Quand le placenta est anormal

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ACTUALITé
Hôpitaux universitaires de Genève
Vite lu
Fondation
Tissières
En 2009, la Fondation Jérôme
Tissières a généreusement
remis un chèque de 30 000
francs au Dr Bernhard Walder,
médecin adjoint agrégé au
service d’anesthésiologie.
Caractérisées par un développement anormal
du placenta, les maladies trophoblastiques sont rares
et nécessitent une prise en charge spécialisée.
Un centre traitant de ces affections a été mis en place.
un traumatisme cranio-cérébral », correspondant au titre
anglais « Patient-relevant
Endpoints after Brain Injury
from Traumatic Accidents (PEBITA) ». Objectifs ? Connaître la
véritable fréquence des traumatismes crâniens-cérébraux
sévères en Suisse (actuellement estimée à 10 patients
pour 100 000 habitants et par
an), connaître la qualité de
vie du patient et des proches
à long terme et détecter les
facteurs précoces influençant
le pronostic.
Pulsations TV
primé
L’é m i s s i o n P u ls ati o ns T V
consacrée à la « Greffe de
rein avec donneur vivant. A
Les maladies trophoblastiques,
aussi appelées grossesses môlaires, correspondent à un développement anormal du placenta
(le trophoblaste est une des parties du placenta en développement). Il s’agit d’une affection
rare, concernant environ 1 femme
enceinte sur 1000. Les symptômes
sont généralement des saignements vaginaux, des nausées
et vomissements, ainsi que des
douleurs abdominales basses.
Tandis que la prise de sang montre
un taux élevé des hCG, l’hormone
de la grossesse, l’échographie
révèle un placenta ayant la forme
de petits kystes. « Dans certains
cas, il n’y a pas d’embryon. Dans
d’autres, un fœtus peut se développer, mais avec de graves
malformations ne permettant pas
sa survie », explique le Dr Patrick
Petignat, médecin adjoint agrégé
au service de gynécologie. Le diagnostic doit toujours être confirmé
par le pathologue.
travers la barrière des groupes
sanguins » a remporté le prix
spécial du jury au 14 festival
e
international des émissions
médicales et des reportages
Surveillance régulière
La grossesse môlaire, dont les
causes restent inconnues, nécessite un curetage ainsi qu’un
médicaux télévisés d’Amiens.
Le film retrace le parcours de
Bruno qui a reçu un rein de sa
maman malgré des groupes
sanguins incompatibles.
SAVOIR +
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Jean-Claude Rumbeli et Pierre-Alain Rüttimann / HUG
« Devenir du patient après
Pulsations
6
Quand le placenta
est anormal
Cette donation sera utilisée
pour soutenir le projet intitulé
Déc. 09 / Janv. 10
Le placenta est anormal et se présente sous forme de kystes.
suivi. « Il existe un risque de persistance de tissu anormal dans
la paroi de l’utérus qui peut
proliférer ailleurs dans le corps.
La surveillance se fait au moyen
d’une prise de sang régulière
pour doser les hCG », précise le
Dr Petignat. « C’est un double
choc pour la femme qui doit en
même temps faire face au deuil
d’une grossesse perdue et à
l’angoisse d’une maladie potentielle. Il y a aussi beaucoup
de questions par rapport à une
future maternité où le risque de
récidive est de 1 à 3% », souligne Ginette Rosseel, infirmière
référente.
Chez environ 80 à 90% des
femmes, le test des hCG se normalise après quelques semaines
Au Flamboyant
ou quelques mois. Si tel n’est
pas le cas, une chimiothérapie
est généralement mise en place.
Elle aboutit la plupart du temps
à une guérison complète sans
altération de la fertilité.
Une aide aux médecins
En raison de la rareté de la maladie, le diagnostic, le bilan, les
traitements et le suivi ne sont
pas toujours optimaux. Afin
d’harmoniser la prise en charge,
le département de gynécologie
et d’obstétrique, placé sous
la responsabilité du Pr Jean- Bernard Dubuisson, a mis en
place en janvier 2009 un centre
des maladies trophoblastiques
avec la collaboration du Centre
hospitalier universitaire vaudois,
des Hôpitaux Neuchâtelois et
de l’Hôpital du Jura. Multidisciplinaire, l’équipe comprend des
gynécologues, des pathologues,
des oncologues médicaux, un
généticien, ainsi qu’une infirmière
référente. « Ce centre d’expertise
permet aux cliniciens d’obtenir
des conseils, des informations
ou d’enregistrer leur patiente.
Nous analysons une seconde
fois les tissus anormaux curetés,
établissons la courbe d’évolution des hCG et proposons
une conduite thérapeutique
concertée à tenir », relève
Ginette Rosseel. Et de préciser :
« La patiente n’a pas besoin de
nous consulter. Les informations
sont transmises à son médecin
de référence par courrier. »
Paola Mori
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