Charte de l’éco-jardinier Je préfère les plantations en pleine terre, avec des espèces moins gourmandes en eau, et je récupère les eaux de pluie pour l’arrosage. Je respecte l’arrêté du 9 février 2007 qui interdit l’usage de désherbant autour des fossés, caniveaux et bouches d’égout. Je privilégie le désherbage manuel et laisse l’herbe pousser là où elle ne gène pas. J’évite d’utiliser des pesticides et je privilégie des modes d’action respectueux des insectes pollinisateurs et auxiliaires. J’essaye de diversifier les plantations avec des végétaux adaptés à leur environnement, capables d’accueillir insectes, oiseaux et autres animaux utiles. Je choisis des végétaux à port libre, demandant peu de taille, pour limiter les déchets verts. Je composte mes déchets végétaux et les réutilise dans le jardin. Le Le jardin, jardin, un un écosystème* écosystème* entre entre vos vos mains mains Une larve de coccinelle peut dévorer jusqu’à 100 pucerons par jour. D’autres insectes, à l’apparence de petites guêpes ou mouches, se nourrissent aussi de pucerons. Les insectes sont indispensables au jardin : ils pollinisent les fleurs, se nourrissent de parasites, débarrassent le sol des déchets, transforment la matière organique, et alimentent d’autres animaux eux-mêmes fort utiles comme les oiseaux, les hérissons… 6000 tonnes de déchets verts sont mis en tas ou brulés chaque année en Loire Atlantique. Valoriser les déchets verts, c’est possible bien que parfois couteux pour la collectivité. Les diminuer et les réutiliser sur place c’est encore mieux. * écosystème : ensemble formé par une communauté d’êtres vivants et son environnement services espaces verts 02 40 11 55 78 - [email protected] Imprimerie LA CLONERIE 02 40 53 33 33 - 2008100069 7% seulement de l’eau potable est utilisée pour la consommation ou la cuisine. Le reste sert pour la toilette, les WC, le jardin, le lavage des voitures… Les traitements pour rendre l’eau potable coûtent cher. 25 % de la pollution de l’eau provient des jardins particuliers traités chimiquement. Certaines molécules d’herbicides se retrouvent dans 100% des analyses d’eau provenant des rivières et ruisseaux.