EXAMEN DE NOËL : ECONOMIE : C3/C4 C3 : QUESTIONS : Question n°1 La mondialisation n’est pas un phénomène nouveau. Elle s’est développée à son rythme (plus marquée depuis le 15e siècle) et présente des caractéristiques selon l’époque envisagée. a) En complétant le tableau ci-dessous, précise pour la période de 1914 à 1945 et pour la période de 1945 à 1990. Les caractéristiques principales au niveau politique, économique, social et culturel. POLITIQUE : ECONOMIQUE SOCIAL & CULTUREL 1914 - « Le grand recul » à 1945 - - - 1945 à 1990 - « Guerre Froide » - Période touchée par 2 guerres Affaiblissement de l’Europe Courants de nationalisme en Europe Emancipation de l’Amérique Latine et de l’Asie Isolationnisme des EtatsUnis Renforcement des USA Guerre du Vietnam Période de délocalisation dans les années 60 Plan Marshall qui aide à la reconstruction de l’Europe par les USA CEE (Traité de Rome en 1959) : 6 pays Emergence et constitution de la Triade, c.à.d. les Etats-Unis, l’Europe et le Japon) - - - - Regain de protectionnisme Affaiblissement économique de l’Europe Inflation Crise de 1929 Système de change flottant - Guerre idéologique avec 2 systèmes de fonctionnement différents : libéralisme et communisme Guerre Froide La guerre va diviser le monde en 2 Création de la SDN - - - - Diminution du pouvoir d’achat Augmentation du chômage Nationalisme Radicalisation des mouvements politiques Différence entre les niveaux de vie des pays de l’Est et du Bloc Amélioration des niveaux de vie dans les pays d’Est Paix et sécurité, car plus de guerre Délocalisations qui entrainent des pertes d’emplois et un renforcement de la syndicalisation Beaucoup de migrations, car période d’ouverture des marchés b) La crise financière et la croissance que connait actuellement l’UE vont-elles nous plonger dans une période semblable à la période de 1914-1945? Quelles sont les faiblesses structurelles de l’UE et quelles doivent être les stratégies ? Argumente. Question n°2 Faut-il avoir peur de la Chine ? a) Présente la position et la stratégie de la Chine dans les domaines suivants: - Approvisionnement en matières 1ères - Marché du travail - Marchés étrangers à capter (biens de productions et de consommation) - Evolution technologique - Fonds souverains - Politique monétaire b) Face à cela, quelle doit être ma stratégie de l’Union Européenne compte tenu de ses atouts et de ses faiblesse ? Question n°3 “Il faut faire preuve de réalisme en matière de commerce international, car sa corrélation avec la croissance est relative et peut être perturbée.” a) Il existe une corrélation positive entre le commerce international et la croissance d’une nation ? Afin de confirmer cette idée, développe 4 mots clés en te centrant sur l’économie d’un pays (macro économie) et le reste du monde (et non sur les agents économiques). → Il existe une corrélation positive entre le commerce international et la croissance d’une nation car il peut y avoir une recherche de débouchés commerciaux à l’étranger pour les entreprises. Celles-ci vont augmenter leur production et vont pouvoir réaliser des économies d’échelle. Les entreprises nationales vont aussi rechercher leurs avantages comparatifs et abandonner certaines productions. La compétitivité de ces entreprises va augmenter, ces avantages comparatifs vont résulter en D.I.T et ainsi la compétitivité globale du pays va augmenter. Les entreprises vont exporter leur surplus de production et l’importation pour les autres pays est rendue possible car le prix des exportations est compétitif. On va ainsi aboutir à une complémentarité des économies nationales, ce qui représente une solution « Win-Win ». b) Pourquoi dit-on que cette corrélation peut être relative voire perturbée ? Argumente en te basant sur 3 mots-clés (toujours macro économiques) de ton choix. → Cette corrélation peut être relative voire perturbée, car si on exporte des biens et services et qu’on importe des devises, les entreprises vont augmenter leur production, l’emploi et le pouvoir d’achat des ménages vont augmenter, et la demande intérieure va également augmenter (cercle vertueux). L’Etat va augmenter les droits de douanes (minimes) et le paiement de TVA, ce qui va augmenter les recettes. Cela va provoquer une redistribution au niveau des dépenses publiques, des cadeaux fiscaux des entreprises, et donc une augmentation de la compétitivité des entreprises et du pouvoir d’achat des ménages, et finalement une augmentation de la demande intérieure. La demande mondiale peut devenir atone, et cela pourrait provoquer une concurrence exacerbée entre les pays, et avoir comme résultat une perturbation de la corrélation entre le commerce international et la croissance. c) Pratiquer une politique de désinflation compétitive est=il une solution ? Présente cette théorie en la différenciant de la politique de dévaluation compétitive. Précise les conséquences de chacune de ces politiques pour les Ménages. → Une politique de désinflation compétitive peut être une solution mais à court terme. Cette politique de désinflation compétitive sera menée pour stimuler la demande extérieure (par une diminution du prix des exportations et donc une augmentation des quantités exportées), via une maîtrise des coûts de production et du travail. Mais cela peut nous mener à une rigueur salariale, ce qui induit des licenciements, une diminution du pouvoir d’achat et donc une diminution de la demande intérieure. S’il y a un effet mimétique de cette absence de demande intérieure, il y aura un ralentissement de la demande globale et de l’offre globale. Une politique de dévaluation compétitive peut aussi être une solution à court terme. Celleci consiste à dévaluer la monnaie pour favoriser les exportations, mais ces dévaluations s’avèreraient inefficaces si chaque pays pratique la même politique car, les dévaluations s’annulant les unes les autres, le commerce mondial chuterait. Ces deux politiques ont toutes les deux des conséquences identiques pour les Ménages : le pouvoir d’achat va diminuer car soit la monnaie sera dévaluée, soit les coûts de production et du travail seront maîtrisés. d) On parle aujourd’hui d’un nouvel ordre économique mondial. Pourquoi ? → ??????????????? Question n°4 La mondialisation des années 90 illustre la prédominance des marchés autour desquels gravitent d’anciens et de nouveaux acteurs économiques. a) Quel fondement économique (et ses différents piliers) assure la prédominance des marché ? Les années 90 illustre la fin du communisme (chute du mur de Berlin) et la victoire du capitalisme et du libéralisme. b) Permet il d’expliquer le terme de « mondialisation « et de globalisation ? Oui, tout a fait. Le libéralisme défend le libre échange et donc pour la loi du jeu de l’offre et la demande. Le libéralisme est pour une libre concurrence et s’oppose à un état interventionniste. Le libéralisme se caractérise par le principe laissez-faire, laissez-passer. Et la mondialisation se base sur ce principe de libre échange des flux réel et financiers, d’une parfait mobilité des biens et des services, des personnes et capitaux. En conclusion la mondialisation se base sur le principe du libéralisme qui est en fait la suppression des frontières, faisant du monde un village. Si libéralisme il ya, les gens du monde entiers sont connectés ensemble et sont influencé par eux. Aujourd’hui, une superpuissance (les Etats uni) domine le monde, (mais ce n’est pas pour autant un monde unipolaire) au niveau économique, et du coup porte et pose une domination culturelle. Nous le vivions dans notre vie quotidienne à travers la nourriture et les films. Cela s’appelle la globalisation. C’est la mondialisation plus ses conséquences géostratégiques, culturelles et militaires. En conclusion, je constate que le libéralisme nous permet d’expliquer la mondialisation et la globalisation. c) En complétant le tableau ci-dessous, présente 2 anciens et 2 nouveaux acteurs économiques et détermine, avec des mots clefs, leur stratégies. Ménage : - Les ménages ont comme but de satisfaire leur besoins qui est illimités. - Pour satisfaire ses besoins ils auront besoins de ressources. - Ses stratégies seront de travailler et puis de consommer Etat : - Veulent une croissance économie de leur pays. - Ils vont se spécialiser dans certains produits pour les vendre par après : systèmes des avantages comparatifs. - Ils vont également trouver de niches en utilisant de l’argent dans la recherche et le développement. - Ils vont faire des accords avec d’autres état pour enlever les barrières (taxes tarifaire douanes…) - Parfois les Etats voudront appliquer un système protectionnisme pour - Maintenir les entreprises nationales - Stimuler la recherche et le développement - Pour maintenir l’emploi - Pour augmenter la croissance, par l’augmentation de la consommation, de la production et des rentrer fiscale. !! Mais le protectionnisme ne doit être que temporaire. - Subsides ETN, entreprise multinationales : Ont pour but de faire du profit : - Délocalisation - Restructuration - Main d’œuvre bon marché - Niches R et développement. - Prix concurrent - Compétitif - Société civile Garde fou de la mondialisation. - Souhaite une mondialisation alternative - Campagne publicitaire - Texte de presse - Sites internet - Bouche à oreille d) Par 2 exemples différents, présente qui se complète et une qui s’oppose et mêle 2 ou 3 acteurs économiques. 1° Protectionnisme mis en place par un Etat a pour but de garder l’emploi. Mais, diminution de variétés des produits. e) La crise financière de 2008, et économiques a-t-elle eu une influence sur la stratégie de ces acteurs. Ménage : - Diminution pouvoir d’achat - Diminution consommation Etats : - N’intervient plus, ETN : - politique keynésienne, L’état prône un encadrement de l’économie par des organismes de flux financiers. Protectionnisme. Restructuration, Délocalisation, p Prix plus haut, Salaire plus bas Question n°5 Les économies sont en perpétuelle mutation, en restructuration permanent sous l’effet du progrès technique et de l’évolution du commerce international. a) Démontre l’évolution de ces économies en comparant la théorie d’A. Smith et de D. Ricardo. (+ Exemple chiffré par le prof) L’évolution de ces économies : Pourquoi nos économies sont en perpétuelles mutation et restructuration permanente ? La principale raison est le libre échange qui implique une augmentation du nombre de pays qui participent au commerce mondial, et qui font donc augmenter la concurrence entre les pays qui ont le même secteur d’activité. Les pays, comme le notre, perdent leurs avantages comparatifs face à d’autre pays ou la main d’œuvre est moins chère. Ils subissent alors la délocalisation des entreprises, les fermetures et les licenciements. Afin de relancer l’économie, l’Etat finance la recherche de niches. Ceci enclenche des reconversions au sein des entreprises qui sont subsidiées par l’Etat. Ces subsides créent une sorte de protectionnisme à court terme. Ce qui est contraire au libre échange. Comparaison avec Smith et Ricardo. Leurs théories : A. Smith et D. Ricardo montrent l’intérêt de faire circuler les marchandises avec le moins de restrictions possible. Selon eux, cette circulation favorise le progrès collectif. En effet, si un pays cherche l’intérêt individuel il entraine d’autre pays avec lui dans ces échanges, ce qui crée l’intérêt collectif. Selon eux, l’Etat ne doit pas intervenir dans l’économie, ou alors de façon très minime. Il doit se contenter des fonctions régaliennes comme l’armée, l’enseignement etc. L’évolution de nos économies est donc contraire à la théorie de A. Smith et D. Ricardo, étant donné que eux disent que la recherche de l’intérêt collectif mène au bien être collectif. Hors que dans nos économies, la recherche de l’intérêt individuel mène à un progrès pour certains. b) « Pour les pays, l’échange n’est pas un jeu à somme nulle ». Explique à l’aide d’un exemple chiffré (différent du cours) l’intégration d’un pays aux échanges internationaux. (Au tableau) Dans le tableau p 90 du syllabus, la dernière situation est la plus favorable. Les 4 pays participent au commerce, ils importent et exportent leurs différentes marchandises entre eux. Comme le pays D est inclus dans le commerce, les exportations des autres pays ont augmenté par rapport à la situation 1. Cet exemple montre que l’internationalisation de l’économie de marché n’est pas un jeu à somme nulle. Si l’on accepte d’avantage de participants sur le marché la part de marchés des anciens diminue, mais étant donné qu’il s’agit d’une part plus petite d’un ensemble plus grand, cette évolution ne porte pas nécessairement préjudice à l’activité économique et à l’emploi. (En d’autres mots : les exportations des anciens pays augments parce que le pays D importe maintenant. Mais la part de marché à l’exportation (=X-M) diminue car le total des exportations à lui aussi augmenté étant donné que D exporte aussi.) c) Présente la situation réelle d’une économie en mutation (Belgique) et explique quelle a été son évolution. En 1970, la Belgique détenait des avantages comparatifs dans l’industrie du textile. La Turquie lui faisait concurrence mais cette dernière ne détenait que la main d’œuvre. La Belgique possédait également le savoir faire. 10 ans plus tard, en 1980, la Belgique commença à perdre ses avantages du à l’augmentation du coût de la main d’œuvre et en subit les conséquences ; les délocalisations de ses entreprises vers la Turquie. À ce moment là, la Chine elle aussi entra dans le commerce, mais e manière très faible. C’est en 1990 que la Belgique perdit tous ces avantages et le secteur du textile fit faillite. Les entreprises se mirent alors à la recherche de niches dans le commerce. La Turquie elle aussi commença à perdre ses avantages vis-à-vis de la Chine. En 2000, la Belgique trouva des niches et se spécialisa dans la production du textile intelligent. (Vêtements de sport) Le secteur textile est maintenant en faillit en Turquie, les entreprises commencent les recherches vers de nouvelles niches. La Chine, elle bénéficie à présent de tous les avantages dans ce secteur. d) Dans nos pays industrialisés, on parle d’une société gagnante en mettant en avant la course effrénée à la compétition. Que sous-entend ce terme sous ligné ? Est-il encore en lien avec les 2 théories des 2 économistes ? Actuellement, tout est mis en œuvre pour être le plus compétitif possible. Les entreprises doivent l’être, mais pas uniquement. Chaque travailleur doit lui aussi être compétitif dans son domaine. Afin de maintenir cette compétitivité permanente l’état adopte une politique économique d’Etat social actif. Il est socialiste ; il y a une juste répartition des richesses. Et il est actif ; il intervient lorsqu’il se doit de stimuler les entreprises décroissantes. Hors les 2 économistes prônent une politique économique d’Etat libérale. Il n’assume que les fonctions régaliennes et chaque une des entreprises joui d’un laisser-faire des marchés par le jeu de l’offre et la demande. Ces deux politiques économiques sont totalement contraires. e) Au travers d’exemples concrets (voir dossier), quelles raisons expliquent pour certains pays une détérioration des termes de l’échange et une pauvreté généralisée ???? Question n° 6 « Le centre de gravité de la planète se déplace. Le poids économique des pays émergents et en développement est en passe de dépasser celui des Etats développés. » a) Présente l’évolution historique du cœur de l’activité économique depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui. → A l'Antiquité le cœur économique était en Méditerranée. A la fin du moyen jusqu’aux premiers empires coloniaux le cœur économique s'était installé en Italie, et durant les premiers empires coloniaux il se déplaça vers l'Europe du Nord c.à.d. la France et l'Angleterre. A la révolution industriel il était encore en Europe du Nord, jusqu'a aujourd'hui ou le cœur économique s'est déplacé vers l'Asie (la chine principalement) b) Pourquoi parler aujourd’hui d’un monde à 4 vitesses ? → Parce qu'il est mené par les BRIC qui représente 4 pays émergeant Brésil-RussieInde-Chine c) Les pays émergents « trouvent » (ou développent) leurs avantages comparatifs. Quels sont-ils ? Présente un tableau récapitulatif des forces (et faiblesses parfois) de la Chine, l’Inde, la Russie et le Brésil. La Chine : → La Chine trouve ses avantages comparatifs dans ses niveaux de salaires très bas due au fait qu'il n'y a pas de couverture social et que les travailleurs travaillent dans de mauvaises conditions ce qui réduit les frais des entreprises. A coté des salaires, la Chine investit aussi beaucoup dans la recherche et le développement ce qui permet à la Chine de produire et de concurrencer d'un point de vue d'innovation les biens et services étrangers. (+ Page 93 avantages Chine) L’Inde : → Les avantages comparatifs de l'Inde sont également ses coûts salariaux bas. De nombreuses entreprises se délocalisent en Inde pour bénéficier de l'emploi des travailleurs, notamment les ingénieurs indiens. En effet, l'Inde s'est spécialisé la haute technologie ce qui attire les IDE et les filiales étrangères. La Russie : → Le plus gros avantage comparatif de la Russie est sans aucun doute ses ressources de Gaz. L'arme stratégique de la Russie, c’est l'entreprise publique russe GAZPROM. Gazprom assure un quart de la consommation européenne et a exporté plus de 27 milliards de m cubes vendus sur les marchés internationaux à 230E/mille m³ en 2005. Actuellement, Gazprom améliore ses installations de transport et son réseau de distribution. Les faiblesses de Gazprom sont sa durée (limité à 30 ans), sa difficulté à faire face à l'augmentation de consommation de gaz et les non-dépenses en investissement technique. Le Brésil : → Le Brésil dispose de nombreux atouts, tout d'abord avec ses matières premières. Le Brésil dispose d'un énorme potentiel agricole et est le plus grand producteur d'éthanol du monde, il est leader dans le secteur des énergies alternatives. Le Brésil est également autosuffisant sur le plan d'alimentation et d'énergie. La compagnie d'hydrocarbures PETROBRAS à découvert un gisement de pétrole au large de Rio qui est estimé a 100millards de barils. Le Brésil , qui envisage de rejoindre l'OPEP, va se propulser le Brésil dans le secteur pétrolier grâce a cette nouvelle abondance. A l’avenir, le Brésil sera le centre écologique et énergétique du monde. d) La Bolivie peut-elle rentrer dans ce bloc des BRIC ? Argumente → La Bolivie ne dispose pas d'assez de ressources énergétiques pour rattraper les BRIC mais pourra hausser son économie en exercisant sa souveraineté sur ce qu'elle possède en ressources de Gaz. La Bolivie doit expulser les ETN qui exploitent leurs ressources, ou leur imposer de reverser entre 18et 50% des montants financiers sur les quantités extraites. e) L’Union Européenne perd du terrain par rapport aux Etats=Unis, au Japon et aussi par rapport aux BRIC. Quelles sont les faiblesses structurelles ? Ses atouts (4) ? Quelles stratégies doit-elle mettre en place pour ne pas devenir un continent perdu ? - Une productivité trop faible - Un déficit de travailleurs hautement qualifiés - Une population vieillissante - La montée des égoïsmes nationaux - Marché unique & croissance verte & valeurs de cohésion sociale - Par une gouvernance économique effective surveillant les budgets nationaux & par la régulation financière & Par l'harmonisation fiscale Question n°7 « La mondialisation trouve ses racines dans les stratégies des acteurs économiques du temps présent. Ces stratégies sont réciproques, se chevauchent et parfois s’opposent. » a) Présente les stratégies de 4 acteurs de la mondialisation et donne un exemple s’y rapportant. Société civile : La famille Dupont souhaite une mondialisation alternative. Elle organise une campagne publicitaire qui montre que la mondialisation accroit les inégalités. Et qu’il faut trouver des solutions. Entreprise : L’entreprise Elmanex, entreprise de Matelas qui a pour objectif de faire du profit va diminuer sont cout salarial en employant de la main d’œuvre chinoise. Ménage : Monsieur Lee a pour objectif de satisfaire ses besoins et ceux de sa famille. Pour cela il a besoin de ressources financières. C’est pour cela qu’il va travailler chez Elmanex. Etat : L’Etat Belge a pour objectifs une croissance de son pays. Pour cela, elle peut adopter plusieurs stratégies : - Diminution des recettes publiques (Politique Budgétaire) - Et augmentation de dépenses publiques (=) - Adopter une surveillance de la masse monétaire, et contrôler l’inflation (Politique Monétaire) b) Présente entre au moins 3 acteurs une situation concrète de réciprocité et d’opposition Opposition : La famille Dupont (France) souhaite une mondialisation alternative, car elle est contre cette mondialisation capitaliste ou les inégalités s’accroissent et trouve que le salaire devrait être égal par tout, qu’il n’y pas de différence. L’entreprise Elmanex, elle qui fait du profit avec sa main d’œuvre bon marché ne veut pas augmenter les salaires. Et enfin pour terminer, monsieur Lee (chinois) qui travaille chez Elmanex lui aussi souhaite une augmentation de salaire afin d’arriver a son objectifs : satisfaction de ses besoins et ceux de sa famille. Réciprocité : Même si l’entreprise Elmanex ne veut pas pratiquer une augmentation de salaire dans son entreprise en Chine elle prône une bonne hygiène de vie. Les conditions de travail des travailleurs sont bonnes. Les usines sont propres, il y a des douches (50 pour 250 travailleurs) , une infirmerie est à la disposition des travailleurs. Un repas copieux est donné à ces travailleurs. Elmanex sait parfaitement bien que des travailleurs en bonne santé travaillent 3 fois plus vite que des Travailleurs mal nourris et en mauvaise santé. Monsieur Lee travailleur dans cette entreprise est très content de ses conditions de travail et la famille Dupont, (altermondialiste) trouve que les autres entreprises implantées en Chine devraient prendre exemple sur Elmanex. Ils sont tous les 3 d’accords. Question n°8 (!! Lire les textes « La malédiction des richesses naturelles » et « Quelle liberté pour les pays pauvres ? » + vidéo Bolivie//Russie) Disposant de richesses naturelles telles que le pétrole et le gaz, « le développement escompté dans de nombreux pays du tiers monde ne s’est pas produit ». a) Pourquoi ? Quels éléments (3) peuvent être invoqués ? Les Etats préfèrent s’octroyer de l’argent plutôt qu’en donner à leur peuple. Ainsi au lieu de donner une part des revenus à la Santé, l’enseignement, ... ils le donnent à l’Administration et à la Sécurité (=armée). Les recettes pétrolières empoisonnent la politique qui deviennent des champions de la corruption. Les multinationales ont également une part de responsabilité. Bien qu’elles disent qu’elles n’ont rien à voir avec la manière dont les recettes pétrolières sont utilisées, il apparait clairement qu’elles ne sont pas contre le faible coût salarial. Troisièmement, en Bolivie, le président veut nationaliser les hydrocarbures. Cependant, il y a d’énormes pressions sur le président pour le convaincre de ne pas passer sa loi. En conclusion, si l’or noir n’est pas utilisé en faveur de la population locale, la communauté internationale fait pression. Si un Etat veut utiliser ses hydrocarbures en faveur de sa population, la communauté internationale fait pression aussi.... b) Quelles sont les conséquences politiques, économiques, sociales et environnementales pour ces pays ? Sois complet ! Politiques: Les recettes pétrolières ont empoisonné le système politique et le Nigeria est devenu champion de la corruption. L’argent doit transiter en totalité par un compte bancaire à Londres afin de simplifier le contrôle de l’utilisation des fonds. Chaque paiement sortant de ce compte doit porter la signature des membres du comité (9personnes) et tous les paiements sont rendus publics, ce qui confère à l’utilisation de fonds issus du pétrole une transparence inconnue à ce jour. Cependant les combats dans les pays voisins comme le Soudan ont ravivé les luttes intestines. Depuis, plus d’argent est investi dans la sécurité au détriment de l’infrastructure ou la santé. Economiques: Enormes rentrées d’argent pour l’Etat (ex: 2x le PIB du Tchad). Les Etats vont pouvoir investir plus d’argent dans la sécurité et dans l’administration (au lieu de la santé, enseignement ...), comme au Tchad. Sociales: Explosion de la pauvreté au Nigeria après la découverte de réserves pétrolières. De plus le Nigeria a une très mauvaise réputation concernant le respect des droits de l’homme. Environnementales: Risque d’importantes fuites de pétrole très nuisibles à l’environnement et pollution des eaux, comme le delta du Niger. c) Comment remédier à cette situation ? Présente 2 solutions de ton choix. Il faudrait imposer aux pays tels que le Nigeria ou le Tchad des plans (comme les Plans d’Ajustements Structurels de la BM) que ces Etats sont obligés de respecter, d’abord pour le bien de l’Etat et du peuple et ensuite pour éviter que ces Etats soient corrompus. Une autre idée serait que par ce plan d’ajustement structurel, un pays disposant de pétrole ait sa propre compagnie pétrolière et non multinationale. Ca permettrait d’éviter les pressions (ex au Tchad: BM obligée de reculer contre le financement de l’armée). d) Quelles responsabilités peuvent endosser les ETN et les OI ? Les OI et les ETN laissent faire les Etats. Au Tchad la BM recule face à l’Etat par peur que le Tchad ferme le robinet du pétrole, ce qui arrêterait les bénéfices des ETN. Au Nigeria les ETN ne prennent pas de responsabilités face à l’Etat et ne sont pas contre les faibles coûts salariaux ainsi que le non-respect des droits de l’homme. e) Pourquoi la Russie illustre-t-elle le parfait contre exemple ? En Russie, Gazprom appartient à l’Etat Russe, et dans ce contexte, est pour l’intérêt des russes. Gazprom aide énormément la population en engageant la population locale ainsi qu’en finançant énormément de projets dans des villes, comme un centre culturel, un club de football, des routes, etc. Gazprom est devenue une véritable icône nationale Russe. Question n°9 « L’échange n’est pas un jeu à somme nulle. » a) Explique à l’aide d’un exemple chiffré (différents du cours) l’intégration d’un pays aux échanges internationaux. Balance commerciale = est un instrument qui mesure les équilibres d’entrées et de sorties des B/S entre un pays et le reste du monde. - Lorsqu’un nouveau participant arrive sur le marché mondial, celui-ci contribue à la détérioration des parts de marchés à l’exportation de« l’ancien » partenaire. La balance commerciale de l’ancien s’est donc détériorée. - D’un autre côté le revenu national du nouveau pays s’est accru, ce qui entraine une augmentation des importations. Le nouveau participant va donc importer des B/S de l’ancien participant. Et ainsi ces achats (chez l’ancien) restaurent la balance commerciale des 2 pays. - La part de marché de l’ancien participant est inférieure MAIS les quantités des exportations ont augmenté car le marché est devenu plus grand. - Cet exemple met en évidence que l’internationalisation des marchés n’est pas un jeu à somme nulle. Ainsi, cette évolution ne porte donc pas forcément préjudice à l’activité économique et à l’emploi. Exemple : La France fait apparition sur le marché du chocolat, marché sur lequel la Belgique détenait le monopole. Situation 1 X M balance c. (X – M) Parts de marché de l’X (X divisé par total x 100) Belgique 100 75 +25 100% France 0 25 - 25 0% Total 100 115 0 100 Situation 2 X M balance c. (X - M) Parts de marché de l’X (X divisé par total x 100) Belgique 100 125 - 25 66.6% France 50 25 - 25 33.3% Total 150 150 0 100 b) Présente quelques particularités (ou évolutions) des échanges telles que : b1) Une détérioration des termes de l’échange (quels pays, pourquoi et avec quelles conséquences) La détérioration des termes de l’échange ont lieu entre des émergents (BRIC) et des pays développé (Triade). Exemple : Marcolini, produit des boites de chocolats. Marcolini va chercher ses matières premières (fève de cacao) au Brésil. Il importe des fèves de cacao à 0.50 €/unité. Il ramène donc, les matières première en Belgique, il fait les chocolats, les met dans des boites, … Ensuite Il exporte son produit manufacturé, la boite de chocolat au prix de 15 € au Brésil. Conséquence : les habitants du Brésil ne peuvent pas s’offrir les boites de chocolat Marcolini => Il y a une différence de prix importante entre les prix des exportations et les prix des importations. Et donc détérioration des termes de l’échange. b2) Une désinflation compétitive (pourquoi et avec quelles conséquences) L’état va intervenir dans le but de stimuler les exportations d’un pays. Comment ? En diminuant le prix des X afin d’augmenter la quantité de B/S exportés. Conséquences : Pour que le prix des B/S diminue il faut pratiquer une rigueur salariale (baisse des salaires) Ce qui induit des licenciements et donc une baisse du pouvoir d’achat et si il y a une baisse du pouvoir d’achat, il y a évidement une baisse de la demande interne. Résultat : - augmentation des quantités exportées - diminutions des quantités importées Attention : si effet mimétique => cela aura pour conséquence une diminution de la demande globale et une diminution de l’offre globale => récession (= ralentissement de la croissance). Conclusion : une désinflation compétitive est une arme mais à court terme. b3) Un protectionnisme (sous quelles formes +ex, avec quels effets positifs pour les différents agents économiques nationaux) Le protectionnisme est une politique économique d’interventionnisme étatique qui consiste à protéger ses producteurs contre la politique étrangère. Au niveau des E : Le protectionnisme permet : - le maintient des E nationales (car pas menacées par les E étrangères) - une situation de compétitivité entre les E nationales et internationales - de stimuler la recherche et le développement. - Moins de variétés de B/S Au niveau des M Le protectionnisme permet : - le maintient de l’emploi (si emploi => revenu) - et donc une augmentation du pouvoir d’achat Au niveau des Etats : Le protectionnisme permet : - croissance économique => augmentation de la consommation => augmentation de la production => augmentation des entrées fiscales (taxes, droits de douanes,…) - si des E dépendant d’importations pour la production de leur produit alors le prix du produit augmentent. Ex : E qui produit du chocolat et elle à besoin de fèves de cacao qui viennent du brésil, mon chocolat sera plus cher. A cause des droits de douanes à l’importation. Au niveau du reste du monde : « Mesure des rétorsions » => une E de Belgique produit du chocolat qui est délicieux et de très bonne qualité, à un moment l’E produira trop de chocolat. L’E voudra donc exporter son chocolat MAIS la Belgique impose des droits de douanes à l’importation aux autres pays et donc les autres pays décident de faire de même. L’E de chocolat aura plus de difficultés à exporter son chocolat puisque l’E perd son avantage comparatif et sa compétitivité. c) Un Etat doit il alors privilégier les échanges ou le protectionnisme ? Le protectionnisme met fin aux échanges en mettant des barrières, ce qui permet une relance de l’économie du pays mais à court terme car au bout d’un certain temps les autres pays vont appliquer des mesures de rétorsions. Aspect positif de l’échange : L’échange permet - une plus grande variété des B/S ainsi qu’un avantage comparatif (= atout par rapport à la production locales : moins cher, rare, nouveau, plus beau, …) - des produits exotiques Conclusion : Il faut donc privilégier les échanges à long terme Et le protectionnisme à court terme Question n°10 Symbole de la mondialisation, l’ONU poursuit un objectif de gouvernance mondiale. a) Présente cette OI : fondements et objectifs, 2 organes principaux et les « enfants » issus des accords de Bretton Woods L’ONU est née après la 2 GM et a un précurseur : la SDN qui elle a été conçue pendant la 1 GM. Les objectifs de l’ONU sont multiples : - maintenir la paix et la sécurité dans le monde - coopération entre pays pour le développement - respect des droits fondamentaux des citoyens - … Il y a deux organes principaux. Premièrement l’AG qui est présidé par Ban Ki-moon et qui se réunit une fois par an en session ordinaire .L’AG a un rôle principalement consultatif. Deuxièmement on a le conseil de sécurité, lui veille au respect et au maintient de la paix dans le monde. C’est l’organe exécutif de l’ONU. Suite à l’accord de Bretton Woods sont nés le FMI et la BIRD b) L’ONU veut promouvoir la société civile et lutter contre la société incivile. Que sous-entendent ces 2 types de société et comment l’ONU s’y prend-t-il ? Regroupe les forces vives de la nation qui ne viennent ni de l’Etat, ni du personnel politique traditionnel. Il y a des liens précieux entre l'ONU et la société civile. Société incivile : terrorisme, trafic de drogue, d’êtres humains, d’armes ,… c) Cette gouvernance impose des réformes. Précise dans quel organe et pourquoi. Sont-elles déjà efficaces ? Pour que l’ONU puisse poursuivre son objectif de gouvernance mondiale, il faut des réformes car la mondialisation se traduit par une évolution permanente, à laquelle l’ONU n’échappe pas. Les États Membres demandent aujourd’hui plus à l’Organisation et à son Secrétariat, ses institutions spécialisées, ses fonds et ses programmes qui doivent offrir toujours plus de services, à un nombre toujours plus grand de personnes et en des lieux toujours plus nombreux. Il faut une réforme du conseil de sécurité. Car ses 5 membres fixe, qui ont un droit de véto bloquent souvent les accords. L’ONU n’a pas de moyens militaires propres, et dispose de très peu de ressource. Il faut donc une réforme, pour que l’ONU puisse être plus influant au niveau des punitions qu’elle donne. Question n° 11 L’accès à l’eau potable constitue un coup sûr des défis majeurs de ce siècle. (Lire l’article « De l’eau pour tous ») a1) Démontre pourquoi l’eau potable est un bien rare sur notre terre. Aborde tous les aspects possibles. - Epuisement des réserves accessibles en eau douce → non renouvellement - Mauvaise répartition (géographique + entre les pays riches et les pays en voie de développement) - Pollution de l’eau essentiellement due aux activités humaines (Agriculture, vie quotidienne,…) a2) Démontre pourquoi l’eau potable est un bien menacé Mauvaise consommation de l’eau. - Dû à l’augmentation de la population et des activités agricoles et industrielles, on emploie énormément d’eau. - Gaspillage - Pollution de l’eau due aux activités humaines a3) Démontre pourquoi l’eau potable doit être un bien public. Car l’eau est un besoin primaire. L’eau doit être accessible pour tous. C’est un droit fondamental Il faut éviter que le besoin en eau engendre un coût de renonciation à cause de la limitation des ressources (parce qu’on a besoin d’eau, on doit abandonner sa scolarité) b) En quoi la logique de marché contrecarre-t-elle la reconnaissance de l’eau comme bien commun pour la vie ? Le fait d’assimiler l’eau a des marchandises ‘comme les autres’. Si on veut protéger quelque chose, il faut lui donner une valeur marchande → Soumettre a la logique du marché. → Le droit de vie dépend au pouvoir d’achat. Ce n’est pas acceptable ! c) Dans les pays pauvres, la construction d’un réseau d’eau potable constitue-telle un réel choix d’affectation des ressources. Pourquoi ? Leurs richesses ont été exploitées et maintenant, on leur dit qu’ils n’ont pas de moyens financiers pour assurer la distribution d’eau potable. → A cause de ETN qui par le biais des filiales primaires ont exploités les richesses de pays pauvres, ces pays ne savent plus financer la distribution d’eau potable. d) Pourquoi parler de colonialisme économique ? Est-il applicable à d’autres ressources rares ? Car les richesses des pays pauvres ont été exploitées par des ETN de pays industrialisés. Ce sont donc les PI qui ont pris possession de leur sol et qui en ont eu tout le profit. e) Quel rôle peut jouer la présidence belge de l’UE ? ?????????? Question n°12 Solow propose un modèle de croissance à long terme. a) Comment l’expliquer ? Quelle en est sa limite ? Le modèle consiste à dire que chaque travailleur produit en moyenne davantage d’une année sur l’autre parce qu’il dispose d’un capital technique accru (= machines, équipements, infrastructure, logiciels, …) qui augmente l’efficacité du travail fourni par chacun. C’est donc l’investissement qui explique la croissance. Limite: à force d’augmenter le capital par tète, vient un moment ou la production part ête augment moins que cela ne coûte. Alors la croissance cesse. Ex: ajouter un deuxième ordinateur à celui que j’utilise déjà ne me permettra pas de multiplier pas deux mon apport productif ! Mais tant que ce point n’est pas atteind, un investissement supplémentaire est générateur de croissance, surtout si on est en retard, c’est à dire plus loins du point à partir duquel l’investissement supplémentaire n’apporte plus rien. b) L’innovation technologique semble être une « solution miracle » pour dépasser cette limite. Pourquoi ? car le progrès technique engendre des externalités (= effets positifs), ici en termes de production et donc de revenus. Il empêche une stagnation du produit par tête. c) Cette « solution miracle » présente des inconvénients. Lesquels ? Donne quelques exemples assez récents. L’évolution technique ne peut pas durer éternellement et d’ailleut la chine tallone l’Europe et se rapproche de plus en plus ! Si celle-ci nous dépasse nous ne posséderons plus rien qui nous permettra de rester compétitif. L’Europe doit donc se trouver des niches pour rester sur le marché avec de nouveaux produits. d) Aujourd’hui, ce modèle peut-il expliquer en partie la croissance molle que connaît l’UE ? Aborde les faiblesses structurelles de l’UE. L’Europe connait en effet une croissance molle pour le moment. D’après Philippe Maystadt les faiblesses de l’Europe serraient : - un déficit de travailleurs hautement qualifiés -une population vieillissante - une productivité trop faible, ce qui est directement lié au modèle de Solow. En effet l’Europe connait une croissance au ralenti car la croissance de la productivité est elle aussi ralentie. Ceci à cause du peu d’avancement en ce qui concerne la recherche et développement et l’innovation qui sont les principaux déterminants de la croissance de la productivité. Et aussi car on investi trop peu en Europe pour du capital. il y à trop peu d’investissements avec pour conséquence une limitation des projets industriels de recherche qui pourraient pourtant donner des résultats intéressants. En Europe on investi donc trop peu pour du nouveau capital => pas d’augmentation de productivité et il y à peu d’innovation et de recherche et développement => peu de progrès technique une raison de la faible croissance peut donc être qu’on n’applique pas convenablement le modèle de Solow. e) Quelles seraient les solutions et/ou stratégies de l’UE pour contrer cette croissance molle ? - la représentation extérieure unifié: Il s’agit de” façonner l’environnement institutionnel de la globalisation “ ce qui implique le développement de la coopération internationale et l’adoption de règles communes pour éviter les excès et les dérives qui se produisent inévitablement lorsque les forces du marché sont laissées à elles-mêmes. En gros l’Europe doit être capable de parler avec une seule voie pour représenter une force unie face aux autres pays. Car chaque pays de son coté ne pèse rien dans la balance mondiale - Un véritable marché unique : L’Europe bénéficie d’un vaste marché intérieur. La stratégie à mener doit tendre à utiliser pleinement cet atout. - Un niveau-clé pour les politiques économiques, financières et fiscales : La zone euro doit être le périmètre non seulement de la politique monétaire mais aussi des politiques économiques, financières et fiscales. C4 : ARGUMENTATION : - La croissance d'un Etat repose sur 3 piliers. VRAI. On peut même dire qu’elle repose sur 4 piliers. Le premier est la consommation des ménages. Une petite variation des dépenses des ménages peut avoir des effets importants sur la croissance, par un effet de masse. Ce niveau des dépenses est déterminé par le niveau de vie des ménages. Le deuxième est l’investissement des entreprises. Ce sont les dépenses à long terme des entreprises qui forment la variabilité du PIB. Les anticipations de demande des entreprises sont la source première de ces investissements. Le troisième est le commerce extérieur. Il est constitué de nos échanges avec le reste du monde. L’évolution des exportations et des importations dépend des facteurs structurels tels que la compétitivité, le savoir-faire, les réseaux commerciaux, les ressources naturelles, etc. Mais l’ouverture de l’économie varie aussi de façon plus conjoncturelle, en fonction de l’évolution de l’économie mondiale. Les dépenses publiques représentent le dernier pilier. Il s’agit de la valeur des services non-marchands produits par les administrations, moins les paiements partiels effectués par les ménages. A long terme, ces dépenses jouent un rôle régulateur : la volonté des gouvernements d’amortir les chocs d’un côté, et surtout la continuité des services publics font que le niveau des dépenses est relativement indépendant de l’activité économique. - Le monde est unipolaire... sous domination américaine. FAUX. Il n’y a effectivement aucune puissance qui puisse égaler celle des Etats-Unis. Ces derniers n’ont plus de rivaux à leur taille, comme tu temps de la guerre froide. La chine est relativement isolée et loin derrières les états unis aussi bien en terme de richesse que d’attractivité de sa société et la Russie a mis fin à son déclin en 1990 avec l’arrêt communisme est loin d’avoir retrouvé sa puissance d’avant. Les BRIC n’ont plus n’arrivent pas à la cheville des usa...Mais, malgré cela le monde est tous sauf unipolaire, tout simplement parce que dans un monde globalisé un pays seul ne peut régir la planète. La globalisation, la multiplication et la diversification des acteurs internationaux, l’ampleur des défis mondiaux à relever fait que l’uni polarité est tout simplement impossible. - La logique de marché ne contrecarre pas la reconnaissance de l'eau comme bien commun pour la vie. FAUX. Dans la logique de marché, l’eau est privatisée. La logique de marché transforme l’eau comme un bien que les acteurs économiques vont vendre et acheter. C’est le jeu de l’offre et la demande. En conclusion des personnes par ex en Afrique ou le prix de l’’eau est fixé par des entreprises ne pourront pas avoir accès à l’eau car ils n’ont pas assez d’argent alors que nous en Belgique avons accès a cet eau beaucoup plus facilement. La logique de marché contrecarre (entrave) la reconnaissance de l’eau comme un bien commun. - La mondialisation, c'est l'américanisation de la planète en 1945, en 2010. FAUX (1945). Il est vrai que Les USA, sont les grands vainqueurs des deux guerres mondiales. Mais la crise éco de 29 ne permettre pas à cet embryon de mondialisation sous direction américaine de se concrétiser. Ce n’est que plus tard à partir de 1990, après la guerre froide l’opposant à L’URSS prônant sous gouvernement idéologique communiste, que Les Etats Unis d’Amériques avec ses ETN sont devenus les nouveaux poumons de la mondialisation. VRAI (2010). La mondialisation, c’est l’Américanisation de la planète en 2010. Aujourd’hui encore, les Etats Unis n’ont plus d’adversaire à leur taille. Il manque à l’Europe l’unité et la puissance stratégique, la chine est malgré ce que l’onc croit isolée et loin derrière les USA aussi bien en terme de richesse que d’attractivité de sa société et la Russie n’a pas retrouvé sa force d’en temps. Mais même si la chine est encore loin derrière, ce ne va pas durer. La mondialisation toujours sous domination américaine est entrain de se diriger vers une mondialisation d’aire Amérique latine et d’Asie pacifique (chine et Corée). - La mondialisation c'est l'accroissement des inégalités entre pays et entre citoyens. VRAI. La mondialisation donne cours au libre-échange. Cependant il existe des entraves et des barrières protectionnistes qui font diminuer les exportations. De plus, beaucoup de pays vont participer à la division internationale du travail. Certains pays vont se spécialiser dans une sorte de produit pour lequel ils possèdent un avantage comparatif. Cette division internationale du travail va encore plus favoriser le libre-échange. Mais, il ne faut pas perdre de vue que certains pays ne possèdent pas d’avantages comparatifs pour un produit. Ceux-ci sont donc handicapés par rapport aux pays qui possèdent un avantage comparatif et cela forme des inégalités entre pays. Il est vrai que la mondialisation a engendré une croissance dû à l’augmentation de la productivité suivant de l’augmentation de compétitivité et donc d’augmentation de production et de consommation. Mais, cette croissance a augmenté les inégalités entre pays et citoyens. Certains pays n’arrivent pas à suivre cette croissance. Les ETN exportent les MP de certains pays par le biais de leur filiale primaire. Piégés par des contrats signés avec les ETN, ces pays sont impuissants et deviennent de plus en plus pauvre. Ils sont dépossédés des richesses de leur sol. Il est de même pour les citoyens. Le cycle dans lequel nous sommes, se caractérise essentiellement par une croissance des inégalités. Les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Les riches arrivent à suivre le mouvement de la mondialisation alors que les pauvres ne font que s’appauvrir. - Seule la participation au grand jeu du libre échange permet à chaque pays d'améliorer sa compétitivité globale. VRAI. La compétitivité globale est la capacité globale à faire face à la concurrence. Beaucoup de pays vont participer au grand jeu du libre échange. Ceci entre autre grâce à a la spécialisation dans une certaine sorte de produit pour lequel le pays possède un avantage comparatif. Dû à la concurrence, les pays et entreprises essayent perpétuellement d’être plus compétitif que les autres. Ils cherchent des moyens pour produire de manière plus efficace et posséder donc un avantage comparatif sur un certain produit. Cependant, tout les pays ne possèdent pas un avantage comparatif, et c’est a cause de cela que certain pays ont beaucoup de mal a participer au grand jeu du libre-échange. Les pays et entreprises qui ne parviennent pas a entretenir des relations commerciales avec les autres pays et entreprises n’arriveront pas a améliorer leur compétitivité globale. Pour améliorer sa compétitivité globale, il faut être dans un certain secteur meilleur que les autres afin de pouvoir entretenir des relations avec le reste du monde. - La croissance ne s'accompagne pas d'une destruction créatrice. FAUX. La croissance s’accompagne toujours d’une destruction créatrice. Pour atteindre une croissance élevée les entreprises sont en perpétuelle recherche de gain de productivité. La destruction créatrice est une conséquence des gains de productivité. La recherche de gains de productivité aboutit à de nouvelles technologies et innovations. Seulement, ces nouvelles technologies permettent de remplacer l’homme et son travail par des machines, ce qui cause des pertes d’emplois et des licenciements. Ces innovations menacent aussi une partie des entrepreneurs, en effet la mise en œuvre de ces nouvelles technologies augment en général l’intensité en capital des entreprises. Du coup, ceux qui n’ont pas assez de capital pour investir dans ces innovations finissent noyé par les autres. La destruction créatrice peut aussi nuire à la croissance : du a la perte d’emploi, les ménages voient leur pouvoir d’achat diminuer et consomment moins. - La société civile (dont les altermondialistes) devient un acteur incontournable de la mondialisation. Faux. La société civile, comprenant les ONG, les altermondialistes ainsi que les syndicats, n’est pas un acteur incontournable de la mondialisation. Souvent, leur avis n’est pas même pas demandé. Prenons comme exemple le Nigeria où Amnesty International se bat depuis des années en faveur des Droits de l’Homme. Elle a beau présenter des rapports accablants sur la pollution du delta du Niger par les entreprises transnationales, rien ne change. Les ETN, soutenues par les gouvernements et en ne prenant pas leurs responsabilités, continuent leur exploitation pétrolières comme si de rien n’était en privilégiant le profit (à tout prix). Les altermondialistes eux, n’ont pas la puissance ainsi que les moyens pour défier la mondialisation actuelle. Ils prônent une mondialisation maitrisée et solidaire. Ils plaident pour la taxation des flux de capitaux, pour la refonte du FMI, pour la lutte contre la pauvreté, pour le développement durable, etc. Mais rien ne change, hormis quelques manifestations par an, déclarées «transparentes» par Nicolas Sarkozy. Dernier point; les syndicats, représentant l’exception à la motion. De plus en plus on entend parler de syndicats, dernièrement avec l’affaire de convoyeur de fonds, Brinck’s. Les syndicats représentent et défendant les intérêts de leurs membres. La direction de Brincks voulait modifier le statut des travailleurs, mais les employés et syndicat ont fait bloc. Brinck’s Belgium s’est déclarée faillite et encore une fois les syndicats ont eu gain de cause en justice: la faillite est illégale. Dans ce cas-ci on peut dire que les syndicats ont une véritable puissance, devenant en quelque sorte incontournable dans la mondialisation, car s’il y a grève, l’entreprise ne peut faire des bénéfices. - Le protectionnisme est une arme efficace pour restaurer la compétitivité globale. Vrai. On peut dire que le protectionnisme est un atout à court terme. Il est positif pour les ménages qui maintiennent leurs emplois ainsi que leur pouvoir d’achat. Positif il l’est aussi pour les entreprises. Il permet de maintenir les entreprises nationales, leur évitant la faillite. Le protectionnisme stimule également la recherche et le développement ainsi que la compétitivité entre les entreprises nationales. L’Etat profite aussi du protectionnisme: ses rentrées fiscales augmentent, comme les droits de douane. La croissance reprend ce qui amène une augmentation de la consommation et donc de la production. En protégeant ses entreprises et en leur permettant de revenir sur le marché mondial, en crise ou pas, l’Etat permet de restaurer la compétitivité globale grâce au protectionnisme. - La mondialisation de 2010 illustre une nouvelle période de capitalisme et de retour à la croissance. A cause de la crise économique que l’on a connu en 2008, le monde a subit une crise financière, suivie d’une crise sociale caractérisée par une augmentation du chômage, une baisse du pouvoir d’achat et donc inévitablement de la consommation. L’Etat a hersement intervenu en injectant de l’argent dans les entreprises en difficultés. Cette action est appelée un interventionnisme étatique ou politique keynésienne. L’Etat a également prôné un encadrement de l’économie par des organismes de flux financiers (réforme politique) La mondialisation illustre une période nouvelle période de capitalisme mais sous condition. A coté de cela, les BRIC sont nés et sont devenu les nouvelles locomotives de la mondialisation et illustrant également une nouvelle période de croissance. - Il est utopique de considérer l'ONU comme un gouvernement mondial. VRAI. L’organisation des nations unies n’est un pas GOUVERNEMENT. L’ONU possède un organe législatif et judiciaire. Cet organe judicaire est très soft. L’ONU prône des sanctions morales. Comme l’ONU a comme objectifs de maintenir la paix et la sécurité mondiale de favoriser les démunis et de lutter contre la société incivile par des moyens pacifiques, elle ne sait pas se faire respecter. Déplus elle n’a pas d’organe exécutif. L’ONU n’intervient pas dans les affaires des Etats. De plus les 5 membres du conseil de sécurité sont rarement d’accord, pour avoir un gouvernent les décisions doivent être prise a l’unanimité. - La croissance d'une nation se mesure annuellement par le PIB à prix courants. VRAI, car les prix courants permettent de tenir compte de l'inflation, c.à.d. les variations de prix et d'ainsi calculez le PIB réel d'un pays en une année. Pour estimer la variation réelle des prix, on fixe les prix d'une année, dite année de référence, et les prix restent constant et égaux. Bien évidemment le PIB représente la croissance d'une nation en terme de production. - Les Etats sont les acteurs prédominants de la mondialisation. La mondialisation outrancière n'est pas une fatalité, elle peut être un projet dont les contours sont déterminés par des choix politiques effectué par les Etats. - La mondialisation des années 90 ressemble à celle du début du 20e siècle. FAUX. La mondialisation du début du XXème siècle (de 1914 à 1945) est marquée par les guerres et l’affaiblissement de l’Europe. La mondialisation appelée l’âge d'or ou encore européanisation de la mondialisation est dès lors nommée période de grand recul. Les 2 guerres mondiales ont comme enrayé la machine économique. Cette période caractérisée par le protectionnisme, la baisse du pouvoir d’achat et donc du niveau de vie, de nationalisme et de radicalisation des mouvements tel le fascisme et le communisme ne ressemble en rien à la mondialisation des années 90 caractérisée par la fin du communisme et la victoire du capitalisme avec une prédominance des multinationales et l’arrivée des bric. Cet âge est appelé cette fois ci l’âge d’or pour les USA. - La mondialisation des années 90 est une période de développement du capitalisme et un retour à la croissance. VRAI. La mondialisation des années 90, illustre une victoire du capitalisme. Il y a une recherche de profit par les détenteurs de capitaux et de moyens de production. La croissance a été favorisée par l'intervention des pays émergents (BRIC) et de l'UE. De plus, il y a eu une prédominance des ETN qui cherche à maximiser leur profit (-> développement capitalisme) en s'implanter de manière stratégique par le biais des filiales primaire, atelier et relais afin de profiter des avantages comparatifs des pays. - L'ONU ne sert à rien. FAUX L’ONU a un pouvoir limité certes, mais de là à dire qu’elle ne sert à rien c’est faux. Ex : elle ne peut infliger uniquement des sanctions morales. En vertu de sa charte, l'ONU remplie ces objectifs : - Assurer la paix et la sécurité collective - Assurer la coopération entre les pays pour le développement - Assurer respect des droits fondamentaux des citoyens - Assurer les libertés politiques et économiques sur l’ensemble de la planète. L’ONU n’a pas vraiment de pouvoir exécutif, hormis le Conseil de Sécurité souvent bloqué par les désaccords entre les 5 membres permanents qui possèdent le droit de veto. Son budget représente l’équivalent du PNB d’Haïti. L’ONU est souvent vue comme une bureautique lourde et impuissante qui n’agit pas au vu des inégalités dans le monde. Cependant, l’ONU a quand même pu restaurer l’Etat de droit qu’est le Cambodge. L’ONU est intervenue militairement pour rétablir la paix entre le Koweït et l’Irak. De plus, par le biais d’UNICEF, elle aide à réduire les inégalités. Sans l’ONU les inégalités seraient bien plus grandes. - Dans un contexte libéral, la logique de marché doit dominer pour mener au Progrès pour tous. VRAI. Dans un contexte libéral, la logique de marché est une logique de concurrence qui sous entend l’efficacité et la rentabilité. Le but étant d’augmenter la production et la consommation pour stimuler l’économie d’un pays. Avec cette croissance, le taux d’emploi va augmenter ainsi que le pouvoir d’achat ce qui va à terme mener au progrès pour tous. - La société gagnante permet aujourd'hui d'atteindre les objectifs fixés par A. Smith. VRAI. La société gagnante se base sur une logique de concurrence qui se base sur l’efficacité et la rentabilité, et les objectifs fixés par Adam Smith sont que l’intérêt individuel mène à l’intérêt collectif afin de faire augmenter la rentabilité, la production et donc les bénéfices. Il est donc vrai que la société gagnante qui prône l’augmentation de l’efficacité pourrai aider à atteindre les objectifs fixés par Adam Smith. Mais si une telle société ce mets en place elle deviendrai vite très excluente pour tout les gens aux faibles revenus car elle supprimerai toutes les logiques non-marchandes qui ne ferraient pas de bénéfices. - Les différents acteurs de la mondialisation adoptent toujours des comportements et stratégies qui s'opposent. En effet dans la mondialisation coexistent des acteurs qui ont des objectifs différent, qui se complètent ou se contredisent. Prenons comme exemple la société civile (ONG + altermondialiste + syndicats) Qui remet en cause la mondialisation et les effets pervers qui y ont attachés et donc le FMI. Pour les altermondialistes, les politiques menées par le FMI ont contribué de façon dramatique à des échecs économiques, sociaux et politiques dans un grand nombre de situations. Ex : la gestion des pays africains Mais il est faux de dire que ces acteurs adoptent TOUJOURS des stratégies et des comportements qui s’opposent. Ex : le FMI et la BM ont pour but de lutter contre la pauvreté. - La mondialisation des années 2000, c'est l'européanisation du monde. FAUX. L’européanisation fait référence à Années 2000 = « on va tous devenir chinois ». En effet la mondialisation des années 2000 se caractérise par la montée en puissance de la Chine. Des facteurs tels que son adhésion dans l’OMC, un nouveau pouvoir politique, un poids démographique considérable, … Ont permis à la chine devenir la 2ème économie mondiale. - Dans un Etat, la politique monétaire est plus facile à mener que la politique budgétaire. Vrai. La politique monétaire consiste à fournir les liquidités nécessaires au bon fonctionnement et à la croissance de l’économie tout en veillant à la stabilité de la monnaie et au contrôle de l‘inflation. La BCE gère cette politique en ajustant le taux d’intérêt directeur. Ceci est plus facile à appliquer que la politique budgétaire dans laquelle l’Etat diminuer les recettes publiques et augmenter les dépenses publiques et donc risquer un déficit budgétaire trop important. - Le déflateur mesure la déflation. - Le PIB/habitant est l'indicateur qui reflète le mieux le niveau et la quantité de vie des habitants dans un pays. - Les banques centrales contribuent à l'instabilité monétaire. - La mondialisation ne doit pas être guidée par des choix politiques.