Mise au point M ise au point Programme multidisciplinaire de réadaptation à l’effort dans les lombalgies chroniques Functional habilitation program for chronic low back pain #A. Baillet*, B. Troussier*, S. Rey*, D. Frappat*, E. Charra*, S. Grosclaude*, P. Lannoy*, R. Mansour* POINTS FORTS Selon les recommandations de la Haute autorité de santé (HAS), quatre axes thérapeutiques sont à prendre en compte chez le lombalgique chronique : la douleur, la fonction, la psychologie et la réinsertion professionnelle. Les quatre axes thérapeutiques représentent les quatre critères d’appréciation d’un programme de réadaptation à l’effort. Le programme de réadaptation à l’effort est indiqué après une évaluation pluridisciplinaire en cas de lombalgie chronique évoluant depuis plus de 3 mois. et sous-pelvienne, une diminution des performances musculaires prédominant sur les extenseurs du tronc, une augmentation des scores d’anxiété et de dépression, une inhibition neuromotrice et un retentissement socioprofessionnel. L’objectif du programme de réadaptation à l’effort est de restaurer les capacités physiques, fonctionnelles et psychocomportementales du patient en utilisant une approche volontaire et active pour favoriser un retour aux activités socioprofessionnelles. En France, ces programmes se sont développés consécutivement aux études de J. Vanvelcenaher et al. (4) puis de S. Poiraudeau et al. (5). L’EXPÉRIENCE DE L’HÔPITAL RHUMATOLOGIQUE D’URIAGE Mots-clés : Lombalgie chronique – Réadaptation à l’effort. Keywords: Low back pain – Intensive rehabilitation. UN ENJEU DE SANTÉ PUBLIQUE La lombalgie commune, remarquable par sa fréquence, guérit habituellement dans un délai de quelques jours à quelques semaines, le plus souvent spontanément. Paradoxalement, toutes les données épidémiologiques disponibles montrent que l’invalidité liée à la lombalgie ne cesse de s’accroître dans les pays industrialisés. Pour environ 7 % des patients lombalgiques, un arrêt de travail supérieur à 6 mois est prescrit; ces arrêts représentent, à eux seuls, 70 % des journées de travail perdues et environ 75% des coûts d’indemnisation. En outre, il est établi que les chances de reprise du travail diminuent au fur et à mesure que la durée d’arrêt de travail augmente : si 30% des patients reprennent le travail après un an, les chances de reprise après 2 ans sont quasiment nulles (1). Dans le passage de la lombalgie aiguë à la lombalgie chronique (définie par une durée d’évolution des symptômes de plus de 3 mois), ni l’intensité initiale des symptômes, ni l’importance des lésions radiologiques ne semblent déterminantes. En revanche, les facteurs médico-légaux, professionnels, socio-économiques et psychologiques semblent jouer un rôle majeur (2). Les concepts de déconditionnement et de programme de réadaptation à l’effort ont été décrits par T.G. Mayer et al. (3) en 1985. Le déconditionnement associe une réduction de la mobilité lombaire * Hôpital rhumatologique d’Uriage. La Lettre du Rhumatologue - n° 341 - avril 2008 Nous avons évalué un programme de réadaptation à l’effort pour lombalgiques chroniques invalidés avec un recul évolutif de 34 mois. Cette évaluation porte sur les quatre critères majeurs définis par l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (ANAES), repris par la HAS : la douleur, la fonction, le psychisme et le retour au travail. Description du programme Le programme, qui se déroule en hospitalisation conventionnelle ou en hospitalisation de jour, s’adresse à des groupes de 3 patients. Il s’inspire de celui de S. Poiraudeau et al. (5) et comporte une activité sportive (échauffement, assouplissement, travail aérobie sur cycloergomètre, jogging, musculation, travail proprioceptif et port de charges) à raison de 6 heures par jour pendant 4 semaines, ainsi que l’apprentissage d’autoexercices. L’équipe multidisciplinaire (médecin, ergothérapeute, kinésithérapeute et, selon les besoins, psychosomaticien et médecin nutritionniste) se réunit une fois par semaine pour juger de l’évolution du patient. Le patient est incité, au début, au milieu et à la fin du programme, à consulter son médecin du travail dans le cadre d’une visite de préreprise. Critères d’éligibilité La décision d’inclusion au programme est prise à l’issue d’une évaluation multidisciplinaire sur les critères d’inclusion suivants : lombalgie ou lombosciatalgie commune d’évolution chronique et rebelle à une prise en charge conventionnelle ; déconditionnement physique authentifié par les tests physiques ; 25 Mise au point M ise au point arrêt de travail prolongé ou statut de chômeur en incapacité de retrouver une activité professionnelle du fait de la lombalgie. Les critères d’exclusion comportent : les lombalgies symptomatiques ; un geste chirurgical lombaire de moins de 3 mois ; une déficience neurologique ou articulaire périphérique significative ; l’absence de motivation du patient ; une maladie psychiatrique ; une maladie cardiovasculaire dépistée lors de l’épreuve d’effort systématique. Modalités d’évaluation L’évaluation est réalisée à l’inclusion et à l’issue du stage, à l’aide de questionnaires d’autoévaluation et de tests physiques ; une évaluation similaire systématique est réalisée à 3 et à 12 mois ; une évaluation rétrospective complémentaire par questionnaire postal est réalisée à 34 mois. L’évaluation porte sur l’EVA, le questionnaire de qualité de vie de Dallas (mesure du retentissement de la douleur sur les activités de la vie quotidienne, sur le travail et les loisirs, sur le psychisme et la sociabilité) [6], l’échelle d’incapacité fonctionnelle pour l’évaluation des lombalgies (EIFEL), l’échelle de retentissement émotionnel HAD (Hospital Anxiety and Depression) [7]. La durée d’arrêt de travail pendant l’année précédant le programme est répertoriée, de même que la reprise des activités professionnelles dans les 34 mois suivants. Les paramètres physiques comprennent la distance doigt-sol (mesurée en position debout), l’indice de Schober modifié à 5 cm, le test des extenseurs du tronc de Sorensen (8), le test des fléchisseurs du tronc de Shirado (9), le test de soulever des charges PILE (Progressive Isoinertial Lifting Evaluation) [10]. Les tests ont été réalisés en fin de programme (1 mois) et à moyen (3 mois) ou à long terme (12 mois). Le questionnaire postal adressé à 34 mois comporte l’évaluation de l’EVA habituelle des 8 derniers jours, les échelles EIFEL et HAD, la durée d’arrêt de travail ainsi que la nature du poste de travail. Analyse statistique Les variables qualitatives sont décrites par leurs effectifs et leurs pourcentages et les variables quantitatives par leurs moyennes et leurs extrêmes. L’analyse statistique a comparé les moyennes en utilisant soit le test t pour séries appariées, soit, lorsque l’effectif était faible (moins de 30 patients), le test non paramétrique de Friedman. Le seuil de significativité retenu est un p inférieur à 0,05. Caractéristiques de la population Sur les cinquante et un patients inclus dans le programme, 50 ont été évalués à 1 mois, 24 à 3 mois et 19 à 12 mois. Trentetrois patients (65 %) ont répondu au questionnaire postal des 34 mois. Il s’agit d’une population à large prédominance masculine (46 hommes et 5 femmes), d’âge moyen 43 ans (19-56 ans), d’indice de masse corporelle normal haut (IMC = 24,5). L’ancienneté de la douleur est de 36 mois (4-250 mois). Le siège de celle-ci est limité au rachis lombaire pour 14 patients, à une lomboradiculalgie chronique pour 30 patients et à une rachialgie étagée pour 7 patients. Seize patients (31 %) ont été opérés au niveau du rachis lombaire. À l’imagerie, 37 patients (72 %) présentent une ou plusieurs discopathies dégénératives ou hernies discales, 8 une cicatrice épidurale postopératoire, 4 un spondylolisthésis et 2 aucune anomalie. Il s’agit d’une population constituée principalement d’employés et d’ouvriers (37 patients) ; 6 patients sont au chômage. Vingt-trois patients sont arrêtés pour accident du travail ou maladie professionnelle. Résultats sur la douleur (tableau) L’EVA de la douleur habituelle des 8 derniers jours est de 3,3 ; elle diminue de façon significative à 2,1 (p = 0,008) à l’issue du programme, mais pas à 34 mois (2,8). Le retentissement de la douleur sur les activités quotidiennes, apprécié par le score total du questionnaire de Dallas, diminue significativement en fin de programme et se maintient à 12 mois (p < 0,001). Résultats sur la fonction (tableau) L’incapacité fonctionnelle des lombalgies est appréciée par les réponses à l’autoquestionnaire EIFEL : la fonction est améliorée significativement en fin de programme et se maintient à 34 mois (p = 0,04). L’indice de Schober modifié à 5 cm n’est pas modifié dans le temps. La distance doigt-sol, les tests des muscles du tronc et le test de soulever de charges PILE sont améliorés de manière significative à l’issue du programme et à 12 mois (p < 0,05). Tableau. Retentissement sur la douleur, la fonction et le psychisme apprécié à l’issue du programme. EVA habituelle (0-10) Dallas, score total (0-400 %) EIFEL (0-24) Schober (cm) DDS (cm) Sorensen (s) Shirado (s) PILE (%/poids du corps) HAD, score de dépression (0-21) HAD, score d’anxiété (0-21) 26 T0 3,3 (0-8,5) 187 % (21-300) 10 (1-20) 7 (5,5-8) 18 (50-8) 59 (0-160) 53 (0-230) 20 % (0-40) 6 (0-13) 10 (2-19) 1 mois 2,1 (0-8,5) p = 0,008 121 % (0-304) p < 0,001 6 (0-16) p = 0,006 7,3 (6-8) 3 (47-39) p = 0,002 116 (10-295) p = 0,006 145 (0-705) p = 0,006 26 % (7-45) p = 0,004 5 (0-14) p = 0,03 9 (3-17) p = NS 3 mois 2,5 (0-7,5) 119 % (0-288) 5 (0-15) 7 (6,5-9,5) 5 (33-13) 112 (24-298) 144 (33-400) 30 % (16-44) 5 (0-15) 8 (0-13) 12 mois 2,9 (0-7) 121 % (0-281) p < 0,001 6 (0-13) 7 (6-8) 6,5 (40-11,5) p = 0,007 112 (0-255) p = 0,004 143 (20-345) p = 0,01 27 % (14-44) p = 0,04 5 (0-13) 8 (0-14) 34 mois 2,8 (0-7,4) p = NS 7 (0-18) p = 0,04 3 (0-10) p = 0,01 6 (0-13) p < 0,001 La Lettre du Rhumatologue - n° 341 - avril 2008 Résultats sur le psychisme (tableau) Bien que notre population ne comprenne aucun patient d’état dépressif authentifié par l’échelle HAD, ce score s’améliore significativement à l’issue du programme et se maintient à 34 mois (p = 0,01). En revanche, nos patients présentent un état d’anxiété qui ne se modifie que peu à 1 mois, mais qui s’améliore à 34 mois (p < 0,001). Résultats sur le travail La durée moyenne d’arrêt de travail établie avant le programme est de 169,5 jours (5 mois et 16 jours). Seize patients (31 %) ont été arrêtés plus de 9 mois. La durée moyenne d’arrêt de travail établie à 12 mois du programme est de 74 jours, soit un gain de 94 jours ; cette durée se maintient à 34 mois. Tolérance Quatre incidents (2 fractures de fatigue du tibia, 1 claquage musculaire du quadriceps et 1 trouble du rythme cardiaque) sont survenus au cours de la deuxième ou de la troisième semaine et se sont résolus spontanément à l’arrêt de l’activité sportive. RECOMMANDATIONS ET REVUE DE LA LITTÉRATURE Le programme de réadaptation à l’effort, fondé sur la reconnaissance d’un syndrome de déconditionnement, est maintenant reconnu et validé dans la lombalgie chronique (11-14). L’ANAES, en décembre 2000 (1), retrouve 10 essais randomisés, dont 4 de haute qualité, évaluant ces programmes. Sur ces 10 essais, 8 (dont 3 de haute qualité) rapportent des résultats positifs par rapport à une rééducation conventionnelle. La réadaptation à l’effort est donc recommandée pour le traitement à visée antalgique ou fonctionnelle et, dans une moindre mesure, pour le retour au travail des patients souffrant de lombalgie chronique (grade B). Dans la mise à jour de la prise en charge des patients lombalgiques chroniques de juillet 2003, la Direction générale de la santé recommande de favoriser l’accès des personnes lombalgiques chroniques à des programmes multidisciplinaires de réadaptation intensive et de conditionnement physique et psychologique. Il est en outre spécifié qu’il faut favoriser l’accès des personnes lombalgiques à des programmes de réadaptation intensifs destinés à prévenir le passage à la chronicité, idéalement entre la troisième semaine et le troisième mois d’arrêt de travail. Ces programmes doivent être associés à une intervention en milieu de travail comprenant une analyse du poste de travail, l’implication du médecin du travail et de la hiérarchie et une préparation au retour. L’ensemble des études d’évaluation a été réalisé avec un recul de 1 ou 2 ans (3, 13, 15-18). Seuls S. Verfaille et al. (19) et A.F. Bendix et al. (12) rapportent un suivi à 4 et 5 ans, respectivement. Les résultats, appréciés en fonction des critères majeurs définis par l’ANAES selon 4 axes (la douleur, la fonction, le psychisme et le travail), sont globalement très encourageants, mais énorLa Lettre du Rhumatologue - n° 341 - avril 2008 Mise au point M ise au point mément influencés par les paramètres socioprofessionnels de la population étudiée ainsi que par le système de santé du pays dans lequel chaque étude est menée. Réadaptation à l’effort et douleur Les données de la littérature varient d’une étude à l’autre (6, 1619), sans que soit précisée la nature exacte de l’EVA utilisée (EVA habituelle, moyenne ou maximale). Dans les études de S. Verfaille et al. (19) et celle de A.F. Bendix et al. (12), une diminution significative de l’EVA à long terme est retrouvée. L’étude de L. Bontoux et al. (15) montre une amélioration significative du retentissement de la douleur sur la qualité de vie, apprécié par le score total de Dallas à la fin du programme, qui se maintient à 12 mois. Pour S. Verfaille et al. (19) ce bon résultat est retrouvé à 4 ans. Plus que la douleur elle-même, c’est donc son retentissement qui paraît amélioré à long terme. Cette constatation ne préjuge cependant pas de l’amélioration spontanée de la douleur lombaire dans le temps. Réadaptation à l’effort et fonction Les résultats concernant ce critère restent variables dans la littérature du fait de l’utilisation de questionnaires différents. S. Gagnon et al. (13) montrent que l’échelle EIFEL s’améliore significativement à 3 mois. Les résultats semblent se maintenir à 5 ans pour A.F. Bendix et al. (12). S. Poiraudeau et al. (5), puis K. Chaory et al. (17), retrouvent une amélioration significative de la distance doigt-sol, mais pas de l’indice de Schober. En ce qui concerne la musculature du tronc, F. Genet et al. (18) et S. Verfaille et al. (19) ne retrouvent plus de différence significative à 1 an et à 4 ans respectivement. Dans cette dernière étude, une corrélation positive entre la pratique d’une activité sportive et l’amélioration du test de Sorensen est retrouvée. Réadaptation à l’effort et psychisme L. Bontoux et al. (15) montrent une amélioration significative des scores d’anxiété et de dépression. K. Chaory et al. (17) prouvent que le programme de réadaptation à l’effort permet une diminution significative des peurs, des croyances et des conduites d’évitement concernant l’activité physique mais pas en ce qui concerne l’activité professionnelle. D’après ces auteurs, l’évaluation des peurs et des croyances se rapporte à une notion différente de la déficience, de l’incapacité, du handicap ou des perturbations psychologiques. G. Casso et al. (16) rappellent que la lombalgie est parfois la seule façon pour les patients d’exprimer leur désarroi face à une situation psychosociale ou professionnelle conflictuelle. Une prise en charge globale du patient doit être associée au programme de reconditionnement physique. Réadaptation à l’effort et retour aux activités professionnelles La reprise du travail directement attribuable à un programme de réadaptation à l’effort dans les lombalgies chroniques est extrêmement difficile à déterminer (16, 20), car elle dépend également du système de santé et des allocations attribuées 27 Mise au point M ise au point au patient lombalgique. Les prestations sociales étant bien moins importantes aux États-Unis qu’en Europe, le maintien de l’activité professionnelle à long terme dans les études européennes est bien inférieur à celui retrouvé dans les études américaines (5, 15, 16, 19). Une année après la fin du programme, environ un tiers des patients ont pu retrouver un activité professionnelle à plein temps (16, 21). L. Bontoux et al. (15) démontrent que les patients en arrêt de travail pendant au moins 6 mois avant le stage de réadaptation ont 20 fois moins de chances d’être présents au travail à un an. Un sous-score d’anxiété/dépression élevé au questionnaire de Dallas en fin de stage diminue de 17 fois la probabilité de présence au travail à 1 an. Enfin, le fait de se sentir capable de travailler à la fin du stage est au contraire associé à une plus grande chance de travailler 1 an après. Dans cette étude, une action ergonomique conjointe au programme de réadaptation à l’effort augmente la probabilité de présence au travail à 1 an, mais reste à la limite de la significativité. L’effet sur la reprise et le maintien de l’activité professionnelle n’apparaît démontré que pour un seul des trois programmes de réadaptation à l’effort rigoureusement évalués. K. Chaory et al. (17) constatent que, dans leur forme actuelle, les programmes de réadaptation à l’effort ne permettent pas de diminuer les peurs et croyances des lombalgiques chroniques concernant l’activité professionnelle. CONCLUSION Les principaux objectifs du programme de réadaptation à l’effort visent à permettre au patient de contrôler et de gérer sa douleur, d’améliorer sa fonction et de favoriser sa réinsertion sociale et professionnelle. Dans la lombalgie chronique, au-delà de 3 mois d’évolution, une évaluation et une prise en charge pluridisciplinaires deviennent indispensables. Une synergie d’action précoce avec la médecine du travail permettrait de mobiliser autour du salarié les ressources des équipes de santé au travail. Le programme de réadaptation à l’effort dans la prise en charge des lombalgies chroniques trouve sa place à côté d’autres thérapies comme la thérapie psychocomportementale. N RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1. Andersson GB. Epidemiological features of chronic low back pain. 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