Dans la mer avec les dauphins VALAIS 7

publicité
MERCREDI 9 JANVIER 2013 LE NOUVELLISTE
jcz - ar
VALAIS 7
SOUHAIT Une Sédunoise, souffrant de tétrasomie X, a pu réaliser son rêve.
Dans la mer avec les dauphins
CHRISTINE SAVIOZ
Même s’il reste encore des nuages, le soleil est au rendez-vous.
TOURISME
Les stations valaisannes
retrouvent le sourire
JEAN-YVES GABBUD
«La saison d’hiver a très bien débuté», constate Bruno Huggler,
responsable des marchés pour
Valais/Wallis Promotion. La plupart des stations communiquent
des chiffres en forte progression.
Ainsi, par exemple, Verbier a
battu son record avec 24 000
skieurs en un jour, alors que
Crans-Montana annonce une
progression de fréquentation de
30% pour la période Noël Nouvel-An.
l’année passée est à relativiser, car
la saison dernière avait été très faible, avec des remontées mécaniques qui avaient même dû être fermées plusieurs jours en raison de la
météo. Pour avoir une bonne estimation de la situation, il faut faire
une comparaison avec les cinq dernières années. En le faisant, on
constate que nous n’avons pas encore réussi à revenir à la moyenne.
Il faudra que la suite de la saison
soit bonne pour que le bilan final
soit vraiment bon.»
Bonnes perspectives
Deux fois plus
de sauvetages
Air-Glaciers communique aussi des chiffres de sauvetage en
forte progression. La compagnie
valaisanne annonce 95 interventions depuis ses bases de Sion,
Collombey et Saanen-Gstaad
pour la période allant du 22 au
31 décembre 2012 et 101 sauvetages entre le 1er et le 7 janvier
2013. Pour le début de l’année en
cours, le chiffre a quasiment
doublé par rapport à la même
période de l’année précédente.
Le calendrier des fêtes et des
vacances joue un rôle déterminant pour la suite de la saison.
Cette année, les vacances de carnaval arrivent tôt. Les premiers
cantons seront en congé dès la
fin janvier, ce qui est une bonne
chose, puisque le creux de janvier pourrait être de courte durée. La fête de Pâques tombant le
31 mars constitue aussi une date
favorable. Mais pas pour tout le
monde. «Pour les grandes stations
qui veulent garder les pistes ouvertes assez longtemps, ce sera assez
difficile en fin de saison.»
«Alors que le premier jour, Julie
avait des craintes d’approcher les
dauphins, le troisième jour, elle a osé
danseraveceuxetleurdonneràmanger. Elle a fait des progrès incroyables
dans sa confiance en elle», raconte
Christine de Kalbermatten, maman de Julie, une Sédunoise de 13
ans et demi qui souffre de tétrasomie X (elle est née avec quatre
chromosomes X au lieu de deux).
Les conséquences de cette maladie
peuvent provoquer un léger retard
dudéveloppementphysique,unretard de langage ou encore des problèmes cardiaques et de la vue.
«Julieaaussiuntrèsfaibletonusmusculaire avec un manque de force. Elle
a également des difficultés de coordination. Mais elle fait du ski, du vélo et
suit l’école dans une classe normale»,
explique sa maman.
Depuis l’été dernier, Julie de
Kalbermatten peut également se
targuer d’avoir nagé avec les dauphins, son rêve depuis toujours.
Un vœu réalisé grâce à la
Fondation Lampe magique (encadré ci-contre).
L’amour de ces animaux
Tout a commencé en février
dernier, lorsque Christine de
Kalbermatten et sa fille se rendent à Lausanne lors de la journée
internationale des maladies rares.
«Diverses associations étaient présentes, dont la Lampe magique»,
raconte cette maman. Julie prend
alors sa plus belle plume pour
écrire une lettre à l’association,
expliquant son désir de nager
avec les dauphins. Quand on lui
demande pourquoi elle voulait
tellement rencontrer des dauphins, Julie répond simplement
qu’elle «les aime». «Elle a toujours
beaucoup aimé ces animaux, de
même que l’eau. C’est son élément;
elle suit d’ailleurs des cours de natation avec Sport Handicap», ajoute
Christine de Kalbermatten.
Après avoir surmonté ses craintes, Julie de Kalbermatten a savouré chaque minute auprès des dauphins. DR
peute, chaque fillette a ainsi pu
nager vingt minutes seule avec
des dauphins, trois fois dans la
semaine. «Au début, Julie n’osait
pas rentrer dans l’eau, puis elle a
fait le premier pas. Ensuite, elle
était aux anges. Elle a adoré chatouiller les dauphins», se souvient
Christine de Kalbermatten.
Depuis son retour en Valais,
Julie n’évoque pas spontanément son aventure avec les dauphins. Elle en a sans doute fait
son précieux jardin secret. «Elle
doit souvent y penser, car elle nous
a demandé un puzzle avec des
dauphins pour Noël. Et elle dort
toujours avec une peluche dauphin reçue en Turquie», conclut
sa maman. OBJECTIF: OFFRIR DES MOMENTS INOUBLIABLES
La Fondation Lampe magique réalise les rêves d’enfants résidant en Suisse
et souffrant d’une maladie chronique ou grave, ou dont la vie est fortement
perturbée en raison d’un handicap. Elle ne peut pas apporter de contribution financière pour des thérapies ou des équipements médicaux. Son objectif est d’offrir des moments inoubliables, comme faire un tour en montgolfière ou dans la locomotive d’un train, rencontrer une célébrité du monde
du sport ou du showbiz ou visiter Eurodisney. Renseignements sur www.lampemagique.ch
Quelques semaines après avoir
posté sa lettre, la jeune fille s’en va
en Turquie, avec ses parents.
Deux autres fillettes, qui caressent le même rêve que Julie, sont
également du voyage, ainsi que
deux bénévoles.
L’aventure dure une semaine.
«Avant d’être dans l’avion, je me disais que ce n’était pas possible. C’est
la première fois de ma vie que je n’ai
pas eu à m’occuper des billets
d’avion, de la réservation de l’hôtel,
etc. J’avais de la peine à réaliser notre chance», raconte sa mère.
Trois jours de rencontre
Sur place, les fillettes se rendent dans un centre où les dauphins sont spécialement entraînés pour côtoyer des enfants
avec handicap. Un lieu où sont
réalisées des thérapies. «Le but
de notre voyage n’était certes pas
de faire une thérapie avec Julie et
les autres filles, mais bien de leur
permettre de nager avec les dauphins. Cependant, c’était sécurisant de voir que la prise en charge
était assurée par des spécialistes.»
Accompagnée par une théra-
+
GALERIE PHOTOS
Retrouvez notre
complément d’images
iPad Le Nouvelliste + Epaper
Et la crise? Et l’euro?
Finalement, est-ce que les bonnes conditions d’enneigement,
la présence du soleil et des températures agréables n’ont pas fait
oublier crise économique et faiblesse de l’euro? Pas si sûr. «On
constate que les gens de la région,
de la plaine notamment, sont plus
nombreux sur les pistes», note
Bruno Huggler, «les Suisses sont
aussi revenus très nombreux».
C’est là un signe très positif pour
les remontées mécaniques, mais
la clientèle locale n’est ni frappée
par la crise ni par les fluctuations
monétaires.
Concernant la clientèle de la
zone euro, «nous constatons des
signes positifs, mais nous n’avons
pas retrouvé les niveaux antérieurs». Si la première impression positive se confirme ces
prochains mois, la situation
pourrait être réjouissante à
terme. Cela voudra dire que «les
gens commencent à s’habituer au
niveau du franc», estime Bruno
Huggler. Encore faut-il leur proposer les produits adéquats. «Les
clients sont toujours prêts à investir pour une expérience unique.»
Comparaison à relativiser
Si la situation le réjouit, Bruno
Huggler relativise tout de même
les premiers chiffres de fréquentation. «La comparaison avec
Un léger flou
La communication jouera également un rôle dans la réussite
de la deuxième partie de l’hiver.
L’association Valais/Wallis Promo
tion fait actuellement ses premiers pas dans ce domaine. Sur le
plan touristique, elle prend le relais de Valais tourisme. Le changement s’opère dans un léger
flou qui se lit jusque dans les informations officielles. Par exemple, dans les pages contacts du
site internet de Valais/Wallis
Promotion, Bruno Huggler est
présenté comme directeur par
intérim, parce qu’il portait ce titre à Valais Tourisme, alors que
cette fonction dans la nouvelle
entité est exercée par Peter
Furger, ce que l’internaute apprend sur d’autres pages du
même site.
La promotion ne connaît pas
d’intérim. Pour tenter d’atténuer le creux de janvier, une
nouvelle campagne de publicité
va être lancée. Elle sera concentrée sur le marché suisse et
suisse romand. Parce que c’est
actuellement un marché porteur, mais aussi, reconnaît
Bruno Huggler, parce que l’agriculture et le commerce, partenaires de Valais/Wallis Promotion, sont plus intéressés à cette
clientèle-là. PUBLICITÉ
ÉCHECS PAR CORRESPONDANCE
Un Sédunois champion suisse
Membre du club d’échecs
de Sion, Gilles Terreaux
a obtenu début décembre
le titre de champion
suisse d’échecs par
correspondance.
C’est la première fois que
la couronne nationale est
attribuée à un joueur
valaisan. Gilles Terreaux
qui a défendu il y a
quelques années les
couleurs de Valais 1 en
championnat suisse de
groupe (CSG) a totalisé 11,5
points sur 16 (7 victoires et
9 matches nuls).
«Tout se passe par internet.
Pour cette 23e édition du
championnat suisse, les
parties ont débuté en
novembre 2011 pour se
terminer en décembre
dernier. Nous bénéficions
d’un certain laps de temps pour jouer nos coups», souligne le Sédunois
qui avoue pratiquer cette forme d’échecs «pour ne pas perdre la
main.»
En décembre, Gilles Terreaux a d’ailleurs obtenu sa première norme de
maître international (MI) d’échecs par correspondance. Dans le jeu
d’échecs conventionnel, il est maître FIDE (FM). FM
<wm>10CAsNsjY0MDA20zWzNDU3NQUASIo4FQ8AAAA=</wm>
<wm>10CFXMqw7DQAxE0S_yavwYr1rDKCwKiMKXRMX9f9RNWcAlo6PZtmLDv2Xdz_UoBTwlX-xkWWaLCrB5FhTdoP7W1EDQ7IHFE5Ng3Eaggj6UQpPwgZn6_TA3Onr7Xp8fNP66B30AAAA=</wm>
Téléchargement