Téléradiologie Espace thématique proposé par et

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Espace thématique proposé par
et
Téléradiologie
La téléradiologie prend une place de plus en plus importante dans la
pratique radiologique à travers le monde.
De nombreux systèmes de téléradiologie fonctionnent actuellement
en France. Cependant ces systèmes ne respectent pas toujours des
spécifications minimales en terme de qualité et de sécurité.
Cet espace présente :
–
–
Un certain nombre de ces systèmes installés répondant à des
problématiques différentes,
Des recommandations techniques minimales établies par SFR 4i.
Les recommandations publiées en commun par le G4 (SFR,
CERF, SRH et FNMR) et le CNOM, sont impérativement à
respecter et sont téléchargeables sur le site de la SFR.
Cet espace thématique fait écho à la séance :
« La téléradiologie en France et autour du monde :
des expériences et recommandations »
qui aura lieu le vendredi 24 octobre de 10 h 30 à 12 h - Salle 26.
Ont participé à la conception de cet espace :
Centre
Hospitalier
Henri
Mondor d'Aurillac
Réseau TELIF
Joël Chabriais
Yves Gandon
Vincent Hazebroucq
Laurent Treluyer
LA TELERADIOLOGIE EN MIDI-PYRENEES
ETAT DES LIEUX ET STRATEGIE
Auteurs : Pr Louis LARENG*, Dr Monique SAVOLDELLI*, Dr Christine LECLERCQ*, Mme Karine SEYMOUR*, Pr Francis JOFFRE**
Travaux du GIP RTR Midi-Pyrénées*, du Service de Télémédecine* et des Services Radiologie** du CHU de Toulouse
Contexte
Région Midi-Pyrénées pionnière en Télémédecine développée au sein du
GIP Réseau Télémédecine Régional Midi-Pyrénées dans une démarche
pluridisciplinaire
Un Code de bonne Conduite Ethique et Professionnelle établi au sein du
Réseau
La Télémédecine / Un nouveau mode de pratique médicale reconnu par
la loi relative à l’Assurance Maladie du 13 août 2004 qui précise les
aspects de responsabilité afférents
3- Envoi des Images
vers établissement destinataire
1- Envoi des Images
2- Edition Fiche Suiveuse
depuis une station dédiée ou
depuis tout poste via un navigateur Web :
- sélection du (des) examen(s)
- sélection du (des) service(s) destinataire(s)
- renseignement des données cliniques et
demande d’avis
4- Accès depuis une station dédiée de
Téléradiologie, depuis tout poste via
un navigateur Web.
Interprétation de l’examen.
Evaluation de l’échange.
5- Lecture de la réponse du médecin
référent.
Evaluation de l’échange.
Besoins en terme de Téléradiologie
Dans un premier temps : permettre aux radiologues des établissements
de la région, qui doivent assurer une compétence polyvalente optimale
pour les différents types d’investigation, de bénéficier de l’expertise de
leurs confrères au niveau territorial, spécialisés dans les différents
domaines
Actuellement : face aux problèmes de démographie médicale en
radiologie, permettre la mise en œuvre d’une « garde Téléradiologique »
et une optimisation du temps médical au bénéfice des patients
SI Télémédecine
Descriptif de la solution de Téléradiologie
Réseau Télémédecine Régional - GIP RTR Midi-Pyrénées
•Système d’Information Télémédecine :
ØObjectif : assurer pour tout échange Télémédecine le renseignement d’un dossier médical portant
d’une part les informations remplies par le médecin demandeur d’avis et d’autre part l’avis donné par le
médecin sollicité en référence
Traçabilité des échanges et décisions médicales concertées prises au sein du Réseau Télémédecine
Régional Midi-Pyrénées
Midi-Pyrénées
St Céré
U.C.S.A.
Etab. Public
C.M.P. (Centre Médico Psy.)
Etab. Privé
Gourdon
Albi
Espalion
Figeac
Etab. Privé participant
au service public
Decazeville
Cahors
U.C.S.A.
Rodez
Villefranche R.
Nègrepelisse
Moissac
Millau
Carmaux
•Composants spécifiques métiers intégrés :
Montauban
ØServeur DICOM d’images
ØOutils de visualisation d’images
ØEléments de sécurité permettant d’assurer le routage sécurisé des images entre les différents
établissements et le site central
ØSur chaque établissement : une station de Téléradiologie dédiée pour un confort de lecture adéquate
Fleurance
Condom
Fronton
Auch
Saint
Blancard
CH
Lannemezan
C.M.P.
Toulouse
Albi
Lavaur
St Affrique
Castres
Lombez
Mazamet
Gaillac
Toulza
Tarbes
Villefranche L.
St Gaudens
Barbazan
Salies
U.C.S.A
•Deux modes de visualisation d’images :
ØVisualisation avancée avec des fonctionnalités telles que la synchronisation de séries, le MPR
ØVisualisation web : Permet de visualiser un examen depuis tout poste connecté à Internet
Lourdes
C.M.P.
Cornebarrieu
U.C.S.A.
Toulouse
Seysses
U.C.S.A.
St-Girons
Bagnères de
Bigorre
Saint Jean
Colomiers
Foix
Lannemezan
•Utilisation du réseau ASTER : Réseau haut-débit mis en place par le Conseil Régional de
Midi-Pyrénées, accès SDSL de 2 mbps minimum pour chaque établissement
Sécurisation du réseau par le GIP RTR Midi-Pyrénées pour les
échanges Télémédecine (VPN Télémédecine)
Bondigoux
Muret
U.C.S.A.
Luchon
Etablissements membres du
Réseau
57 établissements / 70 sites hospitaliers
32 établissements de santé publics / 45 sites
25 établissements de santé privés / 25 sites
Stratégie et perspectives
•Interopérabilité avec les SI d’établissements et réseaux de santé via la Plateforme Régionale
eS@nté Midi-Pyrénées (développements en cours)
Intervenants
• Après une phase d’innovation, solution technique aujourd’hui mature
• Des besoins fortement exprimés sur le terrain
• Les enjeux actuels pour permettre le développement des usages :
●●●●●
Pr
●●●●
●●●●●●
– Organisation de la référence sur le plan régional en considérant les axes
privilégiés de coopération de proximité au niveau territorial avec une inscription
dans la politique de santé régionale
– Mise en place d’une tarification adaptée
●●●●●●●●●●, CH ●●●●●●●)
●●●●●●●
La Téléradiologie : un atout pour contribuer à l’évolution de
l’organisation du système de santé vers une mutualisation des
compétences sur le plan territorial
Dr XXXXX xxxxxxx
Demande
le 26/07/2008 à 10:30:02
Dr XXXXX xxxxx
Données
structurées
Dr XXXXX xxxxxxx
Dr XXXXX xxxxxxx
Dr XXXXX xxxxxxx
Dr XXXXX xxxxxxx
DURAND^Jacques, CT, 29/07/2008 17:00:14
Dr XXXX xxxx
Dr XXXXX xxxxx
Pr ●●●● ●●●●●●●
Réponse
Dr XXXXX xxxxxx
26-07-2008 à 10:30:02
Embolisation sélective ou hypersélective d'une artère digestive, par voie artérielle transcutanée (EDSF005)
Partenaires industriels
Partenaires institutionnels
Développement du SI Télémédecine suivant les spécifications du GIP RTR Midi-Pyrénées : EDS France
Services DICOM et logiciel de visualisation : ETIAM
Routage des images : IPDiva
Mise en place d’un service d’échanges
d’images médicales en cancérologie
Laurent Tréluyer - DSIO, Claude Ruelle - Chef de projet, Théo Girinski - Chef du projet H10 IGR - Villejuif
Objectifs
•
•
•
Mise en place d’un service sécurisé d’échanges d’images.
D'un point de vue technique, le besoin est de pouvoir effectuer des transferts DICOM et DICOM RT sécurisés bidirectionnels entre les sites.
Le service mis en place doit permettre le raccordement de l’ensemble des établissements de santé souhaitant bénéficier du service.
Un réseau national
Solution
H10 uniquement
Extension possible vers
d’autres réseaux
Financement par l’ARC et par la FNCLCC
A l’appui d’un projet de recherche
•
•
Améliorer le traitement du lymphome en permettant l’échange des examens d'imagerie PET-Scan
Le principe : un examen PET-Scan est réalisé systématiquement avant traitement par chimiothérapie puis un second examen est réalisé en
post-traitement depuis les centres régionaux.
– Ces deux examens sont envoyés à l’IGR.
– Des radiothérapeutes experts vont alors définir la dosimétrie à appliquer en radiothérapie,
– Puis renvoyer l'information vers le site d'origine, voire éventuellement vers le site le plus proche du patient, permettant d'appliquer
la radiothérapie ainsi définie.
Etablissement
Solution mise en œuvre
L’émetteur / récepteur DICOM d’établissement obtient :
• Une adresse DICOM unique basée sur le n° de FINESS de l’établissement
• Un certificat serveur GIP CPS
Lors de l’installation d’un site, l’annuaire est mis à jour par le SIB et téléchargé
quotidiennement par chaque routeur SMN et l’administrateur local décide des destinations
DICOM qu’il souhaite rendre accessibles aux utilisateurs
1 – L’examen est
envoyé d’une station
DICOM vers le routeur
SMN local
CRLCC Z
RIS
PACS
Station de radiothérapie
Routeur SMN
Configuration établissements de soins
2 – Connecté en mode
web sur le routeur
SMN, l’utilisateur
sélectionne le centre
destinataire
3 – L’utilisateur accèdera à
l’historique de
l’examen pour vérifier
que le transfert s’est
passé correctement
-
CRLCC
CRLCC Y
-
Curie
CRLCC X
Un déploiement rapide
-
IGR
PET Scan
PACS
PET Scan
PACS
Routeur DICOM
sécurisé
PACS
Module de réconciliation
Routeur DICOM
sécurisé
Phase 1 :
- Installation SIB : 15 juin 2007.
- Les 6 premiers CRLCC installés le 15 juillet 2007.
Phase 2 :
- 14 CRLCC installés de septembre 2007 à mai 2008.
Module de réconciliation
Routeur SMN
Module de réconciliation
Routeur SMN
Liaison SDSL
Routeur SMN
haut
- débit
Routeur SMN
Liaison SDSL
haut
- débit
SIB
Serveur de médiation
In
te
rn
et
Configuration générale du réseau
Phase 3 : - Des établissements de l’Ile de France rejoignent le projet : l’Hôpital Foch,
l’Hôpital Saint Joseph, l’Hôpital des Diaconesses (en cours), établissements
de l’AP-HP (en cours).
Une montée en charge progressive
• Un fonctionnement satisfaisant avec excellente performance : la transmission d’un PET SCAN prend 10 minutes comprenant la manipulation et
la transmission à l’autre établissements de soins.
• Plus de 250 dossiers échangés dans le cadre d’H10 sur une dizaine d’établissements.
• Une utilisation du réseau pour un autre projet de recherche avec des images d’échographie.
• Quelques utilisations dans le cadre de la transmission de dossiers patients hors protocole.
Des hôpitaux bretons en réseau de télé-expertise
Y. Gandon (Hôpital de Pontchaillou – CHU Rennes)
Objectifs
Mettre en place un réseau sécurisé « DICOM à DICOM » pour :
-normaliser et simplifier le transfert d’images entre les structures
-- remplacer un transfert point à point par un transfert « PACS à PACS » donnant un
accès plus large aux images envoyées
-- utiliser les stations DICOM existantes et non pas des stations dédiées
-- pouvoir étendre l’accès (accès au domicile …)
Contexte
Structuration du réseau de télé-imagerie de Bretagne pilotée
par l’ARH Bretagne via le COTER « Téléimagerie et
Archivage » ([email protected]) et spécifiquement
par la création du GCS « Réseau Télésanté Bretagne »
avec un responsable administratif ([email protected]), technique ([email protected]) et
scientifique ([email protected]).
Architecture technique
Réseau intranet sécurisé permettant des échanges DICOM
via:
-Une passerelle DICOM-VPN SSL installée sur chaque site,
émetteur ou récepteur, correspondant soit à un agent
monodirectionnel (Dicom Valet – ETIAM), soit à un routeur
bi-directionnel (SMN Router – ETIAM), intégré ou non dans
un serveur de stockage d’images (STAR – ETIAM)
-- Un réseau internet (Megalis) à haut débit interconnectant
les hôpitaux bretons
-- Un serveur de médiation (IPdiva) sur l’intranet sécurisé
permettant les interconnexions entre les hôpitaux
-- Un serveur de stockage des transactions (Carnac 2 – SIB)
permettant également un accès des images sur un serveur
web.
Connexions
Sites bretons connectés :
Une interconnexion avec le réseau des Centres de
Recherche et de Lutte Contre le Cancer permet en particulier
des échanges avec le CRLCC de Rennes.
Des essais d’interconnexion avec d’autres réseaux régionaux
sont en cours (Pays de Loire …)
En pratique
Un site émetteur voit ses destinataires comme des stations
DICOM. Un accusé de réception est envoyé par e-mail à la
fin du transfert. Le médecin destinataire contacté par
téléphone peut directement regarder les images arrivées
dans un espace non-réconcilié de son PACS.
Transferts
Demandes d’expertise vers Rennes pour la neurochirurgie,
la radiologie, la cardiologie …
Flux semestriel
1350
734
390
238
124
2006-1
2006-2
2007-1
2007-2
2008-1
Site émetteur
Examens envoyés
pendant le 1er semestre 2008
Vitré
82
Ploermel
61
Saint-Brieuc
180
Fougères
167
Redon
142
Dinan
86
Saint-Malo
211
Lorient
118
Vannes
183
Pontivy
105
Guingamp
15
Il faut y ajouter d’autres flux non dirigés vers Rennes, en
particulier des transferts pour télédiagnostic de Paimpol vers
Saint-Brieuc.
De même l’ouverture du site de Brest entrainera une
augmentation des échanges dans les prochains semestres.
Au total
La solution mise en œuvre nous a permis de simplifier et de
favoriser les transferts d’images. Le remplacement du point à
point par du PACS à PACS a ouvert le champ d’application
permettant par exemple un dialogue avec tous les médecins
du CHU de Rennes.
Les étapes suivantes concernent la formalisation
des
conventions, une information plus large à tous les utilisateurs
potentiels, l’extension des échanges bidirectionnels,
l’augmentation des connexions avec les réseaux régionaux
voisins (Pays de Loire mais aussi Basse-Normandie).
TELIF Réseau de télémédecine pour la prise
en charge des urgences neurochirurgicales
en Ile-de-France
14 ans de pratique en routine
Auteurs : Réseau TELIF
France Woimant - Lariboisière AP-HP
Agnès Chabouis - AP-HP
Mis en place en 1994, le réseau fonctionne
maintenant en routine et s’étend sur l’Ile-de-France
Plus de 4 000 patients pris en charge par
TELIF en 2007
52 Sites envoient des demandes d’avis vers un des 7 sites de
Grande Garde de neurochirurgie
• 24 sites AP-HP
• 23 sites en Ile-de-France hors AP-HP
• 5 sites hors Ile-de-France
• Plus de 4000 télé-expertises en 2007, dont 242 réalisées en
moyenne par an et par service de grande garde de
neurochirurgie en plus de la prise en charge classique des
patients.
Il est temps de reconnaître et de valoriser cette activité de téléexpertise réalisée en routine dans de nombreuses régions.
1
Réseau de téléradiologie du Cantal
Joël Chabriais, Mahmoud Muheish, Marc Salavert, François Dorcier
Centre Hospitalier Henri Mondor d’Aurillac - Aurillac
Centre
Hospitalier
Henri
Mondor d'Aurillac
Contexte
Le Cantal est un département enclavé présentant un déficit de radiologues titulaires puisque l’Hôpital d’Aurillac dispose de 3 radiologues pour 5 postes, l’Hôpital
de St Flour qui dispose de 3 postes n’a aucun titulaire et l’hôpital de Mauriac ne dispose que d’un radiologue mi-temps.
Dans le même temps les services d’imagerie connaissent une pression croissante avec une explosion de la demande en particulier en provenance des services
d’accueil des urgences.
La situation est devenue intenable pour les quelques radiologues présents qui multipliaient les déplacements en période d’astreinte, enchaînant avec des journées
très chargées.
Ainsi est née l’idée d’un réseau de téléradiologie permettant de transmettre les images des examens au domicile du radiologue d’astreinte limitant les
déplacements aux échographies et aux cas où il juge sa présence sur place nécessaire.
Principes de base retenus
Pour la mise en place du réseau un certain nombre de principes ont été posés :
–
–
–
–
–
–
Le radiologue d’astreinte doit disposer chez lui d’outils équivalents à ceux dont ils peut disposer à l’hôpital, solution totalement DICOM.
Aucune complexité ne doit être ajoutée au travail du manipulateur de garde, cela exclut toute solution passant par une station dédiée.
Le système doit gérer le radiologue d’astreinte, sans intervention du manipulateur.
La sécurité du réseau et des données doit être maximale.
La vitesse de transmission doit permettre la transmission d’un examen en coupes de 5 mm en 2 ou 3 mn et des séries en coupes fines en une dizaine de minutes.
Le retour du compte rendu doit être assuré.
La solution retenue
Infrastructure réseau :
– Flux sortant de l’hôpital en SDSL 2 Mo/s.
– Flux entrant chez le radiologue : ADSL 4 ou 8 Mo/s.
Système de téléradiologie :
– Serveur/routeur STaR de la société ETIAM, gestionnaire de prise de garde OnCall de la Société ETIAM intégrant le système de sécurisation IPdiva.
– PC avec DICOM Lite Box d’ETIAM ou iMac 20 ou 24" avec OsiriX, chez les radiologues. Sur les deux plateformes, le logiciel OnCall d’ETIAM qui gère la prise de garde est installé.
Quelques mots sur la sécurité
Réseau local de l'établissement principal
(Aurillac)
DMZ du Syndicat Interhospitalier du Limousin (SIL)
La solution IPdiva est basée sur deux éléments qui permettent d’établir le tunnel sécurisé à travers
internet et garantissant la sécurité :
– Un serveur de médiation et une DMZ (DeMilitarized Zone ou bac à sable en français).
– Une passerelle à l’entrée/sortie de chaque structure (hôpital, radiologue) participant au réseau.
Toutes les communications concernant la téléradiologie (transfert DICOM, transactions web) sont routées
avec un chiffrage fort entre deux passerelles via le serveur de médiation.
Domicile du radiologue de garde
déchiffrement
/ chiffrement
Serveur de médiation
Passerelle
Passerelle
Canal https
Application
Application
DICOM
DICOM
Réseau
DICOM
Organisation et fonctionnement
Prise d’astreinte
Lorsqu’un radiologue prend une astreinte, il lance le logiciel OnCall, qui lui permet :
– d’activer la passerelle IPdiva si celle-ci n’est pas active,
– de s’authentifier,
– de signaler au serveur STaR qu’il prend l’astreinte.
OnCall lui permet également de connaître d’un coup d’œil l’état de la connexion.
Pas de connexion
sécurisé
curisée établie
Connexion
écurisé
ssécurisée
curisée
Connexion sé
éétablie
tablie
Demande d’examen
Lorsqu’un médecin de garde a besoin d’un examen d’imagerie :
–
–
–
–
Il appelle le radiologue d’astreinte.
Le médecin et le radiologue se mettent d’accord sur le type d’examen à réaliser.
Le radiologue décide s’il doit ou non se déplacer.
Le radiologue de garde appelle le manipulateur de garde et lui donne les consignes pour la réalisation de
l’examen.
La connexion a été
interrompue
Organisation (suite)
Réalisation de l’examen
Lorsque le manipulateur a réalisé les premières séries, selon les consignes du radiologue, il les lui expédie. Pour ce faire :
–
–
–
–
Il ouvre simplement le dialogue d’envoi DIOCM sur sa modalité,
Il sélectionne « Radiologue d’astreinte » et envoie l’examen,
Il n’a pas à se soucier de savoir qui est le radiologue devant recevoir l’examen, c’est le serveur/routeur qui s’en charge.
Il rappelle le radiologue pour avoir ses consignes quant à la suite de l’examen.
Si un examen nécessite une injection de contraste, elle se fait sur instructions du radiologue et la présence médicale de sécurité pendant l’injection est assurée par le médecin
demandeur.
À tout moment le manipulateur peut surveiller sur son écran d’accès au SIR, l’état de la connexion et des transferts par l’intermédiaire d’un client web (cet écran est également
accessible par le radiologue d’astreinte, chez lui).
Compte rendu
Le radiologue ayant déclaré l’examen terminé, il peut l’interpréter sur son ordinateur.
– Il réalise un compte rendu au format Word.
– S’il a réalisé des reconstructions, des traitements, des mesures… il peut enregistrer toutes les images qu’il souhaite dans un format bureautique et les insérer dans son compte
rendu.
– Il peut également enregistrer les images résultantes en format DICOM et les renvoyer au serveur STaR qui pourra lorsqu’un PACS sera installé les injecter dans le PACS avec le
reste de l’examen.
– Il envoie le compte rendu sur STaR. Au besoin, si le degré d’urgence le nécessite, il peut en plus rappeler le demandeur pour lui communiquer oralement les résultats.
Sélection du demandeur
Sélection du compte rendu
Le clinicien a accès au compte rendu via l’intranet de l’établissement, après authentification. Il peut le visualiser à l’écran et/ou l’imprimer.
Le lendemain, les secrétaires du service de radiologie ont accès à tous les comptes rendus réalisés durant l’astreinte et peuvent l’intégrer dans le SIR par copier/coller. L’accès
peut se faire soit via l’intranet, soit via le client de consultation de STaR.
Autres fonctionnalités
Le serveur STaR dispose d’un client Web permettant la consultation des images DICOM en mode Web depuis n’importe quel navigateur.
Le serveur STaR étant un serveur DICOM, il permet la consultation en « Query & Retrieve », même si on n’est pas d’astreinte à partir du moment où l’utilisateur est authentifié
par la passerelle, ceci permet de faciliter les demandes d’avis.
Discussion
Ce système a apporté beaucoup à une équipe au bord de l’asphyxie. Il ne fonctionne que grâce à des procédures établies par la communauté médicales et approuvées en
CME. Ces procédures ont prévu l’information du patient par le médecin demandeur qu’une installation de téléradiologie allait être utilisée.
Parmi les manques figurent :
– L’absence de la gestion de la demande, ceci est envisagé avec l’introduction d’un gestionnaire de demandes électroniques en même temps que le PACS.
– L’absence d’intégration automatique du compte rendu dans le SIR, mais le notre ne supporte pas cette possibilité et son développement est apparu d’un coût excessif.
Se discute également la possibilité, et l’intérêt d’associer un canal vidéo exploitant les webcams intégrées à certains ordinateurs ou externes. Cependant, la solution n’est pas
simple, en particulier eu égard à la question de la bande passante.
La mutualisation des astreintes sur le Cantal n’a cependant pu être mise en place, l’Hôpital de St-Flour n’ayant toujours pas trouvé de titulaire et celui d’Aurillac en ayant perdu
un. L’infrastructure mise en place est cependant parfois utilisée pour des demandes d’avis des urgentistes de St-Flour auprès des radiologues d’Aurillac.
Actualités 2008 de la téléradiologie
dans le monde
Vincent Hazebroucq, Paris - Université Paris Descartes et AP-HP
La téléradiologie reste quantitativement l’une des premières applications de la télémédecine dans le monde. La
numérisation de nos examens et l’informatisation croissante de nos appareillages expliquent facilement cet intense
développement, malgré l’induction de certaines modifications des pratiques, qui soulèvent encore de nombreuses
interrogations et réticences.
La téléradiologie se diversifie ; initialement surtout utilisée pour permettre :
- La prise d’astreintes radiologiques à domicile ou la mutualisation de la permanence radiologique par regroupement des
ressources humaines de plusieurs structures, au sein d’une même région ou d’un même organisme, (tel le système de santé des
Vétérans US), avec relecture par la suite sur place des examens par les radiologistes locaux signataires des CR.
- La télé-expertise radiologique (échange d’avis entre médecins radiologues), tels les nombreux programmes d’urgences neuroradiologique et neurochirurgicales français.
Désormais, elle propose également, par exemple :
- Des solutions innovantes pour l’organisation et l’exploitation scientifique du dépistage radiologique du cancer du sein et la gestion
des doubles lectures des mammographies numériques ;
- Des moyens commodes et économiquement viables de coopération caritative Nord-Sud entre des radiologues œuvrant dans les
pays occidentaux et des centres médicaux de pays en voie de développement insuffisamment pourvus en compétences
radiologiques locales ;
par ex. : www.teleradiologie-sans-frontieres.org
- Une alternative complète et technologiquement crédible à l’interprétation locale des examens, soit pour des dépannages
ponctuels nocturnes ou diurnes, soit aussi par économie, pour la lecture courante quotidienne des examens d’imagerie les plus
habituels, interprétés par des téléradiologues off-shore vivant et travaillant dans des pays à démographie favorable et qui
rémunèrent moins bien que sur place.
La téléradiologie ouvre donc ainsi l’imagerie médicale au marché mondial.
Les entreprises - souvent ouvertement commerciales - qui proposent ces activités internationales, sinon
intercontinentales se multiplient, soulevant d’importantes questions juridiques, p.ex., en termes :
- De la garantie de confidentialité et du respect des lois ‘Informatiques et libertés’ et équivalentes européennes ou internationales,
par ex. le Health Insurance Portability and Accountability Act (HIPAA) des USA… ;
- Du droit d’exercice de la médecine et/ou de la spécialité d’imagerie médicale (sonographers…) ;
- Des financements de ces activités et leur prise en charge par les systèmes publics ou privés d’assurance maladie;
- De la responsabilité médicale en cas d’erreur diagnostique ou d’insuffisante qualité d’un acte réalisé par un technicien
manipulateur sans contrôle effectif d’un médecin ;
- Du droit à appliquer et du choix des tribunaux compétents, ce qui se traduit par la question, faussement cocasse, du lieu juridique
d’un acte de téléradiologie : là où exerce le médecin et où il a obtenu le droit d’exercer, ou bien là où se trouve le patient
demandeur pour lui faciliter les démarches ou encore le lieu du siège social de l’entreprise, astucieusement établie dans un
paradis fiscal et juridique…
- Et surtout des aspects déontologiques de cette dérive commerciale de la médecine et de l’imagerie.
Plusieurs sociétés savantes, collèges professionnels et associations médicales de divers pays s’interrogent donc de
plus en plus activement sur les conséquences et les risques de cette délocalisation/mondialisation de la radiologie imagerie médicale et donc sur la définition précise du rôle du radiologue envers le patient et ses confrères cliniciens
demandeurs d’examens d’imagerie : médecin spécialiste consultant à part entière, ou ‘simple prestataire de service’ ?
Lorsque le manque de radiologues localement disponibles pourrait inciter à cette « téléradiologie low-cost », certains
préfèrent envisager de former et d’habiliter leurs manipulateurs à interpréter, sous leur responsabilité et surveillance,
les examens d’imagerie les plus courants.
Pour en savoir plus :
The “Dis-location” of U.S. Medicine : The Implications of Medical Outsourcing,
Robert M. Wachter, New Engl J Med, février 2006, 354 (7); pp. 661-665 ;
Referring Physicians’ Attitudes : Toward International Interpretation of Teleradiology Images,
Neil Lester & coll., Am J Roentgenol, janvier 2007; 188 : W1–W8, article publié exclusivement sur le site internet du journal ;
The Age of teleradiology, Robert Steinbrook, New Engl J Med, Juillet 2007, n°357, pp.: 5-7;
Le Guide des bonnes pratiques professionnelles pour la téléradiologie, rendu public en 2007 par le Conseil professionnel
de la Radiologie française (‘G4 radiologique’) et le Conseil national de l’Ordre des médecins, mis en ligne sur les sites
internet du CNOM, de la SFR, de la FNMR et du SRH ;
Outsourcing and Teleradiology: Potential Benefits, Risks and solutions from a UK/European Perspective,
Adrian K. Dixon & Richard FitzGerald, J Am Coll Radiol (USA), janvier 2008, 5 (n°1): pp. 12-18 ;
Clinical Teleradiology, the purpose of Principles, Lizbeth M Kenny and Lawrence S Lau, Med J Australia, février 2008,
188 (n°4), pp.: 197-198 ;
Ainsi que : www.hazebroucq.net
Téléradiologie
Quelques considérations techniques
Joël Chabriais
Centre Hospitalier Henri Mondor d’Aurillac - Aurillac
Centre
Hospitalier
Henri
Mondor d'Aurillac
Avertissements
1. Nous supposons que les pré requis organisationnels définis dans le « Guide pour le bon usage professionnel et
déontologique de la téléradiologie » publié en commun par le G4 et le CNOM sont satisfaits. Ce document peut être
téléchargé sur le site de la SFR :
http://www.sfrnet.org/SFR/teleradiologieg4cnom.pdf
2. Nous n’aborderons ici que les problématiques du télédiagnostic et de la téléexpertise qui présentent des spécifications
techniques quasi identiques.
3. Les technologies de l’information et des communications (TIC) évoluent rapidement : ce qui était vrai hier ne l’est plus
aujourd’hui et ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera plus demain! Ces recommandations sont basées sur les technologies
d’aujourd’hui.
Considérations techniques
Sur le plan technique, plusieurs aspects sont à envisager : le réseau, la sécurité, la demande, la qualité de la visualisation des
images, le retour du compte rendu.
Le
Le réseau
réseau
Trois
Trois grands
grands types
types d’architecture
d’architecture réseau
réseau sont
sont envisageables
envisageables ::
–– La
Lamise
miseen
enplace
placede
destations
stationsdédiées
dédiéesde
detélémédecine,
télémédecine,communiquant
communiquantentre
entreelles
ellesdeux
deuxààdeux
deuxsur
surun
unréseau
réseaufermé
fermé::c’est
c’estl’exemple
l’exempledes
desréseaux
réseaux
de
deneuro-chirurgie.
neuro-chirurgie.Ils
Ilsutilisent
utilisentsouvent
souventles
lesréseaux
réseauxRNIS.
RNIS.L’avantage
L’avantagede
decette
cettesolution
solutionest
estlalasécurité
sécuritéintrinsèque,
intrinsèque,par
parcontre
contreelle
elleaal’inconvénient
l’inconvénient
du
coût
à
l’utilisation
(abonnement
réseau,
manipulations)
ce
d’autant
plus
que
des
débits
élevés
sont
recherchés.
du coût à l’utilisation (abonnement réseau, manipulations) ce d’autant plus que des débits élevés sont recherchés.
–– La
Lamise
miseen
enplace
placed’un
d’unserveur
serveurPACS
PACScentral
centralsur
surréseau
réseauouvert
ouvert::adapté
adaptéaux
auxcommunautés
communautéspartageant
partageantfréquemment
fréquemmentles
lesdonnées
donnéespatient,
patient,elle
elle
s’appuie
s’appuiesur
surInternet
Internetavec
avecVPN,
VPN,leleserveur
serveursécurisant
sécurisantles
lesaccès.
accès.Permettant
Permettantde
debien
biengérer
gérerles
lesflux
fluxde
detravail
travail(workflow)
(workflow)et
etlalatraçabilité,
traçabilité,elle
elleest
estpeu
peu
adaptée
adaptéeaux
auxéchanges
échangesau
audelà
delàde
dela
lacommunauté
communautéfermée.
fermée.Dans
Danslelecas
casdu
duchoix
choixd’une
d’unesolution
solutionde
dece
cetype,
type,ililfaut
fautvérifier
vérifierque
queles
lesfonctions
fonctionsd’envoi
d’envoi
et
etde
deréception
réceptiondes
desimages
imagessont
sontpilotables
pilotablesààpartir
partirdes
desstations
stationsde
deradiologie
radiologieinternes
internesààl’établissement.
l’établissement.
–– La
Lamise
miseen
enplace
placed’un
d’unmaillage
maillaged’échange
d’échanged’images
d’imagesentre
entreles
lesétablissements,
établissements,sur
surréseau
réseauouvert.
ouvert.C’est
C’estclairement
clairementvers
verscette
cettesolution
solutionque
quel’on
l’ondoit
doit
évoluer,
évoluer,en
ense
sebasant
basantsur
surl’utilisation
l’utilisationd’Internet
d’Internetet
etsans
sanslimiter
limiterlelechoix
choixde
del’opérateur
l’opérateurtélécom,
télécom,en
enprenant
prenanten
encompte
compteààla
lafois
foisl’interopérabilité
l’interopérabilitéet
etlala
sécurité
sécurité
Pour
Pour que
que l’application
l’application soit
soit viable,
viable, un
un réseau
réseau un
un débit
débit suffisant
suffisant doit
doit être
être utilisé
utilisé ::
–– Les
Lesréseaux
réseauxRNIS
RNISutilisent
utilisentdes
desaccès
accèsde
debase
baseoffrant
offrant deux
deuxfois
fois64
64Kbits/s
Kbits/s(attention
(attentionau
aufacteur
facteur88::cela
celacorrespond
correspondau
autotal
totalàà16
16Ko/s),
Ko/s),plusieurs
plusieurs
accès
accèsde
debase
basepeuvent
peuventêtre
êtrejuxtaposés
juxtaposéspour
pouraugmenter
augmenterle
ledébit,
débit,mais
maislelecoût
coûtaugmente
augmented’autant.
d’autant.
–– Aujourd’hui,
Aujourd’hui,les
lesréseaux
réseauxSDSL
SDSLet
etADSL
ADSLsont
sontlargement
largementdiffusés
diffusésààtravers
traversle
leterritoire
territoireet
etpermettent
permettentd’atteindre
d’atteindredes
desdébits
débitssuffisants
suffisantspour
pourtransférer
transférer
l’examen
l’examend’une
d’unerégion
régionanatomique
anatomiqueen
encoupes
coupesde
de55mm
mmen
enmoins
moinsde
de55minutes
minuteset
etles
lescoupes
coupesmillimétriques
millimétriquescorrespondantes
correspondantesen
enune
unedizaine
dizainede
de
minutes.
Deux
aspects
sont
à
considérer
:
le
débit
montant
de
l’établissement
vers
le
réseau
et
le
débit
descendant
vers
le
poste
du
radiologue
minutes. Deux aspects sont à considérer : le débit montant de l’établissement vers le réseau et le débit descendant vers le poste du radiologue::
•• L’ADSL
L’ADSLest
estune
unetechnologie
technologieasymétrique
asymétrique(le
(leAAsignifie
signifie««Asymetric
Asymetric »)
»)donnant
donnantun
unbon
bondébit
débitdans
danslelesens
sensdu
dutéléchargement
téléchargement(les
(lesoffres
offress’étalant
s’étalantaujourd’hui
aujourd’huientre
entre22
et
et16
16Mo/s).
Mo/s).Par
Parcontre,
contre,l’envoi
l’envoide
dedonnées
donnéesvers
versleleréseau
réseaupeut
peutêtre
êtretrès
trèslent
lentet
etatteint
atteintdans
danslelemeilleur
meilleurdes
descas
cas512
512Ko/s.
Ko/s.IlIlfaut
fautdonc
doncdisposer
disposerd’une
d’uneliaison
liaisonde
detype
type
SDSL
SDSL(S
(Spour
pour««Symetric
Symetric»),
»),ou
ouéquivalent,
équivalent,au
ausortir
sortirde
del’établissement
l’établissement; ;ce
cetype
typede
deliaison
liaisonest
estactuellement
actuellementdisponible
disponibleen
en11ou
ou22Mo/s.
Mo/s.
•• Le
Ledébit
débitdescendant
descendantvers
versleleposte
postedu
duradiologue
radiologuene
nepose
poseaucun
aucunproblème.
problème.Les
Lesdébits
débitsaffichés
affichéspar
parles
lesfournisseurs
fournisseursd’accès
d’accèsétant
étantdes
desdébits
débitsde
decrête
crêterarement
rarement
atteints
atteints(les
(lesdébits
débitssont
sontplus
plusstables
stablesen
enSDSL
SDSLqu’en
qu’enADSL),
ADSL),ililfaut
fautidéalement
idéalementenvisager
envisagerun
unabonnement
abonnementADSL
ADSLcorrespondant
correspondantentre
entre22et
et44fois
foisleledébit
débitsortant
sortantde
de
l’établissement
(par
exemple,
si
les
examens
sont
émis
via
un
SDSL
2
Mo/s,
le
radiologue
doit
avoir
une
liaison
ADSL
entre
4
et
8
Mo/s)
l’établissement (par exemple, si les examens sont émis via un SDSL 2 Mo/s, le radiologue doit avoir une liaison ADSL entre 4 et 8 Mo/s)
–– Finalement,
Finalement,leleRNIS
RNISqui
quieut
eutson
sonheure
heurede
degloire
gloireet
etfut
fututilisé
utiliséaux
auxdébuts
débutsde
delalatéléradiologie
téléradiologieest
estmaintenant
maintenantcomplètement
complètementdépassé
dépasséet
ettrès
trèscoûteux
coûteux
par
parrapport
rapportaux
auxsolutions
solutionsSDSL/ADSL,
SDSL/ADSL,surtout
surtoutsision
onjuxtapose
juxtaposeplusieurs
plusieursaccès
accèsde
debase
basepour
pouraugmenter
augmenterles
lesdébits.
débits.
Considérations techniques (suite)
La
La sécurité
sécurité
Si
Si le
le choix
choix se
se porte
porte sur
sur le
le réseau
réseau ouvert
ouvert (cas
(cas de
de toutes
toutes les
les solutions
solutions «« Web
Web »,
», entre
entre autres),
autres),cet
cetélément
élémentessentiel
essentiel pour
pour la
la
télémédecine
télémédecine est
est malheureusement
malheureusement souvent
souvent négligé.
négligé. IlIl ne
ne faut
faut pas
pas oublier
oublier que
que les
les examens
examens d’imagerie
d’imagerie sont
sont des
des données
données
de
de santé
santé personnelles
personnelles qui
qui sont
sont parmi
parmi les
les plus
plus protégées
protégées par
par la
la loi
loi et
et le
le contrôle
contrôle de
de leur
leur utilisation
utilisation et
et transmission
transmission est
est du
du
ressort
ressort de
de la
la CNIL.
CNIL.
En
En aucun
aucun cas
cas ces
ces données
données ne
ne peuvent
peuvent êre
êre transmises
transmises «« en
en clair
clair »» àà travers
travers Internet
Internet et
et une
une infrastructure
infrastructure sécurisée
sécurisée basée
basée
sur
sur un
un cryptage
cryptage robuste
robuste doit
doit être
être mise
mise en
en place.
place.
La
La solution
solution la
la plus
plus répandue
répandue est
est de
de type
type «« VPN
VPN »» (Virtual
(Virtual Private
Private Network
Network ou
ou Réseau
Réseau Virtuel
Virtuel Privé).
Privé). Par
Par ailleurs
ailleurs le
le système
système
de
de sécurité
sécurité doit
doit être
être capable
capable d’authentifier
d’authentifier avec
avec certitude
certitude l’utilisateur
l’utilisateur distant.
distant.
Nous
Nous attirons
attirons l’attention
l’attention sur
sur le
le fait
fait que
que les
les clients
clients web
web proposés
proposés avec
avec la
la plupart
plupart des
des PACS
PACS ne
ne fournissent
fournissent pas
pas cette
cette
architecture
architecture de
de réseau
réseau sécurisé,
sécurisé, les
les industriels
industriels estimant
estimant qu’il
qu’il revient
revient àà l’utilisateur
l’utilisateur de
de mettre
mettre en
en place
place de
de lui-même
lui-même cette
cette
infrastructure.
infrastructure. L’utilisation
L’utilisation sans
sans précaution
précaution de
de ces
ces fonctions
fonctions vous
vous mettra
mettra donc
donc en
en situation
situation de
de grave
grave défaut
défaut vis
vis àà vis
vis de
de la
la loi
loi
et
et de
de la
la CNIL.
CNIL.
Au
Au delà
delà de
de ces
ces aspects
aspects de
de confidentialité,
confidentialité, la
la solution
solution retenue
retenue doit
doit prendre
prendre en
en compte
compte la
la notion
notion de
de responsabilité,
responsabilité, avec
avec
l’identification
l’identification claire
claire du
du demandeur
demandeur et
et de
de l’expert
l’expert d’une
d’une part,
part, et
et de
de la
la traçabilité
traçabilité d’autre
d’autre part.
part. Et
Et naturellement
naturellement de
de la
la fiabilité
fiabilité
des
des transferts
transferts (vérification
(vérification d’intégrité
d’intégrité et
et reprise
reprise partielle
partielle en
en cas
cas d’échec
d’échec de
de transmission).
transmission).
Les
Les radiologues
radiologues utilisant
utilisant la
la téléradiologie
téléradiologie doivent
doivent de
de plus
plus suivre
suivre de
de près
près les
les évolutions
évolutions réglementaires,
réglementaires, qui
qui se
se basent
basent et
et se
se
baseront
baseront de
de plus
plus en
en plus
plus sur
sur les
les cartes
cartes CPS
CPS et
et Vitale.
Vitale.
La
La demande
demande
Selon
Selon les
les recommandations
recommandations G4/CNOM,
G4/CNOM, un
un échange
échange entre
entre le
le demandeur
demandeur et
et le
le radiologue
radiologue doit
doit impérativement
impérativement avoir
avoir lieu
lieu
avant
avant la
la réalisation
réalisation de
de l’acte.
l’acte. Cet
Cet échange
échange peut
peut être
être oral,
oral, l’idéal
l’idéal étant
étant cependant
cependant un
un échange
échange écrit,
écrit, mais
mais le
le plus
plus souvent
souvent les
les
installations
installations actuelles
actuelles ne
ne permettent
permettent de
de diffuser
diffuservers
vers le
le radiologue
radiologue la
la demande
demande faite
faite dans
dans le
le gestionnaire
gestionnaire de
de demande
demande du
du
SIR
SIR ou
ou du
du SIH.
SIH. Si
Si un
un moyen
moyen de
de transmettre
transmettre une
une demande
demande écrite
écrite vers
vers le
le radiologue
radiologue existe,
existe, ceci
ceci doit
doit se
se faire
faire par
par le
le canal
canal
sécurisé
sécurisé mis
mis en
en place.
place. Deux
Deux possibilités
possibilités sont
sont envisageables
envisageables àà court/moyen
court/moyen terme
terme ::
–– Un
Unenvoi
envoipar
parleleweb
webd’une
d’unedemande
demandegénérée
généréedans
danslelegestionnaire
gestionnairede
dedemande,
demande,c’est
c’estl’idéal
l’idéalcar
carpermet
permetde
deconserver
conserverune
unegestion
gestioncomplète
complètedu
du
workflow.
workflow.Ceci
Cecinécessite
nécessitede
depouvoir
pouvoirmettre
mettreun
unclient
clientdu
dugestionnaire
gestionnairede
dedemande
demandechez
chezleleradiologue.
radiologue.
–– L’envoi
L’envoid’un
d’unDICOM
DICOMSR,
SR,mais
maisaucun
aucunoutil
outilde
dedemande
demanded’examen
d’examenààdisposition
dispositionne
negèrera
gèreraun
untel
telDICOM
DICOMSR,
SR,lelesystème
systèmede
detéléradiologie
téléradiologiepeut
peut
alors
alorsrécupérer
récupérerla
lademande
demandeet
etl’encapsuler
l’encapsulerdans
dansun
unDICOM
DICOMSR
SRpour
pourl’envoyer
l’envoyerau
auradiologue
radiologuepar
parle
leVPN.
VPN.
Cette
Cette question
question n’étant
n’étant pas
pas encore
encore définitivement
définitivement réglée
réglée sur
sur le
le plan
plan technique,
technique, les
les radiologues
radiologues utilisant
utilisant la
la téléradiologie
téléradiologie
doivent
doivent surveiller
surveiller cet
cet aspect
aspect pour
pour se
se mettre
mettre en
en conformité
conformité dès
dès que
que les
les outils
outils adéquats
adéquats seront
seront disponibles.
disponibles.
La
La qualité
qualité de
de visualisation
visualisation des
des images
images
Un
Un radiologue
radiologue interprétant
interprétant des
des examens
examens dans
dans le
le cadre
cadre de
de la
la téléexpertise
téléexpertise ou
ou du
du télédiagnostic
télédiagnostic doit
doit pouvoir
pouvoir travailler
travailler dans
dans
des
des conditions
conditions équivalentes
équivalentes àà celles
celles dont
dont ilil disposerait
disposerait dans
dans son
son service.
service. Cela
Cela signifie
signifie qu’il
qu’il doit
doit disposer
disposer àà distance
distance ::
–– D’un
D’unordinateur
ordinateuravec
avecun
unprocesseur
processeursuffisamment
suffisammentpuissant
puissantpour
pourafficher
afficherles
lesimages
imagesrapidement
rapidement(en
(en2008,
2008,lalaplupart
plupartdes
desprocesseurs
processeursen
ensont
sont
capables
capablesààpartir
partirde
delalamoyenne
moyennegamme),
gamme),mais
maissurtout
surtoutéquipé
équipéd’une
d’unequantité
quantitéde
demémoire
mémoirevive
viveplus
plusimportante
importanteque
quece
cequi
quiest
estproposé
proposéen
en
standard
standardsur
surlalaplupart
plupartdes
desconfigurations
configurations(de
(de22àà88Go,
Go,en
enfonction
fonctionde
delalaquantité
quantitéd’images
d’imagesque
quel’on
l’onsera
seraamené
amenéààmanipuler
manipulersimultanément).
simultanément).IlIl
faut
fautsavoir
savoirque
quecertaines
certainestechnologies
technologiesde
detype
type««serveur
serveur3D
3D»»peuvent
peuventpermettre
permettrede
des’affranchir
s’affranchirde
delalaconfiguration
configurationmatérielle,
matérielle,mais
maiselles
ellessont
sont
encore
encorepeu
peurépandues.
répandues.
–– D’un
D’unécran
écrande
detaille
tailleet
etdéfinition
définitionsuffisantes
suffisantes(17"
(17"minimum,
minimum,idéalement
idéalement20
20ou
ou24"
24"pour
pourles
lesapplications
applicationsscanner
scanneret
etIRM,
IRM,la
laradiologie
radiologiede
de
projection
projectionnécessite
nécessitedes
desécrans
écransde
dequalité
qualitésupérieure,
supérieure,en
enparticulier
particulierpour
pourlalagestion
gestiondu
ducontraste
contrastedes
desimages).
images).Dans
Danslalalittérature
littératureinternationale,
internationale,
ililest
estpréconisé
préconisé::
•• Pour
Pourles
lesimages
imagesde
detype
typeTDM,
TDM,IRM,
IRM,échographie,
échographie,fluoroscopie
fluoroscopienumérique
numériqueet
etmédecine
médecinenucléaire
nucléairela
ladéfinition
définitionde
del’écran
l’écrande
detype
typeVGA
VGApeut
peut
suffire,
suffire,quoique
quoiquelimite.
limite.Le
Leratio
ratiode
deluminance
luminancemin/Max
min/Maxdoit
doitêtre
êtred’au
d’aumoins
moins50.
50.
•• Pour
Pourles
lesimages
imagesradiographiques
radiographiquesun
unécran
écrande
de22méga
mégapixels
pixelsavec
avecune
uneprofondeur
profondeurde
de12
12bits
bitsest
estleleplus
plussouvent
souventrecommandé.
recommandé.
•• L’image
L’imagemammographique
mammographiqueest
estencore
encoreplus
plusexigeante
exigeanteet
etnécessite
nécessiteun
unécran
écran55méga
mégapixels
pixelsààratio
ratiode
deluminance
luminanceélevé
élevéavec
avecun
unniveau
niveau
2
2
minimum
etune
uneluminance
luminancemaximale
maximalecomprise
compriseentre
entre250
250et
et450
450cd/m
cd/m2..Cependant,
Cependant,en
enFrance,
France,lalamammographie
mammographieest
est
minimumbas
bas0,5
0,5cd/m
cd/m2et
actuellement
actuellementpeu
peuou
oupas
pasconcernée
concernéepar
parlalatéléradiologie,
téléradiologie,lalaprise
priseen
encompte
comptede
delalamammographie
mammographienumérique
numériquedans
dansleledépistage
dépistagedevrait
devrait
changer
changercela.
cela.
–– Cependant
Cependantililne
nefaut
fautpas
pasoublier
oublierque
quelalaqualité
qualitéde
del’affichage
l’affichagene
nedépend
dépendpas
pasuniquement
uniquementde
delalaqualité
qualitéde
del’écran
l’écranmais
maisest
estaussi
aussifonction
fonctiondes
des
qualité
qualitéde
delalacarte
cartegraphique
graphiquede
del’ordinateur.
l’ordinateur.Ses
Sesperformances
performancesdoivent
doiventdonc
doncêtre
êtreen
enadéquation
adéquationavec
aveccelles
cellesde
del’écran.
l’écran.Un
Undes
despoints
points
importants
à
prendre
en
compte
est
la
profondeur
de
codage
que
la
carte
est
capable
de
supporter
car
d’elle
dépend
la
largeur
de
l’échelle
importants à prendre en compte est la profondeur de codage que la carte est capable de supporter car d’elle dépend la largeur de l’échellede
de
gris
grispouvant
pouvantêtre
êtregérée
géréepar
parlalacarte.
carte.Si
Sidans
danscertains
certainscas
casune
uneprofondeur
profondeurde
de88bits
bits(256
(256niveaux)
niveaux)peut
peutsuffire,
suffire,dans
dansune
unegrande
grandemajorité
majoritédes
descas
cas
une
profondeur
de
12
bits
(4096
niveaux)
minimum
est
hautement
souhaitable.
une profondeur de 12 bits (4096 niveaux) minimum est hautement souhaitable.
–– D’un
D’unlogiciel
logicield’interprétation
d’interprétationpermettant
permettantau
auminimum
minimumde
deréaliser
réalisertoutes
toutesles
lesopérations
opérationsde
debase
base::fenêtrage,
fenêtrage,zoom,
zoom,mesure
mesurede
dedistance
distanceet
etde
de
densité/signal,
densité/signal,mais
maisaussi,
aussi,sisicela
celaest
estnécessaire
nécessaireau
audiagnostic,
diagnostic,du
duMPR
MPRou
oudu
duMIP.
MIP.IlIlest
estcertain
certainque
qued’autres
d’autrespossibilités
possibilitésde
depost-traitement
post-traitement
sont
sontenvisageables
envisageablesen
enfonction
fonctionde
del’application
l’applicationclinique,
clinique,en
enparticulier
particulierlalavisualisation
visualisation3D,
3D,cette
cetteliste
listen’étant
n’étantpas
paslimitative.
limitative.
–– De
Delalapossibilité
possibilitéde
devisualiser
visualisertout
toutou
oupartie
partiedes
desimages
imagesdans
dansleur
leurforme
formeoriginale,
originale,non
nondégradée
dégradéepar
parune
unequelconque
quelconqueforme
formede
decompression.
compression.
Ceci
Ceci implique
implique que,
que, quels
quels que
que soient
soient les
les protocoles
protocoles de
de sécurisation
sécurisation et
et compression
compression utilisés,
utilisés, les
les images
images soient
soient restituées
restituées au
au
radiologue
radiologue dans
dans leur
leur format
format d’origine,
d’origine, le
le plus
plus souvent
souvent DICOM
DICOM avec,
avec, dans
dans ce
ce cas,
cas, conservation
conservation de
de toutes
toutes les
les informations
informations
contenues
contenues dans
dans les
les en-têtes
en-têtes des
des objets
objets DICOM,
DICOM, indispensables
indispensables pour
pour réaliser
réaliser des
des mesures
mesures et
et la
la plupart
plupart des
des post
post
traitements.
traitements. La
La réalisation
réalisation de
de MPR
MPR et
et MIP
MIP nécessite
nécessite la
la transmission
transmission des
des coupes
coupes fines,
fines, donc
donc d’un
d’un gros
gros volume
volume de
de données
données
expliquant
expliquant les
les besoins
besoins en
en bande
bande passante
passante du
du réseau,
réseau, en
en puissance
puissance et
et mémoire
mémoire de
de l’ordinateur.
l’ordinateur.
Considérations techniques (suite)
Le
Le retour
retour du
du compte
compte rendu
rendu
Après
Après avoir
avoir interprété
interprété l’examen
l’examen le
le radiologue
radiologue doit
doit transmettre
transmettre un
un compte
compte rendu
rendu par
par voie
voie sécurisée.
sécurisée. Le
Le simple
simple mail
mail transitant
transitant
par
par Internet
Internet est
est àà proscrire.
proscrire. IlIl peut
peut toutefois
toutefois transiter
transiter par
par l’intermédiaire
l’intermédiaire du
du VPN
VPN déjà
déjà mis
mis en
en place
place afin
afin d’en
d’en assurer
assurer la
la
sécurisation.
sécurisation. Si
Si éventuellement
éventuellement le
le mail
mail sécurisé
sécurisé SMTP
SMTP S/MIME
S/MIME est
est envisagé,
envisagé, ilil nécessite
nécessite l’obtention
l’obtention d’un
d’un certificat
certificat XX 509
509
auprès
auprès d’un
d’un tiers
tiers de
de confiance,
confiance, ce
ce certificat
certificat doit
doit être
être remis
remis de
de manière
manière sécurisée
sécurisée au
au destinataire
destinataire du
du compte
compte rendu
rendu pour
pour qu’il
qu’il
puisse
puisse le
le décrypter.
décrypter. Normalement,
Normalement, seul
seul le
le médecin
médecin demandeur
demandeur et/ou
et/ou en
en charge
charge du
du patient
patient doit
doit pouvoir
pouvoir accéder
accéder au
au compte
compte
rendu.
rendu. Ce
Ce compte
compte rendu
rendu doit
doit par
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locaux dans
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la plus
plus
efficace
efficace (Fig
(Fig 1).
1).
Figure 1 : Exemple de solution de téléexpertise sécurisée. L’interprétation à distance nécessite la connexion du site d’interprétation au site de
production des images par l’intermédiaire d’un lien sécurisé de type VPN (Réseau Privé Virtuel) qui authentifie les deux parties et transfère
les données de façon chiffrée, de sorte qu’il n’est pas possible à un tiers d’intercepter et de décoder les données à des fins frauduleuses.
Cette architecture est indispensable si la connexion des deux sites se fait par Internet. Chaque site doit être équipé d’un pare-feu (dit aussi
« firewall ») bien configuré pour éviter les intrusions directes sur les machines hébergeant les données des patients. Lorsque les images sont
produites dans l’hôpital, elles sont transférées directement depuis une station PACS ou une console de la modalité d’acquisition vers la
station d’interprétation d’images distante. Le radiologue distant doit pouvoir disposer de la demande d’examen, mais aussi pouvoir produire et
transmettre un compte rendu. Ceci peut se faire en utilisant une application distante reliée au SIR ou au SIH. Les communications
« textuelles » doivent également emprunter une connexion sécurisée, qui peut être identique à celle utilisée pour les images.
Discussion
Téléradiologie,
Téléradiologie, outil
outil intégré
intégré
ÀÀ ses
ses débuts,
débuts, l’outil
l’outil «« téléradiologie
téléradiologie »,
», était
était un
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outil autonome
autonome avec
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relativement rigide.
rigide. La
La tendance
tendance
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travail des
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l’utilisateur doit
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être
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vigilant sur
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Perspectives
Perspectives d’avenir
d’avenir
Un
Un certain
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rendu,
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Les
Les industriels
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du quotidien.
quotidien.
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