Effets de l’alcool et des autres constituants chimiques de la bière sur la croissance de la bactérie Escherichia Coli. Par: Mélina Gaudreault, 238 rue du Foyer, Albanel, G8M 3L1, 418-279-5917 Julie Marois, 737 rue Pierre Boulet, Normandin, G8M 4G9, 418-274-3613 RÉSUMÉ: Gaudreault M. et J. Marois. 2004, Effets de l’alcool et des autres constituants chimiques de la bière sur la croissance de la bactérie Escherichia Coli. Expo-Journal, rapport interne, programme des Sciences de la nature, Cégep de Saint-Félicien, Saint-Félicien, 7 pages Afin de tester les effets bactéricides de concentrations variées d’alcool et du temps d’exposition sur Escherichia coli, nous avons cultivé celle-ci dans des vases de pétri. Nous avons effectué l’expérience sur quatre semaines à l’aide de onze concentrations d’alcool différentes. Les résultats ont montré que, de façon générale, plus le temps d’exposition et les concentrations en alcool sont élevés, plus la bactérie est éliminée. La bactérie a cependant montré une très surprenante résistance --survie après 4 semaines d’exposition-- pour des concentrations d’alcool voisines de celle de la bière (4 à 8%). Finalement, les constituants de la bière, autres que l’alcool, augmentent, dans tous les cas, les effets bactéricides de l’alcool. MOTS-CLÉS : biologie, bactérie, Escherichia coli, antiseptique, alcool, bière, houblon, forme de résistance. AU SECOURS! DES BACTÉRIES!! Vous l’avez sans doute remarqué, notre ère ayant soudainement attrapé la phobie des bactéries, la société s’est retrouvée inévitablement envahie par des produits antibactériens de toutes sortes. À trop vouloir se protéger, notre système immunitaire se retrouve « en vacances » et perd donc, peu à peu, de son efficacité. Un jour, nous ne serons même plus aptes à combattre adéquatement de simples virus, et malheureusement, ce phénomène est déjà observable. Il est particulièrement intéressant d’observer le comportement de différentes bactéries lorsqu’elles sont mises en contact avec certains agents antiseptiques. Les bactéries sont des microorganismes unicellulaires qui ne possèdent pas de véritable noyau. négatif », et ne « endospores » produirait donc pas ces La croissance bactérienne s’effectue selon ce schéma Figure 2 : Courbe de croissance d’une population bactérienne. La phase de latence est la période entre l’implantation des bactéries dans un milieu et l’instant où elle se commence à se reproduire. Ensuite vient la phase de croissance exponentielle, où la bactérie se multiplie et exploite son milieu. Par la suite vient un équilibre entre le nombre de bactéries qui se multiplie et le nombre qui meurent (par la suite de manque de nutriments, manque d’espace ou d’accumulation de toxines). Finalement, les bactéries se mettent à mourir de façon exponentielle, ou bien, stoppent totalement la multiplication pour se protéger (résistance). (Microbiologie Générale, 1990, p. ) Figure 1 : Bactérie quelconque (URL :perso.wanadoo.fr/.../maladies/maladie s.htm) Elles se reproduisent par scissiparité (mode de reproduction asexuée), ce qui constitue une synthèse continuelle de l’ADN (Campbell,1995,p.520). Certaines bactéries, dites à « gram positif », ont la capacité de produire des cellules résistantes que l’on nomme « endospores ». Cette paroi résistante leur permet de survivre à toutes sortes d’agressions, telles des températures extrêmes, le manque de nutriments, d’eau, ou certains poisons. À l’aide des endospores, les bactéries peuvent demeurer inactives pendant des siècles et ne reprendre leur état végétatif (producteur de colonies) que lorsque les conditions environnantes seront plus adéquates (Campbell,1995,p.517, 526). La bactérie Escherichia coli, celle étudiée lors de cette expérience, est une bactérie « gram B09.2 Figure 3: Bactérie Escherichia coli (URL : www.askthemeatman.com/ e-coli_facts.htm) Effets de l’alcool, des autres constituants de la bière et du temps sur Escherichia coli La bactérie étudiée, Escherichia coli, est de type anaérobie facultatif, car elle n’utilise pas l’oxygène lors de la respiration. Elle vit dans le tube digestif des animaux et fait partie de la classe des entérobactéries. (Campbell,1995,p.526). Certains agents chimiques peuvent nous aider à lutter contre la bactérie, comme les antiseptiques. Les bactéries ne semblent pas avoir développé de résistance (théoriquement) à ces agents chimiques. Pour qu’un antiseptique soit considéré comme efficace, il doit présenter plusieurs propriétés : - Un large spectre d’action - Une faible toxicité - Un bon pouvoir pénétrant - Un pouvoir détergent - Une bonne solubilité Il doit aussi agir rapidement, à faible concentration, à la température ambiante et ne pas réagir avec les matières organiques éventuellement présentes dans l’environnement. Il doit également être facilement disponible et peu coûteux (Microbiologie générale,1990, p. ). Les alcools possèdent une bonne activité antiseptique. En effet, ils détruisent les microorganismes en se fixant sur leur membrane et en perturbant leurs activités. Ils sont efficaces contre les bactéries « Gram positif » et « Gram négatif » (Escherichia coli). Les bactéries Gram négatif ont une forte teneur en lipides et c’est pourquoi elles sont plus sensibles à l’action de l’alcool que les autres (Microbiologie générale,1990, p. ). De là vient nos deux premières hypothèses : Plus la concentration en alcool est élevée et plus le temps d’exposition des bactéries à l’alcool est grand, plus les bactéries sont éliminées rapidement. L’alcool des boissons alcoolisées est produit par la fermentation alcoolique exercée par les bactéries environnantes. Ces boissons sont fabriquées avec de l’eau ou des jus de fruits contenant : - sucres aptes (fermentescibles); - eau à environ 90%; à - houblon, ses composés chimiques inhiberaient la prolifération des bactéries pouvant interférer avec les levures lors de la fabrication de la bière; - levure qui transforme les sucres en alcools et en gaz carbonique. E. coli peut faire parti des ferments et levures. Les boissons fermentées sont utilisées depuis la plus haute antiquité. Il semble que la fermentation augmente la conservation des aliments. La fermentation produit l’alcool; un produit normal en milieu anaérobie. La fermentation ne produit qu’une faible quantité d’alcool (4 à 12 % d’alcool). Il est possible que cette faible quantité d’alcool ait un effet bactéricide qui aide à conserver les aliments. Une chose est certaine, en grande quantité (70%) l’alcool tue quasi instantanément les bactéries. Encore reste-t-il à vérifier l’effet de faibles quantités d’alcool sur de longs intervalles de temps, d’où nos deux premières hypothèses. Les autres hypothèses émises furent : Les constituants de la bière autres que l’alcool possèdent des propriétés antiseptiques et le houblon possède la majeure partie de ces propriétés antiseptiques, même en dehors de la fabrication de la bière. ET HOP ! DANS L’ALCOOL! Nos expérimentations se sont divisées en deux étapes : Expérimentation 1 : Effet de l’alcool Elle consistait en une vérification des propriétés antiseptiques de l’alcool en concentrations faibles et en fonction du temps (voir données Figure 6.1). Plus précisément, nous utilisions 11 éprouvettes contenant exactement la même quantité de bactéries (une goutte de bactéries chacune, prélevées dans un bouillon de culture nutritif). Nous vérifiions combien de temps prenaient les 11 concentrations différentes en alcool à tuer les bactéries. Théoriquement, dans un milieu contenant environ 4-5% d’alcool, les bactéries ne pouvaient survivre, et c’est ce que nous voulions vérifier en tout premier lieu. fermenter Effets de l’alcool, des autres constituants de la bière et du temps sur Escherichia coli B09.3 Pour ce faire, nous nous sommes procurées de la bière 0,5% et nous l’avons alcoolisée nous même en laboratoire selon les concentration requis, à l’aide d’éthanol 99%. Il était très important, tout au long de nos expérimentations, de stériliser tout le matériel nécessaire, tel l’anse, avec le brûleur Bunsen, et les divers pipettes et comptes gouttes utilisés à l’aide d’un stérilisateur. Il était aussi important de veiller à ce que nos géloses restent intactes et stériles. * Au fur et à mesure que nous obtenions des résultats, il nous a fallu émettre une cinquième hypothèse : Figure 4 : Montage de l’expérience pour différents pourcentages d’alcool. La bactérie Escherichia coli, une bactérie Gram négatif qui, en théorie, ne fabrique pas d’endospores, aurait une forme de résistance à l’alcool pour des concentrations avoisinantes à celles de la bière; 4-5-6-8%. Expérimentation 2 : Effets des constituants de la bière autre que l’alcool Une vérification des propriétés antiseptiques de la bière en fonction de la concentration en alcool et du temps a été effectuée. Autrement dit, nous avons fait la même expérience qu’à la première étape, mais nous y avons rajouté les constituants de la bière (autres que l’alcool). ESCHERICHIA COLI, ES-TU LÀ? Comme l'indique la figure 6,1 la bactérie Escherichia coli est toujours présente dans les échantillon à faibles concentrations d’alcool après une couple d’heure d’exposition. On note que l’alcool 40% la tue instantanément. La couleur indique la présence d’E. Coli. Quan tité d'al cool (%) 40 30 20 12 8 6 5 4 2 1 0 0 Figure 5 : Montage de l’expérience pour différents pourcentages d’alcool dans des solutions composées des constituants de la bière. B09.4 1h 1h 2h 2 5 10 15 20 30 50 00 30 15 T e m p s (mi n) Firgure 6.1 : Effet du temps et de l’alcool sur l’élimination de la bactérie E. coli. Effets de l’alcool, des autres constituants de la bière et du temps sur Escherichia coli À travers la figure 6,2, on remarque que dans plusieurs concentrations d’alcool, la bactéries est absente à la semaine 1 et réapparaît par la suite dans quelques unes de ces concentrations. Quan tité d'al cool (%) 40 30 20 12 8 6 5 4 2 1 0 0 1 Temps 2 (semain e) 3 Figure 7.2: Effet du temps et des constituants de la bière sur l’élimination de la bactérie E. coli. 0 1 2 3 4 T emps (sem aine) 5 6 Figure 6.2 : Effet du temps et de l’alcool sur l’élimination de la bactérie E. coli. À la figure 7,1, on observe la disparition de la bactérie dans les fortes concentrations d’alcool additionnées des constituants de la bière après seulement quelques minutes. Quan tité d'al cool (%) 40 30 20 Quan 12 tité 8 d'al 6 cool 5 (%) 4 2 1 0,5 40 30 20 12 8 6 5 4 2 1 0, 5 1h 1h 2h 0 2 5 10 15 20 30 50 00 30 15 T em ps (mi n) Figure 7.1: Effet du temps et des constituants de la bière sur l’élimination de la bactérie E. coli . La figure 7,2 indique la capacité des constituant de la bière autres que l’alcool à éliminer la bactérie à long terme. À L’ABRI DES BACTÉRIES….? Une analyse de la Figure 6,2 et de la Figure 7.2 nous porte à croire que nos premières hypothèses étaient exactes, c'est à dire que plus la concentration en alcool est élevée et plus le temps d’exposition des bactéries à l’alcool est grand, plus les bactéries meurent. Cependant, dans la Figure 6.2, ces hypothèses ne sont vraies que pour certaines concentrations seulement. En effet, nous avons observé que la bactérie Escherichia coli avait développé une forme de résistance pour l’alcool à 4-5-68%. Ce qu’il y a de plus curieux dans tout ça, c’est que la bactérie E. Coli (Gram négatif) n’aurait théoriquement pas d’endospores pour se protéger, et la concentration en alcool de la bière (4-5%) serait théoriquement assez forte pour tuer les bactéries. Nos résultats semblent toutefois dire le contraire. Si l’on analyse les Figure 6,1 et 7,1 on peut facilement observer que les constituants de la bière (autre que l’alcool) auraient un certain pouvoir antiseptique. Si l’on regarde de près et que l’on compare les concentration 30% dans l’alcool seulement et dans l’alcool additionné des constituants de la bière, on voit très bien que dans l’alcool seulement, le 30% a mis environ 1h30 à tuer E.Coli, et lorsque cette concentration était additionnée de bière, elle n’a mis que 2 minutes à la tuer. Un phénomène semblable est observable pour la concentration 20%. Ici, on doit tenir compte du fait que « l’absence de bactéries » à 0 minute n’est qu’une donnée aberrante (les bactéries avaient probablement coulées sur la face Effets de l’alcool, des autres constituants de la bière et du temps sur Escherichia coli B09.5 intérieure de l’éprouvette avant d’atteindre le milieu alcoolisé, et n’y étaient donc pas « arrivées » lorsque nous avons pris notre premier prélèvement). Alors si l’on en croit les résultats obtenus, les constituants de la bière autre que l’alcool ont des propriétés antiseptiques. Nous avons malheureusement manqué de temps, et n’avons pas pu savoir quel est le constituant antibactérien principal contenu dans la bière (à part l’alcool, bien sûr!). Si l’on se fie à la théorie, il s’agirait probablement du houblon. Nous continuons tout de même à émettre l’hypothèse que le houblon possède la majeure partie de ces propriétés antiseptiques, même en dehors de la fabrication de la bière. Par ailleurs, cinq causes d'erreur méritent d'être soulignées: • • • • Pendant notre expérimentation, nous devions effectués le prélèvements d’échantillons dans les diverses solutions d’alcool dans des temps très rapprochés ce qui occasionnait des dégagements très vifs de chaleur dans les solutions. Cette réaction répétée à pu avoir comme effet d’éliminer les bactéries situés dans le périmètre affecté. En répartissant notre expérience sur quatre semaines, nous avons dû utiliser quatre flores bactériennes différentes. Nous n’écartons pas la possibilité que ces flores aient pu être constituées de bactéries aux forces et capacités différentes. Par ailleurs, chaque flore n’avait possiblement pas la même quantité de bactéries. Les milieux nutritifs stériles contenus dans les vases de pétri ont subi quelques contaminations internes, dû au rapprochement des échantillonnages, et externes, provoqués par des bactéries étrangères. Étant donné l’impossibilité de travailler dans un environnement totalement stérile, les contaminations sont presque inévitables. Étant donné la grande quantité de prélèvements à effectuer, nous avons dû procéder dans un temps relativement court. Ainsi, le temps à laquelle chaque prélèvement a été fait peut diverger de quelques minutes avec celui prévu dans notre tableau de résultat. B09.6 • Le temps prévu dans l’incubateur pour permettre aux bactéries de proliférer était de 2 jours, mais des conflits d’horaire nous ont obligés à les laisser parfois jusqu’à une semaine dans celui-ci ce qui peut nous amener à surestimer la capacité des bactéries dans certains pourcentages d’alcool. Cependant, les effets que l’alcool a eu sur nos flores bactériennes dans un cours laps de temps concordent avec la théorie. En effet, les résultats pris dans leur ensemble sont très logiques, ce qui nous amène à penser que les quelques erreurs qui sont survenues au cours des manipulations n’ont pas affecté réellement les résultats. En effet, ce ne sont pas de graves erreurs et, de ce fait, nos résultats sont significatifs. ÉTONNAMENT Notre expérimentation nous a permis de confirmer les deux premières hypothèses qui voulaient que plus la concentration en alcool est élevée et plus le temps d’exposition est grand, plus la bactérie Escherichia coli meurt. Notre troisième hypothèse qui attestait que les constituants de la bière autres que l’alcool possèdent des pouvoirs antiseptiques a également été validée. Pour ce qui est de notre quatrième hypothèse, nous n’avons malheureusement pas pu la vérifier. En effet, les manipulations permettant de vérifier les propriétés antiseptiques du houblon auraient pris environ quatre semaines, ce qui n’entrait pas dans notre horaire. Concernant la cinquième hypothèse, émise au cours de l’expérimentation, nous avons obtenu des résultats très surprenants. La forme de résistance dont a fait preuve la bactérie Escherichia coli s’est avérée contraire à ce que la littérature nous présentait. Étant donné que cette bactérie affronte depuis très longtemps des substances tel l’alcool, nous croyons possible qu’elle ait développée une forme de survie dans un tel environnement (tout comme d’autres bactéries résistent de plus en plus aux médicaments et aux agents antibactériens). Les boissons contenant de l’alcool de 4 à 8% Effets de l’alcool, des autres constituants de la bière et du temps sur Escherichia coli existent depuis très longtemps, la réaction de la bactérie peut ainsi être expliquée. ainsi que nos techniciennes, Madame Louise Poirier et Madame Céline Matte pour leur aide, leurs conseils et leur patience. AUX PORTES DU FUTUR BIBLIOGRAPHIE De nos jours, on utilise fréquemment l’alcool à friction, qui contient 70% d’éthanol, pour désinfecter les plaies. Notre expérience démontre l’efficacité de cet usage, du moins, en ce qui a trait à la bactérie Escherichia coli. Nous avons également fait la preuve qu’une autre substance que l’alcool dans la bière est responsable de l’élimination des bactéries. Ainsi, cette substance encore inconnue, et qui est peut-être le houblon, pourrait permettre à l’industrie pharmaceutique de fabriquer un nouvel antiseptique. Le houblon n’était commercialisé qu’aux fins de la fabrication de la bière, son expansion économique pourrait être très intéressante. Enfin, ayant démontré que la bactérie Escherichia coli peut survivre et s’adapter dans des milieux inhospitaliers, nous en concluons que les bactéries peuvent parfois avoir des comportements très imprévus et même dangereux. Nous devons ainsi prendre toutes les précautions nécessaires lorsque nous y sommes exposés. Regnault Jean-Pierre, 1990, Microbiologie Générale, Éditions Vigot et Décarie éditeur inc, Montréal, Canada, 860 pages Bourgeois, Claude. 1998. La bière et la brasserie. Presses Universitaires de France. Paris, France.127 pages Fabrication de la bière, (page consultée le 15 février 2004), [En ligne], URL : http://www.beerexports.gr/content/fr/beerbrewing.htm Hairy bacteria in 3D, (page consultée le 5 mai 2004), [En ligne], www.raboo.com/examples/ 3d/3d_6.htm URL : (page 1: Les maladies, consultée le 5 mai 2004), [En ligne], URL : Figure perso.wanadoo.fr/.../maladies/ maladies.htm SUGGESTIONS Comme suggestions à des collègues qui seraient intéressés à reprendre notre travail, il serait tout d’abord intéressant de déterminer le pouvoir antiseptique du houblon. Nous n’avons pas pu l’effectuer mais nous aurions beaucoup aimé savoir si le houblon peut tuer E.Coli même en dehors du procédé de fabrication de la bière. Figure 2 : E-Coli Facts, (page consultée le 5 mai 2004), [En ligne], URL : www.askthemeatman.com/ e-coli_facts.htm Nous leur suggérons aussi d’effectuer les mêmes expériences, mais avec un plus grand éventail de temps (étalé sur plus de cinq semaines), ou même avec une autre sorte de bactérie. REMERCIEMENTS Les auteurs tiennent à remercier : - Laval Duchesne, professeur de biologie au CÉGEP de St-Félicien Effets de l’alcool, des autres constituants de la bière et du temps sur Escherichia coli B09.7