,,::r\ : \ ( 1

publicité
----,--"-----~""
Complexe hypothalamo-hypophysaire
et œstradiol chez les Primates mâles
• À partir de ranalyse des documents proposés dites si, chez les Primates,
il existe des propriétés différentes entre le complexe hypothalamohypophysaire du mâle et celui de la femelle.
,..
>
:",I.!iiW4.!ii
Concentration plasmatique de LH chez des hommes
témoins avant injection d'œstradiol (1) et au cours
du traitement (2)
è.Fillkelstein a injecté pendant
~ommes volontaires de manière
;.tique de cette hormone de l'ordre
Il'! phase folliculaire. Au cours de
plusieurs jours de l' œstradiol à des
à obtenir une concentration
plasmade celle existant chez la femme durant
ce traitement, il a mesuré leur conœn-
IJ,l'ation plasmatique de LH.
lH (IU-L)
30
25
20
15
10
5
O~--~----~----~---+----+----410
12
4
o
2
8
Temps (en heures)
LH (IU-L)
30
25
--------T--------r--------r-------~-------~-------,
-------1--------J--------t--------t--------t---~1
~~
--======r========t========r========[=======JC=======J
10 -.------t--·-----~--------~---~----t-------i--------i
5
- --- - --
o
----- •.-
--
--.....-
--,-1
1
o
2
4
6
8
10
12
Temps (en heures)
Perfuslon d'œstradiol
• Pulses de GnRH
.·éiHiiUi§hfl
On a mesuré les concentrations
journalières
de FSH, de LH, d'œstra-
diol et de progestérone dans le sang d'un singe Rhésus mâle castré ayant
reçu une greffe d'ovaire au jour 0_
Progestérone (ng'mL-1)
;~
A.À
.hÀ
A
Œstradiol (pg -rnl;-1)
~~~.
FS~~tL-1)
\
j
1
1
4~L.'th
.
,,::r\ : \ (
~bli~'
o
20
40
60
80
100
1
120
140
160
Jours après la greffe
Corrigé
Le but de ce sujet est de s'intéresser au complexe hvoothafamo-nvooonvsatre.
l'activité de ce
dernier chez le Primate mâle comme celle du complexe femelle se traduit par la sécrétion des
gonadostimulines
FSH (Hormone Folliculo-Stimulante)
et LH (Hormone Lutéinisante). Mais, chez la
femelle, cette sécrétion est cyclique alors qu'elle est quasi-constante chez le mâle.
La capacité à sécréter de façon cyclique des gonadostimulines
est-elle une propriété propre au
complexe hypothalamo-hypophysaire
de la femelle?
Est-ce que le complexe hypothalamohypophysaire
du mâle, soumis aux mêmes variations cycliques d'hormones
ovariennes, réagirait par
une sécrétion cyclique de gonadostimulines?
Document 1: ce document se présente sous forme de deux graphes présentant les résultats
d'expériences de Finkelstein. Le premier graphe traduit la concentration plasmatique de LH chez des
hommes témoins avant injection d'oestradiol, le second traduit la concentration plasmatique de LH
chez des hommes volontaires au cours d'un traitement à l'oestradiol.
Les croix sur les graphes indiquent qu'on a fait des prélèvements sanguins à intervalles rapprochés (5
à 6 fois jheure) de manière à suivre attentivement la sécrétion de LH par l'hypophyse et notamment
sa pulsatilité.
Pendant 12 heures, on observe 5 pulses de LH en absence d'injection
d'oestradiol
(graphe 1) et 3
pulses de LH au cours de l'injection d'oestradiol (graphe 2).
Les pulses de LH sont consécutifs aux pulses de GnRH. En conséquence, on peut dire que l'oestradiol
diminue la fréquence des pulses de GnRH par les neurones hypothalamiques.
Il exerce un
rétrocontrôle négatif sur les neurones hypothalamiques.
De façon plus marquée, l'amplitude des pulses de LH est réduite par suite de l'injection d'oestradiol
de sorte que la concentration plasmatique moyenne de LH est nettement plus basse sous l'action de
l'oestradiol. Cela laisse à penser que l'oestradiol exerce également un rétrocontrôle
négatif sur
l'hypophyse.
La fréquence
et l'amplitude
des pics de sécrétion
exerce un rétrocontrôle
négatif sur le complexe
masculin se comporte comme celui de la femme.
Qu'observe-t-on
de LH montrent
hypothalamo-hypophysaire.
que l'oestradiol
Ainsi le complexe
quand on greffe des ovaires chez un mâle?
Document 2 : ce document se présente sous forme de quatre graphes traduisant les résultats des
mesures journalières de FSH, de LH, d'oestradiol et de progestérone dans le sang d'un Rhésus mâle
castré ayant reçu une greffe d'ovaire. On constate que les abscisses sont en jours et non en heures.
On ne suit pas les sécrétions pulsatiles des hormones mais l'évolution de leur concentration
moyenne journalière sur 160 jours. On ne parlera pas de pulses mais de pics.
La présence d'oestradiol et de progestérone indique que la greffe d'ovaire est réussie chez le mâle et
que les cycles ovariens ont eu lieu pendarit ces 160 jours.
Les cycles menstruels ne peuvent évidemment pas être repérés par les menstruations car il n'existe
pas d'utérus chez le mâle mais peuvent l'être par l'intermédiaire
de la concentration
en
progestérone:
cycle.
le retour à 0 de cette concentration
marque la fin d'un cycle et le début d'un nouveau
On repère 5 cycles menstruels durant ces 160 jours. Le complexe hypothalamo-hypophysaire
a donc
été capable de commander l'activité cyclique de l'ovaire.
Sa production de gonadostimulines a été cyclique. En particulier, on repère aisément 5 pics de LH et
on s'aperçoit qu'ils sont associés (précédés) à (par) un pic d'oestradiol.
On retrouve le rétrocontrôle
hypotha lamo-hypo physa ire.
positif exercé par l'oestradiol
à forte concentration
sur le complexe
Conclusion: L'oestradiol exerce un rétrocontrôle
négatif et positif sur le complexe hypothalamohypophysaire du mâle comme celui de la femelle. En conséquence, le complexe du mâle peut avoir
une sécrétion cyclique de gonadostimulines
identique à celle de la femelle: il a exactement les
mêmes propriétés. Chez les Primates, il n'y a pas de sexualisation du complexe hypothalamohypophysaire. Si, dans les conditions naturelles, les deux complexes mâle et femelle ont des activités
différentes, cela est dû aux effecteurs sur lesquels ils agisse: testicules et ovaires.
Téléchargement