2bis-DONNÉES ACTUELLES DE L`IMAGERIE

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IRM DIFFUSION ET CANCER
BRONCHIQUE
B Padovani, D Ducreux
GOThA MAI 2010
Principes de la diffusion
• Les séquences de diffusion évaluent les mouvements des
molécules d’eau dans les tissus à l’échelle moléculaire
• Le signal observé sur la séquence de diffusion est le reflet direct de
la mobilité des molécules d’eau
• Cette mobilité est modifiée dans les processus pathologiques ce qui
se traduit sur la séquence en diffusion par une variation de signal
• Cette mobilité et donc la cellularité de la lésion peut être mesurée
par le calcul du Coefficient Apparent de Diffusion (ADC)
Tissu normal
Les molécules d’eau ont une grande mobilité
Tissu pathologique
La cellularité augmente et les molécules
d’eau sont moins mobiles.
• La diffusion est constituée d’une séquence T2 EPI avec 2
séries d’images:
– l’une avec un gradient de diffusion de valeur b600
– l’autre sans gradient (b0)
• Image « PET-like » très sensible à la diminution des
mouvements de l’eau mais de très faible résolution
anatomique et soumise à de nombreux artéfacts: doit
donc être confrontée aux séquences classiques
anatomiques corps entier +++ (T2, T1 Gadolinium)
• Imagerie fonctionnelle: avantages potentiels /PET:
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Plus rapide: 30 - 40 mn
Pas d’irradiation
Moins cher
Associée à IRM morphologique cérébrale +++
IRM diffusion: métastase fémur D et ADP inguinale D
b0
b600
IRM diffusion: métastase sous cutané et rénale Drte
b0
b600
IRM diffusion: reformatage des coupes en b600 et inversion des gris: PET like
IRM corps entier morphologique CORONAL STIR
Applications pathologiques de
l’imagerie de Diffusion
• Premières applications pour le diagnostic précoce
d’ischémie cérébrale +++ puis dans de multiples
pathologies encéphaliques
• Applications plus récentes en oncologie: IRM de
diffusion corps entier: staging initial et suivi
thérapeutique en particulier dans les lymphomes.
• Quelques études cliniques dans le cancer bronchique
Imagerie de diffusion et cancer bronchique
BILAN D’EXTENSION GANGLIONNAIRE (N)
Mediastinal Lymph Nodes: Assessment with Diffusion-Weighted Imaging.
Kosucu P et al. J Magn.Reson.Imaging 2009
• Etude prospective : valeur de l’ IRM de diffusion pour le diagnostic
de malignité ou bénignité des ganglions
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35 patients dont 18 ayant un kc bronchique(10 pc et 8 npc)
91 ganglions médiastinaux avec preuve histologique
19 ganglions malins et 72 bénins
Valeur de l’ ADC inférieur pour les ganglions malins/ganglions bénins
de façon significative (p<0.0005)
– Limite: taille des ganglions +++
• Exclusion des ganglions < 8mm pour lesquels l’ ADC ne peut être mesuré
DWMRI can be used in place of PET for N staging of nsclc with fewer false
positive results. Nomori H et al. J Thorac Cardiovasc Surg 2008.
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Étude prospective chez 88p opérés d’un kc bronchique
Pas de différence significative pour le diagnostic des ganglions malins
Staging N: valeur 89% pour DWMRI VS 78% pour PET(p:0.012)
DWMRI > PET pour diagnostic des ganglions bénins (698 ganglions)
avec 4 FP en Diffusion et 15 FP en PET-CT représentant
essentiellement des ganglions inflammatoires.
PET
IRM diffusion
BILAN D’EXTENSION METASTATIQUE(M)
Non-Small Cell Lung Cancer: whole-Body MR examination for M-Stage
Assessment. Utility for Whole-Diffusion- weighted Imaging Compared with
FDG PET/CT. Ohno Y et al. Radiology 2008.
•
Etude prospective chez 203 patients dont 40 en stade IV avec 93 sites
métastatiques dont 29 méta os, 26 méta poumon,9 méta cérébrales…
•
IRM de diffusion seule < IRM corps entier associée à diffusion
< PET/CT
•
Valeur de l’IRM corps entier + diffusion = valeur du PET/CT pour le bilan
des métastases y compris lorsqu’on exclue les métastases cérébrales.
•
Intérêt d’associer les séquences classiques corps entier aux séquences de
diffusion +++
CONCLUSION
• L’application de la diffusion au bilan d’extension
du cancer bronchique semble intéressante
• Nécessité d’études prospectives pour confirmer
sa valeur
• Le PET reste actuellement l’imagerie de
référence dans ce bilan d’extension
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