Puffin cendré

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Puffin cendré
Calonectris diomedea (Scopoli, 1769)
Code Natura 2000 : A 010
Répartition géographique
Statut et Protection
Directive Oiseaux : Annexe I
Protection nationale : L.414-1 et L.414-2 du code
de l’environnement.
Le Puffin cendré, sous-espèce diomédea,
principalement
en
méditerranée
et
ponctuellement sur la façade atlantique.
Convention de Berne : Annexe II
Convention de Barcelone : Annexe II
Liste rouge nationale : Vulnérable
Classification
Classe : Oiseaux
Ordre : Procellariiformes
Famille : Procellariidés
Photographie © BIOTOPE – Olivier LARREY
Identification
-
Puffin de grande taille ;
-
Dessus gris-brunâtre, dessous blanchâtre avec
côtés de la poitrine, cou et tête gris sale ;
-
Bec jaune pâle avec pointe sombre ;
-
Effectue de longs planés près de l’eau entre
coupés de battements d’ailes élastiques (ailes en
cloche) ;
-
Dessous des ailes et dessous de la queue blancs.
Attention ! Cette espèce peut être confondue avec
les autres espèces de grands puffins et plus
particulièrement avec le Puffin majeur qui est plus
sombre avec le bas ventre gris et un « croissant de
lune » blanc à la base de la queue.
Photographie © BIOTOPE – Olivier LARREY
niche
très
Biologie et Ecologie
Habitats
Le Puffin cendré est une espèce pélagique qui niche dans des terriers, des infractuosités sur des îlots rocheux
et des falaises qui lui fournissent une protection contre les prédateurs naturels. Cette espèce niche en colonie.
Régime alimentaire
Le régime alimentaire est principalement composé de poissons et crustacés.
Reproduction et activités
L’espèce n’est présente sur terre que pendant la période de nidification. Les colonies sont principalement
actives la nuit. La ponte d’un seul œuf a lieu la seconde quinzaine de mai.
Migrations
La plupart des oiseaux quitte la méditerranée en octobre-novembre pour rejoindre son site d’hivernage situé
au large de l’Amérique du sud et de l’Afrique australe. Une faible part de la population reste toutefois hiverner
dans l’hémisphère nord, particulièrement en méditerranée et au large de l’Afrique de l’ouest.
Etat des populations et tendances d’évolution des effectifs
En méditerranée, il y a 44 000 à 76 000 couples nicheurs.
En France, la population actuelle est estimée entre 1000 et 1300 couples en Méditerranée et trois couples
nicheurs ont été découverts en 2006 sur la façade atlantique au sud d’Arcachon (Gironde).
La dynamique de l’espèce est limitée par la présence des rats sur la plupart des sites provençaux et corses, et
la présence de lapins limite la reproduction sur Pomègue et dans les îles de Marseille.
L’évolution de l’espèce est mal connue ; il faut considérer que l’accroissement du nombre de couples depuis la
fin des années 1990 est avant tout lié à une amélioration des prospections.
Menaces potentielles
La prédation par les chats et par les rats ;
La mortalité provoquée par les filets de pêches ;
L’augmentation de la fréquence des tempêtes le long de la côte atlantique et en Afrique du sud,
diminueraient la survie en automne/hiver.
Mesures de gestion conservatoire
Eradication des rats sur certaines îles ;
Mise en place de terriers artificiels ;
Limiter la fréquentation humaine aux abords des colonies de reproduction.
Pour en savoir plus
CADIOU B., PONS J.-M. & YESOU P. (Eds). 2004 – Oiseaux marins nicheurs de France métropolitaine (1960 –
2000). Editions Biotope, Mèze, 218 pages.
CASTEGE I., HEMERY G. (coords). 2009 – Oiseaux marins et cétacés du golfe de Gascogne. Répartition,
évolution des populations et éléments pour la définition des aires marines protégées. Biotope, Mèze ; Muséum
national d’Histoire naturelle, Paris, 176 p. (Collection Parthénope).
DUBOIS Ph.J., LE MARECHAL P., OLIOSO G. & YESOU P. 2008 – Nouvel inventaire des oiseaux de France.
Delachaux & Niestlé, 560 pages.
http://inpn.mnhn.fr
http://www.atlas-ornitho.fr
SVENSSON L., MULLARNEY K., ZETTERSTRÖM D. & GRANT P. (2000) - Le guide ornitho - Les 848 espèces
d'Europe en 4000 dessins. Les guides du naturaliste, Delachaux & Niestlé, Paris, 400 p.
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