Les troubles anxieux Des liens: http://redpsy.com/guide/panique.html http://www.hc-sc.gc.ca/hppb/sante-mentale/pubs/anxieux/ http://www.provirtuel.com/klarocque/dossierpsy/anxiete.html Les troubles anxieux désignent un groupe d'affections mentales caractérisées essentiellement par une anxiété, une peur, une crainte, un comportement d'évitement et des rituels compulsifs excessifs: Les troubles anxieux comprennent: les troubles paniques avec ou sans agoraphobie phobie sociale phobie spécifique trouble obsessionnel compulsif état de stress post-traumatique anxiété généralisée Facteurs de risque : Antécédents de violence grave Antécédents familiaux de troubles mentaux Faible revenu Dépendance à l’égard de l’aide sociale Comportements de parents Les troubles anxieux sont les troubles les plus fréquemment rencontrés dans la population. Le trouble anxieux le plus répandu dans la population générale est la phobie spécifique. Le trouble panique est le trouble anxieux pour lequel les gens consultent le plus souvent. 1 Les troubles panique Un exemple Je suis en réunion et subitement, sans raison apparente, je me sens devenir faible. Des sueurs froides parcourent mon corps, mon coeur bat fort. J'ai l'impression que je vais mourir. Qu'est-ce que la crise de panique ? La crise de panique est une crise d'angoisse extrême. On pourrait dire que c'est une soupape à l'angoisse trop longtemps contenue ou contrôlée. Cet accès d'angoisse survient de façon complètement inattendue et apparemment sans qu'il y ait de déclencheur. Mais en réalité, il y a un élément qui provoque la panique. S'il est difficile à percevoir sur le moment, c'est parce que la réaction physique prend toute la place. Une fois la crise passée toutefois, il est parfois possible de le retracer. L'événement choc peut en fait être très banal d'un point de vue objectif et même peu perceptible. Mais pour nous, il évoque un vécu important. Il peut s'agir d'un mot dans une conversation, l'émergence d'un souvenir, la présence soudaine d'une odeur associée... L'exemple suivant donne un aperçu du lien pouvant exister entre l'événement et la crise de panique. Dans une crise de panique, donc, un événement indiscernable sur le champ fait émerger une émotion laquelle déclenche une poussée d'adrénaline. C'est cette poussée d'adrénaline qui met en branle la série de réactions physiologiques par lesquelles on se sent assailli: augmentation du rythme cardiaque, oppression au niveau de la poitrine, chaleurs, sueurs froides, tremblements, frissons, mal de ventre, nausées, gorge serrée, diarrhée, faiblesse... La crise peut durer entre cinq minutes à une heure, mais elle dure en moyenne une vingtaine de minutes. De telles réactions physiologiques sont affolantes si on ne comprend pas ce qui se passe. Les réactions physiques sont tellement fortes et envahissantes qu'on a l'impression d'être malade ou d'être sur le point de mourir. Souvent le premier réflexe est de consulter un médecin. S'il s'agit réellement d'une crise de panique, le verdict médical sera négatif. À quoi sert la crise de panique ? 2 La crise de panique est un signal d'alarme! C'est le signe que mon corps me donne pour indiquer qu'il n'est plus capable de contenir la pression que je lui fais subir en mettant de côté une ou des préoccupations importantes (en particulier celle qui a été éveillée par l'événement déclencheur). Jusqu'ici l'angoisse n'a pas suffi à m'alerter, alors la panique prend la relève Comme l'angoisse, la panique est un symptôme. Elle n'est pas le problème mais le signe qu'il y a un problème (tout comme la fièvre n'est pas le problème, mais l'indice que quelque chose ne va pas). Les personnes qui ont tendance à repousser hors de leur champ de conscience les questions qui les préoccupent sont susceptibles de souffrir d'angoisse et de panique. Ce sont des personnes qui, par exemple, banalisent les problèmes de leur vie, se forcent à tolérer une situation inacceptable ou négligent des aspects importants de leur existence. La panique devient alors à la fois une soupape au trop plein d'angoisse et un signal d'alarme plus puissant. Qui en souffre ? 30% de la population a déjà expérimenté des troubles de panique. Cependant ces troubles deviennent pathologiques lorsqu’il surviennent de façon hebdomadaire pendant au moins un mois ou lorsque l’appréhension d’une nouvelle attaque devient quasi obsessionnelle. 2% environ de la population souffrirait de tels troubles ; ils surviennent à un âge moyen entre 25 et 30 ans. Le trouble panique sans agoraphobie est à peu près aussi fréquent chez les hommes que chez les femmes alors que le trouble panique avec agoraphobie est deux fois plus fréquent chez les femmes. Les caractéristiques et les manifestations La caractéristique essentielle de ce trouble est les attaques de panique survenant de façon imprévisible et la peur d'être en proie à d'autres crises. Les attaques surviennent plusieurs fois par semaine, voire tous les jours. Ce trouble persiste souvent pendant des années et comporte des périodes de rémission partielle ou totale. Les attaques de panique durent habituellement quelques minutes, plus rarement plusieurs heures. Les symptômes ressentis au cours d'une attaque sont: 3 une sensation de souffle coupé une sensation d’étouffement des étourdissements une impression d'évanouissement des palpitations ou accélération du rythme cardiaque des tremblements ou secousses musculaires de la transpiration des nausées une sensation d'engourdissement des bouffées de chaleur ou des frissons des douleurs thoraciques une peur de mourir une peur de devenir fou une peur de commettre un acte non contrôlé Les symptômes d’une attaque de panique sont le résultat d’une hyperventilation Dans la grande majorité des cas, la personne présente aussi un symptôme agoraphobique. L'agoraphobie est une peur de se retrouver dans des endroits ou dans des situations d'où il pourrait être difficile (ou gênant) de s'échapper ou dans lesquelles on pourrait ne pas trouver de secours en cas d'attaque de panique. Cette crainte entraîne une restriction des déplacements ou un besoin d'être accompagné à l'extérieur du domicile. Le trouble panique peut donc constituer un handicap social ou professionnel. Des complications peuvent survenir lorsque les personnes se mettent à consommer de l'alcool ou des tranquillisants pour se calmer. Traitement : antidépresseurs et anxiolytiques (benzodiazépines) et thérapies cognitivo-comportementales. 4 II. TAG voir Power Point 5 6 7 8