2009 www.aquarium-museum.be www.helmo.be Animation proposée à l’Aquarium-Muséum Liège Carnivore, herbivore, bec, trompe, fanons,… : la diversité de l’alimentation chez les animaux Dossier à l’usage des enseignants Dossier entièrement réalisé par les étudiants en 1ère année de la Haute Ecole Libre Mosane HELMo, section pédagogique de Huy BANDINO Thomas, BERNARD Justine, DE SCHMIDT Gaëtane, DOZIN Déborah, DUBOIS Céline, GENIN Elise, GOFFIN Géraldine, HANNUS Charles, HENRY Marine, HENTSCHEL Karine, HUSSON Justine, LEMAIRE Audrey, MANCUSO Laura, MARIAGE Sandrine, MARTINANT Anne-Sophie, MAZY Tania, SERLEZ Marine, SORNIN Thomas, RADELET Jennifer, VANDENDRIEXHE Anna, WEGGE Laura, ZAMBON Isabelle. Février 2009 Faites des Sciences et Découvrez les technologies … à l’Embarcadère du Savoir ! www.ulg.ac.be/sciences 10 > 16 mars 2008 dans le cadre du Printemps des Sciences Pôle mosan d’Enseignement Supérieur et Universitaire 1 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique Table des matières Introduction .....................................................................................................................................3 GENERALITÉS SUR LES HERBIVORES......................................................................................4 Le cerf........................................................................................................................................6 Le koala......................................................................................................................................8 GENERALITÉS SUR LES OMNIVORES .....................................................................................10 Le sanglier................................................................................................................................11 Le raton-laveur .........................................................................................................................13 GENERALITÉS SUR LES CARNIVORES ...................................................................................16 Le tigre.....................................................................................................................................17 L’araignée ................................................................................................................................20 Le crocodile..............................................................................................................................22 Le vautour ................................................................................................................................24 BIBLIOGRAPHIE.........................................................................................................................27 2 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique Introduction Tout comme les hommes, les animaux se nourrissent pour vivre. Néanmoins, étant donné leur grande diversité, ils ne se sustentent pas tous de la même manière et ne sont pas dotés du même système digestif. En réalité, tout animal vivant sur Terre possède de nombreuses adaptations afin de subvenir à ses besoins : des dents plates pour broyer les aliments, des canines et incisives pour trancher la viande, du venin pour capturer une proie… Par ailleurs, les techniques de subsistance sont aussi très diverses : certains attendent que la nourriture vienne à eux, tels l’araignée sur sa toile ou le crocodile dans l’eau ; d’autres chassent, comme le tigre ; d’autres encore se nourrissent de charognes, à l’instar des vautours. Il en est aussi qui vont récolter leurs aliments (exemples : le koala, le ratonlaveur…). La liste d’exemples peut encore s’allonger davantage. Il nous est de fait impossible de reprendre dans ce dossier toutes les possibilités d’adaptation et les techniques de subsistance présentes chez nos amis les bêtes. Toutefois, nous tâcherons, par le biais d’un « échantillon animal », de vous faire part d’une partie de cette extraordinaire diversité du monde animal ! 3 GENERALITÉS SUR LES HERBIVORES Par définition, un herbivore se nourrit essentiellement de végétaux (plantes, feuilles, légumes verts, fruits, algues, végétaux…). Par conséquent, pas de chair. Les herbivores peuvent également être sous-classés : les herbivores ne mangeant que des fruits sont appelés frugivores, ceux qui ne mangent que des feuilles sont qualifiés de folivores et ceux qui consomment du bois, sont nommés lignivores. Dentition générale Qu’ils soient ou non ruminants, les herbivores possèdent des mâchoires assez longues et de larges dents, espacées, en saillie ou plates, adéquates pour broyer les plantes. Nonobstant, la mâchoire supérieure des ruminants ne contient pas toujours d’incisives et seuls les mâles ont des canines. En outre, la manière dont la mâchoire inférieure est attachée permet des mouvements latéraux de rumination. En ce qui concerne les herbivores rongeurs, ils ont des incisives qui poussent en permanence. Le Figure 2 : Crâne de l'herbivore ruminant grignotage de nourriture dure, comme le bois, compense cette croissance par une usure continue. Figure 1 : Crâne de l'herbivore rongeur Système digestif général Les animaux herbivores se nourrissent régulièrement. Ils avalent la nourriture qui transite par l’estomac avant d’être broyée à nouveau et de finir digérée. On distingue toutefois d’un côté les herbivores monogastriques et de l’autre les polygastriques. Les monogastriques possèdent un estomac avec une seule poche servant au mécanisme de la digestion. Les polygastriques, quant à eux, disposent de trois poches : le réticulum ou le réseau, le feuillet et la caillette, mais aussi la panse qui est très volumineuse. Cette dernière est l’organe principal qui contient des micro-organismes fermentant des particules fibreuses. Il s’agit d’un processus lent qui peut durer de 20 à 48 heures avant de passer dans le feuillet. Il est bon de noter que si tous les herbivores ont un estomac, il ne sert cependant pas à stocker les aliments ingérés. 4 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique Informations supplémentaires - Le cheval a une dentition adaptée à son alimentation, il coupe l’herbe avec ses incisives et la prépare pour la digestion avec ses molaires, véritables plaques à broyer et à déchiqueter. - Les mammifères tels que les bovins, les chevaux, et quelques animaux aquatiques sont herbivores. Il y a des herbivores saisonniers c’est-à-dire qui ne sont herbivores que pendant une période (par exemple la larve). - Malgré cela, les animaux, à l’inverse des hommes, ne peuvent pas distinguer les petits détails, ils leur arrivent ainsi de consommer de temps à autres des œufs, des insectes, des escargots, des limaces, des vers, et même de la terre,… - Le régime alimentaire des herbivores varie selon les saisons, leur habitat, leur espèce et le milieu naturel où ils vivent. En effet, ces animaux essayent de respecter au mieux leur mode d’alimentation mais parfois, par instinct de survie, il leur arrive de manger de la matière animale (bactéries, carcasses d’autres animaux,…). Tout comme les êtres humains, ils ont besoin de manger pour survivre. - Le Lamantin est un mammifère herbivore qui se nourrit essentiellement de plantes aquatiques (environ 50kg par nuit !). Il joue un rôle écologique important, qui est de laisser passer la lumière à travers l’eau. - Le plus grand herbivore terrestre est la girafe et en ce qui concerne le plus lourd, il s’agit de l’éléphant. 5 Le cerf ¾ Fiche d’identité Famille les cervidés, famille des mammifères ruminants présentant un nombre pair de doigts. Habitat la journée, le cerf vit dans les profondeurs des forêts. La nuit il vit dans des clairières et des prairies voisines aux forêts. Les cerfs sont aussi présents en montagnes jusqu’à 2500m d’altitude et dans les landes d’Ecosse. Reproduction de septembre à octobre. Petit le faon, son pelage est clair gris rouge tacheté de blanc. Il s’estompe dès le premier mois et disparaît entièrement dès la première mue. Femelle la biche Taille de 1,2 à 1,5 mètres de hauteur au garrot pour la femelle. Jusqu’à 2,5 mètres de longueur pour les mâles. La taille du cerf est influencée par l’habitat. Poids de 100 à 250 kg pour les mâles et de 80 à 120 kg pour les femelles. Le poids définitif est atteint vers 4-5 ans chez la femelle et 6-7 ans chez le mâle. Pelage roux uniformément avec, en été, des taches blanches sur les cuisses. Il se fonce en hiver pour devenir long et serré. Son cri le brame. Il s’agit de cris rauques et profonds. Le brame est un phénomène qui se produit en présence de femelles et est dû à une poussée de testostérone (une hormone sexuelle). Le cerf brame pour signaler sa présence à la biche et pour intimider ses rivaux. Ses bois particularité du mâle. Il s’agit d’un os qui se développe en longueur. Ils indiquent son âge en fonction du nombre de pointes (qui portent le nom d’andouillers). Ceux-ci tombent chaque année. Mode de vie Il vit essentiellement le soir et la nuit. Les biches et leurs petits vivent en hardes qui sont conduites par de vieilles biches. Les mâles forment de petits groupes et les plus vieux sont solitaires. En période de rut, les mâles mangent peu car leur occupation principale est de protéger une harde de biches contre leurs rivaux. Le cerf est un bon coureur, sauteur, et nageur. Il est sédentaire excepté en montagne où il descend l’hiver vers les vallées. Ses principaux prédateurs sont le loup et l’ours brun. 6 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique Evolution La première représentation d’un cerf date de l’époque paléolithique en 31000 AC et a été découverte dans la grotte de Chauvet en France. D’autres représentations ont également été découvertes dans la grotte de Lascaux. Notons que le cerf le plus répandu en Europe est le cerf Elaphe. ¾ Alimentation Le cerf adapte son alimentation en fonction de la saison. En été, il se nourrit essentiellement d’herbe qu’il trouve dans les clairières mais aussi de céréales comme les luzernes. En automne, il se nourrit de fruits de la forêt, tels que les glands, les faînes,… En hiver, il mange des feuilles mortes et du bois. Au printemps, il se nourrit de jeunes végétations, de jeunes pousses tendres, de bourgeons, de graminées, de blés verts… Un animal adulte peut consommer 15 à 20 kg de végétaux frais par jour. Il consacre 10 heures par jour à son alimentation et 5 à 6 heures à la rumination. Cela se passe en plusieurs périodes de jour comme de nuit. ¾ Digestion Le cerf est un animal ruminant, il possède un système digestif qui l’oblige à mâcher et remâcher ses aliments. Son estomac se divise en 4 parties : 1. La panse : elle sert à la mastication des aliments et les stocke dans un bain de bactéries. 2. Le bonnet : il sert à faire passer les éléments les plus fins dans le feuillet tandis que les plus gros sont renvoyés pour une nouvelle mastication. 3. Le feuillet : endroit où les éléments les plus fins passent. 4. La caillette : Endroit où les sucs gastriques agissent et donc où la digestion proprement dite commence. 7 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique Le koala ¾ Généralités Famille Phascolarctidés Habitat Forêt australienne Mode Nocturne Durée de vie 15 à 20 ans Poids 10-15kg Tailles 60 à 80 cm Alimentation Feuilles d’eucalyptus Reproduction Tous les deux ans Classe Marsupial Le koala est le seul représentant de la famille des phascolarctidés. Le marsupium (la poche) de la femelle est inversé pour permettre au petit de se nourrir, plus tard, d’une pâte prédigérée. 8 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique Il dort 20 heures par jour. C’est un grimpeur plutôt qu’un sauteur ou encore moins un coureur. C’est pour cela d’ailleurs qu’on le trouve plus facilement dans les arbres qu’au sol, là où il est le plus vulnérable. Sa ressemblance frappante avec un nounours fait de lui un animal sympathique. ¾ Alimentation Lorsque le bébé koala naît, il est minuscule : à peine deux centimètres et moins d’un gramme. Aveugle, nu et sans dent, seules ses griffes et sa bouche sont vraiment développées afin de lui permettre de s’agripper au mamelon. Il va donc continuer sa croissance dans la poche de sa mère (marsupium) et y téter son lait exclusivement durant 22 semaines. Après cette période, il ne se contentera plus du bon lait maternel et devra compléter son alimentation d’une bouillie de feuilles que sa mère aura prédigérée et sortant de ses intestins. Cette bouillie aura comme fonction d’ensemencer l’intestin du petit de bactéries qui lui sont indispensables pour la digestion future des feuilles d’eucalyptus. C’est vers l’âge de 36 semaines que le koala quitte définitivement la poche maternelle (il est devenu trop gros pour y entrer). Ses dents sont enfin développées et il peut commencer à mâchouiller les jeunes feuilles d’eucalyptus à l’instar de sa mère, bien agrippé sur son dos. Une fois adulte, le koala se nourrira donc exclusivement de feuilles d’eucalyptus. Il arrive à en manger jusqu’à 1 kg par jour. Ces feuilles ont la particularité d’être très toxiques et pas vraiment nourrissantes, mais le koala arrive à les sélectionner de manière à ne manger que les plus jeunes, les plus riches en protéines et les moins toxiques. Il ne mange d’ailleurs que les feuilles d’une vingtaine de variétés d’eucalyptus sur à peu près 500 présentes en Australie. C’est grâce à la longueur de son caecum (2m) et à la fermentation bactérienne, qu’il arrive à une digestion optimale par la macération prolongée des feuilles ingérées. Son transit dure plusieurs centaines d’heures, tout comme le serpent. C’est une digestion postgastrique. C’est le manque d’éléments nutritifs de son alimentation qui rend le koala aussi passif, il n’a de l’énergie que pour se nourrir, le reste du temps il dort. La nourriture est accumulée dans des poches extensibles appelées abajoues (comme chez le hamster et le macaque), dans lesquelles elle est prédigérée. Comme son alimentation est peu variée, le koala n’a pas développé beaucoup de dents : il n’a qu’une prémolaire et 4 larges molaires pourvues de cuspides (pointes s’emboîtant lors de la fermeture de la bouche) sur chacune des mâchoires afin de broyer la nourriture et ainsi d’en faciliter la digestion. La quantité d’eau qui lui est nécessaire se trouve en suffisance dans sa nourriture, il n’a donc pas besoin de boire. En se spécialisant dans cette nourriture exclusive, on peut dire que le koala s’est engagé dans un cul-de-sac évolutif. Le jour où l’eucalyptus disparaîtra, le koala disparaîtra lui aussi. 9 GENERALITÉS SUR LES OMNIVORES D’après le dictionnaire « Le Robert Micro », l’omnivore est désigné par sa capacité à se nourrir indifféremment d’aliments d’origine végétale et animale. Ainsi, à mi-chemin entre herbivore et carnivore, les omnivores possèdent une dentition, un système digestif et d’autres caractéristiques leur permettant de se nourrir tantôt de chair animale, tantôt de végétaux. Toutefois, certains omnivores se nourrissent davantage de végétaux que de chair animale. On les nomme « consommateurs primaires ». A l’inverse, on trouve aussi des omnivores se nourrissant plus de chair animale que de végétaux. Ils sont appelés « consommateurs secondaires ». L’avantage de ce régime alimentaire mixte est qu’il offre une plus grande chance de survie. l’autre élément encore disponible dans son « menu ». Dentition Les omnivores possèdent, en général, 6 incisives, 2 canines, 8 prémolaires et 6 molaires. Les incisives coupent, les canines percent et les molaires broient. Système digestif Le système digestif sert à transformer les aliments en une sorte de bouillie pour que le corps puisse mieux en tirer son énergie et distribuer ainsi à tous les organes, via le sang, tout ce dont l’animal à besoin pour vivre. Lorsque nous mangeons des aliments, nous les mettons dans notre BOUCHE (1) et nous les déchiquetons en les mastiquant à l'aide de nos dents. La salive débute la digestion et facilite le passage de la nourriture dans l'œsophage vers l'estomac en enduisant celle-ci d'un lubrifiant (sorte d'huile). Ensuite, la nourriture descend le long de l'ŒSOPHAGE (2). Ce dernier est composé d'anneaux qui se contractent et qui font descendre la nourriture vers l'ESTOMAC (3). Arrivée dans l'ESTOMAC, la nourriture est aussitôt malaxée, pétrie (comme dans une lessiveuse ou un séchoir). D'autres agents interviennent dans la transformation de la nourriture pour la réduire en une sorte de bouillie. Une fois cette bouillie prête, l'estomac en libère une petite quantité pour un long voyage à travers les INTESTINS. Première étape, l'INTESTIN GRÊLE (4). C'est à cet endroit que l'essentiel de la digestion se produit. Une partie de la bouillie poursuit son chemin vers le GROS INTESTIN (5). Le restant de sera solidifié et entreposé dans le RECTUM (6). La matière solide (les selles) arrive enfin à destination : l'ANUS (7) qui servira à évacuer les déchets solides restants. 10 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique Le sanglier ¾ Description Le male La femelle Le petit Famille Comportement Taille Poids Pelage Caractéristiques Dentition Le cri Hygiène Territoire Habitat Morphologie le sanglier la laie le marcassin des suidés mammifère farouche, agressif et quelques fois dangereux. un mètre au garrot, il peut vivre environ 15 ans. Jusqu’à 350kg adulte noir, gris ou brun et à la naissance son pelage est rayé ses défenses peuvent devenir très dangereuses lorsque celui-ci donne des coups de bas en haut. très tranchantes. pour communiquer, il grommelle, nasille, couine, grogne, souffle, gémit, claque des mâchoires,… Il se "souille"(se baigne) dans l'eau boueuse pour se débarrasser de ses parasites et se frotte ensuite aux arbres et aux rochers. Il se frotte aux arbres pour montrer que son territoire est occupé. il vit dans les bois d’Europe, d’Asie et d’Afrique du Nord. son museau est très allongé et se termine par un groin dur et mobile. Il utilise son groin pour fouiller dans les feuilles mortes et l’humus (= couche supérieure du sol, créée et entretenue par la décomposition de matière organique), mais aussi le sol afin d’en extraire des racines, des tubercules (bulbes) et de petits animaux. ¾ Alimentation Il se nourrit de pratiquement tout ce qui est comestible dans les sous-bois, il absorbe des végétaux de toutes sortes. Les végétaux constituent 90% de son alimentation : les châtaignes, les glands, les herbes, les céréales, les fruits, les fruits secs qu’il décortique plus ou moins soigneusement avec son groin avant de les mâcher. La viande, elle, constitue 10% environ de son alimentation. Il mange beaucoup de rongeurs, de taupes, etc. 11 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique Il mange également des reptiles, des arthropodes (animaux invertébrés qui ont un squelette externe et des appendices articulés, comme par exemple les crustacés, les insectes ou les araignées). En été, il pêche souvent et capture avec une grande facilité, des poissons d’eau douce, des amphibiens et même des mollusques. En été, le sanglier prend 3 à 5 kg par mois car la nourriture est plus abondante. Pour rechercher sa nourriture, le sanglier peut parcourir de nuit, jusqu’à de 30 à 40 km. Les sangliers sont très malins, un scientifique a eu l’occasion d’observer un mâle qui ne s’attaquait qu’aux lapins et ne s’intéressait plus à d’autres formes de nourriture. Il s’acharnait pour déloger ses proies de leur refuge, il bouchait d’abord toutes les issues pour empêcher ses petites victimes de fuir, puis, méthodiquement, à partir de la seule entrée conservée intacte, il retournait la terre en suivant les galeries de sa proie jusqu’à ce qu’il la trouve. ¾ Dentition Sa mâchoire est composée de 44 dents, dès l’âge de 3 ans. Elle se compose : d’incisives, de canines, de prémolaires, de molaires / incisives, de canines, prémolaires et de molaires. Les "défenses" sont les canines inférieures du mâle. Elles frottent et s'aiguisent en permanence contre les canines supérieures. 12 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique Le raton-laveur ¾ Fiche d’identité Classe Le raton laveur fait partie des mammifères. Famille Il est issu de la famille des procyonidés. Régime Omnivore. Origine Ce mammifère est principalement originaire d’Amérique du Nord. Habitat Il vit dans la forêt et plus particulièrement dans les vieux arbres et les sous-bois. Mais ce qu’il apprécie encore plus, c’est d’être au bord de l’eau. Il affectionne les endroits frais et humides. Reproduction L’accouplement à surtout lieu en mars. Portée La femelle raton laveur met au monde entre un et sept jeunes. Taille Longueur de la tête et du tronc : 50-80 cm. Longueur de la queue : 20-40 cm. Poids Il pèse entre 5 et 22 Kg. Longévité Son espérance de vie varie entre 6 et 10 ans. Pelage Le pelage du raton laveur est brun grisâtre. Cet animal possède un masque noir autours des yeux, ce qui est sa caractéristique principale. Il possède une queue gris-jaune ornée de cinq à sept anneaux noirs. Mode de vie Le raton laveur est actif aussi bien le jour que la nuit. Il ne vit pas en groupe, c’est un animal plutôt solitaire, mais il n’est pas rare d’apercevoir plusieurs ratons laveurs jouer ensemble, par exemple. Le raton laveur est un mammifère que l’on reconnaît grâce à quelques caractéristiques bien spécifiques : il a un corps massif, un petit cou, un museau pointu et des oreilles triangulaires, légèrement arrondies. Sa teinte générale est brun grisâtre ; il a un masque noir autours des yeux, ce qui est sa caractéristique principale. Enfin, il possède une queue gris-jaune ornée de cinq à sept anneaux noirs. 13 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique Comme nous pouvons le constater, le raton laveur est un animal assez original au niveau de son apparence. Mais il peut également nous surprendre au niveau de son régime, qui s’adapte au fil des saisons. En effet, au printemps, le raton laveur se nourrit presque exclusivement de viande. Il creuse à la surface du sol pour chercher des vers de terre, des larves. Il ne refuse pas des escargots. Le raton laveur affectionne également les jeunes oiseaux et toutes sortes d’insectes. Il pille parfois les nids des oiseaux pour manger les œufs, qu’il adore, et les jeunes oisillons qui s’y trouveraient. Dans l’eau, il recherche des crustacés comme les écrevisses, par exemple. En été, en revanche, il privilégie les substances végétales, les grenouilles et autres amphibiens, sans arrêter la pêche. L’activité essentielle du raton laveur en automne, est la recherche de sa nourriture car cet animal comme beaucoup d’autres doit faire des réserves pour affronter la mauvaise saison. Il consomme donc une énorme quantité de glands, de fruits secs, de baies et d’insectes. Enfin en hiver, le raton laveur qui s’est au préalable constitué des réserves, se nourrira si besoin, en fonction de se qu’il trouve. Il lui arrivera même de manger des charognes. Avec une alimentation aussi variée et riche, il n'est pas étonnant qu'il prenne beaucoup de poids pendant la saison d'abondance de nourriture et qu'il puisse facilement peser à l'automne le double de son poids du printemps ! Pour lui, chaque saison a son menu. Grâce à ce régime, il réussit à survivre dans les milieux les plus divers ! Alors qu’il a déjà la grande chance de goûter un peu à tout, le raton laveur possède plusieurs moyens pour chasser sa nourriture… Lorsqu’il veut attraper un poisson par exemple et que l’eau de la rivière est assez sombre, il utilise une technique très ingénieuse pour le capturer : immobile dans l’eau, il attend qu’un poisson le frôle pour se détendre tel un ressort ! Ou encore lorsqu’il désire se nourrir d’un œuf, il n’hésite pas à grimper très habilement sur les arbres. Sa dentition est adaptée à son régime varié, il peut manger de tout. L’une des particularités du raton laveur est qu’il plonge et remue ses aliments dans l’eau, comme s’il voulait les laver. Ce comportement a été expliqué de plusieurs façons : • Il a besoin d’humidifier les substances qu’il consomme pour pouvoir les avaler plus facilement ! Certaines personnes pensaient que le raton laveur avait des glandes salivaires trop petites ! Plus tard, après plusieurs autopsies, on s’aperçut que les glandes salivaires étaient normales. • Certains zoologues avancent que cet animal a un meilleur « toucher » quand il a les doigts mouillés. 14 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique • D’autres auteurs affirment que ce n’est pas possible sauf peut être pour les animaux qui ne sont pas en liberté. Ils pensent tout simplement que dans la nature, les ratons laveurs mangent des végétaux secs au sol et humides dans les lacs et les rivières. Quoi qu’il en soit, le raton laveur, utilise continuellement, et avec beaucoup de facilité, ses mains. Le toucher est donc chez eux un sens très développé et employé avant toute action ! Il peut reconnaître les écrevisses juste au touché. Le raton laveur écrase souvent sa nourriture avant de l’avaler. 15 GENERALITÉS SUR LES CARNIVORES Les carnivores sont un ordre de mammifères ayant une dentition particulière adaptée à la consommation de chair animale. Toutefois, contrairement à ce que laisse entendre l’appellation « carnivore », tous les membres du groupe n’ont pas un régime strictement carné. Certains, comme l’ours, sont omnivores, et quelques-uns sont même quasi exclusivement végétariens, comme les pandas. Cet ordre inclut des familles d'animaux terrestres et aquatiques. Les familles terrestres sont les Canidés (chien, loup, chacal, renard), les Ursidés (Ours, panda géant), les Procyonidés (Raton laveur, petit panda), les Mustélidés (belette, moufette, blaireau, loutre), les Viverridés (civette), les Herpestidés (mangouste), les Hyénidés (hyène, protèle) et les Félidés (chat). Les familles de Carnivores marins sont les Otariidés (Phoque), les Phocidés (Pinnipèdes sans pavillon d'oreilles) et les Odobénidés (Morse). Les caractéristiques La dentition des carnivores présente des canines très développées, pointues et recourbées (crocs), tout au moins chez les espèces prédatrices, qui les utilisent pour saisir leurs proies. En outre, la mâchoire porte des dents caractéristiques, les carnassières, qui sont des prémolaires larges et tranchantes, destinées à déchirer les chairs. Les mâchoires sont puissantes et ne peuvent imprimer qu'un mouvement de bas en haut et de haut en bas. Les carnivores sont pour la plupart des animaux souples capables de mouvements rapides. Leur odorat, performant, est généralement plus développé que les autres sens. Quelques espèces, notamment les félins, ont une très bonne acuité visuelle, même la nuit. Parmi les carnivores, de nombreuses espèces sont sociales, menant une vie de groupe plus ou moins complexe et hiérarchisée. Les phoques, les otaries et les morses se rassemblent en immenses colonies pendant les périodes de reproduction. Les loups, les coyotes et les chacals vivent en meutes dont la cohésion est assurée notamment par la collaboration pour la chasse. Parmi les suricates, les mangoustes et les mangoustes naines vivent en groupes et pratiquent l’entraide sociale dont la solidité est fondée sur une communication tactile et auditive permanente. Diversité et éléments de classification Les carnivores forment un ordre de mammifères. Des études génétiques, qui ont permis de mettre en évidence les parentés et les relations évolutives entre les espèces, ont modifié la classification des carnivores, autrefois divisés en deux grands groupes: les carnivores marins, ou pinnipèdes, et les carnivores terrestres, ou fissipèdes. Il a été montré que ces deux familles sont assez éloignées du point de vue évolutif, malgré une morphologie et un mode de vie semblables dus à l’adaptation à des milieux similaires. Ainsi, les otaries sont à rapprocher des ours et des pandas (ursidés), tandis que les phoques sont voisins des belettes et des loutres (mustélidés). 16 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique Le tigre ¾ Fiche technique Mammifère Félins famille des carnivores Dimensions Longueur du corps : 1,40-2,80 m Longueur de la queue : 60-95cm Hauteur au garrot : 90-140cm Poids 180-320 kg (male) 115-185 kg (femelle) Régime alimentaire Il se nourrit essentiellement buffles, cerfs, antilopes, sangliers, poissons,… Mode vie Le tigre est un animal solitaire sauf les femmes avec leur enfant . Le tigre attaque le plus souvent la nuit, et possède une vision nocturne cinq fois supérieur à celle de l'homme. Habitat Forêt Longévité Age moyen : 12-18 ans en liberté et 25 ans en captivité Différents types de tigres Il existe cinq « sortes » de tigres actuellement : Tigre Bengale, tigre Indochine, tigre Sibérien, tigre Sumatra, tigre de Chine On compte aussi des sous-espèces: le tigre de Bali, le tigre de Caspienne, le tigre de Java. Reproduction Les tigres sont matures vers 3-4 ans. L’accouplement se fait au printemps. Durée de gestation : 102-112 jours Nombres de petits par portées : 2 à 4 (ils naissent aveugles et pèsent 780g à 1600g) Période d’allaitement : 3 à 6 semaines. ¾ L'habitat 17 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique Le tigre préfère la végétation dense qui lui assure un abri et vit dans divers types d'habitats, des forêts tropicales de basse altitude aux forêts de mousson de l'Asie du Sud jusqu'aux forêts de conifères, de chênes rabougris et de bouleaux de Sibérie. Il prospère également dans les marécages à mangroves des Sundarbans (plantes), dans les forêts épineuses sèches du centre de l'Inde du Nord et dans les jungles aux hautes herbes du pied de l'Himalaya. On a même relevé des traces de tigre dans les neiges hivernales de l'Himalaya, à 3000 mètres d'altitude. Leur territoire couvre 40 à 140 km2. ¾ Les griffes Le tigre marche sur des doigts, et non pas sur le pied. Les membres antérieurs portent cinq doigts et les membres postérieurs n'ont que quatre doigts. Ses griffes mesurent environ 8,5 à 9 cm de long. Les griffes sont protégées et rétractées dans des fourreaux dissimulés dans le pelage, quand l'animal est au repos. La couche kératine des griffes s'use et se renouvelle une fois par an, parfois plus. Pour enlever la kératine, il gratte ses griffes contre un tronc d'arbre. Par la suite, celles-ci agissent comme de véritables couteaux mortellement aiguisés. ¾ La chasse Le tigre attaque le plus souvent la nuit, et possède une vision nocturne cinq fois supérieur à celle de l'homme. Il chasse uniquement sous couvert des arbres de la forêt, il parcourt 10 et 20km pour trouver une proie. Il préfère tendre une embuscade que de poursuivre sa proie. Grâce à ses sens, il détecte un mouvement, ou une odeur. Le tigre s'approche à environ 10 m, parfois 25 m au plus, se met sous le vent et s'approche sans faire un bruit, ventre à terre, les pattes arrières dans les traces des pattes avant. Il lève une patte antérieure et rigidifie sa queue pour trouver le meilleur équilibre. Il s'élance brusquement, en faisant un gigantesque bond allant de 6 à 11 mètres de long et de 2 à 4 mètres de haut. Il s'agrippe par derrière ou par les côtés avec ses puissantes pattes antérieures, armées de longues griffes recourbées, et plaque la victime sur le sol. Il lui plante ses redoutables canines tranchantes dans le cou, sa mâchoire maintenant serré e la gorge de la victime, jusqu'à ce qu'elle meure. Si la proie est petite, il l'a tue en la mordant à la nuque; si elle est grosse, il préfère la mordre à la gorge et ainsi l'étouffer. Si rien ne vient le déranger, il recouvrera sa proie avec des feuilles ou de la terre, qu'il gratte avec ses pattes de devant, pour la garder pendant plusieurs jours. Il a besoin de tuer une proie tous les 7 à 10 jours. 18 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique ¾ L’alimentation Il a besoin de près de 10kg de viande par jour, mais il peut en ingurgiter jusqu'à 50kg en un seul repas. Le tigre a besoin de proies de grande taille, principalement des cervidés, des sangliers, des singes ou même des lézards, en nombre suffisant, ainsi qu'un bon abri et de l'eau. Il tue aussi des animaux de plus grandes tailles telles que les ours, les gaurs (sorte de taureau) et même des crocodiles, des rhinocéros, ou encore des éléphanteaux. Cependant, il aime aussi le poisson, qu'il pèche dès qu'il le peut. ¾ La dentition La mâchoire contient 30 dents. Les 3 petites incisives, situées dans chaque moitié de la mâchoire inférieure et supérieure servent à attraper la chair sur les os. Les 4 canines supérieures sont plus longues d'un tiers que les inférieures et peuvent atteindre 7cm de long. La "fosse" mandibulaire derrière les canines permet de planter dans le cou de sa proie ses canines sur toute leur longueur. Il y a 3 prémolaires supérieures et une molaire supérieure et seulement 2 prémolaires inférieures et une molaire inférieure. 19 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique L’araignée ¾ Fiche d’identité Famille Des arachnides Habitat Un peu partout Reproduction Taille Au printemps De 0,5 mm à 30 cm Poids De 100 à 200 mg Mode de vie Après leur naissance, les araignées restent groupées pendant plusieurs semaines, parfois plusieurs mois. Dès qu’elles ont appris à se nourrir toutes seules, elles se dispersent dans toutes les directions et mènent leur vie seule. ¾ Description L’araignée n’a pas de cou. Son corps est composé de deux parties. La première comprend la tête et le thorax, on l’appelle céphalothorax. La seconde, qui comprend son ventre, est nommée abdomen. Les huit pattes de l’araignée sont fixées sur le céphalothorax. Les araignées ont le plus souvent huit yeux. Cependant même avec autant d’yeux, la plupart des araignées ne voient pas grandchose. A l’avant de la tête on retrouve des pattes-mâchoires qui servent à l’examen sensoriel des proies et à leur manipulation. Ce sont les pédipalpes. L’araignée possède également une paire de crochets pointus (chélicères) reliés à une glande à venin située autour de la bouche. Les poils présents sur le corps et les pattes sont à la fois des organes du toucher et du goût. Ces détecteurs l’avertissent de la présence d’une proie empêtrée dans sa toile mais également de sa nature. 20 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique ¾ Attraper une proie Pour attraper leurs proies, la plupart des araignées tissent des toiles. Ces dernières sont fabriquées avec des fils sortant des filières, à l’extrémité de l’abdomen. Plusieurs glandes à l’intérieur de l’abdomen produisent un liquide qui se solidifie dès son contact avec l’air. Chaque glande produit un fil de soie aux caractéristiques différentes, adapté aux différents usages que peut en faire l’araignée : deux sortes de fils pour la toile, une sorte pour le cocon, le fil de secours pour se laisser tomber… Les toiles plus connues sont les toiles géométriques mais d’autres forment existent : en filet, en panier,… Figure 3 : Construction d'une toile géométrique Cependant toutes les araignées ne tissent pas de toiles. Certaines courent derrière leur proie, les plus « musclées » bondissent et d’autres chassent « au lasso de soie ». ¾ Alimentation Le menu de l’araignée qui vit dans nos régions se compose principalement d’insectes. Lorsque l’insecte se retrouve piégé dans la toile, l’araignée est avertie grâce aux vibrations. Elle se dirige alors tout droit sur sa proie et l’enroule dans de la soie pour ensuite la paralyser en lui injectant une dose de venin. Ce venin rend l’intérieur du corps liquide ce qui permet à l’araignée d’avaler son contenu. 21 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique Le crocodile Famille Les crocodilidés. Ils font partie des reptiles. Habitat Ils vivent dans les eaux chaudes. Mode de vie Solitaire Taille La taille du crocodile varie entre 1m et 10m de longueur. Poids Varie très fort selon les espèces Mode de reproduction Ovipare Alimentation Le crocodile est un animal carnivore. Il mange généralement des vertébrés mais aussi des poissons. De plus, il joue un rôle important dans les équilibres naturels car c’est un prédateur. Le crocodile est un reptile carnivore couvert d'écailles, à pattes courtes et grandes mâchoires, qui vit dans les eaux chaudes. Ce sont des animaux passionnants qui jouent un rôle important dans les équilibres naturels car ce sont des prédateurs. Ce sont des animaux très anciens : le plus vieux fossile connu a été daté de 180 millions d’années AJ-C. Les crocodiles font en effet partie des survivants de la préhistoire. Et ils ont un ancêtre qui a existé bien avant les dinosaures. ¾ Alimentation Le menu des crocodiles varie suivant le milieu dans lequel ils vivent, et surtout suivant leur taille. Dans leur jeunesse, les crocodiles préfèrent volontiers se nourrir de poissons et de crustacés mais à l’âge adulte ils cherchent plutôt à croquer de la viande de mammifères ou de tortues. Ils n’en font d’ailleurs volontiers qu’une seule bouchée si leur proie n’est pas trop grosse. Pour les tuer, il noie ses victimes et il avale les morceaux sans les mâcher. Il attend ses proies, dissimulé dans l'eau, puis bondit sur elles. Les crocodiles jouent également un rôle d’éboueur des lacs et des rivières en consommant les cadavres. ¾ Digestion Ce sont de très gros mangeurs! En un seul repas, ils sont capables d’avaler 25% de leur poids. Pour faire face à tant de nourriture d’un coup, les crocodiles ont besoin d’un maximum de sucs digestifs qu’ils vont fabriquer grâce au sang «sale», chargé de déchets et de dioxyde de carbone, remontant dans les veines vers le cœur. Normalement ce sang arrive dans le cœur droit pour être ensuite expulsé en direction des poumons où les échanges gazeux permettent de le purifier et de l’enrichir à nouveau en 22 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique oxygène. Lorsque l’alligator est en phase de digestion, une partie de ce sang est dirigé vers l’estomac où le dioxyde de carbone est transformé en acide gastrique. Cette contribution supplémentaire lui permet de secréter 10 fois plus de suc digestif que les mammifères les plus productifs. Sans cet apport, les aliments contenus dans la poche stomacale seraient voués à la putréfaction, en effet l’assimilation d’une telle quantité de nourriture peut durer entre 10 et 20 jours. Cette déviation du flux sanguin présente également d’autres avantages : durant la chasse le crocodile pousse ses capacités musculaires au maximum et évolue souvent en milieu anaérobie (sous l’eau) ce qui engendre une production importante d’acide lactique qui constitue un poison à forte dose. Cet acide est également éliminé par cette circulation sanguine dédiée à la digestion. ¾ Mais comment font-ils pour ne jamais rater leur proie ? Une scientifique américaine a découvert que les crocodiles possèdent des capteurs hypersensibles sur leurs mâchoires. Ce sont ces capteurs qui leur permettent de ne jamais rater leur proie. Au moindre frémissement à la surface de l’eau, le crocodile se met en alerte : il y a peut-être un repas qui s’annonce…Grâce à des renflements comme des bosses, hyper-sensibles, situés le long de ses mâchoires, le crocodile peut détecter l’impact d’une petite goutte d’eau tombant dans son bassin. La chercheuse américaine, Daphné Soares, qui a mené cette étude, a constaté qu’il se dirigeait immédiatement et avec précision vers l’endroit où la goutte d’eau était tombée. Ces petits capteurs de la mâchoire ne peuvent être efficaces uniquement si la partie inférieure de la gueule est immergée. Avec la tête complètement hors de l’eau ou complètement sous l’eau, le crocodile n’est pas capable d’une telle performance. Et pour être sûre que ce sont bien les capteurs de la mâchoire qui sont responsables de l’habileté du crocodile, la chercheuse les a recouverts avec du plastique épais : elle a effectivement constaté que le crocodile n’était plus du tout sensible aux mouvements de l’eau autour de lui. Les 23 espèces de crocodiles qui vivent aujourd’hui sont toutes « équipées » de ces supers capteurs. Grâce à eux, ces créatures ont réussi à survivre depuis plus de 65 millions d’années. 23 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique Le vautour ¾ Fiche d’identité Famille Rapace. Habitat Principalement sur les hauts plateaux. Reproduction Décembre ou janvier. Taille Jusqu’à 2,4 mètres de longueur. Poids Les femelles pèsent entre 8 et 10 kg tandis que le male pèse entre 7,5 kg et 10,5 kg. Mode de vie Les vautours sont des animaux qui vivent en colonies. Caractéristiques Ces rapaces ont une tête dépourvue de plumes, de tell sorte qu’elle est plus facile à tenir propre et à nettoyer. Leurs longues et larges ailes leurs permettent de planer sur de longues distances en utilisant les courant d’air chaud. ¾ Description Le vautour est un rapace nécrophage, c'est-à-dire qu’il se nourrit presque uniquement d’animaux morts ou proche de la mort. Ce sont des animaux de grande taille, les plus grands vautours peuvent mesurer jusqu’à 2,40m. Les vautours possèdent un long cou pourvu d’une collerette de plumes hérissées qui leur permet de fouiller les carcasses. Ces rapaces ont une tête dépourvue de plumes, ainsi elle est plus facile à tenir propre et à nettoyer. Leurs ailes longues et larges leur permettent de planer sur de longues distances en utilisant les courants d’air chaud. Ils utilisent leur puissant bec crochu pour ouvrir, fouiller et nettoyer les carcasses. Ils vivent principalement sur les hauts plateaux et se regroupent en colonies, ce qui leur facilite la vie. Les vautours se préviennent mutuellement des dangers et de la présence des carcasses. 24 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique ¾ Distinction Les vautours sont des oiseaux qui sont proches de l’aigle, ils sont toutefois moins élégants. On retrouve deux familles chez les vautours : Les vautours de l’Ancien Monde qui sont parents avec les buses et les aigles et ceux du Nouveau Monde proches des cigognes. Les deux familles sont relativement similaires. Ils ont tous deux de longues ailes ; un cou allongé, et la face dépourvue de plumes. Les deux familles occupent la même niche écologique. Elles ont le même mode de vie, ils fouillent les carcasses à l’aide de leur long cou et couvrent de grandes distances ce qui explique leur longues ailes. Ö Les vautours de Nouveau Monde Les vautours du Nouveau Monde propulsent leurs excréments sur leurs pattes pour les rafraichir. Leurs narines communiquent entre elles. Leur odorat est très développé ce qui leur permet de découvrir des carcasses à une très longue distance. Ils ne fabriquent pas de nid, ils posent leurs œufs sur le sol ou dans une grotte. Pour se reposer, les vautours du Nouveau Monde s’allongent sur un perchoir. Pour la parade ils se tiennent dressés et abaissent le bec vers la poitrine, puis se balancent d’avant en arrière tout en se tournant d’un côté puis de l’autre. Ö Les vautours de l’Ancien Monde Ils éjectent leurs excréments loin d’eux. Ils édifient un nid sur des falaises ou dans des grands arbres pour y abriter leurs œufs. La coquille des œufs est bleue à l’intérieur. Pour se déplacer, ils se tiennent droits. La parade se déroule au sol et les vautours se contentent de s’accroupir et de gonfler leurs plumes. ¾ Evolution On pense que les rapaces proviennent d’un oiseau aquatique vieux d’environ 55 millions d’années. 25 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique ¾ Alimentation Contrairement aux autres rapaces, les vautours se nourrissent avant tout de charognes. Une autre spécificité des vautours est que, contrairement aux autres rapaces, est que les deux adultes apportent la nourriture destinée au petit dans leur jabot, puis la régurgitent au nid . Le jabot est une poche qui permet à l’oiseau de digérer partiellement les aliments avant qu’ils n’atteignent l’estomac ou qu’ils ne soient régurgités pour les oisillons,. 26 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique BIBLIOGRAPHIE 1) ENCYCLOPÉDIES • • • Encyclopédie du règne animal, sous la direction de Simon Tillier. Préface d’Yves Coppens. Bordas, Paris 1992. Encyclopédie « La Faune », Tome 8. Dr MAURICE BURTON et ROBERT MURTON, « Le royaume des animaux », Encyclopédie universelle des animaux, Edito-Service S.A, Genève 2) MONOGRAPHIES • « Le Mammifère », F. MOUTOUX et M.-N. FUSTEC, Ed. Gallimard Jeunesse, 1997, Paris • « Les félins, toutes les espèces du monde », Peter Jackson, Adrianne Farrell Jackson, Robert Dallet, Johan de Crem, 1996, Delachaux et Niestlé • « Un chasseur solitaire : le tigre », Animoscopie, 1996, Grund • « J’apprends à connaître la nature », Chantecler, 2000 • F.RODRIGEZ DE LA FUENTE, La faune, Tome 5, L’Eurasie et l’Amérique du nord, Grange Batelière • JOSEF REISCHOLF, « Les mammifères », Ed. Club France loisirs, 1984 • OLSEN. P., « La petite encyclopédie des aigles et vautours », Ed. Bordas, Paris, 1992. 3) ARTICLES DE REVUE ET DE PRESSE • • « Tremplin 8/9 : peur des araignées », 26 octobre 2001, Ed. Averbode « Bonjour l’araignée », 9 mai 1997, n°36, Ed. Averbode 4) INTERNET Remarque : L’ensemble des sites présents ci-dessous ont été consultés en janvier 2009. • • • • • • • • • • • • • www.cerf.free.fr www.ecologie.nature.free.fr/pages/mammiferes/cerf.htm www.bestioles.ca/animaux/ruminants.html www.biodiversité-poitou-charentes.org/Le-cerf-elaphe.html http://www.waliboo.com/animaux_sauvages/fiche/34126/koala http://www.leskoalas.com/texte.htm http://www.bestioles.ca/animaux/omnivores.html http://animaux.org/omnivore.html www.cosmovisions.com/omnivores.htm http://www.corpscite.be/servlet/Repository?IDR=1054 http://www.neroucheffmichel.be/html/SystDigestif/Syst-digest640.jpg http://fr.wikipedia.org/wiki/sanglier http://www.sangliers.net/sanglier/modedevie.html 27 Aquarium-Muséum Liège www.aquarium-museum.be – Haute Ecole HELMo de Huy www.helmo.be Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique • • • • • • • • • • • • • • • http://voila.fr/paradiscorse/sanglier/sanglier.jpg www.journal.gonfaron.net/.../sanglier_2.jpg www.sports-sante.com/images/medicament/alimen http://dianehautsbosc.canalblog.com/archives/2007/07/27/5555226.html http://www.wwf.be/fr/juniors/doc/dossiers/dossier _tigre.htm http://www.web-libre.org/dossiers/herbivore-carnivore,5764.html http://kirby.ifrance.com/cha2/cha1.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Herbivore http://www.bestioles.ca/mammiferes/ratons-laveurs.html http://www.pagesperso-orange.fr/harry.mongnongnon/racoon.html http://www.naturequebec.org/ressources/fichiers/ArchivesEcoroute/faune/raton.htm http://chring.club.fr/araignees.htm http://www.dinosoria.com/insectes/toile_araignee_ld02.jpg http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_761574106_3/carnivores.html http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=F1ARTF000 1422 • http://www.encyclo123.com/--Reptiles/235.html • http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/vivant/20080211.OBS9932/gourmand _comme_un_crocodile.html • http://www.mrugala.net/Nature/Animaux/Crocodiles/Crocodiles.html • http://www.wwf.be/fr/juniors/doc/dossiers/dossier_crocodiles.htm • http://www.lesclesjunior.com/rubriques/monde/animaux/Un_crocodile_trs_sensible/ • http://www.oiseaux.net/oiseaux/vautour.fauve.html • www.vienne.educagri.fr/apprendautre/EATC_2008/alimentation_vautours.htm 28