N° 40/2002 - Banque de données en santé publique

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Le tétanos en France en 2000 et 2001 p. 197
Annonce :
Journées scientifiques de l’InVS
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
p. 199
Ministère de la santé
N° 40/2002
de la famille et des personnes handicapées
Institut de veille sanitaire
1er octobre 2002
Le tétanos en France en 2000 et 2001
D. Antona, Département des maladies infectieuses, Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice
Le tétanos est une infection aiguë due aux exotoxines produites par
un bacille anaérobie Gram positif, le Clostridium tetani. Cette bactérie est ubiquitaire, commensale du tube digestif des animaux. Elle
persiste dans les déjections animales et dans le sol sous forme sporulée, extrêmement résistante. Elle pénètre dans l’organisme via
une plaie cutanée. Quand les conditions d’anaérobie sont réunies, il
y a alors au site de la plaie, germination des spores et production de
toxines. Disséminées dans la circulation générale, ces toxines vont
interférer avec les neurotransmetteurs, et entraîner, après une
période d’incubation de 4 à 21 jours, une atteinte neuromusculaire
avec : contractures, spasmes musculaires et convulsions. La maladie peut se présenter sous trois formes : généralisée (la plus fréquente et la plus grave, 80 % des cas), localisée (région anatomique
proche de la plaie) ou céphalique avec atteinte des nerfs crâniens.
La forme néo-natale est un tétanos généralisé survenant chez les
nouveau-nés, qui, s’il a quasiment disparu des pays industrialisés à
couverture vaccinale élevée, fait encore des ravages dans les pays
en développement.
Le vaccin pour prévenir cette maladie, d’une efficacité et d’une innocuité quasiment parfaites, existe depuis plus de soixante ans. En
France, il fait partie des vaccins obligatoires depuis 1952. Chez les
nourrissons et les enfants, le calendrier vaccinal prévoit une primovaccination avec trois doses de vaccins à un mois d’intervalle dès
l’âge de 2 mois, complétée par un rappel 1 an plus tard puis des rappels
tous les 5 ans jusqu’à l’âge de 18 ans. A l’âge adulte, les rappels
sont administrés tous les 10 ans. Chez les adultes non vaccinés, la
primo-vaccination comporte deux doses à un mois d’intervalle,
avec un rappel 1 an plus tard puis tous les 10 ans.
Malgré la vaccination, la maladie n’a pas encore tout-à-fait disparu,
et l’objectif de cet article est de faire le point sur la situation épidémiologique de cette maladie en France.
En terme de délais de déclaration, parmi les cas survenus en 2000,
28 % ont été déclarés dans la semaine suivant le début de la maladie, 45 % dans les 25 jours et 100 % dans les 4 mois et demi. En
2001, 23 % des cas ont été déclarés dans la semaine suivant le début
de la maladie, 42 % dans les 25 jours et 100 % dans les 2 mois et
demi.
L’analyse qui suit porte sur la totalité des 55 cas survenus au cours
de ces deux années dans les départements français (métropole +
DOM).
Evolution de l’incidence
L’incidence des cas de tétanos survenus en 2000 et 2001, ayant fait
l’objet d’une déclaration obligatoire, est respectivement de 0,49 et
0,44 par million d’habitants. Elle était de 0,88 en 1993, de 0,69 en
1994, de 0,46 en 1995, de 0,67 en 1996, de 0,49 en 1997, de 0,34 en
1998 et de 0,29 en 1999.
On note donc une décroissance de l’incidence du tétanos de 1993 à
1999 (à l’exception de 1995) puis une phase en plateau au cours de
ces dernières années [1-5] (figure 1). Les chiffres d’incidence de
1998-99, plus faibles que ceux de 1997 et 2000, sont en effet à utiliser avec précaution : un mouvement de grève des médecins des
Ddass à cette époque pourrait être à l’origine d’une moins bonne
exhaustivité des déclarations.
Figure 1
Le tétanos en France de 1946 à 2001 : morbidité et mortalité
Taux par million d'habitants (échelle logarithmique)
100
Incidence par million d'habitants
Source : Déclaration obligatoire)
MÉTHODES
Le tétanos fait partie de la liste des maladies à déclaration obligatoire (DO). La DO permet de suivre l’évolution de l’incidence du tétanos et d’en connaître les principales caractéristiques épidémiologiques. Ainsi, elle permet d’évaluer l’impact des mesures
préventives en particulier l’impact de la vaccination antitétanique.
Les cas à déclarer sont les tétanos généralisés uniquement.
On ne dispose d’aucune autre source de données sur le tétanos que
celle des causes médicales de décès de l’INSERM CépiDc (disponibles à ce jour jusqu’en 1999) et il est impossible d’identifier les cas
communs entre les deux sources. De ce fait, l’exhaustivité ne peut
être évaluée. Cependant, en admettant que la déclaration des décès soit
exhaustive et que tous les décès par tétanos soient effectivement
dus à cette maladie, l’exhaustivité de la DO avait été approchée en
1984-85 par confrontation du nombre de décès connus par la DO et
du nombre de certificats de décès ayant pour cause le tétanos : l’exhaustivité des DO était estimée à 66 % [1]. Cette approche, appliquée
sur les années 1995-99, donne une exhaustivité de la DO de 53 % (36
décès connus par la DO et 68 certificats de décès avec pour cause le
tétanos). Il n’est pas possible d’affirmer que les différences observées entre les deux estimations reflètent une diminution de l’exhaustivité avec le temps dans la mesure où il peut s’agir de fluctuations annuelles de l’exhaustivité des DO ou des certificats de décès.
RÉSULTATS
En 2000, 29 cas ont été déclarés auprès des Directions départementales d’action sanitaire et sociale (Ddass), dont 3 cas survenus en
2000 déclarés en 2001.
En 2001, les 26 cas survenus ont été déclarés l’année même auprès
des Ddass.
BEH n° 38/2002
Mortalité par million d'habitants
(Source : INSERM CépiDc)
10
1
0
46 949 952 955 958 961 964 967 970 973 976 979 982 985 988 991 994 997 000
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2
19
Répartition par âge et sexe
Les cas concernent principalement des personnes âgées (48, soit
87 % du total des cas, ont 70 ans ou plus) et des femmes (43 sur le
total des cas, soit 78 %). L’âge médian des personnes atteintes au
cours des deux années est de 78 ans (extrêmes : 52-93 ans).
L’incidence annuelle par sexe est respectivement de 0,78 cas par
million pour les femmes et de 0,17 pour les hommes en 2000 et de
0,62 et 0,24 en 2001. Le calcul des taux d’incidence par tranche
d’âge et par sexe (tableau 1) permet d’affirmer que la différence
d’incidence entre les sexes est réelle et ne s’explique pas par la
pyramide des âges, avec une population féminine plus nombreuse
dans les tranches d’âges plus élevées de la population.
La publication d’un article dans le BEH n’empêche pas sa publication ailleurs. Les articles sont publiés sous la seule responsabilité de leur(s) auteur(s)
et peuvent être reproduits sans copyright avec indication de la source.
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Tableau 1
Nombre de cas de tétanos déclarés et taux d’incidence par sexe et âge, France, années 2000 et 2001
Année 2000
Femmes
Classe
d’âge
Année 2001
Hommes
Total
Femmes
Hommes
Taux
Taux
Taux
Taux
Nombre d’incidence Nombre d’incidence Nombre d’incidence Nombre d’incidence
de cas
annuelle
de cas
annuelle
de cas
annuelle
de cas
annuelle
(/million)
(/million)
( /million)
(/million)
Total
Taux
Nombre d’incidence
de cas
annuelle
(/million)
Taux
Nombre d’incidence
de cas annuelle
(/million)
0-49 ans
-
0,00
-
0,00
-
0,00
-
0,00
-
0,00
-
0,00
50-59 ans
-
0,00
1
0,30
1
0,15
2
0,56
-
0,00
2
0,28
60-69 ans
1
0,34
1
0,39
2
0,37
1
0,35
1
0,39
2
0,37
70-79 ans
10
3,74
3
1,56
13
2,83
11
4,09
4
2,07
15
3,25
≥ 80 ans
13
8,93
-
0,00
13
7,47
5
3,24
2
2,82
7
3,11
Total
24
0,78
5
0,17
29
0,47
19
0,62
7
0,24
26
0,43
Distribution saisonnière
Porte d’entrée
La distribution des cas de tétanos en fonction du mois d’hospitalisation fait apparaître chaque année un pic estival, avec 45 % des cas
survenant lors des mois d’été.
Au cours de ces deux années, la porte d’entrée n’a pu être identifiée
pour 7 cas (13 %), dont 1 cas déclaré en post-opératoire (intervention pour péritonite), aucune porte d’entrée n’ayant été retrouvée
par ailleurs.
Des plaies chroniques (escarres, ulcères variqueux, dermatoses) ont
été à l’origine de 8 cas (14 %).
Pour tous les autres cas (73 %), il s’agissait de blessures. L’origine
de la blessure a été précisée 22 fois : travaux de jardinage (n = 6),
chute avec plaie souillée de terre (n= 5), blessure par du matériel
souillé, grillage, pic de pioche, fer rouillé (n = 4), morsure ou griffure
d’animal (n = 3), piqûre végétale (n = 2), corps étranger (escarbilles
de bois dont une intra-articulaire, n = 2).
Les sièges les plus fréquents sont les membres inférieurs (38 cas,
79 %) et les mains (8 cas, 17 %).
Répartition géographique
Le département de résidence est connu pour tous les cas.
En ce qui concerne les 96 départements métropolitains, aucun cas
n’a été signalé dans 73 départements en 2000 (76 %) et dans
76 départements en 2001 (79 %). Seuls six départements ont eu plus
d’1 cas annuel pour l’une ou l’autre des deux années de surveillance : il s’agit du Maine-et-Loire (3 cas en 2001), de l’Yonne (2 cas
en 2001), de la Côte-d’Or, des Côtes-d’Armor, de la Dordogne et du
Tarn (2 cas en 2000 dans chacun de ces quatre départements). Pour
huit départements, 1 cas au moins a été signalé les deux années
consécutives : Corrèze, Côte-d’Or, Finistère, Loire, Mayenne,
Meurthe-et-Moselle, Yonne et Val-d’Oise.
Pour ce qui est des départements d’outre-mer, la Réunion a déclaré
3 cas (2 en 2000 et 1 en 2001) et la Guadeloupe 1 cas en 2001.
La répartition géographique des cas est illustrée par la figure 2.
L’analyse des codes postaux de ces cas n’a pas permis de retrouver
de cas regroupés dans une même commune ou dans deux communes voisines, pouvant faire suspecter une insuffisance de couverture
vaccinale très localisée. Nous ne disposons pas de données de
couverture vaccinale antitétanique dans les tranches d’âge de la
population affectée, mais l’analyse des données de couverture
vaccinale des nourrissons de ces départements prise comme indicateur indirect, montre en 2000 des chiffres de couverture élevés, identiques voire supérieurs à ceux de la France entière (98 % ou plus).
Toutefois, pour l’Ardèche, la Corrèze et le Maine-et-Loire, les données de couverture à l’âge de 24 mois ne sont pas disponibles.
Durée d’incubation
Pour les 37 cas où elle a pu être calculée, la durée d’incubation
médiane est de huit jours (extrêmes : 1 - 31 jours) et 89 % des
patients ont présenté des symptômes dans les 15 jours suivant
l’inoculation.
Durée d’hospitalisation en service de réanimation
Tous les cas de tétanos déclarés au cours de ces deux années ont
été hospitalisés. Toutes les déclarations provenaient d’hôpitaux
publics, de services de réanimation médicale. Si l’on ne prend pas
en compte les cas décédés, la durée médiane d’hospitalisation en
service de réanimation sur les deux années était de 38 jours avec
des extrêmes allant de 4 à 90 jours (n = 44).
Tableau 2
Létalité par tétanos selon l’âge, France, années 2000 et 2001
Figure 2
Distribution des cas de tétanos déclarés selon le département
de résidence - France, années 2000 et 2001
1 point = 1 cas
Années 2000 et 2001,
55 cas déclarés
Année 2000
Classe
d’âge
Année 2001
Nbre
de cas
Nbre
de décès
% de
décès
Nbre
de cas
Nbre
% de
de décès décès
< 70 ans
≥ 70 ans
3
26
0
9
0%
35 %
4
22
0
2
0%
9%
Total
29
9
31 %
26
2
8%
Pronostic de la maladie
L’évolution est connue pour tous les patients.
Parmi eux, 11 sont décédés (tableau 2) : 9 en 2000 et 2 en 2001, soit
une létalité de 31 % et 8 % respectivement (20 % sur les deux ans).
L’âge médian des sujets décédés au cours de ces deux années était
de 85 ans (extrêmes : 72 - 93 ans). Le délai médian de survenue du
décès a pu être calculé sur 10 des 11 cas décédés : il était de 9 jours
(extrêmes : 2 - 37 jours).
Des séquelles (difficultés à la marche, complications de décubitus)
ont été signalées pour 4 cas en 2000 (14 %) et 3 cas en 2001 (12 %).
Les 37 autres patients (respectivement 21 et 16) ont évolué vers une
guérison sans séquelle.
Antécédents vaccinaux
En 2000, le statut vaccinal est connu pour 23 patients (79 %), dont
1 seul avait reçu une vaccination complète c’est-à-dire au moins
deux injections et un rappel au cours de la vie. La date de la dernière
injection de ce cas remonterait à plus de 12 ans.
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En 2001, le statut vaccinal est connu pour 14 patients (54 %), dont
1 seul aurait reçu une vaccination complète, mais la date du dernier
rappel n’a pu être précisée.
Les résultats confirment les données des années précédentes, à
savoir que les cas surviennent chez des personnes mal ou non
vaccinées.
CONCLUSION
Les données de surveillance des cas de tétanos en 2000 et 2001
montrent les mêmes caractéristiques épidémiologiques que les
années précédentes : cette maladie affecte toujours les tranches
d’âge les plus élevées de la population (87 % ont 70 ans et plus), et
principalement des femmes (78 %), moins bien protégées que les
hommes, revaccinés au cours du service militaire (tant que celui-ci
était obligatoire). Sur les deux années de surveillance, 20 % des
patients sont décédés. Pour une majorité de cas (73 %), on retrouve
comme porte d’entrée une blessure minime, souillée par de la terre
ou des débris végétaux. La part prise par les plaies chroniques n’est
pas négligeable (14 % des cas). Enfin, pour 6 cas (13 %), la porte
d’entrée est passée totalement inaperçue.
Bien que l’âge moyen de la population française augmente, on
observe une diminution puis une stabilisation de l’incidence des cas
de tétanos au cours de ces dernières années.
Même si le nombre de cas annuel de tétanos reste faible, cette infection demeure une maladie grave, entraînant une hospitalisation
prolongée en service de réanimation, pouvant s’accompagner de
séquelles et dont la létalité est élevée.
Les cas et les décès qui persistent pourraient être très facilement
évités par la vaccination systématique des adultes par l’anatoxine
tétanique, avec une amélioration de l’application de la politique des
rappels (tous les 10 ans chez l’adulte) et, en cas de plaie, par la
vaccination et l’administration d’immunoglobulines spécifiques
humaines.
RÉFÉRENCES
[1] Cottin J.-F. - Le tétanos en France en 1984-1985, BEH, 1987 ; 10 : 37-9
[2] Pelletier A., Roure C. - Le tétanos en France en 1990, BEH, 1991 ; 31 : 127-8
[3] Lombard I., Lepoutre A. - Le tétanos en France en 1991 et 1992, BEH,
1993 ; 28 : 125-6
[4] Rebiere I. - Le tétanos en France en 1997, BEA, 1999 ; 2 : 77-9
[5] Antona D. - Le tétanos en France en 1998 et 1999, BEH, 2001 ; 17 : 79-81.
Journées scientifiques de l’Institut de veille sanitaire
3 et 4 décembre 2002 – La Maison de la Chimie, Paris
Pré-programme
Mardi 3 Décembre
14 h 00
14 h 30
18 h 15
Ouverture Pr J.- F. Mattei, Ministre de la santé
(sous réserve)
14 h 00
Epidémiologie d’intervention dans le cadre des
catastrophes naturelles et industrielles
Méthodologie d’évaluation rapide et établissement des
priorités d’intervention
Impact des catastrophes naturelles et industrielles sur
la santé des populations
Observatoire de la qualité de l’air intérieur : étude pilote sur
90 logements et 9 écoles, S. Kirchner
Clôture
Session 2 : santé environnementale
PSAS 9 : surveillance des effets sur la santé liés à la pollution
atmosphérique en milieu urbain : Phase II, D. Eilstein
14 h 30
Session 3 : maladies infectieuses
Où en est-on du méningocoque en France ? I. Bonmarin
Campagne de vaccination contre le méningocoque C, Puy-deDôme, 2002 : étude de la couverture vaccinale, S. Rey
Épidémie de distomatose à Fasciola hepatica dans le Nord-Pasde-Calais, C. Schepens
Mercredi 4 Décembre
9 h 00
Session 1 : maladies chroniques et traumatiques et
santé au travail
15 h 45
Session 4 : maladies infectieuses (suite)
Épidémiologie et recherche en insécurité routière, B. Laumon
Réseau de surveillance de la maladie de Lyme en Alsace. Bilan
après un an de fonctionnement, F. Deshayes
Part de décès par cancer du poumon attribuable à une exposition
professionnelle à l'amiante - cohorte EDF-GDF, JL. Marchand
Signalement des infections nosocomiales : premier bilan d’un an
de fonctionnement, France, Juillet 2001-Juillet 2002, A. Lepoutre
Volet médico-social du Programme national de surveillance du
mésothéliome : résultats 1999-2000, JC. Pairon
Modes de transmission du virus de l’hépatite C au cours d’une
épidémie dans une unité d’hémodialyse, Béziers, France, 2001,
F. Simon-Soria
Estimation de la tendance de l'incidence des cancers en France
entre 1978 et 2000, L. Remontet
Analyse d’un agrégat de cas de cancers de l’enfant dans l’école
Franklin Roosevelt de Vincennes, J. Clavel
11 h 00
Conférence invité
Les perspectives USA-Europe de collaboration dans la
lutte contre le bioterrorisme
J. Drucker, Conseiller social à l’ambassade de France
à Washington
Comportements face aux risques et prévalence VIH-VHB-VHC
chez les usagers de drogues, Marseille, 2002, J. Emmanuelli
Epidémie de syphilis vénérienne en Guadeloupe en 2001,
F. Colombani
17 h 00
Clôture
34 posters seront exposés
Inscriptions et informations : Adélie – Tél. 10 47 30 78 00 - Fax. 01 47 30 87 63 - Email : [email protected]
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Directeur de la publication : Pr Gilles Brücker - Rédactrice en chef : Florence Rossollin,
[email protected] - Présidente du comité de lecture : Pr Elisabeth Bouvet Comité de rédaction : Dr Rosemary Ancelle-Park, Danièle Fontaine, Dr Catherine Ha,
Dr Corinne Le Goaster, Dr Martine Lequellec-Nathan, Dr Daniel Levy-Bruhl,
Dr Florence Lot.
N°CPP : 0206 B 02015 - N°INPI : 00 300 1836 -ISSN 0245-7466
Institut de veille sanitaire - Site internet : www.invs.sante.fr
Légionellose
Listériose
TOTAL FRANCE MÉTROPOLITAINE + OUTRE-MER
Botulisme
09 Ariège
137 200
12 Aveyron
263 800
31 Garonne (Hte-)
1 046 300
32 Gers
172 300
46 Lot
160 200
65 Pyrénées (Htes-)
222 400
81 Tarn
343 400
82 Tarn-et-Gar.
206 000
Total
2 551 600
59 Nord
2 555 000
NORD1 441 600
PAS-DE-CALAIS 62 Pas-de-Calais
Total
3 996 600
14 Calvados
648 400
NORMANDIE
50 Manche
481 500
(BASSE-)
61 Orne
292 300
Total
1 422 200
27 Eure
541 100
NORMANDIE
76 Seine-Maritime 1 239 100
(HAUTE-)
Total
1 780 200
44 Loire-Atlant.
1 134 300
PAYS
732 900
DE LA LOIRE 49 Maine-et-Loire
53 Mayenne
285 300
72 Sarthe
529 900
85 Vendée
539 700
Total
3 222 100
02 Aisne
535 500
PICARDIE
60 Oise
766 400
80 Somme
555 600
Total
1 857 500
16 Charente
339 600
POITOU557 000
CHARENTES 17 Charente-Mar.
79 Sèvres (Deux-)
344 400
86 Vienne
399 000
Total
1 640 000
04 Alpes-Hte-Prov.
139 600
PROVENCE05 Alpes (Hautes-)
121 400
ALPESCÔTE-D’AZUR 06 Alpes-Marit.
1 011 300
13 B.-du-Rhône
1 835 700
83 Var
898 400
84 Vaucluse
499 700
Total
4 506 100
01 Ain
515 300
RHÔNE-ALPES
07 Ardèche
286 000
26 Drôme
437 800
38 Isère
1 094 000
42 Loire
728 500
69 Rhône
1 578 900
73 Savoie
373 300
74 Savoie (Haute-)
631 700
Total
5 645 500
971 Guadeloupe
422 500
FRANCE
972 Martinique
381 400
OUTRE-MER
973 Guyane
157 200
974 Réunion
706 300
Total
1 667 400
TOTAL DE LA SEMAINE FRANCE MÉTROPOLITAINE
MIDI-PYRÉNÉES
T.I.A.C.
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7
7
23
23
4
4
0
0
1
1
109
110
9
10
0
0
22
22
2
2
A compter du BEH n°11/2001, les données de population sont celles du recensement INSEE 1999
FRANCE
MÉTROPOLITAINE
37 Premières
semaines de 2002
74
991 562
23
9
4434 306
11
576 137
TOTAL : 58 518 400
37 Premières
semaines de 2001
67 1089 481
21
17 4161 293
11
531 101
37 Premières
semaines de 2002
80
23
12 4556 331
11
576 139
MÉTROPOLITAINE
+ OUTRE-MER
TOTAL : 60 185 800
1100 568
Diffusion / abonnements : Institut de veille sanitaire - BEH abonnements
12, rue du Val d'Osne - 94415 Saint-Maurice Cedex
Tel : 01 41 79 67 00 - Fax : 01 41 79 68 40 - Mail : [email protected]
Tarifs 2002 : France 46,50 € TTC - Europe 52,00 € TTC
Dom-Tom et pays RP (pays de la zone francophone de l'Afrique,
hors Maghreb, et de l'Océan Indien) : 50,50 € HT
Autres pays : 53,50 € HT (supplément tarif aérien rapide : + 3,90 € HT)
MAULDE & RENOU PARIS
/
0
0
/
0
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0
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0
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0
0
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1
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0
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POPULATION
EN 1999
Inf. à méningo.
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2
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0
1
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/
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35
5
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3
16
/
/
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61
/
2
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3
DÉPARTEMENTS
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RÉGIONS
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Tétanos
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Tuberculose
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1 026 100
68 Rhin (Haut-)
708 000
Total
1 734 100
24 Dordogne
388 300
AQUITAINE
33 Gironde
1 287 300
40 Landes
327 300
47 Lot-et-Garonne
305 400
64 Pyrénées-Atlant.
600 000
Total
2 908 300
03 Allier
344 700
AUVERGNE
15 Cantal
150 800
43 Loire (Haute-)
209 100
63 Puy-de-Dôme
604 300
Total
1 308 900
21 Côte-d’Or
506 800
BOURGOGNE
58 Nièvre
225 200
71 Saône-et-Loire
544 900
89 Yonne
333 200
Total
1 610 100
22 Côtes-d’Armor
542 400
BRETAGNE
29 Finistère
852 400
35 Ille-et-Vilaine
867 500
56 Morbihan
643 900
Total
2 906 2000
18 Cher
314 400
CENTRE
28 Eure-et-Loir
407 700
36 Indre
231 100
37 Indre-et-Loire
554 000
41 Loir-et-Cher
315 000
45 Loiret
618 100
Total
2 440 300
08 Ardennes
290 100
CHAMPAGNE10 Aube
292 100
ARDENNE
51 Marne
565 200
52 Marne (Haute-)
194 900
Total
1 342 300
2 A Corse-du-Sud
118 600
CORSE
2 B Corse (Haute-)
141 600
Total
260 200
25 Doubs
499 100
FRANCHE-COMTÉ
39 Jura
250 900
70 Saône (Haute-)
229 700
90 Terr. de Belfort
137 400
Total
1 117 100
75 Paris (Ville)
2 125 200
ÎLE-DE-FRANCE
77 Seine-et-Marne 1 193 800
78 Yvelines
1 354 300
91 Essonne
1 134 200
92 Hauts-de-Seine 1 428 900
93 Seine St-Denis 1 382 900
94 Val-de-Marne
1 227 300
95 Val d’Oise
1 105 500
Total
10 952 100
11 Aude
309 800
LANGUEDOC623 100
ROUSSILLON 30 Gard
34 Hérault
896 400
48 Lozère
73 500
66 Pyrénées-Orient.
392 800
Total
2 295 600
19 Corrèze
232 600
LIMOUSIN
23 Creuse
124 500
87 Vienne (Haute)
353 900
Total
711 000
713 800
54 Meurthe-et-Mos.
LORRAINE
55 Meuse
192 200
57 Moselle
1 023 400
88 Vosges
381 000
Total
2 310 400
ALSACE
Brucellose
POPULATION
EN 1999
Inf. à méningo.
DÉPARTEMENTS
Semaine du 09 au
15 septembre 2002
Données provisoires non validées
SIDA
RÉGIONS
Cas déclarés pour certaines maladies transmissibles
Typho./Paratypho.
BEH n° 40/2002
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