Transplantation rénale Dossier thématique L’automesure tensionnelle est-elle utile en transplantation rénale ? Home blood pressure monitoring in renal transplant recipients Rebecca Sberro-Soussan, Éric Thervet* mortalité chez le patient transplanté rénal. Son diagnostic est le plus souvent posé en consultation. Dans la population générale, l’automesure tensionnelle est supérieure à la pression artérielle mesurée en consultation pour identifier les vrais hypertendus et les répondeurs au traitement. Quel est son rôle dans la détermination et la prise en charge de l’HTA chez le transplanté rénal ? Nous soulignons ici son accessibilité et son utilité dans la détermination du profil tensionnel du transplanté, en particulier le dépistage de l’HTA blouse blanche et de l’HTA masquée. Mots-clés : Automesure tensionnelle – Transplantation rénale – HTA – HTA masquée. L ’hypertension artérielle (HTA), fréquente chez le patient transplanté – en particulier le transplanté rénal –, est associée à une détérioration de la fonction du greffon et de la survie du patient (1). Son diagnostic repose traditionnellement sur la mesure de la pression artérielle (PA), en consultation ou à l’hôpital. Cependant, chez la majorité des individus, il est connu que la PA est plus élevée lors de la consultation médicale que lorsqu’ils sont à leur domicile. Ainsi, concernant la population générale, il est désormais reconnu que la surveillance de la PA effectuée en dehors de la consultation fournit une meilleure information pronostique que celle pratiquée par le médecin au moment de la consultation (2-4). Une revue récente a d’ailleurs souligné l’intérêt de la surveillance effectuée à domicile chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique (5). Les différences de valeurs de PA obtenues par les méthodes conventionnelles réalisées en consultation ont donc conduit au développement de méthodes complémentaires telles que la mesure ambulatoire de la PA (MAPA) et l’automesure tensionnelle. Réalisée par le patient lui-même à son domicile avec un appareil homologué, l’automesure tensionnelle consiste à recueillir la PA Summary Résumé »»L’hypertension artérielle (HTA) est associée a une forte morbi- Hypertension in renal transplant recipients is a widespread condition associated with high mortality risk. The diagnostic is made at office. Home blood pressure monitoring (HBPM) was found to be superior to office blood pressure (BP) in identifying true hypertensive and responders to treatment. What is the utility of HBPM, in the assessment and decision-making processes of post-transplant hypertension and blood pressure profile? HBPM may help to improve HTA management and screen white-coat and masked hypertension in renal transplant recipients. Keywords: Home blood pressure monitoring – Kidney transplantation – HTA – Masked HTA. pendant 4 jours consécutifs, matin et soir, en 3 mesures espacées chacune d’un repos de plus de 2 minutes. Les limites définissant la PA normale diffèrent donc selon la méthode : 140/90 mmHg pour la PA en consultation et 135/85 mmHg pour la MAPA et l’automesure tensionnelle. La comparaison des résultats obtenus par les différentes méthodes permet de classer les patients en 4 groupes (6) : ✓✓ groupe des normotendus (ou “PA contrôlée”) lorsque la PA est inférieure à la limite définie à la maison et en consultation ; ✓✓ groupe des hypertendus (ou “PA non contrôlée”) lorsque la PA est supérieure ou égale à la limite à la maison et en consultation ; ✓✓ groupe “HTA blouse blanche” lorsque la PA est supérieure ou égale à la limite en consultation et inférieure à la limite à la maison ; ✓✓ groupe “HTA masquée” lorsque la PA est inférieure à la limite en consultation et supérieure ou égale à la limite à la maison. Ces dernières années, l’HTA masquée a particulièrement retenu l’attention, d’une part en raison de sa prévalence (7 à 45 %) [7], d’autre part parce qu’elle est associée Le Courrier de la Transplantation - Vol. XI - n° 1 - janvier-février-mars 2011 *Service de transplantation rénale, hôpital Necker ; service de néphrologie, hôpital européen GeorgesPompidou ; université Paris-Descartes. 25 Transplantation rénale Dossier thématique à un mauvais pronostic cardio-vasculaire (8-10). Sa prévalence et son pronostic font de l’HTA masquée un problème de santé publique. Il est donc important de la reconnaître et de la traiter comme une HTA non contrôlée. L’automesure est un excellent moyen diagnostique pour la dépister : elle permet une mesure de qualité tout en étant moins onéreuse et mieux acceptée par les patients que la MAPA. Par ailleurs, la surveillance en ambulatoire reposant sur plusieurs mesures, elle permet de mettre en évidence la variabilité de la PA. Des études récentes montrent qu’une HTA épisodique ainsi que des valeurs de PA variables d’une consultation à une autre constituent des facteurs de mauvais pronostic cardio-vasculaire, même si la PA moyenne est normale. D’ailleurs, les bénéfices des traitements antihypertenseurs étaient en partie dus à la réduction de la variabilité de la PA (11, 12). C’est pourquoi il est actuellement recommandé de réaliser une automesure ou une MAPA chez les patients dont la PA varie en consultation (13). En utilisant cette méthode, une étude incluant 68 patients transplantés rénaux montre que le contrôle de la PA n’est pas optimal chez un tiers des patients et que les mesures de PA en consultation sous-estiment la qualité et l’efficacité des traitements antihypertenseurs (14). Parmi les différentes méthodes de mesure de la PA (automesure, MAPA, par une infirmière ou un médecin), l’automesure est l’option la plus plébiscitée par les patients ; la mesure ambulatoire (MAPA) est perçue comme étant inconfortable et perturbant l’activité et le sommeil (15, 16). Cependant, à côté des nombreuses études concernant la MAPA chez les patients transplantés rénaux, peu de données sont disponibles sur l’automesure tensionnelle dans cette population spécifique (17). Nous avons conduit une étude portant sur l’automesure tensionnelle, son accessibilité, sa capacité à diagnostiquer l’hypertension artérielle, l’effet “blouse blanche” et l’HTA masquée. Cette étude prospective observationnelle a inclus 87 patients transplantés rénaux en situation stable, c’est-à-dire transplantés depuis plus d’un an, avec une fonction rénale stable sur les 6 derniers mois (définie par une variabilité de la créatinine de moins de 20 %), et un traitement immunosuppresseur non modifié depuis les 6 derniers mois (en particulier, non-modification de la dose quotidienne d’anticalcineurines et des taux sanguins). Par ailleurs, le traitement antihypertenseur ne devait pas avoir été modifié durant les 6 derniers mois si le patient était traité avant l’étude. Les patients n’étaient pas inclus si leur PA systolique était inferieure à 100 mmHg ou supérieure à 190 mmHg. La PA était recueillie par le même appareil en consultation et à la maison ; elle était mesurée initialement par 28 le médecin, puis par l’infirmière de consultation, qui expliquait au patient le fonctionnement de l’appareil. À la fin de la consultation, l’appareil était prêté au patient, selon les indications détaillées précédemment. Après cette période de 4 jours, le patient rapportait l’appareil avec les mesures de PA collectées par écrit. La PA en automesure était définie par la moyenne des mesures obtenues pour un individu donné (4 le matin et 4 le soir). Parmi les 87 patients inclus, 81 ont pu être analysés (3 patients n’ont pas remis l’appareil et 3 autres ont mal réalisé la mesure). Aucun ne s’est plaint de la difficulté de la méthode. Le délai moyen après transplantation était de 3,08 années, s’étalant de 1 à 31 ans. À l’inclusion, la créatinine plasmatique moyenne était de 137 ± 39 µmol/l. Le traitement immunosuppresseur était variable, avec 88 % de patients recevant des anticalcineurines. Le nombre moyen de classes de traitements antihypertenseurs était de 1,5 ± 1. Parmi les patients recevant un traitement antihypertenseur, 16 ne recevaient aucun traitement, 24 étaient en monothérapie, 28 en bithérapie, 11 en trithérapie et 2 en quadrithérapie antihypertensive ; 62,8 % des patients recevaient des bêta-bloquants, 53 % des bloqueurs du système rénine-angiotensine, et 28,2 % des inhibiteurs calciques. Les valeurs de PA reportées et celles retrouvées dans la mémoire de l’appareil étaient identiques. Les PA systolique et diastolique moyennes prises par le médecin en consultation étaient respectivement de 139 ± 14 mmHg et 83 ± 10 mmHg. Celles prises par l’infirmière étaient respectivement de 134 ± 15 mmHg et 82 ± 9 mmHg. Les 2 mesures étaient concordantes chez 73 % des patients (avec 29 % d’hypertendus et 44 % de patients normotendus). Il faut noter que 19 % des patients étaient hypertendus chez le médecin alors qu’ils n’étaient plus que 8 % lorsque la PA était mesurée par l’infirmière. Concernant les relevés obtenus en automesure, les PA systolique et diastolique moyennes étaient de 133 ± 79 et 79 ± 8 mmHg respectivement. La PA en consultation et celle en automesure étaient corrélées entre elles (r2 = 0,61 ; p < 0,01). Cependant, seuls 58 % des patients étaient classés dans le même groupe par les 2 méthodes (28 % de PA contrôlée et 30 % de PA non contrôlée). Ainsi, 43,2 % des patients contrôlés en consultation présentaient une HTA masquée. Les facteurs de risque associés aux différents profils d’HTA étaient, pour l’HTA non contrôlée, un âge élevé, une HbA1c élevée, un nombre élevé d’antidiabétiques oraux et le nombre d’antihypertenseurs. Concernant l’HTA blouse blanche, seul le nombre d’antihypertenseurs était associé à un surrisque. Aucune association n’a été mise en évidence entre le profil d’HTA et la fonction rénale. Cependant, les patients présentant une HTA persistante avaient Le Courrier de la Transplantation - Vol. XI - n° 1 - janvier-février-mars 2011 L’automesure tensionnelle est-elle utile en transplantation rénale ? une protéinurie plus élevée que les autres populations. Les événements cardio-vasculaires sont la première cause de décès chez les patients transplantés rénaux. Parmi les différents facteurs de risque, le mauvais contrôle de la PA est associé aux risques de dysfonction du greffon et de décès du patient (1, 18-20). Bien que la prévalence de l’HTA soit élevée, les données sur la vraie prévalence exacte, obtenues par la PA à domicile – qui est l’étalon pour le diagnostic et le suivi – restent succinctes (21). Nous avons montré que, même si la PA moyenne est bien contrôlée, il existe une discordance entre la PA en automesure et la PA en consultation (chez environ 42 % des patients). Cela met en évidence les phénomènes d’HTA masquée et d’HTA blouse blanche. Aucun autre marqueur ne peut discriminer les patients avec des PA concordantes selon les 2 méthodes des 2 derniers profils. Il est donc utile de pratiquer les 2 méthodes de mesure. Par ailleurs, l’étude souligne l’intérêt des mesures de PA par l’infirmière de consultation, lesquelles améliorent la précision du diagnostic en diminuant l’effet blouse blanche. La question principale était de démontrer l’intérêt de l’automesure chez les patients transplantés rénaux. Nous avons montré que cette méthode est très accessible, permettant une compliance excellente. Stenehjem avait déjà démontré que l’automesure tensionnelle était supérieure à la mesure de la PA prise en consultation dans l’estimation du contrôle de la PA chez les patients transplantés rénaux avec détérioration de la fonction rénale (17). En effet, elle permet un contrôle par un plus grand nombre de mesures (21), mais aussi par la diminution de l’effet blouse blanche, qui est un facteur de mauvais pronostic. Un autre intérêt serait d’estimer la variabilité de la PA, nouveau facteur à prendre en compte dans ce type d’étude (11, 12). Chez nos patients, la PA non contrôlée était associée à un mauvais contrôle glycémique dû à une mauvaise compliance pour les 2 types de médication antidiabétique et antihypertensive. Un autre avantage de l’automesure est la détection de l’HTA blouse blanche et de l’HTA masquée. En raison de sa difficulté à être dépistée, cette dernière semble être un facteur de risque d’insuffisance rénale chronique et d’événements cardio-vasculaires (22). Les variables associées à l’HTA masquée dans la population non transplantée sont : une PA en consultation supérieure à 130 mmHg, le sexe masculin, l’âge, un traitement comprenant plus de 2 antihypertenseurs et un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 25 (23). La taille de notre population nous a permis de mettre en évidence que les 2 facteurs de risque étaient l’âge et le nombre d’antihypertenseurs ; aucune relation avec l’âge de la transplantation n’a été montrée. Bien que l’automesure soit facile à utiliser et peu onéreuse, certains médecins y sont encore réticents. De plus, il serait coûteux de recommander l’automesure pour tous les patients. De ce fait, on pourrait la conseiller aux patients à risque d’HTA masquée dans notre population, c’est-à-dire aux patients âgés et à ceux traités par un nombre élevé d’antihypertenseurs. Enfin, notre étude montre que la protéinurie est plus élevée chez les patients avec une PA non contrôlée et une HTA masquée, confirmant ainsi les données de Paoletti, qui montre que la réalisation d’une MAPA chez le patient transplanté rénal permet de dépister des hypertensions associées à des protéinuries (20). Conclusion Chez les transplantés rénaux, l’automesure tensionnelle est bien accueillie et acceptée, permettant une meilleure adhérence au traitement. Avec 42 % de discordance entre les 2 méthodes de mesure, elle permet de mieux déterminer le profil tensionnel en détectant l’HTA blouse blanche et l’HTA masquée. Un suivi mené sur une plus grande population mettrait en évidence les effets négatifs, à la fois rénaux et cardio-vasculaires, de chaque profil d’HTA. Il reste enfin à démontrer que l’adaptation du traitement aux résultats de l’automesure permet une meilleure prévention cardio-vasculaire qu’une adaptation du traitement aux résultats de la PA en consultation. ◾ Le Courrier de la Transplantation - Vol. XI - n° 1 - janvier-février-mars 2011 29 Transplantation rénale Dossier thématique Références bibliographiques American Transplant Congress 1. Opelz G, Wujciak T, Ritz E. Association of chronic kidney graft failure with recipient blood pressure. Collaborative Transplant Study. 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Ce compte-rendu a été réalisé sous la seule responsabilité du coordonnateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication. “Attention, ceci est un compte-rendu de congrès et/ou résumés des communications de congrès dont l’objectif est de fournir des informations sur l’état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par la Commission d’AMM et ne doivent donc pas être mises en pratique.” 30 Le Courrier de la Transplantation - Vol. XI - n° 1 - janvier-février-mars 2011 Résumé SITE RÉSERVÉ AUX PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ