56 DOSSIER DE PRESSE 2016 legofftechnique.com Contacts Presse : Bridge Communication Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 11 SOMMAIRE 1 I COMMUNIQUÉ DE PRESSE 2 I BIOGRAPHIE 3 I LA TECHNIQUE LE GOFF 4 I LES AUTRES TECHNIQUES DE CHIRURGIE DE L’OBÉSITÉ 5 I DES PATIENTS TÉMOIGNENT... 6 I L’OBÉSITÉ EN FRANCE 7 I GASTROPLASTIE LE GOFF : LE POINT DE VUE DU PSYCHIATRE-PSYCHANALYSTE Contacts Presse : Bridge Communication ­ Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 2 1 I COMMUNIQUÉ DE PRESSE > CHIRURGIE DE L’OBESITE Faut-il encore pratiquer des sleeve et des bypass en 2015 ? LA TECHNIQUE LE GOFF RÉVOLUTIONNE LA CHIRURGIE DE L’OBÉSITÉ AVEC UNE MÉTHODE RÉVERSIBLE DE GASTROPLASTIE À MORTALITÉ NULLE Paris, 26 juin 2015 – Une nouvelle méthode réversible, modulable et non invasive de traitement chirurgical de l’obésité morbide, la « Technique Le Goff », du nom du chirurgien Jean-Yves Le Goff qui l’a mise au point, a démontré une remarquable efficacité sur une période de 20 ans, avec d’importantes pertes de poids et surtout une mortalité opératoire nulle, contrairement aux autres méthodes actuellement pratiquées. La Technique Le Goff consiste en une gastroplastie avec fixation de l’anneau et plicature gastrique partielle, associée à une prise en charge psychologique importante. Elle a permis à des obèses morbides une perte d’excès de poids moyen de 62% à cinq ans, cette perte de poids pouvant aller de 70 à 100% sur cette période de 1 à 19 ans. « Cette méthode donne des résultats plus durables que la simple pose de l’anneau sans fixation, et avec une mortalité nulle et une morbidité très inférieure à la sleeve et au bypass », affirme le Dr Jean-Yves Le Goff, de la Clinique du Trocadéro et de l’Hôpital privé de Seine-Saint-Denis. Les résultats de cette étude menée par le Dr Jean-Yves Le Goff sur 794 patients évalués de 1996 à 2015 ont été publiés à Lyon lors du Congrès annuel de la société française et francophone de chirurgie de l’obésité et des maladies métaboliques (SOFFCOMM) en mai 2015 et dans la revue Obésité/juin 2015. Ils avaient initialement été publiés lors du Congrès mondial annuel de la chirurgie de l’obésité (IFSO) en août 2014 et dans la revue Obesity. L’étude visait à comparer les résultats de la gastroplastie avec plicature à ceux de la sleeve et du bypass en termes d’amaigrissement, de morbidité et de mortalité. MORTALITÉ, COMPLICATIONS ET REPRISE DE POIDS Environ 45.500 opérations de l’obésité ont été pratiquées en 2014 en France, un chiffre en constante augmentation. Chaque année, cependant, ces opérations se révèlent soit inefficaces sur le moyen et long terme (40 à 50% des patients regrossissent), soit entraînent un nombre de décès post-opératoires dans les 30 premiers jours (113 morts en 2011) et des taux de complications et de ré-interventions très élevés. Trois techniques sont principalement utilisées en chirurgie bariatrique pour le traitement de l’obésité morbide : la gastroplastie avec pose d’un anneau, la sleeve et le bypass gastrique (ou mini bypass). Alors que la première méthode a une faible mortalité post-opératoire (4 morts dans les 30 premiers jours suivant l’opération, données PMSI, 2011), elle échoue le plus souvent en raison d’une fixation peu stable de l’anneau. Quant aux deux autres méthodes, elles engendrent une mortalité importante : 55 décès post-opératoires constatés pour la sleeve et 54 morts pour le bypass (données PMSI, 2011) et une morbidité (complications) importante et un nombre de ré-interventions successives très élevé (jusqu’à 6 à 7 fois), soit pour des complications, soit pour une reprise importante de poids. Contacts Presse : Bridge Communication ­ Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 3 DES AVANTAGES CERTAINS, UNE MORTALITÉ NULLE La « Technique Le Goff » consiste en une gastroplastie par anneau avec plicature partielle de l’estomac. Autrement dit, la pose d’un anneau se double du repli de la partie haute de l’estomac (grosse tuberosité), afin de venir couvrir l’anneau lui-même. L’anneau est fixé par points séro-gastriques musculo-œsophagiens, ce qui réduit la cavité de l’estomac sous-jacente. L’évacuation gastrique est ralentie. Cette valve antérieure stimule les centres de la satiété IGLE de la paroi de l’œsophage abdominal, ce qui réduit l’appétit. Ce montage est associé à une prise en charge pluridisciplinaire médico-chirurgicale nutritionniste, psychiatre-psychanalyste, deux à quatre visites la première année, en mettant l’accent fortement sur les facteurs psychologiques (soutien psychothérapique indiqué souvent) et sur la reprise de sport. « En 1994-1995, mon ami belge Guy-Bernard Cadière, inventeur de l’anneau cœlioscopique, m’a rapporté que le principal problème était que l’anneau le plus souvent glissait. Il fallait donc trouver une solution pour le fixer solidement. J’ai donc eu l’idée de replier la partie supérieure de l’estomac sur l’anneau de façon à pouvoir disposer de points de fixation stables et ainsi réduire la cavité de l’estomac. Les problèmes de dilatation par glissement sont considérablement diminués. Les malades ont un sentiment de satiété généralement très important, avec de faibles quantités de prise de nourriture », explique le Dr Jean-Yves Le Goff. « C’est une méthode réversible et mini-invasive, la moins agressive possible, sans mutilations. Depuis 19 ans, elle a largement fait ses preuves. Ce qui m’incite aujourd’hui à la faire connaître. C’est une alternative à proposer sans la morbidité et la mortalité des autres types d’intervention », ajoute-il. CETTE MÉTHODE PRÉSENTE UN CERTAIN NOMBRE D’AVANTAGES PAR RAPPORT AUX MÉTHODES ACTUELLES : > > > > > > > Mortalité nulle et morbidité post-opératoire extrêmement faible Méthode réversible, modulable, mini-invasive, sans mutilations Diminution très nette des problèmes de dilatation par glissement de l’anneau et des complications Amaigrissement important à court moyen et long terme avec une satiété très importante Pas de carences nutritionnelles et qualité de vie très supérieure. Suivi régulier et encadrement des patients dans le temps Taux de ré-intervention excessivement faible L’IMPORTANCE DE LA PRISE EN CHARGE PSYCHOLOGIQUE Cette méthode chirurgicale s’inscrit dans le cadre d’une prise en charge multidisciplinaire, avec notamment des visites chez le psychiatre et le nutritionniste. « Ces consultations pré-chirurgicales favorisent l’engagement du patient au projet de gastroplastie. Elles soulignent très souvent l’importance des facteurs psychologiques à l’origine de l’obésité morbide, présents dans 80 à 90% des cas, et aident les patients à comprendre que ce suivi est indispensable et capital pour réussir la perte de poids, afin de retrouver une santé physique et psychique », explique le psychiatre Didier Pons. A PROPOS DU DR JEAN-YVES LE GOFF Le Dr Jean-Yves Le Goff est chirurgien digestif laparoscopique. Spécialiste de la chirurgie de l’obésité, il exerce à la Clinique du Trocadéro et à l’Hôpital privé Seine Saint-Denis (Le Blanc-Mesnil). Ancien chef de clinique assistant et ancien interne des hôpitaux de Paris, il est le fondateur et l’ancien responsable de l’unité de chirurgie cœlioscopique à l’hôpital Bichat (1988-97). Il est aussi membre fondateur de la Société française de la chirurgie endoscopique (SFCE), de l’European Association for Endoscopic Surgery (EAES) et de la Fondation pour le développement de la chirurgie laparoscopique (FDCL). Il est également membre de la Société française de la chirurgie de l’obésité. En savoir plus : www.legofftechnique.com Contacts Presse : Bridge Communication ­ Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 4 2 I BIOGRAPHIE LE DR JEAN-­YVES LE GOFF Chirurgien digestif laparoscopique. Spécialiste de la chirurgie de l’obésité, il exerce aujourd’hui à la Clinique du Trocadéro (depuis 1997) et à l’Hôpital privé Seine Saint-­‐Denis, Le Blanc-­‐Mesnil (depuis 2009). > 1991-­1997 : Clinique Turin (Paris 8e) > Ancien chef de clinique assistant des hôpitaux : hôpital Bichat (1987-­1997), hôpital Broussais (1986-­1987) > Assistant à la Clinique mutualiste de la Porte de Choisy (13e) (1985-­1986) > Ancien interne des hôpitaux de paris (1978-­1985) > Chef de service, chirurgien de l’île de flores (Portugal) 1980 (service militaire) > Ancien responsable et fondateur de l’unité de chirurgie cœlioscopique à l’hôpital Bichat (1988-­1997) > Initiateur de la transplantation hépatique et pancréatique hôpital Bichat (1988-­1992) > Stage de transplantation hépatique Presbyterian Hospital de Pittsburgh (Pennsylvanie) > Membre de la Société française de la chirurgie de l’obésité > Membre fondateur de la Société française de la chirurgie endoscopique (SFCE) > Membre fondateur de l’European Association for Endoscopic Surgery (EAES) > Membre fondateur de la Fondation pour le développement de la chirurgie laparoscopique (FDCL) : 40 pionniers français et belges à l’origine de la chirurgie digestive laparoscopique > Ancien président du syndicat des chefs de clinique de Paris (1988-­1990) > Ancien secrétaire général national des chefs de clinique des villes de faculté (1988-­1990) > Organisateur du Congrès des internes et chefs de clinique en 1988 à Strasbourg > Secrétaire Général Adjoint du Collège des Chirurgiens Français (1990-1995) - Syndicat des chirurgiens Français Contacts Presse : Bridge Communication ­ Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 5 3 I LA TECHNIQUE LE GOFF Cette méthode est réversible, non invasive, modulable : elle consiste en une gastroplastie par anneau avec plicature partielle de l’estomac. Un anneau est placé par voie rétro-­gastrique dans tous les cas (voie pars flaccida), associé à une libération de la grosse tubérosité gastrique jusqu’au premier vaisseau gastro-­splénique : les adhérences à la rate sont sectionnées mais le premier vaisseau gastro-­splénique est rarement sectionné. On pratique une fixation de l’anneau par voie antérieure par points séro-­gastriques musculo-­œsophagiens, réduisant de ce fait la cavité gastrique sous-­jacente à l’anneau. La partie basse de l’œsophage antérieur est totalement dépouillée de la graisse, des branches vasculaires et nerveuses du pneumogastrique gauche. Toutes les branches du nerf vague gauche à destinée œsophagienne et gastrique sont sectionnées de fait, l’évacuation gastrique est ralentie. De plus, cette valve antérieure stimule à l’état basal les centres de la satiété IGLE de la paroi de l’œsophage abdominal. Ce montage est associé à une prise en charge pluridisciplinaire médico-­chirurgicale nutritionniste, psychiatre-­psychanalyste, deux à quatre visites la première année, en mettant l’accent fortement sur les facteurs psychologiques (soutien psychothérapique indiqué souvent) et sur la reprise de sport. Par ailleurs, les gonflages ou dégonflages sont pratiqués par le chirurgien lui-­même en radiologie, qui peut juger ainsi par lui-­même du fonctionnement de l’anneau, de la décroissance du poids en fonction du serrage, de l’adaptation et de l’acceptation de l’anneau par le malade et ainsi du fonctionnement de l’anneau, qui est un miroir du fonctionnement du psychisme. Contacts Presse : Bridge Communication ­ Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 6 PHASE 1 Un anneau est placé par voie rétro-gastrique dans tous les cas (voie « pars flaccida ») associé à une libération de la grosse tubérosité gastrique jusqu’au premier vaisseau gastro-splénique : les adhérences à la rate sont sectionnées mais le premier vaisseau gastro-splénique est rarement sectionné. PHASE 2 L’anneau est fixé par points séro-gastriques musculo-œsophagiens, ce qui réduit la cavité de l’estomac sous-jacente. L’évacuation gastrique est ralentie. Cette valve antérieure stimule les centres de la satiété IGLE de la paroi de l’œsophage abdominal, ce qui réduit l’appétit. PHASE 3 Toutes les branches du nerf vague gauche à destinée œsophagienne et gastrique sont sectionnées de fait, l’évacuation gastrique est ralentie. De plus, cette valve antérieure stimule à l’état basal les centres de la satiété IGLE de la paroi de l’œsophage abdominal. Contacts Presse : Bridge Communication ­ Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 7 > 1 L’anneau entourant le bas œsophage est dépouillé (pelé) des branches nerveuses du nerf 10 gauche. > 2 La grosse tubérosité de l’estomac commence à recouvrir et à fixer l’anneau par points séparés. > 3 La grosse tubérosité de l’estomac (virtuellement non fonctionnelle) recouvre l’anneau totalement, le fixant solidement et constitue une valve qui stimule les centres de la satiété. De ce fait, elle réduit considérablement la partie de l’estomac sous l’anneau. Contacts Presse : Bridge Communication ­ Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 8 4 I LES AUTRES TECHNIQUES DE CHIRURGIE DE L’OBÉSITÉ > 1 L’ANNEAU GASTRIQUE AJUSTABLE Aussi appelé anneau, c’est une technique restrictive qui diminue le volume de l’estomac et ralentit le passage des aliments. Cependant, elle ne perturbe pas la digestion des aliments. Cet anneau est placé autour de la partie supérieure de l’estomac, permettant de délimiter la poche gastrique. Peu d’aliments sont nécessaires pour remplir cette poche et la sensation de satiété apparait rapidement. Les aliments vont s’écouler très lentement selon le principe du sablier. C’est la seule technique ajustable. L’anneau est relié par un petit tube à un boitier de contrôle placé sous la peau. Cet anneau peut être serré ou desserré en injectant un liquide dans le boitier, à travers la peau. En cas de complication, d’inefficacité ou sur demande du patient, l’anneau peut être retiré lors d’une nouvelle intervention chirurgicale. En ce qui concerne la durée de l’intervention, elle est estimée à 1h et la durée d’hospitalisation de 2 à 3 jours. La perte de poids attendue est de l’ordre de 40 à 60% de l’excès de poids, ce qui représente environ une perte de 20 à 30 kg. De nombreuses complications mécaniques peuvent survenir après l’intervention, même après plusieurs années. Nous constatons des problèmes liés au boitier, tels que les infections, le déplacement du boitier, des douleurs au niveau de l’emplacement du boitier ou encore la scission du tube en silicone lié au boitier. Par ailleurs, des vomissements voir l’impossibilité de se nourrir peuvent survenir lors du glissement de l’anneau et de la dilatation de la poche. Mais aussi, les troubles de l’œsophage (reflux, œsophagite, troubles moteurs...) et des lésions de l’estomac provoquées par l’anneau (érosion de l’estomac, migration de l’anneau) ne sont pas à négliger. Bien que cette méthode présente un faible taux de mortalité (0,1%), elle échoue le plus souvent en raison d’une fixation peu stable de l’anneau. (Source : Haute autorité de santé, HAS). Contacts Presse : Bridge Communication ­ Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 9 > 2 LE BYPASS Le bypass est la chirurgie de l’obésité la plus courante et qui semble donner les meilleurs résultats sur le long terme. Elle est pratiquée depuis plus de 20 ans sur les personnes ayant un IMC<45. C’est une technique restrictive et malabsorptive qui permet de diminuer à la fois la quantité d’aliments ingérés (la taille de l’estomac est réduite à une petite poche) et l’assimilation de ces aliments par l’organisme, grâce à un court-­circuit d’une partie de l’estomac et de l’intestin (aucun organe n’est enlevé). En ce qui concerne la durée de l’intervention, elle est estimée de 1h30 à 3h et la durée d’hospitalisation de 4 à 8 jours. La perte de poids attendue est de l’ordre de 70 à 75%1 de l’excès de poids, ce qui correspond environ à une perte de 35 à 40kg. Les principales complications rencontrées sont d’ordres chirurgicales avec la formation d’ulcère, l’apparition de fuites, des hémorragies ou le rétrécissement au niveau de la jonction de l’estomac et l’intestin. Mais aussi d’ordres fonctionnelles avec l’hypoglycémie après les repas, la constipation ou encore des carences nutritionnelles. Le taux de mortalité est estimé à 0,5%. 55 décès post opératoires pour le bypass en 2011 (données PMSI) et une morbidité (complications) importante et un nombre de ré-interventions successives très élevé (jusqu’à 6 à 7 fois), soit pour des complications, soit pour une reprise importante de poids. 1 Pour une personne de taille moyenne (1m70) avec un IMC égal à 40 kg/m2 (Source : Haute autorité de santé, HAS). Contacts Presse : Bridge Communication ­ Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 10 > 3 LA SLEEVE Appelée aussi manchon, cette intervention est réalisée depuis une dizaine d’année chez des patients présentant une obésité sévère avec un IMC > 40. C’est une technique restrictive qui consiste à retirer les 2/3 de l’estomac et, notamment, la partie contenant les cellules qui secrètent l’hormone stimulant l’appétit (ghréline). L’estomac est réduit à un tube vertical et les aliments passent rapidement dans l’intestin. En outre, l’appétit est diminué. Cependant, la technique ne perturbe pas la digestion des aliments. L’opération est irréversible et dure environ 2h et nécessite une hospitalisation de 3 à 8 jours. La perte de poids attendue est de 45 à 65 % de l’excès de poids après deux ans, ce qui correspond à une perte d’environ 25 à 35 kg. Les principaux risques de complications sont les ulcères, les fuites, le rétrécissement de l’estomac mais aussi les hémorragies postopératoires, les carences nutritionnelles, l’inflammation de l’œsophage ou la dilatation de l’estomac. Le taux de mortalité estimé est de 0,2%. Cette technique engendre une mortalité importante : 55 décès postopératoirs selon la haute PMSI 2011. (Source : Haute autorité de santé, HAS). Contacts Presse : Bridge Communication ­ Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 11 5 I DES PATIENTS TÉMOIGNENT... AMBRE, 43 ANS, -60 kg « A présent tout est plus facile, je suis plus ouverte aux autres » « Après avoir passé les plus belles années de ma vie à faire des régimes en tout genre (traitements diurétiques, régimes de magazines féminins, pesées en réunion, technique avec le froid, technique par le chaud, etc.), je me suis beaucoup esquintée la santé. Malgré un résultat positif de perte de poids, je n’arrivais jamais à me stabiliser. Jusqu’au jour où j’ai rencontré mon sauveur… le Dr Le Goff. J’ai annulé ma première opération car j’étais paralysée à l’idée de me faire opérer, ce n’était plus un simple régime. Mais ses patients m’ont beaucoup rassurée et m’ont expliqué que ce n’est pas juste une simple pose d’anneau. J’ai donc reprogrammé une seconde opération et tout s’est bien déroulé. Aujourd’hui, je suis passé d’un 58 à un 36 et ai gagné confiance en moi. J’ai réappris à manger en écoutant mon corps et mon anneau. Je me sens belle et suis fière de l’avoir fait pour ma fille et moi. Mon seul regret : ne pas avoir rencontré le Dr le Goff plus tôt. » MICKAEL , 55 ANS, -50 kg « J’ai rajeuni de 20 ans, retrouvé une santé, je me sens vraiment en vie » « J’ai connu la Technique Le Goff en accompagnant ma femme à un RDV avec le Dr Le Goff. Elle aussi avait des problèmes de poids. Le docteur m’a alors alerté sur mon état et suggéré de me poser également un anneau. Six mois après, je me suis fait opéré, ce que je n’ai jamais regretté. Aujourd’hui, le Dr Le Goff a changé ma vie. L’anneau m’a transformé physiquement et psychiquement. J’ai rajeuni. Je n’ai plus d’hypertension, plus de problème de fatigue et de sommeil. Sur le plan familial, nos nouvelles habitudes alimentaires sont un exemple pour notre fils cadet qui est en pleine santé, alors que notre aîné est obèse et nous a toujours vu mangé très copieusement à la maison. Cela a aussi eu des répercussions au niveau professionnel. Mon changement de comportement me fait aller travailler à vélo, ce qui ravit mes enfants et me donne une pêche d’enfer ! Rependre le sport me rend très en vie ! » Contacts Presse : Bridge Communication ­ Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 12 CYNTHIA, 41 ANS, -43kg « Je suis une femme heureuse, cette technique a été pour moi vraiment salvatrice » « Avant l’opération, j’ai eu un parcours alimentaire assez chaotique, j’ai commencé à prendre beaucoup de poids à l’âge de 14 ans, au moment où mes parents ont divorcé. Puis, après plusieurs régimes qui n’ont donné qu’un résultat d’effet yoyo, j’ai commencé à prendre des coupe-faim, tout en mettant en danger ma santé. J’ai ensuite pris 30 kg lors de ma première grossesse. Mais c’est à ma seconde grossesse, avec une nouvelle prise de poids de 35 kg, que je me suis vraiment interrogée pour arriver à bout de ce combat. Je travaillais à ce moment dans un magasin de robes de mariée et une cliente revenait régulièrement pour des retouches de sa robe car elle maigrissait de façon spectaculaire. Elle m’a alors transmis les coordonnées du Dr Le Goff qui l’avait opérée. Depuis mon opération, je reste gourmande et continue de manger ce que j’aime. J’ai une vie sociale, je vais au restaurant, sauf que je mange en petite quantité mais sans aucune frustration. Pour moi, c’est une vraie délivrance, je me suis complètement transformée aussi bien dans mon corps que dans ma tête. » FATIMA, 34 ANS, -54 kg « Je me sens beaucoup mieux dans ma tête et dans mon corps » « Je me suis fait opérer en octobre 2011 et j’ai perdu 54 kg. Suite à des conseils d’amis pris en charge par le Dr Le Goff, j’ai donc souhaité le rencontrer. Avant, j’avais essayé différents régimes. J’ai limité les sucreries, j’ai fait de l’acupuncture, du drainage lymphatique. Je perdais du poids mais j’en reprenais deux fois plus. J’étais très impatiente de me faire opérer. L’opération s’est très bien passée. Je suis restée trois jours à l’hôpital. Je n’avais pas faim, pas soif. Je me suis dis mais comment je vais devoir m’alimenter ? Au début, c’était du liquide et du semi-liquide. Et puis, au fur et à mesure, j’ai commencé à introduire des aliments normaux. J’ai fait un deuxième serrage et là du coup il y a des aliments qui ne passaient plus. Je ne mange plus comme avant. Je me sens beaucoup mieux dans ma tête et dans mon corps mais je ne me vois pas telle que je suis réellement. J’ai plus confiance en moi, plus d’assurance. C’est une nouvelle vie, une renaissance pour moi. » Contacts Presse : Bridge Communication ­ Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 13 6 I L’OBÉSITÉ EN FRANCE LES CHIFFRES CLÉS DE L’OBÉSITÉ (2012) > 32,3 % des Français adultes sont en surpoids (25 ≤ IMC < 30 kg/m2) > 15 % présentent une obésité (IMC ≥ 30 kg/m2), ce qui représente plus de 7 millions de personnes > 3,1 % des Français ont un IMC compris entre 35 et 40, soit 1.390.000 individus > 550.000 Français, ont un IMC supérieur à 40 kg/m2, et présentent une obésité morbide L’IMPACT DE L’OBÉSITÉ SUR LA SANTÉ > L’espérance de vie est diminuée de 7,1 ans chez les femmes et de 5,8 ans chez les hommes de 40 ans > Le risque de développer une hypertension artérielle est multiplié par 4 > Le risque de développer un diabète est multiplié par 8 > Les complications respiratoires sont importantes (insuffisance respiratoire dite restrictive) mais aussi majoration du risque de développer un syndrome d’apnée du sommeil (SAS). > Ainsi, 70% des patients porteurs d’un SAS sont des obèses > Le surpoids et l’obésité sont responsables de 3,6% de nouveaux cas de cancers des adultes > Le risque de souffrir d’arthrose est multiplié par 5 > Le risque de développer une dépression est multiplié par 1,8 Contacts Presse : Bridge Communication ­ Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 14 LA CHIRURGIE BARIATRIQUE : 45.500 INTERVENTIONS EN 2014 La chirurgie de l’obésité est de plus en plus pratiquée en France. Les femmes en bénéficient bien plus que les hommes puisqu’elles représentent 80% des 45.500 patients. Ces traitements sont en moyenne initiés à l’âge de 39 ans et doivent répondre à des indications précises : > IMC > 40 kg/m2 ou > IMC entre 35 et 40 kg/m2 associé à une co-­morbidité Lorsque tout a échoué pour combattre l’obésité, la chirurgie bariatrique (bypass, sleeve gastrectomie, anneau gastrique, Le Goff Technique) intervient comme LA solution de la dernière chance qui va permettre : > Une perte de l’excès de poids pérenne > Une diminution des co-­morbidités > Un allongement de l’espérance de vie UNE AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE VIE PHYSIQUE ET SOCIALE A ces titres, la chirurgie bariatrique est une chirurgie pronostique et non esthétique. D’ailleurs en 2007, la première grande étude de référence (SOS Study) a démontré que 7 ans après une chirurgiegastrique, on constatait : > Une réduction de 40% de la mortalité globale > Une réduction de survenue du diabète de 92% > Une réduction du risque cardio-­vasculaire de 56% > Une réduction de développement du SAS de 95% Contacts Presse : Bridge Communication ­ Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 15 7 I GASTROPLASTIE LE GOFF : LE POINT DE VUE DU PSYCHIATRE-­PSYCHANALYSTE Par le Dr Didier Pons, psychiatre, psychanalyste, pédopsychiatre Ancien interne des Hôpitaux psychiatriques de Paris-­Ile-­de-­France. L’approche médico-­psychologique du patient pour l’intervention chirurgicale de gastroplastie est une approche pluridisciplinaire impliquant plusieurs spécialistes : tant sur le plan somatique que psychique (chirurgien, cardiologue, pneumologue, nutritionniste, endocrinologue, radiologue, anesthésiste, psychiatre, etc.). La visite chez le psychiatre est obligatoire sur le plan médico-­légal, d’une durée d’une heure à une heure et demie, éventuellement renouvelable, si besoin, en fonction de l’adhésion ou non du patient au projet thérapeutique. Cet entretien permet à ce dernier d’évoquer les événements marquants de sa vie personnelle et surtout de mettre en lien la survenue de l’obésité en fonction de son vécu, de son parcours et d’en percevoir l’évolution. Ces consultations pré-­chirurgicales favorisent l’engagement du patient au projet de gastroplastie, projet peut-­être déjà mûri en silence plusieurs mois ou plusieurs années auparavant. Elles soulignent, très souvent, l’importance des facteurs psychologiques à l’origine de l’obésité morbide, présents dans 80 à 90% des cas, et aident les patients à comprendre que ce suivi est indispensable et capital pour la réussite de la perte de poids, afin de retrouver une santé physique et psychique. L’entretien chez le psychiatre, avant l’intervention, sera suivi en post-­chirurgical de deux à quatre visites durant la première année pour apprécier l’adhésion du patient au projet de gastroplastie, pour évaluer une éventuelle difficulté psychologique à soutenir ce traitement et juger de la bonne évolution du processus thérapeutique. De même il est proposé deux visites de contrôle durant la deuxième année, après le geste chirurgical pour les mêmes raisons. Ainsi formulé, le patient passe donc un contrat avec lui-­même qui valorise l’acte chirurgical de gastroplastie comme le point de départ d’une nouvelle approche de sa personne. Il devient alors l’acteur principal du projet, au centre de sa demande d’amaigrissement et non pas un simple spectateur qui « passerait de main en main ». Il est donc important de voir tous les consultants de l’équipe pluridisciplinaire, au même titre que le chirurgien, dépositaire du contrat de son patient. En effet, une conduite d’évitement, vis-­à-­vis d’un de ces spécialistes, en particulier du psychiatre, serait hautement significative de la résistance (peur, appréhension, angoisse, etc.) du patient lui-­même à son propre changement. Ce qui peut paraître normal et nécessiter un travail d’accompagnement psychologique. Un bon amaigrissement va donc de pair avec le fait de retrouver une bonne santé psychique, de maintenir son élan vital et sa participation au projet. Contacts Presse : Bridge Communication ­ Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 16 L’information est capitale, en proposant des adresses de collègues psychologues, psychothérapeutes, psychiatres à proximité des lieux d’habitation et/ou du travail pour encourager le patient dans sa démarche et lui faire savoir qu’il peut avoir recours à tout moment à un soutien psychologique. Par ailleurs, les séances de gonflage (ou dégonflage) pratiqué par le chirurgien deviennent un temps d’appréciation physique et psychique de l’état du patient et l’opportunité de vérifier le bon fonctionnement de l’anneau gastrique. Cette présence thérapeutique permet d’estimer la nécessité de renouveler ou pas les visites chez le psychiatre référent de l’équipe pluridisciplinaire. La surcharge pondérale peut être le lieu d’expression d’un refuge psychoaffectif sur le mode alimentaire, voire une conduite addictive, où la nourriture – devenue expression du symptôme à part entière -­traduit un attachement excessif, une aliénation du patient envers lui-­même, entravant toute autre possibilité d’expression de son désir. Il est donc fondamental d’évaluer le profil psychologique de la personne, ses fragilités, ses événements de vie et les liens inconscients qu’elle a créés avec ce corps pour arriver à cette situation de surcharge et de dépendance morbide. Il est à noter que l’on retrouve dans la chirurgie de l’obésité morbide, un ratio plus important de femmes que d’hommes (dans neuf cas sur dix). Ainsi il sera proposé différentes formes de psychothérapie : individuelle, de groupe (de parole, de motivation, etc.), thérapie comportementale et /ou cognitiviste, à médiation psychocorporelle ou d’inspiration analytique. Le patient pourra être dirigé vers des forums d’information spécifique sur l’approche chirurgicale de l’obésité. On recommande aussi de favoriser les rencontres entre patients (opérés ou pas), soit dans le cadre d’associations, soit plus simplement comme cela peut se voir au sein de la salle d’attente du chirurgien qui devient alors un lieu d’échange, de questionnement, de partage des expériences vécues. À cet effet, le chirurgien conseille une liste de patients déjà opérés à appeler éventuellement. La personne en surpoids -­qui consulte l’équipe pluridisciplinaire -­vient donc objectiver la prise de conscience (au début incertaine) de la mise en danger d’elle-­même, à la fois sur un plan physique, physiologique, locomoteur mais aussi psychique. Cette prise de conscience l’oblige ainsi à se reconsidérer à ses propres yeux, à ceux de son entourage et l’invite à poursuivre une démarche de soins, tant sur le plan vital que pour son bien être. En effet, le patient en surcharge pondérale a donné refuge, à son insu et de son plein gré, dans son corps physique à son être psychique. Contacts Presse : Bridge Communication ­ Francis Temman -­06 50 92 21 56 - francis.temman@bridge-­@communication.com 17