Les maladies Infectieuses: Rôle de l’AS IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 1 Maladies Infectieuses Définition: Une maladie infectieuse » est une maladie provoquée par la transmission d'un micro-organisme, virus, bactérie, parasite . Le prion n'est pas à proprement parler un micro-organisme, ce n'est qu'une protéine - qui va se multiplier dans l’organisme de l’hôte. Prévention: Elle s’articule autour de trois volets : – Éviter l’infection, – Renforcer les défenses immunitaires – Prendre des traitements préventifs (prophylaxie) en cas de risque d’exposition. IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 2 Maladies Infectieuses Éviter l’infection La maladie infectieuse est provoquée par la pénétration dans l’organisme d’une bactérie ou d’un virus. Les premières précautions concernent des mesures « barrières », qui concernent : • • • • • Les voies respiratoires Les voie digestives L’effraction cutanée La voie oculaire La sexualité au regard des risques de transmission des maladies sexuellement transmissibles IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 3 Les agents infectieux 1. BACTERIES Les bactéries ont été les premiers êtres vivants sur terre. Se sont des êtres unicellulaires. Les bactéries sont à indispensables à notre survie, chaque individu en héberge des millions. On distingue: Micro-organismes commensaux : (latin com: avec et mensa : table) Ces micro organismes sont retrouvés sur la peau et les muqueuses = flore humaine. Micro-organismes saprophytes : (grec sapros : fumier) qui se nourrissent de la matière organique en décomposition = flore environnementale. Bactéries pathogène spécifiques : (ou bactéries pathogènes) à l’origine d’une maladie infectieuse bien déterminée (ex : bacille de koch = tuberculose). Bactéries pathogène opportunistes : (ou bactéries non pathogènes) qui appartiennent à la flore humaine et qui lors d’une immunodépression deviennent pathogènes. IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 4 Les agents infectieux 2. VIRUS Un virus est une entité biologique qui nécessite une cellule hôte, dont il utilise les constituants pour se multiplier. Les virus existent sous une forme extracellulaire ou intracellulaire. Sous la forme intracellulaire (à l'intérieur de la cellule hôte), les virus sont des éléments génétiques qui se répliquent en utilisant le matériel génétique de la cellule hôte (chromosome). Sous la forme extracellulaire, les virus sont des objets particulaires, infectieux, constitués au minimum d'un acide nucléique et de protéines. 3. PARASITES et CHAMPIGNONS Parasites : organismes vivants qui se développent à partir d’organisme dont ils utilisent les structures à leurs profit. Ils peuvent être faits d’une seule cellule comme les amibes ou de nombreuses cellules constituant parfois une structure animale à part entière (vers, ou insectes). Champignon : végétal microscopique qui vit à l’état latent et se développe à partir d’un organisme qu’il parasite. IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 5 Maladies Infectieuses : Les agents infectieux Bactéries Tétanos Tuberculose Furoncle Scarlatine Coqueluche Virus Grippe Varicelle Herpès Hépatite Sida Certains cancers (Papilloma virus) Champignons Candidoses cutanéomuqueuses Dermatophytoses (teignes) IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 Parasites Paludisme Oxyures Amibes 6 Immunologie IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 7 Liste des 30 maladies à déclaration obligatoire, septembre 2009 CIRE LANGUEDOC-ROUSSILLON | Le bulletin de veille sanitaire N°2 / Mars 2010 • • • • • • • • • • • • • • • Botulisme Brucellose Charbon Chikungunya Choléra Dengue Diphtérie Fièvres hémorragiques africaines Fièvre jaune Fièvre typhoïde et fièvres paratyphoïdes Hépatite aiguë A Infection aiguë symptomatique par le virus de l’hépatite B humaines Infection par le VIH quel qu’en soit le stade Infection invasive à méningocoques Légionellose • • • • • • • • • • • • • • • Listériose Orthopoxviroses dont la variole Paludisme autochtone Paludisme d'importation dans les départements d'outre-mer Peste Poliomyélite Rage Rougeole Saturnisme de l'enfant mineur Suspicion de maladie de CreutzfeldtJakob et autres encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles Tétanos Toxi-infection alimentaire collective Tuberculose Tularémie Typhus exanthématique IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 8 • • • • • • • Tuberculose Légionellose Grippe Chikungunya Méningite Sida Hépatites IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 9 Tuberculose : Définition www.invs.sante.fr La tuberculose est une maladie transmissible par voie aérienne, par dispersion de gouttelettes de secrétions bronchiques lorsqu’un malade contagieux parle mais surtout lorsqu’il tousse. Seules les formes de la maladie affectant l’appareil respiratoire peuvent être contagieuses. Parmi celles-ci, les formes les plus contagieuses sont celles où des bacilles tuberculeux sont retrouvés dans les expectorations à l’examen microscopique direct. IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 10 Tuberculose: Historique La tuberculose existe au moins depuis 120 siècles. Elle était reconnue par les médecines grecque, chinoise, égyptienne et indienne. On a retrouvé sur des momies des séquelles de mal de Pott. Koch pour la découverte du germe responsable (1882) Röentgen pour la découverte des rayons Landouzy, pour les descriptions cliniques de la tuberculose Calmette et Guérrin pour leur découverte du vaccin qui porte leur nom Vaskman pour les travaux sur la Streptomycine A partir du début du 20e siècle et avec l’apparition de l’hygiène dans les pays industrialisés, on voit décroître le nombre de tuberculose. Cette décroissance s’accélère avec l’apparition de la streptomycine et des antituberculeux laissant croire à la fin de l’endémie tuberculeuse dans les années 1980 IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 11 Tuberculose: Epidémiologie Figure 1 - Taux de déclaration de tuberculose maladie, France Métropolitaine, 1972 – 2008 Source: www.invs.sante.fr IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 12 Tuberculose: Mesures de protection Isoler le patient bacillifère (présence de BAAR°à l’examen direct) pendant les 15 premiers jours de traitement Utilisation du masque. Pour qu'un masque assure une protection optimale, il ne peut permettre aucune fuite le long du visage, et doit arrêter les particules de 1 à 5 µ. Pour des raisons de confort il est cependant difficile d'exiger le port d'un masque de manière continue. Il sera toutefois imposé quand le patient quitte sa chambre. °BAAR: Bacile Acido-Alcoolo-Résistant IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 13 Tuberculose: Mesures de protection Aération régulière de la chambre L'ouverture de la fenêtre permet le brassage et la dilution de l’air de la chambre par un d'air frais non contaminé. La concentration bacillaire est ainsi réduite. Pour éviter le transfert d'air contaminé vers d'autres locaux, on fermera la porte pendant l'aération de la chambre. Exposition abondante à la lumière du jour Exposés quelques heures aux rayons solaires, les bacilles tuberculeux sont tués en quelques heures. L’exposition diffuse à la lumière du jour, les détruit en quelques jours. A l’abri de la lumière, les bacilles environnants peuvent survivre pendant quelques semaines. IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 14 Tuberculose: Mesures de protection NETTOYAGE ET DESINFECTION Il n’existe pas de désinfection spécifique pour le sol, les parois et le mobilier. L'on peut recourir à la désinfection standard avec une aération efficace des locaux. Le nettoyage courant de la vaisselle et des objets utilisés par un tuberculeux est suffisant. Le matériel de soins comme les urinaux et bassins doivent être nettoyés et désinfectés régulièrement. Le nettoyage mécanique si possible, est préférable. Tous les instruments de soins doivent être emballés avant la sortie de la chambre. Ils seront acheminés à la stérilisation centrale qu’après un nettoyage et une première décontamination dans l’unité. LE BACILE DE KOCH EST RESISTANT AU SOLUTIONS H.A IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 15 Légionellose Source OMS: www.who.int La légionellose est une forme de pneumopathie grave et parfois mortelle. Elle est provoquée par une bactérie: Legionella pneumophila Cette bactérie vit naturellement dans l’environnement et prolifère dans les eaux tièdes et les endroits tièdes et humides. Elle est fréquente dans les lacs, les rivières, les ruisseaux, les sources chaudes et divers autres gîtes aquatiques. Elle s’observe également dans le sol et dans le terreau de rempotage IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 16 Légionellose La forme non pulmonaire: Affection aigue, syndrome grippal (2 – 5 jours), guérison spontanée. L’incubation va de quelques heures à 48 heures. Aucun décès n’est associé à ce type d’infection. La forme pulmonaire: Toux initiale bénigne, productive chez un nombre de patients qui peut atteindre 50 %.. Dans 1/3 des cas on observe des crachats contenant du sang ou une hémoptysie. La gravité de la maladie est variable, de la toux bénigne à la pneumopathie rapidement fatale. IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 17 Légionellose Contamination Les légionelles sont disséminées par les aérosols véhiculés par l’air. L’infection résulte de l’inhalation de gouttelettes d’eau contaminées. L’infection par inhalation se produit également lors des flambées hospitalières. La bactérie vit dans l’eau et colonise les réseaux de distribution d’eau chaude et froide entre 20 et 50ºC . Elle contamine les systèmes de climatisation, les réseaux de distribution d’eau chaude et froide, les humidificateurs, les bains bouillonnants et divers autres dispositifs contenant de l’eau. Il n’y a pas de transmission directe inter-humaine. IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 18 Légionellose Les mesures préventives S’il est impossible d’éradiquer la source d’infection, il est possible de diminuer considérablement les risques. La prévention s’appuie sur : Le nettoyage et la désinfection des systèmes et réseaux de distribution Le maintien de la température eau chaude à 60ºC et eau froide en dessous de 20ºC Traitements chimique (chlore), pour limiter la prolifération comme la chloration des bassins et autres bains bouillonnants. La vidange et le nettoyage de l’ensemble du système L’application de ces mesures, en particulier dans les hôpitaux, les sites industriels, les hôtels, les centres de loisirs, etc., permet de diminuer considérablement le risque de contamination par les légionelles et d’éviter la survenue de cas sporadiques. IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 19 La Grippe: Sources OMS La grippe est une infection virale qui touche principalement le nez, la gorge, les bronches, et éventuellement les poumons. L’infection dure en général une semaine environ et se caractérise par l’apparition brutale d’une forte fièvre, des myalgies, des céphalées, un mauvais état général, une toux sèche, une gorge irritée et une rhinite. Le virus se transmet facilement d’une personne à l’autre par l’intermédiaire des micro goutelettes et des particules excrétées par les sujets infectés lorsqu’ils toussent ou éternuent. La grippe tend à se propager rapidement en épidémies saisonnières IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 20 La Grippe: Facteurs de gravité La plupart des sujets atteints guérissent en une ou deux semaines sans traitement médical. Mais chez les sujets très jeunes, les personnes âgées et les malades souffrant de pathologies graves, elle peut provoquer de graves complications des pathologies concomitantes, la pneumonie et la mort. IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 21 La Grippe: La grippe saisonnière : virus A, B, C Transmission inter-humaine Vaccin existant modifié chaque année Influenza aviaire (ou grippe du poulet) Maladie animale qui peut toucher presque toutes les espèces d’oiseaux sauvages ou domestiques Risque majeur d ’épizootie dans les élevages si le virus est hautement pathogène (certains H5N1, H7N7...) Des vaccins existent ou sont à l’étude pour les animaux La grippe aviaire Transmission du virus influenza aviaire à l’homme par contacts étroits, prolongés et répétés avec les animaux malades. Pas de transmission inter-humaine ? IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 22 Déjections Plumages… Avec virus Oiseaux sauvages, porteurs du Virus A(H5N1) Hôte naturel Contamination (confinement Contacts étroits) = Poule contractant la maladie Epizootie Contact étroit X? Poussières Plumes Déjections, Eau souillée Contamination Humaine (éleveurs…) Grippe aviaire H5N1 Sans transmission interhumaine IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 23 De l’épizootie à la pandémie ? Un risque : la transformation du virus H5N1 ? Par mutation Par Réassortiment Virus grippe saisonnière Volaille contaminée Peste aviaire Porc = Hôte Possible « humanisation » du virus Virus Grippe Saisonnière IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 24 Chikungunya Sources OMS :www.who.int Le chikungunya est une maladie virale transmise par des moustiques décrite pour la première fois à l'occasion d'une flambée dans le sud de la Tanzanie en 1952. Il s'agit d'un alphavirus. Le nom de "chikungunya" vient d'un verbe de la langue kimakonde qui signifie "devenir tordu" ce qui décrit l'apparence voûtée de ceux qui souffrent de douleurs articulaires. Elle provoque de la fièvre et des arthralgies (douleurs articulaires) sévères. Les autres symptômes sont myalgies, céphalées, nausée, fatigue et éruption. IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 25 Chikungunya Le chikungunya se caractérise par l'apparition brutale de fièvre souvent accompagnée d'arthralgie associés à des myalgies, céphalées, nausées, fatigue et éruption cutanée. L'arthralgie est souvent invalidante, mais elle disparaît généralement au bout de quelques jours ou de quelques semaines. Dans certains cas l'arthralgie peut persister pendant plusieurs mois ou même plusieurs années. On a signalé des cas occasionnels de complications oculaires, Neurologiques et cardiaques, ainsi que des douleurs gastrointestinales. Les complications graves ne sont pas fréquentes, mais chez les personnes âgées la maladie peut contribuer à la cause du décès. Les symptômes sont souvent légers chez les personnes infectées et l'infection peut passer inaperçue. IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 26 Chikungunya TRANSMISSION La transmission inter humaine s’effectue par les piqûres de moustiques femelles infectées, le plus souvent Aedes aegypti et Aedes albopictus. La maladie se manifeste généralement entre quatre et huit jours après la piqûre par un moustique infecté, mais la fourchette peut aller de deux à douze jours. TRAITEMENT Il n'existe pas de médicament spécifique qui permette de guérir la maladie. Le traitement est à visée symptomatique, essentiellement antalgique ( l'arthralgie). Il n'existe pas de vaccin contre le chikungunya. IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 27 Méningite Définition: Inflammation des méninges d’origine infectieuse Plusieurs formes, pronostic variable selon l’origine : virale , bactérienne Signes Syndrome infectieux : fièvre élevée >39C Syndrome méningé : céphalées surtout frontales, +/- bruits (phonophobie) et lumière (photophobie) Vomissements en jet Raideur douloureuse à la flexion passive de la nuque avec attitude antalgique en chien de fusil . IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 28 Méningite Signes de gravité : Bactérienne MENINGO-ENCEPHALITE: atteinte encéphalique associée Signes neurologiques : Troubles de la conscience, crise d’épilepsie, signes déficitaires Atteinte du tronc cérébral associée :(MENINGO-RHOMBENCEPHALITE) Atteinte des paires crâniennes, désordres cardio-respiratoires Troubles neurovégétatifs: Troubles hémodynamiques, arythmie, variation de la thermorégulation… IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 29 Diagnostic IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 30 Méningite : Bactérienne Les Ménincocoques Les Pneumocoques La Flore commensale (haemophilus influenzae) Méningocoques: A,B et C Clinique: Début brutal avec syndrome méningé franc, Signe de gravité: PURPURA FULMINANS Traitement: ATB 1. Sujet : Isolement respiratoire, antibiothérapie Déclaration obligatoire DDASS 2. Cas contacts: Antibiothérapie prophylactique si contact direct un sujet infecté (sécrétions oropharyngées dans les 10 jours précédant le début de la maladie. Si méningocoque A ou C, vaccination proposée conjointement à l’antibioprophylaxie. Pas de vaccin pour séro-type B Streptocoque pneumoniae IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 31 Méningite : Virale Nombreux virus, oreillons, rougeole…… Souvent appelées méningites à liquide clair: Pas d’infection purulente Clinique: Syndrome méningé franc, avec +/- éruptions cutanées, écoulement nasal maux de gorge , oreilles, .. Traitement: Il n’existe pas de TTT spécifique; repos , antalgique , antipyrétique IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 32 Méningite : Rôle AS Accueillir patient et famille Respecter et mettre en œuvre les mesures d’isolement septiques si nécessaires Surveillance état paramètres vitaux général: prise de Informer l’entourage sur les précautions à prendre Préparer le patient et le matériel en vue de la PL si nécessaire. IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 33 Sida Définition: Le sida (Syndrome d’Immuno Déficience Acquise) est une maladie infectieuse due à un rétrovirus appelé VIH (VIH 1 et VIH 2) Elle se traduit par un ensemble de symptômes engendrés par le développement de maladies opportunistes, conséquence directe de l’immunodépression provoquée par la destruction de plusieurs cellules du système immunitaire. Mode de transmission: Sang Sécretions sexuelles: Sperme, liquide pré séminal, sécrétions vaginales Lait maternel Liquides biologiques: (à l’intérieur des feuillets méso; liquide pleural, céphalo-rachidien, liquide amniotique) IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 34 Sida Transmission par voie sexuelle: Transmission par le sang 70% à 80% Le virus étant présent dans le sang Sécrétions génitales Pratiques Homo ou Hétéro sexuelles Prévention: Protection pdt les rapports Multipartenaires = risque ++ Don du sang: dépistage systématique Pratiques toxicomanes (échange de seringues), Accidents: blessures, hémorragies IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 Transmission materno-fœtale Passage de la barrière placentaire = contamination in utéro du fœtus. Risque +++ lors de l ’accouchement. Le virus se retrouve aussi dans le lait maternel, = contamination lors de l ’allaitement. 35 Hépatites Définition : inflammation du foie Le signe biologique caractéristique de l’hépatite est une cytolyse La fonction d’épuration et de synthèse de nombreuses substances (glycogène et de vitamines) du foie est altérée. Le pronostic vital peut être engagé Causes: Virale Médicamenteuse Toxiques: Alcooliques, chimiques… Surcharge en graisse IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 36 Hépatites Formes: Aiguë / Chronique Portage sain chronique Le sujet est porteur du virus mais celui-ci n’entraîne pas de lésion hépatique Hépatite chronique persistante Il existe des lésions hépatiques, la maladie est stabilisée, les effets sont minimes Hépatite chronique active La fonction hépatique est touchée dans son ensemble, la maladie évolue, la cytolyse augmente. A terme évolution vers cirrhose et /ou carcinome hépatocellulaire IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 37 HEPATITE A Contamination: Manu portée ou par ingestion d’eau ou d’aliments souillés Maladie toujours aiguë, pas de forme chronique Asymptomatique dans 90% des cas Prévention de la transmission Précautions alimentaires, précautions d’hygiène dans entourage Vaccination Indications : employés secteur alimentaire, Professions d’entretien des eaux usées, Professions de santé, voyages en zone de forte endémie. IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 38 HEPATITE B Contamination: Virale par exposition aux liquides biologiques et par voie sexuelle ( sang, sécrétions sexuelles surtout mais aussi les urines, la salive etc…) L’hépatite B est l’ IST la plus fréquente Transmission par contact avec des liquides biologiques, AES, Toxico,.... Transmission mère-enfant transplacentaire ou au moment de l’accouchement Evolution: Après une hépatite B aigüe 10 % de patients restent porteurs chroniques du virus 30% porteurs sains 70% hépatite chronique (persistante/active) IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 39 HEPATITE B Prévention de la transmission Voie sexuelle : protection active, passive (vaccination) Dépistage systématique pour tout don du sang ou prélèvement d’organe Utilisation de matériel à usage unique, Prévention des risques et protection des personnels de santé : vaccination obligatoire IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 40 HEPATITE C Transmission La transmission du VHC est essentiellement parentérale (transfusions avant 1989-91, utilisation de drogues injectables, etc.). La transmission sexuelle du VHC est faible ± 4%. La transmission verticale mère-enfant a été documentée, mais on estime que le risque est ≤ à 6% Traitement Les données récoltées depuis quelques années montrent 15 % à 25 % des patients infectés ont une réaction immunitaire adaptée et parviennent à éliminer le virus dès la période initiale de l'infection . Les 75 % à 85 % restant vont développer une infection chronique. Le virus de l’hépatite C a de nombreux types génomiques différents, ce qui rend difficile le développement d'un vaccin. Le traitement actuel repose essentiellement sur l'association de deux antirétroviraux médicaments : l’interféron et la ribavirine. IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 41 Hépatite C : Évolution IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 42 CAT • Rôle de l’aide soignant face au risque infectieux. IFAS Carcassonne-MOD 3 JM Guénez - 2010 43