Polyclinique Inkermann 84, route d’Aiffres – 79000 Niort 0826 30 28 28 [email protected] novembre 2015 | 09 Éclairages. Lettre de la polyclinique Inkermann. Directeur de la publication : Christophe Régniez. Rédaction : Erick Chevaleraud. Conception : BVM Communication. Photo DR. Dépôt légal : novembre 2015. Imprimé sur du papier recyclé. PROTHÈSE DE HANCHE RRAC et voie antérieure mini-invasive L a prothèse totale de hanche (PTH) est une procédure très fréquente donnant de très bons résultats dans le traitement de l’arthrose de hanche. Alors que les progrès techniques se poursuivent et permettent d’avoir des implants de plus en plus performants, le nouveau challenge dans lequel nous sommes investis est celui de la Récupération rapide après chirurgie (RRAC), appelée également réhabilitation précoce (chirurgie Fast Track). L’objectif est la reprise d’une autonomie active et complète du patient, le plus rapidement possible après sa chirurgie. Chaque étape, chaque soin est optimisé et organisé autour de l’opéré. Cette prise en charge se combine idéalement avec les techniques chirurgicales mini invasives. La récupération rapide après chirurgie ou réhabilitation précoce vise la reprise d’une autonomie rapide et complète du patient. La polyclinique Inkermann s’engage ! différents temps du traitement, connaît les objectifs fixés avec l’équipe médico-chirurgicale. Il participe activement à ses soins, depuis les premières consultations médicales jusqu’à sa sortie et même au-delà du séjour. Il devient ainsi un acteur de sa propre réhabilitation. Association du patient à ses soins Le patient n’est plus dans une posture passive, il reçoit une information approfondie sur les Prise en charge pluri-disciplinaire La RRAC repose sur un travail d’équipe incluant chirurgiens, anesthésistes et l’ensemble du personnel paramédical. La prise en charge de la douleur est multimodale, c’est-à-dire globale et efficace sur les différentes voies de la douleur (infiltration d’anesthésiques locaux par le chirurgien et l’anesthésiste). La prévention des nausées postopératoires est systématique. L’utilisation des drains et sondes urinaires est limitée, voire évitée. Tout cela permet une mobilisation rapide du patient. L’incidence des infections nosocomiales diminue aussi, la durée de séjour étant réduite. Voie antérieure mini-invasive : Pas de section musculaire La technique chirurgicale de la PTH a aussi évolué, et la chirurgie mini-invasive s’inscrit parfaitement dans l’esprit de la édito Prise en charge en ambulatoire, la grande mutation Le développement de l’ambulatoire est une forte recommandation de la HAS, et un espoir d’économie substantielle pour le gouvernement. L’ambulatoire devient le mode de prise en charge de première intention. Les médecins libéraux, les équipes soignantes et administratives de Inkermann ont anticipé depuis plusieurs années cette profonde mutation des pratiques. L’évolution des techniques opératoires notamment en orthopédie et en vasculaire rend éligible davantage d’actes mais nous restons très attentifs à l’adaptabilité de la situation médicale et sociale du patient. La virtuosité de l’acte, mais aussi la maîtrise du parcours du patient avant et après le plateau technique permet à Inkermann d’afficher un taux de 53,6 % de séjours chirurgicaux hors médecine et obstétrique réalisés en ambulatoire. Chers médecins libéraux, vous êtes nos premiers partenaires. Bravo aux gagnants des élections aux URPS. Notre volonté est de vous écouter et c’est avec beaucoup d’attention que nous continuerons de travailler avec l’ensemble des syndicats. Christophe Régniez, directeur de la polyclinique Inkermann RRAC. Elle consiste bien sûr à réduire la taille de l’incision, mais aussi et surtout à préserver les muscles et les tendons. Ainsi l’approche de la hanche par voie antérieure consiste à écarter les muscles sans les couper, la prothèse étant mise en place grâce à l’utilisation d’ancillaires (instrument de pose) adaptés. Cette préservation musculaire entraîne une diminution des douleurs et des saignements, permet une récupération rapide (lever quelques heures après l’intervention, marche sans canne à J5, sortie entre J4 et J6), réduit le risque de luxation. Ces protocoles innovants de prise en charge des patients associés aux techniques chirurgicales peu invasives visent donc à réduire le stress chirurgical afin de rendre les suites opératoires plus simples, plus confortables et plus courtes. C’est ainsi que certaines PTH peuvent être réalisées en ambulatoire. Les publications scientifiques montrent que la satisfaction des patients est excellente et que les taux de complications sont identiques, voire meilleurs qu’avec une prise en charge traditionnelle. Outre son efficience prouvée pour le patient, la RRAC bénéficie aussi à la collectivité car elle permet de réduire les coûts de prise en charge. PÔLE ORTHOPÉDIE: DRS NOCQUET, SOYER ET TEXIER CHIFFRES à savoir NOUVELLE ACTIVITÉ Traitement endovasculaire des thromboses veineuses profondes Une nouvelle prise en charge aux résultats très encourageants de cette pathologie fréquente. Inkermann innove. L a thrombose veineuse profonde ou phlébite, est une pathologie fréquente à la fois dans la période post opératoire mais aussi dans la période du post-partum. Il peut résulter de ces épisodes, la maladie post phlébitique avec des tableaux d’œdeme des membres inférieurs avec insuffisance veineuse mais aussi des douleurs à la marche appelées claudication veineuse. Plusieurs prises en charge étaient possibles, associant toujours la prise en charge médicale et parfois une prise en charge chirurgicale. Le diagnostic de thrombose veineuse profonde est le plus souvent posé par les angiologues avec la réalisation d’un écho doppler veineux. La prise en charge médicale associe la contention veineuse de classe 3 avec le traitement anti coagulant au long cours. Cependant, les complications des thromboses veineuses profondes ont incité la réalisation de gestes chirurgicaux : la thrombo aspiration, l’embolectomie à la sonde Fogarty ou à la bande d’Esmach, la réalisation de fistule artério veineuse. Les résultats étaient cependant décevants pour des chirurgies souvent lourdes. Depuis environ 5 ans, plusieurs équipes ont mis en place une technique consistant à une recanalisation veineuse. Le but est de reperméabiliser la veine au minimum 6 mois après le diagnostic de thrombose veineuse profonde. Cette technique concerne les thromboses ilio cave, la ponction se fait par voie veineuse fémorale, elle permet de recanaliser la veine avec la mise en place de stent auto expansible. On retrouve une technique proche de celle employée en angioplastie artérielle. Celle-ci se déroule le plus souvent en ambulatoire, le malade marche dans le couloir dès sa sortie de la salle de réveil, avec une technique mini invasive, uniquement par ponction percutanée. Les résultats sont encourageants avec des perméabilités des axes veineux recanalisés supérieurs à 80 % à 5 ans. Nous avons débuté cette activité début septembre avec les premiers cas. LES DRS A. VALAGIER, C. MARCHAND ET J.-P. NOVATI En 2014, 92,6 % des patients ayant répondu au questionnaire de fin de séjour ont déclaré être satisfaits de leur prise en charge à la Polyclinique. 90,2 % la conseillerait, contre 1,6 % non (8,2 % pdr). Ainsi, sur 16 086 séjours d’hospitalisation (complète et ambulatoire), et 12 606 passages aux urgences, il a été répertorié seulement : • 47 réclamations, (courriers adressés au directeur), dont 28 relatifs à la facturation, 15 à la prise en charge médicosoignante et 4 divers. • 3 rendez-vous de médiation • 4 commissions régionales de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux (CRCI) • 3 assignations au civil • 26 demandes de dossiers médicaux,dont 19 satisfaites (3 dossiers étaient trop anciens et 4 en attente de pièces complémentaires). UNE NOUVELLE IRM DEPUIS JUILLET 2015 Les médecins radiologues libéraux de Niort vous informent de l’ouverture d’une nouvelle IRM spécialisée ostéo-articulaire, sur le même site que notre premier équipement, adossée à la clinique Inkermann à Niort. Celle nouvelle acquisition nous permet de réduire le délai d’examen et proposer un accès rapide à l’IRM. Pour toutes les prescriptions où l’IRM présente un intérêt diagnostic supérieur à l’échographie ou au scanner, nous orienterons les patients vers l’IRM lorsque les délais n’entraînent pas de retard de prise en charge. DR JEAN YVES AIRAUD LA VIE DE LA CLINIQUE DÉPARTS ET ARRIVÉES DE PRATICIENS : Départs : Dr BARONNET, orthopédiste Dr BRACHET, urgentiste Dr REGEARD, gastroentérologue Arrivées : Dr FANDO, urgentiste Dr LOUZIENI, urgentiste Dr GLATRE, ophtalmologiste