overdose 90'

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overdose 90'
La b ellisati o n I n Ca r n e
Entre autres projets labellisés :
InC
CE PROJET EST PRÉSENTÉ ET SOUTENU, AVEC D’AUTRES, PAR L’ASSOCIATION IN CARNE.
- Ce qu’il nous reste, par Mélina Despretz , théâtre corporel, danse, musique 13 intreprètes
4 représentations aux Théâtre T. Kantor (Lyon) et Théâtre de Ménilmontant (Paris-salle XXL)
- Nos amours sauvages, par Garance Valet
(Paris, Lyon)
Fondée en 2014, l’association In Carne est une structure de soutien
à la création pluri-artistique et de promotion des arts vivants.
InC
- Evènementiel, gestion d’animation et formes foraines : en collaboration avec l’association La
Brique, le Batofar et l’Autobus, le collectif Bellastock et le festival Play Mobile, le collectif L’Elément
Perturbateur, l’association Impala, le festival Festifaï…
Réunissant des jeunes de tous horizons, In Carne labellise une
grande variété de projets internes ainsi que des formations pour le
grand public,
de la danse à la photographie,
du théâtre à la musique,
du cinéma à la littérature.
Plateforme pour des créations qu’elle souhaite innovantes, l’association In Carne constitue aujourd’hui une troupe d’une vingtaine
de membres. Happenings, expositions, événementiel et spectacles,
autant d’identités diverses répondant d’une même vitalité.
IN CARNE
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happenings théâtraux dans l’espace public
2
so m m a i r e
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distribution
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overdose 90’
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mise en scène
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scènographie
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création sonore
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costumes
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biographies
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fiche technique
IN CARNE
remerciements
Remerciements à nos partenaires ; FSDIE Université de Paris III, Crous Paris, Dimitra Malka, James
Bouchet pour son soutien au travail du bois, Héloïse Cholley, Erell
Mathieu et Lionel Gonza-
lez Alice Libiot, Logan Soanbridge, Armelle Thebault, Morgane Thebault, Marie Thiebault, L’ATEP3 en particulier Tristan Hérault, le dispositif Acte&Fac et tout particulièrement Laura Pardonnet, Nathalie
Bayet, le
théâtre de la cité internationale , jérémy saltiel.
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ov er d ose 9 0'
d istr i b uti o n
Lambert Riquier
Auteur / Metteur en Scène
Adrien Sandrin
Dramaturge / Scénographe
Overdose 90', c’est un huis-clos animé par une thématique : celle de la Promesse. Laquelle ? Entre autres, celle d’une époque, les années 90, qui semblent dire : le monde
de demain sera connecté.
Lise Mansoz
Assistant Mise en Scène
Or ce monde de demain, c’est le nôtre - et la pièce est l’occasion pour nous de regarder un instant en arrière, et faire face à ces promesses sociales, technologiques
et humaines qui ont façonné nos vies, et la façonnent encore. Ce drame, si souvent
comique et décalé, ne cesse alors de déployer dans ses quinze scènes, à travers ses
trois personnages, les affres de la communication moderne, et la perte de contact
qui les pousse de plus en plus loin, jusqu’au conflit, jusqu’à l’extrême.
Roxanne Joucaviel
Costumière
Mathieu Husson alias MØRSE
création Sonore
Amélie, Louis, Zoé, cette fratrie sans tuteur, ne font peut-être que donner un corps
à ce qui n’en a pas : comme nous, ils matérialisent leur angoisse, comme nous, ils
fuient la précarité de leur chez-soi pour finalement toujours y revenir. Ainsi observet-on un ballet incessant d'aller-retours entre l'intérieur suffoquant du petit appartement et son extérieur, qui ne cesse de presser contre eux les murs imaginaires de
leur huis-clos.
Olivia Stainier
Oscar Lesage
Mégane Bermond
interprètes
Au fur et à mesure on commence à sentir le silence qui règne entre eux et sur eux, on
voit ces corps toujours de retour, tendus vers l'autre, prêts à parler - mais le risque de
se confier, de se mettre en faiblesse, est trop grand. Il faut rester fort et muet : jusqu'à
l’implosion.
Eva Munoz
photograhies
Jean-Baptiste lorthiois
graphisme
projet soutenu par acte&fac
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6
m ise en scen e
Lambert Riquier
C’est un travail de dramaturgie de longue haleine qui a permis de transformer ce drame
adolescent qu’est le texte Overdose (2011) en objet de plateau vivant, vibrant. Le canevas final a été élaboré à partir de dizaines d’heures d’improvisations, dans l’optique de
ne jamais calcifier le texte. Et c’est à partir du travail des comédiens que nous avons pu
orchestrer les points culminants de ce texte, monologues ou passages visuels qui brisent
l’écriture dialoguée, pour qu’apparaisse sa fragilité, et la névrose qu’elle veut masquer.
Gage de vie, notre méthode de travail a consisté à transmettre une matière frémissante
aux comédiens, plutôt que des directives. Ainsi sont-ils co-créateurs de cette mise-enscène, chargée de leurs histoires, de leurs vécus, des énergies qu’ils ont offert. D’autant
que le plus gros du travail théâtral a été de donner à voir ce qu’il y a d’invisible dans leur
relation, triangulaire, tendue, fraternelle pour le meilleur et le pire. Cet invisible, il passe par
le détail, le moindre fragment de mimique - et à ce titre les méthodes de Lionel Gonzalez
ont été des ressources précieuses. Ainsi j’ai voulu offrir une image pour ainsi dire “haute
définition” au spectateur - une image enrichie par le sous-texte qui gronde, par la gêne et
le dérangement, le cri et le murmure, qui escortent la parole
Ce sous-texte œuvre aussi dans l’alternance entre dialogues, et interludes visuels et sonores, où la “création technique” prend le pas pour porter le fardeau que nos trois personnages tentent de supporter.
«Heureusement qu’il y a des promesses dans ce monde, internet,
téléphones portables, des concordes toutes les demi-heure.»
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scen o g ra ph i e
adrien sandrin
Tout l’enjeu du dispositif d’ Overdose 90’ est d’embrasser les deux mouvements de
ce spectacle : présenter à la fois un drame presque photographique ancré dans les années90’,et accueillir les débordements de ce drame.
L’espace central (cf. croquis et ébauches) reconstitue de manière épurée la pièce à vivre
où s’entassent Amélie, Louis et Zoé. Nous utilisons une esthétique à la fois léchée et
tranchante : une telle inhumanité souligne la grande promiscuité où survivent ces jeunes
gens. Les tons sont ternes, gris, beige, noir. Le canapé est bas, pour les avachir encore
plus ; le bureau d’Amélie tourne le dos au public et l’enferme encore plus. Cet espace
très géométrique, délimité par la lumière, crée un effet de focus, comme une “boîte sans
murs”.
Sur cette base, nous travaillons la symbolique des objets, choisis précisément : la lampe
surdimensionnée qui descend sur le bureau ; l’écran de télévision anachronique, qui se
réduit à un grand miroir noir en 16:9 ; l’unique placard longiligne où s’entassent tous les
accessoires ; la porte, réduite à un chambranle béant, etcaetera.
En plusieurs points, on quitte même le simple ameublement sur les quatre côtés du pavé
de moquette délimitant l’espace de jeu, un “fil néon bleu électrique” est installé, et s’allume dans les moments de pénombre, afin de rendre cet espace plus violent, plus métaphysique - les limites d’une cage, ou le cadrage d’un film. Nous jouons sur plusieurs
effets d’entassement (magazines d’époque, bonbons-drogue, tasses), pour accompagner l’usure quotidienne, et l’empilement nocif des journées. Enfin, en dehors de l’espace
central où jouent les comédiens se trouve un énorme monticule de vêtements. Situé à
jardin, du côté de l’intérieur non représenté de l’appartement, il s’agit d’une sculpture monumentale, qui fait écho aux thématiques de l’agression (s’emmitoufler / se protéger), du
foyer (conserver / entasser), de l’époque (compilation de modes), et du “trop” : trop de
tenues pour trop de jours, trop d’habits pour trop de facettes.
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cr eati o n so n o r e
MØRSE
Comme l’on rappelé les notes précédentes, Overdose 90 ne cesse de se référer à une
époque et de la mettre en question. Dès lors, l’enjeu du travail musical et sonore est de
contribuer à situer l’action dans le temps, tout en ajoutant un degré de sens, en faisant
sentir que cette histoire est ancrée dans le temps, et que ce temps dialogue avec le nôtre.
À partir de là, mon parcours créatif interroge le plaisir musical, celui des chansons, de
l’électro qui continue de naître, et le confronte, tantôt avec humour, tantôt de façon dramatique, avec les bruits et les paroles qui ont fait l’ambiance des années 90.
costu m es
roxanne joucaviel
Au delà du rôle informatif du costume, qui participe à situer le drame dans les nineties,
il s’agissait de jouer avec cette situation : les modes de cette période, pourtant récentes,
nous semblent aujourd’hui exubérantes ou exotiques, dérangeantes ou drôles. Ainsi le
costume joue-t-il avec le public de 2015. Mais il accompagne aussi la mutation de chacun des trois jeunes personnages, qui poussent toujours plus loin l’esthétique de leurs
rêves destructeurs. A tous ces sens du costume s’ajoute mon dialogue avec la scénographie, et les effets d’entassements où le vêtement est comme la brique fragile d’une
inquiétante construction.
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biographies
lise mansoz
lambert riquier
InC
Depuis sa première visite à Disneyland où elle rencontre l’idole
de son enfance (Minnie !), Lise ne cesse de développer sa soif
de théâtre, d’abord à Chambéry puis au Cours Florent. Habituée du texte contemporain elle s’attache à en faire ressortir
toutes les richesses, que ce soit au plateau ou à la table.
metteur en scène/auteur
Formé à l’interprétation à Antony, puis au Cours Florent depuis
ses seize ans, c’est très tôt qu’il se penche sur la pédagogie de
l’acteur et sur le théâtre comme mode d’expression collectif.
Passionné d’astronomie, il cherche actuellement à faire produire
son spectacle dans une supernova. En attendant, président de
l’association In Carne, interprète pour Ce Qu’il Nous Reste, il est
aussi l’auteur original et le metteur en scène attentif d’Overdose
90’ : l’occasion pour lui d’interroger les affres de la communication moderne à travers les drôles, les dérangeantes années 90’.
adrien sandrin
InC
scènographie/dramaturgie
Fervent touche à tout, ce jeune écrivain chercheur travaille
au conservatoire de Pantin et à l’Ecole des Hautes Etudes en
Sciences Sociales après 3 ans de CPGE en spécialité théâtrale.
Passionné d’architecture, il rejoint l’Association In Carne et y
opère comme scénographe (Ce Qu’il Nous Reste), développant sa pratique en autodidacte. Menant avec L.R. la réécriture
d’Overdose et sa mise au plateau, il partage avec lui un sincère
intérêt dramaturgique pour cette époque, les années 90’, qui
les a vu grandir.
13
assistante metteur en scène
roxanne joucaviel
InC
costumes
Fascinée en 1996 par l’Esméralda de Walt Disney, Roxanne
s’éprend du costume autant que du jeu, qu’elle travaille successivement au théâtre Pixel, à la Sorbonne-Nouvelle et au
Conservatoire de Créteil, ne cessant de lier ses deux regards
sur la scène, forgeant de projets en projets son regard et son
talent de costumière.
mathieu husson, alias MØRSE
InC
création sonore
Compositeur chevronné, MØRSE étudie et pratique le théâtre
en CPGE, puis aux conservatoires de Pantin et du 8e arr. de
Paris. C’est fort de ce bagage qu’il fait de sa passion un métier : entreprenant un DEM en Composition Assistée par Ordinateur au conservatoire d’Aubervilliers, il revendique toujours
son apprentissage sur le tas, au fil des projets qui lui valent
aujourd’hui de travailler avec les plus belles troupes du théâtre
émergeant.
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olivia stainier
interprète
Entre sa Bruxelles natale, sa passion pour la boxe française et
les sacro-saints films de Tarantino, on devine où elle a trouvé
l’énergie pour entreprendre autant de choses : 5 ans d’ateliers
jeunesses au Cours Florent, 2 ans de CPGE en option théâtrale
et maintenant 2 ans au conservatoire du 13e arr. de Paris… pas
grand chose à envier à la Mulan qui berça sa jeunesse !
oscar lesage
interprète
Un passionné de cinéma, pas si sage que son nom l’indique,
en formation depuis trois ans au Cours Florent où ce bilingue
pratique l’acting in English, en parallèle de divers projets. Carnassier, il nous raconte parfois ses grands cadeaux de 1999 :
une soeur, et une peluche Léopard pour éviter d’en être jaloux.
Alors du coup, on l’imaginait bien dans la peau d’une bête de
scène comme Louis…
mégane bermond
InC
interprète
Il faut l’entendre parler de Charmed et d’Alyssa Milano… décidément, les 90’ nous auront marqué. Depuis ça, les cours
Florent et l’Association In Carne la confirment chaque jour un
peu plus comme une comédienne acharnée à la tâche, gardant
toujours son travail de gymnaste artistique, et l’amour de la
Savoie natale.
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«LOUIS : Il est encore avec toi ? Il a du mérite,
avec ton style de hippie biodégradable.»
fiche technique
son
contacter Adrien Sandrin
06 . 66 . 38 . 21 . 82
Le plateau est séparé en deux espaces concentriques : la dalle de moquette, au centre du plateau,
est l’endroit où se joue le drame. Tout autour, nous utilisons le plateau comme un espace de horsjeu, éclairé presque exclusivement par des lumières secondaires. Ce sont les deux plans ci-joints
qui sont aux dimensions, et non l’aquarelle “inspiration” qui accompagne la note de scénographie.
Sur les plateaux disposant de peu d’ouveture, la montagne peut-être adossée aux murs/rideaux
Jardin, comme la boîte aux lettres à Cour, afin de maintenir un
espace suffisant.
LUMIÈRES
Un micro simple branché à cour (câblage long nécessaire, 3 ou 4m minimum)
+ système stéréo et console en régie pour lancer les pistes sonores
Notre résidence technique est à venir : nous contacter pour précisions sur l’implantation.
Projecteurs : sur perches, majoritairement des découpes (6 découpes types 614
mini pour la base d’implatation).
Face : favoriser les rampes (strip conventionnel ou LED) pour ne pas prendre le sol.
Nous sommes amenés à utiliser tout le parc de découpes disponibles, et à “combler” avec des PC pour achever les contres, les latéraux si possible, et les faces en
l’absence de strips.
La scéno. comprend un fil LED qui encadre la surface de jeu. Une rallonge est
à fournir afin de le brancher, souvent en fond de scène, et de le patcher au jeu
d’orgue.
En cas de disponibilité d’un projecteur vidéo, nous l’utilisons afin de projeter une
unique.
DIMENSIONS
La surface de jeu fait au minimum 5*4 m au maximum 6*4 m. Le plateau, surélevé ou non, doit donc faire minimum 6m d’ouverture pour 5m d’ouverture. N.B. : le
dispositif est conçu pour être joué sur des plateaux vastes, qui isolent la surface
de jeu et provoquent un effet de focus.
Hauteur sous grill : peu importe. À noter néanmoins que nous suspendons avec
du fil de pêche un poster imprimé sur bâche, qui descend en bordure-fond de l’espace de jeu.
Gradinage : suffisamment pentu pour ne pas perdre les effets de démarcation et
le jeu au sol. Selon les salles, possibilité de condamner les rangées de fauteuil latérales, si celles-ci sont trop décalées par rapport au centre de la scène.
PERMIS
Permis feu : si nécessaire (une seule cigarette à l’eucalyptus)
Permis eau : si nécessaire (faibles quantités versées, in espace de jeu, loin électricité)
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Scène IX – (Après la 1ère crise)
Zoé : Non.
Louis, improvise un rap : C'est pas Momo son nom à ton mec / ton type dont on connaît pas la gueule / le type que tu vois
C'est le matin. Louis prend son petit-déjeuner. Amélie Rentre. Amélie gênée va vers son bureau
semble travailler, elle regarde Louis du coin de l’œil pendant tout son échange avec Zoé.
plus que j'ai jamais vu Hegel / le type de mec mieux /de mec demi-dieu / avec des pecs d'acier et une bite de feu...
Louis : Tu cherches... ?
Zoé : Mes bottes.
Louis : Mais t'as... ?
Zoé : Il neige je vais pas sortir comme ça je vais me casser une cheville et être trempée et si je rate un bus je vais...
Zoé se place entre Louis et la télévision.
Louis : Pardon.
Zoé : Je vais y aller comme ça.
Louis : Salut.
Zoé : Louis aujourd'hui je vais à mon entretien.
Se traîne lentement vers la sortie. Regard.
Zoé : Salut.
Amélie : Ah attends tu vas où aujourd'hui ?
Zoé : Mon entretien.
Amélie : Il faut prendre des papiers à la mairie et à l’hôpital
Zoé : Pas le temps.
Amélie : Si.
Zoé : Ok. Je dors chez mon copain.
Louis: Ton mec Momo ?
Zoé : Non, tu ne connais même pas le nom de mon mec ?
Louis : C'est pas Momo ?
Zoé : Ça me fait pas rire.
Louis, continue : Rire / tu veux dire frire / comme quand tu passes à la poêle dans les poils de ses balles bam / dis moi
quand tu jouis quand tu kiffes tu penses à qui / des harkis idéaux hiérarchie des gogos hara-kiri momo / des potos du savon
d'la coco de quoi faire un banco / loin de nous les péquenots les zéros / qu'est-ce qu'on pue on craint trop emmène moi loin
d'ici et paye moi du cointreau hau !
Zoé va chercher une valise toute faite.
Zoé : Ça fait longtemps que tu la prépares celle là ?
Louis : Je pourrais te retourner la question.
Zoé va pour sortir.
Louis : Zoé, si tu reviens tu pourras prendre des chouquettes ?
Zoé sort. Louis s'installe avec son walkman, n'entend rien.
Amélie : Louis j'ai peur, c'est là, ça approche, c'est lui ce putain de monstre de concours avec cette foutu date, ça va
finir, moins d'une semaine et c'est fini. Louis, j'ai chialé toute la nuit à cause de toi, avec tes grands sermons que cette
famille ne veut pas de toi, qu'elle est pas assez bien pour toi. Mais on a tellement fermée ici qu'on peut plus être une vrai
famille mais je veux être honnête avec toi je ne te déteste pas. Zoé non plus - on t'aime petite merde. Je sais que c'est moi
le problème. Je sais que je suis en train de me décomposer sur mon bureau, je sais que je suis égoïste, que j'ai dû perdre au
moins onze kilos, que j'oublie de manger, que j'en suis à me shooter le matin pour pouvoir voir si le feu est vert ou rouge. Oui,
oui c'est la même erreur que Maman mais je vais continuer parce que moi ça va bien finir, moi ça va finir comme un putain de
happy-ending. Et je sais que ça t’arrive pas à le comprendre. Les gars d'en face veulent ta peau et ça va tomber sur qui, sur
nous, t'es un boulet. Zoé va sûrement partir, qu'est-ce que tu cherches Louis ? Tu veux mourir avec cet appartement ? Qu'on
te suive dans ton dernier saut de l'ange ? Je sais que tu veux qu'on soit une famille, mais c'est plus... il n'y a plus de, tu, tu
voudrais encore de nous comme sœurs? Si on est encore ensemble quand mon concours sera fini, on ira au restaurant. Hein ?
Ça fais combien de temps qu'on n'est pas...
Contact
[email protected]
06 88 50 90 63
www.facebook.com/incarne.crabe
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