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Association Interdisciplinaire post-Universitaire de Sexologie Agréé OGDPC
identifiant 1293
Programme Présentiel DPC N° 12931600003
en 4 étapes
Les 21 et 22 octobre 2016
Session N°1
Diagnostic et Prise en charge des vulvovestibulodynies provoquées et du vaginisme.
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690€, Sages-femmes : 530€
(dans la limite de votre enveloppe annuelle)
Indemnisé pour les médecins libéraux :
- Nombre maximum de participants : 48
Mode d’exercice du participant : Salarié CDS conventionné, libéral, autres salariés
(y compris hospitaliers avec Convention).
Experts: Dr Philippe OTMESGUINE Médecin Sexologue
Laura BELTRAN Psychologue Sexologue
Sandrine JANIQUE Kinésithérapeute
Dr Sophie BERVILLE-LEVY Gynécologue
Anne DUMARTINEIX Kinésithérapeute
Micheline MOYAL-BARRACCO Dermatologue
Hôtel Ibis Paris Tour Eiffel Cambronne
2, rue Cambronne
75015 PARIS
21-22 octobre 2016
9h00-17h30
 Dès le début juillet, ouverture des inscriptions sur www.mondpc.fr 

 Etape 1 Cognitive en réunion le 21/10/2016, Hôtel Ibis 9h00-12h30.
 Etape 2 d’Analyse des Pratiques Professionnelles en réunion le 21/10/2016, Hôtel
Ibis 14h-17h30.
 Etape 3 Cognitive en réunion le 22/10/2016, Hôtel Ibis 9h00-12h30.
 Etape 4 Cognitive en réunion le 22/10/2016, Hôtel Ibis 14h-17h30.
 Clôture le 22/10/2016
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Résumé :
Lors des consultations gynécologiques, les douleurs vulvaires et vestibulaires sont très fréquemment
abordées par les patientes. Elles posent souvent un problème diagnostique et thérapeutique au praticien
consulté, car, d’une part ces brûlures ou douleurs vulvaires s’accompagnent d’un examen vulvaire
fréquemment normal et d’autre part elles ne se limitent pas au champ de la gynécologie ou de la
dermatologie. Il est pourtant essentiel de les diagnostiquer précocement pour ne pas voir les douleurs
passer à la chronicité et pour faciliter le traitement. De plus le kinésithérapeute comme les autres
soignants, n’est pas toujours à l’aise avec l’abord de la sexualité. Pourtant le kinésithérapeute dispose
d’outils thérapeutiques et de savoir-faire pour aborder ce type de symptômes, les diagnostiquer et les
prendre en charge. Beaucoup de patientes affrontent l'incompréhension des professionnels de santé et
attendent longtemps le bon diagnostic et de bonnes orientations. Le travail de relaxation périnéale, la
conscientisation de la zone génitale et l’objectivation des progrès réalisés rendent les approches
corporelles particulièrement adéquates et complémentaires du travail sexologique ou des prescriptions
médicamenteuses.
La classification des troubles génitaux féminins a évolué et la catégorie « Trouble lié à des douleurs
génito-pelviennes ou à la pénétration » remplace maintenant dans le DSM-5 la dyspareunie et le
vaginisme qui étaient dans le DSM-IV deux troubles distincts, regroupés dans la rubrique des troubles
sexuels avec douleur. Les caractéristiques diagnostiques distinguent quatre dimensions de symptômes
souvent comorbides :
1)
2)
3)
4)
la
la
la
la
difficulté à avoir des rapports sexuels,
douleur génito-pelvienne,
peur de la douleur ou de la pénétration vaginale, et
tension des muscles du plancher pelvien.
Les quatre dimensions de symptômes doivent être évaluées même si un diagnostic peut être posé à
partir d’une seule dimension symptomatique (Binik 2010a; Binik 2010b).
Cette caractéristique multidimensionnelle du symptôme implique l’intervention en réseau de différents
professionnels des disciplines concernées, assurant dans la mesure du possible une prise en charge en
équipe, dans le but d’une prise en charge globale et dans le respect des obligations éthiques et
déontologiques (accord du patient, secret médical …). L’approche manuelle kinésithérapeutique est un
des piliers de cette prise en charge, fréquemment associé à la sexothérapie et au travail à médiation
corporelle de type sexocorporel (Jean-Yves DESJARDINS).
Il est important pour commencer de ne pas confondre dyspareunie et vaginisme.
La dyspareunie correspond à un rapport sexuel douloureux, le plus souvent lors de la pénétration : on
parle alors de dyspareunie orificielle ou superficielle. Elle peut s’accompagner d’un vaginisme :
Contracture involontaire et douloureuse des muscles de la région vaginale. Les vestibulodynies
provoquées représentent la cause la plus fréquente de dyspareunie chez les femmes de moins de 50 ans.
Dans 20% des cas, il s’agit d’une dyspareunie primaire, ce qui représente un facteur de gravité.
La définition des vulvodynies, selon l’ISSVD 1983 (International Society for the Study of Vulvar
Disease), est la suivante : Inconfort vulvaire, le plus souvent décrit comme des brûlures, apparaissant en
l’absence d’affection vulvaire visible ou de désordre neurologique spécifique.
Le vaginisme est une contraction involontaire des muscles qui enserrent l'entrée du vagin.
Prévalence:
Environ 15 % des femmes en Amérique du Nord signalent des douleurs récurrentes pendant les rapports
sexuels (Lauman et al. 1999).
De plus les difficultés à avoir des relations sexuelles s'accompagnent souvent de troubles de l'orgasme et
de la libido (Binik 2010b).
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.Les objectifs de cette formation:
Au terme de la formation les participants seront capables:
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D’évoquer le diagnostic de Vulvodynie et le diagnostic de Vaginisme.
de connaître les grands axes thérapeutiques de ces deux pathologies, en particulier
différencier le travail kinésithérapeutique ici nécessaire, fait en relaxation et
conscientisation versus le travail habituellement fait en rééducation post-partum peu
voire contre-indiqué dans le vaginisme et la vestibulodynie.
de comprendre le fonctionnement du couple et de repérer l’impact du trouble sur ce
dernier.
De repérer et de fédérer les intervenants en vue d’un travail et d’une prise en charge en
équipe multidisciplinaire, en articulant la prise en chargé kiné avec la prise en charge
sexocorporelle s’il y a lieu.
De connaître les limites et d’amorcer la prise en charge adéquate.
Catégorie(s) professionnelle(s)
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Médecin
Gynécologie médicale
Gynécologie médicale et obstétrique
Gynécologie obstétrique / Obstétrique
Médecine générale
Oncologie médicale
Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent
Psychiatrie générale
Dermatologue
Sage-Femme
Méthodes : 
Pédagogique ou cognitive
En groupe
 Formation présentielle (congrès scientifique, séminaire, colloque, journée, atelier, formation
interactive, formation universitaire...)
 Analyse des pratiques
o Revue de dossiers et analyse de cas
 Groupe d'analyse de pratiques, staff des équipes médico-soignantes ou médico-techniques,
pratiques réflexives sur situations réelles.
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o
Indicateurs
Suivi d'indicateurs.

Orientations :

Renforcer la prévention et la promotion de la santé
Soutenir et valoriser les initiatives pour faciliter l’accès à la prévention et à la promotion de la santé
 Contraception et santé sexuelle
 Faciliter au quotidien les parcours de santé
o Promouvoir les soins primaires, favoriser la structuration des parcours de santé
 Coordination des soins entre médecin traitant et médecin correspondant
 Repérage de la maltraitance et de la violence (enfants, personnes âgées, personne en situation de
handicap, violences faites aux femmes...)et conduite à tenir
 Prise en charge de la douleur
 Innover pour garantir la pérennité de notre système de santé
o
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Innover pour la sécurité des soins et l'éducation du patient
Education pour la santé
Médecin spécialisé en gynécologie médicale / Médecin spécialisé en gynécologie-obstétrique
o Prise en charge de l’infertilité
Médecin spécialisé en médecine générale
o Amélioration de la pratique médicale pour les patients porteurs de pathologies chroniques et / ou de
poly pathologies (approche centrée patient en prévention, diagnostic et suivi, fonction traitante du
médecin généraliste)
 Santé des jeunes et des adolescents : éducation en santé, contraception, identification des
conduites à risques et addictions, troubles psycho-comportementaux, ruptures scolaires et/ou
sociales.
 Santé mentale notamment troubles anxieux et dépressifs avec développement des alternatives
d'aide et de soins non pharmacologique.
 Gestion et suivi des problématiques de santé de la femme : suivi de grossesse, contraception,
ménopause, spécificité du risque cardiovasculaire…
Sage-femme
o Consultation de contraception et de suivi gynécologique de prévention par la sage-femme (dépistage
des cancers et des infections sexuellement transmissibles, vaccination)
o Les patients en situation de vulnérabilité : repérage, accompagnement et orientation des femmes,
des enfants et des couples (précarité sociale, addictions, troubles psychiques, violences, antécédents
médicaux, maladie et handicap)
o Education et rééducation dans le cadre de la prise en charge des troubles pelvi-périnéaux de la
femme
Médecin spécialisé en psychiatrie
o Prise en compte en psychiatrie des aspects liés à l’environnement : familial, social, professionnel
o
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Médecin spécialisé en dermatologie et vénéréologie
Orientation n° 1 : diagnostic et évaluation de la prise en charge des infections cutanéo-muqueuses..
Orientation n° 5 : diagnostic et évaluation de la prise en charge des dermatoses inflammatoires
chroniques.
Modalité d’inscription à ce DPC:
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Auprès de l’OGDPC: vous inscrire sur www.mondpc.fr avec le N° du DPC 12931600003 Session 1
Auprès de l’AIUS: en remplissant sur le site de l'AIUS le formulaire dans la fiche descriptive du DPC.
Quel que soit votre mode d'inscription, valider cette dernière en nous envoyant:


un chèque d’adhésion à l’AIUS de membre stagiaire de 23€, valable pour l’année 2016, à
l’ordre de l’AIUS pour les médecins et les sages-femmes qui ne sont pas encore membres de
l‘Association.
un chèque de caution de 180 € à l’ordre de l’AIUS qui ne sera pas encaissé et qui sera
restitué à l’issue de la formation sauf dans le cas de désistement moins de 15 jours avant la
formation, dans ce cas cette somme sera encaissée à titre de dédommagement des frais
engagés.
à envoyer au secrétariat de l’AIUS à :
Mr Arnaud Guionie
23, allée des cheminots
33130 Bègles.
Votre inscription ne sera valide pour notre organisation qu'après réception de ces pièces.
Informations complémentaires : [email protected]
4
NB: Pour les participants résidant à plus de 50 Km, l'AIUS propose une participation de 80€
sur présentation d'un justificatif.
Bibliographie:
1. Aerts L, Bergeron S, Pukall CF, Khalifé S. Provoked Vestibulodynia : does pain intensify correlate with
sexual dysfunction and dissatisfaction ?, J Sex Med. 2016 Jun;13(6):955-62.
2. Backman H, Widenbrant M, Bohm-Starke N et coll. Combined physical and psychosexual therapy for
provoked vestibulodynia-an evaluation of multidisciplinary treatment model. J Sex Res 2008. 45: 378-85.
3. Bajos N., Bozon M. Enquête sur la sexualité en France. Pratiques, genre et santé. Paris: La
Decouverte. 2008.
4. Binik YM: The DSM diagnostic criteria for dyspareunia. Arch Sex Behav 2010a 39(2):292–303,
5. Binik YM: The DSM diagnostic criteria for vaginismus. Arch Sex Behav 2010b 39(2):278–291,
6. Collier F, Staumont-Salle D, Delesalle F, Vinatier D, Bregegere S, Martin C. Nouveau regard sur les
vulvodynies spontanées, Sexologies, Elsevier Masson , 2016, 25, (2), : 52-60
7. Farmer MA, Taylor AM, Bailey AL, et al: Repeated vulvovaginal fungal infections cause persistent pain
in a mouse model of vulvodynia. Sci Transl Med 3(101) 2011, :101ra91
8. Goldstein AT, Pukall CF, Brown C, Bergeron S et al. Vulvodynia : assessment and Treatment, J Sex
Med. 2016 Apr;13(4):572-90.
9. Lahaie MA, Boyer SC, Amsel R, et al: Vaginismus: a review of the literature on the classification/
diagnosis, etiology and treatment. Womens Health (Lond Engl) 6(5):705–719.
10. Lambert B, Bergeron S, Desrosiers M et al. Dyspareunie introïtale primaire et secondaire : contrôle
clinique et chirurgical multimodal, Sexologies, 2012, 21, : 29-32.
11. Landry T, Bergeron S, Dupuis MJ et al. The treatment of provoked vestibulodynia: a critical review.
Clin J Pain. 2008; 24: 155-71.
12. Nabil Mhiri M, Smaoui W, Bouassida M et al. Le mariage non consommé dans le monde araboislamique : l’expèrience tunisienne, Sexologies, 2013, 22, 103-108
13. Rosenbaum TY: Physical therapy evaluation of dyspareunia. In Goldstein AT, Pukall CF, Goldstein I,
editors: Female Sexual Pain Disorders, Hoboken, NJ, Wiley-Blackwell, 2009: 27–31.
14. Witzeman K, Nguyen RH, Eanes A et al. Mucosal versus muscle pain sensitivity in provoked
vestibulodynia, J Pain Res. 2015 Aug 12;8:549-55.
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