Montrez comment l`activité d`un système

Ricœur Bastien
Montrez comment l’activité d’un système régulateur de la testostéronémie permet de
maintenir constante la concentration de testostérone à une valeur proche de celle de
référence. Votre réponse sera organisée autour d’un schéma fonctionnel du système de
régulation accompagné d’un texte explicatif.
Introduction :
Une des hormones caractéristiques du mâle est la testostérone qui est responsable des
caractères sexuels de celui-ci. La testostéronémie, définie par la concentration plasmatique de
testostérone, celle-ci est constante chez un individu. Pourtant on peut remarquer des
augmentations et des diminutions de la concentration de testostérone mais fini toujours chez
un individu sain à revenir à sa valeur de référence. Cette testostéronémie est maintenu
constante grâce au complexe hypothalamo-hypophysaire. Celui-ci a donc un rôle dans la
régulation de la concentration en testostérone.
Comment un système régulateur de la testostéronémie : le complexe hypothalamohypophysaire, permet de maintenir constante la concentration de testostérone à une valeur
proche de celle de référence ?
Pour répondre à cette question il faudra étudier l’importance du complexe hypotalamohypophysaire dans cette régulation, mais aussi un des processus majeur de cette régulation : le
rétrocontrôle.
I.
Importance du complexe hypotalamo-hypophysaire
L’hypothalamus est une partie du cerveau constitué de neurones. Il sécrète de façon continue
dans le sang une hormone appelée gonadolibérine ou GnRH, mais cependant cette sécrétion,
comme la sécrétion de testostérone, se fait de façon pulsative.
L’hypothalamus est relié par des liaisons nerveuses à l’hypophyse qui est une petite glande
située à la face inférieure du cerveau. La sécrétion de ces hormones gonadostimulines
influencés par des facteurs internes ou externes (exemple : environnementaux) stimulent les
cellules hypophysaires. Une fois stimulées ces cellules de l’hypophyse sécrètent à leur tour
deux hormones gonadostimulines : la LH et le FSH.
La LH stimule les cellules de Leydig ; cette stimulation est indispensable à la production de
testostérone. Des dosages hormonaux précis montrent que le LH est sécrétée de façon
pulsatile, chaque pulse déclenchant un pulse de testostérone. Et la FSH active indirectement la
spermatogénèse : elle stimule en effet les cellules de Sertoli qui interviennent comme
intermédiaires entre testostérone et cellules germinales. La sécrétion de FSH est elle-même
pulsatile et synchronisée à celle de LH.
II.
Le rétrocontrôle, processus majeur
Les testicules ou gonades (plus particulièrement les cellules de Leydig) sont donc à l’origine
de la production de testostérone. La testostérone est capable en retour d’agir sur le complexe
hypothalamo-hypophysaire. Les testicules exercent donc une rétroaction sur l'activité du
complexe hypothalamo-hypophysaire. En effet, les cellules de l'hypothalamus et de
l'hypophyse détectent en permanence la valeur de la testostéronémie. Une augmentation de la
concentration de testostérone a pour conséquence immédiate l’inhibition de la production de
LH. Inversement, une diminution de la concentration de testostérone permet une hausse de la
production de LH. La réponse des cellules de Leydig freine l'activité des cellules du complexe
hypothalamo-hypophysaire qui les commandent : il s'agit d'un rétrocontrôle négative. Ce
rétrocontrôle assure une stabilité du taux de la testostérone, une modification (hausse ou
baisse) à tendance à être automatiquement corrigée : il s’agit d’un système de régulation.
Système
réglant
Système
réglé
Conclusion :
Le maintien de la concentration de testostérone constant par rapport à sa valeur initiale est
possible grâce notamment à un mécanisme : le rétrocontrôle négatif de la testostérone (produit
par les testicules) sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. Cette régulation permet la
production de spermatozoïdes chez les mâles.
Plan
I.
II.
Un système réglant contrôle le système réglé
A.
Le système réglé : la testostéronémie
B.
Le système réglant : le complexe hypothalamo-hypophysaire.
Rétrocontrôle du système réglé sur le système réglant.