Yehuda Shoenfeld ASIA - Pour que la roue tourne

publicité
Intervention de Yehuda Shoenfeld lors du colloque sur les effets secondaires des adjuvants
vaccinaux qui a eu lieu le 22 mai 2014.
Je suis directeur du centre médical dans le plus grand hôpital d'Israël depuis 27 ans et il y a deux ou
trois ans j'ai créé, je crois, le premier centre au monde à être spécialisé sur les maladies autoimmunes, où l'on s'intéresse à différentes maladies auto-immunes.
Donc, je vais tenter d'expliquer le syndrome que nous avons entrevu, au passage sans même
connaître le professeur Gherardi.
ASIA qui signifie syndrome auto-immun induit par les adjuvants, qui donne différentes maladies
auto-immunes. Par adjuvants, on ne se réfère pas seulement à l'aluminium contenu dans les vaccins
mais aussi au silicone des prothèses mammaires que l'on supposait inerte pour le système
immunitaire dans le passé, mais qui en vérité fait réagir le système immunitaire comme l'aluminium
ainsi que vous le savez.
Les maladies auto-immunes sont multifactorielles et sont causées par différents groupes de facteurs
qui doivent être rassemblés pour développer une maladie auto-immune. La génétique est
extrêmement importante, c'est pourquoi nous nous demandons, pourquoi tous les individus vaccinés
ne tombent pas malades. Dieu merci, tout le monde ne développe pas de maladies auto-immunes. Ils
n'ont pas le terrain génétique pour qu'il y ait activation du système immunitaire de cette manière. Il
faut qu'il y ait des conditions particulières.
Le statut hormonal est très important, et particulièrement les œstrogènes qui stimulent aussi le
système immunitaire, et c'est la raison pour laquelle les maladies auto-immunes sont plus présentes
chez les femmes, parfois vingt pour cent de plus, parfois deux fois plus que chez les hommes. Les
femmes ont un avantage, elles ont un système immunitaire fort, c'est pourquoi le système s'emballe
plus chez les femmes que chez les hommes.
Dernière chose, mais pas la moindre, vous devez prendre en compte l'environnement dans
l'apparition des maladies auto-immunes et les infections, et virus et plus spécialement le virus ibu et
la mononucléose qui peuvent stimuler le système immunitaire de façon chronique.
Donc, nous parlons de personnes qui finalement sont avantagées par la nature. Dans tous les cas,
l'environnement est très important pour décider si vous allez avoir une maladie auto-immune le 14
juillet ou le 12 mai, et les infections, comme les vaccins, jouent un grand rôle.
Deux milliards de personnes reçoivent des vaccins avec des éléments infectieux et aussi des
adjuvants, qui sont supposés stimuler le système immunitaire, d'une façon à ce que personne ne soit
affecté.
Nous avons ici le système basique où les éléments infectieux avec les adjuvants vont interagir avec
le terrain personnel. Il est nécessaire que le terrain génétique soit prédisposé pour que la personne
développe une maladie auto-immune.
Pour simplifier, si vous avez le terrain génétique HLA DR-15 et vous embrassez votre femme qui a
la mononucléose et que vous attrapez cette mononucléose, vous avez une chance de développer une
maladie auto-immune nommée la sclérose en plaques, mais si vous êtes chanceux et avez le gène
HLA DRC, que l'on trouve chez beaucoup d'autres personnes, vous développerez la maladie autoimmune appelée AB9, qui est la maladie auto-immune de la thyroïde. Ceci est paru dans le journal
de l'auto-immunité.
C'est un nouveau complexe, et comme vous le voyez, les manifestations sont incidemment vraiment
similaires à celles décrites par le professeur Gherardi et le professeur Authier.
Donc, la fatigue qui est très importante dans ces syndromes montre qu'il y a une affection soit du
cerveau soit du système musculo-squelettique. Il y a une stimulation du système immunitaire qui
augmente les paramètres inflammatoires nommés cytokines, qui montre que c'est génétique.
J'insiste que c'est génétique et qu'il est important de comprendre qu'il y a une partie de la population
qui ne devrait pas être vaccinée. On peut prédire, peut-être pas à 100%, que l'on peut réduire les
risques vaccinaux. Il n'y a aucun doute que le système nerveux soit en cause. On voit aussi que ces
personnes à risques sont membres de famille où l'on trouve de multiples maladies auto-immunes.
Les manifestations ont été classées et on a fait des tests sur cent personnes pour montrer qu'il y a
des spécificités et des sensibilités et que ces méthodes diagnostics sont efficaces.
Alors, où trouvons nous les adjuvants? Comment les infections causent des maladies auto-immunes.
avec les adjuvants ? La même chose avec les vaccins, avec les implants mammaires, dans la
myofasciite à macrophages. Il y a des caractères additionnels.
Nous avons déjà 500 sujets enregistrés. Nous pouvons voir les différentes manifestations de ce
syndrome comme la fatigue chronique.
L'exact démonstration de déclaration de maladie auto-immune induit par les vaccins a été
importante en Finlande, où le vaccin H1N1 a entraîné une avalanche de cas de narcolepsie, que l'on
a prouvé être une maladie auto-immune. Ceci a été publié dans un grand journal.
Alors, que sont les adjuvants et principalement l'aluminium ? Ils sont supposés stimuler le système
immunitaire. Ils stimulent l'inflammation, comme le dit le professeur Exley, en activant les
récepteurs toll-like du système immunitaire inné, induisant des cytokines.
Nous avons plusieurs études qui prouvent cela. Comment l'avons nous prouvé ?
On a fait des expériences sur des animaux. Sur un chien chez qui on a provoqué une paralysie des
membres, syndrome de Guillain Barré. Et comme vous pouvez le voir, lorsqu'on a à nouveau utilisé
ce même chien pour de nouvelles expériences, il a à nouveau développé le même syndrome. On
observe cela aussi chez les humains. Nous avons au moins dix cas, où deux épisodes de vaccination
ont induits deux fois la même maladie auto-immune.
Nous avons une très bonne étude sur des saumons, où certains poissons ont été vaccinés. Les
poissons vaccinés ont développé des auto-anticorps. Les auto-anticorps s'attaquent aux propres
constituants du corps. On a retrouvé des auto-anticorps anti ADN natif double brin, classiques du
lupus. On a trouvé d'autres anticorps, les anti bêta-2 glycoprotéine qui est typique d'une autre
maladie auto-immune. Sur les saumons qui ont été suivis on a observé différents aspects cliniques,
comme des phénomènes thrombo-emboliques ou des néphropathies glomérulaires, inflammation
des reins. Ce qui est usuel dans les maladies auto-immunes classiques.
D'autres études ont été faites sur des souris, spécialement conçues pour les recherches, elles ont
donc le terrain génétique propice pour développer un lupus. Vous pouvez voir que lorsqu'on leur
injecte des adjuvants, juste des adjuvants, elles ont des taux plus élevés d'auto-anticorps, une
espérance de vie raccourcie, il y a inflammation des muscles et des néphropathies, comme l'a aussi
démontré le professeur Gherardi.
Le vaccin anti-hépatite B, ainsi que le vaccin anti-papillomavirus ont été injectés aux souris, et vous
pouvez voir les différentes manifestations entre celles-ci et celles à qui on a injecté, soit juste de
l'aluminium soit le vaccin. Mais ceci est ce qui a été pratiqué par les compagnies pharmaceutiques.
Ils ont donc comparé les manifestations après injections d'aluminium à celles des vaccins, qui
contiennent aussi de l'aluminium. Ils ont donc comparés l'aluminium à l'aluminium.
On a utilisé le vaccin naturel contre la grippe pbs. Comme vous pouvez le voir, les souris
auxquelles ont a injectés de l'aluminium ont subi une inflammation sévère. Celles qui ont reçu le
vaccin anti-hépatite B, ont déclenché de sévères néphrites glomérulaires.. Vous pouvez voir
l'inflammation,vous n'avez pas besoin d'être un professionnel pour voir l'infiltration et la distention
du rein.
On a observé différents points chez les souris, on a fait dix différents tests sur le comportement. Sur
un test, où les souris devaient retrouver un nouvel objet, on voit bien la différence entre les souris
qui ont reçu le vaccin naturel et celle ayant reçu l'aluminium ou le vaccin anti-hépatite B.
Sur un autre test, les souris ayant reçu le vaccin pbs trouve bien plus facilement le chemin. On voit
bien la détérioration chez les autres souris. Le pire étant avec le vaccin mais il y a des facteurs
additionnels sur cette question.
On peut ici observer ce que l'on a retrouvé dans le cerveau des souris. Il y a inflammation, comme
vous pouvez le voir dans l'apparition de marqueurs inflammatoires dans le cerveau après l'injection
de vaccins.
Ceci a été publié dans JAMA, le journal de l'association médicale américaine. Indiquant le temps
qui se passe avant les manifestations parce que c'est important. Les médecins ne font pas la
corrélation ou parfois cela prend des mois ou même des années. Je pense que la plupart des cas de
fatigue chronique, chiffre qui augmente incroyablement, est en partie due aux adjuvants.
Nous avons aussi publié un sujet sur une autre maladie auto-immune, déclarée chez des jeunes filles
ayant reçues le vaccin anti-papillomavirus et qui ont développés une insuffisance ovarienne
primaire. Ces jeunes filles déclarent une infection et ne pourront plus jamais avoir d'enfant.
Il est connu que l'exposition subchronique à l'aluminium peut détériorer les fonctions reproductives
chez les rats femelles. Ce n'est donc pas une coïncidence si des jeunes filles soudainement après
avoir reçu le vaccin anti-hépatite B ne peuvent plus avoir d'enfant.
Quels sont les mécanismes en jeu ? Les adjuvants ont un rôle certain mais on ne peut pas exclure
d'autres effets additionnels des vaccins, comme les agents infectieux, ce qui je crois va être traité
dans le prochain exposé et les conservateurs.
Merci beaucoup.
Transcription, traduction Gwénola Le Dref
Téléchargement