La répression de la Résistance en France par les autorités d

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La répression de la Résistance en France par les autorités d'occupation et le
régime de Vichy
par C.Dubois et T.Thoreau
Archives départementales de la Vendée La Roche-sur-Yon 2010
Date de création : mercredi 8 décembre 2010
Présentation du fondAuteurs
Description
Cotes extrêmes
Dates extrêmes
Année de publication
par C.Dubois et T.Thoreau
COLLECTION
N° art. 1-48
1940-1949
2010
Contenu ou introduction :
Le Concours national de la Résistance et de la Déportation fête ses 50 ans.
Le thème proposé cette année s'intitule : " La répression de la Résistance en France par les
autorités d'occupation et le régime de Vichy ".La France, défaite et partiellement occupée à
partir de mai-juin 1940, subit une répression " qui s'en prend aux individus pour ce qu'ils font,
ont fait ou sont présumés pouvoir faire ", comme le propose la formulation de Hervé Guillemet
dans la lettre de la fondation de la Résistance du 6 juin 2010. Le thème permet de constater les
effets de l'ordre allemand imposé à la France, mais aussi l'activité répressive du régime de
Vichy. La répression est l'affaire de ces deux grands acteurs, l'un sans l'autre, l'un et l'autre, l'un
après l'autre.
Au total, on peut estimer pour la France, le nombre d'arrestations et de déportations de 200 000
à 250 000. Quant aux exécutions d'otages elles feront 30 000 victimes.
A partir de 1942, la répression allemande augmente pour s'emballer progressivement et prendre
des dimensions dramatiques à la fin de la guerre, si l'on pense au massacre
d'Oradour-sur-Glane. La montée en puissance de cette répression est à mettre en parallèle
avec celle de Vichy. D'une manière générale, on peut estimer avec Robert O. Paxton que la
répression des opposants est partie intégrante de la recherche de légitimité du régime, et que le
lien est clair entre la montée en puissance de l'arsenal répressif de l'Etat Français et la
structuration progressive de la Résistance.Cet arsenal est de deux ordres, policier et judiciaire.
L'organisation policière est renforcée. On peut prendre les exemples de l'étatisation des polices
municipales ou la création de polices parallèles. C'est le cas du service de la police
anticommuniste, qui deviendra le service de répression des menées antinationales (on retrouve
cette formulation en Vendée dans les documents préfectoraux et des renseignements généraux
pour désigner les gaullistes). Une justice d'exception se met en place avec une logique
rétroactive et expéditive, illustrée par la section spéciale mise en place à la cour d'appel de
Paris, qui peut condamner les communistes inculpés pour des faits antérieurs.
Les Archives départementales de la Vendée proposent une sélection de documents pour
illustrer ce thème. Ils décrivent ainsi la situation particulière d'un territoire occupé, dans lequel
les représentants de Vichy cherchent à conserver un rôle. Ici, comme ailleurs, la surveillance et
la répression de la population répondent à la fois à l'affirmation des résistances et aux aléas de
la guerre. Il s'agit de s'interroger sur les causes, les formes et les conséquences de la
répression, sur la part d'autonomie des acteurs de celle-ci, et sur les spécificités du département
de la Vendée.
L'occupation allemande de la France se traduit par la délimitation d'une grande "zone occupée"
et par des zones interdites délimitées pour des raisons militaires, comme c'est le cas le long du
littoral vendéen. Plus on avance dans le temps, plus les craintes d'un débarquement, motivées
par de nombreux parachutages d'armes et la nécessaire protection des ouvrages de défense,
provoquent tension, surveillance et répression. On le constate en Vendée dans les
correspondances avec le Feldkommandant et dans les rapports du préfet. L'indentification des
caches d'armes et la recherche des aviateurs alliés, ou l'arrestation des saboteurs du Mur de
l'Atlantique sont une composante constante des échanges entre les autorités d'occupation et les
représentants de Vichy.
Le thème de la répression concerne des formes et des acteurs différents. On informe, tout
d'abord, des risques encourus, comme le montre dans ce dossier une collection d'affiches de
l'Etat français mais aussi de l'occupant allemand. Les représailles des troupes allemandes s'ont
également illustrées par l'exemple des prises d'otages. Cette pratique récurrente qui s'installe
dès le début de l'occupation, est illustrée par un dossier particulier dans l'inventaire. D'une
manière plus générale, l'occupation allemande se traduit par une répression exercée sur tous
ceux qui sont considérés comme des adversaires de l'ordre nazi. Quelques cibles particulières
se dégagent au fil des enquêtes commanditées par l'occupant sur le parti communiste ou les
menées gaullistes. On doit aussi faire référence aux actes de terreur perpétrés par la milice,
sous l'autorité du régime de Vichy. Ils illustrent l'activisme des autorités françaises dans le
domaine répressif. On peut se référer aux déportations des résistants sans y inclure celles des
juifs qui n'est pas strictement à une réaction à la résistance. En Vendée, un décompte récent qui
demande sans doute à être affiné, estime à quelque 137 personnes le nombre de déportés
politiques non revenus. On pourra en consulter la liste à l'antenne de l'Ecole du Patrimoine, à
Mouilleron-en-Pareds.
Une démarche chronologique peut être abordée. Tout d'abord parce qu'il y existe une montée
en puissance de la répression, liée à celle de la Résistance. L'année 1941 est charnière. C'est
l'entrée en guerre de l'URSS et l'apparition de la résistance communiste en France. Les
propagandes allemandes et vichystes assimilent les actes de résistance aux menées
communistes. On trouve encore ce lien en Vendée pour justifier la rafle de janvier 1944, les juifs
étant assimilés aux bolcheviques. Les affiches de propagande montrent l'obsession commune
des Allemands et des hommes de Vichy envers le bolchevisme. En 1941 toujours, la résistance
gaulliste semble plus en mesure de structurer et de coordonner les mouvements intérieurs et
extérieurs. Enfin en novembre 1942, l'instauration du service du travail obligatoire est à l'origine
d'un engagement de plus en plus fort dans la Résistance, et il favorise l'émergence des maquis
pendant l'année 1943. En Vendée, la correspondance entre les services de police allemands et
français concerne souvent la disparition de personnes qui doivent rejoindre l'Allemagne. On
peut penser que les maquis vendéens comme celui de Dompierre-sur-Yon, relaté dans
l'immédiat après-guerre par les élèves du lycée de jeunes filles de La Roche-sur-Yon (cahier en
ligne sur le site des Archives de la Vendée), reçoivent ces jeunes et nouveaux résistants.
La répression se modifie dans le temps. Si, jusqu'en 1943, le Reich se sent peu menacé par les
actions des forces clandestines et se contente d'une action politique et policière mais pas du
tout militaire, à partir de cette année l'imminence du débarquement allié transforme la donne.
Les dissidences, les sabotages et les maquis, se multiplient dans un contexte où Vichy ne
semble plus capable de maintenir l'ordre. Les Allemands instaurent un traitement plus autoritaire
et militaire. On le constate en Vendée à travers les arrestations collectives qui s'intensifient à
partir de septembre 1943, et sont en fait des démantèlements de réseaux de résistance.
Du coté de Vichy, les années 1943 et 1944 sont celles de la montée en puissance de la milice.
34 000 personnes s'engagent dans la milice en 1944 sur l'ensemble du territoire français, mais
très peu en Vendée. Le cas de la milice comme instrument répressif est intéressant pour croiser
les approches. D'abord parce que ce sont les Allemands qui imposent Darnand, comme chef de
la milice, pour son efficacité préjugée (en 1943, 9 000 gaullistes et marxistes sont arrêtés par
Vichy, mais les Allemands en ajoutent 35 000 au tableau de chasse). Ensuite parce que celui-ci
s'inscrit dans cette logique politique d'un Etat français qui cherche à forger sa légitimité dans
l'action répressive. Enfin les miliciens ont des marqueurs idéologiques proprement français
(certains sont pétainistes, d'autres collaborationnistes). En fin de compte, comme le souligne
Jean-Pierre Azéma, " les miliciens allaient symboliser le Vichy répressif et complice de
l'occupant ". Avec Darnand, la collaboration franco-allemande tournée contre la Résistance
s'intensifie lors de l'expédition du plateau des Glières. Cependant la lutte contre la Résistance
est alors devenue la chose des Allemands, qui arrêtent et déportent des milliers de Français
pendant l'été 44. L'action de la milice, quels que soient ses débordements, n'est qu'une fiction
d'indépendance.
Une approche chronologique peut déboucher sur un travail de mémoire. Quelle est la trace
laissée par ces événements dans la mémoire collective ? Cette mémoire s'est construite autour
d'acteurs comme Bousquet, Darnand, de lieux comme les Glières ou Oradour-sur-Glane, et de
notions nouvelles comme le crime de guerre et le crime contre l'humanité. En Vendée, c'est
l'exécution des otages d'Apremont qui sera signalée en 1946 au tribunal militaire de Paris,
chargé de juger le SS Karl Oberg pour les crimes commis sur le territoire français...
Instructions de la Feldkommandantur
N° 1 - Rappel à la population des sanctions en cas d'actes de sabotage, 14 août 1940
(extrait de l'article 1 W 53).
N° 2 - Les autorités françaises doivent informer les autorités allemandes des
atterrissages d'aviateurs et de parachutistes, 4 mai 1941 (extrait de l'article 1 W 54).
N° 3 - Les commissaires spéciaux auprès des préfets sont chargés des mesures de
police contre les mouvements communistes, 24 juillet 1941 (extrait de l'article 1 W 54).
N° 4 - Le préfet est informé "d'agissements de terroristes portant l'uniforme allemand", 5
juin 1943 (extrait de l'aticle 1 W 58).
N° 5 - La Feldkommandantur demande la diffusion par voie de presse d'une note sur les
risques encourus par la population en cas d'aide à des aviateurs ennemis, 23 juin 1943
(extrait de l'article 1 W 58).
N° 6 - Diffusion d'une note aux maires leur rappelant la nécessité de "faire arrêter toutes
les personnes suspectes", 13 juillet 1943 (extrait de l'article 1 W 59).
N° 7 - La Feldgendarmerie demande que les maires de L'Aiguillon-sur-Mer, Grues et de
Lairoux fassent rechercher les armes et les munitions qui ont été parachutées sur ces
communes, 26 juillet 1943 (extrait de l'article 1 W 59).
N° 8 - Avertie de prochains actes de sabotage, la Feldkommandantur demande au préfet
de renforcer les actions de surveillance, 14 septembre 1943 (extrait de l'article 1 W 59).
N° 9 - Condamnation d'une habitante de la Ferrière pour détention d'un poste de TSF et
écoute de la propagande ennemie, 16 juin 1944 (extrait de l'article 1 W 60).
N° 10 - La Feldkommandantur signale que les "sanctions les plus graves" seront prises
contre les personnes qui viendront en aide aux "terroristes", 23 juin 1944 (extrait de l'article
1 W 60).
Actions gaullistes et communistes signalés dans les rapports mensuels du préfet
N° 11 - Rapport de juin 1941 (difusion de tracts antinationaux à Fontenay-le-Comte)
(extrait de l'article 1 W 41).
N° 12 - Rapport de juillet 1941 (surveillance du parti communiste, découverte de tracts
gaullistes à Foussais et à La Chataigneraie, écoute de la radio anglaise) (extrait de l'article
1 W 41).
N° 13 - Rapport de novembre 1941 (lancer de tracts par des avions anglais sur les
communes de Saint-Gilles-sur-Vie, Givrand, Brétignolles-sur-Mer) (extrait de l'article 1 W
13).
N° 14 - Rapport de décembre 1941 (surveillance du mouvement gaulliste et découverte
de tracts à Mareuil-sur-Lay) (extrait de l'article 1 W 41).
N° 15 - Rapport de novembre 1943 (diffusion de journaux communistes à
Saint-Michel-en-l'Herm, importance de la propagande anglo-américaince) (extrait de
l'article 1 W 43).
N° 16 - Rapport de décembre 1943 (diffusion de tracts du Front de Salut Public et du
Conseil National de la Resistance) (extrait de l'article 1 W 43).
Propagande de l'Etat Français
N° 17 -
"Libération ? Français ! Allez-vous enfin comprendre ce que vous devez attendre
de ces faux amis ? Libération ? Non ! - [1940-1944]. - 1 affiche ; 99,5 x 65 cm (extrait de la
sous-série 14 Fi). ". [1940]-[1944]
N° 18 - "Le socialisme bolchévique... C'est le coup de revolver dans la nuque ! Le
socialisme français... C'est la suppression du prolétariat / Ministère de l'Information,
Service de la propagande ; ORAFF (V.II 133). – [1942] (extrait de la sous-série 14 Fi).".
Propagande allemande
N° 19 - "Avis [informant que les résistants arrêtés seront considérés comme
francs-tireurs]. Appel à la population [informant des mesures répressives à l'encontre des
faits de résistance] / Der "Oberbefehlshaber West ; Der Befehlshaber Südwestfrankreich. –
[1940] (La Roche-sur-Yon : impr. Centrale de l'Ouest) (extrait de la sous série 12 Fi). ".
N° 20 - "Aux habitants du territoire occupé ! [Liste des mesures à respecter et des peines
encourues] / Le commandant en chef de l'Armée. – [1940] (extrait de la sous-série 12 Fi). ".
N° 21 - "Bekanntmachung. Avis à la population [informant les habitants de
Fontenay-le-Comte des nouvelles mesures en vigueur] / Lieutenant-colonel Sinz,
commandant de la place ; Roger Guillemet, maire de Fontenay-le-Comte. –
Fontenay-le-Comte, 24 juin 1940 (Fontenay-le-Comte : impr. Moderne) (extrait de l'article 1
W 53). ".
N° 22 - "Bekanntmachung. Avis [interdisant toute activité communiste en France] / Von
Stülpnagel, general der Infanterie. – Paris, 14 août 1941 (extrait de la sous -série Fi E
Dépôt 189) ".
N° 23 - "Bekanntmachung. Avis [annonçant l'exécution de 50 otages si les coupables des
meurtres d'officiers allemands à Nantes et à Bordeaux ne sont pas saisis] / Von Stulpnagel,
general der Infanterie. – Paris, 23 octobre 1941 (extrait de la sous-série 12 Fi). ".
N° 24 - "Recommandation à la population [des Sables-d'Olonne, l'invitant à quitter la
zone côtière interdite] / Albert Sapin, maire ; approuvé par Georges Husson, sous-préfet
des Sables-d'Olonne. – Les Sables-d'Olonne, 20 avril 1943 (Les Sables-d'Olonne : impr. T.
Doré) (extrait de l'article 1 W 65). ".
Répression de la propagande gaulliste et anglo-américaine
N° 25 - Instructions sur l'activité séditieuse des partisans de l'"ex-général de Gaulle "
(extrait de l'article 1 W 103). 1941
N° 26 - Interdiction de l'écoute des émissions radiophoniques de " propagande
antinationale " (extrait de l'article 1 W 103). 1941
N° 27 - Répression de la propagande gaulliste (inscriptions murales de la lettre V pour
Victoire, et croix de Lorraine), avril 1941 (extrait de l'article 1 W 103).
N° 28 - Rappel à l'ordre des autorités allemandes sur la nécessité d'enquêter sur les
auteurs de la propagande gaulliste, avril 1941 (extrait de l'article 1 W 103).
N° 29 - Comptes rendus des commissaires de police sur l'activité de la propagande
gaulliste, juillet 1941 (extrait de l'article 1 W 103).
N° 30 - Découvertes de tracts gaullistes à La Châtaigneraie, août 1941 (extrait de l'article
1 W 103).
N° 31 - Découvertes de tracts gaullistes à Saint-Florent-des-Bois, août 1941 (extrait de
l'article 1 W 103).
N° 32 - Répression de l'activité gaulliste dans l'arrondissement de Fontenay-le-Comte,
août 1941 (extrait de l'article 1 W 103).
Prises d'otages par l'armée allemande
N° 33 - Demande de suppression de la menace de prendre des otages à La
Roche-sur-Yon, 16 juillet 1940. (extrait de l'article 1 W 53).
N° 34 - Les manifestations de sympathie pour les otages fusillés sont interdites, 30
octobre 1941 (extrait de l'article 1 W 55).
N° 35 - Exécution de 4 otages à Apremont en représailles à une attaque des FFI, 31 août
1944 (extrait de l'article 1658 W 1).
N° 36 - Intervention du préfet Gaston Jammet le 22 juillet 1944, en vue d'empêcher
l'exécution de douze otages à la Roche-sur-Yon, en représailles à l'exécution de de
Gouillon, chef de la milice abattu par la Résistance le 20 juillet 1944 (extrait de l'article
1658 W 1).
Arrestations pour faits de résistance
N° 37 - Inculpation d'une habitante de La Roche-sur-Yon pour écoute de la radio
anglaise, décembre 1942 (extrait de l'article 1 W 72).
N° 38 - Arrestation par les troupes allemandes d'Hélène Bleyer et Auguste Péchereau,
août 1943 (extrait de l'article 1 W 72).
N° 39 - Témoignage de sympathie du conseil municipal de Chavagnes-en-Paillers à
l'égard de l'un de ses membres, Hélène de Suzannet, arretée par les Allemands, août 1943
(registre de délibérations du conseil municipal de Chavagnes-en-Paillers).
N° 40 - Arrestation de 4 personnes à La Roche-sur-Yon, suite à la découverte d'une
cache d'armes et de munitions, septembre 1943 (extrait de l'article 1 W 74).
N° 41 - Arrestation de 19 personnes à La Roche-sur-Yon, Sainte-Gemme-la-Plaine,
Chaillé-les-Marais, Montaigu, Fontenay-le-Comte, Saint-Denis-la-Chevasse, février 1944
(extrait de l'article 1 W 74).
N° 42 - Arrestation de 5 personnes à Benet, mars 1944 (extrait de l'article 1 W 74).
N° 43 - Arrestation de 13 personnes à Foussais, mai 1944 (extrait de l'article 1 W 74).
N° 44 - Arrestation de 3 personnes aux Essarts, septembre 1944 (extrait de l'article 1 W
74).
Activités de résistants
N° 45 - Plan de reconnaissance des ouvrages de défense allemands sur la plage de
Saint-Gilles-sur-Vie, établi par Edmond Bocquier, directeur honoraire de l'Ecole normale
d'Angers et adjoint au maire de la commune, à l'attention des Alliés, 1942 (extrait de
l'article 59 J 82).
N° 46 - Témoignage de Louis Metay, secrétaire général des instituteurs de Vendée
(extrait de l'article 1 J 2479). 1944
N° 47 - Rapport sur l'activité dans la Résistance de l'ancien préfet de la Vendée,
Stéphane Moreau (extrait de l'article 1 J 2479). 1944
N° 48 - Rapport sur l'activité dans la Résistance de Gaston Baudry, de
Fontenay-le-Comte (extrait de l'article 1 J 2479). 1949
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