invasive, lorsqu’il existe, malgré le recalibrage postérieur, un vide corporéal antérieur important. Elle est également bien adaptée dans le cadre du traitement des cals vicieux associant un fraisage plus ou moins une ostéosynthèse, ainsi que pour l’exérèse de tumeurs paravertébrales comme certains schwannomes. ConCLuSion L’utilisation de l’endoscopie a considérablement amélioré la prise en charge chirurgicale de certaines pathologies rachidiennes thoraciques et en tout premier lieu la chirurgie des HDD permettant de réduire les risques d’aggravation neurologique postopératoire et de simplifier les suites. Elle a également permis de réaliser plus de voies antérieures mini-open vidéo-assistées, notamment pour le traitement chirurgical des métastases vertébrales. Toutefois il s’agit d’une technique et, surtout, d’une gestuelle très particulières et peu courantes habituellement en neurochirurgie. Il existe donc, comme dans toute technique endoscopique, une courbe d’apprentissage et une pratique régulière est nécessaire. ■ 77 Mise au point M ise au point RéféRences bibliogRaphiques ▶ Auto-ÉVALuAtion 1. Carson J, Gumpert J, Jeff erson A. Diagnosis and treatment of thoracic inter- ▶ i. le meilleur examen paraclinique pour faire le diagnostic de hDD est : a. le scanner b. les potentiels évoqués c. l’IRM d. les radiographies standard ▶ ii. il est encore possible en 2007 de proposer au patient une laminectomie postérieure pour traiter une hDD : a. oui b. non ▶ iii. Dans la littérature, la voie d’abord des hDD comportant le moins de risques d’aggravation neurologique est : a. la voie postéro-latérale par arthro-pédiculectomie b. la voie latérale par costo-transversectomie c. la voie antérieure transthoracique vertebral disc protrusions. 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À paraître prochainement 2e édition “ Quand le fond et la forme se conjuguent pour la FMC ” Les acquis Fait nouveau Faits nouveaux Avec le soutien institutionnel des laboratoires Lundbeck et Biogen Idec 78 La Lettre du Neurologue - Vol. XI - n° 3 - mars 2007