Cycles non légendés / légendés extraits du cours [email protected] Cycle diplonte humain GAMETES (n) MEIOSE 2n → n FECONDATION n + n MITOSES DEVELOPPEMENT Campbell (3e éd.) Fig. 13.5 : 259 Cycle diplonte humain GAMETES (n) MEIOSE 2n → n ovaires haploïde diploïde FECONDATION n + n testicules ZYGOTE (2n) MITOSES DEVELOPPEMENT ADULTES MULTICELLULAIRES (2n) Campbell (3e éd.) Fig. 13.5 : 259 Cycle haplonte de l’algue unicellulaire Chlamydomonas 1 GAMETE (n) 6 2 Reproduction ? 5 CELLULE MATURE Reproduction ? FECONDATION ZYGOTE (2n) (n) 3 1 5 4 Campbell (3e éd.) Fig. 28.31 : 616 Cycle haplonte de l’algue unicellulaire Chlamydomonas GAMETE (n) 6 Les cellule filles acquièrent des flagelles et deviennent des cellules matures. Reproduction asexuée 1 En réponse à un facteur de stress (assèchement, ↓ nutriments,…), les cellules se transforment en gamètes. 2 Les gamètes de types opposés fusionnent. CELLULE MATURE Reproduction sexuée FECONDATION ZYGOTE (2n) 5 Lorsqu’elle se (n) reproduit par voie asexuée, la cellule 3 Le zygote sécrète une mature résorbe ses enveloppe qui protège flagelles puis se divise MITOSES MEIOSE la cellule des 1 2x par mitose mauvaises conditions. engendrant 4 cellules. 4 Lorsque les conditions redeviennent 5 favorables, la méiose produit 4 individus haploïdes qui deviennent des cellules matures ( 2 de chaque type). haploïde diploïde Campbell (3e éd.) Fig. 28.31 : 616 Exemple du cycle diplo-haplonte de la Fougère 3 2 4 1 MEIOSE ] FECONDATION 45 6 Campbell (3e éd.) Fig. 29.12 : 633 Exemple du cycle diplo-haplonte de la Fougère 2 Les sporanges libèrent des spores (n). 1 Les spores sont produites dans les sporanges du sporophyte. sporange haploïde diploïde Campbell (3e éd.) Fig. 29.12 : 633 anthéridie spore (n) MEIOSE sporange 3 La spore devient un gamétophyte (n). 4 Les anthéridies libèrent les spermatozoïdes. Les archégones contiennent l’oosphère. gamétophyte sporophyte nouveau mature (2n) sporophyte (2n) archégone oosphère (n) zygote (2n) ] spermatozoïdes (n) FECONDATION 4 5 Les spermatozoïdes des Fougères utilisent gamétophyte leur flagelle pour nager vers l’oosphère qui se trouvent dans 6 Le zygote devient un sporophyte qui croît l’archégone. hors du gamétophyte. Cycle de l’Azote 1 2 x 3 4 5 x→x 6 6 5 5 x x bactéries fixatrices1 d’azote des racines x x 1 x bactéries fixatrices d’azote des sols 4 bactéries dénitrifiantes 3 bactéries nitrifiantes 2 x bactéries nitrifiantes 3 x Cycle de l’Azote LE CYCLE DE L’AZOTE 1 Fixation 2 Ammonification 3 Nitrification 4 Dénitrification 5 Assimilation de l’azote inorganique (NH4+ et NO3-) 6 Métabolisation de l’azote organique N2 atmosphérique 6 5 NH3 → NH4+ 5 NO3- NH4+ bactéries fixatrices1 d’azote des racines NO3− 3 Décomposeurs bactéries nitrifiantes 2 1 NH3 bactéries fixatrices d’azote des sols NH4+ bactéries nitrifiantes 4 bactéries dénitrifiantes 3 NO2− Cycle de Chlamydia trachomatis Cycle de Chlamydia trachomatis Corps élémentaire = CE (0,3 µm de diamètre) Corps réticulé = CR (1 µm de diamètre) Corps intermédiaire = CI (1 µm de diamètre) cellule noyau 48h-72h La vacuole éclate et libère les nouveaux CE. 20h-25h Différenciation des CR en CI puis en CE. Le cycle débute/recommence. Fixation d’un CE à la surface de la cellule hôte sur des récepteurs spécifiques. 8h-10h Multiplication des CR dans la vacuole qui devient visible au microscope. Formation d’une vacuole par endocytose. Inhibition de la fusion phagosome/lysosome. Différenciation du CE en CR. Cycle du trypanosome PROMASTIGOTES METACYCLIQUES EPIMASTIGOTE S TRYPOMASTIGO TES PROCYCLIQUES GLANDES SALIVAIRES INTESTIN TRYPOMASTIGOTES METACYCLIQUES SANG TRYPOMASTIGOTE S CIRCULANTS Cycle du trypanosome Chez la mouche Tsé-Tsé TRYPOMASTIGOTES METACYCLIQUES Chez l’humain La mouche tsé-tsé injecte les trypomastigotes métacycliques lors de son repas sanguin. Les épimastigotes se multiplient dans les glandes salivaires et se transforment en trypomastigotes métacycliques. GLANDES SALIVAIRES EPIMASTIGOTES Les promastigotes quittent l’intestin et se transforment en épimastigotes. INTESTIN PROMASTIGOTES TRYPOMASTIGOTES METACYCLIQUES Les trypomastigotes métacycliques injectés se transforment en trypomastigotes circulants transportés dans d’autres sites. SANG TRYPOMASTIGOTES CIRCULANTS Les trypomastigotes se multiplient par scissiparité dans différents fluides biologiques (sang, lymphe, LCR…). Au bout d’un temps variable (de quelques mois à quelques années), ils passent dans le système nerveux central ce qui provoque les manifestations neurologiques de la maladie du sommeil. Les trypomastigotes circulants se transforment en promastigotes dans l’intestin de la mouche tsé-tsé. Les promastigotes se multiplient par scissiparité. Ingestion de trypomastigotes circulants Cycle du Plasmodium 0.5 µm Cycle du Plasmodium MOUSTIQUE HUMAIN sporozoïtes (n) mérozoïte foie sporozoïtes (n) cellule hépatique ookyste MEIOSE GR mérozoïtes (n) zygote (2n) GR FECONDATION gamètes gamétocytes (n) 0.5 µm Cycle du Plasmodium haploïde diploïde 1 Les sporozoïtes sont injectés dans la circulation 2 Les sporozoïtes pénètrent dans sanguine d’un humain par le moustique ♀ infecté, lors de son repas sanguin. 9 Le kyste libère dans l’hémolymphe des milliers de sporozoïtes qui migrent dans les glandes salivaires. MOUSTIQUE sporozoïtes (n) 9 HUMAIN 1 foie cellule 2 hépatique ookyste 3 MEIOSE 8 Le zygote pénètre la paroi intestinale et s’enkyste sur la face externe de l’intestin. La méiose a lieu, suivie d’une multiplication cellulaire. 7 Les gamétocytes deviennent des gamètes mâles et femelles. La fécondation a lieu dans le tube digestif du moustique. zygote (2n) 8 les cellules hépatiques, se multiplient par schizogonie, libérant des mérozoïtes qui pénètrent dans les GR. mérozoïtes (n) GR 4 FECONDATION 6 7 5 gamètes 6 Les gamétocytes sont ingérés par un moustique lors de son repas sanguin. 3 Les mérozoïtes pénètrent dans les GR grâce à leur complexe apical et s’y multiplient par schizogonie. 4 Les GR se lysent libérant des mérozoïtes qui infectent de nouveaux GR (cycle d’une périodicité propre à l’espèce) 5 Certains mérozoïtes forment des gamétocytes. Cycle du Plasmodium 17 Cycle du Plasmodium Anophèle sporozoïtes Plasmodium (n) Glandes salivaires Piqûre Homme Cellule du foie Sang Multiplication sporozoïtes Méiose n mérozoïtes X (n) mérozoïtes Gamète mâle (n) Zygote (2n) Gamète femelle (n) GR Piqûre Gamétocyte mâle Gamétocyte femelle 18 Cycle de l’amibe Entamoeba histolytica forme HISTOLYTICA forme MINUTA Cycle de l’amibe Entamoeba histolytica INFECTION NON INVASIVE ingestion de kystes matures kyste mature Élimination des kystes et trophozoïtes dans les selles. kyste à 4 noyaux kyste immature Dans le petit intestin: division des 4 noyaux suivie d’une cytocinèse → 8 trophozoïtes INFECTION INVASIVE Passage dans le sang et infection du foie, des poumons, du cerveau, ... pré-kyste Migration dans le gros intestin. Envahissement de la muqueuse intestinale. forme HISTOLYTICA Multiplication par fission binaire. Enkystement dans le colon. forme MINUTA Cycle des Myxomycètes 1 mm Campbell (7e éd.) Fig. 28.26 : 611. Cycle des Myxomycètes haploïde diploïde 1 Le plasmode plurinucléé (2n) vit sur des débris organiques. 8 Le noyau du zygote se divise plusieurs fois sans cytocinèse, formant un plasmode 2 Le plasmode s’organise en réseau. 8 7 Les cellules de zygote (2n) même forme s’apparient pour former un zygote diploïde. plasmode 1 7 FECONDATION cellules biflagellées (n) 3 Lorsque les conditions 2 3 cellules amiboïdes (n) sporocarpe 6 germination des spores (n) 5 deviennent défavorables, les plasmodes érigent des appareils sporifères appelés sporocarpes. 4 Des spores haploïdes sont produites par méiose à l’intérieur des sporocarpes. 4 MEIOSE 6 Les cellules haploïdes issues de la germination des spores sont soit amiboïdes soit biflagellées. Les 2 formes peuvent alterner. 5 Les spores (n) se dispersent dans l’air et germent lorsque le milieu est favorable. Campbell (7e éd.) Fig. 28.26 : 611. Cycle des Acrasiomycètes : Dictyostelium discoïdeum 1 8 2 8 7 2 1 600 µm 7 3 3 4 4 5 6 5 6 200 µm Campbell (7e éd.) Fig. 28.26 : 611. Cycle des Acrasiomycètes : Dictyostelium discoïdeum Haploïde Diploïde 1 Dans un milieu favorable, les 8 Si l’environnement est favorable, les cellules amiboïdes émergent de leur spore. 7 Les spores sont libérées. 600 µm 8 cellules amiboïdes sont solitaires et ingèrent des Bactéries. 2 Deux cellules amiboïdes fusionnent pour former un zygote qui s’entoure d’une paroi. FECONDATION 1 spores (n) 7 REPRODUCTION SEXUEE 3 2 zygote (2n) 3 Le zygote subit une MEIOSE 4 REPRODUCTION ASEXUEE 4 La rupture de la paroi 5 PHASE PLURICELLULAIRE 6 DIFFERENCIATION CELLULAIRE grex libère les nouvelles cellules amiboïdes haploïdes. 5 Quand la nourriture devient rare, les 6 Le grex migre (phototactisme) puis s’immobilise et se différencie en sporocarpe. Les cellules qui forment le pied meurent, les cellules du haut forment une masse de spores. méiose suivie de plusieurs divisions mitotiques. 200 µm individus (n) s’agrègent par chimiotactisme (AMPc) pour former une colonie pluricellulaire qui prend la forme d’une limace, le grex. Campbell (7e éd.) Fig. 28.26 : 611. Cycle de développement des Bryophytes ♀ ♂ Cycle de développement des Bryophytes L’embryon se développe en sporophyte qui émerge de l’archégone mais reste dépendant du gamétophyte ♀ parental. Le spermatozoïde nage vers l’archégone et féconde l’oosphère. Des spores haploïdes se forment par méiose dans le sporange du sporophyte. sporophyte adulte embryon sporange zygote spermatozoïdes sporange oosphère archégone gamétophyte ♀ parental spores ♀ anthéridie ♂ Les archégones ne contiennent qu’une seule oosphère; les anthéridies génèrent de nombreux spermatozoïdes. gamétophyte(s) La germination des spores génère un filament, le protonéma. Quand les ressources sont suffisantes, le protonéma produit un ou plusieurs bourgeons pourvus d’un méristème apical générant des gamétophytes ♂ ou ♀. Des gamétanges, archégones (♀) et anthéridies (♂ ) se forment à l’extrémité du gamétophyte. Cycle de développement des Bryophytes 7 Le zygote se développe par mitose en sporophyte portant à son extrémité une capsule, le sporange. sporange sporophyte mature dépendant du gamétophyte ♀. STADE DIPLOIDE FECONDATION STADE HAPLOIDE MEIOSE 1 formation de spores par méiose du méiose à l’intérieur sporange; libération des spores. 6 2 germination des spores en anthéridies à l’extrémité des gamétophytes ♂. archégones à l’extrémité des gamétophytes ♀. 5 une structure filamenteuse, le protonéma. ♂ ♂ 4 Les gamétanges se forment aux extrémités des gamétophytes. ♀ ♀ 3 Les bourgeons du protonéma forment les gamétophytes ♂ ou ♀. Cycle de développement des Bryophytes 7 zygote Le zygote se développe par mitose en sporophyte portant à son extrémité une capsule, le sporange. sporange sporophyte mature dépendant du gamétophyte ♀. STADE DIPLOIDE FECONDATION STADE HAPLOIDE MEIOSE 1 formation de spores par 6 Les spermatozoïdes se déplacent jusqu’aux oosphères dans des minuscules gouttes d’eau gamétophyte spermatozoïdes anthéridies à l’extrémité des gamétophytes ♂. oosphère méiose à l’intérieur du sporange; libération des spores. archégones à l’extrémité des gamétophytes ♀. 5 Formation des gamètes dans les gamétanges. spores 2 germination des spores en rhizoïde une structure filamenteuse, le protonéma. anthéridie ♂ protonema 4 Les gamétanges se forment aux extrémités des gamétophytes. ♂ ♀ archégone ♀ gamétophytes 3 Les bourgeons du protonéma forment les gamétophytes ♂ ou ♀. Cycle de développement de la Fougère 3 2 1 6 MEIOSE ] FECONDATION 44 5 Campbell (3e éd.) Fig. 29.12 : 633 Cycle de développement de la Fougère haploïde diploïde 1 Les sporanges libèrent des spores (n). 2 La spore devient un gamétophyte (n). 3 Les anthéridies libèrent les spermatozoïdes. Les archégones contiennent l’oosphère. anthéridie 6 Les spores sont produites dans les sporanges du sporophyte. spore (n) MEIOSE sporange sporange sore gamétophyte (n) sporophyte nouveau mature (2n) sporophyte (2n) archégone oosphère (n) zygote (2n) ] spermatozoïdes (n) FECONDATION 4 4 Les spermatozoïdes gamétophyte des Fougères utilisent leur flagelle pour nager vers l’oosphère qui se trouvent dans 5 Le zygote devient un sporophyte qui croît hors du gamétophyte. l’archégone. Le gamétophyte meurt après que le jeune sporophyte s’en soit détaché. Campbell (3e éd.) Fig. 29.12 : 633 Cycle de développement du Pin MEIOSE MEIOSE MITOSES FECONDATION Cycle de développement du Pin sporophyte (2n) ovule mégasporange Coupe longitudinale d’un cône femelle cônes femelles cônes mâles MEIOSE gamétophytes mâles (n) MEIOSE mégasporocyte gamétophyte femelle (n) archégone MITOSES Coupe longitudinale d’un cône mâle oosphère (n) microsporange réserve de nourriture tégument graines sur écaille embryon tube pollinique FECONDATION graine ← ovule Cycle de développement d’une Angiosperme 1 GERMINATION 2 8 3 7 4 FECONDATION 6 5 Cycle de développement d’une Angiosperme anthère sporophyte = plante microsporange mégasporange microspores mégaspore gamétophyte ♂ gamétophyte ♀ gamètes ♂ gamètes ♀ zygote 1 2 ovaire sporophyte (2n) GERMINATION Fruit non représenté 8 4 7 3 6 FECONDATION 5 haploïde diploïde Caractères distinctifs: cycle haplonte Key Campbell : 662 (7eéd.) Fig. 31.5 Caractères distinctifs: cycle haplonte Cycle de développement type* Key stade dicaryote (n + n) PLASMOGAMIE (fusion des cytoplasmes) CARYOGAMIE (fusion des noyaux) Formation de l’appareil sporifère ou non spores n REPRODUCTION ASEXUEE GERMINATION haploïde: n dicaryote: n + n diploïde: 2n mycélium haploïde REPRODUCTION SEXUEE GERMINATION spores n * Les 2 types de reproduction ne sont pas nécessairement observés. zygote 2n MEIOSE (2n → n) Formation de l’appareil sporifère Campbell : 662 (7eéd.) Fig. 31.5 Les Zygomycètes Les Zygomycètes Dans un environnement stable, la reproduction asexuée est prédominante. − − − − − − − − Le mycélium forme des hyphes spécialisés appelés stolons à la surface des aliments. Des rhizoïdes se développent dans la nourriture et ancrent le Zygomycète. Des hyphes dressés appelés sporangiophores sont produits. Des sporanges bulbeux noirs se forment à l’extrémité des sporangiophores. Les noyaux se déplacent dans le sporangiophore et parviennent dans le sporange. Une partie du cytoplasme s’individualise autour des noyaux pour former des spores haploïdes. La paroi du sporange se rompt et libère les spores dans l’air. Quand elles atteignent une source alimentaire adéquate, les spores germent et forme chacune un nouveau mycélium. sporange spores sporangiophore noyaux stolon spores rhizoïde mycélium Les Zygomycètes Les Zygomycètes Lorsque les conditions du milieu se détériorent (pénurie de nourriture, sécheresse) ou en présence d’hyphe de type sexuel opposé, Rhizopus stolonifer se reproduit de façon sexuée. hyphe de type + hyphe de type - 2 gamétanges PLASMOGAMIE zygosporange CARYOGAMIE noyaux diploïde MEIOSE et GERMINATION sporange sporangiophore zygosporange − Les mycéliums de type sexué + et - libèrent des substances attractives qui induisent la croissance des hyphes de type sexuel opposé les uns vers les autres. − Au niveau de la zone de contact, chaque hyphe forme un gamétange qui s’isole du reste de l’hyphe par une cloison. − Chaque gamétange correspond à une seule cellule remplie de noyaux haploïdes. − La fusion des 2 gamétanges est à l’origine d’un zygosporange qui contient des noyaux haploïdes des 2 types sexuels. − Le zygosporange est le siège de la caryogamie, ce qui engendre de nombreux noyaux diploïdes. − La germination du zygosporange produit un sporangiophore avec un sporange à son extrémité. − La méiose des noyaux diploïdes suivie de mitoses génère des noyaux haploïdes qui se déplacent dans le sporangiophore et atteignent le sporange où ils forment des zygospores. − La rupture de la paroi du sporange libère les zygospores qui germent et engendrent des mycéliums soit de type + soit de type -. Cycle de développement du Zygomycète Rhizopus stolonifer 2 1 3 100 µm 8 9 4 7 6 50 µm 5 Campbell : 665 (7e éd.) Fig. 31.12 Cycle de développement du Zygomycète Rhizopus stolonifer 1 Les mycéliums produisent à l’extrémité de leurs hyphes des gamétanges contenant des noyaux haploïdes. 2 Si les conditions du milieu sont défavorables, les mycéliums de type sexuel opposé s’unissent. 2 Rhizopus sur du pain gamétanges 1 8 Les spores germent et deviennent de nouveaux mycéliums. 3 Un zygosporange dicaryote se forme. type (+) PLASMOGAMIE 3 type (−) 4 Le zygosporange se couvre d’un revêtement noir et rugueux qui peut résister des mois. 100 µm 8 9 Les mycéliums produisent des sporanges qui engendrent des spores haploïdes de même génotype. sporange 9 7 REPRODUCTION ASEXUEE REPRODUCTION SEXUEE spores 6 sporange 4 5 MEIOSE zygosporange 50 µm 7 Le sporange disperse des spores haploïdes de génotype différent. mycélium CARYOGAMIE noyaux diploïdes 5 Quand les conditions sont favorables, la caryogamie s’effectue, suivie de la méiose. 6 Le zygosporange germe et produit un sporange. Haploïde Diploïde Hétérocaryote Cycle de développement de l’Ascomycète Neurospora crassa REPRODUCTION ASEXUEE mycélium PLASMOGAMIE asque hyphe dicaryote REPRODUCTION SEXUEE CARYOGAMIE Campbell : 668 (7e éd.) Fig. 31.17 Cycle de développement de l’Ascomycète Neurospora crassa 8 Les mycéliums peuvent se reproduire de façon asexuée en produisant des spores asexuées haploïdes, les conidies qui apparaissent aux extrémités d’hyphes spécialisés, les conidiophores. 1 Production d’hyphes spécialisés d’un type sexuel particulier auxquels peuvent s’unir des conidies ou des hyphes provenant de la germination de conidies de type sexuel opposé. conidie de type sexuel (-) 1 conidie REPRODUCTION ASEXUEE mycélium 2 Un asque dicaryote se forme. PLASMOGAMIE 8 conidiophore 7 La germination des ascospores donnent de nouveaux mycéliums. asque 7 6 6 Les asques se développent à l’intérieur d’un ascocarpe. Les ascospores sont expulsées des asques par une ouverture de l’ascocarpe. hyphe de type sexuel (+) mycélium REPRODUCTION SEXUEE 3 CARYOGAMIE 3 8 ascospores asques 2 hyphe La caryogamie dans l’asque produit un noyau diploïde. noyau diploïde 4 noyaux 4 haploïdes MEIOSE ascocarpe 5 5 4 Le noyau diploïde se divise par méiose et génère 4 noyaux haploïdes. Chaque noyau haploïde se divise par mitose. Une paroi se forme autour de chaque noyau pour former un ascospore. Cycle de développement typique des Basidiomycètes mycélium dicaryote lamelles tapissées de basides basides (dicaryotes) CARYOGAMIE noyau diploïde Campbell : 670 (7e éd.) Fig. 31.20 Cycle de développement typique des Basidiomycètes PLASMOGAMIE mycélium mycélium dicaryotique dicaryote type sexuel (−) type sexuel (+) mycéliums haploïdes REPRODUCTION SEXUEE lamelles tapissées lamelles tapissées de basides de basides basidiocarpes (dicaryotiques) basidiospores basides basides (dicaryotiques) baside contenant 4 noyaux haploïdes (dicaryotes) CARYOGAMIE basidiospore MEIOSE noyau noyaudiploïde diploïde Campbell : 670 (7e éd.) Fig. 31.20 Cycle de développement typique des Basidiomycètes 1 Deux hyphes haploïdes de type sexuel opposé subissent la plasmogamie. 8 Les basidiospores germent dans un environnement adéquat 8 et forment des mycéliums mycélium haploïdes éphémères. haploïde 7 7 A maturité, les basidiospores sont éjectés et tombent hors du chapeau. basidiospores 2 Un mycélium dicaryotique se forme. Il croît rapidement et refoule les mycéliums parentaux. 2 mycélium type (−) dicaryotique PLASMOGAMIE 1 3 type (+) lamelle basidiocarpe REPRODUCTION SEXUEE basidiospores 6 MEIOSE baside contenant 4 noyaux haploïdes basides CARYOGAMIE noyaux diploïdes 6 Chaque noyau haploïde provenant de la méiose est incorporé dans un renflement formé par la baside et forme un basidiospore. 3 Sous l’influence de facteurs environnementaux, le mycélium dicaryotique forme des basidiocarpes. 4 La surface des lamelles du basidiocarpe est tapissée de basides. 5 La caryogamie qui a lieu dans les basides, donne naissance à des noyaux diploïdes qui subissent la méiose. REPRODUCTION ASEXUEE RAREMENT OBSERVEE Cycle de développement d’Obelia ♂ ♀ 1 7 6 2 3 5 4 Raven : 640 (7e éd.) Fig. 32.8 Cycle de développement d’Obelia 7 Les petites méduses sont libérées au sommet du polype reproducteur. 1 Les méduses adultes libèrent leurs gamètes dans la mer. ♀ 1 7 6 2 Le zygote se développe en planula ciliée. 5 Au sein de la colonie, certains polypes se différencient. Les polypes reproducteurs produisent des petites méduses sexuées génétiquement identiques. La rencontre d’un spermatozoïde et d’un ovule génère un zygote. 2 3 6 ♂ 5 Elle se développe en un polype qui par bourgeonnement forme de multiples polypes interconnectés. 3 4 4 La planula ciliée nage librement puis se fixe et perd sa ciliature. Raven : 640 (7e éd.) Fig. 32.8 Cycle de développement d’Aurelia aurita (Cnidaire Scyphozoaire) 1 2 5 1 2 3 4 3 4 5 Cycle de développement d’Aurelia aurita (Cnidaire Scyphozoaire) 1 fécondation 5 méduse polype 4 2 planula 1 2 3 3 4 strobilation 5 Les individus sont ♂ ou ♀; ils produisent des gamètes propres à leur sexe. Après la fécondation, les planulas se forment puis se fixent à un substrat. Elles se développent en un polype spécialisé d’un cm de haut. Ce polype bourgeonne par divisions transverses répétées produisant des méduses miniatures de 4 mm. Leur croissance génère les grosses méduses de nos côtes. Chez certaines Méduses qui vivent en haute mer, le stade polype est supprimé. Les planulas se développent directement en Méduses. Cycle de la douve du foie (Plathelminthe Trématode) 4 5 3 2 3 1 72 6 Cycle de la douve du foie (Plathelminthe Trématode) 4 Les cercaires pourvues d’une queue, nagent jusqu'à se fixer sur des Végétaux immergés où elles s'enkystent sous forme de métacercaires dans l'attente d'être ingérées par leur hôte définitif. La métacercaire enkystée est la forme résistante et infestante. 3 Dans la Limnée, le miracidium se transforme et engendre, au terme d’une succession d’étapes amplificatrices, plusieurs centaines de larves, appelées cercaires, qui s’échappent. 5 L’hôte définitif se contamine en ingérant les Végétaux. Les métacercaires éclosent dans le duodénum, traversent la paroi intestinale et gagnent le foie dont elles se nourrissent ainsi que du sang des capillaires. métacercaire 4 5 cercaire 3 2 Pour poursuivre son développement, le miracidium doit gagner la cavité d’un mollusque pulmoné, la Limnée (chimiotactisme). 1 Dans le milieu extérieur, les œufs s’embryonnent dans l’eau douce et libèrent un larve ciliée, le miracidium. limnée 2 jeune douve 3 miracidium 1 2 oeuf embryonné 7 oeuf operculé 6 6 Les jeunes douves arrivent à maturité dans les canaux biliaires où elles se fixent à l’aide de leurs ventouses. douve adulte 7 Chaque douve adulte donne naissance à des milliers d’œufs operculés qui sont emportés avec la bile vers l'intestin puis éliminés avec les selles. Cycle d’un schistosome (Plathelminthe Trématode) 2 1 8 1 2 8 7 3 . 7 3 6 4 5 6 4 Cycle d’un schistosome (Plathelminthe Trématode) 2 Les furcocercaires perdent leur queue et deviennent des schistosomules qui gagnent les veines portes intrahépatiques où ils deviennent adultes et s’accouplent. 1 Les furcocercaires pénètrent à travers la peau de leur hôte. 8 Les furcocercaires possèdent une queue bifide; elles sont expulsés du tube digestif du Mollusque. 1 furcocercaires 2 8 7 Chez le Mollusque, le miracidium, au terme de plusieurs étapes amplificatrices, engendre des milliers de larves mobiles appelées furcocercaires. 7 6 3 Après l’accouplement, les ♀ fécondées migrent, selon un tropisme particulier à chaque espèce, dans les vaisseaux de l’intestin ou de la vessie pour y pondre leurs œufs. 5 6 Le miracidium pénètre dans la cavité d’un Mollusque spécifique à l’espèce. 3 4 miracidiums 4 Les œufs éperonnés déchirent la paroi des capillaires, pénètrent dans l’intestin ou la vessie et sont éliminés avec les fèces ou les urines. Cycle de développement de T. solium (Plathelminthe Cestode) scolex 6 1 5 2 3 4 Cycle de développement de T. solium (Plathelminthe Cestode) 6 Les embryons libérés traversent la muqueuse intestinale et sont disséminés par voie sanguine et lymphatique. Ils vont se localiser dans les muscles où ils forment des larves cysticerques. Le cysticerque est une vésicule contenant un scolex invaginé. scolex 1 L’humain se contamine par ingestion de viande de Porc contaminée, crue ou mal cuite, contenant des cysticerques vivants. 5 Après ingestion par un Porc (coprophagie), les embryons munis de crochets sont libérés dans le tube digestif. ladrerie 4 Dans la nature, les proglottis sont lysés et les œufs libérés. téniase 2 Dans l’intestin, le scolex se dévagine, des segments sont immédiatement élaborés au niveau du cou. Le ver devient adulte en 2-3 mois. 3 A maturité, le ver s’autoféconde. Les proglottis postérieurs qui contiennent des milliers d’œufs sont éliminés passivement dans les selles par courtes chaînes de 5 à 10 éléments. Cycle de développement de la trichine (Nématode) 1 2 3 5 4 5 4 Cycle de développement de la trichine (Nématode) 1 L’homme s’infecte accidentellement en consommant de la viande contaminée, crue ou mal cuite, contenant des larves enkystées. 2 L’enveloppe des kystes dissoute par l'acide gastrique, libère les larves. L’homme constitue une impasse parasitaire ! sauf cannibalisme ! 3 Les larves deviennent adultes dans l’intestin. 5 migration dans les muscles striés 5 Les larves gagnent les systèmes lymphatique et circulatoire puis les muscles striés où elles s'enkystent. Les trichines sont vivipares. 4 4 Après accouplement, les femelles se fixent à la muqueuse intestinale pondent des larves qui traversent la paroi intestinale. Cycle de développement de la trichine (Nématode) Cycle de développement de la trichine (Nématode) • Les larves peuvent pénétrer dans n’importe quelle type cellulaire mais elles ne survivent que dans les fibres musculaires striées. • Elles détournent à leur profit le métabolisme de la cellule parasitée et réorientent les fonctions cellulaires. • Elles peuvent persister plusieurs années dans la cellule hôte. La larve enkystée émet des signaux qui induisent la formation de vaisseaux sanguins qui assurent l’apport en nutriments (~ cellule tumorale). larve La larve et la cellule hôte sont progressivement entourées d’une capsule de collagène. La cellule musculaire perd ses myofilaments. La cellule hôte se transforme en cellule nourricière (~ virus). Cycle de développement de la trichine (Nématode) Cycle de développement de la trichine (Nématode) Ingestion de viande parasitée crue ou mal cuite. impasse Ingestion de déchets de viande parasitée ou d’animaux parasités. porcs, sangliers, … larve enkystée dans les muscles striés. Ingestion de viande crue parasitée. cannibalisme rongeurs cannibalisme Cycle de développement d’Ascaris lumbricoides (Nématode) 3 2 4 1 1 5 4 3 3 2 5 6 7 6 Cycle de développement d’Ascaris lumbricoides (Nématode) 3 Après un long périple (veine porte → foie → cœur → poumons → bronches → trachée), 4 elles sont dégluties dans le tube digestif où elles deviennent adultes. 2 Les oeufs éclosent dans l’intestin et la larve traverse la paroi intestinale. s’infecte en 1 L’homme ingérant de l’eau ou des aliments contaminés par des œufs embryonnés. 1 5 Les vers adultes vivent dans la lumière de l’intestin grêle; ils s’y accouplent. 4 3 3 5 2 6 7 6 Les oeufs sont éliminés avec les fèces. La ponte débute environ 60 jours après la contamination. Pas d’auto-infestation! embryonné non embryonné Oeufs Oeufs Douve du foie: œufs operculés Ascaris: œufs mamelonnés opercule Schistosome: œufs éperonnés éperon