N°40 IVS BEH 24/09/2002 08:23 Page 197 Le tétanos en France en 2000 et 2001 p. 197 Annonce : Journées scientifiques de l’InVS RÉPUBLIQUE FRANÇAISE p. 199 Ministère de la santé N° 40/2002 de la famille et des personnes handicapées Institut de veille sanitaire 1er octobre 2002 Le tétanos en France en 2000 et 2001 D. Antona, Département des maladies infectieuses, Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice Le tétanos est une infection aiguë due aux exotoxines produites par un bacille anaérobie Gram positif, le Clostridium tetani. Cette bactérie est ubiquitaire, commensale du tube digestif des animaux. Elle persiste dans les déjections animales et dans le sol sous forme sporulée, extrêmement résistante. Elle pénètre dans l’organisme via une plaie cutanée. Quand les conditions d’anaérobie sont réunies, il y a alors au site de la plaie, germination des spores et production de toxines. Disséminées dans la circulation générale, ces toxines vont interférer avec les neurotransmetteurs, et entraîner, après une période d’incubation de 4 à 21 jours, une atteinte neuromusculaire avec : contractures, spasmes musculaires et convulsions. La maladie peut se présenter sous trois formes : généralisée (la plus fréquente et la plus grave, 80 % des cas), localisée (région anatomique proche de la plaie) ou céphalique avec atteinte des nerfs crâniens. La forme néo-natale est un tétanos généralisé survenant chez les nouveau-nés, qui, s’il a quasiment disparu des pays industrialisés à couverture vaccinale élevée, fait encore des ravages dans les pays en développement. Le vaccin pour prévenir cette maladie, d’une efficacité et d’une innocuité quasiment parfaites, existe depuis plus de soixante ans. En France, il fait partie des vaccins obligatoires depuis 1952. Chez les nourrissons et les enfants, le calendrier vaccinal prévoit une primovaccination avec trois doses de vaccins à un mois d’intervalle dès l’âge de 2 mois, complétée par un rappel 1 an plus tard puis des rappels tous les 5 ans jusqu’à l’âge de 18 ans. A l’âge adulte, les rappels sont administrés tous les 10 ans. Chez les adultes non vaccinés, la primo-vaccination comporte deux doses à un mois d’intervalle, avec un rappel 1 an plus tard puis tous les 10 ans. Malgré la vaccination, la maladie n’a pas encore tout-à-fait disparu, et l’objectif de cet article est de faire le point sur la situation épidémiologique de cette maladie en France. En terme de délais de déclaration, parmi les cas survenus en 2000, 28 % ont été déclarés dans la semaine suivant le début de la maladie, 45 % dans les 25 jours et 100 % dans les 4 mois et demi. En 2001, 23 % des cas ont été déclarés dans la semaine suivant le début de la maladie, 42 % dans les 25 jours et 100 % dans les 2 mois et demi. L’analyse qui suit porte sur la totalité des 55 cas survenus au cours de ces deux années dans les départements français (métropole + DOM). Evolution de l’incidence L’incidence des cas de tétanos survenus en 2000 et 2001, ayant fait l’objet d’une déclaration obligatoire, est respectivement de 0,49 et 0,44 par million d’habitants. Elle était de 0,88 en 1993, de 0,69 en 1994, de 0,46 en 1995, de 0,67 en 1996, de 0,49 en 1997, de 0,34 en 1998 et de 0,29 en 1999. On note donc une décroissance de l’incidence du tétanos de 1993 à 1999 (à l’exception de 1995) puis une phase en plateau au cours de ces dernières années [1-5] (figure 1). Les chiffres d’incidence de 1998-99, plus faibles que ceux de 1997 et 2000, sont en effet à utiliser avec précaution : un mouvement de grève des médecins des Ddass à cette époque pourrait être à l’origine d’une moins bonne exhaustivité des déclarations. Figure 1 Le tétanos en France de 1946 à 2001 : morbidité et mortalité Taux par million d'habitants (échelle logarithmique) 100 Incidence par million d'habitants Source : Déclaration obligatoire) MÉTHODES Le tétanos fait partie de la liste des maladies à déclaration obligatoire (DO). La DO permet de suivre l’évolution de l’incidence du tétanos et d’en connaître les principales caractéristiques épidémiologiques. Ainsi, elle permet d’évaluer l’impact des mesures préventives en particulier l’impact de la vaccination antitétanique. Les cas à déclarer sont les tétanos généralisés uniquement. On ne dispose d’aucune autre source de données sur le tétanos que celle des causes médicales de décès de l’INSERM CépiDc (disponibles à ce jour jusqu’en 1999) et il est impossible d’identifier les cas communs entre les deux sources. De ce fait, l’exhaustivité ne peut être évaluée. Cependant, en admettant que la déclaration des décès soit exhaustive et que tous les décès par tétanos soient effectivement dus à cette maladie, l’exhaustivité de la DO avait été approchée en 1984-85 par confrontation du nombre de décès connus par la DO et du nombre de certificats de décès ayant pour cause le tétanos : l’exhaustivité des DO était estimée à 66 % [1]. Cette approche, appliquée sur les années 1995-99, donne une exhaustivité de la DO de 53 % (36 décès connus par la DO et 68 certificats de décès avec pour cause le tétanos). Il n’est pas possible d’affirmer que les différences observées entre les deux estimations reflètent une diminution de l’exhaustivité avec le temps dans la mesure où il peut s’agir de fluctuations annuelles de l’exhaustivité des DO ou des certificats de décès. RÉSULTATS En 2000, 29 cas ont été déclarés auprès des Directions départementales d’action sanitaire et sociale (Ddass), dont 3 cas survenus en 2000 déclarés en 2001. En 2001, les 26 cas survenus ont été déclarés l’année même auprès des Ddass. BEH n° 38/2002 Mortalité par million d'habitants (Source : INSERM CépiDc) 10 1 0 46 949 952 955 958 961 964 967 970 973 976 979 982 985 988 991 994 997 000 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 19 Répartition par âge et sexe Les cas concernent principalement des personnes âgées (48, soit 87 % du total des cas, ont 70 ans ou plus) et des femmes (43 sur le total des cas, soit 78 %). L’âge médian des personnes atteintes au cours des deux années est de 78 ans (extrêmes : 52-93 ans). L’incidence annuelle par sexe est respectivement de 0,78 cas par million pour les femmes et de 0,17 pour les hommes en 2000 et de 0,62 et 0,24 en 2001. Le calcul des taux d’incidence par tranche d’âge et par sexe (tableau 1) permet d’affirmer que la différence d’incidence entre les sexes est réelle et ne s’explique pas par la pyramide des âges, avec une population féminine plus nombreuse dans les tranches d’âges plus élevées de la population. La publication d’un article dans le BEH n’empêche pas sa publication ailleurs. Les articles sont publiés sous la seule responsabilité de leur(s) auteur(s) et peuvent être reproduits sans copyright avec indication de la source. 197 N°40 IVS BEH 24/09/2002 08:23 Page 198 Tableau 1 Nombre de cas de tétanos déclarés et taux d’incidence par sexe et âge, France, années 2000 et 2001 Année 2000 Femmes Classe d’âge Année 2001 Hommes Total Femmes Hommes Taux Taux Taux Taux Nombre d’incidence Nombre d’incidence Nombre d’incidence Nombre d’incidence de cas annuelle de cas annuelle de cas annuelle de cas annuelle (/million) (/million) ( /million) (/million) Total Taux Nombre d’incidence de cas annuelle (/million) Taux Nombre d’incidence de cas annuelle (/million) 0-49 ans - 0,00 - 0,00 - 0,00 - 0,00 - 0,00 - 0,00 50-59 ans - 0,00 1 0,30 1 0,15 2 0,56 - 0,00 2 0,28 60-69 ans 1 0,34 1 0,39 2 0,37 1 0,35 1 0,39 2 0,37 70-79 ans 10 3,74 3 1,56 13 2,83 11 4,09 4 2,07 15 3,25 ≥ 80 ans 13 8,93 - 0,00 13 7,47 5 3,24 2 2,82 7 3,11 Total 24 0,78 5 0,17 29 0,47 19 0,62 7 0,24 26 0,43 Distribution saisonnière Porte d’entrée La distribution des cas de tétanos en fonction du mois d’hospitalisation fait apparaître chaque année un pic estival, avec 45 % des cas survenant lors des mois d’été. Au cours de ces deux années, la porte d’entrée n’a pu être identifiée pour 7 cas (13 %), dont 1 cas déclaré en post-opératoire (intervention pour péritonite), aucune porte d’entrée n’ayant été retrouvée par ailleurs. Des plaies chroniques (escarres, ulcères variqueux, dermatoses) ont été à l’origine de 8 cas (14 %). Pour tous les autres cas (73 %), il s’agissait de blessures. L’origine de la blessure a été précisée 22 fois : travaux de jardinage (n = 6), chute avec plaie souillée de terre (n= 5), blessure par du matériel souillé, grillage, pic de pioche, fer rouillé (n = 4), morsure ou griffure d’animal (n = 3), piqûre végétale (n = 2), corps étranger (escarbilles de bois dont une intra-articulaire, n = 2). Les sièges les plus fréquents sont les membres inférieurs (38 cas, 79 %) et les mains (8 cas, 17 %). Répartition géographique Le département de résidence est connu pour tous les cas. En ce qui concerne les 96 départements métropolitains, aucun cas n’a été signalé dans 73 départements en 2000 (76 %) et dans 76 départements en 2001 (79 %). Seuls six départements ont eu plus d’1 cas annuel pour l’une ou l’autre des deux années de surveillance : il s’agit du Maine-et-Loire (3 cas en 2001), de l’Yonne (2 cas en 2001), de la Côte-d’Or, des Côtes-d’Armor, de la Dordogne et du Tarn (2 cas en 2000 dans chacun de ces quatre départements). Pour huit départements, 1 cas au moins a été signalé les deux années consécutives : Corrèze, Côte-d’Or, Finistère, Loire, Mayenne, Meurthe-et-Moselle, Yonne et Val-d’Oise. Pour ce qui est des départements d’outre-mer, la Réunion a déclaré 3 cas (2 en 2000 et 1 en 2001) et la Guadeloupe 1 cas en 2001. La répartition géographique des cas est illustrée par la figure 2. L’analyse des codes postaux de ces cas n’a pas permis de retrouver de cas regroupés dans une même commune ou dans deux communes voisines, pouvant faire suspecter une insuffisance de couverture vaccinale très localisée. Nous ne disposons pas de données de couverture vaccinale antitétanique dans les tranches d’âge de la population affectée, mais l’analyse des données de couverture vaccinale des nourrissons de ces départements prise comme indicateur indirect, montre en 2000 des chiffres de couverture élevés, identiques voire supérieurs à ceux de la France entière (98 % ou plus). Toutefois, pour l’Ardèche, la Corrèze et le Maine-et-Loire, les données de couverture à l’âge de 24 mois ne sont pas disponibles. Durée d’incubation Pour les 37 cas où elle a pu être calculée, la durée d’incubation médiane est de huit jours (extrêmes : 1 - 31 jours) et 89 % des patients ont présenté des symptômes dans les 15 jours suivant l’inoculation. Durée d’hospitalisation en service de réanimation Tous les cas de tétanos déclarés au cours de ces deux années ont été hospitalisés. Toutes les déclarations provenaient d’hôpitaux publics, de services de réanimation médicale. Si l’on ne prend pas en compte les cas décédés, la durée médiane d’hospitalisation en service de réanimation sur les deux années était de 38 jours avec des extrêmes allant de 4 à 90 jours (n = 44). Tableau 2 Létalité par tétanos selon l’âge, France, années 2000 et 2001 Figure 2 Distribution des cas de tétanos déclarés selon le département de résidence - France, années 2000 et 2001 1 point = 1 cas Années 2000 et 2001, 55 cas déclarés Année 2000 Classe d’âge Année 2001 Nbre de cas Nbre de décès % de décès Nbre de cas Nbre % de de décès décès < 70 ans ≥ 70 ans 3 26 0 9 0% 35 % 4 22 0 2 0% 9% Total 29 9 31 % 26 2 8% Pronostic de la maladie L’évolution est connue pour tous les patients. Parmi eux, 11 sont décédés (tableau 2) : 9 en 2000 et 2 en 2001, soit une létalité de 31 % et 8 % respectivement (20 % sur les deux ans). L’âge médian des sujets décédés au cours de ces deux années était de 85 ans (extrêmes : 72 - 93 ans). Le délai médian de survenue du décès a pu être calculé sur 10 des 11 cas décédés : il était de 9 jours (extrêmes : 2 - 37 jours). Des séquelles (difficultés à la marche, complications de décubitus) ont été signalées pour 4 cas en 2000 (14 %) et 3 cas en 2001 (12 %). Les 37 autres patients (respectivement 21 et 16) ont évolué vers une guérison sans séquelle. Antécédents vaccinaux En 2000, le statut vaccinal est connu pour 23 patients (79 %), dont 1 seul avait reçu une vaccination complète c’est-à-dire au moins deux injections et un rappel au cours de la vie. La date de la dernière injection de ce cas remonterait à plus de 12 ans. 198 BEH n° 40/2002 N°40 IVS BEH 24/09/2002 08:23 Page 199 En 2001, le statut vaccinal est connu pour 14 patients (54 %), dont 1 seul aurait reçu une vaccination complète, mais la date du dernier rappel n’a pu être précisée. Les résultats confirment les données des années précédentes, à savoir que les cas surviennent chez des personnes mal ou non vaccinées. CONCLUSION Les données de surveillance des cas de tétanos en 2000 et 2001 montrent les mêmes caractéristiques épidémiologiques que les années précédentes : cette maladie affecte toujours les tranches d’âge les plus élevées de la population (87 % ont 70 ans et plus), et principalement des femmes (78 %), moins bien protégées que les hommes, revaccinés au cours du service militaire (tant que celui-ci était obligatoire). Sur les deux années de surveillance, 20 % des patients sont décédés. Pour une majorité de cas (73 %), on retrouve comme porte d’entrée une blessure minime, souillée par de la terre ou des débris végétaux. La part prise par les plaies chroniques n’est pas négligeable (14 % des cas). Enfin, pour 6 cas (13 %), la porte d’entrée est passée totalement inaperçue. Bien que l’âge moyen de la population française augmente, on observe une diminution puis une stabilisation de l’incidence des cas de tétanos au cours de ces dernières années. Même si le nombre de cas annuel de tétanos reste faible, cette infection demeure une maladie grave, entraînant une hospitalisation prolongée en service de réanimation, pouvant s’accompagner de séquelles et dont la létalité est élevée. Les cas et les décès qui persistent pourraient être très facilement évités par la vaccination systématique des adultes par l’anatoxine tétanique, avec une amélioration de l’application de la politique des rappels (tous les 10 ans chez l’adulte) et, en cas de plaie, par la vaccination et l’administration d’immunoglobulines spécifiques humaines. RÉFÉRENCES [1] Cottin J.-F. - Le tétanos en France en 1984-1985, BEH, 1987 ; 10 : 37-9 [2] Pelletier A., Roure C. - Le tétanos en France en 1990, BEH, 1991 ; 31 : 127-8 [3] Lombard I., Lepoutre A. - Le tétanos en France en 1991 et 1992, BEH, 1993 ; 28 : 125-6 [4] Rebiere I. - Le tétanos en France en 1997, BEA, 1999 ; 2 : 77-9 [5] Antona D. - Le tétanos en France en 1998 et 1999, BEH, 2001 ; 17 : 79-81. Journées scientifiques de l’Institut de veille sanitaire 3 et 4 décembre 2002 – La Maison de la Chimie, Paris Pré-programme Mardi 3 Décembre 14 h 00 14 h 30 18 h 15 Ouverture Pr J.- F. Mattei, Ministre de la santé (sous réserve) 14 h 00 Epidémiologie d’intervention dans le cadre des catastrophes naturelles et industrielles Méthodologie d’évaluation rapide et établissement des priorités d’intervention Impact des catastrophes naturelles et industrielles sur la santé des populations Observatoire de la qualité de l’air intérieur : étude pilote sur 90 logements et 9 écoles, S. Kirchner Clôture Session 2 : santé environnementale PSAS 9 : surveillance des effets sur la santé liés à la pollution atmosphérique en milieu urbain : Phase II, D. Eilstein 14 h 30 Session 3 : maladies infectieuses Où en est-on du méningocoque en France ? I. Bonmarin Campagne de vaccination contre le méningocoque C, Puy-deDôme, 2002 : étude de la couverture vaccinale, S. Rey Épidémie de distomatose à Fasciola hepatica dans le Nord-Pasde-Calais, C. Schepens Mercredi 4 Décembre 9 h 00 Session 1 : maladies chroniques et traumatiques et santé au travail 15 h 45 Session 4 : maladies infectieuses (suite) Épidémiologie et recherche en insécurité routière, B. Laumon Réseau de surveillance de la maladie de Lyme en Alsace. Bilan après un an de fonctionnement, F. Deshayes Part de décès par cancer du poumon attribuable à une exposition professionnelle à l'amiante - cohorte EDF-GDF, JL. Marchand Signalement des infections nosocomiales : premier bilan d’un an de fonctionnement, France, Juillet 2001-Juillet 2002, A. Lepoutre Volet médico-social du Programme national de surveillance du mésothéliome : résultats 1999-2000, JC. Pairon Modes de transmission du virus de l’hépatite C au cours d’une épidémie dans une unité d’hémodialyse, Béziers, France, 2001, F. Simon-Soria Estimation de la tendance de l'incidence des cancers en France entre 1978 et 2000, L. Remontet Analyse d’un agrégat de cas de cancers de l’enfant dans l’école Franklin Roosevelt de Vincennes, J. Clavel 11 h 00 Conférence invité Les perspectives USA-Europe de collaboration dans la lutte contre le bioterrorisme J. Drucker, Conseiller social à l’ambassade de France à Washington Comportements face aux risques et prévalence VIH-VHB-VHC chez les usagers de drogues, Marseille, 2002, J. Emmanuelli Epidémie de syphilis vénérienne en Guadeloupe en 2001, F. Colombani 17 h 00 Clôture 34 posters seront exposés Inscriptions et informations : Adélie – Tél. 10 47 30 78 00 - Fax. 01 47 30 87 63 - Email : [email protected] BEH n° 40/2002 199 N°40 IVS BEH 24/09/2002 08:23 Page 200 Directeur de la publication : Pr Gilles Brücker - Rédactrice en chef : Florence Rossollin, [email protected] - Présidente du comité de lecture : Pr Elisabeth Bouvet Comité de rédaction : Dr Rosemary Ancelle-Park, Danièle Fontaine, Dr Catherine Ha, Dr Corinne Le Goaster, Dr Martine Lequellec-Nathan, Dr Daniel Levy-Bruhl, Dr Florence Lot. N°CPP : 0206 B 02015 - N°INPI : 00 300 1836 -ISSN 0245-7466 Institut de veille sanitaire - Site internet : www.invs.sante.fr Légionellose Listériose TOTAL FRANCE MÉTROPOLITAINE + OUTRE-MER Botulisme 09 Ariège 137 200 12 Aveyron 263 800 31 Garonne (Hte-) 1 046 300 32 Gers 172 300 46 Lot 160 200 65 Pyrénées (Htes-) 222 400 81 Tarn 343 400 82 Tarn-et-Gar. 206 000 Total 2 551 600 59 Nord 2 555 000 NORD1 441 600 PAS-DE-CALAIS 62 Pas-de-Calais Total 3 996 600 14 Calvados 648 400 NORMANDIE 50 Manche 481 500 (BASSE-) 61 Orne 292 300 Total 1 422 200 27 Eure 541 100 NORMANDIE 76 Seine-Maritime 1 239 100 (HAUTE-) Total 1 780 200 44 Loire-Atlant. 1 134 300 PAYS 732 900 DE LA LOIRE 49 Maine-et-Loire 53 Mayenne 285 300 72 Sarthe 529 900 85 Vendée 539 700 Total 3 222 100 02 Aisne 535 500 PICARDIE 60 Oise 766 400 80 Somme 555 600 Total 1 857 500 16 Charente 339 600 POITOU557 000 CHARENTES 17 Charente-Mar. 79 Sèvres (Deux-) 344 400 86 Vienne 399 000 Total 1 640 000 04 Alpes-Hte-Prov. 139 600 PROVENCE05 Alpes (Hautes-) 121 400 ALPESCÔTE-D’AZUR 06 Alpes-Marit. 1 011 300 13 B.-du-Rhône 1 835 700 83 Var 898 400 84 Vaucluse 499 700 Total 4 506 100 01 Ain 515 300 RHÔNE-ALPES 07 Ardèche 286 000 26 Drôme 437 800 38 Isère 1 094 000 42 Loire 728 500 69 Rhône 1 578 900 73 Savoie 373 300 74 Savoie (Haute-) 631 700 Total 5 645 500 971 Guadeloupe 422 500 FRANCE 972 Martinique 381 400 OUTRE-MER 973 Guyane 157 200 974 Réunion 706 300 Total 1 667 400 TOTAL DE LA SEMAINE FRANCE MÉTROPOLITAINE MIDI-PYRÉNÉES T.I.A.C. / / 0 0 0 / / / 0 0 0 0 0 1 / 1 / / 0 0 0 0 / 0 0 0 0 0 0 0 / / 0 0 0 0 / 0 0 0 0 0 0 1 / 0 0 / 2 3 0 / 0 0 0 / / 0 0 1 / / / 1 0 0 0 0 0 / 0 / / 0 0 0 0 / 0 0 0 0 0 0 0 / / 0 0 0 0 / 0 0 0 0 0 0 0 / 1 6 / 0 7 0 / 0 0 0 / / 0 0 0 / / / 0 1 1 2 0 0 / 0 / / 0 1 0 0 / 0 1 0 0 0 0 0 / / 0 0 0 0 / 0 0 0 0 0 0 0 / 0 0 / 0 0 0 / 0 0 0 / / 0 0 0 / / / 0 0 0 0 0 0 / 0 / / 0 0 0 0 / 0 0 0 0 0 0 0 / / 0 0 0 0 / 0 0 0 0 0 0 0 / 0 0 / 0 0 0 / 0 0 0 / / 0 0 0 / / / 0 0 0 0 0 0 / 0 / / 0 0 0 0 / 0 0 0 0 0 0 0 / / 0 0 0 0 / 0 0 0 0 0 1 0 / 0 0 / 0 1 0 / 0 0 0 / / 5 0 0 / / / 5 8 4 12 0 0 / 0 / / 0 0 0 0 / 0 0 1 0 0 1 2 / / 1 3 0 0 / 2 0 1 3 0 0 0 / 1 8 / 0 9 0 / 0 1 1 / / 0 0 0 / / / 0 0 0 0 0 0 / 0 / / 0 0 0 1 / 0 1 0 0 0 0 0 / / 0 0 1 0 / 0 0 1 2 0 0 0 / 1 0 / 0 1 1 / 0 0 1 / / 0 0 0 / / / 0 0 0 0 0 0 / 0 / / 0 0 0 0 / 0 0 0 0 0 0 0 / / 0 0 0 0 / 0 0 0 0 0 0 0 / 0 0 / 0 0 0 / 0 0 0 / / 0 0 0 / / / 0 1 0 1 0 0 / 0 / / 0 1 1 0 / 0 2 0 1 0 1 2 / / 0 2 0 2 / 3 1 1 7 0 0 0 / 1 0 / 2 3 0 / 0 0 0 / / 0 0 0 / / / 0 0 0 0 0 0 / 0 / / 0 0 0 0 / 0 0 0 0 0 0 0 / / 0 0 0 0 / 0 0 0 0 0 0 0 / 0 0 / 0 0 0 / 0 0 0 7 7 23 23 4 4 0 0 1 1 109 110 9 10 0 0 22 22 2 2 A compter du BEH n°11/2001, les données de population sont celles du recensement INSEE 1999 FRANCE MÉTROPOLITAINE 37 Premières semaines de 2002 74 991 562 23 9 4434 306 11 576 137 TOTAL : 58 518 400 37 Premières semaines de 2001 67 1089 481 21 17 4161 293 11 531 101 37 Premières semaines de 2002 80 23 12 4556 331 11 576 139 MÉTROPOLITAINE + OUTRE-MER TOTAL : 60 185 800 1100 568 Diffusion / abonnements : Institut de veille sanitaire - BEH abonnements 12, rue du Val d'Osne - 94415 Saint-Maurice Cedex Tel : 01 41 79 67 00 - Fax : 01 41 79 68 40 - Mail : [email protected] Tarifs 2002 : France 46,50 € TTC - Europe 52,00 € TTC Dom-Tom et pays RP (pays de la zone francophone de l'Afrique, hors Maghreb, et de l'Océan Indien) : 50,50 € HT Autres pays : 53,50 € HT (supplément tarif aérien rapide : + 3,90 € HT) MAULDE & RENOU PARIS / 0 0 / 0 / / / 0 / / / / 0 / / 0 0 0 / 0 / 0 0 / 0 / / / / 0 0 / 0 / 0 / / 0 0 0 / / 0 1 0 1 0 0 / / 0 2 / 0 0 0 0 0 / / / 0 0 0 0 0 0 Tuberculose / 0 0 / 0 / / / 0 / / / / 0 / / 0 0 0 / 0 / 1 1 / 0 / / / / 0 0 / 0 / 0 / / 0 1 0 / / 1 0 0 0 0 1 / / 0 1 / 0 0 0 1 1 / / / 0 0 0 1 1 2 Tétanos / 0 0 / 0 / / / 0 / / / / 0 / / 0 0 0 / 0 / 0 0 / 0 / / / / 0 0 / 0 / 0 / / 0 0 0 / / 0 0 0 0 0 0 / / 0 0 / 0 0 0 0 0 / / / 0 0 0 0 0 0 Brucellose / 0 0 / 0 / / / 0 / / / / 0 / / 0 0 0 / 0 / 0 0 / 0 / / / / 0 1 / 0 / 1 / / 0 0 0 / / 0 1 2 0 0 0 / / 0 3 / 0 0 0 0 0 / / / 0 1 0 0 0 1 POPULATION EN 1999 Inf. à méningo. / 3 3 / 2 / / / 2 / / / / 0 / / 0 0 0 / 0 / 0 0 / 0 / / / / 0 0 / 2 / 2 / / 0 0 1 / / 1 35 5 1 3 16 / / 1 61 / 2 0 1 1 4 / / / 0 0 0 3 0 3 DÉPARTEMENTS SIDA Listériose / 0 0 / 0 / / / 0 / / / / 0 / / 0 0 0 / 0 / 0 0 / 0 / / / / 0 0 / 0 / 0 / / 0 0 0 / / 0 0 0 0 0 0 / / 0 0 / 0 0 0 0 0 / / / 0 0 0 0 0 0 RÉGIONS Typho./Paratypho. Légionellose / 0 0 / 0 / / / 0 / / / / 0 / / 0 0 0 / 0 / 0 0 / 0 / / / / 0 0 / 0 / 0 / / 0 0 0 / / 0 0 0 0 0 0 / / 0 0 / 0 0 0 0 0 / / / 0 0 0 0 0 0 Botulisme / 0 0 / 0 / / / 0 / / / / 0 / / 0 0 0 / 0 / 0 0 / 1 / / / / 1 0 / 0 / 0 / / 0 0 0 / / 0 0 0 0 0 0 / / 0 0 / 0 0 0 0 0 / / / 0 0 0 0 0 0 T.I.A.C. / 0 0 / 1 / / / 1 / / / / 0 / / 0 0 0 / 0 / 0 0 / 0 / / / / 0 0 / 0 / 0 / / 0 0 0 / / 0 12 0 1 0 0 / / 0 13 / 0 0 0 1 1 / / / 0 0 0 0 0 0 Tétanos / 0 0 / 0 / / / 0 / / / / 0 / / 1 0 1 / 0 / 0 0 / 0 / / / / 0 0 / 0 / 0 / / 0 0 0 / / 0 0 1 0 1 0 / / 0 2 / 0 0 0 0 0 / / / 0 0 0 0 0 0 Tuberculose 67 Rhin (Bas-) 1 026 100 68 Rhin (Haut-) 708 000 Total 1 734 100 24 Dordogne 388 300 AQUITAINE 33 Gironde 1 287 300 40 Landes 327 300 47 Lot-et-Garonne 305 400 64 Pyrénées-Atlant. 600 000 Total 2 908 300 03 Allier 344 700 AUVERGNE 15 Cantal 150 800 43 Loire (Haute-) 209 100 63 Puy-de-Dôme 604 300 Total 1 308 900 21 Côte-d’Or 506 800 BOURGOGNE 58 Nièvre 225 200 71 Saône-et-Loire 544 900 89 Yonne 333 200 Total 1 610 100 22 Côtes-d’Armor 542 400 BRETAGNE 29 Finistère 852 400 35 Ille-et-Vilaine 867 500 56 Morbihan 643 900 Total 2 906 2000 18 Cher 314 400 CENTRE 28 Eure-et-Loir 407 700 36 Indre 231 100 37 Indre-et-Loire 554 000 41 Loir-et-Cher 315 000 45 Loiret 618 100 Total 2 440 300 08 Ardennes 290 100 CHAMPAGNE10 Aube 292 100 ARDENNE 51 Marne 565 200 52 Marne (Haute-) 194 900 Total 1 342 300 2 A Corse-du-Sud 118 600 CORSE 2 B Corse (Haute-) 141 600 Total 260 200 25 Doubs 499 100 FRANCHE-COMTÉ 39 Jura 250 900 70 Saône (Haute-) 229 700 90 Terr. de Belfort 137 400 Total 1 117 100 75 Paris (Ville) 2 125 200 ÎLE-DE-FRANCE 77 Seine-et-Marne 1 193 800 78 Yvelines 1 354 300 91 Essonne 1 134 200 92 Hauts-de-Seine 1 428 900 93 Seine St-Denis 1 382 900 94 Val-de-Marne 1 227 300 95 Val d’Oise 1 105 500 Total 10 952 100 11 Aude 309 800 LANGUEDOC623 100 ROUSSILLON 30 Gard 34 Hérault 896 400 48 Lozère 73 500 66 Pyrénées-Orient. 392 800 Total 2 295 600 19 Corrèze 232 600 LIMOUSIN 23 Creuse 124 500 87 Vienne (Haute) 353 900 Total 711 000 713 800 54 Meurthe-et-Mos. LORRAINE 55 Meuse 192 200 57 Moselle 1 023 400 88 Vosges 381 000 Total 2 310 400 ALSACE Brucellose POPULATION EN 1999 Inf. à méningo. DÉPARTEMENTS Semaine du 09 au 15 septembre 2002 Données provisoires non validées SIDA RÉGIONS Cas déclarés pour certaines maladies transmissibles Typho./Paratypho. BEH n° 40/2002