Projet médical 2013-2017 Projet médical 2013-2017 Préface C e projet médical définit la stratégie du Centre hospitalier de St Denis pour les cinq prochaines années et les actions qui en découlent. Il s’appuie sur une analyse du contexte local et du positionnement de l’établissement. A partir des besoins de santé de la population, il propose des modalités nouvelles et diversifiées de prise en charge. Il prend en compte les objectifs définis par le projet régional de santé et les décline à son niveau. Ce projet médical est le fruit de débats approfondis menés au sein des pôles et dans des groupes de travail thématiques, entre les professionnels de l’hôpital, médecins, soignants et administratifs ; il est aussi le fruit de la concertation conduite avec la Ville, les professionnels libéraux et les habitants, dans le cadre du projet local de santé. Le Centre hospitalier de Saint Denis a l’ambition d’être l’hôpital de référence de Plaine Commune, dans l’ouverture à tous les professionnels de santé pour organiser au mieux les parcours de santé, et dans la collaboration avec les autres établissements de santé, publics et privés, avec une logique de partage d’équipements et de gradation des soins. Le projet médical du CHSD exprime l’engagement de toute notre communauté hospitalière d’offrir à la population de Saint Denis et de Plaine Commune des soins de qualité, dans une structure rénovée disposant d’un plateau technique performant. C’est aussi un engagement humaniste résumé par ces mots de Louis Pasteur : « On ne demande pas à un malheureux : de quel pays ou de quelle religion es-tu ? On lui dit : tu souffres, cela me suffit. Je te soulagerai. » Elisabeth Beau Directrice Dr François Lhote Président de la CME 3 Projet médical 2013-2017 Sommaire Préface3 Le CHSD dans son environnement Etat des lieux 11 Chapitre 1 : Plaine Commune et l'offre de soins13 Chapitre 2 : Positionnement de l'établissement dans l'offre de soins Chapitre 3 : Bilan du précédent projet médical 2009-2013 Groupe 1 : Mieux valoriser l'activité 17 31 33 • Améliorer le codage des séjours 36 • Améliorer la valorisation de l’activité des urgences37 Groupe 2 : Améliorer la pertinence des prescriptions d'actes médico-techniques 39 • Privilégier les prescriptions de sortie plutôt que la prise en charge interne dans certains cas • Diminuer la redondance des examens • Améliorer le rangement des résultats d’examens • Certaines analyses secondaires sont inutiles une fois les premiers résultats connus 40 41 42 43 Groupe 3 : Améliorer la fluidité des séjours45 • Convention/ suivi dans le temps de la prise en charge de la psychiatrie de liaison 50 • Convention avec des Soins de suite extérieurs 51 • Création d’une cellule centralisée d’ordonnancement des lits 52 • Partager et Mettre à jour les informations administratives et sociales des séjours 53 Groupe 4 : Fidélisation - attractivité pour les professionnels 55 • Mieux faire connaître le CHSD aux professionnels et usagers 57 • Fidéliser les praticiens du CHSD 59 • Rendre lisible et mettre en valeur la pratique médicale des praticiens du CHSD 60 4 21 Chapitre 4 : Les grands axes du SROSS 2013 25 Améliorer le fonctionnement de l'existant • Ce que nous ont dit les habitants et les professionnels de santé de Saint Denis 9 27 Groupe 5 : Développer de nouveaux segments d'activité et de nouveaux modes de prise en charge en lien avec la ville 61 • Renforcer la synergie entre praticiens hospitaliers et de ville en vue d’améliorer la fluidité de prise en charge des patients 64 • Développement d’outils de communication entre praticiens hospitaliers et de ville 65 • Construire une politique innovante de recrutement médical. 66 • Rappel des dispositions législatives et réglementaires 67 Groupe 6 : Gouvernance des pôles 67 Groupe 7 : Prendre en charge les patients avec leurs spécificités 71 • Parcours de soins de patients vulnérables et précaires : équipe mobile précarité 74 • Circuit du malade sans dépassement d’honoraires75 • Sensibilisation / formation : Accès aux soins 76 • Réalisation d’un guide pour les interprètes occasionnels 77 • Bibliothèque et ludothèque 78 • Amélioration des dispositifs d’attente des patients et des familles 79 • Formation des personnels à la gestion du stress et de l’agressivité 80 • Optimisation du dépistage : feuille d’accueil du dossier patient 81 • Amélioration du suivi des patients porteurs : compte rendu type et alerte 82 • Amélioration de la prise en charge des patients : dépliant d’information, prise en charge psychologique, confort, interprétariat 83 • Isolement des patients identifiés : sectorisation et réflexion sur une unité dédiée • Amélioration de la prise en charge des patients : respect des précautions • Améliorer la prise en charge de la douleur • Accueil des enfants accompagnant patients et familles • Améliorer la signalétique • Mise à disposition de matériel adapté spécifique • Accessibilité des lieux sur les 2 sites Groupe 8 : Rechercher une meilleure gestion de nos ressources 84 85 86 87 88 89 90 91 • Réorganisation du laboratoire de biologie médicale : Robotisation 97 • Optimisation de la réception centrale du laboratoire 97 • Automatisation de la dispensation des médicaments 99 Groupe 9 : Améliorer la qualité et la sécurité des soins • Créer une cellule l’identitovigilance 107 • Formaliser une politique d’EPP et mettre en place un tableau de suivi 108 • Améliorer la qualité du dossier patient 109 • Améliorer les délais d’envoi des comptes rendus 110 • Améliorer la traçabilité de l’évaluation de la douleur 111 • Développer et homogénéiser les pratiques de retour d’expérience (CREX et RMM) 112 • Développer la bientraitance au CHSD 113 • Les améliorations en lien avec les recommandations du groupe des habitants et des professionnels de Saint-Denis 114 Développer l'offre de soins Pôle Médecine 101 115 117 • Création d’un hôpital de jour en alcoologie 118 • Création d’une consultation d’évaluation et de traitement de la douleur s’adressant notamment à une population pluriethnique et multiculturelle 120 • Création d’une consultation multidisciplinaire pour la prévention et prise en charge des complications affectant les pieds des patients diabétiques 122 • Création d’un centre intégré de prise en charge des pathologies maternelles au cours de la grossesse 124 • Création d’un centre d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles (CDDIST) 126 • Création d’un hôpital de jour de cytoponction échoguidée réalisée dans le cadre du « diagnostic en un jour », pour déterminer la nature bénigne ou maligne de nodules thyroïdiens des patients 128 • Développement d’une activité d’hôpital de jour destinée aux patients atteints de sclérose latérale amyotrophique 130 • Modernisation de l'unité d'hospitalisation de jour en médecine 131 • Création d’une consultation spécialisée pour la prise en charge de l’hypertension artérielle 133 • Education thérapeutique destinée aux patients atteints d’hépatopathies chroniques à risque cirrhogène ou au stade de cirrhose 134 • Développer l’éducation thérapeutique des patients atteints de syndromes drépanocytaires majeurs 136 • Informatisation des formulaires d’éducation thérapeutique du patient infecté par le VIH 138 • Création d’un programme d’éducation thérapeutique du patient ayant un traitement au long cours par anticoagulants de type antivitamine K 139 • Création d’un programme d’éducation thérapeutique destiné aux patients porteurs de colostomies et iléostomies 140 • Extension de la consultation précarité 141 • Développement de l’activité de diabétologie en hôpital de jour 142 • Evaluation de la fibrose hépatique chez les patients en surpoids 144 • Création d’une Filière Ophtalmologie-Médecine Interne 145 • Création d’un réseau de médecins généralistes en diabétologie 146 • Redéfinition du parcours de soins en chirurgie bariatrique 147 • Redéfinition du parcours des patientes atteintes de Diabète gestationnel 149 • Création d’une coordination des soins de support151 • Diplôme Universitaire Soins palliatifs et accompagnement 1ère Année 153 Pôle Chirurgie-Anesthésie-SMUR 155 • Nom des actions : Conforter les missions et les compétences au bloc opératoire 156 • Nom des actions : Conforter les compétences et le développement de l'activité de la chirurgie viscérale 158 • Développer et diversifier la chirurgie orthopédique 160 • Accompagner l'extension du service d'ophtalmologie 161 • Conforter l'activité de la chirurgie et des consultations ORL 163 • Projet SMUR 165 • Accompagnement de l'augmentation de l'activité de chirurgie ambulatoire 166 Pôle femme-enfant 169 • Mise en adéquation des moyens (RH et locaux) avec l’objectif 4400 naissances 170 • Améliorer l’accueil des patientes en consultation 172 • Mettre en place une consultation pré-conceptionnelle 174 • Améliorer la prise en charge du diabète gestationnel175 • Développer et diversifier la préparation à la naissance 177 5 • Organiser et humaniser la salle de naissance 178 • Réorganisation des suites de couches 180 • Développer la prise en charge du cancer du sein 182 • Développer l’unité d’Assistance médicale à la procréation (AMP) 183 • Mettre en place une unité de prise en charge des mutilations sexuelles 185 • Créer une unité d’accueil mère/enfant en secteur psychiatrique 187 • Création de 6 lits supplémentaires de néonatologie sans soins intensifs 188 • Augmentation de la capacité d’hospitalisation en REA et USI 190 • Promotion de l’allaitement maternel et sécurisation du don dirigé 192 • Dépistage de la surdité néonatale en Maternité. 193 • Accueil de la fratrie dans le service de réanimation néonatale. 195 • Caméra bébé 196 • Informatisation de la prescription et du dossier patient en Néonatologie. 197 • Renforcement des sorties accompagnées de Néonatologie. 198 • Renforcement de la Pédiatrie de Maternité. 199 • développement de l’activité de brûlologie 201 • Développement de l’activité programmée de chirurgie pédiatrique 202 • Projet de réorganisation de la PDSES en collaboration avec l’Hôpital d’Aulnay 203 • Restructuration des urgences pédiatriques 204 • Cancérologie pédiatrique de proximité 206 • Ecole de l’asthme 207 • Education thérapeutique des jeunes diabétiques et insulinothérapie fonctionnelle 208 • Projet éducation thérapeutique des enfants drépanocytaires 210 • Organisation d’un centre de référence de trouble des apprentissages 212 • Projet de construction d’une maison d’accueil, d’écoute et d’orientation des femmes en Seine Saint-Denis 213 Pôle Urgences-RéanimationCardiologie-Pneumologie215 • Mise en place d'un IOA la nuit 216 • Zone d'hospitalisation de courte durée (ZHTCD) 217 • Restructuration architecturale du service de réanimation 218 • Extension de l'activité de la salle d’explorations fonctionnelles 219 • Gestion informatisée des matériels et des scopes 220 • Formation médicale aux gestes de réanimation infantile 221 • ECLS (Extra Corporeal Life Support) : ECMOvv (Extra Corporeal Membranous Oxygenation venovenous) et ECCO2R (Extra Corporeal CO2 Removal) 222 6 • Création d’une unité de cardiologie de liaison, de consultations et d’explorations fonctionnelles 223 • Reconfiguration du service de pneumologie 224 Pôle Neurologie-Médecine Physique et Réadaptation 225 • Pathologie neurovasculaire-Restructuration du service et extension des capacités 226 • Consultation Mémoire 227 • Maladies infectieuses et encéphalites auto-immunes 229 • Neuro-oncologie 230 • Neuropathies périphériques, pathologies musculaires, ENMG 231 • Prise en charge des céphalées 232 • Prise en charge de l’épilepsie 233 • Prise en charge des syndromes parkinsoniens et des mouvements anormaux 235 • Prise en charge des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) et maladies inflammatoires du système nerveux central 236 • Sclérose latérale amyotrophique 237 • Annexe : la Sclérose Latérale Amyotrophique 238 • Espace de simulation de vie (appartement thérapeutique) 240 • Equipe mobile de Médecine Physique et de Réadaptation intra hospitalière 241 • Mise en place d’une consultation « Handicap et famille » au sein du service MPR de l’Hôpital Casanova 243 • Création d’un nouveau plateau technique de kinésithérapie mis à disposition de kinésithérapeutes exerçant dans l’établissement sous forme conjointe, salariée et libérale 245 • Mise à niveau du Plateau Technique de Rééducation de l’Hôpital Delafontaine - ressources humaines et matérielles (salle et équipements) 247 • Doublement de la capacité d’accueil de l’HAD 251 • Programme d’Education Thérapeutique pour les patients spastiques post-AVC traités par toxine botulique 252 • Réunion-info famille : l’AVC au quotidien … si on en parlait ? 254 Pôle Gériatrie 257 • Réussir l’évaluation interne et l’évaluation externe de l’EHPAD 258 • Renforcement de la consultation mémoire 259 • Renforcement de l’équipe médicale de l’unité de soins de suite gériatriques 260 • Renforcer l’équipe paramédicale en court séjour gériatrique 261 • Renforcer l’équipe mobile de gériatrie 262 • Création à terme d’une unité intersectorielle d’hospitalisation en géronto-psychiatrie 263 • Création d’une unité mobile de géronto-psychiatrie au bénéfice de la filière gériatrique 264 • Création au sein de l’EPHAD d’une unité d’accueil de jeunes patients dépendants en attente d’une orientation médico-sociale 265 Pôle Psychiatrie - Addictologie • CMP Petite Enfance • Création d’un Accueil Familial Thérapeutique de Jour • Création CATTP Pierrefitte • Maison du Bébé • CSAPA le Corbillon Pôle Médico-Technique 267 268 269 270 271 272 273 • Projet de développement en Anatomie Cyto-Pathologique (ACP) 274 • Développement de différents projets du service d’Imagerie en lien avec le service informatique 276 • Développer la pertinence des demandes d’examens d’Imagerie médicale. 279 • Acquisition de matériels et extension du plateau technique public 280 • Développement d'activités nouvelles en imagerie 284 • Radioprotection : Acquisition d’un logiciel de suivi de doses de rayonnements X 287 • Restructurer le service d’Imagerie médicale avec prise en compte des futures évolutions 288 • Equipements complémentaires au plateau technique Installation d’une antenne de médecine nucléaire 289 • Construction d’un laboratoire de confinement 3 (L3) 290 • Accréditation du laboratoire de Biologie médicale 292 • Déplacement du dépôt de sang 294 • Réorganisation du laboratoire de biologie médicale : Robotisation - Optimisation de la réception centrale du laboratoire 295 • Améliorer la gestion des déchets 297 • Mise en place d’armoires de pharmacie sécurisées 298 • Sécurisation de la préparation des mélanges de Nutrition Parentérale (NP) destinés aux prématurés en Néonatologie 300 • Optimisation du stockage des dispositifs médicaux stériles : intégration dans le projet de site unique regroupant l’ensemble des magasins 302 • Mise en œuvre de l’analyse pharmaceutique des prescriptions en lien avec l’Informatisation de la Production de soins 303 • Automatisation de la dispensation des médicaments en pharmacie 305 • Mise en conformité du traitement de l’air en stérilisation 307 Présentation synthétique des projets Intégration des priorités régionales de santé du PRS et du SROS 312 Projets structurants 313 Projets transversaux 315 Projets à approfondir 309 321 Cohérence économique du projet médical 323 Planning global de mise en oeuvre 325 • Constituer une fédération de cancérologie 316 • Identifier une fédération de prise en charge du diabète 318 • Reconfigurer le pilotage de la lutte contre la douleur Créer un centre de la douleur 319 • Créer un Centre ambulatoire de prise en charge des maladies chroniques et d'éducation thérapeutique320 7 Première partie Le CHSD dans son environnement Projet médical 2013-2017 Etat des lieux Situé dans un territoire marqué par la grande précarité de la population et une démographie médicale préoccupante, le Centre hospitalier de Saint Denis est l’unique établissement public de santé d’une agglomération de 400 000 habitants. Premier acteur du territoire pour la périnatalité, le CHSD occupe également une place primordiale sur les disciplines médicales, en particulier les maladies infectieuses, la neurologie et la pneumologie. Il est en revanche confronté à une vive concurrence des hôpitaux de l’AP-HP intramuros sur les autres spécialités médicales, et à la domination écrasante des cliniques privées de Plaine Commune sur la chirurgie. Manifestement sous-équipé en lits et places, il a réalisé entre 2009 et 2013 une forte extension de ses capacités, diversifié et consolidé son offre de soins en respectant sa vocation première d’hôpital de proximité : périnatalité, personnes âgées, urgences, soins palliatifs… Il s’est également positionné sur des activités plus pointues comme la chirurgie de l’obésité, l’assistance médicale à la procréation, la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux, la réanimation néo-natale… Pendant la période 2009-2013, 83 lits MCO et 35 lits SSR ont été créés. Les services de périnatalité et les blocs opératoires ont été reconstruits ; les consultations externes, l’imagerie et plusieurs unités d’hospitalisation ont été restructurés et modernisés. L’activité a augmenté de 10 % sur les séjours MCO-SSR-HAD, de 23% sur les consultations et de 17 % sur le nombre de passages aux urgences. Concernant l’ambulatoire, la croissance a été de 9 % en médecine et de 7 % en chirurgie. Le taux de chirurgie ambulatoire a atteint 31,6% en 2012 et 74,5 % sur les 38 gestes marqueurs. 11 Projet médical 2013-2017 Chapitre 1 Plaine Commune et l'offre de soins Le Centre Hospitalier de Saint-Denis est le seul hôpital public implanté sur le territoire de Plaine Commune (400 000 habitants). Plaine Commune est une communauté d’agglomérations en forte expansion démographique et économique qui rassemble les villes d'Epinay-sur-Seine, Aubervilliers, La Courneuve, l'Ile Saint-Denis, Stains, Pierrefitte, Saint-Ouen, Villetaneuve et Saint-Denis. La communauté, limitrophe du nord de Paris, se trouve en première couronne de l’agglomération parisienne. Plaine Commune se trouve à croisée des différents axes majeurs de communication dont l’A1 entre Paris et l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, l’A86, les 3 lignes de RER et les trains de banlieue Transilien qui desservent Saint-Denis. Le Centre Hospitalier de Saint-Denis profite bien évidemment de cet emplacement avantageux. Quatre cliniques privées sont également implantées sur le territoire (le Centre Cardiologique du Nord, les cliniques de l’Estrée, de la Roseraie et du Landy) ainsi que deux établissements privés de soins de suite (Grand Stade et Clinalliance). Le territoire de Plaine Commune se caractérise par une densité médicale et paramédicale libérale inférieure à la moyenne régionale. Le centre hospitalier participe aux efforts de la ville de Saint-Denis afin de développer l’offre de soins : il est un des membres fondateurs de la Maison de la Santé ; il a contribué à l’élaboration du nouveau contrat local de santé ; il travaille en étroite collaboration avec la Maison médicale de garde implantée à côté des urgences. En pédopsychiatrie, l’établissement gère l’un des cinq intersecteurs du département. Les sites du centre hospitalier sont tous basés en zone urbaine. L’hôpital Casanova est proche du centre ville dans le quartier dénommé « Porte de Paris-Stade de France ». L’hôpital Delafontaine est aux confins de quartiers de grandes cités et d’un habitat pavillonnaire (quartiers « Cosmonautes » et « Joliot Curie-Saint-Rémy-Champ de courses »). Pour une moyenne de 20 % d’étrangers sur le département, la proportion peut atteindre 50 à 70% dans certains quartiers proches du centre hospitalier. Cette situation fait du centre hospitalier de Saint-Denis un centre de réfé­rence pour la prise en charge des migrants et de leurs pathologies. Il attire de ce fait des professionnels intéressés par la multiculturalité. Le centre hospitalier accueille beaucoup de patients en grande fragilité sociale. Cette précarité se manifeste par l’absence de couverture sociale : 25% des patients des urgences et 11% des patients hospitalisés ne sont pas couverts par l’Assurance Maladie. Les logements souvent insalubres et un entourage familial parfois lointain ralentissent la sortie et allongent ainsi la Durée Moyenne de Séjour (DMS). La prise en charge des patients est aussi parfois rendue plus difficile à cause de problèmes de langue et de com­munication. Une enquête réalisée en 2011 montre que 21% des patients parlent peu ou pas du tout le français ; ce qui rend le travail des professionnels de santé d’autant plus difficile. Pour répondre à cette problématique de fragilité sociale, le centre hospitalier possède un service social constitué de 22 assistantes sociales. L’hôpital a passé un partenariat avec la CPAM 93 pour l’instruction des dossiers AME – CMUC. Trois PASS (générale, maternité, bucco-dentaire) ainsi qu’une consultation de médecine générale et sociale ont été mises en place. Le centre hospitalier a également créé une commission « d’hospitalisations longues », une cellule d’identito-vigilance et un service d’interprétariat afin de faciliter la compréhension entre les soignants et les patients. 13 Projet médical 2013-2017 D’une capacité de 797 lits et places, le centre hospitalier de Saint-Denis offre des services d’hospitalisation et de consultations en médecine, chirurgie, obstétrique (M.C.O), gériatrie, HAD, SSR et pédopsychiatrie. Il accueille les urgences et dispose d’un service mobile d’urgences (SMUR) régulé par le Samu 93. Il est également classé centre de périnatalité de niveau 3 pour la prise en charge de la mère et du nouveau né. Il est reconnu comme site de référence pour la prise en charge des AVC. En partenariat avec le conseil général, il administre : •un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) •un centre de protection maternelle et infantile (PMI) •un centre de planification familiale. En coordination avec le conseil régional, le centre hospitalier gère deux écoles qui assurent des formations d’aides soignantes, infirmières, et puéricultrices. Dans le cadre d’un partenariat avec des radiologues privés, il exploite un IRM. Son activité d’hospitalisation, à l’exception de la psychiatrie, est assurée à l’hôpital Delafontaine et à l’hôpital Casanova. Son activité de soins externes (urgences, consultations, examens) est proposée pour l’essentiel à l’hôpital Delafontaine, mais quelques consultations le sont également à l’hôpital Casanova qui accueille en particulier le centre de toxicomanie. L’activité de pédopsychiatrie du centre hospitalier couvre le secteur ouest du département. Le secteur de pédopsychiatrie est installé sur cinq sites au sein de Plaine Commune : •deux à Saint-Denis •une à Saint-Ouen •une à Pierrefitte •une à Epinay L’activité est assurée via plusieurs types de structures : •des centres médico-psychologiques (CMP) •des centres d’accueil thérapeutique à temps partiel (accueil à la demi-journée en petits groupes à Saint-Denis, Epinay sur Seine et Saint-Ouen) •une unité d’accueil mères enfants (hôpital de jour 6 places mamans et 6 places bébés -ville de Saint-Denis) •un centre de jour pour enfants de 5 à 10 ans (6 places) •une maison des adolescents : CASADO •une unité de psycho pathologie périnatale (depuis début 2006, cette unité basée au sein de la maternité peut, en cas de problème sur le lien mère enfant, prendre en charge et/ou coordonner la prise en charge de la mère et/ou de l’enfant au sein de l’établissement et avec les structures extérieures). Le centre hospitalier héberge également des structures extérieures : •un dispensaire du conseil général •une antenne du Trésor public. Enfin, il est conventionné avec un centre privé d’hémodialyse avec lequel a été constitué un pôle 14 A l'hôpital Delafontaine Médecine Neurologie (USINV, UNV), Cardio-Pneumo., Médecine Interne, Diabétologie, Gastrologie-entérologie, Projet médical SMIT, HdJ, HdS Gastro., Unité d'Aval des Urgences 2013-2017 Chirurgie Viscérale, Obésité, Urologie, Vasculaire, de nephrologieOphtalmo., public-privé. ORL, Stomato., Traumato-Orthopédie 149 lits + 15 places de jour 58 lits Les services de l’hôpital sont promoteurs et participent à plusieurs réseaux de santé de proximité : Unité de Chirurgie Ambulatoireà travers la maison de la santé de la ville de Saint• réseau avec les professionnels et associations (Chirurgie, Gynéco., Pédiatrie) 15 places Denis •réseau de périnatalité avec les centres de PMI du territoire et 2 cliniques : la Roseraie et 80 lits + l’Estrée 8 places d'IVG Gynéco-Obstétrique •réseau cancérologie (ONOF et Onconord) •réseau de soins palliatifs (Arc-en-Ciel) Pédiatrie •CLIC de Saint-Denis, Ile Saint-Denis (Sillage) Réanimation Néonatale, Néonatalogie, Pédiatrie, 69 lits + 4 places Chirurgie Infantile •réseau gérontologique (EQUIPAGE) Par ailleurs, le centre hospitalier travaille en étroite collaboration avec plusieurs structures 19 lits USCl’association de coordination de soins d’hospitalisation et soins Réanimation à domicile -dont et de services à domicile (ACSSAD). Le Centre Hospitalier pilote la filière gériatrique de Plaine Commune qui 8 lits + 8 places Urgences rassemble 11 EHPAD et 3 SSR privés. lits de Suite Polyvalents Des partenariats ont étéSoins développés avec des associations communautaires 30 présentes en France mais également à l’étranger. Des programmes de coopération sont en place avec le Mali autour du VIH (hôpital de Kayes) et avec le Bénin (chirurgie digestive, pédiatrie et ORL audiologie). Plateau Technique L’offre de soins du centre hospitalier est adaptée aux besoins de la population de Saint-Denis et IRM, Scanner des villes avoisinantes. Laboratoires, Blocs, Explorations Consultations Externes Voici un tableau récapitulatif de la répartition du nombre de lits en fonction des services de soins : A l'hôpital Casanova Personnes Agées Médecine Gériatrique HdJ Gériatrie Consultations Unité Cognitivo-Comportementale Soins de Suite Gériatrique Long Séjour EHPAD 22 lits 2 places 10 lits 27 lits 100 lits 75 lits Médecine Physique et Réadaptation MPR HdJ HAD 42 lits 7 places 20 places Unité de Soins Palliatifs 11 lits Addictologie CSAPA Psychiatrie 6 places HdJ Pédo-psychiatrie 12 places HdJ Mère-enfant 15 Projet médical 2013-2017 A l'hôpital l'hôpital Delafontaine Delafontaine A Médecine Médecine Neurologie (USINV, UNV), Cardio-Pneumo., Cardio-Pneumo., Neurologie (USINV, UNV), Médecine Interne, Diabétologie, Gastrologie-entérologie, Médecine Interne, Diabétologie, Gastrologie-entérologie, SMIT, HdJ, HdJ, HdS HdS Gastro., Gastro., Unité Unité d'Aval d'Aval des des Urgences Urgences SMIT, 149 lits lits ++ 149 15 places de jour jour 15 places de Chirurgie Chirurgie Viscérale, Obésité, Urologie, Vasculaire, Vasculaire, Viscérale, Obésité, Urologie, Ophtalmo., ORL, ORL, Stomato., Stomato., Traumato-Orthopédie Traumato-Orthopédie Ophtalmo., 58 lits lits 58 Unité de de Chirurgie Chirurgie Ambulatoire Ambulatoire Unité (Chirurgie, Gynéco., Pédiatrie) (Chirurgie, Gynéco., Pédiatrie) 15 places places 15 Gynéco-Obstétrique Gynéco-Obstétrique 80 lits lits ++ 80 places d'IVG d'IVG 88 places Pédiatrie Pédiatrie Réanimation Néonatale, Néonatalogie, Pédiatrie, Pédiatrie, Réanimation Néonatale, Néonatalogie, Chirurgie Infantile Chirurgie Infantile 69 lits lits ++ 69 4 places 4 places Réanimation -- USC USC Réanimation 19 lits lits 19 Urgences Urgences lits ++ 88 places places 88 lits Soins de de Suite Suite Polyvalents Polyvalents Soins 30 lits lits 30 Plateau Technique Technique Plateau IRM, Scanner Scanner IRM, Laboratoires, Blocs, Explorations Laboratoires, Blocs, Explorations Consultations Externes Consultations Externes A l'hôpital l'hôpital Casanova Casanova A Personnes Agées Agées Personnes Médecine Gériatrique Médecine Gériatrique HdJ Gériatrie Gériatrie HdJ Consultations Consultations Unité Cognitivo-Comportementale Unité Cognitivo-Comportementale Soins de de Suite Suite Gériatrique Gériatrique Soins Long Séjour Séjour Long EHPAD EHPAD 16 22 lits lits 22 places 22 places -10 lits lits 10 27 lits 27 lits 100 lits lits 100 75 lits 75 lits Projet médical 2013-2017 Chapitre 2 Positionnement de l'établissement dans l'offre de soins Le CHSD est un établissement de proximité dont la zone de recrutement est très concentrée. Les habitants de Plaine Commune représentent en effet 74% des séjours de l’établissement. Parts de marché du CHSD sur les communes de résidence des patients Sur sa propre zone d’attractivité, le CHSD ne réalise pourtant que 22 % des séjours. Cette modeste part de marché s’explique par deux caractéristiques de la zone de Plaine Commune: - Une forte présence des établissements privés qui réalisent quasiment la moitié des séjours de la zone (44,3%). - Des taux de fuite hors département très importants (de l’ordre de 50%, comme partout en Seine-Saint-Denis) tout particulièrement vers les hôpitaux de l’AP-HP, laquelle demeure, avec 26,4% de parts de marché, le premier établissement de la zone. Dans le détail, l’analyse des parts de marché par domaine d’activité en 2011 permet d’analyser le positionnement des services du CHSD sur la zone de Plaine commune. 17 Projet médical 2013-2017 Sans surprise, c’est sur l’obstétrique, activité de proximité par excellence, que le CHSD obtient sa part de marché la plus forte. Le CHSD réalise en effet 31,5% des séjours de la zone en 2011 ce qui en fait le premier établissement obstétrical devant la clinique de l’Estrée (19,2%) et les maternités de l’AP-HP (18,5%). Maternité de type 3, le CHSD a logiquement une place encore plus grande en matière de prise en charge du nouveau-né (34,3%). Sur la grande majorité des domaines d’activité médicaux (tous services hors obstétrique et chirurgie), les hôpitaux de l’APHP occupent la première place sur le territoire avec une part de marché bien souvent supérieure à 35% : rhumatologie (61,5%), endocrinologie (51,6%), hématologie (51,8%), pathologies du système nerveux (39,3%), pneumologie (37,1%), uro-néphro (35,2%). Les établissements privés dominent quant à eux sur le digestif (du fait d’une très nette hégémonie sur l’activité d’endoscopie) et les cathé vasculaires (activité largement monopolisée par le Centre cardiologique du nord). - La part de marché des services médicaux du CHSD a baissé entre 2009 et 2011, passant de 26,4 à 24,7%. Si cette évolution est globalement significative, elle recouvre des services aux positionnements très contrastés. Le CHSD est solidement positionné sur son territoire dans la prise en charge des maladies infectieuses (45% de part de marché), des pathologies neurologiques (36%) et en pneumologie (30,8%). En revanche son positionnement apparaît fragile sur le digestif (16,1%), les pathologies cardiaques (15,7%), l’uro-néphro (17,5%) et la rhumatologie (12,7%) voire l’endocrinologie (22,3%). - Sur les séances, la prééminence de l’AP-HP sur l’activité de chimiothérapie (45,3%) laisse peu de place à l’offre du CHSD (5,9%). En chirurgie, la domination des cliniques privées sur le territoire est écrasante. Leur part de marché est supérieure à 60% sur la totalité des domaines d’activité chirurgicaux. Les hôpitaux de l’AP-HP assurent quant à eux environ 20% de part de marché sur tous ces domaines d’activité. Entre 2009 et 2011, les services du CHSD ont su préserver leur positionnement sur le territoire avec trois domaines d’activité structurants : orthopédie (18%), digestif (16,6%) et ophtalmologie (15,4%). Le positionnement de l’ORL (10%), de la gynécologie et du sein (7,4%) et de l’uro-néphro (5%) apparaît bien plus fragile. Dans une zone aux besoins de santé croissants et où les taux de fuite sont très importants, ces parts de marché modestes sont pour partie la résultante de capacités d’hospitalisation insuffisantes. Les taux d’occupation très élevés des services de médecine et de SSR de l’établissement confirmant cette analyse, le CHSD a mené ces dernières années une importante politique de développement capacitaire. Entre 2009 et 2013, cette politique a eu pour effet une augmentation de 83 lits MCO et de 35 lits en SSR. 18 Projet médical 2013-2017 241 249 Médecine Chirurgie Périnat SSR 2009 2010 262 293 296 78 78 85 85 85 73 73 74 88 94 81 91 101 101 116 20112 2012 2013 Au total, l’établissement dispose donc aujourd’hui de 604 lits et places en MCO-SSR-HAD et propose une offre variée de modes d’hébergement avec, notamment, une forte proportion de lits de soins de suite (18,4%). Portée par une activité externe en forte croissance tant aux urgences (+17% entre 2008 et 2012) qu’en consultations (+23% sur la même période), l’activité d’hospitalisation complète MCO a donc connu grâce à ces capacités nouvelles une croissance très nette de +10% de séjours MCO entre 2008 et 2012 (hors Hdj gériatrie). 19 Projet médical 2013-2017 Au-delà de la croissance en volume il est toutefois important de noter que sur deux points au moins, les marges de progrès en matière d’efficience apparaissent importantes et invitent à un indispensable travail d’optimisation des moyens et des recettes : - La performance DMS de l’établissement reste clairement dégradée (1,06 en 2011, 1,04 en 2012) malgré les efforts entrepris pour l’améliorer. - La surreprésentation des séjours de sévérité 1 dans le case-mix de l’établissement (69,9%) comparée aux résultats observés dans des établissements de taille et de case-mix comparables interroge sur la qualité du codage des séjours. L’ambulatoire s’est également développé. Il occupe désormais 11,8% des capacités MCO de l’établissement. Entre 2009 et 2012, la croissance de cette activité a été très dynamique, tant en médecine (+9% de séjours) qu’en chirurgie (+7%).En 2012, le taux de chirurgie ambulatoire du CH de St Denis était de 31,6% (et de 74,5% sur les 38 gestes marqueurs). 20 Projet médical 2013-2017 Chapitre 3 Bilan du précédent projet médical 2009-2013 Le projet médical 2009 – 2013 visait à ajuster l’offre et les modalités de soins du CHSD aux besoins du territoire de santé. Les principaux objectifs poursuivis étaient les suivants: définir les évolutions nécessaires de l’offre en volume et en nature, réorganiser certaines activités médicales et support pour plus d’efficience, améliorer les conditions de travail et accompagner leur évolution, disposer d’une feuille de route partagée par les différents acteurs. Elaboré de façon participative, sa mise en œuvre a reposé sur la synergie et la pluridisciplinarité des intervenants : médecins, soignants, travailleurs sociaux, administratifs et techniques. Sa réalisation a fait l’objet d’un suivi rigoureux par projet, le taux de réalisation a été présenté dans les rapports annuels d’activité. Traduire la dynamique médicale du CHSD a également conduit à intégrer des projets importants qui ont émergé au cours des 4 années de réalisation. Ce bilan du projet médical retrace la mise en place de projets complexes, nécessitant souvent l’implication de nombreux acteurs internes et externes, mais ne décrit pas de façon exhaustive l’ensemble des actions menées par et dans les services, qui ont pourtant alimenté la dynamique de l’établissement ces quatre dernières années, et qui sont reconnues au sein des pôles et des services1. I. Une évolution substantielle de l’offre, ancrée dans le territoire de santé La première évolution correspond à l’augmentation substantielle de capacités d’accueil et conséquemment du service rendu par le CHSD. Sur 4 ans, 83 lits ont été ouverts dans les services de médecine, de chirurgie et d’obstétrique permettant de mieux répondre à certains des besoins du territoire et de fluidifier l’accueil du patient des urgences au service d’hospitalisation. Pour assurer d’une part l’aval de ces capacités nouvelles mais aussi pour améliorer la situation sur le territoire, 35 lits de SSR supplémentaires ont également été installés. Cette première évolution a permis de renforcer une offre de proximité, en secteur 1, qui consolide le positionnement du CHSD. Ces capacités nouvelles, ont permis de réaliser effectivement 12 % d’hospitalisations MCOSSR et 23 % de consultations supplémentaires. L’offre correspondait à un besoin non couvert. Cette croissance, qui a généré 20% de recettes d’activité supplémentaires, a été rendue possible par le recrutement de nouvelles compétences et par le travail réalisé sur l’efficience des organisations, principalement sur l’amélioration des modalités de circuits des prises en charge. Enfin, ces résultats sont dus à la mise en place d’un véritable pilotage des projets, structuré et individualisé. Les partenariats sur le territoire ont été considérablement renforcés ou développés, permettant de mieux positionner le CHSD sur son territoire, d’y ancrer son activité en lien avec ses interlocuteurs, de faire connaître et reconnaître la qualité de ses prestations: la filière gériatrique a été constituée avec les 3 SSR gériatriques voisins et une dizaine de maisons de retraite, la filière AVC vise à fluidifier les adressages, la consolidation du réseau périnatalité, le développement de la coopération en biologie avec les CHS de Ville-Evrard et de Maison Blanche, la constitution 1 Actions d’éducations thérapeutiques menées dans certains services, mise en œuvre des PASS, dispositifs liés aux procédures d’accréditation, modernisation du service biomédical… 21 Projet médical 2013-2017 du pôle de néphrologie public- privé, l’adhésion du CHSD à la Fédération d’urologie publique du 93, la mise en œuvre d’un partenariat avec le CCN, certains de ses cardiologues et l’équipe de médecine nucléaire. II. Améliorer les modalités et l’efficience des organisations Le projet médical avait retenu la réorganisation de secteurs majeurs pour l’avenir de l’hôpital, traditionnellement délicats à faire évoluer considérant la complexité des sujets et la multiplicité des acteurs. La première des réorganisations a été celle du plateau central de consultations : réaménagement des locaux vétustes; centralisation des rendez-vous alors qu’un coup de téléphone sur 2 sonnait dans le vide, précodage des actes permettant de répartir la charge de travail sur la journée et de faciliter la facturation, réorganisation des caisses ; encaissement en régie, polyvalence et mutualisation des équipes. Deux consultations du plateau restent à restructurer. Les consultations de PMI et gynéco-obstétriques ont réalisé en parallèle le même travail de modernisation. La réorganisation du bloc central a conduit à une augmentation de l’amplitude d’ouverture, de 8h à 18h et à la consolidation de l’activité de chirurgie de l’établissement qui le positionne de façon favorable parmi les établissements en charge de la mission de permanence des soins. La modernisation architecturale, informatique et organisationnelle a également participé à la stabilisation des équipes. Une meilleure efficience des activités d’hospitalisation a été recherchée en travaillant sur 3 axes. Le premier a été d’ajuster au mieux le rapport entre les lits disponibles dans les services d’aigü et de soins de suite, pour que l’hospitalisation se fasse dans le lieu de prise en charge le plus adapté aux besoins du patient. Ce rapport entre Aigü et SSR est passé de 17% à 20%. L’augmentation des lits par service a été facteur d’amélioration de l’hospitalisation et de réduction des temps d'attente aux urgences et facteur d'efficience dans l'emploi des effectifs par unité. Le dernier axe, plus économique, a été celui de l’amélioration du codage qui permet de valoriser et donc de facturer à l’assurance maladie la réalité des prestations réalisées. L’organisation de l’aval est un objectif lié au précédent. L’accent a été mis ces 4 dernières années sur la construction de partenariats avec des structures d’aval voisines et le déploiement du logiciel « Trajectoire ». Une « Commission des hospitalisations longues » se réunit mensuellement pour étudier les situations individuelles particulièrement difficiles et chercher avec les professionnels concernés les solutions à mettre en place. Plusieurs projets ont permis d'améliorer le parcours du patient entre les différents types de prise en charge. L’articulation entre l’accueil aux urgences et l’accès aux consultations a été améliorée. Et surtout, la création d’une Unité d’Aval des Urgences de 21 lits et d’un Court Séjour Gériatrique de 22 lits a fluidifié le parcours de nombreux patients. La gestion des séjours programmés a progressé notamment avec l’ouverture de l’Unité de Chirurgie Ambulatoire adultes et pédiatrique, et l’ouverture d’un Hôpital de Semaine en gastroentérologie. Des pistes restent cependant à creuser. 22 Projet médical 2013-2017 Répondant au même objectif d’efficience et d’adéquation des prises en charge, l’organisation de la sortie du patient a fait l’objet d’un travail important, travail social et administratif, utilisation des outils permettant d’anticiper la sortie : « agenda du patient », attention portée aux informations sociales renseignées dans le dossier de soins. Pour accompagner ces dispositions, le système d'information médicalisé a progressé avec l’installation du PACS, le lancement de l’informatisation de la production de soins déployée à ce jour dans plusieurs services de l’établissement. Enfin, l’optimisation de la fonction secrétariat médical accompagne l’ensemble des projets. III. Améliorer les organisations de travail et le recrutement médical Pour développer l’ensemble de ces activités, une gestion des ressources humaines médicales dynamique a été développée, dans un contexte difficile de démographie médicale. Le premier axe de travail a été d’optimiser l’organisation du temps médical en s’appuyant sur les équipes médicales ; des maquettes d’organisation des plannings ont été élaborées par une majorité de services. Cet outil donne plus de lisibilité aux organisations complexes à gérer pour enchainer des présences partagées entre consultations, salles, actes techniques…et garantir la continuité et la permanence des soins. De nouvelles compétences médicales ont été mobilisées, en stabilisant et sécurisant les recrutements d’internes et d’externes, en renforçant l’attractivité pour des médecins seniors (+13 PH suite à recrutements et évolutions de statut). Des équipes médicales ont été renouvelées et consolidées, en maternité, imagerie, urgences, neurologie, réanimation. Plusieurs services ont développé des travaux scientifiques, PHRC… IV. État de réalisation du projet médical Cette évaluation permet d’une part d’analyser les facteurs de réussite dans la mise en place des projets et de disposer d’une base de réflexion pour l’élaboration du projet médical à venir. Différents facteurs expliquent le haut niveau de réalisation des projets sur les 4 années passées. L’implication des porteurs des projets est bien sûr un élément clé, comme l’illustrent les projets menés à Casanova, en maternité ou en chirurgie. Les enjeux économiques et les contraintes de travaux ont constitué un enjeu important dans le calendrier de mise en œuvre des opérations, comme cela l’a été pour l’ouverture de l’USP, de l’USINV ou du CSG. La réactivité des équipes a par ailleurs permis de saisir des opportunités, quand elles se sont présentées : opportunité de recrutement (UAU, diabéto-endocrinologie,chirurgie de l'obésité), opportunités de l’environnement sur le territoire (prise en charge des AVC) ou d’autorisations à saisir (PMA/ Scintigraphie / PASS bucco dentaire).Enfin, la maturité des projets dans leur conception reste un élément clé de réalisation ou de blocage. Le nombre des interfaces avec d’autres services (gestion transversale) est cependant un facteur de complexification des projets. 23 Projet médical 2013-2017 Bilan de réalisation des projets : Mère- enfant : Développement de l’activité de la maternité Près de 4000 accouchements en 2013, diagnostic anté-natal Création des centres de PMA, d’Imagerie de la femme Projets réalisés à 100% Filière AVC : Création de 4 lits d’USINV Réorganisation du secteur personnes âgées + 20 lits SSR dont 10 d’UCC Transformation de l’HDJ SSR + 12 lits de CSG Création d'un centre de l'obésité (chirurgie/médecine) Création d’une unité d’aval d’urgences de 21 lits Création d’un Hôpital de semaine gastro – entéro de 6 lits Création de l’Unité de Soins Palliatifs à Casanova de 10 lits Projets réalisés à 80% Augmentation de l’ambulatoire Chirurgie ambulatoire adultes et enfants mutualisée 15 places / 33% de l’activité chirurgicale + 6 places en HDJ en médecine Maison du bébé en pédopsy en cours d'installation Préservation de la chirurgie cancérologique: ORL, Sein, Digestif Accréditation de l’activité Prélèvement Multi Organes en cours Ouverture de la gamma caméra en partenariat avec le CCN (automne 2013) Informatisation de la production de soins et armoire pharmacie sécurisée MPR: Doublement de l'HAD ; Création d'une équipe mobile de rééducation 24 Des projets engagés Projet médical 2013-2017 Chapitre 4 Les grands axes du SROSS 2013 Le programme régional de santé définit trois grandes priorités pour la région : l’accessibilité aux soins, la cohérence des parcours de santé fondée notamment sur la gradation des soins, l’amélioration de l’efficience et de la qualité des soins. Le SROS hospitalier est un volet du PRS, arrêté le 21 décembre 2012. C’est un schéma à vocation organisationnelle qui promeut les coopérations et les parcours de soins. Le SROS constate un accroissement des besoins de soins, lié au vieillissement, aux pathologies chroniques (ALD en progression de 1,47 % de 2009 à 2010), à la maladie mentale, au cancer, à une natalité élevée et un accroissement de la prématurité, à la précarité de la population dans certaines zones de la région. L’activité des établissements continue à croître, faiblement sur l’hospitalisation (+ 2,2 % entre 2007 et 2011), à un rythme plus soutenu sur les urgences (+ 6,6 % de 2010 à 2011). Les prises en charge sont de plus en plus courtes et font intervenir de multiples professionnels d’où des besoins croissants en coordination et la nécessité de graduer les soins. Ces évolutions ont lieu dans un contexte de baisse prévisible et importante des effectifs médicaux dans les prochaines années : - 13 % sur le nombre de spécialistes, - 4 % sur les généralistes. La situation de la Seine Saint Denis, déjà très déficitaire par rapport à la densité régionale moyenne, va donc vraisemblablement s’aggraver. Pour 100 000 Habitants Région Ile-de-France Département 93 Généralistes 155 130 Spécialistes 238 150 Les premiers effets de la remontée du numerus clausus se feront sentir à partir de 2015. Consciente des difficultés particulières rencontrées dans les départements de Seine Saint Denis et de Seine et Marne, l’ARS en a fait deux département prioritaires et propose des actions spécifiques à mener avec les collectivités territoriales et pour les hôpitaux en lien avec l’AP-HP : postes partagés, détachements, coordination régionale, diversification des parcours professionnels. Le resserrement des contraintes économiques doit également être anticipé. Dans le contexte du déficit aggravé de l’assurance maladie, l’ONDAM va probablement croître à un rythme moins rapide, entraînant une stagnation, voire une baisse des tarifs et des différentes aides reçues par les établissements. Cette baisse des ressources aura un impact direct sur les capacités d’investissement des établissements. La stratégie économique régionale est donc de modérer la concurrence entre établissements et de susciter davantage de coopérations pour utiliser au mieux les équipements déjà installés. L’ARS souhaite également mieux coordonner les politiques d’investissement, notamment pour le CHU en banlieue. Enfin le développement des prises en charge ambulatoire reste une priorité. Il est fortement probable que les nouveaux besoins seront financés par des efforts d’optimisation et que « l’aigu finance le chronique ». 25 Projet médical 2013-2017 Pour l’avenir, le SROS fixe cinq grands axes de travail : Replacer les offreurs de soins au sein de leur territoire. Le SROS fait émerger la notion de responsabilité populationnelle des établissements pour promouvoir dans chaque territoire une approche globale des soins, limiter et mieux gérer les interfaces. Il demande que soient développées les actions de prévention et de dépistage, et que soient diversifiés les modes d’entrée à l’hôpital avec des circuits courts et des admissions directes. Enfin sur les pathologies chroniques, l’hôpital doit jouer un rôle plus subsidiaire, soutenir les acteurs de premier recours et redéfinir son rôle par rapport à ses partenaires. Coopérer pour améliorer la gradation des soins. Le SROS fixe l’objectif général que le patient doit être pris en charge dans la structure la plus adaptée à son état. Pour y parvenir, il faut lier les établissements de proximité et les centres de recours concentrant les plateaux techniques les plus lourds, limiter les redondances, améliorer le maillage territorial : PDSES, transports… et développer des projets médicaux communs à plusieurs établissements et structures (notamment en imagerie). Faire évoluer l’offre hospitalière de la région. Le SROS prévoit une augmentation des capacités en médecine, la baisse du nombre d’implantations en chirurgie, en réanimation, en chirurgie du cancer, l’augmentation des équipements médicaux lourds (IRM, Scanners, TEP) et des USLD, enfin la stabilité pour les maternités de type III, les UNV, les filières gériatriques, les sites d’urgences, les SSR, les USP. Prendre en charge les patients en vulnérabilité sociale. Le SROS prend acte de la difficulté à mettre en œuvre avec ces patients certaines évolutions souhaitées du système de santé, notamment sur le raccourcissement de la durée de séjour, avec retour rapide à domicile ; sur la coordination du parcours par le médecin traitant ; sur le rôle accru confié au patient dans la gestion de sa maladie. Le PRAPS définit trois objectifs à la prise en charge de ces patients : mieux prendre en compte les spécificités liées à leur vulnérabilité sociale ; adapter le fonctionnement des établissements pour mieux les accueillir et les prendre en charge ; développer des partenariats pour leur accès aux droits fondamentaux. Le SROS met donc l’accent sur le fonctionnement des PASS et sur la santé bucco dentaire. Optimiser la qualité et l’efficience. Le SROS propose quatre pistes pour avancer dans la qualité : fixer des objectifs opérationnels par secteur (par exemple le taux de patients diabétiques bénéficiant d’éducation thérapeutique ou la diminution des temps de passage aux urgences…) ; travailler sur les objectifs posés par la HAS (tenue du dossier patient, délai d’envoi des CRH, évaluation de la douleur, poids, dépistage troubles nutritionnels, évaluation risque d’escarre) ; poursuivre l’effort de structuration du management de la qualité ; faire progresser le bon usage des produits médicamenteux et des produits sanguins. Et pour avancer dans l’efficience, il suggère aux établissements de se « benchmarker » sur les coûts, les taux d’occupation, les DMS et d’entrer dans le programme régional de gestion du risque, notamment sur les transports sanitaires et les prescriptions exécutées en ville… 26 Deuxième partie Améliorer le fonctionnement de l'existant Projet médical 2013-2017 Le projet médical du Centre hospitalier de Saint Denis s’organise logiquement autour de deux grands axes, l’amélioration du fonctionnement de l’hôpital et le développement de son offre de soins. Il a été élaboré de manière très participative : -- au sein de groupes thématiques multi-professionnels et ouverts sur la ville (centres de santé et médecins libéraux) ; -- au sein des pôles avec des représentants de tous les services et de tous les groupes d’acteurs, médicaux et non médicaux ; -- avec la population de Saint Denis, dans le cadre de la préparation de la 5ème conférence de santé de Saint Denis. Tout au long de son élaboration, plusieurs réunions générales ont été organisées, associant l’ensemble des personnels de l’hôpital : -- le 19 février pour présenter le bilan du précédent projet médical, le positionnement du CHSD dans son environnement, et les grandes priorités définies par le SROS Ile de France ; -- les 21 mai et 6 juin pour le retour des propositions des neuf groupes thématiques ; -- les 10 et 17 septembre pour la communication des projets de pôles. Les neuf groupes de travail thématiques avaient pour mission de proposer des améliorations au fonctionnement de l’établissement. Trois orientations ont été retenues : Améliorer l’efficience : mieux valoriser ce que l’on fait, assurer une plus grande fluidité des séjours, vérifier la pertinence des actes prescrits, mieux utiliser les ressources, proposer une gouvernance plus efficace dans les pôles ; Garantir des soins de qualité : être plus attractif pour les professionnels de santé, renforcer la sécurité des soins et la qualité des organisations, mieux prendre en charge les patients avec leurs spécificités (multiculturalité, précarité, douleur, handicap,..) ; S’ouvrir sur la ville et développer de nouveaux modes de prise en charge : créer des lieux d’échange avec les médecins de ville, organiser le suivi des malades chroniques, renforcer les centres de santé. Associés au projet médical de l’hôpital, 35 habitants de Saint Denis ont participé le 18 juin à une soirée organisée par la Ville dans le cadre de la 5ème conférence de santé. Leurs propositions se concentrent sur l’accueil, les relations avec les soignants, les urgences,… 29 Projet médical 2013-2017 Les huit pôles médicaux et médico-techniques ont travaillé de leur côté de mars à septembre pour élaborer leur projet de pôle. Foisonnant d’initiatives et de propositions, ces projets peuvent être classés en trois grandes catégories : - la diversification des prises en charge médicales : nouvelles pathologies prises en charge en consultation comme en hospitalisation, partenariats entre services, développement du plateau technique en phase avec ces évolutions cliniques ; - la création de nouvelles activités et l’extension de l’offre de soins dans des projets très structurants comme la reconfiguration du service de pneumologie, la création d’un hôpital de jour d’alcoologie, la restructuration de la réanimation, le quasi-doublement des capacités en neurologie, la création d’une unité de géronto-psychiatrie, la fixation d’un nouveau cap d’activité pour la périnatalité (4500 accouchements), la reconfiguration du plateau d’imagerie ; - le développement des transversalités entre pôles autour d’activités très structurantes comme la cancérologie, d’affections chroniques comme le diabète ou la douleur, de modalités organisationnelles comme l’hôpital de jour, l’éducation thérapeutique ou l’équipe mobile de psycho-gériatrie. 30 Projet médical 2013-2017 Ce que nous ont dit les habitants et les professionnels de santé de Saint Denis Une soirée-débat a été organisée le 18 juin avec des habitants et des professionnels de santé de Saint Denis. Trente cinq personnes s’étaient portées volontaires à la suite d’annonces parues dans la presse locale et se sont mobilisées dans 5 groupes de travail portant sur l’accueil, les urgences, le financement, l’information des malades et les modalités de séjour. Voici l’essentiel de leurs propositions Sur l’accueil : « Il faudrait qu’il y ait dans l’hôpital des agents d’accueil mobiles, si possible multilingues, afin d’aller vers l’usager ». « Le personnel accueillant doit être mieux formé : bonne connaissance de l’hôpital, accueil, gestion du stress, mise en situation et visites ». « Les résultats de l’évaluation du niveau de satisfaction des usagers doivent être communiqués : affichage, débats… ». Sur les aménagements et le confort « L’hôpital devrait offrir des lieux de vie chaleureux pour les patients : bibliothèque, télé gratuite, jeux, espaces relaxants, fauteuils confortables, activités comme le yoga… ». « L’accompagnement dans l’hôpital devrait être plus humain et personnalisé ; il faudrait plus de postes et de formations à l’accueil ». « Il faut améliorer l’information médicale du patient par le médecin, temps obligatoire et formalisé d’écoute et de réponses par le médecin assis sans dossier et en langage clair ». Sur les urgences : « Chaque malade doit être évalué rapidement dès l’arrivée dans un lieu confidentiel ; la douleur doit être prise en charge immédiatement si nécessaire ». « Le personnel doit être dans l’écoute et le non-jugement ; il doit bénéficier des moyens nécessaires pour cela ». « Il faudrait mettre en place un bureau de sortie pour la remise du dossier médical et organiser les moyens de transport pour le retour ». Sur les relations et l’information des malades : « Le personnel doit être formé à l’aspect relationnel : expliquer la maladie, le traitement ; les étudiants de l’hôpital doivent apprendre que « les patients sont experts de leur maladie ». « Il faudrait introduire un critère de « qualité relationnelle » dans la T2A ». « L’action des psychologues et des aides-soignantes devrait être revalorisé ». « Les temps d’attente pourraient être transformés en temps d’éducation à la santé ». Sur les sujets financiers : « La santé doit (re)devenir un véritable service public non soumis à des impératifs de rentabilité, car c’est une priorité nationale ». « Les hôpitaux qui accueillent des « pauvres » doivent recevoir davantage de moyens pour pouvoir organiser une prise en charge mieux adaptée à leurs besoins : accès aux droits et aux complémentaires santé, présence de traducteurs, prise en compte de séjours plus longs liés à des pathologies plus compliquées… ». « Les représentants des usagers doivent être plus impliqués dans les choix stratégiques et budgétaires et apporter une vision transversale sur l’accueil et la qualité des soins ». « Les avances de frais doivent être limitées le plus possible pour les patients, par exemple en généralisant les accords tiers-payant avec les mutuelles ». 31 Projet médical 2013-2017 Groupe 1 Mieux valoriser l'activité Dans un contexte budgétaire extrêmement contraint, la valorisation exhaustive et optimale de l’activité réalisée ainsi que le recouvrement des produits de cette activité constituent des enjeux fondamentaux. Chacune des étapes qui mènent de la réalisation du séjour ou de la consultation au recouvrement de la recette correspondante mobilise des processus complexes dont la maîtrise conditionne directement le niveau de la trésorerie et la capacité d’autofinancement de l’établissement. Dans les cinq dernières années, le CHSD a beaucoup investi dans l’amélioration de sa chaîne de facturation et de recouvrement grâce, en particulier, à une bien meilleure synergie entre admissions, service social et DIM. D’importantes marges de progrès existent toutefois : - En matière de qualité et d’exhaustivité du codage, l’intervention dans l’établissement d’auditeurs externes venus optimiser la valorisation des séjours sur la seule base d’atypies des durées de séjours de sévérité 1 a montré que le sous-codage des séjours représentait un manque à gagner annuel de 500 000 euros au minimum. - Le défaut de saisie des informations d’identification du patient aux urgences (identité ou adresse) se traduit par l’impossibilité de facturer un nombre considérable de dossiers (742 000 euros en 2012). Ce chiffre interroge la qualité des procédures de saisie des données patient et justifie à lui seul une forte mobilisation de l’établissement dans le champ de l’identitovigilance. - Malgré une amélioration constante de la couverture sociale de la patientèle due au travail des assistantes sociales du CHSD, la mise en place de circuits patients favorisant l’encaissement en régie et la mise en oeuvre systématique des poursuites réglementaires par la trésorerie, le montant annuel des irrecouvrables liés à l’absence de couverture sociale (de base et complémentaire) et à l’impécuniosité d’une fraction importante de la patientèle peut être évalué à 2 millions d’euros par an. Or si l’absence de complémentaire est un problème insoluble au niveau de l’établissement, en revanche des progrès peuvent encore être faits au niveau de la couverture de base afin de limiter le montant excessif des créances facturées intégralement aux patients (2,9 millions en 2012). Deux problématiques ont donc plus particulièrement retenu l’attention du groupe de travail : - L’organisation du codage dans l’établissement - La gestion des passages aux urgences I. Une organisation du codage encore trop artisanale Les débats du groupe de travail et une enquête menée auprès des services ont permis de poser le diagnostic suivant : •Absence d’évaluation de la qualité du codage des séjours rendant possible une évaluation des pratiques de codages des services •Des organisations très hétérogènes et une implication très variable des chefs de service •Des données de valorisation partagées entre de multiples supports (plusieurs logiciels et plusieurs dossiers papiers) et très diversement exploitées 33 Projet médical 2013-2017 •Un DIM qui pallie chaque mois l’absence d’exhaustivité de certains services par un codage centralisé nécessairement non optimal Les débats sur les différentes organisations possibles (centralisation/décentralisation/ déconcentration) ont permis de dégager un consensus sur la nécessité de renforcer le DIM dans sa fonction d’audit et de conseil au service de codeurs spécialisés et responsabilisés. •Le codage du séjour par le praticien responsable du malade est le meilleur gage de la qualité du codage. Le principe d’un codage décentralisé doit donc être maintenu. •Le DIM doit être en mesure d’auditer le codage des services pour évaluer et faire progresser les codeurs ou les organisations. •Il doit optimiser sélectivement le codage : °° Renforcement des contrôles qualités statistiques par des requêtes améliorées (ou de meilleurs logiciels) et des contrôles sur dossier papier °° Optimisation renforcée dans les services où la notion de praticien responsable du patient se heurte à la multiplicité des intervenants (obstétrique, chirurgie) •Ce travail devrait améliorer le retour qui est fait aux services sur la qualité de leur codage et l’évolution des règles du PMSI. Au-delà de la seule organisation du codage, l’hétérogénéité des supports et des pratiques constitue pour le DIM un obstacle majeur. Plusieurs actions pourraient permettre de standardiser la production des données à valoriser: 1) Standardiser l’intitulé des comptes-rendus et contrôler leur production au fil de l’eau par les services 2) Généraliser la production de soin 3) Informatiser le dossier de soins infirmiers 4) Produire des RSS exhaustifs au fil de l’eau pour se préparer à la facturation directe des séjours II. Une gestion très perfectible des passages aux urgences Les urgences demeurent le premier point d’entrée de l’établissement. Or la valorisation de l’activité externe des urgences et celle des séjours issus des urgences souffrent de différents dysfonctionnements : •Des données d’identité souvent erronées, jamais contre-vérifiées. •Une saisie d’information de nuit très défaillante. •Une liaison entre urgences, admissions et service social mise en échec par les passages de très courte durée tout spécialement la nuit et les week ends. •Une gestion des hospitalisations de courte durée insuffisamment cadrée induisant un important manque à gagner pour l’établissement •Une communication à destination des patients inexistante laissant croire à la "gratuité" des urgences 34 Projet médical 2013-2017 D’où un ensemble de préconisations visant à recadrer les procédures et limiter le volume des créances non facturables ou irrecouvrables. •Revoir la procédure de recueil d’informations primaires aux urgences et améliorer les procédures d’identitovigilance •Revoir globalement la gestion de l’accueil aux urgences (accueil debout/couché, liaison accueil administratif / IAO, gestion de l’attente et de la salle d’attente, entrée/sortie) •Revoir le circuit des patients sans droits aux urgences et la liaison avec la PASS •Recadrer le recours aux hospitalisations de courte durée •Développer une communication à destination des patients sur le coût des soins d’urgence 35 Projet médical 2013-2017 Fiche I.1 Nom de l’action : Améliorer le codage des séjours Porteur du projet : Philippe Heurté, Stéphane Laffon/ Guillaume Chesnel Objectifs : Obtenir la valorisation optimale du codage des séjours Renforcer le DIM dans sa fonction d’audit et de conseil au service de codeurs spécialisés et responsabilisés : 1) Renforcement des contrôles qualités statistiques par des requêtes améliorées et des contrôles sur dossier papier. 2) Amélioration de l’évaluation de la qualité du codage et du retour fait aux services. 3) Optimisation renforcée dans les services où la notion de praticien responsable du patient se heurte à la multiplicité des intervenants (obstétrique, chirurgie). Standardiser la production des données à valoriser : 1) standardiser l’intitulé des comptes-rendus et contrôler leur production au fil de l’eau par les services 2) Généraliser la production de soin 3) Informatiser le dossier de soins infirmiers 4) Produire des RSS exhaustifs au fil de l’eau pour se préparer à la facturation directe des séjours Difficultés et/ou opportunités prévisibles - Contexte réglementaire contraignant : FIDES séjours - Forte dépendance aux évolutions du système d’information Compétences à mobiliser Personnel à recruter : 1 TIM Sage-femme supplémentaire Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Coûts et recettes Coût TIM SF : 49 000 euros Délais de réalisation : Indicateurs : % de séjours de sévérité 1 par service PMCT par service Nombre de comptes-rendus non tapés 15j après la sortie. 36 Projet médical 2013-2017 Fiche I.2 Nom de l’action : Améliorer la valorisation de l’activité des urgences Porteur du projet : Stéphane Laffon/ Guillaume Chesnel Objectifs : Limiter le volume des créances non facturables ou irrecouvrables liées aux problématiques de saisie d’information et de couverture sociale aux urgences. Mieux valoriser les hospitalisations de courte durée aux urgences - - - - - Revoir la procédure de recueil d’informations primaires aux urgences et améliorer les procédures d’identitovigilance en coordination avec la cellule qualité Revoir globalement la gestion de l’accueil aux urgences (accueil debout/couché, liaison accueil administratif / IAO, gestion de l’attente et de la salle d’attente, entrée/sortie) Revoir le circuit des patients sans droits aux urgences et la liaison avec la PASS Recadrer le recours aux hospitalisations de courte durée Développer une communication à destination des patients sur le coût des soins d’urgence Difficultés et/ou opportunités prévisibles - Conditions d’accueil difficiles - Difficulté à concilier la prise en charge de l’urgence et le souci de la recette Compétences à mobiliser Une Assistante Sociale (42 000 euros) Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Aménagement de l’accueil des urgences Coûts et recettes Coût AS : 42 000 euros Coût travaux : 75 000 euros Délais de réalisation en cours Indicateurs Montant des créances non facturables % de passages aux urgences intégralement facturés au patient 37 Projet médical 2013-2017 Groupe 2 Améliorer la pertinence des prescriptions d'actes médico-techniques L’état des lieux effectué lors des groupes de travail avec les personnels médicaux et paramédicaux, a mis en lumière des habitudes de prescriptions génératrices de nombreux dysfonctionnements. L’analyse d’impact de ces dysfonctionnement et l’évaluation du coût des solutions envisagées pour les résoudre a permis de mettre en avant le ratio bénéfice/risque de chacune d’entre elles. I. Ces ratios ont permis de définir les projets prioritaires à mener : 1. Privilégier les prescriptions de sortie plutôt que la prise en charge interne (patients vus aux urgences non hospitalisés) 2. Diminuer la redondance des examens 3. Améliorer le rangement des résultats d’examens dans les dossiers 4. Analyser la pertinence des prescriptions secondaires suite à résultat connu 5. Diminuer les prélèvements en sérologie, les sérums étant gardés un an. 6. Avoir connaissance des coûts des analyses demandées Du fait de l’informatisation des prescriptions certaines actions souhaitées seront réalisées automatiquement : •Avoir le nom du prescripteur et de la personne ayant effectué le prélèvement ainsi que l'heure du prélèvement •Signature du prescripteur et de l’administrateur de la prescription •Certaines analyses statistiques seront fournies automatiquement •Le coût des examens sera affiché. II. Chaque projet fera l’objet de la mise en place d’indicateurs de suivi. Certains sujets particulièrement complexes feront l’objet de groupes de travail : •Possibilité de bloquer des demandes dans certains cas : déterminer sur quels examens •Repenser les bilans d’entrée en hospitalisation •Programmer une EPP sur le diagnostic des pneumopathies •Assurer un suivi du réalisé sur les actions du groupe + celles déjà engagées (Anesthésie) 39 Projet médical 2013-2017 Fiche II.1 Nom de l’action : Privilégier les prescriptions de sortie plutôt que la prise en charge interne dans certains cas Description : Certaines demandes d’examen sont faites en sachant que le patient sera sorti avant le retour de résultat, notamment dans le cadre des urgences pour des patients vus mais non hospitalisés. Objectifs : 1. CS post-urgence à mettre en place ou plutôt reconvocation à l’accueil des urgences en tri 5 (pas d’attente) facturé 2. Faire la liste des résultats qui doivent respecter les mêmes règles que bacterio. 3. Sensibiliser les internes lors de leur arrivée 4. Protocoliser certaines prescriptions 5. Garder si possible les demandes d’analyses conséquentes d’un premier diag attendu (Sérologie aux urgences peu d’interet). 6. Le patient part avec son rdv post urgence en mater (internes sensibilisés) ainsi qu’en pédiatrie mais dans ce dernier cas il n’y a pas de tri effectué. 7. Rappel systématique pour les résultats de bactério des parents d’enfants par les pédiatres. 8. De nombreux bilans sont protocolisés en maternité Difficultés et/ou opportunités prévisibles : - Patient n’ira pas faire ses examens si ils ne sont pas fait ici ou difficulté de rdv - Qui voit les résultats des prescriptions ambulatoires si pas de médecin traitant - Interne en 1ère ligne, avec une certaine autonomie et prélèvement fait avant avis sénior - Augmenter le nombre de séniors aux urgences au moins pour les tranches horaires 9h-00h en pédiatrie ? seniors feraient diminuer les prescriptions en urg ped, pas en mater. Voir le coût / retour réel. Métrique ? Compétences à mobiliser : Chefs de service des urgences, Biologiste référent, médecins services d’hospitalisation à DMS courte Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) : 20 jrs.hommes Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… : paramétrage à réaliser sur GLIMS ou l’outil de prescription pour alerter sur ces demandes et faciliter la mise en réserve ou le retour vers le demandeur Coûts : 7.000 € Délais de réalisation : 6 mois Indicateurs : nombre de cas recensés sur l’année n-1 et n Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? baisse de 50% de ces demandes 40 Projet médical 2013-2017 Fiche II.2 Nom de l’action : Diminuer la redondance des examens Description : La grande majorité des résultats d’examen sont en ligne sur l’intranet, donc facilement accessibles. Ils sont par ailleurs notés dans le dossier par les urgences. Malgré cela un grand nombre d’examens sont resollicités, notamment lors d’un changement de service. Objectifs : - Faire étude statistique sur les bilans répétitifs actuels, notamment les plus révélateurs (sérologie). Repérer les unités à forte redondance. - Sensibiliser les PH et les assistants qui sont les responsables pérennes de TOUTES les prescriptions - De façon générale programmer des EPP sur le sujet dans les services - Faire des duplicatas ? solution déjà essayée en hémato et rapidement abus (près de 50 par jour) donc abandon. - Le blocage doit être possible sur certains cas : déterminer sur quels examens via un groupe de travail à former car si certains existent déjà dans la plupart des cas (iono) il n’appartient pas au biologiste de juger de la pertinence de la répétition ou pas - Repenser les bilans d’entrée en hospitalisation et la pertinence de la prescription au regard de ce qui a été fait par le service précédent. Créer un Groupe de travail sur le sujet. - bilan préopératoires urgent / non urgent Difficultés et/ou opportunités prévisibles : - La prescription se fait probablement à un moment ou le médecin n’est pas à proximité d’un PC. La prescription informatisée devrait résoudre partiellement ce problème d’accès. - Plus rapide de represcrire que de vérifier dans le dossier - Dossiers mal classés - Problème de transmission (plusieurs intervenants) Compétences à mobiliser : Chefs de service, biologistes, Chef de projet informatique production de soins, réanimateur Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) : 50 jours.homme Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… : requetes sur les logiciels de prescription et labo avec création de certaines requetes en standard Coûts : 6000 € Délais de réalisation : 1 an Indicateurs : répétition des doublons à n-1 et n sur certaines demandes qui ne necessitent pas répétition d’analyse Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? : baisser de 50% ces répétitions 41 Projet médical 2013-2017 Fiche II.3 Nom de l’action : Améliorer le rangement des résultats d’examens Description : la principale raison évoqué à la répétition des demandes d’examen est la difficulté de retrouver ceux-ci dans le dossier ou dans le pire des cas le dossier lui-même. De nombreux services ne les classent même plus compte tenu de la charge de travail et pour certain l’inutilité de cette tâche au vu de leur disponibilité sur l’intranet. Certains services y consacrent beaucoup de temps. C’est le cas notamment des urgences ou de la maternité qui en plus les vise. Objectifs : 1. Se concentrer sur les examens qui ne sont pas déjà en ligne : faire la liste. 2. Rendre plus visible la notion de non validé. 3. Rentrer dans cyberlab les examens pratiqués à l’extérieur (Cerba) 4. Définir clairement qui est responsable de cette mission : les paramédicaux, les secrétaires, les médecins 5. N’imprimer que les résultats des externes. Voir les obligations juridiques Difficultés et/ou opportunités prévisibles : - Le classement prend trop de temps car trop de papier - Celui qui range n’est pas celui qui bénéficie du temps gagné par la suite - Utilité pour certains du format papier : erreurs plus visibles - Nécessité d’une trace papier pour les groupes sanguins : sécurité ++ Compétences à mobiliser : les secrétaires, cadres de soins, chefs de service, biologistes Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) : 80 jrs.hommes Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… : revoir les dossiers de classement actuels ? Coûts : très variable en fonction des solutions choisies notamment sur le classement papier Délais de réalisation : 2 ans Indicateurs : test sur une centaine de dossiers pour évalué le temps passé à retrouver les examens Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? diminuer le temps d’accès au dossier par trois 42 Projet médical 2013-2017 Fiche II.4 Nom de l’action : Certaines analyses secondaires sont inutiles une fois les premiers résultats connus Description : Beaucoup trop de demandes sont faites en intégrant des examens dont l’utilité est conditionnée par les résultats à une partie même de l’examen demandé Objectifs : - Améliorer les protocoles existants (contexte juridique), en créer d’autres - Immuno-hémato : bcp de temps sur des examens inutiles sur bilan préoperatoire notamment. Patient non opéré et bilan pour rien. Protocoliser (GT Anesthésie) Difficultés et/ou opportunités prévisibles : - Plus rapide de demander tout en même temps - Le choix doit être raisonné en tenant compte • de l’urgence d’arriver au diagnostic précis, • de la solidité espérée du diagnostic différentiel, • de la balance DMS allongée par l’attente d’un examen demandé en 2ème intention vs DMS raccourcie au prix d’examens négatifs utiles au diagnostic différentiel initial Compétences à mobiliser : praticiens, biologistes, gestion des risques Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) : 40 jours.hommes Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Coûts : aucun sauf le temps passé Délais de réalisation : deux ans Indicateurs : Nombre de demandes types supprimées / nombre de demandes types référencées sur le sujet Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?30% 43 Projet médical 2013-2017 Groupe 3 Améliorer la fluidité des séjours Les différentes études réalisées dans l’établissement particulièrement concernant les DMS par service ont montré que des journées d’hospitalisation peuvent être gagnées avec une meilleure coordination de tous les intervenants et anticipation des facteurs de blocage. L’objectif est de formaliser un constat des différentes problématiques puis de proposer des pistes d’améliorations transversales. Le temps administratif et social du séjour est très souvent supérieur au temps de prise en charge médical ; la difficulté réside dans le fait qu’il est parfois impossible de clarifier et de mettre en place les dossiers sociaux pendant le temps du séjour en MCO. Or, pour les patients les plus complexes orientés en SSR, le service d’aval interne ou externe demande un « dossier bouclé avant admission » ce qui est difficile dans les délais impartis ; Pour plus de lisibilité, les facteurs d’allongement des DMS et les pistes d’améliorations sont présentés suivant 4 axes : •Administratif et Social •Problèmes organisationnels extérieurs à l’unité de soins •Problèmes organisationnels internes à l’unité de soins •Aval du MCO et du SSR I. Axe administratif et Social Un premier problème est l’accès aux données administratives et sociales des patients. A l’heure actuelle les services de soins éditent un Bulletin de Situation par patient, ou encore accèdent à certaines données sociales mais il n’y a pas d’alerte quand une situation est critique ; de même la lecture à partir de la synthèse de Crossway est loin d’être aisée : en fait, il manque un dossier à la racine qui faciliterait le suivi par l’ensemble des acteurs. Par ailleurs, il a été noté que les données administratives ne sont pas systématiquement remises à jour pendant le séjour. Les pistes proposées permettront de gagner en réactivité sur le temps social : Avoir la possibilité d’accéder dans Crossway à une synthèse des démarches sociales engagées ; l’objectif pour les soignants est d’avoir de manière synthétique l’évolution du dossier social, afin d’avoir une visibilité de l’historique et ainsi de pouvoir élaborer un Projet de Sortie fiable (formulaire renseigné par les AS). Des requêtes permettront aussi de faire les statistiques actuellement réalisées manuellement sur Excel. Cette proposition permet de supprimer le papier et d’avoir un historique des démarches sociales visibles par les soignants. Développer les relations avec la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) : l’idée est d’améliorer la fluidité de l’instruction par la MDPH en retravaillant la formation des professionnels, en améliorant la réactivité des circuits, en proposant un conventionnement entre l’hôpital et la MDPH. Créer une alerte dans le système d’information relative à la situation administrative du patient : une requête journalière automatique par service permettra d’actualiser l’information 45 Projet médical 2013-2017 sur les droits sociaux des patients : cette requête sera transmise par mail au cadre, service des admissions et assistante sociale. Avoir la possibilité de scanner les documents administratifs et sociaux (identité, mutuelles ….) et les rattacher au dossier Pastel. A l'instar de ce qui est fait dans le pôle gériatrie, améliorer la continuité de l’instruction des dossiers entre le MCO et le SSR. II. Problèmes organisationnels extérieurs à l’unité de soins Trois thématiques principales peuvent faire l’objet d’améliorations. a) L’accès aux différents plateaux techniques Les délais de réalisation des examens demandés à l’extérieur de l’établissement durant le séjour ne semblent pas poser de problème ; par contre quelques examens internes semblent être plus difficiles à programmer : les ETO (1 semaine), les IRM (hors urgences), les échos doppler et les échos abdo. Quelques examens pourraient être programmés en externe après la sortie du patient et non pendant l’hospitalisation (notamment la mammographie ou bien les échos doppler) Le développement des hospitalisations en HdJ avec une programmation des examens permettrait d’optimiser les durées de séjour avec une prise en charge ultérieure du problème chronique Le délai d’obtention d’un examen pourrait être suivi régulièrement avec l’imagerie pour chaque modalité afin de répartir au mieux les ressources. L’augmentation du nombre de vacations d’IRM pour le CHSD permettra de réduire les délais, tout en faisant face à l’augmentation de la capacité du service de neurologie. b) La prise en charge des pathologies psychiatriques Le CHSD ne possède pas de lits en psychiatrie et la convention Ville Evrard ne semble pas apporter entière satisfaction. Les problèmes de la prise en charge des pathologies psychiatriques existent depuis longtemps en maternité, pédiatrie et médecine. Par exemple en maternité ce type de prise en charge occupe en moyenne 4 lits par jour (quelques patientes restent parfois un mois au lieu des 3 jours constatés en moyenne). 46 Projet médical 2013-2017 Deux pistes sont proposées pour améliorer le dispositif : Suivre dans le temps la prise en charge des patients en psychiatrie de liaison . Un état des lieux par service permettra l’analyse des circuits et du suivi des demandes en journée et en garde. Un groupe projet sera constitué de cliniciens somatiques du CHSD et de membres de l’équipe de liaison de Ville Evrard afin de mettre en place une solution ad hoc avec un référent de part et d’autre. Anticiper les solutions de sortie de la maternité en travaillant en amont avec la pédopsychiatrie, le service social et les services de soins. c) La gestion des lits Le parcours des patients arrivés par les urgences est nettement moins problématique depuis l’ouverture de l’UAU et l’augmentation de la capacité du CSG. Les patients n’attendent plus sur des brancards aux urgences adultes avant d’être pris en charge dans un service. Cependant, il y a toujours des transferts vers des établissements extérieurs pour manque de place. En chirurgie programmée, les patients sont souvent convoqués la veille pour avoir un lit après passage au bloc. L’arrivée des patients des urgences peut perturber les arrivées programmées. Beaucoup d’intervenants gèrent en permanence les lits ; personne n’a une vision globale de tous les secteurs en programmé et non programmé. Dans l’organisation actuelle, la taille des unités de soins est trop petite pour permettre d’avoir assez de souplesse et utiliser au mieux les capacités. Propositions : Une gestion des lits centralisée à l’échelle de l’établissement permettra d’apporter plus de souplesse tout en respectant les règles d’hébergement clairement définies avec les médecins de chaque spécialité. La création d’une « cellule d’ordonnancement » permettra d’avoir une vision globale de toutes les hospitalisations, quel que soit le mode d’entrée : urgences, programmé à partir des consultations externes, entrées directes par la médecine de ville. L’objectif sera le « zéro refus » par manque de place : en effet statistiquement lorsqu’un secteur n’a plus de capacité d’hébergement il est très rare que ce soit le cas partout ; la cellule d’ordonnancement aura la mission de placer le patient puis de le transférer dans le secteur adéquat dès que possible. Elle interviendra également pour faciliter l’admission en Soins de Suite interne. Le périmètre de la cellule d’ordonnancement mise en place dès septembre 2013 inclura sur une première phase pilote la programmation des séjours chirurgicaux (unité ambulatoire et plateau commun d’hospitalisation inter spécialités chirurgicales). Tous les pôles seront intégrés progressivement sur une période de 1 an (MCO et SSR) 47 Projet médical 2013-2017 III. Problèmes organisationnels internes à l’unité de soins La fixation d’une date de sortie prévisionnelle n’est pas encore suffisamment dans les habitudes de tous les services de soins. Or c’est bien avec un objectif de date prévisionnelle de sortie validée avec tous les acteurs que l’on arrive à mobiliser les intervenants médico-sociaux et les familles. Il arrive très fréquemment que le projet de sortie établi n’aboutisse pas, par exemple si l’état de santé du patient ne s’améliore pas aussi rapidement que prévu ou bien si la famille appréhende au dernier moment le retour au domicile Une bonne pratique consisterait à mener de front 2 projets de sortie pour les patients dont on pressent rapidement que le retour à domicile est incertain (dossier SSR en parallèle). La saisie des informations sur Trajectoire doit être réalisée au plus tôt dès que l’état du patient se stabilise et que la situation est clarifiée sur le plan social. Il est souhaitble que les informations saisies dans Trajectoire soient validées par un senior pour revoir le libellé du diagnostic et préciser le potentiel d’amélioration de l’état de santé des patients, car ces informations sont primordiales pour les établissements d’aval. Une formation à Trajectoire adaptée à chaque service permettrait de mieux utiliser cet outil. Il est souhaitable de former les nouveaux cadres et les nouveaux médecins aux indicateurs médico-sociaux et par conséquent aux solutions d’aval possibles, aux délais à anticiper etc. Un support de formation existe et devrait être remis à jour en indiquant les possibilités en fonction des cas : dossier en instruction d’AME, CMU, mutuelle. Pour raccourcir les délais de disponibilité des lits (notamment pour les urgences), l’organisation de la sortie pourrait être améliorée, par exemple en commençant la visite par les sortants (sans respecter l’ordre des chambres). Le but est de pouvoir refaire la chambre et admettre un patient en fin de matinée ou début d’après-midi. Un salon de sortie pourra être installé dans les nouveaux locaux d’accueil à côté de la future cafétéria (livraison début 2014) pour que le patient attende dans de bonnes conditions ses documents de sortie et son transport …. Ce salon sera géré par la cellule d’ordonnancement. D’une manière générale, il est souhaitable d’anticiper le plus possible toutes les démarches et d’informer les familles le plus tôt possible. Par exemple, le court séjour gériatrique envisage de remettre aux familles un document qui indique les démarches à engager avec les différents organismes et types de structures dès l’admission de leur proche ; en gériatrie le dossier d’aide social mériterait d’être instruit dans de nombreux cas même si l’on envisage un retour au domicile (le temps administratif est souvent de 6 mois à un an dans les dossiers complexes). La demande d’ALD peut être faite en amont de la sortie également. Une évaluation sociale rapide à l’entrée du patient (scoring avec 5 à 7 items) pour alerter l’assistante sociale pourrait être testée dans un service pilote.. 48 Projet médical 2013-2017 IV. Aval du MCO et du SSR La précarité de nombreux patients du CHSD rend plus difficile leur projet de sortie. Plusieurs axes de travail sont possibles : Passer des conventions avec d’autres structures SSR neuro et gériatriques pour réserver des lits et garantir le paiement des suppléments. Pour les patients disposant d’une mutuelle ou en ALD, il existe des sociétés de soins à domicile et de nursing qui peuvent passer même dans les hôtels pour les patients sans domicile. Ces modalités organisationnelles permettraient de désengorger l’aval de nos SSR. En fait, la plupart des cadres disposent de contacts pour des IDE à domicile suivant les villes du bassin, taxis conventionnés, …l’idée serait de mettre sur intranet un fichier commun centralisant toutes ces informations avec un responsable qui aurait à sa charge de mettre à jour les évolutions. Anticiper l’admission en EHPAD ou en long séjour des patients relevant médicalement de ces structures mais qui n’ont pas encore un dossier administratif et social finalisé. Réserver quelques lits d’EHPAD pour des patients « jeunes » ayant besoin de soins en médico-social, dans l’attente que leur dossier social se clarifie et que leur placement puisse être réalisé. Le financement et les modalités de gestion de ce dispositif restent à étudier. 49 Projet médical 2013-2017 Fiche III.1 Nom de l’action : Convention/ suivi dans le temps de la prise en charge de la psychiatrie de liaison Porteur du projet : C Vauconsant Groupe de travail : Dr Fois / Dr Doumenc / IDE psy et Psy VE / Dr Bruyere / Dr Boughalem Objectifs : Etat des lieux : fonctionnement et des insuffisances dans les services Bénéfices attendus : globalité de la prise en charge et réponses adaptées par service Difficultés et/ou opportunités prévisibles Disponibilité de l’équipe de VE H24 Articulation entre les cliniciens somatiques et psychiatres Circuit et suivi des demandes Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : qui recrute et quelle compétence ? Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Interface entre les différents outils supports informatiques Coûts et recettes Délais de réalisation Indicateurs Suivi des demandes par UF (délai de réponse) Protocoles par type de pathologie 50 Projet médical 2013-2017 Fiche III.2 Nom de l’action : Convention avec des Soins de suite extérieurs Porteur du projet : MJ Desjouet Groupe de travail : E Beau / S Laffon / E Duchamp/ S Berniac / Dr Debrouker / B Monnerie / C Lesamedi / Dr Sevene Objectifs : L’objet de ce type de convention est de définir les modalités de collaboration entre le Centre Hospitalier de Saint Denis et les soins de suite extérieurs, pour organiser l’aval des patients MCO, pris en charge notamment par les filières AVC et gériatrique du CHSD. Elle poursuit l’objectif d’augmenter de manière significative le nombre de patients provenant du CHSD pris en charge par les soins de suite du territoire, et de réduire les durées d’hospitalisation, en facilitant les prises en charge financière des patients le nécessitant. Difficultés et/ou opportunités prévisibles - Suivi dans le temps des indicateurs mis en place Compétences à mobiliser Groupe projet pour la mise en place des conventions Cellule d’ordonnancement pour le suivi avec la direction des finances / recettes Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Coûts et recettes Délais de réalisation : démarrage dès septembre pour notre filière AVC avec Clinalliance à Pierrefitte Indicateurs Nbre de patients admis pour chaque SSR conventionné Délais de prise en charge à partir de la création de la demande sur Trajectoire Profil médical et social des patients Durée de séjour 51 Projet médical 2013-2017 Fiche III.3 Nom de l’action : Création d’une cellule centralisée d’ordonnancement des lits Porteur du projet : E Duchamp / M Bouiri Groupe de travail : Pôle de chirurgie (pilote) / M Fournier / B Dorland / E Beau Objectifs : Mieux maîtriser le processus de gestion des lits en s’orientant vers la mise en œuvre d’une gestion centralisée des lits pour le secteur MCO et SSR Delafontaine et Casanova. La cellule d’ordonnancement gérera tous les modes d’entrée : les urgences, le programmé à partir des consultations externes ainsi que les entrées directes par la médecine de ville. Tous les pôles seront à terme intégrés de manière progressive sur une période de 1 an ; D’autres projets comme le développement de l’hospitalisation programmée en médecine pour des bilans suivront afin de réduire les durées de séjours des entrées par les urgences (traitement du problème chronique ultérieurement) La cellule d’ordonnancement gérera également le salon de sortie, la demande de transport pour la sortie, et le suivi des demandes en soins de suite des lits SSR internes et conventions. Difficultés et/ou opportunités prévisibles - Renseignement des dates prévisionnelles de sortie (changement de culture) - Complétude des dossiers dans trajectoire (mener 2 projets de sortie pour les patients dont le retour à domicile est incertain) Compétences à mobiliser Personnel à recruter : 1 cadre de santé (création) + 3 secrétaires médicales / hospitalières à terme (redéploiement) Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… - Informatique : 2 PC par poste / modification de crossway - 2 bureaux à proximité du SAU Coûts et recettes Délais de réalisation début septembre 2013 pour la phase pilote (pôle de chirurgie) Fin : été 2014 Indicateurs suivre la complétude des dossiers dans Trajectoire. les indicateurs de performance de la Durée Moyenne de Séjour, du taux de remplissage des Dates Prévisionnelles de Sortie, du taux de sortie avant midi le taux d’occupation de nos soins de suite pour en optimiser la rotation et le remplissage les indicateurs concernant les objectifs des établissements signataires d’une convention pour notre aval les demandes d’ambulances, de VSL et de taxis conventionnés 52 Projet médical 2013-2017 Fiche III.4 Nom de l’action : Partager et Mettre à jour les informations administratives et sociales des séjours Porteur du projet : E Duchamp Groupe de travail : C Le Samedi / P Lecourt / MJ Desjouet / B Monnerie / P Clemente / S Noglote / Dr Gambier / S Laffon Objectifs : Communiquer au plus tôt aux services de soins les droits des patients ainsi que les démarches sociales engagées : - par le biais de requêtes quotidiennes transmises lorsque le patient est encore hospitalisé, - de formulaires SIH visible à la racine de l’arborescence de l’IPP - intégration des documents administratifs scannés (urgences, admissions, AS) Bénéfices attendus : - détecter au plus tôt l’absence partielle ou complète de droit afin d’engager les démarches souvent très longues (et surtout lorsque le patient est encore hospitalisé) - avoir un historique accessible aux soignants des démarches en cours ou antérieures Difficultés et/ou opportunités prévisibles Pas de difficulté identifiée au démarrage Compétences à mobiliser L’équipe informatique Crossway pour les différents formulaires et scan dans Pastel Le groupe projet pour valider les avancées Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… - 10 jours développement formulaire du service social - Budget pour scanner aux SAU, admissions delaf + casa et service social Coûts et recettes Inclure le budget scan Délais de réalisation - requêtes pour les droits administratifs pour toutes les UF : réalisées à 50% (100% en octobre) - formulaire médecine / neuro : juillet / octobre pour la mater - fin 2013 pour le scan de doc Indicateurs - IPDMS - nombre de séjours avec dépassement des bornes extrêmes 53 Projet médical 2013-2017 Groupe 4 Fidélisation - attractivité pour les professionnels Le précédent projet médical avait déjà inscrit comme axe de travail prioritaire la dynamisation des compétences médicales. L’exigence a porté sur les recrutements de praticiens motivés, l’accompagnement de la carrière des praticiens présents et fortement impliqués ainsi que sur la lisibilité des organisations de travail. La structuration des équipes a été renforcée notamment par un effort substantiel d’encadrement et d’augmentation de l’accueil d’internes puis d’externes. Pour autant, dans un contexte de démographie médicale contrainte et dans un établissement dont les spécificités peuvent motiver comme inquiéter, l’attractivité pour les professionnels et la fidélisation des personnels médicaux demeurent un sujet majeur pour garantir la qualité des soins offerts à la population. La forte participation aux trois réunions du groupe de travail a traduit l’intérêt partagé pour ce sujet : présence de chefs de service et de pôle, de praticiens hospitaliers séniors, d’assistants, d’internes de spécialités médicales et chirurgicales, de cadres de soins et de sage-femmes. La participation de la direction de la communication s’est imposée dès la deuxième réunion. I. Se faire connaître pour être attractif Le premier constat, partagé, a été la nécessité de se faire mieux connaître pour être attractif. Les arrivants les plus récents ont témoigné de la méconnaissance encore trop répandue de l’activité du CHSD y compris par des professionnels travaillant dans les hôpitaux proches appartenant à l’AP-HP. Seuls certains services bénéficient d’une reconnaissance et d’une réputation lisible à l’échelle de la région. Pourtant, les internes et les assistants reconnaissent, une fois dans les murs, l’intérêt de la pratique médicale qu’ils y découvrent. La dimension et la structure des équipes permettent à chacun d’y parfaire sa formation et de satisfaire sa curiosité professionnelles ; l’encadrement et l’ambiance de travail y sont jugés le plus souvent de qualité. Ce constat est d’autant plus important que la réputation défavorable de la ville demeure une inquiétude voire un obstacle aux candidatures au CHSD. La fiche-action n°1 liste les moyens à mettre en œuvre. II. Fidéliser les praticiens La politique de ressources humaines médicales accompagne le déroulement de la carrière professionnelle des praticiens, qu’ils soient en formation, qu’ils aient vocation à ne rester qu’un temps défini ou à s’intégrer durablement au sein d’une équipe. Au-delà de ce socle d’exigence, certains dispositifs encore insuffisamment mis en place sont susceptibles de fidéliser les médecins. Deux attentes se sont fait jour. Il s’agit d’abord de l’amélioration de l’accueil des médecins, des internes et des externes sur le plan institutionnel, en favorisant les échanges entre professionnels au sein de l’établissement, en créant les conditions de rencontres et d’échanges professionnels. C’est ensuite l’amélioration de l’environnement de travail, des conditions d’exercice (bureaux, lieux de garde…) et de la sécurité sur le lieu de travail. La fiche action °2 résume les actions envisagées, certaines ont d’ailleurs déjà pu être testées. III- Rendre lisible les dynamiques médicales et les postes à pourvoir « On vient au CHSD car c’est sympa et qu’on sait que l’activité est intéressante » : Parole d’interne Pour être attractif, les services doivent aujourd’hui pouvoir présenter un projet de service, d’organisation, de recherche scientifique permettant à d’éventuels candidats d’arrêter leur choix 55 Projet médical 2013-2017 sur un poste à pourvoir ou de décider de prendre contact avec un praticien ou le responsable d’un service. Si certains profils de postes sont relativement standards, d'autres doivent être détaillés dans des documents précisant ce qui est attendu des internes, des externes, des fiches de poste pour les médecins précisant les compétences spécifiques et l'implication institutionnelle attendues…La fiche IV.3 précise les actions envisagées. 56 Projet médical 2013-2017 Fiche IV.1 Nom de l’action : Mieux faire connaître le CHSD aux professionnels et usagers Description : Plan de communication externe - Refonte du site internet *Global et par service (orientations des services à destination des professionnels) *Organisé selon les publics visés ; professionnels/usagers - Animation d’une page facebook - Réalisation de supports complémentaires aux supports de communication existant destinés aux interlocuteurs extérieurs *Flyers par services ou activités à destination des partenaires extérieurs *Présentation à destination des étudiants des facultés de médecine - Convenir d’une rubrique « santé » régulière dans les journaux des villes de Plaine Commune - Participation du CHSD aux événements extérieurs (parcours du cœur, marathon de Saint Denis, amphi de choix des internes/externes…) - Organisation d’évènements / EPU ; journées Portes ouvertes…, Octobre Rose. Objectifs : - Faire connaître les besoins, l’activité et la dynamique du CHSD pour attirer des praticiens de qualité - Valoriser le travail réalisé par les équipes présentes pour fidéliser les praticiens en poste - Rassurer les professionnels sur les conditions de travail à Saint Denis Difficultés et/ou opportunités prévisibles : - S’assurer de la pertinence des publics visés : - Professionnels de santé visés, - Soutien des autorités universitaires - Rythme de production et actualisation des documents papiers ou électroniques - Compétences et implication des jeunes praticiens - Intégration de l’articulation avec les équipes paramédicales Compétences à mobiliser : - Direction de la communication - Webmasters, graphistes, cinéastes… - Equipes médicales et soignantes - Correspondants extérieurs (à l’université, dans les villes) Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) : - en interne : direction et stagiaires en communication - en externe : appui pour la refonte du site (stagiaire de Bobigny…) - production des équipes médicales Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… - reprographie Coûts : - Essentiellement en coût /homme - Fournitures Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé : - Refonte du site internet >> fin 2013 - Partenariat avec les journaux locaux >>>Septembre 2013 - Réalisation des documents de présentation par service ou activité : 1er trimestre 2014 - Animation avec la Faculté de Paris XIII: rentrée 2013 (fin septembre) 57 Projet médical 2013-2017 Indicateurs : - Modalités et fréquences d’information dans les journaux locaux - Fréquentation du site internet - Couverture des services par les supports de communication - Questionnaires d’évaluation à la rentrée des internes de mai 2014 - Nombre de jeunes praticiens intégrant l’hôpital chaque année Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? Ne plus être en difficulté pour recruter des praticiens Observer une diversification de la patientèle 58 Projet médical 2013-2017 Fiche IV.2 Nom de l’action : Fidéliser les praticiens du CHSD Description : Améliorer les conditions d’exercice des praticiens Action 1 : Accueil des nouveaux praticiens - Festivités – Moments d’échange et de convivialité - Organiser l’accueil des externes sur une maquette se rapprochant des internes - Présentation plus régulière des nouveaux praticiens en CME. Action 2 : Conditions matérielles - Groupe de suivi des conditions de travail en garde (Vincent Daguindau – Catherine Vauconsant – médecins référents par sites de garde) - Proposer l’adhésion à un comité d’entreprise tonique - Condition d’accueil des enfants en crèche - Environnement au travail (informatique…) Action 3 : Sécurisation de l’environnement de travail - Présentation des horaires / heures de sorties notamment le soir - DECT - Gestion des pass - Attirer l’attention de la police sur la situation de l’hôpital/ informer les praticiens de la politique su service de sécurité de l’établissement Objectifs : - Fidéliser les praticiens impliqués au CHSD - Améliorer les conditions d’exercice - Encourager la convivialité et les synergies entre professionnels Difficultés et/ou opportunités prévisibles - Bonne volonté à mobiliser - Réactivité - Difficultés à garantir des prestations régulières et de qualité (propreté dans les chambres et dans l’hôpital, qualité de la restauration) Compétences à mobiliser Direction des affaires médicales Direction des services économiques et logistiques Communauté médicale Indicateurs Nombre de signalement des évènements indésirables Nombre de nouveaux praticiens Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? Enquêtes de satisfaction des médecins Coûts Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Indicateurs Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? 59 Projet médical 2013-2017 Fiche IV.3 Nom de l’action : Rendre lisible et mettre en valeur la pratique médicale des praticiens du CHSD Description : Action 1 : Présentation attractive des projets de services - Orientations médicales des services - Plateau technique du CHSD - Domaines d’expertise (palu, toxo, HIV ; drépano, AVC…) - Partenariats avec des établissements ou des sociétés savantes Projet individuel : - Ouverture sur des formations à l’extérieur - Positionnement institutionnel, participation à des instances internes spécialisée (CLAN…) - Fiche de poste Action 2 : Valorisation des activités de recherche dans chaque projet de service - Participation à des essais cliniques - Publications… Objectifs : - Rendre plus lisible l’intérêt de la pratique professionnelle - Valoriser de l’exercice individuel Difficultés et/ou opportunités prévisibles Compétences à mobiliser Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… - A préciser Coûts : Essentiellement en coût /homme Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Indicateurs : Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? 60 Projet médical 2013-2017 Groupe 5 Développer de nouveaux segments d'activité et de nouveaux modes de prise en charge en lien avec la ville La composition du groupe était l’expression des enjeux à relever avec participation de praticiens hospitaliers, de médecins généralistes exerçant en cabinet ou en centres de santé, directeurs de centres de santé municipaux. Le premier constat a été que malgré de réels efforts réalisés, une relative méconnaissance demeure entre praticiens et médecins de ville. Il est indispensable de mieux faire connaître les activités du CHSD, des CSM, du CNSD et de préciser ce qu’attendent les médecins en ville. Cette méconnaissance est en effet le premier obstacle à la fluidité des adressages et à la continuité des prises en charges de patients, notamment chroniques. Il faut renforcer la lisibilité de l’activité de chacun et organiser rencontres et échanges entre professionnels, qui sont sinon isolés et absorbés par leur charge de travail. Il faut en finir avec la peur du jugement de l’autre, se rassurer entre professionnels et casser l’isolement. Le deuxième constat est la difficulté de travailler sur un territoire caractérisé par une démographie médicale très contrainte. L’enjeu est de limiter les conséquences négatives de l’insuffisance de médecins généralistes en ville, même si certains se sont installés récemment et du déficit plus marqué encore de spécialistes. Les généralistes sont souvent en limite de compétence sur certaines spécialités comme la gynécologie médicale, la pédiatrie. Un relais entre généralistes et spécialistes doit alors être créé et systématisé. Il est nécessaire de potentialiser chaque compétence, en travaillant de façon articulée, ce qui se fait déjà par exemple pour les patients VIH. Les hospitaliers doivent également être plus à l’écoute et être dans le temps de la médecine de ville, plus réactifs. Différentes offres sont considérées comme mal ou insuffisamment articulées. Le 1er recours doit être en ville, le 2ème recours à l’hôpital. Il est nécessaire de construire des réseaux entre praticiens : dépistage des patients alcooliques en ville, prise en charge des patients chroniques suivis en ville et à l’hôpital (notamment les personnes âgées). Il faut construire les bases de la volonté d’adressage réciproque entre la ville et le CHSD, au bénéfice de la prise en charge des patients. I- Renforcer la synergie entre praticiens hospitaliers et de ville en vue d’améliorer la fluidité de prise en charge des patients L’opportunité est liée à l’arrivée des jeunes médecins généralistes de ville et à la nécessité de répondre à l’évolution des pathologies chroniques méritant un travail transversal. « Rien n’est à inventer, beaucoup à améliorer et à consolider ». Les actions à définir devront nourrir et s’articuler avec les Contrats Locaux de Santé. Certains dispositifs déjà éprouvés pourraient être repris et repensés : Staffs hebdomadaires "EFGH" (qui ont existé) à partir de cas cliniques, protocoles partagés fluidifiant des parcours de soins pour les patients obèses ou VIH, échanges dans le cadre des « midi-santé » portés par la Maison de la Santé de Saint Denis, par exemple, rencontres des professionnels de santé de Pierrefitte… Il est nécessaire de relancer et restructurer ces staffs partagés qui permettent aux praticiens de se connaître, d’apprendre à se faire confiance, de potentialiser les connaissances entre généralistes et spécialistes et de fluidifier le parcours des patients. Des thématiques précises seront priorisées : obésité, diabète, gynécologie médicale, pédiatrie, néphrologie, ophtalmologie… correspondant à des prises en charge de malades chroniques ou des pathologies relevant de spécialités faisant 61 Projet médical 2013-2017 particulièrement défaut. Des référents par sous spécialité (Drépanocytose, diabète, neurologie…) sont également envisagés. La fiche V.1 détaille les actions envisagées. Une analyse et des propositions spécifiques devront être formulées pour les filières périnatales (Gynécologie médicamenteuses- IVG médicaux, Réseau périnatalité, sorties accompagnées) et gériatrique (filière gériatrique) déjà très structurées. II- Développer des outils de communication entre praticiens hospitaliers et de ville pour porter cette volonté d’articuler leur activité La participation à des staffs communs, à des EPU… est nécessaire pour que les acteurs apprennent à se connaître. Des moyens de communication doivent cependant prendre le relais, certains rustiques et robustes, d’autres plus élaborés et structurants. L’organisation d’événements demeure un vecteur important d’échanges d’informations entre professionnels. L’invitation à des visites de nouveaux services ou de nouveaux cabinets, les EPU, la participation à des échanges doivent être plus systématisés à l’image du « Bus Santé » initié à Saint Denis et qui permet une à deux fois par an de faire visiter les principales infrastructures de prise en charge aux nouveaux professionnels de santé. Pour certaines informations, des moyens de communication papiers continuent à être souhaités : plaquettes d’information sur les activités offertes dans les structures, qui peuvent être actualisées et remplacées facilement. Même chose pour des annuaires papier même succincts de professionnels et le renvoi à des téléphones portables. Comme pour les enfants, des « carnets de santé », permettraient un suivi coordonné entre les praticiens de ville et de l’hôpital, en ophtalmologie par exemple. Les moyens de communication informatiques doivent être développés autour de deux axes : •La mise à disposition de versions électronique de supports d’information (annuaires, protocoles communs à utiliser…), •Les messageries et outils de partage des données permettant de fluidifier les informations d’entrée et de sortie du patient : envois de CRH, travail avec les laboratoires de biologie pour la récupération de bilans hospitaliers par les généralistes, forum inter praticiens, télémédecine. III - Construire une politique innovante de recrutements et de pratiques professionnelles L’activité de consultations se répartit sur le territoire entre médecins de centres de santé, libéraux et hospitaliers. Le déficit de médecins installés en ville conduit au report important de consultations à l’hôpital ou le recours aux urgences. L’attractivité des centres de santé pour les spécialistes est ténue. L’expérimentation de recrutement par l’hôpital de praticiens dont une partie du temps serait déléguée et facturée aux centre de santé est donc envisagée permettant de renforcer la capacité des CSM à s’adjoindre du temps de spécialistes et consolider les relations entre médecins Ville/ hôpital. Des consultations spécialisées plus accessibles en ville, désengorgeraient l’hôpital et favoriseraient un adressage rapide quand le plateau technique hospitalier mérite d’être sollicité. A l’heure où le financement des réseaux est fragilisé, il faut construire un réseau pragmatique. 62 Projet médical 2013-2017 Le rapprochement entre les médecins de ville et les médecins hospitaliers pourrait également enrichir les actions de prévention et d'éducation thérapeutique largement développées dans le présent projet médical ou encore intégrer la dimension ville –hôpital dans la réflexion sur la précarité. La création d’un observatoire qui rassemblerait des professionnels de l’établissement et de ville a aussi été évoquée. 63 Projet médical 2013-2017 Fiche V.1 Nom de l’action : Renforcer la synergie entre praticiens hospitaliers et de ville en vue d’améliorer la fluidité de prise en charge des patients Description : - Formations réciproques médecins hospitaliers / de ville : « EFGH » >> Programme réalisé à partir des besoins exprimés (principalement autour des maladies chroniques, de la pédiatrie, de la gériatrie et de la gynécologie médicale) - Staffs communs hebdomadaires autour de cas cliniques sous la responsabilité mixte d’un praticien hospitalier et d’un médecin de ville - Rédaction de protocoles communs à l’issus des staffs communs. Objectifs - Donner aux praticiens les moyens d’optimiser leurs compétences respectives - Fluidifier la prise en charge des patients entre la ville et l’hôpital - Minimiser les conséquences néfastes de la démographie médicale (Ville-Hôpital/généraliste-spécialistes) Difficultés et/ou opportunités prévisibles - Pérenniser la démarche en intégrant de nouveaux praticiens - Diffuser les résultats du travail réalisé - Evaluer la plus-value et les ajustements à réaliser Compétences à mobiliser - Implication individuelle de praticiens (R. Cohen pour le CHSD) - Service communication Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) - Staff hebdomadaire : Un premier programme de réunions hebdomadaires a été diffusé - Temps de préparation et d’exploitation des échanges Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… - Accueil des réunions médicales Coûts - prestations d’accueil - reprographie Recettes : Sans objet Délais de réalisation : - Action lancée le 6 juin 2013 - Programme 2013 lancé en Septembre 2013 - Une première évaluation pourrait être réalisée début 2014 Indicateurs : - Nombre de dossiers étudiés - Nombre de protocoles rédigés et diffusés par spécialités - Modification de certains adressages entre la ville et l’hôpital (à évaluer) Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? Une meilleure connaissance réciproque des praticiens du territoire Une plus grande fluidité d’adressage et un parcours plus pertinent et mieux articulé des patients entre ville et Hôpital Une optimisation de chacun sur sa compétence 64 Projet médical 2013-2017 Fiche V.2 Nom de l’action : Développement d’outils de communication entre praticiens hospitaliers et de ville Description : - Améliorer la connaissance des compétences disponibles en ville et à l’hôpital (annuaires), Listes de référents par sur spécialités - Consolider des outils de communication : messagerie sécurisée, adressage de CRH, « carnets de santé pour certaines pathologies chroniques nécessitant des allers-retours « ville-hôpital », animation de forums - Accès aux examens de biologie et d’imagerie du CHSD - Organisation d’événements Objectifs - Fluidifier le parcours de soins du patient - Eviter la multiplication superfétatoire d’examens Difficultés et/ou opportunités prévisibles - Mobilisation des acteurs dans la durée - Evolution du dispositif - Obstacles techniques Compétences à mobiliser : - Direction du système d’information du CHSD et des CSM - Direction de la communication - Equipes médicales concernées Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) A évaluer Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… - Outils de communication (messageries – interfaces…) Coûts : A évaluer Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé : A fixer après un bilan Indicateurs Nombre d’utilisateurs de messageries sécurisées Nombre de supports de communications diffusés Nombre et délai d’envoi de CRH Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? Taux de remplissage des lits à partir de la ville dans les unités Nombre de consultation première fois Nombre de patients vus en consultation précarité adressé vers un référent de ville. Utlisation de la messagerie sécurisée avec les MG Nombre de visite du site section pour les professionnels Nombre de réunion réalisée avec les MG 65 Projet médical 2013-2017 Fiche V.3 Nom de l’action : Construire une politique innovante de recrutement médical. Description : - Convention entre le CHSD et chacun des CSM intéressé/ recrutement de spécialistes par l’hôpital déployés dans le CSM - Validation d’adressage entre praticiens de ville et hospitaliers Objectifs - Renforcer la présence de spécialistes sur le territoire - Maintenir des consultations de spécialistes en ville - Densifier les relations entre médecine de ville et hôpital Difficultés et/ou opportunités prévisibles - Trouver des praticiens intéressés par un exercice mixte - Sécuriser l’engagement des CSM pour le recrutement de praticiens par le CHSD Compétences à mobiliser - Municipalités - CSM - ARS - Spécialistes intéressés Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) Temps homme/femme Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Coûts : Recrutements Recettes : Refacturation du temps médical au CSM Risque : Changement de politique d’un CSM Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Démarche engagée avec 3 CSM Indicateurs Nombre de conventions signées Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? Nombre de conventions signées Investissements ARS en euros 66 Projet médical 2013-2017 Groupe 6 Gouvernance des pôles Rappel des dispositions législatives et réglementaires La loi HPST prévoit la création dans les établissements de santé de pôles d’activité clinique ou médico-technique. Le chef de pôle est désigné par le directeur sur proposition du président de la CME, avec un mandat de quatre ans. La mission générale confiée au chef de pôle est la mise en œuvre de la politique d’établissement au travers des objectifs plus spécifiquement fixés à chaque pôle et des moyens qui lui sont attribués. Le chef de pôle se trouve ainsi chargé du management stratégique et opérationnel du pôle : élaboration du projet de pôle à partir des projets portés par les acteurs internes, coordination et pilotage des structures internes, hiérarchisation des priorités, circulation de l’information, concertation et apaisement des tensions. Le chef de pôle a compétence sur l’organisation des activités ; il possède une autorité fonctionnelle sur les équipes médicales et non-médicales qui y sont affectées, dans le respect des règles déontologiques propres à chaque métier ; il veille à la cohérence ressources – activité et en particulier à la bonne affectation des personnels dévolus au pôle. Le contrat de pôle est l’outil fondamental de la mise en œuvre du projet médical. Il comprend les projets médicaux des unités internes, telles que validées par le projet médical de l’établissement, des objectifs de qualité-sécurité des soins, des objectifs d’amélioration des organisations. Il définit les moyens disponibles et peut prévoir des délégations de gestion et un intéressement lié à l’atteinte des certains résultats. Au CHSD, les huit pôles ont formalisé leur projet et signé un contrat de pôle avec la direction de l’établissement en 2010. Leur fonctionnement est réel et ils sont généralement considérés comme apportant des bénéfices aux unités médicales, en termes notamment de transversalités et de complémentarités. Ils sont considérés comme un bon vecteur de communication entre la direction ou les instances centrales et les unités médicales. En revanche, leur fonctionnement est loin d’être homogène d’un pôle à l’autre. Les personnels non médicaux se plaignent souvent d’un déficit d’information et de ne pas êtres associés suffisamment aux projets. Le pôle est parfois ressenti comme un obstacle aux échanges avec la direction pour définir et faire avancer les projets des services. Sans vouloir uniformiser le fonctionnement des pôles qui relèvent de compositions différentes et ont en charge des problématiques différentes, le groupe de travail a formulé plusieurs propositions dont les responsables de pôles peuvent s’inspirer pour améliorer leur fonctionnement. 67 Projet médical 2013-2017 Proposition 1 : accentuer la dimension « communication » du pôle Pour y parvenir, il est recommandé de bien structurer la vie du pôle, avec des échanges réguliers du trio de pôle bien sûr, mais aussi l’organisation de réunions du bureau de pôle pour développer la collégialité interne entre chefs de service et d’unités médicales, entre cadres, avec le directeur associé au pôle. Il est souhaitable que ces réunions aient lieu sur une base mensuelle. L’organisation de conseils de pôle, une ou deux fois par an, doit être l’occasion d’associer l’ensemble des personnels médicaux et non médicaux à la vie du pôle : présentation des projets et des actions du pôle, bilan économique… Ces conseils de pôle doivent être largement ouverts à tous les personnels. L’édition d’une « newsletter », la publication des comptes-rendus de réunions, la diffusion de tableaux de bord sont aussi un moyen d’associer les personnels à la gestion du pôle en faisant circuler l’information. Proposition 2 : développer les transversalités entre pôles et les partenariats En partant des besoins des patients, les pôles doivent développer entre eux des partenariats pour améliorer la cohérence des parcours, mieux partager les compétences disponibles dans l’établissement, préciser les règles de bonne pratique. Le projet médical 2013 marque une avancée importante en termes de transversalités entre pôles dont témoignent de nombreux projets médicaux, portés conjointement par des praticiens de plusieurs pôles (voir infra – partie III). De la même manière, il est nécessaire à partir des pôles, de renforcer les partenariats externes pour mieux structurer le parcours des patients entre la ville et l’hôpital, mutualiser des ressources, notamment avec les centres de santé, et développer les actions de coopérations avec les autres établissements de santé. Le comité des pôles, composé des trios de pôles, du directeur, du président de CME et du DIM est l’instrument privilégié de ces transversalités. Proposition 3 : clarifier les responsabilités des chefs de pôle et des chefs de service, comme des cadres supérieurs de pôle et des cadres de service, en demandant à chacun de décrire ses fonctions et ses responsabilités, ainsi que l’articulation qu’il perçoit entre ses fonctions et celles des autres échelons du pôle. L’objectif est de pouvoir mesurer les différences de perception pouvant exister au sein du même pôle et de vérifier que tous les sujets de gestion et d’organisation sont bien confiés explicitement à quelqu’un, dans le respect de son rôle statutaire. De même, les directeurs délégués pourraient préciser selon quelles modalités ils sont amenés à intervenir dans la gestion du pôle et à assurer le relais avec les directions fonctionnelles. 68 Projet médical 2013-2017 Proposition 4 : structurer les contrats de pôles autour de leurs missions essentielles La base du contrat de pôle est le projet médical de pôle élaboré à partir des projets de services, en cohérence avec la stratégie d’ensemble de l’établissement. Il définit les objectifs du pôle en termes d’offre de soins et de recherche. Il prévoit des modalités d’actions transversales, entre unités appartenant au pôle, avec d’autres pôles de l’établissement, ou avec des structures externes. Le contrat de pôle comporte en outre : - un volet qualité-sécurité des soins : programme qualité, cartographie des risques, définition et suivi d’indicateurs de qualité, mécanismes d’audit interne - un volet formation pour les personnels médicaux et non-médicaux - un volet ressources humaines : contractualisation des effectifs, gestion prévisionnelle des emplois, maquettes d’organisation médicale, volume et modalités de gestion des moyens de remplacement, principes de mutualisation et de collaboration au sein du pôle - un volet équipement pour gérer de manière prévisionnelle le remplacement et l’acquisition des matériels médicaux et hôteliers. Il est nécessaire que les premiers arbitrages soient rendus au sein du pôle avant le passage en commission des équipements. - un volet « gestion économique » avec le directeur délégué et l’appui d’un contrôleur de gestion pour contractualiser sur des objectifs d’activité (taux d’ambulatoire, gestion prévisionnelle des sorties, taux d’occupation des équipements, délais, DMS, gravité, codage…) et sur des objectifs de dépenses : personnel, consommables, … Les réalisations sont présentées semestriellement dans le CREA du pôle. Chaque pôle peut prendre l’initiative d’études médico-économiques plus ciblées sur des activités ou des secteurs. - un volet « enseignement - recherche » pour désigner les objectifs du pôle en matière de recherche (participation à des PHRC, PHRIP…) et d’enseignement des étudiants, internes, personnels paramédicaux… - Enfin, un objectif de « bonne gouvernance » pourrait fixer les modalités selon lesquelles le chef de pôle entend associer ses confrères et l’ensemble des personnels au fonctionnement et à la gestion du pôle, notamment au travers de l’organisation des réunions du bureau et du conseil, des outils d’information à développer ou encore de la conduite des projets. 69 Projet médical 2013-2017 Groupe 7 Prendre en charge les patients avec leurs spécificités I. Multi-culturalité et précarité L’établissement situé dans un bassin de vie multi-culturel et précaire a beaucoup investi pour la prise en charge de ces malades. La PASS a été organisée pour permettre aux malades dépourvus de couverture sociale de bénéficier des mêmes prestations médicales et paramédicales que les malades avec couverture sociale sans proposer une filière à part qui pourrait faire courir le risque de soins à deux vitesses. Elle est performante avec une très grosse file active. La commission des hospitalisations longues, tenue mensuellement, a permis d’acquérir une compétence dans la gestion des parcours de soins des patients « incasables ». Un groupe multi-culturalité s’est constitué en 2008, regroupant des membres de la direction, des médecins, des soignants, des travailleurs sociaux etc… issus de tous les services. Il a permis de revaloriser les savoir-faire des professionnels de l’hôpital sur le thème de la précarité et de la multi-culturalité avec l’organisation de journées pluri-professionnelles sur ces thèmes, la réalisation d’enquêtes un jour donné, la proposition de diverses formations : reconnaissance mutuelle, formation à l’interprétariat bénévole, formation à la multi-culturalité… Il a obtenu un financement INCa pour réaliser une enquête anthropologique sur ce thème et un financement Fondation de France pour améliorer l’accueil des étrangers. Un autre thème de travail est celui de la douleur recoupant les travaux du CLUD et du groupe douleur de la direction des soins infirmiers. Des médiateurs Roms ont pu être financés par divers canaux et récemment par la Fondation de France pour aider à la prise en charge de cette population. Les objectifs sont de poursuivre ces actions, de les conforter en termes de formation sensibilisation, de proposer aux interprètes bénévoles un guide et une reconnaissance de leurs apports, de capitaliser ces acquis par une équipe mobile améliorant le parcours de soins des malades fragiles et vulnérables, d’améliorer les partenariats avec les autres structures de santé en proposant un parcours de soins accessible, c’est-à-dire sans dépassement d’honoraires pour les malades précaires. Enfin l’environnement multi culturel doit faire repenser la signalétique de l’hôpital et proposer un partenariat avec la médiathèque et la ludothèque de Plaine Commune pour offrir aux malades l’accès à leur propre culture. Précarité : • Parcours de soins des patients fragiles ou vulnérables : une équipe mobile précarité (Denis Mechali) •Circuit du malade sans dépassement d’honoraires (Guillaume Chesnel) •Sensibilisation/Formation : accès aux soins (Catherine Le Samedi) Multi-culturalité : •Guide pour les interprètes occasionnels (Zahia Kessar) •Bibliothèque et ludothèque (Isabelle Marin) •Signalétique (Anissa Taleb) 71 Projet médical 2013-2017 II. Violence et agressivité/ Psychiatrie Une autre caractéristique du bassin de vie de l’hôpital est la place et l’importance de la violence et de l’agressivité dans l’espace public. Les citoyens se sentent exclus, non reconnus, non respectés sans beaucoup d’accès à la parole ; la violence et l’agressivité remplacent parfois les mots absents. L’hôpital est lui aussi pris dans cette dynamique : violence institutionnelle, violence des soignants et violence des malades et des familles. Des formations sont proposées depuis longtemps pour le personnel mais une réflexion en termes de dispositifs d’accueil, d’espaces dédiés pourrait permettre de prévenir certains comportements agressifs. •Amélioration des dispositifs d’attente des patients et des familles (Emmanuel Duchamp, Bernard Dorland) • Formation des personnels à la gestion du stress et de l’agressivité (Sophie Dunoyer, Victor Terrine) •Prise en charge psychiatrie et somatique 5Cf fiche III.1) III. Prise en charge des patients porteur de bactérie multi-résitantes (BMR) Depuis quelques années, sont apparues des bactéries multi-résistantes posant des problèmes de santé publique épineux et une augmentation très notable de la charge de travail des services. Cette épidémie devrait s’accentuer et se propager. L’hôpital a mis en place grâce à la cellule d’hygiène une très bonne gestion de crise et une identification performante. Par contre, persistent des difficultés de traçabilité des patients porteurs qui retardent le diagnostic et donc l’isolement. Une meilleure organisation du dépistage et du suivi permettrait de diminuer le nombre de sujets contacts. Les conditions de vie des malades isolés pourraient être améliorées. Enfin l’explosion de l’épidémie attendue doit faire réfléchir sur les différentes possibilités d’organisation de l’isolement. •Optimisation du dépistage : feuille d’accueil du dossier patient (Anne Marmorat) •Amélioration du suivi des patients porteurs : compte rendu type et alerte (Anne Marmorat) •Amélioration de la prise en charge des patients : dépliant d’information, prise en charge psychologique, confort, interprétariat, bibliothèque (Patricia Martinez) •Isolement des patients identifiés : sectorisation et réflexions sur une unité dédiée (Nathalie Memain) •Respect des précautions d'isolement des patients porteurs (Patricia Martinez) IV. Douleur Il existe au sein de l’établissement un CLUD et un groupe douleur au niveau de la direction des soins infirmiers. Des formations pour les soignants et dans les services sont dispensées régulièrement. Quelques réserves ont été faites lors de l’accréditation en particulier sur le sujet de la traçabilité de la douleur. Une meilleure articulation des groupes permettrait ainsi plus de synergie et de travail global. •Améliorer la prise en charge de la douleur : développer l’expertise médicale et paramédicale (Paola Clemente - Michelle Virlouvet) 72 Projet médical 2013-2017 V. Accueil des enfants accompagnant patients et familles En raison de la population accueillie, on note fréquemment la présence d’enfants en bas âge au sein de l’hôpital accompagnant leurs parents, aux consultations, dans les couloirs, voire dans les chambres. Selon les services, l’application des règles n’est pas homogène et les soignants sont souvent en difficulté. •Formalisation de procédures claires et communes (Bernard Dorland) VI. Accessibilité et prise en charge du handicap Un état des lieux annuel des problèmes d’accessibilité, par une action conjointe ergothérapeute, cadre des services et services techniques, pourrait permettre d’améliorer les zones à problèmes. ¾¾Site Casanova : Il existe plusieurs zones problématiques : pente à l’arrêt de la maison de retraite dangereuse pour un fauteuil roulant, rigole fluviale à l’accueil non franchissable en fauteuil, joints en relief sur la terrasse du pavillon des amis (risque de chute et difficulté pour les fauteuils), pas d’accès handicapé au terrain de pétanque, porte du pavillon des amis ouvrant sur une pente dangereuse, et porte d’entrée du service MPR trop brusque. Ascenseur hors d’usage à Casanova. Mauvaise place des mitigeurs dans les salles de bains dans le service MPR ¾¾Site Delafontaine : l’état des lieux reste à faire Les matériels adaptés aux patients handicapés (obésité, Alzheimer…) ne sont pas forcément accessibles à tous les services susceptibles de les recevoir. Enfin la signalétique actuelle n’est pas adaptée à un public non francophone ou analphabète. •Améliorer la signalétique (Anissa Taleb) •Mise à disposition de matériel adapté (Marie Agbo- Vincent Daguindau) •Accessibilité des lieux (Carole Lacombe-Samir Chakhoukh) 73 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.1 Nom de l’action : Parcours de soins de patients vulnérables et précaires : équipe mobile précarité Porteur du projet : Denis Mechali Description Création d’équipe pluridisciplinaire, pluri professionnelles et pluri structurelles en réseau, en particulier entre l’hôpital et la ville. « Prendre soin » : Concilier pertinence technique médicale et appropriation de « parcours », nécessitées par des pathologies chroniques, et par l’intrication du social dans des mises en œuvre préventives ou curatives. Vision opérationnelle de la « vulnérabilité » : Lister et hiérarchiser les éléments de fragilité sociale et individuelle, (administratif, logement, isolement linguistique) et difficultés de fait de l’offre de soins, en tant que freins à la prévention et au soin des personnes concernées. Organiser une réponse concertée, pour éviter recours trop tardif aux soins ou à la prévention, ou ruptures de suivi dans le cadre du parcours. « Equipe mobile précarité » : Modalité d’action pour concilier réponses concertées, actions et acteurs « de droit commun » - Evaluation pragmatique des besoins. Réponses spécifiques selon le besoin, et transitoires si relais disponible et vérifié. Objectifs « Prendre soin » : Améliorer l'accès à la prévention et à un parcours de soins coordonné en réseau de patients fragilisés par des éléments de vulnérabilité divers. Accentuer le décloisonnement des actions sanitaires et sociales. Favoriser l’appropriation par les publics concernés. Difficultés et/ou opportunités prévisibles Trouver un financement pérenne et mobiliser les acteurs de ville. Priorisation par l’ARS de la prise en charge de la précarité. Compétences à mobiliser Soignants intra hospitaliers (médecins et non médecins), travailleurs sociaux, soignants de ville (convention ou contrat), anthropologues, juristes, associations de patients ou représentants. Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) potentiellement mutualisable • 0.25 ETP médecin • 0.5 ETP IDE • 0.5 ETP Assistante Sociale • 0.5 ETP secrétaire Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Un local équipé en informatique éventuellement mutualisé Coûts à déterminer Indicateurs Diminution d’amont et d’aval (retours inadéquats) du recours aux urgences hospitalières : recours fréquents, connus, disponibles, mais souvent inadéquats, trop tardif ou restant ponctuel. Evaluation de résultats, au-delà des ouvertures de droits aux soins, dans divers parcours types. Suivi de pathologies fréquentes, chroniques, ou à conséquences graves : Tuberculose, hépatites, VIH/SIDA, diabète, Hypertension et pathologies cardio-vasculaires, neurologiques, pathologies du vieillissement…. Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? Satisfaction des professionnels partenaires Documents de références dont documents réglementaires: Innover contre les inégalités de santé : Presses de l’EHESP 2012, sous la direction de PH Brechat et J Lebas. 74 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.2 Nom de l’action : Circuit du malade sans dépassement d’honoraires Porteur du projet : Guillaume Chesnel Description Rencontrer les divers partenaires : cliniques HPNP, CCN, Clinique de L’Estrée, Mirabeau, Clinalliance, Grand Stade … Ecrire un contrat entre les partenaires pour un circuit sans dépassement pour les malades identifiés précaires Identifier clairement les malades devant en bénéficier Objectifs Etablir avec nos partenaires privés et publics un circuit pris en charge intégralement pour les malades précaires Difficultés et/ou opportunités prévisibles Organisation pratique : • identification non stigmatisante, • organiser et faire connaitre le circuit Les partenaires sont déjà sensibilisés à la précarité Compétences à mobiliser • Cliniques (administratifs…) • CHSD (Assistantes sociales et secrétariats) • Médecins privés Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) • Environ 20 heures Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… • A moyen constant Coûts : à moyen constant Délais de réalisation • Début 2014 Indicateurs • Nombre de conventions signées avec les cliniques et les médecins de ville • Nombre de malades bénéficiant du circuit Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? Fluidité du parcours 75 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.3 Nom de l’action : Sensibilisation / formation : Accès aux soins Porteur du projet : Catherine Le Samedi Description Organisation d’une Journée annuelle (ou demi-journée) de formation (sensibilisation) pour les acteurs médicaux et administratifs. Objectifs Sensibiliser les différents acteurs hospitaliers à l’évaluation de la précarité auprès des patients et à leur prise en charge (recherche d’indicateurs) . Connaissance des circuits d’accès aux soins des patients précaires dont la permanence d’accès aux soins Difficultés et/ou opportunités prévisibles • Mobilisation des médecins • Disponibilité des acteurs • Formations et supports existants Compétences à mobiliser Cadre de santé, médecins, administratifs, assistantes sociales, directrice de communication et responsable de formation Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) • 1 journée pour 30 à 60 personnes Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… • Accès à une salle de réunion Coûts :à moyen constant Délais de réalisation • 2013 et chaque année Indicateurs • Nombre de participants et taux de satisfaction Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? • Diminution du recours aberrant aux assistantes sociales 76 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.4 Nom de l’action : Réalisation d’un guide pour les interprètes occasionnels Porteur du projet : Zahia Kessar et le groupe « multiculturalité » Description : Mettre à disposition des agents de l’hôpital un guide pouvant les aider dans leur rôle de traducteur Objectifs • Améliorer l’interprétariat informel fréquent dans l’hôpital • Sécuriser les membres du personnel qui se proposent comme interprète Difficultés et/ou opportunités prévisibles • Organiser la validation du guide • Besoins ressentis lors des formations Compétences à mobiliser • Le groupe multiculturalité • Les agents interprètes occasionnels ayant participé aux formations données • La direction de la communication Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) • 3 heures de réunion pour 10 personnes • Rédaction, écriture et suivi Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… A moyen constant Coûts A moyen constant Délais de réalisation • décembre 2013 Indicateurs • Réalisation du guide • Utilisation du guide Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? • Nombre de personnes inscrites aux formations à l’interprétariat bénévole 77 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.5 Nom de l’action : Bibliothèque et ludothèque Porteur du projet : Isabelle Marin Description Livres Etablir un partenariat avec la médiathèque de Saint-Denis Organiser un circuit de prêt de livres à l’intérieur de l’hôpital. Affecter une personne à cet emploi qui pourrait être un emploi protégé : • Choisir les livres dans le bibliobus • Remplir le chariot • Proposer le prêt dans les services par passage systématique ou sur demande • Récupérer une garantie • Assurer le retour des livres dans le bibliobus Jeux Même démarche pour la ludothèque Objectifs • Améliorer l’accueil • Proposer des activités de distraction aux malades isolés et précaires (isolation sociale ou médicale, BMR) Difficultés et/ou opportunités prévisibles • Lourdeurs administratives des uns et des autres • Problème du retour des livres et des jeux • Trouver la personne (emploi reclassé) Compétences à mobiliser • Externe bibliothécaire • Interne : temps plein ou temps partiel reclassé (bénévolat ?) Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) • Temps partiel ou temps plein à déterminer Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… • Chariot Coûts : à déterminer Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé • Réunion de partenariat fin 2013 • Recrutement personnel • Effectif en 2014 Indicateurs • Nombre d’arrêts de bibliobus • Nombre de livres empruntés 78 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.6 Nom de l’action : Amélioration des dispositifs d’attente des patients et des familles Porteur du projet : Bernard Dorland – Emmanuel Duchamp Description Prévoir par étage une pièce « tranquille », soit pour recevoir les familles, soit pour leur permettre d’attendre, soit comme lieu de repos des soignants Prévoir des chaises en nombre suffisant soit dans les chambres, soit dans les lieux d’attente, soit dans les lieux de réunion (urgences) Objectifs Proposer des lieux permettant de prévenir l’agressivité Difficultés et/ou opportunités prévisibles • Culture de service et problème d’espace disponible Compétences à mobiliser • Emmanuel Duchamp • Cadres des services Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) • à determiner Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… • 1 local par aile ou par étage Coûts • à déterminer Délais de réalisation A partir de 2013 et dans le cadre du réaménagement des services Indicateurs • Nombre de pièces dédiées à cet effet Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? 79 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.7 Nom de l’action : Formation des personnels à la gestion du stress et de l’agressivité Porteur du projet : Sophie Dunoyer- Victor Terrine Description Vérifier que les formations proposées (stress et agressivité) sont en adéquation avec la prévention et la violence pour les agents Envoyer le personnel aux formations proposées Monter des groupes de parole ouverts à tous les personnels y compris les non soignants : ASH, personnel administratif, secrétaire Objectifs Former le personnel à la gestion du stress Difficultés et/ou opportunités prévisibles Recrutement d’un nouveau psychologue du travail Compétences à mobiliser • Cadres, psychologue du travail, service de formation continue Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) • A déterminer Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… • A moyen constant Coûts • A moyen constant Délais de réalisation • 2ème semestre 2013 Indicateurs • Nombre de personnes formées • Nombre de groupes de parole Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? • Inscription des agents en augmentation • Diminution des événements violents (signalement) 80 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.8 Nom de l’action : Optimisation du dépistage : feuille d’accueil du dossier patient Porteur du projet : Anne Marmorat Description Dépistage des patients à risque de portage de BMR Objectifs Identifier les patients à risque de BMR/BHR et mettre en place l’isolement dès l’arrivée Difficultés et/ou opportunités prévisibles • Repérage des patients (interrogatoire/ barrière de la langue) • Renseignements à saisir sur fiche d’accueil jaune • Prescription par le personnel paramédical du prélèvement et de l’isolement (acte délégué par le chef de service ?) • Protocole dépistage de BMR en cours de révision Compétences à mobiliser Personnel para médical et médical Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) A déterminer Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Matériel d’isolement (surblouses, gants…) Coûts A moyen constant Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Courant 2013 Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie? Limitation de « blocage de service » si découverte de BHR 81 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.9 Nom de l’action : Amélioration du suivi des patients porteurs : compte rendu type et alerte Porteur du projet : Anne Marmorat Description • Amélioration du suivi des patients identifiés BMR Objectifs • Améliorer le suivi des patients porteurs de BMR lors de ré-hospitalisation ou de transfert Difficultés et/ou opportunités prévisibles • Hétérogénéité des CRH au sein de l’hôpital => créer un CRH modèle comportant la mention « présence de germes multi résistants » • Absence d’alerte dans l’informatique => créer une alerte dans Crossway pour qu’à l’ouverture du dossier, la signalisation BMR soit visible (s’inspirer du formulaire RCP) • Bandeau en couleur indiquant "patient à isoler" Compétences à mobiliser • Responsable des secrétaires médicales • Informatique • EOHH Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) ? • A déterminer Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Coûts : à déterminer Délais de réalisation • 2013 Indicateurs • Suivi des BMR Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? • Mise en isolement des patients identifiés dès leur arrivée dans l’établissement • Audit des comptes rendus d’hospitalisation 82 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.10 Nom de l’action : Amélioration de la prise en charge des patients : dépliant d’information, prise en charge psychologique, confort, interprétariat Porteur du projet : Patricia Martinez Description : • Actualiser le dépliant d’information à remettre au patient et à sa famille • Traçabilité de l’information donnée au patient dans le dossier de soins • Améliorer la prise en charge psychologique des patients • Améliorer le confort du patient en lui offrant la télé, l’accès à la médiathèque et des livres (ATTENTION : problèmes de bio nettoyage car risque de transmission manuportée) pendant la durée de « l’isolement » Objectifs : • Améliorer la prise en charge des patients identifiés BMR Difficultés et/ou opportunités prévisibles • travail avec la direction communication pour actualiser le dépliant d’information (en cours) • travail avec les interprètes pour traduire en plusieurs langues le dépliant d’information • travail avec les interprètes pour traduire l’information donnée par le médecin • mise en place avec les cadres des services d’une consultation systématique par psychologue (évaluation du vécu…) Compétences à mobiliser : • Médecin et infirmière hygiéniste • Direction de la communication • Interprètes • Psychologues • Reprographie Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) • A déterminer Coûts : à déterminer • Papier, consultations psychologues et interprètes Délais de réalisation • 2013 Indicateurs : • Nombre de dépliants remis • Audit sur la traçabilité dans le dossier de soins Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? • Compte rendu des psychologues 83 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.11 Nom de l’action : Isolement des patients identifiés : sectorisation et réflexion sur une unité dédiée Porteur du projet : Nathalie Memain Description Isolement des patients identifiés BMR/BHR lors d’épidémies Objectifs Améliorer l’identification et l’isolement des patients identifiés BMR/BHR lors d’épidémies Difficultés et/ou opportunités prévisibles • Travailler sur la sectorisation de chaque service de soins pour anticiper une séparation du service en plusieurs secteurs • Augmenter le nombre de chambres seules Compétences à mobiliser • EOHH • Direction des travaux • Chefs de service et cadres Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) ? Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Coûts : à determiner Délais de réalisation • 2013-2015 (réhabilitation des services) Indicateurs • Nombre de cas secondaires (colonisations/infections) Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie? • Délai de mise en isolement des patients et des contacts 84 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.12 Nom de l’action : Amélioration de la prise en charge des patients : respect des précautions Porteur du projet : Patricia Martinez Description : • Améliorer la mise en place et le respect des précautions complémentaires des patients identifiés BMR / BHR Objectifs : • Formation (objectifs et techniques) des personnels para médicaux sur les Précautions complémentaires • Formation des équipes médicales sur les Précautions complémentaires • Formation spécifique des nouveaux arrivants Difficultés et/ou opportunités prévisibles : • Formations internes dans les services, institutionnelles (journée complète de formation), supports écrits • Former les internes et les médecins Compétences à mobiliser : • Infirmière hygiéniste • Médecin hygiéniste Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) • 1 heure à 1h30 par formation Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Coûts : à déterminer Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé • 2013 Indicateurs • Nombre de personnels formés Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? • Diminutions des infections nosocomiales croisées • Audit précautions complémentaires dans les services 85 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.13 Nom de l’action : Améliorer la prise en charge de la douleur Porteur du projet : Paola Clémente-Michèle Virlouvet Description • Développer et valoriser l’expertise médicale et paramédicale en lien avec la douleur Objectifs • Assurer une meilleure formation des personnes référentes dans la lutte contre la douleur • Assurer une meilleure information de l’ensemble des personnels concernant la prise en charge de la douleur et sa traçabilité • Assurer l’opérationnalité des recommandations du CLUD • Mettre en place des référents douleurs au sein des services et des pôles Difficultés et/ou opportunités prévisibles • Les résistances en lien avec la mise en place des protocoles et en particulier la traçabilité • La prochaine visite de certification est une occasion de travailler sur la traçabilité • La mise en place du dossier de soins informatisé devrait favoriser le suivi de la prise en charge de la douleur Compétences à mobiliser • CLUD • Groupe de travail du projet de soins • Cadres et chefs de service • Référents douleurs existants Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) • A déterminer (temps dégagé pour la formation continue, évaluation de la charge de travail des référents « douleur ») Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… • Formation du personnel • Acquisition de matériel (échelle d’auto-évaluation, PCA) • Equipement informatique en lien avec le dossier de soins informatisé • Financement des D.U Coûts : A déterminer Délais de réalisation 2013 : Mise en place de réévaluations de la douleur secondaire à la prise du traitement Formation des personnels sous forme d’atelier 2014 : Mise en place d’une EPP en lien avec la traçabilité et la réévaluation Indicateurs • Nombre de personnes formées • Nombre de référents identifiés • Résultats audits et EPP 86 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.14 Nom de l’action : Accueil des enfants accompagnant patients et familles Porteur du projet : Bernard Dorland Description Nous pouvons constater fréquemment la présence d’enfants en bas âge au sein de l’hôpital accompagnant leurs parents, aux consultations, dans les couloirs, voire dans les chambres. Objectifs Formaliser des règles communes applicables sur l’ensemble du CHSD Assurer la communication et la diffusion des règles Réfléchir à l’implantation de lieux propices à l’accueil et la présence des enfants Difficultés et/ou opportunités prévisibles • L’application des règles n’est pas homogène et les soignants sont souvent en difficulté. • La restructuration des locaux du BMC Compétences à mobiliser • Service juridique • Directeur de la communication • Groupe du projet de soins : « qualité de l’accueil » Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) • 2 séances du groupe de travail (2 fois 3h) Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… • A moyen constant Coûts A moyen constant Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé • 2014 Indicateurs • A déterminer Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? • A déterminer 87 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.15 Nom de l’action : Améliorer la signalétique Porteur du projet : Anissa Taleb Description des actions Mettre en place une signalétique adaptée (pictogramme) simple et unique sur les 2 sites . • Unification des appellations des services et locaux • Choix de la signalétique • Tests auprès des usagers en particuliers analphabètes • Localisation de la signalétique : - Accueil - Ascenseurs - Extérieurs - Services Objectifs • Faciliter la circulation • Améliorer l’accueil Difficultés et/ou opportunités prévisibles • Accord des professionnels sur des dénominations communes et des pictogrammes • Travail en cours Compétences à mobiliser • Direction de la communication, • CRUCQPC et groupe test d’usagers analphabètes • Services techniques Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) • 15 jours de travail préparatoire pour la communication • 3 jours de travail pour la réalisation et l'accrochage Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… • Panneaux, totems... Coûts : budget à établir Délais de réalisation • Fin à prévoir en 2014 après la fin des travaux sur Delafontaine Indicateurs : • Enquête de satisfaction 88 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.16 Nom de l’action : Mise à disposition de matériel adapté spécifique Porteur du projet : Marie Agbo, Vincent Daguindau Description : Proposer un binôme soignant/ biomédical référent qui fera l'inventaire des matériels spécifiques afin de les rende accessibles aux services selon les besoins. • Matériel obèse : lits, matelas, fauteuils, balances, brancards, ambulances adaptées, tables d’opération, lève malade, fauteuil ou charriot douche …. • Matériel Alzheimer : lits surbaissés • Evaluer les besoins • Procéder aux achats Objectifs Permettre aux malades de bénéficier de matériel adapté quel que soit leur lieu d’hospitalisation Difficultés et/ou opportunités prévisibles Choix stratégique à faire • stockage éventuel • prêt entre services ou à l’intérieur d’un service Compétences à mobiliser • 1 cadre de santé et 1 personnel bio médical Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) • 3 à 4 jours de travail par an pour chaque Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… • 2 achats de matériel spécifique éventuellement lieu de stockage Coûts : à déterminer Délais de réalisation • A partir du dernier trimestre 2013 Indicateurs • Rapport d’activité du binôme Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? • Satisfaction du personnel et des patients 89 Projet médical 2013-2017 Fiche VII.17 Nom de l’action : Accessibilité des lieux sur les 2 sites Porteur du projet : Carole Lacombe- Samir Chakhoukh Description Proposer régulièrement un état des lieux d’accessibilité en partenariat avec le service technique Réunion annuelle par service avec une ergothérapeute pour remonter l’information Vérification par les ergothérapeutes Synthèse avec le service technique Faire réaliser les travaux nécessaires Objectifs • Améliorer l’accessibilité • Prévenir les chutes et accidents Difficultés et/ou opportunités prévisibles • Implication des personnels sur les diagnostics d’accessibilité Compétences à mobiliser • Cadre de santé des services (repérer les problèmes ) • Ergothérapeute • Services techniques selon besoins Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) • Ergothérapie : 3 jours par an • Service techniques pour le bilan et selon les besoins pour la correction • Cadres de santé ; 6 heures par an Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… • selon travaux Coûts : à déterminer Délais de réalisation • 1 réunion dans tous les services pour la fin 2013 Indicateurs • Nombre de fiches « incident », de plaintes Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? • Tenue effective des réunions 90 Projet médical 2013-2017 Groupe 8 Rechercher une meilleure gestion de nos ressources Les pistes d’améliorations transversales visant à améliorer l’efficience de nos organisations sont regroupées suivant deux axes : • Mutualisation de certaines ressources dans le but d’avoir une meilleure adéquation entre ressources et activité : plus le secteur est petit, plus les variations d’activité sont importantes ; les regroupements d’activités doivent être cohérents pour conserver les spécificités indispensables à une bonne prise en charge des patients. • Simplification / standardisation des processus permettant d’automatiser certaines activités ou bien de revoir les tâches à faible valeur ajoutée (même tâche effectuée plusieurs fois, recopies multiples…etc) I. Projets de mutualisation NB : Les projets décrits ci-dessus sont des pistes de travail à discuter avec les personnels directement consernés a) Brancardage / Courses Le brancardage des patients est assuré par chaque service de manière autonome : consultations externes, imagerie, bloc, endoscopie, urgences et maternité. Cette gestion décentralisée n’apporte pas suffisamment de souplesse soit par manque d’effectifs à certains moments soit par trop d’agents à d’autres (effet de seuil critique, gestion des congés). Le groupe de travail comprenant un grand nombre de cadres de santé a proposé d’étudier la possibilité de mutualiser le brancardage de certains services afin de pouvoir répondre au mieux aux pics d’activité, tout en réduisant le recours aux vacataires. Il serait alors possible d’avoir davantage de synergie au sein des urgences et de l’imagerie compte tenu des flux de patients et des amplitudes de travail ; de même, il serait envisageable d’avoir une gestion commune du brancardage des consultations externes et de l’endoscopie. Cette organisation ne concerne pas les secteurs spécifiques comme le bloc ou encore l’hôpital Casanova ; en effet, ce dernier ne pose pas les mêmes difficultés et le volume d’activité ne justifie pas cette modalité organisationnelle. Une réflexion concernant les courses sera également menée afin d’étudier la possibilité de centraliser certaines tâches avec un système de régulation. Une équipe projet avec des référents de chaque secteur sera mise en place afin de décrire dans le détail toutes les activités actuelles ainsi que les volumes et degré d’urgence dans chacun des services ; il conviendra alors de distinguer l’organisation le jour, la nuit et les WE tant pour le brancardage que pour les courses. Le groupe de travail proposera ensuite une organisation cible, alliant les contraintes propres aux différents services et aux objectifs institutionnels avant toute modification des organisations. 91 Projet médical 2013-2017 b) Secrétariats Médicaux Un audit des secrétariats médicaux a été mené il y a deux ans. Cet audit a mis en évidence qu’il existait de nombreux secrétariats isolés (avec 1 à 2 secrétaires) dans l’enceinte de l’établissement. Cela pose des difficultés de gestion, notamment pendant les congés mais aussi en termes d’organisation. En effet, les activités d’accueil des patients, le téléphone, la frappe des CRO/CRH ainsi que les autres tâches sont mélangées ; or, il n’est pas évident de faire les CR en étant souvent interrompu. L’idée serait alors d’avoir un lieu isolé du public pour la frappe (un pour le pôle de chirurgie, de médecine et pour le secteur de la maternité) : un local dédié à l’écart des flux des patients.L'accueil physique et téléphonique seraient toujours réalisés dans le service. Les secrétaires médicales tourneraient sur les différents postes (accueil et frappe) selon des modalités à préciser. Le projet sera accompagné par la mise en place d’un nouveau matériel informatique de dictée numérique (suppression des cassettes) ; il est proposé de démarrer avec le pôle de chirurgie en profitant du regroupement de toutes les spécialités sur le plateau commun des secrétariats de chirurgie au troisième étage. c) Mutualiser certains accueils A chaque restructuration de locaux, il est nécessaire de se poser la question du regroupement de certains accueils en fonction de l’activité des dernières années observées. Il serait alors opportun de regrouper les consultations de stomatologie et d’ophtalmologie ainsi que le secteur des explorations fonctionnelles de neurologie et les explorations de cardio-pneumologie. Ces pistes de travail méritent une étude approfondie avec les chefs de services et équipes des secteurs concernés. d) Optimiser les ressources transversales >> Service diététique : Les diététiciennes sont organisées en pool constitué de 7 personnes (dont 5 temps partiels à Delafontaine) et un cadre ; ce dernier s’occupe également de la prise en charge diététique des patients à Casanova. Compte tenu de l’augmentation d’activité notamment en maternité, en Unité d’Aval des Urgences (création) et du fait de la prise en charge de la spécialité bariatrique, les consultations externes de diététique ont été supprimées depuis avril 2013 afin de recentrer les moyens sur le secteur d’hospitalisation. Cependant, compte tenu des changements opérés des deux dernières années, il est nécessaire de faire un recensement complet des besoins sur le plan médical afin de répartir le plus équitablement possible les ressources en fonction des priorités (repérage et suivi de la dénutrition par exemple en chirurgie orthopédique). Le CLAN sera largement associé à ces travaux. Le centre hospitalier de Saint-Denis doit également travailler sur les différents processus de saisie de l’information. Actuellement, les diététiciennes recueillent les informations des patients sur des fiches papiers avant de les saisir sur un tableau informatique une fois de retour dans leur service. L’utilisation d'ordinateurs portables en wifi permettrait a priori de gagner en efficience. Il est également envisagé de travailler sur un formulaire diététique développé spécifiquement dans Crossway. 92 Projet médical 2013-2017 La gestion des produits diététiques en cuisine n’est pas optimale et il arrive régulièrement que l’on jette des produits périmés. Plusieurs services interviennent dans la gestion de ces produits : service diététique dans le suivi des stocks et les commandes, la pharmacie pour l’imputation des comptes et enfin la cuisine qui met les produits en stock et les dispose sur les plateaux repas. Deux questions se posent alors : - l’aménagement des locaux qui permettra une gestion FIFO (first in, first out) - la détermination précise des rôles et responsabilités de chacun des services intervenant dans la gestion. >> Psychologues : Les psychologues sont aujourd’hui gérés au sein de chaque service. Cela entraîne une difficulté de mutualisation des ressources alors que le besoin varie tout au long de l’année avec des pics et des creux. Une organisation différente mériterait d’être étudiée afin d’apporter davantage de souplesse notamment pendant les congés. De manière plus générale, il y a une réflexion à mener sur le regroupement des ressources transversales. La question du management sera posée dans un souci d’équité dans le partage des ressources. e) Anticiper dès le début de l’année les fermetures de lits Tous les ans, l’établissement ferme des lits pendant les congés d’été : chirurgie ambulatoire, pédiatrie… Les derniers regroupements de services dans des espaces communs, l’ouverture de l’Unité d’Aval des Urgences avec les répercussions en UHCD, devraient permettre d’optimiser le nombre de lits ouverts avec les statistiques des deux dernières années. Le démarrage de la gestion centralisée des lits permettra alors l’optimisation de des ressources et son suivi. II. Simplification et standardisation des processus a) Mise à disposition des examens des laboratoires Les résultats des examens sanguins sont disponibles via le logiciel Cyberlab mais également sous format papier. Ces comptes rendus papiers sont imprimés et signés par les biologistes, puis diffusés dans les casiers de chaque service. Les problèmes d’une telle gestion sont multiples : • au laboratoire : validation informatique/ impression des CR papiers/ signature des CR/ diffusion des CR dans les casiers des services • dans les services cliniques : 1. récupération des CR papier de résultats en différé puisque les médecins ont déjà eu les éléments pour leur diagnostic sur cyberlab 2. temps passé à classer les examens dans chaque dossier médical sans compter que les dossiers ne sont plus forcément dans le service (notamment à la maternité où les patientes peuvent changer d’UF de nombreuses fois au cours d’un même séjour) 93 Projet médical 2013-2017 3. dossiers patients contenant des résultats cyberlab non signés par les biologistes (problème de toilettage des dossiers) Le groupe de travail a évoqué la possibilité de la signature électronique des résultats par le laboratoire avec impression de CR signés dans le service si nécessaire ; ce qui supprimerait toutes les tâches inutiles mais aussi limiterait le gaspillage de papier. b) Notes d’information Les notes d’information sont diffusées sur de nombreux supports aux mêmes personnes : transmission papier / mail / intranet. L’idée serait d’avoir une seule diffusion par mail à l’ensemble des cadres de l’établissement ; à charge ensuite à l’encadrement d’imprimer et d’afficher l’information dans leur service. c) Impression des planches d’étiquettes Aujourd’hui, de nombreux services impriment leurs planches d’étiquettes : tout d’abord, les admissions qui ont besoin d’une seule étiquette pour le dossier impriment pourtant une planche d’étiquettes complète. Ensuite, chaque service réimprime des étiquettes. De nombreux dossiers médicaux contiennent ainsi des étiquettes de différents séjours, qui potentiellement peuvent poser des problèmes d’erreur de séjour. Côté matériel, les imprimantes se dérèglent souvent. Il est donc nécessaire de faire un audit complet de ce processus de gestion afin de voir quelles règles retenir (qui imprime les planches ?, à quel moment ? et qui supprime à la fin du séjour les étiquettes non utilisées ?). d) Gestion des archives Le centre hospitalier de Saint-Denis manque régulièrement de place pour stocker ses archives médicales malgré la mise à disposition continuelle de nouveaux locaux. Chaque année, 500 mètres linéaires sont mis à disposition pour archiver les dossiers. Mais seulement une centaine de métiers est détruit. Une nouvelle salle d’archive a ouvert en juillet 2013 avec une capacité de 450 m linéaire. Les archives de l’hôpital traitent quotidiennement 2000 demandes tous secteurs confondus avec de nombreux allers-retours entre l’hôpital Delafontaine et l’hôpital Casanova. La gestion informatisée date de 2001 et la traçabilité de 2010. Une problématique importante vient du fait que le mode d’archivage est définitif ; cette organisation n’aurait pas d’inconvénient si le stockage était mono site. Pourtant, de nombreux dossiers encore très actifs sont archivés à Casanova. Une piste de travail consisterait à répertorier les 5 années actives à Delafontaine et avoir une zone de stockage complémentaire à Casanova : dès qu’un dossier stocké à Casanova serait de nouveau actif, il serait rangé à Delafontaine. Pour pouvoir mener à bien ce projet d’archivage dynamique en fonction de l’année de réactualisation, il est nécessaire de trouver de la place. Pour cela, il est envisagé de trier les dossiers inactifs entre 20 et 30 ans afin de repérer les dossiers qui doivent encore être conservés (pédiatrie, transfusion). Une réflexion doit également être menée avec la référente des secrétariats médicaux concernant le toilettage des dossiers par les secrétaires médicales de chacun des secteurs. e) Gestion des demandes d’ambulance Les demandes de transport sont gérées par chaque cadre qui fait appel à sa propre liste de sociétés d’ambulances. 94 Projet médical 2013-2017 Dans 85% des demandes de transports, le centre hospitalier commande des ambulances au lieu de VSL ou taxis conventionnés. Pourtant, ce pourcentage n’est que de 50% dans les établissements comparables au CHSD tant en termes de taille que de précarité de la patientèle. Par ailleurs, l’organisation interne des demandes de transports ne permet pas d’opposer des éléments statistiques aux sociétés qui ne mettent pas à disposition de l’hôpital un VSL lorsque celui-ci est demandé. Le groupe propose ainsi de centraliser les demandes pour les sorties des patients avec le nouveau service d’ordonnancement du parcours qui se met progressivement en place. Il sera alors possible de travailler avec les sociétés qui répondent au strict besoin avec la mise en place d’un outil informatisé ad hoc (gestion des demandes, suivi des statistiques). f) Automatisation de la dispensation des médicaments L’automatisation de la dispensation des médicaments, couplée aux prescriptions informatisées validées par le pharmacien, permet d’apporter un niveau de sécurité optimale au patient et de réduire le nombre d’interventions humaines pour des actions dont la répétition est génératrice d’erreurs. L’automate de dispensation à délivrance nominative a été préalablement approvisionné avec des médicaments placés dans des boîtiers hermétiquement clos. Les médicaments sont ouverts à l’intérieur du robot qui découpe ensuite les doses et les répartit dans des sachets individuels. Le robot gère toutes les formes de médicaments. Les médicaments sont choisis selon l’ordre de prise prévue dans la prescription avant d’être identifiés et regroupés par patient. L’automatisation permet ainsi de supprimer le temps de manutention consacré au rangement des armoires à pharmacie, d’optimiser la gestion des stocks dans les services de soins et de libérer du temps en personnel (infirmier, préparateur) pour des tâches à plus forte valeur ajoutée. g) Chaîne robotisée des laboratoires Le contexte actuel de la biologie médicale (réforme, accréditation, SROS..) ainsi que les contraintes économiques liées à la maîtrise des dépenses de santé obligent le laboratoire de biologie médicale (LBM) à se moderniser et à se restructurer, dans le but d’optimiser son fonctionnement et de rationaliser ses moyens. Pour cela, la robotisation du laboratoire, devenue possible grâce à l’existence sur le marché de systèmes pré-analytiques, analytiques et post analytiques (stockage des échantillons après analyse) permettra de : - répondre à l’augmentation d’activité en croissance permanente de ces dernières années (5 à 10% par an), - réduire les délais de rendu des résultats en diminuant le nombre de tâches à faible valeur ajoutée et d’étapes manuelles, - mutualiser les ressources humaines, - mettre en place une nouvelle organisation permettant de répondre plus efficacement aux exigences de l’accréditation. 95 Projet médical 2013-2017 h) Gestion des ALD et paiement en régie aux admissions Il est difficile de récupérer de la part des services, le retour des Affections Longue Durée précisant si l’hospitalisation est en rapport ou non ; d’où des relances régulières et des retards dans la facturation de ces dossiers. Il conviendra donc de trouver un processus fiable pour avoir au plus tôt cette information ; que cela soit pour le programmé ou bien les urgences. Aujourd’hui, peu de patients passent au bureau des admissions à l’issue d’un séjour. A l’instar de l’organisation spécifique mise en place pour développer le recouvrement direct en consultations externes depuis 2009, le centre hospitalier souhaite revoir le processus pour les factures des séjours courts en hospitalisation. L’enjeu sera alors de limiter les créances irrécouvrables pour les petites sommes. Le paiement des forfaits journaliers, lits accompagnants, participation forfaitaire de 18 euros devra être fait au moment de la sortie (encaissement en régie, trésorerie directe, travail de facturation trop lourd pour de petits montants). Un système de caution à l’entrée du patient pourrait être envisagé en cas d’absence de CMUC et mutuelle. 96 Projet médical 2013-2017 Fiche MT 12 Nom de l’action 1 : Réorganisation du laboratoire de biologie médicale : Robotisation Porteurs du projet : F.Balédent, C.Chaplain, F.Kaddari, S.Winicki, V.Daguindau et E.Beau Nom de l’action 2 : Optimisation de la réception centrale du laboratoire Porteurs du projet : A. Seumsack - Groupe de travail : E. Duchamp Description du projet 1/ Mise en place d’une plateforme pré analytique et analytique automatisée (chaîne robotisée) constituée : - - - - d’un module pré analytique (centrifugation, débouchage des tubes, aliquotage…) de modules analytiques (automates multiparamétriques de chimie, d’immuno-analyse et de sérologies infectieuses) d’un système de convoyage d’une enceinte de stockage des prélèvements 2/ Permettre d’optimiser l’organisation de la réception centrale du laboratoire en parallèle avec la robotisation du laboratoire. 3/ En l’absence de robotisation, améliorer le fonctionnement de la réception et permettre la modernisation de l’étape pré-analytique (enregistrement et tri). Objectifs : partie 1/ et 2/ : - Automatisation du processus pré analytique (centrifugation, débouchage…) - Automatisation du processus analytique des examens partie 3/ : - Homogénéisation et mutualisation de tâches entre les différents secteurs du laboratoire (examens externalisés, enregistrement MedInfo) - Séparer la fonction « Accueil et téléphone » de la fonction « enregistrement et tri » - Rétablir un secrétariat médical en limitant la participation des secrétaires médicales à l’activité réception. Bénéfices attendus. - Mutualisation des activités - Optimisation de l’organisation : automatisation des tâches répétitives, chronophages et de faible valeur ajoutée pour le personnel technique (débouchage, transfert de tubes entre automates, aliquotage..), - Réduction du nombre d’erreurs par diminution des phases de manipulation des échantillons - Possibilité d’augmentation de l’activité - Amélioration du délai de rendu des résultats des examens urgents - Récupération de temps administratif (secrétaires médicales) pour la qualité et pour le secrétariat médical du laboratoire - Récupération de temps technicien pour la qualité et l’accréditation 97 Projet médical 2013-2017 Difficultés et/ou opportunités prévisibles Partie 1/ et 2/ : Travaux d’infrastructure Fonctionnement pendant les travaux Partie 3/ : Temps de formation et habilitation du personnel aux différentes tâches et aux nouvelles méthodes de travail Projet en lien avec la mise en place de la prescription connectée des demandes d’examens et l’utilisation d’un logiciel de scan (Scan’Bac) Nombres importants de demandes d’examens à saisir en manuel (800-1000 dossiers/jour) avec une augmentation probable de l’activité Adaptation du personnel de la réception à la modernisation de l’enregistrement Fonctionnement pendant la phase de transition Local actuel Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : pas de personnel à recruter Mobilisation de compétences internes avec création d’un comité de pilotage constitué de : - Biologistes et cadres du laboratoire - Direction des travaux - Service biomédical - Services économiques - Direction des systèmes d’information - Direction du budget, contrôle de gestion et trésorerie Accompagnement extérieur : prévu courant 4ème trimestre 2013 Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… partie 1/ et 2/ : - Travaux d’infrastructure - Equipements (acquisition ou mise à disposition d’un module pré analytique, d’un système de convoyage, d’automates de chimie et d’immuno-analyse) partie 3/ : - Mise en place de la prescription connectée étendue à l’ensemble des services du CHSD. - Ergonomie des postes : réaménagement des postes de travail de la réception avec enregistrement et tri en position assise - Etudier la possibilité de scanner toutes les demandes/prescriptions externes afin de limiter stockage papier des demandes d’examens Coûts et recettes Evaluation à réaliser Délais de réalisation : 2014 – 2015 (délai de réalisation répondant aux exigences d’accréditation de 50% de l’activité du laboratoire en 2016) Indicateurs Nombre de B et d’actes (activité) Délai de rendu des résultats des examens urgents 98 Projet médical 2013-2017 Fiche MT 18 Nom de l’action : Automatisation de la dispensation des médicaments en pharmacie Porteurs du projet : R .Gervais, M .Talbert, S.Winicki Description du projet Acquisition pour la PUI d’un automate de dispensation des médicaments, 2 options étant possibles : - soit un automate de stockage et de cueillette situé à la pharmacie permettant la réception, le rangement et la délivrance globale des médicaments aux unités de soins -soit un automate pour une dispensation nominative multiforme avec production de doses unitaires « surconditionnées », suite à une prescription informatisée validée par le pharmacien Objectifs et bénéfices attendus -automate de stockage et de cueillette (Apoteka, Technilab…): ¾¾ Apporter une sécurisation de la délivrance globale en évitant les erreurs médicamenteuses d’identification des médicaments : -gain de temps de personnel pharmaceutique pour la réception, le rangement des livraisons et les inventaires de médicaments à la pharmacie. Possibilité de traçabilité complète du stock de la pharmacie aux unités de soins avec prise en compte des dates de péremption et des numéros de lots. -automate de dispensation nominative (Homerus de France Hôpital, Pillpick de Swisslog, Pégasus de Sintéco, Acced 220 d’Ecodex…) ¾¾ Etendre, voire généraliser, la dispensation nominative des médicaments par absorption de la charge de travail importante que représente ce mode de dispensation : -gain de temps pour les préparateurs en pharmacie, infirmiers et cadres de santé, pour des tâches à plus forte valeur ajoutée (pharmacie clinique, accompagnement des soignants, suivi des patients, organisation des soins…) -optimisation de la gestion des stocks au plus près des besoins (absence de surstocks, de périmés et de coulage, avec possibilité de remise en circuit des médicaments non administrés après retour en pharmacie) Difficultés et/ou opportunités prévisibles Besoin observé ; mode de recrutement des patients Référence au SROS Impact sur les autres services de l’établissement : gain de temps infirmier Concurrence – synergie - filière Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade Temps technicien à évaluer A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Interfaçage avec les logiciels de gestion de la pharmacie (Pharma) et de prescription informatisée (Crossway) pour la dispensation nominative Locaux adaptés aux automates A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques 99 Projet médical 2013-2017 Coûts et recettes Coûts : -automate de stockage et de cueillette : environ 300 000 € -automate de dispensation nominative : environ 1 M€ Gains : -automate de stockage et de cueillette : au minimum 1ETP PPH ou magasinier -automate de dispensation nominative : Gain de temps PPH pour la pharmacie : à évaluer Baisse des consommations en médicaments des services éligibles à la dispensation nominative : 10% (référence CHU de Toulouse en 2008) soit environ 150.000 €/an Baisse de l’immobilisation des stocks (1 fois) A approfondir avec les directions financières Indicateurs -nombre de lits en dispensation nominative -valeur du stock immobilisé -nombre d’erreurs médicamenteuses 100 Projet médical 2013-2017 Groupe 9 Améliorer la qualité et la sécurité des soins « Délivrer à chaque patient l’assortiment d’actes diagnostiques et thérapeutiques qui lui assurera le meilleur résultat en termes de santé, conformément à l’état actuel de la science médicale, au meilleur coût pour un même résultat, au moindre risque iatrogène et pour sa plus grande satisfaction en terme de procédures, de résultats et de contacts humains à l’intérieur du système de soins. (OMS, 1992, définition de la qualité) » La qualité et la sécurité des soins regroupent l’ensemble des démarches et des actions qui permettent d’assurer le niveau de qualité attendu au regard des bonnes pratiques, reconnues compte tenu des connaissances, et la gestion des risques pour éviter les conséquences non voulues au cours de la prise en charge du patient (iatrogénie). La qualité des soins est la première attente des usagers et du grand public à l’égard du système de santé. La qualité des soins est l’aboutissement d’un processus où l’ensemble des professionnels joue un rôle complémentaire et la gestion des risques est une démarche globale qui agit en synergie avec la démarche d’amélioration continue de la qualité. Si la définition de la politique d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins qui relève de la décision conjointe du directeur et du président de la CME après concertation avec le directoire est un acte majeur en termes de management, la gouvernance de la qualité et de la sécurité des soins doit avoir comme caractéristiques la transversalité et la pluridisciplinarité des démarches. Ses objectifs sont : - de mettre en évidence dans le cadre d’une approche globale et systémique les interactions entre, d’une part, la qualité et la sécurité des soins et, d’autre part, la qualité et la sécurité afférentes aux autres domaines d’activité de l’établissement notamment l’accueil, l’information, les prestations hôtelières, la propreté et l’entretien ; - de favoriser une approche non sanctionnante de l’erreur, pour faciliter la déclaration volontaire et le partage d’expérience ; - de veiller à la cohérence du système d’information et à son utilisation pour le repérage et le traitement des évènements indésirables liés aux soins. Cette politique ne peut se concevoir sans l’implication de la Direction des Soins et du personnel d’encadrement des soins dans la conduite de projets liés à la démarche qualité et sécurité des soins (participation aux analyses de risques dans leur secteur, plan d’action de chaque secteur au regard des résultats des enquêtes de satisfaction des patients, mise en application de la gestion documentaire dans chaque secteur d’activité avec suivi sous forme de tableau de bord, EPP paramédicales liées à la criticité des événements indésirables, ….), ni sans l’implication de l’ensemble des personnels médico-soignants et administratifs qui doivent s’approprier la démarche pour ne pas la subir comme une contrainte réglementaire. Trois grandes catégories de risques peuvent être identifiées : - la première est directement associée aux soins (organisation et coordination des soins, actes médicaux, hygiène, utilisation d’un produit de santé, gestion de l’information, …). - la deuxième est liée aux activités dites de soutien sans lesquelles les soins ne pourraient être correctement mis en œuvre (effectif de personnel et gestion des compétences, équipements et leur maintenance, achats et logistique, système d’information, etc.). 101 Projet médical 2013-2017 - la troisième est liée à la vie hospitalière et à l’environnement (sécurité des personnes et des biens, etc.) Les objectifs principaux de la gestion des risques liés aux soins au centre hospitalier de SaintDenis (CHSD) sont d’assurer la sécurité des soins et de la prise en charge du patient, de réduire la iatrogénie (liée aux produits de santé, risque infectieux, aux actes…) et de permettre la continuité des soins en cas de crise ou de risques exceptionnels et la sûreté de fonctionnement des organisations et institutions. Les enquêtes nationales sur les Evènements Indésirables graves associés aux Soins (EIS) ont montré qu’ils étaient à l’origine d’une morbi-mortalité importante dont près de la moitié était évitable. Les enjeux de santé publique liés aux EIS sont nombreux : - enjeux humains (les patients et les familles en termes de conséquences émotionnelles et physiques, sociales et familiales, mais aussi les professionnels de santé impliqués par un évènement indésirable) ; - enjeux stratégiques (réputation de l’établissement, capacité à maintenir et développer une activité à risque dans le cadre des SROS ; - enjeux techniques et organisationnels, économiques et financiers, juridiques et assuranciels. La réduction des risques est fondée sur l’identification de ces derniers et la compréhension des mécanismes de survenue. Cette réduction inclut les aspects de prévention, la récupération des évènements indésirables et la gestion des événements indésirables graves, l’anticipation et la gestion des crises. La sécurité des patients doit être un objectif ancré au cœur des pratiques des professionnels de santé et du système de santé. Gérer et prévenir les risques en établissement de santé, au-delà du respect de la réglementation, exige de s’interroger sur les pratiques et les organisations, en prenant en compte la globalité et la complexité de l’activité de production de soins, ainsi que l’environnement hospitalier et sanitaire dans toutes ses dimensions. Au centre hospitalier de St Denis, le dispositif qualité et sécurité s’appuie sur un coordonnateur des risques associés aux soins (CGRAS), le Docteur Jérome Viallard et un responsable du management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse (RMQPCM), le Docteur Nicolas Gambier. Le Docteur Nicolas Gambier est le président de la commission pour l’amélioration de la prise en charge médicamenteuse (COMAPEM) ayant pour objectif la maitrise du risque d’effets indésirables graves liés aux traitements médicamenteux au travers d’une politique de la qualité de la prise en charge médicamenteuse et une gestion des risques qui lui sont inhérents. Le Docteur Jérome Viallard est le président de la commission qualité sécurité de soins (COQSS) chargée de définir et de suivre le programme qualité et sécurité des soins et garantir le suivi des priorités annuelles dont la criticité élevée nécessite des actions particulières et de coordonner l’action des comités et commissions réglementaires. Les comités et commissions réglementaires [CLIN et EOH, CLUD, CLAN, COMEDIMS, CRUQPC, COMAPEM, commission EPP-DPC, vigilances réglementées, CLE, CAI, coordination SP, 3C, …] ont pour mission des actions d’amélioration de la qualité des soins, la définition et la mise en œuvre des actions en regard de l’analyse des dysfonctionnements recensés à travers le signalement des événements indésirables mais également en regard des objectifs fixés annuellement par l’élaboration de leurs programmes issus des résultats d’audit. La cellule qualité du CHSD agit comme l’équipe opérationnelle de la 102 Projet médical 2013-2017 COQSS. L’action de la COQSS est relayée dans les services par des référents qualités médicosoignants qui bénéficieront d’un programme de formation spécifique. POLES COQSS CLIN/EOH COMAPEM/RETEX Dr. N. GAMBIER VIGILANCES REGLEMENTEES GESTION RISQUES DG PCME DSI DIRECTOIRE CELLULE QUALITE RISQUES REFERENTS QUALITE DES SERVICES ET DES POLES COQSS Dr. J. VIALLARD BUREAU QUALITE CAI COMEDIMS CLUD CLAN SOINS SUPPORT 3C CRUQ CLE EPP - FMC SERVICES Dans le cadre de son projet médical d’établissement 2013-2018, le CHSD doit avoir pour objectif le développement d’une culture qualité durable et adaptée à ses particularités (activités, recrutement de patients, structure, environnement social) et d’améliorer la maturité institutionnelle en matière de qualité et de gestion des risques. Le groupe de travail sur l’amélioration de la qualité et la sécurité des soins a établi 10 fiches projets en soutien à une vision intégrée des quatre dimensions suivantes : - Une dimension stratégique de l’établissement comportant l’actualisation de la politique relative à l’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins qui précise à la fois les engagements de l’établissement et les moyens et compétences réunis pour satisfaire à ces engagements en cohérence avec les différents projets de l’établissement, le projet médical, le projet de soins et le projet social. - Une dimension culturelle concernant la compréhension partagée du sens, des objectifs et des méthodes de la démarche, le développement d’une culture et de bonnes pratiques de sécurité (fiches projet n°4, 5, 8, 9, 10) - Une dimension structurelle concernant l’organisation proprement dite des structures de pilotage et de coordination de la politique de qualité et de gestion des risques (fiches projet n°1, 2, 3, 5, 4, 9, 10) - Une dimension technique abordant les difficultés liées au système de diffusion des informations, aux méthodes d’identification et d’analyse de processus critiques, d’évaluation de la qualité par des indicateurs fiables (fiches projet n°6, 7). 103 Projet médical 2013-2017 Fiche IX.1 Nom de l'action : Réorganiser et développer les activités de la COQSS Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?) Manque d’efficience des instances de pilotage de la mise en œuvre de la politique de qualité et gestion des risques Défaut de culture qualité au CH de St Denis Nécessité de préparer sereinement les prochaines visites de certification (2016) Enjeux de la démarche Améliorer la maturité institutionnelle en matière de qualité et de gestion des risques Documents et références Décret 2010-1408 du 12 novembre 2010 Circulaire 2011-416 du 18 novembre 2011 Critère 1er de la certification Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP Action probablement non valorisable comme EPP Objectifs Mettre en place les outils de la politique de qualité – gestion des risques Mettre à jour le RI de la COQSS Développer une culture qualité durable et adaptée aux particularités du CHSD Liens éventuels avec d’autres projets fiche projet 2, Méthodologie Nomination du bureau et des référents qualité des pôles Actualisation de la politique relative à l’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins Mise en œuvre des indicateurs et des tableaux de bord de la qualité par pôle et pour l’établissement Responsabilités CGRAS, président CME Groupe de travail Groupe 9 du projet médical Échéancier Mise en œuvre immédiate Coûts prévisionnels Formation médicale immédiate : 6000 € Temps médical mise à disposition du CGRAS : 0.2 ETP Programme de formation qualité-sécurité des soins annuel à définir Modalités de mesure des résultats Réunions et actions entreprises de la COQSS Suivi des indicateur qualité-sécurité des soins Modalités de pérennisation des résultats Elaboration d’un programme annuel de la politique qualité – gestion des risques Rapport d’activité annuel Validation institutionnelle de la fiche Directoire Revues de suivi de projet CME, directoire Rapport d’activité et programme annuel de la politique qualité – sécurité des soins 104 Projet médical 2013-2017 Fiche IX.2 Nom de l'action : Choisir et mettre en œuvre des indicateurs et des tableaux de bord de la qualité par pôle et pour l’établissement Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?) Absence d’indicateurs qualité/gestion des risques centralisés, de reporting et de traçabilité Enjeux de la démarche Organiser le suivi des actions entreprises et définir les axes de travails futurs Documents et références Décret 2010-1408 du 12 novembre 2010 Circulaire 2011-416 du 18 novembre 2011 Critère 1e,1g de la certification Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP Action probablement non valorisable comme EPP Objectifs Valider les indicateurs nécessaires au suivi de la qualité/gestion des risques et pertinents Organiser de la remontée des données nécessaires à leur incrémentation Diffuser et expliquer les résultats Participer au développement de la culture qualité Liens éventuels avec d’autres projets Fiche projet précédente Méthodologie Définir en groupe de travail pluri professionnel, les indicateurs traçables et organiser leur exploitation (HAS, mars 2012, Mettre en œuvre la gestion des risques, fiche 14) Responsabilités Responsable qualité Groupe de travail Membres volontaires de la COQSS Échéancier Définition des indicateurs: 4ème trimestre 2013 Mise en place du recueil et suivi: 1er trimestre 2014 Coûts prévisionnels 2 à 3 réunions pour la validation 2 à 3 réunions/an pour l’exploitation des données Modalités de mesure des résultats Nombre d’indicateurs définis Nombre d’indicateurs suivis Modalités de pérennisation des résultats Création d’un tableau de bord de suivi action de reporting vers les référents qualités Validation institutionnelle de la fiche CQOSS Revues de suivi de projet CQGR Trimestriellement sur tableau de bord 105 Projet médical 2013-2017 Fiche IX.3 Nom de l'action : Mettre en place le système de management de la qualité de la PEC médicamenteuse Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?) Application de l’arrêté du 6 avril 2011 et de sa circulaire d’application définissant les recommandations ayant lien avec le circuit du médicament Enjeux de la démarche Rattraper le retard pris à la mise en place d’obligations réglementaires Levée des recommandations de l’HAS concernant la prise en charge médicamenteuse Remplir les conditions nécessaires au contrat de bon usage du médicament (CBUM) Améliorer le circuit du médicament au CH de St Denis Documents et références Arrêté du 06 avril 2011 et circulaire d’application du 14 février 2012 Rapport de certification CBUM Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP Action probablement non valorisable comme EPP Objectifs Rendre la COMmission pour l’Amélioration de la Prise En charge Médicamenteuse (COMAPEM) opérationnelle avec un responsable du système de management de la qualité de la PEC médicamenteuse à sa tête Liens éventuels avec d’autres projets Méthodologie Définir le rôle de cette commission ainsi que ceux de son président Formaliser dans un règlement intérieur Former les référents qualité/gestion des risques aux bonnes pratiques de la prise en charge médicamenteuse Responsabilités Président de la CME Groupe de travail Groupe de travail sur le circuit du médicament, CME et son président, COQSS Échéancier 4ème trimestre 2013 Coûts prévisionnels Temps de travail dégagé et temps de formation pour le RSMQ Modalités de mesure des résultats Réunion de cette commission (COMAPEM) Amélioration des déclarations des évènements indésirables graves liés aux médicaments Développement des retours d’expérience (REMEDE) dans tous les secteurs du CH de St Denis Cartographie des risques apriori du circuit du médicament Modalités de pérennisation des résultats Compte-rendu des réunions, Mise en place d’actions permettant de répondre aux exigences de l’arrêté du 6-04-11 Formations à la prévention du risque médicamenteux Validation institutionnelle de la fiche Président CME, directoire Revues de suivi de projet CME, 3ème trimestre 2013 puis annuellement sur rapport d’activité et réponses aux obligations réglementaires COQSS 106 Projet médical 2013-2017 Fiche IX.4 Nom de l'action : Créer une cellule l’identitovigilance Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?) Identitovigilance élément essentiel dans la gestion des risques Particularités du CH de St Denis : usurpation d’identité, complexité orthographique des noms Réserves sur l’identitovigilance lors de la visite de certification Enjeux de la démarche Améliorer l’identitovigilange Centraliser et faciliter les mesures correctives des erreurs d’identité Levée des réserves sur l’identitovigilance lors de la visite de certification Documents et références Méthode de mise en œuvre de l’identitovigilance au sein d’un établissement de santé (DGOS) Instruction N° DGOS/MSIOS/2013/281 sur l’utilisation du nom de naissance Rapport de certification Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP Certaines actions, comme la mise en place de check-list, ou l’audit sur le port de bracelet, pourrait peut-être être considérés comme EPP Objectifs Rédaction d’une charte et de procédures Formation et sensibilisation du personnel Suivi d’indicateurs à définir Liens éventuels avec d’autres projets Méthodologie Nommer le responsable et les membres de cette cellule Définir ses attributions et son fonctionnement Responsabilités CQGR : Lucie Vajsman - ingénieur qualité Groupe de travail Échéancier 4ème trimestre 2013 Coûts prévisionnels Modalités de mesure des résultats Existence d’une charte d’identitovigilance Nombre de personnes formées et d’actions de sensibilisation Nombre d’indicateurs définis et existence d’un tableau de bord Modalités de pérennisation des résultats Réunions semestrielles d’activité Tableaux de bord Formations Audit répétés Validation institutionnelle de la fiche Direction générale Commission EPP Revues de suivi de projet CQGR 4ème trimestre 2013 puis semestriellement sur tableaux de bord 107 Projet médical 2013-2017 Fiche IX.5 Nom de l'action : Formaliser une politique d’EPP et mettre en place un tableau de suivi Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?) Pas de réflexion institutionnelle sur la politique EPP Peu de suivi des EPP réalisées Enjeux de la démarche Démarche d’amélioration de la qualité Critère de certification Documents et références Documents HAS «Les fiches techniques DPC» Tableau de bord EPP Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP EPP sur les EPP Objectifs Généraliser la pratique des EPP Pérenniser la pratique des EPP en dehors du simple contexte de la certification Liens éventuels avec d’autres projets Commission RETEX Action collaborative avec les autres projets pour que les EPP soient systématiquement incluses dans un volet évaluation des projets Méthodologie Détermination du référentiel Recensement des EPP pertinentes Analyse et choix des EPP prioritaires, Motivation et communication Mise en place d’un outil de suivi des EPP Responsabilités Commission EPP-DPC PCME CQGR Groupe de travail Bureau et commission DPC Échéancier Formalisation/actualisation de la politique : 3ème semestre 2013 Référentiel, Audit, tableau de suivi : 4ème semestre 2013 Coûts prévisionnels Temps partiel (1/2?) de technicien qualité Modalités de mesure des résultats Nombre de secteurs producteurs d’EPP Nombre d’EPP réalisées Nombre de communications en CME et à la communauté médicale Modalités de pérennisation des résultats Cf. objectif Validation institutionnelle de la fiche PCME, directoire Revues de suivi de projet CME, annuellement 108 Projet médical 2013-2017 Fiche IX.6 Nom de l'action : Améliorer la qualité du dossier patient Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?) Application du décret du 29 avril 2002 sur éléments constitutifs du DPA Enjeux de la démarche Dossier unique Préparation de la l’informatisation du DPA Documents et références Application du décret du 29 avril 2002 sur éléments constitutifs du DPA IPAQSS Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP Objectifs Dossier unique partagé Limitation des pertes d’information Préparer l’évolution vers un dossier informatisé Liens éventuels avec d’autres projets Groupe de travail sur le dossier de soins de la DS Informatisation de la production de soins Amélioration des délais d’envoi des CRH Méthodologie Responsabilités Président de la CME Groupe de travail Groupe de travail sur le dossier de soins de la DS Groupe pluri professionnel dossier patient Échéancier 4ème trimestre 2013 Coûts prévisionnels Temps de travail dégagé, coût nouveau support Modalités de mesure des résultats Evaluation qualité dossier, IPAQS Modalités de pérennisation des résultats Suppression des anciens supports Formation utilisateur (interne, médecins, secrétaires) Validation institutionnelle de la fiche Président de la CME Revues de suivi de projet CME, directoire 109 Projet médical 2013-2017 Fiche IX.7 Nom de l'action : Améliorer les délais d’envoi des comptes rendus Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?) Délai d’envoi des CRH réglementé Elément de communication d’informations avec médecins de ville Mauvais résultats du CHSD à l’indicateur IPAQSS Document de référence pour la valorisation des séjours et la gestion des plaintes Enjeux de la démarche CPOM : critère nécessaire, Améliorer lien avec les MG Améliorer la continuité des soins ville-hôpital Documents et références IPAQSS Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP Oui Objectifs Standardiser le CRH, améliorer la qualité Respecter les délais Exhaustivité des séjours Liens éventuels avec d’autres projets Dossier patient (fiche projet 6) Groupe projet médical transversal n° 5 : Développer de nouveaux segments d’activité et modes de prise en charge en lien avec la ville Méthodologie Standardisation des CR Contrôle de l’exhaustivité par requête Publication des résultats Messagerie sécurisée, Responsabilités Dounia Labhiri, Sandie Noglotte Groupe de travail Groupe dossier médical Échéancier Paramétrage des modèles : septembre 2013 Premiers indicateurs 1er semestre 2014 Ensemble des indicateurs octobre 2013 Coûts prévisionnels Modalités de mesure des résultats Indicateur IPAQSS sur les délais d’envoi voir méthodologie Modalités de pérennisation des résultats Inclure l’indicateur aux tableaux de bord de la CQGR et de la DG Validation institutionnelle de la fiche CME, Directoire Revues de suivi de projet Dounia LABHIRI, COQSS 110 Projet médical 2013-2017 Fiche IX.8 Nom de l'action : Améliorer la traçabilité de l’évaluation de la douleur Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?) Mauvais résultat de l’Indicateur IPAQSS entrainant une dégradation en grande partie injustifiée de notre image dans le domaine de la prise en charge de la douleur. Prise en charge de la douleur imparfaite Enjeux de la démarche Amélioration de notre indicateur en 2014 Documents et références IPAQSS Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP Envisageable mais à déterminer Objectifs Présence dans le dossier de soins de 2 évaluations de la douleur minimum, même pour les patients non algiques Présence d’une traçabilité de la prise en charge de la douleur Liens éventuels avec d’autres projets Méthodologie Modification du dossier de soins par le groupe douleur de la direction des soins Audit sur la tenue des dossiers Responsabilités Michelle Virlouvet Groupe de travail Groupe douleur de la direction des soins CLUD Échéancier Modification du dossier: en cours Audit sur la tenue du dossier:1er semestre 2014 Coûts prévisionnels Modalités de mesure des résultats Audit de tenue des dossiers Progression de notre indicateur IPAQSS Modalités de pérennisation des résultats Renouvellement réguliers des audits dossiers Validation institutionnelle de la fiche Direction des soins COQSS Revues de suivi de projet Direction des soins Annuellement sur bilan d’activité de la direction des soins 111 Projet médical 2013-2017 Fiche IX.9 Nom de l'action : Développer et homogénéiser les pratiques de retour d’expérience (CREX et RMM) Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?) Insuffisance d’analyse des risques liés aux soins a posteriori Enjeux de la démarche Systématiser les CREX, RMM et REMEDE dans l’ensemble des services Documents et références Critère 28 A de la certification Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP Les CREX et RMM sont des EPP en elles même Objectifs Formation de formateurs Rédaction d’une charte de non punitivité Diffuser les informations pertinentes en matière de qualité et gestion des risques issues des CREX et RMM d’un service à l’ensemble de l’établissement Liens éventuels avec d’autres projets Méthodologie Formations, désignation des personnes ressources dans chaque service Compagnonnage Publications des actions correctives pertinentes Responsabilités CGRAS Groupe de travail Personnel formé aux RMM et CREX Échéancier Mise en place 1er semestre 2014 Coûts prévisionnels Coût de formation 4 premiers praticiens : 3480€ pris en charge en MIGAC Modalités de mesure des résultats Nombre de services où des CREX et RMM sont mis en place Nombre de réunions dans chaque service Modalités de pérennisation des résultats Reporting des événements déclarés dans les pôles à la CQG Valorisation des résultats Validation institutionnelle de la fiche COQSS Revues de suivi de projet COQSS annuellement sur les indicateurs 112 Projet médical 2013-2017 Fiche IX.10 Nom de l'action : Développer la bientraitance au CHSD Problématique La bientraitance est une démarche globale dans la prise en charge du patient et de l’accueil de l’entourage visant à promouvoir le respect des droits et libertés du patient, son écoute et ses besoins, tout en prévenant la maltraitance. le management, l’institution et le pro­fessionnel agissent sur la bientraitance du patient, de l’usager. Le patient, l’usager et son entourage favo­risent la bientraitance par leur implication dans la prise en charge. L’ensemble des acteurs favorise la bientraitance par leurs interactions favorables. Elle est un objectif prioritaire pour la qualité et la sécurité des soins. Enjeux de la démarche - Établir un état des lieux de la bientraitance au sein de l’établissement. - Apprécier le ressenti des professionnels au regard des méthodes et supports mis en œuvre par l’institution. - Définir et prioriser la mise en place d’actions opérationnelles en faveur de la bientraitance. - Impulser une démarche en faveur de la bientraitance au sein de l’établissement. Documents et références HAS - Certification 2014 Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP Autoévaluation Objectifs - L’évaluation de la bientraitance autour de 2 questionnaires élaborer par l’HAS : un questionnaire anonyme à l’attention des professionnels de l’établissement et une auto-évaluation de l’établissement/du service - État des lieux sur les leviers et faiblesses de l’approche du concept bientraitance. - Définition et priorisation d’actions opérationnelles en faveur de la bientraitance. - Elaboration et adoption charte bientraitance Liens éventuels avec d’autres projets Méthodologie Informations Autoévaluation Formation Responsabilités PCME, DG, COQSS, CRUQ, DS, médiateur Groupe de travail Bureau de la COQSS Échéancier Mise en place 1er semestre 2014 Coûts prévisionnels Coût de formation Modalités de mesure des résultats Tableau de bord bientraitance Evolution du nombre de plaintes Modalités de pérennisation des résultats Présentation régulière aux instances et dans chaque unité de soins Valorisation des résultats Validation institutionnelle de la fiche Directoire Revues de suivi de projet COQSS annuellement sur les indicateurs Présentations CME, CTE 113 Projet médical 2013-2017 Les améliorations en lien avec les recommandations du groupe des habitants et des professionnels de Saint-Denis La plupart des recommandations exprimées par les habitants de Saint-Denis rejoignent les analyses et les propositions qu’ont faites les groupes de travail thématiques mis en place dans l’hôpital. Nous citerons notamment : - organiser des formations à l’accueil pour améliorer l’accompagnement des patients - évaluer régulièrement le taux de satisfaction des patients et afficher les résultats dans l’hôpital - mettre en place avec les médiathèques de Saint Denis un circuit de prêt de livres et de jeux - systématiser aux Urgences l’accueil par l’infirmier d’accueil et d’orientation - créer un salon de sortie pour que le patient attende confortablement ses documents d’hospitalisation et un moyen de retour à son domicile - organiser des formations sur l’annonce et la relation soignant-soigné, en direction des médecins et du personnel soignant - proposer des posters et des films d’éducation à la santé dans les différentes salles d’attente (urgences et consultations) - négocier avec les mutuelles des tiers-payants chaque fois que possible. Certaines des préconisations formulées par les habitants de Saint Denis s’adressent davantage aux pouvoirs publics qu’à l’hôpital, principalement dans le domaine financier. C’est le cas notamment : - des moyens supplémentaires à allouer aux établissements hospitaliers qui accueillent une population très précaire en grand nombre - de la prise en compte dans la T2A d’un critère de « qualité relationnelle » et du financement des interprètes et médiateurs dont les patients et les professionnels ont besoin pour mieux communiquer Enfin, au-delà des moyens budgétaires ou matériels, les habitants attendent du CHSD que l’ensemble du personnel soit plus à l’écoute des patients, dans l’accueil personnalisé, dans la relation d’aide. C’est un souci que nous devons tous avoir au quotidien quel que soit le poste que nous occupons dans l’hôpital. 114 Troisième partie Développer l'offre de soins Pôle Médecine Projet médical 2013-2017 Le pôle médecine est à l’origine d’une part d’activité déterminante du CHSD : médecine de spécialités, aval des urgences, soins de suite et de rééducation et soins palliatifs. L’évolution récente qui se confirme dans ce nouveau projet médical se caractérise par le renforcement des alternatives à l’hospitalisation conventionnelle avec la restructuration de l’hospitalisation de jour, de semaine, le développement de l’éducation thérapeutique, un travail sur la fluidité des parcours de soins et une nouvelle ouverture sur la médecine de ville, libérale ou en centres de santé. Il est porteur de 2 des projets structurants avec la création de l’hôpital de jour d’alcoologie et la restructuration de l’hôpital de jour de médecine. Le pôle est partie prenante des politiques transversales de l’établissement : prise en charge du cancer, de la douleur, du diabète, participation à la création d’un centre ambulatoire de prises en charge des pathologies chroniques. Entre la fin de de l’année 2013 et le début 2014, une discussion aura en lien avec les médecins et les cadres responsables sur les modalités de rattahement de l’unité de cardiologie et du service de pneumologie. Le pôle, placé sous la responsabilité du Dr Marie-Aude Khuong, Michelle Virlouvet (cadre supérieure) et Bernard Dorland (directeur délégué) se compose de 5 services : - - - - - - - - Médecine interne-UAU, Dr François Lhote (chef de service), 28 lits +21 lits Endocrinologie-Diabétologie-Maladies métaboliques, Dr Chafika Khiter, 14 lits Soins de suite polyvalents, Dr Mario Pulcini (responsable), 30 lits Equipe mobile de soins palliatifs, Dr Isabelle Marin (responsable) Hôpital de jour – Centre de diagnostic, Dr Catherine Arondelle (chef de service), 11 places Maladies infectieuses et parasitaires, Dr Marie-Aude Khuong (chef de service), 4 places Hépato-Gastro-Entérologie, Dr Hélène Labadie (chef de service), 30 lits Unité de Soins Palliatifs, Dr Françoise Sauvaget (responsable), 11 lits Recettes annuelles du Pôle en 2012 : 21 258 494 € sommmaire • Création d’un hôpital de jour en alcoologie 118 • Création d’une consultation d’évaluation et de traitement de la douleur s’adressant notamment à une population pluriethnique et multiculturelle 120 • Création d’une consultation multidisciplinaire pour la prévention et prise en charge des complications affectant les pieds des patients diabétiques 122 • Création d’un centre intégré de prise en charge des pathologies maternelles au cours de la grossesse 124 • Création d’un centre d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles (CDDIST) 126 • Création d’un hôpital de jour de cytoponction échoguidée réalisée dans le cadre du « diagnostic en un jour », pour déterminer la nature bénigne ou maligne de nodules thyroïdiens des patients 128 • Développement d’une activité d’hôpital de jour destinée aux patients atteints de sclérose latérale amyotrophique 130 • Modernisation de l'unité d'hospitalisation de jour en médecine 131 • Création d’une consultation spécialisée pour la prise en charge de l’hypertension artérielle 133 • Education thérapeutique destinée aux patients atteints d’hépatopathies chroniques à risque cirrhogène ou au stade de cirrhose 134 • Informatisation des formulaires d’éducation thérapeutique du patient infecté par le VIH 138 • Création d’un programme d’éducation thérapeutique du patient ayant un traitement au long cours par anticoagulants de type antivitamine K 139 • Création d’un programme d’éducation thérapeutique destiné aux patients porteurs de colostomies et iléostomies 140 • Extension de la consultation précarité 141 • Développement de l’activité de diabétologie en hôpital de jour 142 • Evaluation de la fibrose hépatique chez les patients en surpoids 144 • Création d’une Filière Ophtalmologie-Médecine Interne 145 • Création d’un réseau de médecins généralistes en diabétologie 146 • Redéfinition du parcours de soins en chirurgie bariatrique 147 • Redéfinition du parcours des patientes atteintes de Diabète gestationnel 149 • Création d’une coordination des soins de support 151 • Diplôme Universitaire Soins palliatifs et accompagnement 1ère Année 153 • Développer l’éducation thérapeutique des patients atteints de syndromes drépanocytaires majeurs 136 117 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 1 Nom de l’action : Création d’un hôpital de jour en alcoologie Porteur du projet : Docteur Joëlle Laugier Description du projet : L’hôpital de jour a pour vocation de consolider le parcours de soins des patients sortant d’hospitalisation en alcoologie ou de patients vus en consultations ambulatoires, en les accompagnant à moyen et long terme dans leurs problématiques multiples et sévères (psycho-logiques, somatiques et sociales). Les soins dispensés évitent une hospitalisation complète et préserve l’insertion sociale et familiale. La prise en charge est adaptée à chaque patient après une évaluation médicale ; un projet thérapeutique individualisé est mis en place, suivi par des évaluations régulières afin de réajuster le soin aux besoins du patient. Prise en charge psychomédico-sociale s’appuyant sur l’accompagnement individuel et la dynamique de groupe. Nature du projet : Création d’activité Type d’activité : – Prise en charge multudisciplinnaire coordonnée en hôpital de jour – Prise en charge individuelle : – Consultations médicales – Entretiens psychologiques – Entretiens infirmiers – Entretiens sociaux – Prise en charge collective : – Groupes de paroles, cours – Ateliers physiques (relaxation, yoga, tai-chi, marche, natation…) – Ateliers manuels (art thérapie, cuisine…) – Ateliers « intellectuels » (lecture, écriture…) – Activités « ludiques » (DVD, musique…) Documents et références : 2010 – Instruction N°DGOS/R/2010/201 DU 15 JUIN 2010 relative aux conditions de facturation d’un groupe homogène de séjour (GHS) pour les prises en charge hospitalières de moins d’une journée ainsi que pour les prises en charge dans une unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD). Objectif d’activité : Prise en charge de 10 à 12 personnes par semaine dans le cadre d’un programme d’hospitalisation de jour où le patient contractualise plusieurs journées d’hospitalisation avec des objectifs spécifiques répartis sur une ou plusieurs semaines. 30 à 40 séances par semaine Objectifs de la prise en charge : Aide au maintien de l’abstinence à l’alcool et aide à l’autonomisation psycho-sociale par un accompagnement psycho médico-social dans le cadre de la prise en charge de la dépendance à l’alcool et/ou des alcoolisations nocives. Besoins en moyens humains : – Médecin responsable : PH 0,5 ETP – Médecin attaché : PH 0,5 ETP – IDE : 1 ETP – Psychologue : 0,5 ETP – Assistante sociale : 0,5 ETP – Secrétaire : 1 ETP – Animateur/Educateur « sportif » : 0,5 ETP – Animateur/Educateur « artistique » : 0,5 ETP – ASH : 0,5 ETP Besoins en locaux : 8 places, 150 m2 118 Projet médical 2013-2017 Autres besoins : Conventions avec partenaires institutionnels locaux HOPITAL DE JOUR D'ALCOOLOGIE (fiche M1) Coûts et recettes : Demande de personnels supplémentaires Personnel Médical Postes Praticien hospitalier Assistant ETP Total Personnel non médical Postes IDE ASH Assistante sociale Animateur-éducateur Psychologue secrétaire Dépenses 0,5 0,5 1 ETP Total 52 000,00 € 25 500,00 € 77 500,00 € Dépenses 1 0,5 0,5 1 1 1 5 47 000,00 € 16 500,00 € 21 000,00 € 41 000,00 € 48 000,00 € 32 000,00 € 205 500,00 € Variation des dépenses et des recettes (*) Hypothèse de 11 patients par jour sur 221 jours d'ouverture sur l'année, avec un T.O à 90 % GHS 7271 valorisé à 428,56 € (scenario qualification Hôpitaux de jour) Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires (*) Personnel médical Personnel non médical Fournitures médicales et hôtelières/maintenance Amortissements Charges indirectes Total Déficit 77 500,00 € 205 500,00 € 29 586,00 € 11 275,00 € 92 035 415 896,00 € 1 041 829,00 € Recettes hospitalisation de jour 1 041 829,00 € Total 625 933,00 € Excédent Date possible de début : 2ème semestre 2014 119 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 2 Nom de l’action : Création d’une consultation d’évaluation et de traitement de la douleur s’adressant notamment à une population pluriethnique et multiculturelle Porteur du projet : Docteur Isabelle Marin, Docteur Séverine Morea Description du projet : Dans le cadre de la lutte contre la douleur, l’accès à des structures de qualité pour la prise en charge de la douleur chronique constitue une priorité. Les consultations d’évaluation et de traitement de la douleur assurent une prise en charge pluri-professionnelle de proximité. En Seine Saint-Denis, il n’existe qu’une consultation de la douleur (H. Avicenne) et un centre de traitement de la douleur (CH d’Aulnay/bois). La prise en charge de la douleur chronique est rendue encore plus complexe par la multiculturalité de la population prise en charge. L’objectif est d’ouvrir une consultation d’évaluation et de traitement de la douleur destinée aux malades « venus d’ailleurs » et d’adapter la prise à charge à leurs particularités culturelles d’autant plus qu’il existe une grande demande sur le territoire de consultations douleurs chroniques Les consultations organisées sont pluridisciplinaires : Interprète et médiateur (souvent indispensable) Médecin : algologue, neurologue, rhumatologue, anesthésiste… Psychologue Kinésithérapeute Thérapeutiques non pharmacologique : hypnose, sophrologie,… Nature du projet : Création d’activité Type d’activité : Consultation Documents et références : – Circulaire DGS/DH n° 98-47 du 4 février 1998 relative à l’identification des structures de lutte contre la douleur chronique rebelle – Instruction DGOS/PF2 no 2010-230 du 14 mai 2010 relative au guide d’aide à l’analyse de l’enquête pour l’année 2009 sur les structures de prise en charge de la douleur chronique – Instruction DGOS/PF2/2011/188 du 19 mai 2011 relative à l’identification et au cahier des charges 2011 des structures d’étude et de traitement de la douleur chronique. Objectif d’activité : 6 malades par semaines soit une file active par an de 100 malades Objectifs de la prise en charge : – Organiser l’accueil en consultation du patient adressé à la structure. – Réaliser une évaluation bio-psycho-sociale du syndrome douloureux chronique et l’intégrer dans le contexte culturel du patient. – Définir un projet thérapeutique personnalisé sur la base de l’évaluation pratiquée, le proposer au patient et le diffuser aux professionnels impliqués dans son suivi. – Mettre en œuvre en son sein une prise en charge pluri-professionnelle et coordonnée après réunion de synthèse, si la situation du patient le nécessite. – Etablir des liens avec l’environnement socioprofessionnel, associatif et médical du patient (dont son médecin traitant) pour assurer un parcours de soins de qualité. – Informer les autres professionnels de santé, informer les usagers. – Participer aux consultations internes de l’établissement et y améliorer la prise en charge de tous les patients douloureux. 120 Projet médical 2013-2017 Besoins en moyens humains : – Médecin responsable titulaire soit d’un DU, DIU ou de la capacité d’évaluation et de traitement de la douleur : 0,5 ETP (potentiellement mutualisable avec d’autres activités) – Médecins somaticiens : dont un neurologue, un rhumatologue, un anesthésiste (mis à disposition par l’établissement) – Thérapeutiques non pharmacologiques : Psychologue (0.2 ETP), Sophrologue (0.1 ETP) – Thérapeutiques physiques : Kinésithérapeute (0.1 ETP) – Médiateur et interprète – Assistante sociale : 0.3 ETP – Secrétariat : prise de rendez vous et courriers (0.2 ETP) Besoins : Un boxe de consultation trois demi-journées par semaine Conventions avec partenaires institutionnels locaux CREATION D'UNE CONSULTATION D'EVALUATION ET DE TRAITEMENT DE LA DOULEUR DE PROXIMITE (fiche M2) Coûts et recettes : Demande de personnels supplémentaires Personnel Médical Postes ETP Médecin Total Personnel non médical Postes Dépenses 0,5 0,5 ETP Psychologue Sophrologue Kinésithérapeute Secrétaire médicale Total 52 000,00 € 52 000,00 € Dépenses 0,2 0,1 0,1 0,2 0,2 9 600,00 € 4 700,00 € 4 500,00 € 8 400,00 € 27 200,00 € Variation des dépenses et des recettes (*) 6 CS par semaine Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel médical Personnel non médical Total Déficit 52 000,00 € 27 200,00 € 79 200,00 € 7 176,00 € Recettes externes (*) 72 024,00 € MIG douleur chronique à demander 79 200,00 € Total Excédent Date possible de début : 2ème semestre 2014 121 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 3 Nom de l’action : Création d’une consultation multidisciplinaire pour la prévention et prise en charge des complications affectant les pieds des patients diabétiques Porteur du projet : Docteur Chafika Khiter Description du projet : Les complications du diabète qui touchent les pieds sont étroitement liées à la baisse de sensibilité des nerfs de contact, empêchant la perception des petites blessures ou anomalies du pied (cor, durillon, fissure, crevasse, mycose...), lesquelles finissent par s’amplifier et s’infecter... avec un risque d’amputation. L’occlusion des artères des membres inférieurs (artérite) fréquemment associée entraîne un déficit d’oxygène dans le sang nécessaire à la cicatrisation et peut fortement aggraver le processus. En France on compte par an 10 000 amputations plus ou moins étendues de pieds diabétiques, le diabète est la 2e cause d’amputation pied, 5 à 10% des diabétiques présentent des lésions à risque d’amputation et 70% diabétiques amputés ont plus de 65 ans. Au CHSD, les diabétiques arrivent souvent trop tard avec des plaies évoluées nécessitant malheureusement l’amputation. La prise en charge des lésions des pieds des patients diabétiques nécessite la conjonction de plusieurs compétences spécialisées pour agir sur l’ensemble des facteurs en cause : diabétologue, infirmière, pédicure, chirurgien et médecin bactériologiste Une consultation multidisciplinaire a des objectifs de 3 ordres : – Actions de prévention individuelle des lésions des pieds et de sensibilisation des patients diabétiques à ce risque par des séances d’ETP en groupe et en individuel [hygiène des pieds, des orteils et des ongles, contrôle et surveillance visuels réguliers, soins et traitement adaptés à la moindre blessure ou anomalie]. – Dépistage des pieds à risque de lésion – Optimisation des traitements des lésions avérées avec une approche multidisciplinaire L’ensemble des ont pour but d’améliorer le pronostic de cette complication chronique du diabète et de réduire les amputations. Nature du projet : Création d’activité Type d’activité : Consultation et éducation thérapeutique Documents et références : – 2007 - Société de pathologie infectieuse de langue française : Le pied infecté du diabétique : recommandations. – 2007 HAS – Séances de prévention des lésions des pieds chez les patients diabétiques, par le pédicurepodologue – 2007 - HAS Structuration d’un programme d’éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies chroniques – 2007 – Prise en charge du diabète chez les personnes en grande précarité. Réunion de consensus Paris. Docteur Anne Laporte Objectif d’activité : Une consultation hebdomadaire, 250 patients par an Objectifs de la prise en charge : – Prévention et traitement des lésions du pied chez le diabétique – Diminution du nombre d’amputation de pied chez le diabétique et du risque de handicap. – Amélioration de la qualité des soins – Formation des professionnels Besoins en moyens humains : – 0,1 ETP infirmière – 0,1ETP pédicure – 0,1 ETP diabétologue 122 Projet médical 2013-2017 Besoins en locaux et en matériel : – Salle de consultation – Chaussures de décharge, type BAROUK, SANITAL…1 appareil photo Liens avec d’autres projets : Création d’un réseau de médecins généralistes en diabétologie Coûts et recettes : CREATION D'UNE CONSULTATION MULTIDISCIPLINAIRE POUR LA PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS AFFECTANT LES PIEDS DES PATIENTS DIABETIQUES Demande de personnels supplémentaires Personnel Médical Postes Diabétologue ETP Personnel non médical Postes IDE Pédicure Dépenses 0,1 0,1 Total ETP 10 400,00 € 10 400,00 € Dépenses Total 0,1 0,1 0,2 Total Déficit 10 400,00 € 8 900,00 € 8 000,00 € 27 300,00 € -21 550,00 € 4 700,00 € 4 200,00 € 8 900,00 € Variation des dépenses et des recettes (*) Sur la base de 250 CS/an Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel médical Personnel non médical Fournitures médicales et hôtelières/maintenance 5 750,00 € Recettes externes 5 750,00 € Total Excédent Date possible de début : 1er semestre 2014 123 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 4 Nom de l’action : Création d’un centre intégré de prise en charge des pathologies maternelles au cours de la grossesse Porteur du projet : Docteur Nicolas Gambier, Docteur Ghada Hatem, Docteur Dominique Verrières Description du projet : De nombreuses femmes atteintes de pathologies chroniques désirent une grossesse ou consultent alors qu’elles sont déjà enceintes. Une collaboration étroite entre les obstétriciens et les médecins spécialistes est indispensable à la planification et au suivi de ces grossesses. Certaines cohortes spécifiques bénéficient d’une prise en charge conjointe : patientes infectées par le VIH, diabète gestationnel. Nous proposons d’étendre le dispositif à d’autres affections chroniques (drépanocytoses, lupus, sarcoïdose, HTA, hépatites virales, thrombopénies…) et aux femmes ayant présenté un accident obstétrical (SHAG, éclampsie, MIU). La collaboration se fait au cours de trois étapes principales : – consultation pré-conceptionnelle : éviter les situations de début de grossesse sur des états de santé précaires non stabilisés. Permettre à ces patientes d’avoir un bilan de la situation, et des conseils d’éducation thérapeutique afin de démarrer leur grossesse dans les meilleures conditions. Informer les patientes d’une éventuelle contreindication à une grossesse si celle-ci met en péril leur pronostic vital – suivi conjoint et protocolisé des grossesses – consultation et bilan au décours des accidents obstétricaux (maladies vasculaires du placenta) La création d’un centre intégré de prise en charge des pathologies maternelles au cours de la grossesse implanté au sein de la maternité a pour objectifs : – simplification et continuité du parcours de soins – meilleur partage des informations dans un dossier unique – facilitation des échanges et des collaborations entre professionnels de santé (médecins, sages-femmes), création d’une RCP – formation des soignants aux pathologies maternelles et à leurs risques propres – adressage pertinent des patients aux médecins spécialistes Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Consultations Documents et références : – http://prs.sante-iledefrance.fr/wp-content/uploads/2012/09/ars-idf-prs-schema-prevention.pdf – Prise en charge multidisciplinaire de la prééclampsie (Pottecher, Elsevier) – Pourrat O. La Médecine Obstétricale : une mission de choix pour l’interniste. Rev Med Interne 2004 ; 25 : 419-20. Objectif d’activité : – 150 – 200 suivis de maladies vasculaires du placenta/an – Prise en charge médicale de grossesses chez des patientes atteintes de maladies chroniques : 30 – 50/an – Consultations pour événement médical survenant au cours de la grossesse (thrombopénie, anémie, …) Objectifs de la prise en charge : – Améliorer et simplifier le parcours de soins – Améliorer de l’adhérence aux traitements. – Education thérapeutique – Sensibiliser les patientes aux messages de prévention Besoins en moyens humains : Une vacation de consultation d’un médecin interniste par semaine (à moyen constant) Besoins en locaux et en matériel : – Promotion de cette consultation auprès des médecins de ville, des CMS, des PMI et du réseau périnatalité. – Pièce de consultation à la maternité 124 Projet médical 2013-2017 Coûts et recettes : Coûts : – redéploiement interne – DIU : Médecine Interne de la Femme Enceinte (800 €) Recettes : – consultations – bilans biologiques réalisés au CHSD – séances d’HdJ : bilan diagnostic, d’évaluation ou thérapeutiques Date possible de début : 1er semestre 2014 125 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 5 Nom de l’action : Création d’un centre d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles (CDDIST) Porteur du projet : Docteur Marie-Aude Khuong, Dr Chantal Chaplain Description du projet : Le CHSD dispose depuis de très nombreuses années d’une consultation d’information, de dépistage anonyme et gratuit (CIDAG) de l’infection par le VIH, de l’hépatite B, de l’hépatite C et de la syphilis. La création d’un centre d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles (CDDIST) représente un véritable enjeu de santé publique dans un département de Seine Saint-Denis où la prévalence des infections sexuellement transmissible est importante avec notamment une prévalence des infections à Chlamydiae chez les jeunes femmes qui dépasse 10%. Cette nouvelle structure qui s’adresse aux personnes ayant ou non des symptômes liés à d’éventuelles infections sexuelles permet le diagnostic rapide des IST et leur traitement tout en poursuivant les fonctions d’information et de dépistage de la CIDAG. Le CDDIST serait ouverte 2 demi-journées par semaine sans RDV et associerait dépistage Chlamydiae et Gonocoques, avec un traitement antibiotique immédiat et gratuit si besoin. Nature du projet : Création d’activité Type d’activité : Consultations externes sans rendez-vous, prélèvements et administration des traitements Documents et références : – Circulaire interministérielle DGS/SD5A/SD5C/SD6A n° 2005-220 du 6 mai 2005 relative à la mise en œuvre du transfert à l’Etat des compétences en matière de vaccination et de lutte contre le cancer, la tuberculose, la lèpre et les infections sexuellement transmissibles – Rénovation du dispositif CDAG/CIDDIST, Groupe de travail 29 juin 2012. Laurence Caté, DGS – Sous-direction prévention des risques infectieux – Bureau IST/VIH/Hépatites. Objectif d’activité : 500 patients par an Objectifs de la prise en charge : Favoriser le dépistage et le traitement des IST dans le bassin de vie de l’hôpital. Besoins en moyens humains : – Médecin : 0.2 ETP, – Technicien de laboratoire : 0.2 ETP – Personnel d’accueil : 0.2 ETP Besoins en locaux et en matériel : – Un box de consultation – Tests de dépistage, antibiotiques 126 Projet médical 2013-2017 CENTRE DE DEPISTAGE ET DIAGNOSTIC DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES (CDDIST) Coûts et recettes : Demande de personnels Supplémentaires Personnel médical Poste ETP attachés Dépenses 0,2 17 172,00 € 0,2 17 172,00 € Technicien de laboratoire 0,2 10 000,00 € Secrétaire 0,2 6 400,00 € 0,4 16 400,00 € Total Personnel non médical Total Variation des Dépenses et des Recettes activité cible : 500 consultations par an Recettes Supplémentaires Dépenses Supplémentaires Personnel Médical et non médical 33 572 € tests de dépistage, vaccins, traitements, fournitures de bureau 32 516 € Total Déficit 66 088 € 66 088 € Subvention Conseil général 93 66 088 € Total Excédent Date possible de début : 1er semestre 2014 127 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 6 Nom de l’action : Création d’un hôpital de jour de cytoponction échoguidée réalisée dans le cadre du « diagnostic en un jour », pour déterminer la nature bénigne ou maligne de nodules thyroïdiens des patients Porteur du projet : Docteur Régis Cohen, Docteur Frédérique De Broucker Service d’ORL et de Radiologie. Laboratoire d’Anatomopathologie Description du projet : Le cancer de la thyroïde est un des cancers les plus fréquents. Une femme sur deux à 50 ans a des nodules dans la thyroïde et un nodule sur 20 est un cancer nécessitant une chirurgie puis un traitement par iode radioactive et un suivi La cytoponction thyroïdienne faite sans anesthésie permet pour un nodule en général repéré par échographie de porter le diagnostic de bénignité ou malignité. Le parcours du patient est long et compliqué : Il voit son MG qui l’envoie à l’endocrinologue qui l’envoie au radiologue qui envoie la cytoponction à l’anatomopathologiste puis l’endocrinologue revoit le patient et lui donne les résultats. Si le prélèvement n’est pas satisfaisant (15 % des cas) le patient devra avoir une nouvelle cytoponction Nous nous proposons en hôpital de jour pour un patient ayant un nodule thyroïdien identifié à l’échographie à ponctionner d’avoir le même jour l’avis de l’endocrinologue, du radiologue et du cytologiste qui donnera le résultat dans en moins de 2 heures avec édition d’un rapport. Cela est déjà réalisé dans de nombreux hôpitaux américains et en France à la Pitié Salpêtrière et à l’IGR. Il existe des études médico-économiques qui ont toutes montré l’avantage de cette méthode. Elle est aussi utilisée en cytologie mammaire Nature du projet : Création d’activité Type d’activité : Hospitalisation de jour Documents et références : – 2013 Thyroid, Witt B : Rapid onsite evaluation improves the adequacy of fine-needle aspiration for thyroid lesions: a systematic review and meta-analysis. – IGR, Evaluation économique diagnostic en un jour – 2010 – Instruction N°DGOS/R/2010/201 DU 15 JUIN 2010 relative aux conditions de facturation d’un groupe homogène de séjour (GHS) pour les prises en charge hospitalières de moins d’une journée ainsi que pour les prises en charge dans une unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD). Objectif d’activité : 100 patients par an en évaluation, 1 séance d’HdJ de 6 patients par mois Objectifs de la prise en charge : – Amélioration de l’accès et de la qualité des soins. – Diagnostic précoce et rapide des tumeurs malignes de la thyroïde – Planification de leur prise en charge Besoins en moyens humains : A moyen constant et 1 vacation par mois pour cytologiste Besoins en locaux: Salle pour cytoponction et matériel de lecture et fixation des lames 128 Projet médical 2013-2017 HDJ DE CYTOPONCTION ECHOGUIDEE Coûts et recettes : Demande de personnels supplémentaires Personnel Médical Postes ETP Cytologiste Total Dépenses 0,1 0,1 10 400,00 € 10 400,00 € Variation des dépenses et des recettes (*) Autres interventions pour troubles endocriniens, métaboliques ou nutritionnels, en ambulatoire => 804,23 € (**) ENCC Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel médical Charges indirectes (plateau technique) (**) Total Déficit 10 400,00 € 24 480,00 € 34 880,00 € 57 904,56 € Recettes d'hospitalisation - GHS (*) 57 904,56 € Total 23 024,56 € Excédent Date possible de début : 1er semestre 2014 129 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 7 Nom de l’action : Développement d’une activité d’hôpital de jour destinée aux patients atteints de sclérose latérale amyotrophique Porteur du projet : Docteur Anne Lazar, Docteur Thomas De Broucker, Docteur Catherine Arondelle Description du projet : La sclérose latérale amyotrophique est une affection purement motrice progressive extrêmement sévère. Elle touche progressivement tous les muscles des membres, de la respiration et de la déglutition et de la phonation. Les traitements sont purement palliatifs en dehors d’une molécule qui ne retarde le décès que de quelques mois. L’accompagnement actif des malades et des proches est actuellement assez bien codifié. En région parisienne, le site Nord associé centre de référence de la Pitié-Salpétrière sera situé à l’hôpital Delafontaine. La file active serait d’une cinquantaine de patients, avec15 nouveaux patients par an. Entre le début de la maladie et la phase terminale la prise en charge est ambulatoire et comporte un bilan quadriannuel en hôpital de jour avec consultation pluriprofessionnelle pour une évaluation complète du patient associée à une prise en charge du ou des aidants. La prise en charge est multidisciplinaire, faisant intervenir les médecins spécialistes appropriés (notamment pneumologue, gastro-entérologue, médecin de MPR, ORL), des professionnels paramédicaux (infirmier, kinésithérapeute, ergothérapeute, orthophoniste, diététicien, psychomotricien), des professionnels des relations humaines (psychologue clinicien) et d’autres professionnels du secteur médico-social (notamment assistant socioéducatif) selon les besoins. Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Hospitalisation de jour Documents et références : – 2007 HAS Sclérose latérale amyotrophique. Protocole national de diagnostic et de soins pour une maladie rare – 2010 HAS PNDS liste des actes et des prestations affections de longue durée : sclérose latérale amyotrophique – 2010 – Instruction N°DGOS/R/2010/201 DU 15 JUIN 2010 relative aux conditions de facturation d’un groupe homogène de séjour (GHS) pour les prises en charge hospitalières de moins d’une journée ainsi que pour les prises en charge dans une unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD). Objectif d’activité : 150 à 200 séances par an Objectifs de la prise en charge : – Prévenir le déficit inéluctable et maintenir le meilleur état général possible et préserver le capital fonctionnel et anticiper sur le déficit – Evaluer les besoins Besoins en moyens humains : – kinésithérapeute : 0.1 ETP – diététicienne : 0,1 ETP – psychologue : 0,1 ETP – assistante sociale : 0,1 ETP Liens avec d’autres projets : Projet sclérose latérale amyotrophique du pôle MPR Coûts et recettes : Coûts : – personnel Recettes : – séance HdJ Date possible de début : 2ème semestre 2014 130 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 8 Nom de l’action : Modernisation de l'unité d'hospitalisation de jour en médecine Description Une unité d’hospitalisation ambulatoire de médecine va être réinstallée au rez-de-chaussée du BMC en 2015. Sa capacité sera étendue par rapport à l’existant. L’hôpital de jour de maladies infectieuses sera mitoyen. L’unité d’Hospitalisation ambulatoire est un outil à la disposition de l’ensemble des disciplines médicales. Organisée par analogie avec l’UCA, un cadre soignant sera le pivot du fonctionnement de cette structure. L’extension de capacité de l’hôpital de jour de médecine nécessite de redéfinir - les pathologies prises en charge dans l’unité « Bilan et diagnostic » (diabète, neurologie, médecine, la thyroïde…) - Les différentes prises en charges médicales - les chimiothérapies. Les modalités de fonctionnement seront revisitées pour absorber une croissance d’activité : redéfinition du rôle des médecins en hôpital de jour, du rôle des médecins des services de spécialités, du lien avec les médecins adresseurs de ville. Chaque médecin sera responsable des patients de sa spécialité. Des objectifs d’activité et d’occupation des lits et places seront fixés. Le projet architectural découlera de ces organisations (bureaux médecins polyvalents…) Objectifs Disposer d’un plateau moderne d’hospitalisation de jour en médecine répondant à l’évolution des pathologies, des prises en charge, travaillant en lien avec les services adresseurs, et ouvert sur la médecine de ville. Difficultés et/ou opportunités prévisibles - Projet à travailler de façon transversale au sein du pôle de médecine, avec les services de neurologie et de pneumologie - Dimension organisationnelle du projet (cf gestion de projet de l’UCA) Compétences à mobiliser - Pôle médecine - DSI - Services techniques - Direction Proposition de constitution d’un groupe de pilotage / réflexions et élaboration du projet. Appel à une personnalité extérieure pour animer la réflexion. Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… A définir Coûts 131 Projet médical 2013-2017 Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé - Elaboration du projet : fin 2014 - Travaux 2014 Indicateurs Evolution de l’activité en hospitalisation de jour Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? 132 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 9 Nom de l’action : Création d’une consultation spécialisée pour la prise en charge de l’hypertension artérielle au Centre Hospitalier de Saint-Denis Porteur du projet : Docteur Alain Debure ; Docteur Jean Jacques Lefevre Description du projet : L’hypertension artérielle essentielle ou secondaire peut être à l’origine de complications en particulier neurologiques et néphrologiques. Sa détection doit permettre d’en limiter les conséquences. Il s’agit d’une affection fréquente et 7 millions de patients sont traités en France pour une hypertension artérielle. La précarité rencontrée en Seine Saint-Denis en retarde souvent le diagnostic et limite l’adhérence au traitement alors même que les populations concernées sont à risque d’hypertension artérielle sévère. Le vieillissement de la population générale en augmente la fréquence. La prise en charge de l’hypertension artérielle est en premier lieu assurée par les médecins généralistes qui doivent pouvoir bénéficier d’un recours auprès d’une équipe hospitalière spécialisée. La création d’une consultation spécialisée pour la prise en charge de l’hypertension artérielle au Centre Hospitalier de Saint-Denis se propose de viser à une meilleure détection de l’hypertension artérielle dans les populations à risque, de développer les mesures diagnostiques et d’améliorer l’adhérence aux thérapeutiques proposées en lien avec les médecins généralistes de l’environnement. Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Consultation externe, éducation thérapeutique Documents et références : – 2005 HAS – Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle. Synthèse des recommandations professionnelles – 2013 Recommandations de la société française d’hypertension artérielle : prise en charge de l’hypertension artérielle de l’adulte. Objectif d’activité : 250 – 400 patients par an Objectifs de la prise en charge : – Améliorer la prise en charge de l’hypertension artérielle de son diagnostic à son traitement en particulier dans les populations à risque que représentent les femmes enceintes, les personnes en situation de précarité et les personnes âgées – Améliorer le contrôle de l’hypertension artérielle pour limiter le développement des complications en particulier neurologiques et néphrologiques. Besoins en moyens humains : – 0.2 ETP médical Besoins en locaux et en matériel : – Une à deux plages de consultations externes par semaine. – Optimisation de l’activité d’échographie doppler afin d’y ajouter l’étude des artères rénales. Coûts et recettes : Coûts : néant Recettes : consultations, explorations réalisées au CHSD Date possible de début : 1er semestre 2014 133 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 10 Nom de l’action : Education thérapeutique destinée aux patients atteints d’hépatopathies chroniques à risque cirrhogène ou au stade de cirrhose Porteur du projet : Docteur Hélène Labadie, Docteur Joëlle Laugier, Docteur Chafika Khiter, Docteur François Chiche, Docteur Régis Cohen, Docteur Marie-Aude Khuong Description du projet : Les maladies du foie dues aux virus B et C, à l’alcool ou au surpoids ont une complication commune qu’est la cirrhose A un stade précoce, pour éviter la cirrhose, le patient doit s’astreindre soit au sevrage de l’alcool soit à un traitement antiviral qui peut être très lourd (hépatite C) soit à la prise en charge du surpoids qui implique des modifications du mode de vie. Plus tard, en cas de cirrhose constituée, une stabilisation peut être obtenue par des mesures similaires et il est important pour le patient de connaitre les complications de la cirrhose pour en assurer le dépistage (hépatocarcinome) et la prise en charge la plus précoce La prise en charge des addictions à l’alcool et de ses complications, les infections chroniques par les virus des hépatites B et C et des maladies métaboliques associées à une stéatose hépatique (diabète, obésité) font partie des expertises du pôle médecine Nous proposons la mise en place d’un programme d’éducation thérapeutique axé sur la prévention de la cirrhose et de ses complications d’adressant à ces groupes à risque Le programme comportera : - des séances collectives sur la cirrhose et sa prise en charge pour tous les patients exposés au risque de cirrhose assuré par un hépatologue - des séances individuelles et collectives sur les complications extra-hépatiques de l’alcool par un médecin alcoologue en mutualisation avec le CSAPA - des séances individuelles sur le déroulement d’un traitement antiviral et l’adhérence thérapeutique par une IDE en mutualisation avec le SMIT - des séances individuelles et collectives sur la prise en charge du surpoids et de l’obésité déjà organisées en endocrinologie Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Education thérapeutique Documents et références : – 2006 J Hepatol : Hepatic histology in obese patients undergoing bariatric surgery. Machado M – 2007 - HAS Structuration d’un programme d’éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies chroniques – 2010 - Education thérapeutique du patient. Propositions pour une mise en œuvre rapide et pérenne. Rapport au premier ministre rédigé par M. Denis JACQUAT, député de la Moselle. Objectif d’activité : – 10 patients par semaine pour les cours collectifs – 4 à 6 patients en entretien individuel par semaine Objectifs de la prise en charge : – Sensibilisation aux risques des maladies hépatiques même en dehors de l’alcoolisme – Prévention de la cirrhose – Prévention des complications de la cirrhose – Aide au maintien de l’abstinence et à l’adhérence aux traitements 134 Projet médical 2013-2017 Besoins en moyens humains : – Médecins : utilisation des ressources internes – Infirmières : 0,3 ETP IDE Besoins en locaux et en matériel : Disponibilité d’une salle de réunion Liens avec d’autres projets : Evaluation de la fibrose hépatique chez les patients en surpoids EDUCATION THERAPEUTIQUE DESTINEE AUX PATIENTS ATTEINTS D'HEPATHOPATHIES CHRONIQUES Coûts et recettes : Demande de personnels supplémentaires Personnel non médical Postes ETP IDE Total Dépenses 0,3 0,3 14 100,00 € 14 100,00 € Variation des dépenses et des recettes Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel non médical Total Déficit 14 100,00 € 14 100,00 € 14 100,00 € MIG Education thérapeutique à demander 14 100,00 € Total Excédent Date possible de début : 2ème semestre 2014 135 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 11 Nom de l’action : Développer l’éducation thérapeutique des patients atteints de syndromes drépanocytaires majeurs Porteur du projet : Docteur Eléna Foïs Description du projet : De nombreux patients enfants et adultes atteints de syndrome drépanocytaire majeur sont pris en charge au CHSD (file active 250 patients). Le CHSD participe activement à l’élaboration d’un programme d’éducation thérapeutique régional (IdF) pour les patients drépanocytaires adultes en collaboration avec le centre de référence de l’hôpital Henri Mondor, les associations de patients et les autres hôpitaux d’IDF prenant en charge les patients drépanocytaires. Un groupe d’ETP destiné aux adultes drépanocytaires a été formalisé : EVAD (Et Vivre Adulte avec la Drépanocytose) dont la première réunion s’est tenue au CHSD. Il a pour objectifs l’établissement d’un programme commun d’ETP mais comportant des adaptations aux spécificités de chaque hôpital. L’activité d’ETP se partage entre : – des consultations individuelles dédiées pour établir le bilan éducatif personnalisé dans chaque hôpital. – des séances collectives organisées lors des bilans annuels en HdJ, plusieurs patients étant convoqués le même jour. – des séances collectives possiblement partagées entre les différents centres où un médecin du groupe EVAD se déplacerait selon le thème de la séance. – des séances individuelles dans chaque hôpital adaptées aux patients selon leurs besoins Le CHSD participe à l'ouverture d'un centre d'information et de dépistage de la drépanocytose au CSM d'Aubervilliers. Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Séances d’éducation thérapeutique individuelles (consultations) et collectives Documents et références : – 2007 - HAS Structuration d’un programme d’éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies chroniques – 2010 - Education thérapeutique du patient. Propositions pour une mise en œuvre rapide et pérenne. Rapport au premier ministre rédigé par M. Denis JACQUAT, député de la Moselle. – 2010 – HAS Syndromes drépanocytaires majeurs de l’adulte. Protocole national de diagnostic et de soins pour une maladie rare Objectif d’activité : – 100 consultations individuelles – 10 séances collectives au cours de bilan annuels – 4 réunions annuelles du groupe EVAD Objectifs de la prise en charge : – Améliorer les connaissances des patients sur leur pathologie pour leur permettre de mieux gérer les problèmes aigus et de mieux vivre avec cette maladie. – Formation des soignants à la prise en charge des SDM Besoins en moyens humains : – A moyen constant – un médecin référent – une infirmière du service de médecine interne 136 Projet médical 2013-2017 Besoins en locaux et en matériel : Box de consultations et salle de réunion pour les séances d’éducation Impact sur d’autres structures : – CLUD – Equipe douleur Coûts et recettes : Coûts : – personnel : redéploiement interne, IDE : 0.1 ETP Recettes : – consultations – MIG ETP par l’ARS Date possible de début : 1er semestre 2014 137 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 12 Nom de l’action : Informatisation des formulaires d’éducation thérapeutique du patient infecté par le VIH Porteur du projet : Docteur Camille Charpentier, Madame Corinne Elia (IDE) Description du projet : Le centre hospitalier de Saint-Denis a développé un programme d’éducation thérapeutique du patient infecté par le VIH validé par l’ARS-IF. Ce programme respecte les recommandations de l’HAS. Le volume de données émanant du programme d’éducation thérapeutique mis en place dans le SMIT nécessite la création d’un formulaire informatique pour en permettre la traçabilité et l’analyse Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Education thérapeutique Documents et références : – 2007 - HAS Structuration d’un programme d’éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies chroniques – 2010 - Education thérapeutique du patient. Propositions pour une mise en œuvre rapide et pérenne. Rapport au premier ministre rédigé par M. Denis JACQUAT, député de la Moselle. Objectif d’activité : File active de 1100 patients suivis au CHSD Objectifs de la prise en charge : – Améliorer la connaissance de la maladie, l’adhérence à la prise en charge et aux traitements antirétroviraux. – Transmission des informations aux médecins traitant – Traitement des données Besoins en moyens humains : A moyens constants Besoins en locaux et en matériel : Création du formulaire informatisé Coûts et recettes : Néant Date possible de début : 1er semestre 2014 138 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 13 Nom de l’action : Création d’un programme d’éducation thérapeutique du patient ayant un traitement au long cours par anticoagulants de type antivitamine K Porteur du projet : Docteur Mario Pulcini Description du projet : Le programme est destiné aux patients pour lesquels est initié un traitement par anticoagulant oral (AVK) à la suite d’un événement thrombo-embolique si ces patients sont jugés aptes à gérer eux-mêmes leurs prises de médicament. En France 900 000 patients traités en France (>1% population) par AVK. Ces traitements sont à l’origine de 12.3% des hospitalisations pour effet indésirable soit 17000 hospitalisations et 4000 décès par an. L’éducation thérapeutique des patients traités par AVK est impérative si l’on veut diminuer la morbi-mortalité liés à ces médicaments très utilisés. Elle s’adresse aux patients chez qui un traitement est instauré ainsi qu’aux patients déjà traité. Les objectifs pédagogiques sont : Améliorer l’adhérence du patient à son traitement Rendre le patient capable de prendre des décisions adaptées lors d’un oubli de prise Rendre le patient capable de détecter un effet indésirable lié au traitement et de prendre une décision pertinente Rendre le patient capable d’identifier un acte de soins à risque hémorragique Rendre le patient est capable d’interpréter un résultat biologique exprimé en termes d’INR. Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Education thérapeutique Documents et références : –2007 - HAS Structuration d’un programme d’éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies chroniques –2008 – HAS Prise en charge des surdosages en antivitamines K. Synthèse des recommandations professionnelles. –2010 - Education thérapeutique du patient. Propositions pour une mise en œuvre rapide et pérenne. Rapport au premier ministre rédigé par M. Denis JACQUAT, député de la Moselle. Objectif d’activité : 100 à150 patients par an Objectifs de la prise en charge : – Améliorer la compréhension et l’adhésion au traitement par AVK – Diminuer la morbi-mortalité liée aux traitements par AVK Besoins en moyens humains : – 0.1 ETP médecin – 0.1 ETP infirmière Besoins en locaux et en matériel : – Salle de consultation – Matériel éducatif Coûts et recettes : Coûts : – personnel : 0.1 ETP infirmière Recettes : – MIG ETP Date possible de début : 2ème semestre 2014 139 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 14 Nom de l’action : Création d’un programme d’éducation thérapeutique destiné aux patients porteurs de colostomies et iléostomies Porteur du projet : Docteur Mario Pulcini Description du projet : Les patients stomisés, environ 80000 en France, représentent une population cible pour l’éducation thérapeutique. De nombreuses études ont mis en évidence les difficultés liées à l’autogestion des soins, à l’observance thérapeutique du patient, aux concepts d’image corporelle altérée et d’altération de la qualité de vie. Nous proposons la création d’un programme d’éducation thérapeutique destinée aux patients porteurs de stomies dont la finalité est de permettre leur d’acquérir et de maintenir des compétences en auto soins, et de mobiliser ou acquérir des compétences d’adaptation que la mise en place de la stomie soit récente ou déjà ancienne. Les objectifs pédagogiques sont : – Etre capable de réagir lors d’une irritation cutanée : application de poudre ou de pâte, – Etre capable d’anticiper le renouvellement du matériel prescrit. – Savoir interrompre l’irrigation colique en cas de diarrhées. – Etre capable d’assurer les soins d’hygiène de sa stomie au quotidien. – Etre capable d’adapter son alimentation à son transit, – Etre capable d’adapter son appareillage en fonction de ses loisirs. – Etre capable d’observer et d’évaluer la peau péristomiale, – Prendre l’initiative de modifier son alimentation en cas de dérèglement du transit quel qu’il soit. – Etre capable d’alerter en cas de complications, – Etre capable d’organiser son quotidien en prévenant les incidents : prévoir son matériel en vu d’un voyage, repérer dans la journée le moment propice pour réaliser ses soins – Etre en capacité de solliciter de l’aide à ses proches en cas de besoin Organisation de : – séance individuelles en cours d’hospitalisation ou en externe – séances collectives en externe Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Education thérapeutique Documents et références : – 2007 - HAS Structuration d’un programme d’éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies chroniques – 2010 - Education thérapeutique du patient. Propositions pour une mise en œuvre rapide et pérenne. Rapport au premier ministre rédigé par M. Denis JACQUAT, député de la Moselle. Objectif d’activité : 20 à 30 patients par an Objectifs de la prise en charge : Autonomisation du patient à la prise en charge des problèmes liés à la colostomie Besoins en moyens humains : – Médecin – Infirmier stomathérapeute à moyens constants Besoins en locaux et en matériel : – Salle de consultation – Matériel éducatif Coûts et recettes : Coûts : Recettes : – MIG ETP – Consultations Date possible de début : 2ème semestre 2014 140 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 15 Nom de l’action : Extension de la consultation précarité Porteur du projet : Docteur Denis Mechali, Docteur Caroline Compain Description du projet : Une vacation de consultation dans le cadre de la PASS hospitalière est actuellement assurée par le Docteur MECHALI, une fois par semaine. Les objectifs de cette consultation étaient de permettre en particulier l’accueil de patients hors droits aux soins, de façon à déterminer le degré d’urgence des soins d’une part, d’organiser le bon adressage, en spécialité (hospitalisation, consultation, organisation d’un hôpital de jour ou de semaine), ou en extra hospitalier (médecine générale libérale, en fonction des possibilités). Il s’agit habituellement de consultations longues, de l’ordre de 30 minutes, avec recours fréquent à des interprètes professionnels, le plus souvent par téléphone, pour régler les échanges en temps réel. Ce sont dans les faits des consultations médicosociales la consultation sociale précédant ou suivant immédiatement la consultation médicale. Dans une minorité de cas, il s’agit de consultations conjointes : patient concerné, travailleur social, médecin et interprétariat si nécessaire. De telles consultations conjointes sont un gain de temps et d’efficacité, car elles permettent de rédiger une véritable fiche de diagnostic médico-social, et de poser les éléments de stratégie pour la suite. Ces consultations participent au désengorgement des urgences. En 2012, la consultation précarité a assuré194 consultations concernant 130 consultants différents pour 36 demi-journées effectives (soit 5 à 10 patients par demi-journée). Une seule vacation ne semble actuellement pas suffisante pour répondre aux besoins de la population de Seine Saint-Denis et nous proposons d’élargir le temps dédié à cette activité à 2 vacations par semaine, la deuxième vacation étant assurée par le Dr Caroline Compain. Nature du projet : Extension d’activité existante Type d’activité : Consultation Documents et références : – Article L.711-7-1 du Code de la Santé Publique – Consultation « médecine générale précarité » dans le cadre de la PASS (Permanences d’accès aux soins de santé) centre hospitalier de Saint Denis : Bilan 2012. Analyses, propositions et réflexions personnelles de « médecin coordonnateur d’activité » de la PASS hospitalière. Docteur Denis MECHALI Objectif d’activité : 150 à 200 consultations par an Objectifs de la prise en charge : Améliorer la prise en charge des patients exclus du système de santé Besoins en moyens humains : – ETP médical par redéploiement interne – 0,2 ETP assistante sociale – Secrétariat médical (celui des consultations externes) Besoins en locaux et en matériel : Un bureau de consultation ½ journée par semaine Coûts et recettes : Coûts : – pas de surcoût engagé (financement par le projet Lampes de l'ARS) Recettes : – MIG PASS Date possible de début : 1er semestre 2014 141 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 16 Nom de l’action : Développement de l’activité de diabétologie en hôpital de jour Porteur du projet : Docteur Régis COHEN, Docteur Catherine Arondelle Description du projet : Le suivi du diabète de type 2 nécessite une coordination entre le médecin traitant et le diabétologue, afin que ce suivi puisse être assuré au premier chef par le médecin généraliste (cf recommandation HAS 2013), mais que ce dernier puisse avoir recours au spécialiste en cas de besoin. Une évaluation régulière des complications dégénératives du diabète est hautement souhaitable. Nous proposons de mettre en place une activité d’hôpital de jour principalement destinée aux patients atteints de diabète de type 2 en facilitant l’accès aux plages de rendez-vous pour les médecins généralistes du bassin de vie de l’hôpital qui permettrait de conjuguer - une évaluation des complications dégénératives (OPH, rein, neuro, cardio…) et des facteurs de risque vasculaire associés au diabète et leur prise en charge (tabacologue), définition d’une stratégie d’exploration cardio-vasculaire éventuelle - une consultation diététique - une évaluation de l’adhérence du patient aux traitements (médicaments, diététique, exercice physique) - une consultation avec le médecin diabétologue Ces bilans seront réalisés en respectant la circulaire « frontière » : II.3.2. Prises en charge justifiant le recours à « une équipe paramédicale et médicale dont la coordination est assurée par un médecin » : les bilans diagnostiques ou thérapeutiques : bilan réalisé chez un diabétique, nécessitant des examens ophtalmologiques, le recours à un médecin spécialisé en pathologie vasculaire, et à un diététicien, avec réalisation d’explorations vasculaires, d’examens biologiques et d’une synthèse médicale. Nature du projet : Extension d’activité Type d’activité : Hôpital de jour Documents et références : – 2007 - Prise en charge du diabète chez les personnes en grande précarité. Réunion de consensus Paris. Docteur Anne Laporte – 2010 - Instruction N°DGOS/R/2010/201 DU 15 JUIN 2010 relative aux conditions de facturation d’un groupe homogène de séjour (GHS) pour les prises en charge hospitalières de moins d’une journée ainsi que pour les prises en charge dans une unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD). – 2012 - HAS Diabète de type 1 et de type 2. Actes et prestation affection de longue durée. – 2013 - Stratégie médicamenteuse du contrôle glycémique du diabète de type 2. Recommandations pour la pratique clinique Objectif d’activité : 300 à 400 séjours par an Objectifs de la prise en charge : – Structurer le suivi des patients de type 2 – Faciliter l’accès au plateau technique et au médecin spécialiste pour les médecins généralistes et leurs patients Besoins en moyens humains : – 0,3 ETP IDE – 0,3 diététicienne Besoins en locaux et en matériel : – Accès au plateau technique : rétinographie, dosage HbA1c, échographie cardiaque – Information et communication sur ce programme – Création d’un formulaire informatisé Liens avec d’autres projets : Création d’un réseau de médecins généralistes en diabétologie 142 Projet médical 2013-2017 DEVELOPPEMENT DE L'ACTIVITE DE LA DIABETO EN HDJ Coûts et recettes : Variation des dépenses et des recettes (*) GHS : Diabéte âge supérieur à 35 ans très courte durée => 478,65 € - Diabéte âge inférieur à 36 ans très courte durée => 452,4 € Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires 186 210,00 € Recettes d'hospitalisation - GHS (*) Fournitures Médicales et Hôtelières/Maintenance Recours au plateau technique Total Déficit 52 000,00 € 52 000,00 € 186 210,00 € Total 134 210,00 € Excédent Date possible de début : 1er semestre 2014 143 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 17 Nom de l’action : Evaluation de la fibrose hépatique chez les patients en surpoids Porteur du projet : Docteur Hélène Labadie, Docteur Régis Cohen, Docteur Chafika Khiter Description du projet : La fibrostéatose hépatique est une complication grave observée chez les patients en surpoids dont l’évaluation est possible grâce au fibroscan qui est un outil reconnu de mesure non invasive de la fibrose hépatique Chez les patients en surpoids, la mesure avec la sonde M (standard) est grevée de 20% d’échec ce qui justifie l’utilisation de la sonde XL qui améliore significativement les performances du fibroscan chez les patients en surpoids L’importante file active des patients en surpoids pris en charge en diabétologie ou en chirurgie bariatrique pourrait bénéficier de cette technique et de l’amélioration apportée par cette nouvelle sonde d’autant que l’hôpital est équipé d’un fibroscan. Nature du projet : Extension d’activité Type d’activité : Consultation Documents et références : 2006 J Hepatol : Hepatic histology in obese patients undergoing bariatric surgery. Machado M Objectif d’activité : 300 à 500 examens par an Objectifs de la prise en charge : – Dépister les complications hépatiques du surpoids et du diabète – Sensibiliser les patients au stade de lésions réversible précirrhotiques – Améliorer l’adhérence aux traitements et au suivi des thérapeutiques préventives proposées – Dépister et traiter précocement les complications hépatiques du surpoids et du diabète Besoins en moyens humains : – Médecin : 0.2 ETP, – Technicien de laboratoire : 0.2 ETP – Personnel d’accueil : 0.2 ETP Besoins en locaux et en matériel : – Sonde XL pour le fibroscan EVALUATION DE LA FIBROSE HEPATHIQUE CHEZ LES PATIENTS EN SURPOIDS (M 17) Coûts et recettes : Demande de personnels Supplémentaires Personnel Médical Poste ETP Dépenses Praticien Temps Plein Total 0,2 20 800,00 € 0,2 20 800,00 € Variation des Dépenses et des Recettes 450 examens supplémentaires prévus par an avec une facturation du FibroScan à 32 € Recettes Supplémentaires (**) Dépenses Supplémentaires Personnel Médical 20 800 € Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance 6 000 € Amortissements (Matériel Médical = Sonde XL FibroScan) Date possible de début : 1er semestre 2014 144 14 400 € Valorisation Fibroscan 5 000 € Total 31 800 € Déficit -17 400 € 14 400 € Total Excédent Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 18 Nom de l’action : Création d’une Filière Ophtalmologie-Médecine Interne Porteur du projet : Docteur Elisa Pasqualoni, Docteur Caroline Compain, Dr Julien Seror Description du projet : La prise en charge diagnostique et thérapeutique des patients atteints d’uvéite nécessite une collaboration étroite entre le service d’Ophtalmologie et le service de Médecine Interne. L’uvéite est une affection au pronostic potentiellement grave avec des risques de cécité dans 10% des cas Afin d’améliorer la prise en charge de ces patients et la communication des différentes informations médicales entre ces 2 services, nous souhaitons développer une filière spécifique de prise en charge de ces patients qui, une fois le diagnostic ophtalmologique porté, seront directement orientés en consultation de médecine interne pour planifier un bilan diagnostique adapté à chaque patient qui sera réalisé soit en consultation externe, soit en hôpital de jour ou en hospitalisation complète en fonction de la situation et de degré d’urgence. Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Consultation et hospitalisation Documents et références : – SNFMI 2011 : Etiologie et évolution clinique dans cas d’uvéites – S Mohamed. Revue Médicale Suisse : Les uvéites : approche diagnostique multi-disciplinaire à l’usage de l’ophtalmologue et de l’interniste Objectif d’activité : 30 à 50 patients par an Objectifs de la prise en charge : – Améliorer la pertinence de la démarche diagnostique – Définir des protocoles d’exploration – Améliorer le parcours de soins et la prise en charge des patients atteints d’uvéite : • hospitalisation rapide en cas d’urgence ou consultation rapide de médecine interne pour orienter le bilan diagnostique • bilan programmé en HdJ médecine • sensibilisation et formation du personnel paramédical, non spécialisé en ophtalmologie, quant à la gestion du patient en aigu – Informé et éduquer les patients sur leur pathologie souvent chronique – Création d’un RCP OPH-Médecine Interne Besoins en moyens humains : – A moyen constant Besoins en locaux et en matériel : – Utilisation des locaux déjà existant Autres besoins : Support informatique partagé entre ophtalmologues et internistes Coûts et recettes : Coûts : Recettes : – séances en HdJ – séjours en hospitalisation complète Date possible de début : 1er semestre 2014 145 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 19 Nom de l’action : Création d’un réseau de médecins généralistes en diabétologie Porteur du projet : Docteur Françoise Chiche Description du projet : Le suivi du diabète de type 2 nécessite une coordination entre le médecin traitant et le diabétologue, afin que ce suivi puisse être assuré au premier chef par le médecin généraliste (cf recommandation HAS 2013), mais que ce dernier puisse avoir recours au spécialiste en cas de besoin. En pratique, de nombreux patients sont suivis soit uniquement par leur médecin traitant et n’ont pas recours au spécialiste quand c’est nécessaire, soit uniquement par un spécialiste et leur médecin se cantonne au renouvellement de l’ordonnance du spécialiste. L’objectif de ce réseau est d’identifier un groupe de médecins généralistes de proximité qui seraient intéressés par le suivi coordonné ville-hôpital du diabète de type 2. Ces médecins pourraient également prendre en charge les nombreux patients diabétiques vus au CHSD et qui n’ont pas de médecin traitant. Les diabétologues du CHSD organiseraient des réunions avec ces praticiens et assureraient régulièrement des sessions de formation auprès de ces praticiens (EPU). Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Réseau ville-hôpital interprofessionnel Documents et références : Stratégie médicamenteuse du contrôle glycémique du diabète de type 2. Recommandations pour la pratique clinique Objectif d’activité : Créer un réseau interprofessionnels avec les médecins généralistes pour la prise en charge du diabète de type 2 Objectifs de la prise en charge : Améliorer la coordination ville-hôpital dans la prise en charge du diabète de type 2 Besoins en moyens humains : A moyen constant Besoins en locaux : Salle de réunion, environ une fois par trimestre Liens avec autre projet : Rencontre avec les médecins de ville, groupe EFGH Coûts et recettes : Coûts : Sollicitation prévue de firmes pharmaceutiques pour encadrer les réunions du réseau Date possible de début : 2ème semestre 2014 146 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 20 Nom de l’action : Redéfinition du parcours de soins en chirurgie bariatrique Porteur du projet : Dr Régis Cohen, service de chirurgie viscérale et service diététique Description du projet : La chirurgie de l’obésité est le traitement le plus efficace pour les patients obèses remplissant les critères de l’HAS. L’hôpital Delafontaine est un centre de référence de prise en charge de la chirurgie bariatrique il doit répondre à un cahier des charges incluant – La sélection des patients candidats à la chirurgie bariatrique par une équipe multidisciplinaire (chirurgie, psychologue, diététicienne, anesthésistes,….) – L’organisation du suivi pour dépister et traiter les complications de deux natures : médico chirurgicales (fistules, embolie pulmonaire) et nutritionnelles (dénutrition et carence en micronutriments). Nous avons organisé un parcours – Consultation chirurgie – HDJ tous les jours ou Hospitalisation semaine 2-5 jours – Avis diététique et psychologique – Réunion d’information décisions – Consultation Anesthésie et Chirurgien – Intervention chirurgicale – Organisation suivi vendredi après midi à 3, 12, 24, 36 mois – Si problème Consultation individuelle Nous voulons pérenniser et développer l’organisation actuelle en organisant – Des ateliers de diététiques pour les patients n’ayant pas eu les 6 mois de suivi diététiques avant la chirurgie – Renforcer la prise en charge psychologique des patients en rappelant que plus d’un tiers ont été victimes de violences sexuelles – Développer dans ce dispositif des processus d’éducation thérapeutiques (formation des formateurs et évaluation) Etre un lieu de formation pour un interne en obtenant l‘agrément nutrition Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Consultations et hôpital de jour Objectif d’activité : Plus de 400 patients par an en évaluation => 300 interventions =>1200 patients en suivi Objectifs de la prise en charge : – Amélioration de l’accès et de la qualité des soins – Création d’un atelier diététique – Développer l’éducation thérapeutique pour les patients obèses Besoins en moyens humains : – psychologue : 0,5 ETP – secrétaire médicale : 0,5 ETP Besoins en locaux : Aucun 147 Projet médical 2013-2017 REDEFINITION DU PARCOURS DE SOINS EN CHIRURGIE BARIATRIQUE Coûts et recettes : Demande de personnels supplémentaires Personnel Non Médical Postes ETP Secrétaire médicale Psychologue Dépenses Total 0,5 0,5 1 Total Déficit 45 000,00 € 9 900,00 € 54 900,00 € -27 300,00 € 21 000,00 € 24 000,00 € 45 000,00 € Variation des dépenses et des recettes (*) 1 200 CS valorisées à 23 € la consult. Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel Non Médical Charges Indirectes (22% des Charges Directes) Date possible de début : Septembre 2013 148 27 600,00 € Recettes externes (*) MIG à demander 27 600,00 € Total Excédent Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 21 Nom de l’action : Redéfinition du parcours des patientes atteintes de Diabète gestationnel Porteur du projet : Docteur Régis Cohen, Service de Gynécologie Obstétrique Description du projet : Le diabète gestationnel touche 18 % des patientes suivies pour leur grossesse à l’hôpital Delafontaine et représente une part importante des hospitalisations. Il expose les parturientes et leur enfant à des complications précoces et tardives (risque de diabète) en relation directe avec leurs niveaux glycémiques. Pour diminuer la glycémie nous devons éduquer les patients à la diététique, à l’autosurveillance glycémique et en cas d’échec à l’insulinothérapie. Nous proposons un nouveau parcours pour permettre un accès facilité et de qualité à toutes ces patientes comprenant : – Un dépistage universel par une hyperglycémie par voie orale dans le deuxième trimestre, prescrit à toutes les patientes (au-delà des recommandations mais qui nous semble justifié vu la prévalence de cette affection en Seine St Denis) – De l’éducation thérapeutique en Atelier diététique et formation à l’autosurveillance systématique le Jeudi (déjà en place mais à renforcer car surchargé) – Un film en plusieurs langues reprenant le contenu de ces cours (à créer) – Un Suivi des carnets glycémiques par les sages-femmes (déjà en place) et bientôt par un carnet glycémique informatisé (collaboration Pr Altman HEGP) (à créer) – Une mise et éducation à l’insulinothérapie en hospitalisation traditionnelle en maternité HDS (déjà en place) ou bientôt en hôpital de jour (à créer). – Le dépistage post accouchement du diabète (projet Diagest sur le département) (déjà en place) La mise en place de ce nouveau parcours impose une formation de l’ensemble des intervenants (sages-femmes et médecins) à la prise en charge du diabète. Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Consultation et hôpital de jour Objectif d’activité : 1000-1200 consultations spécialisées par an (en augmentation par rapport à l’existant) 150–200 séances d’HdJ par an (activité nouvelle) Objectifs de la prise en charge : – Amélioration de l’accès et de la qualité des soins – Amélioration du parcours de soins • Organiser l’accueil en consultation de patiente atteinte de diabète gestationnel suivie à la maternité • Définir un projet thérapeutique personnalisé sur la base de l’évaluation pratiquée, le proposer au patient et le diffuser aux professionnels impliqués dans son suivi. • Etablir des liens avec l’environnement socioprofessionnel, associatif et médical du patient (dont son médecin traitant) pour assurer un parcours de soins de qualité. Besoins en moyens humains : – Une vacation de consultation pour renforcer l’équipe de diabétologues (déjà en place) – 0.2 ETP IDE pour une journée d’HdJ Besoins en locaux et en matériel : Création d’un hôpital de jour (2 ème étage de la maternité) intégré à la structure existante 149 Projet médical 2013-2017 Coûts et recettes : Coûts : – 0.2 ETP IDE Recettes : – consultations – séances d’HdJ : 150 à 200/an Date possible de début : 150 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 22 Nom de l’action : Création d’une coordination des soins de support Porteur du projet : Docteur Isabelle Marin Description du projet : Dans les hôpitaux de Saint Denis, une assez grande gamme de soins de support est proposée soit par l’hôpital lui-même : EMSP, diététicien, kinésithérapeute, AS, psychologues, infirmière d’annonce, bénévoles, aumônerie, interprète, médiateurs, soit par des associations : socio esthéticiennes, musicothérapeute, sophrologue, anthropologue. Certaines prestations sont réservées aux malades atteints de cancer, d’autres non. Ces soins sont mal coordonnés et pour certains mal connus tant des malades que des soignants. Le présent projet a pour objectif de créer une véritable coordination de soins de support, et de les ouvrir à tous les malades. La coordination : – Secrétariat commun : le secrétariat de l’EMSP fait lien entre tous les intervenants et répertorie les demandes des soignants et des malades par le biais d’agenda électronique consultables à distance – Rencontres bi mensuelles entre tous les intervenants : psychologues, socio esthéticiennes, art-thérapeute, bénévoles de l’ASP, aumônerie, as, diététiciennes, kinésithérapeutes, etc… – Communication autour des soins de support : flyer pour les malades et les familles Affiches pour les soignants et les visiteurs Journée portes ouverte de tous les soins de support une fois par an – Le renforcement des soins de support Ouverture d’un atelier d’art-thérapie destiné à tous les malades Proposition de vacation supplémentaire pour les intervenants payées actuellement par des associations autour du cancer pour qu’elles puissent intervenir chez d’autres malades et en USP. Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Coordination d’activité Documents et références : 2013 Mayo Clinic proceeding Strand : Top 10 things palliative care clinicians wished every one knew about palliative care Objectif d’activité : – Coordonner l’activité de nombreux professionnels (membres de l’EMPS, psycho-oncologue, socio-esthéticienne, musicothérapeute, sophrologue) et des intervenants de l’aumonerie ainsi que des associations de bénévoles agissant dans le même champ de prise en charge des patients cancéreux ou non. A terme y associer l’activité des diététiciennes, kinésithérapeutes et assistantes sociales qui se rapporte à la fonction soins de support. – Favoriser la connaissance des soins de support par les soignants et les patients – Favoriser l’accessibilité aux soins de support – Favoriser les échanges des professionnels sur les patients pris en charge. Objectifs de la prise en charge : – Mieux utiliser les ressources disponibles – Mieux coordonner les différents soins Besoins en moyens humains : – Secrétariat d’accueil pouvant être réalisé par le secrétariat de l’EMSP – Art-thérapeute : 0.1 ETP 151 Projet médical 2013-2017 Besoins en locaux : A terme le regroupement géographique des soins de support permettrait d’améliorer la coordination Coûts et recettes : Coûts : – 0.1 ETP art-thérapeute Recettes : – Projet soumis au fonds national pour les soins palliatifs à hauteur de 16 100 euros pour 1 an permettant le financement des réunions, des prestations de soins de support supplémentaire et d’un groupe d’analyse des pratiques. Date possible de début : 2ème semestre 2014 152 Projet médical 2013-2017 Fiche n°M 23 Nom de l’action : Diplôme Universitaire Soins palliatifs et accompagnement 1ère Année Porteur du projet : Docteur Isabelle Marin Unité de soins palliatifs CHSD et hôpital Charles Richet, EMSP hôpital Avicenne, Réseau de soins palliatifs Arc en Ciel Description du projet : Le DU Soins palliatifs du l’université Paris XIII est actuellement interrompu. Nous proposons de participer en collaboration avec l’université Paris XIII à son redémarrage, en s’appuyant sur l’expertise de l’ensemble des structures de soins palliatifs du territoire. Les objectifs pédagogiques du DU sont : Approfondir des connaissances dans le domaine des sciences biomédicales et des sciences humaines pour développer une approche interdisciplinaire centrée sur la personne en fin de vie, dans son contexte familial, social, culturel et religieux. Acquérir des compétences cliniques, thérapeutiques, relationnelles et éthiques pour : – Assurer à la personne soignée la qualité des soins et la meilleure qualité de vie jusqu’à sa mort. – Favoriser l’implication des participants dans les différents projets de soins palliatifs, tant au domicile qu’en institutions, dans le souci de la pluridisciplinarité et du travail en réseau. Promouvoir la recherche dans le domaine des soins palliatifs. Promouvoir le débat sur la mort dans la société Publics : Docteurs en Médecine ou en Pharmacie, étudiants en médecine titulaires ayant validés 4 semestres de stage, infirmières, psychologues, kinésithérapeutes, travailleurs sociaux, bénévoles ayant au moins un an d’activité sur le terrain. Nature du projet : Création d’activité Type d’activité : Enseignement - recherche Documents et références : JORF n°241 du 17 octobre 2000 page 16482, arrêté du 10 octobre 2000 modifiant l’arrêté du 4 mars 1997 relatif à la deuxième partie du deuxième cycle des études médicales 2008 Programme de développement des soins palliatifs 2008-2012 présenté par le Président de la République ce vendredi 13 juin au Centre Hospitalier de Bourges Objectif d’activité : – Une promotion par an de 30 personnes formées – Faire reconnaître, développer et rendre attractif le dispositif de soins palliatifs du CHSD et du territoire – Participer à l’universitarisation des CH généraux Objectifs de la prise en charge : Sensibiliser et informer sur la nature des problèmes rencontrés dans le domaine des soins palliatifs. Donner des éléments de base permettant de s’impliquer dans ce domaine. Apporter des solutions adaptées aux différentes situations palliatives rencontrées. Besoins en moyens humains : – 0,1 ETP médical – Secrétariat Besoins en locaux et en matériel : Locaux d’enseignement fournis par l’université 153 Projet médical 2013-2017 Coûts et recettes : Coûts : – Rémunération des formateurs du DU Recettes : – Financement par les droits d’inscription Date possible de début : Année universitaire 2014 - 2015 154 Projet médical 2013-2017 Pôle Chirurgie-Anesthésie-SMUR Le pôle de «chirurgie-anesthésie» du CHSD a connu de profondes mutations ces dernières années : Réorganisation du bloc, création d’une unité de chirurgie ambulatoire... L’activité est à ce jour clairement positionnée : urgences, permanence des soins, chirurgie générale, cancérologie, chirurgie de l’obésité et divers segments de «sur-spécialités» en ORL. Son projet 2013-2017 consiste à consolider et développer ses acquis, notamment en ambulatoire, à lancer de nouveaux projets organisationnels comme la gestion des lits, et à investir un plateau moderne d’hospitalisation de 60 lits. Ce service pourra le cas échéant selon l’évolution des activités accueillir la chirurgie gynécologique. La délocalisation prévue de l'UHCD dans le périmètre des urgences permettra d'ajouter une surface supplémentaire, à la plateforme chirurgicale regroupée. L'évolution de la chirurgie au CHSD et la gestion ordonnancée des lits vont conduire inéductablement l'hospitalisation chirurgicale à une profonde mutation: une réduction probable du nombre de lits d'hospitalisation conventionnelle, la création possible d'un secteur d'hospitalisation chirurgicale de semaine, l'individualisation dans la prise en charge ambulatoire d'un circuit "court" réservé à des patients assis au fauteuil, à fort taux de rotation et un circuit "long" pour les opérés devant obligatoirement rester allongés plusieurs heures en post opératoire. Il est prévisible que l'UCA ne permettra pas un tel ajustement des circuits dans son périmètre actuel, en raison dès aujourd'hui d'un fort taux de rotation (1.5) et de l'augmentation actuelle des indications ambulatoires en chirurgie viscérale, en pédiatrie en ORL.... On voit donc l'enjeu en terme de projet du secteur actuel de l'UHCD, qui pourrait se positionner en chirurgie de semaine, en circuit ambulatoire long, voire en foyer de garde pour libérer de la surface dans le prolongement de l'UCA actuelle. L’unité de stomatologie-dentisterie, dont le fonctionnement n’est pas satisfaisant malgré les efforts déployés par les acteurs fera l’objet d’un redimensionnement drastique. Courant 2014, le SMUR jusque-là rattaché à ce pôle, intégrera l’ensemble «Urgences- Réanimation». Le pôle, placé sous la responsabilité du Dr Marc Pellerin, Maryline David (cadre supérieure) et Catherine Vauconsant (directrice déléguée), se compose de 4 services : - Anesthésie, Dr Marc Pellerin (chef de service) - Anesthésie obstétricale, Dr Dominique Verrières (responsable) - Plateforme opératoire, SSPI, UCA, Dr Marc Pellerin (responsable), 15 places - Chirurgie orthopédique, Dr Jean-Michel Faustin (chef de service), 21 lits - Chirurgie spécialités tête et cou, Dr Hervé Lacombe (chef de service), 13 lits - Chirurgie viscérale, Dr Jean-Marc Catheline (chef de service), 24 lits - SMUR, Dr Brigitte Hennequin (responsable) Recettes annuelles du Pôle en 2012 : 19 808 137 € Sommaire • Nom des actions : Conforter les missions et les compétences au bloc opératoire 156 • Nom des actions : Conforter les compétences et le développement de l'activité de la chirurgie viscérale 158 • Développer et diversifier la chirurgie orthopédique 160 • Accompagner l'extension du service d'ophtalmologie 161 • Conforter l'activité de la chirurgie et des consultations ORL 163 • Projet SMUR 165 • Accompagnement de l'augmentation de l'activité de chirurgie ambulatoire 166 155 Projet médical 2013-2017 Fiche n°C 1 Nom des actions : Conforter les missions et les compétences au bloc opératoire Porteur du projet : Docteur M. Pellerin, K. Motard, MC. Nicol Description du projet : Les projets du service d’anesthésie réanimation et du bloc opératoire découlent pour une part d’orientations propres au service en terme d’innovation et de formation, de sécurité en anesthésie, pour une autre part, des orientations stratégiques du projet chirurgical, des objectifs du projet de soins, de l’analyse des principaux processus de prise en charge, des dysfonctionnements identifiés et auxquels on souhaite apporter une réponse. Les missions et objectifs du projet tournent autour des thèmes suivants : 1. Mettre à en adéquation les ressources médicales disponibles les ressources IADE et IDE, les ressources IBO et AS avec les projets chirurgicaux déclinés dans le projet d’établissement Planifier, organiser, sécuriser, optimiser le fonctionnement du bloc opératoire et de l’anesthésie par un pilotage par indicateurs, un dispositif d’encadrement et de régulation des vacations performant et anticipatif. 2. Favoriser l’attractivité du plateau technique pour les métiers aux ressources rares (IBODE, instrumentation) 3. Développer la prise en charge des patients sur un mode ambulatoire par des protocoles d’anesthésie permettant une « mise à la rue » rapide et avec pour cible 2 patients par place et par jour dans certaines disciplines (endoscopie digestive « hors pôle ») 4. Mieux assurer la prise en charge de la douleur post opératoire, en SSPI puis en service d’hospitalisation par une fonction d'IADE référent douleur chargée particulièrement de l'évaluation du traitement par protocole et de la formation de l'infirmière d'hospitalisation. 5. Valoriser l’activité au bloc opératoire par un codage exhaustif de cette activité 6. Développer les actions de formation d’optimisation de la plateforme opératoire et d’efficience des soins, en lien avec les pathologies et les spécialités prises en charge (chirurgie pédiatrique, chirurgie bariatrique, urgences obstétricales, douleur…), les modalités d’hospitalisation (chirurgie ambulatoire), la valorisation économique de l’activité. Répondre à tout dysfonctionnement rencontré par des actions correctives et des actions de formation dans le cadre d’une politique qualité sécurité en lien avec la direction de la qualité Objectifs et bénéfices attendus : – Pérennité de l’équipe d’anesthésie du CHSD à moyen terme – Effectifs suffisants à court terme pour maintenir l’activité – Adaptation des effectifs de permanence des soins en anesthésie obstétricale à l’activité en garde – Délégation raisonné de tâches aux IADE – Réinvestissement en service d’hospitalisation chirurgicale – Gestion optimisée de la douleur post opératoire – Optimisation du bloc opératoire et de l’activité de chirurgie ambulatoire 156 Projet médical 2013-2017 Les moyens d’action : – Assurer le moyen terme en misant sur le recrutement de 3 DES d’anesthésie en novembre 2013 et sur l’universitarisation de l’anesthésie – Assurer le court terme en recrutant 4 Stagiaires associés/DFMS expérimentés, préprofessionnels en novembre 2013 et pour alimenter la seconde liste de permanence des soins en anesthésie obstétricale – Recruter le futur chef de service cour conserver en particulier la qualification du service pour les DES d’anesthésie – Instaurer une délégation de tâche réfléchie et sécurisée des IADE pour certaines activité protocolisées (Endoscopie digestive..) – Poursuivre la formation des médecins anesthésistes au codage et à la valorisation des actes CCAM et du PMSI, au bloc opératoire et en salle de réveil – Protocoliser les examens préopératoires avec les urgences et le programmé – Protocoliser les interventions en chirurgie ambulatoire pour atteindre le taux cible de 40% en UCA – Revoir les protocoles d’analgésie post opératoire en lien avec le CLUD et installer l’IADE référent douleur au mois de septembre – Augmenter le taux d’instrumentation en salle d’opération par les IBO – Des assistants généralistes en chirurgie ? Besoins en moyens humains : – IADE compétent douleur – Médecins anesthésistes formateurs pour les DES – Formation des MAR à l’échographie cardiaque Coûts et recettes : Coûts : – 3 DES anesthésie – 4 Stagiaires associés/ DFMS Date possible de début : 2013-2017 Indicateurs : Nombre de vacations opératoires / Nombre d’anesthésistes Consultations externes/anesthésistes 157 Projet médical 2013-2017 Fiche n°C 2 Nom des actions : Conforter les compétences et le développement de l'activité de la chirurgie viscérale Porteur du projet : Docteur JM. Catheline, Docteur M. Pellerin Description du projet : Le projet médical doit être celui de la population du territoire de santé. Les prévalences des urgences chirurgicales digestives, des cancers digestifs, et de l’obésité, sont élevées dans le territoire de santé du Centre Hospitalier de Saint Denis. La chirurgie d’urgence en fait partie intégrante dans le cadre de la PDSES. L’augmentation d’activité opératoire de 40% depuis 3 ans et sa diversification conduisent à envisager une restructuration du service en termes d’image et de lisibilité de l’offre chirurgicale ainsi qu’une restructuration de l’équipe vers des PHTP en chirurgie viscérale et en urologie. La reconnaissance du service et son choix par le DES de chirurgie est un élément structurant. Un potentiel de développement de la chirurgie viscérale, urologique et vasculaire en ambulatoire reste important (10% des séjours en UCA en 2012) et constitue un enjeu majeur en termes d’organisation des soins et d’économie potentielle pour le système de santé. La prévention de l’obésité et le suivi des patients obèses opérés en association avec le service d’endocrinologie sont un axe fort du service, induisent une activité programmée importante, une augmentation significative des consultations de chirurgie, et nécessitent de renforcer les liens avec les réseaux de ville et les associations de patients qui existent déjà. L’enseignement et la formation des personnels de santé font partie intégrante du projet de service qui a l’agrément pour le DES de chirurgie générale et digestive et doit être mis au choix des internes DES. Le service est engagé aussi dans un programme de formation continue pour la chirurgie de l’obésité destiné aux médecins et chirurgiens correspondants extérieurs et participe à plusieurs études institutionnelles multicentriques et coordonne un PHRC national. – Prise en charge, 24 heures sur 24, de toutes les urgences chirurgicales digestives, urologiques et vasculaires. – Prise en charge chirurgicale et pluridisciplinaire de tous les cancers digestifs, au-delà des seuils d’activités imposés – Promotion et développement de la chirurgie ambulatoire selon les recommandations en vigueur. – Prise en charge médico-chirurgicale de l’obésité morbide, y compris la prévention. ainsi que les complications provenant d’autres établissements. – Restructuration du service en 2 unités : une unité de chirurgie bariatrique et d’urgence, une unité de chirurgie – – ambulatoire et de cancérologie digestive et restructuration de l’équipe associant un PHTP Adjoint en chirurgie viscérale Consolidation de l’activité urologique au CHSD et au sein de la Fédération Inter-Hospitalière d’Urologie Mise au choix des DES du service, agréé pour la chirurgie générale et digestive Objectifs et bénéfices attendus : – Maintien du recrutement par l’urgence dans le cadre de la PDSES – Conserver les seuils en chirurgie viscérale cancérologique – Développer l’activité urologique – Se rapprocher des taux cibles dans les actes traceurs de chirurgie viscérale, urologique et vasculaire – Consolider les actions transversales en ce qui concerne l’obésité pathologique, (prévention, actions de formation et d’éducation thérapeutique, hôpital de jour, et réunions de groupe, les liens avec les réseaux de ville et les associations de patients. – Optimiser les vacations opératoires. 158 Projet médical 2013-2017 Les moyens d’action : – Développer un réseau avec les médecins généralistes, les réseaux de ville et les associations de patients – Consolider les actions transversales au sein de l’établissement (endocrinologie, hôpital de jour, endoscopie digestive, diététiciennes….) – Favoriser les prises en charges ambulatoires dans les actes traceurs – Restructurer les équipes vers des PHTP en chirurgie viscérale et en urologie – Renouveler le matériel de vidéochirurgie vétuste et actuellement sur utilisé. Besoins en moyens humains : – Les endoscopistes digestifs (anneau gastrique, gestes interventionnels, échoendoscopie ? – Les endocrinologues – Les pneumologues (polysomnographies…) – Les réseaux de ville autour de l’obésité Coûts et recettes : - Valorisation des actes traceurs en chirurgie ambulatoire - Valorisation PMSI des interventions digestives - Vers une prise en charge au CHSD de l’intégralité du parcours de chirurgie bariatrique Date possible de début : 2013-2017 Indicateurs : – Taux global de chirurgie ambulatoire en chirurgie viscérale et digestive, Taux d’ambulatoire pour les actes traceurs – Indicateurs : TROS – Indicateurs médico économiques, DMS 159 Projet médical 2013-2017 Fiche n°C 3 Nom des actions : Développer et diversifier la chirurgie orthopédique Porteur du projet : Docteur JM. Faustin, Chirurgiens orthopédistes, Docteur M. Pellerin Description du projet : La chirurgie orthopédique connait depuis 2011 une augmentation significative de son activité confirmée en 2013 aussi bien en chirurgie orthopédique qu’en traumatologie. Les différents indicateurs d’activité attestent d’une augmentation des séjours (7%) des interventions (+5%) du taux de chirurgie ambulatoire (36% des actes) et de la valorisation T2A (+15%). L’activité de chirurgie prothétique est mieux représentée. 1. Consolider en volume l'activité globale, accroitre le recours à la chirurgie ambulatoire sur l’ensemble des actes traceurs et veiller au maintien d’une réponse de qualité à l’urgence traumatique. 2. Des pistes de développement en chirurgie programmée sont identifiées ; une consultation spécialisée en médecine du sport, l’arthroscopie du membre supérieur, la chirurgie du rachis, L’avenir de la rhumatologie de l’établissement - dont la « vraie rhumatologie hospitalière » constitue à cet égard un enjeu majeur pour la chirurgie orthopédique. 3. Créer une banque d'os alimentée par des prélèvement osseux qui pourraient être faits de façon concomitante avec les prélèvements d'organes. Objectifs et bénéfices attendus : – Augmentation et diversification de l’activité orthopédique en particulier prothétique (rachis traumatique et dégénératif) – Positionnement consolidé du CHSD dans la PDSES départementale – Restructuration de l’offre de soins en orthopédie par une alternative à l’hospitalisation complète (UCA), incitation forte des tutelles et par des incitations tarifaires – Maitrise des DMS des patients en hospitalisation complète et du parcours du patient – Qualité globale de la prise en charge du patient Des difficultés prévisibles : – Coordination UCA et bloc opératoire (révision de la charte de bloc opératoire, affectation de vacations « ambulatoires ») – Gestion des sorties des patients vers les structures de rééducation SSR, pour une meilleure maitrise des DMS – Positionnement de l’orthopédie et de ses contraintes spécifiques dans le cadre des 60 lits de l’unité chirurgicale du 1er étage (chambre à 1 lit, sectorisation, ergonométrie…risque infectieux) Les moyens d’action : – Réfléchir sur le développement de la rhumatologie de l’établissement – Ordonnancer les lits et les vacations opératoires pour améliorer le parcours patient – Organiser la consultation de médecine du sport avec la ville et les urgences Besoins en moyens humains : – Former un opérateur à l’arthroscopie du membre supérieur Date possible de début : 2013-2017 Indicateurs : – Taux global de chirurgie ambulatoire en orthopédie – Taux d’ambulatoire pour les actes traceurs (arthroscopie, canal carpien…..) – Indicateurs médico économique ! DMS 160 Projet médical 2013-2017 Fiche n°C 4 Nom des actions : Accompagner l'extension du service d'ophtalmologie Porteur du projet : Docteur J. Seror, Docteur M. Pellerin Description du projet : Dans un contexte aujourd’hui toujours favorable en termes de recrutement chirurgical, l’unité d’OPH doit anticiper les évolutions de l’activité de consultation et surtout de chirurgie. En effet tous les correspondants historiques en chirurgie OPH partent à la retraite de sorte que dans 5 ans, les chirurgies de cataracte adressées par les ophtalmologistes médicaux ne représenteront plus que 10 % des cataractes opérés dans le service contre encore 50 % aujourd’hui. Le recrutement médical de l’équipe doit être ciblé autour de la filière « internes DES - assistants « dans un contexte attractif pour la formation et le recrutement. 1. Stabilisation de l’activité opératoire OPH et en consultation Le projet de service doit prendre les mesures pour compenser la perte « sèche » de recrutement, en particulier au niveau du dispositif de prise des rendez-vous, pour une réponse adaptée aux différents motifs de consultation OPH et les délais qui en découlent (indicateur cible : délai de consultation). 2. Restructuration complète de l’offre de soins en OPH par une alternative à l’hospitalisation complète (UCA) notamment pour les actes traceurs en ambulatoire Les moyens d’action : – Instaurer des consultations « aidées » par des orthoptistes pour augmenter le volume de consultations, Ce qui nécessite de recruter des orthoptistes dédiés à cette tâche et d’élargir les plages ou augmenter le nombre de box de consultations. – Améliorer le rendement chirurgical des consultations par une meilleure organisation des filières (filière diabète, filière DMLA, filière glaucome...). – Revoir le dispositif de prise de rendez-vous en coopération avec la cellule des RDV pour diminuer le nombre de non-venus et améliorer l’accessibilité téléphonique bien insuffisante actuellement – Développer un réseau avec les médecins généralistes qui seront les nouveaux correspondants chirurgicaux de demain en organisant des EPU pour mieux connaitre, se faire connaitre et les former. – Sédentariser et stabiliser l’équipe d’accueil et du secrétariat des consultations, clé de voute du bon déroulement de l’organisation des consultations et des chirurgies., par des personnels qualifiés et motivés dans ces postes clés. – Cibler le recrutement de l’équipe médical : être attractif pour les internes DES (1 poste actuellement obtenu en novembre 2012) afin de les recruter comme futur assistant, développer des collaborations avec les universités étrangères afin de mieux maitriser le recrutement des internes autre que DES. Besoins en moyens humains : – Orthoptistes pour les consultations aidées – Cellule de rendez-vous – Filière courte de chirurgie ambulatoire – Secrétaires et personnels d’accueil CONSULTATIONS DEDIEES D'ORTHOPTISTES (C 4) Coûts et recettes : Demande de personnels supplémentaires Personnel non médical Postes ETP Orthoptiste Dépenses Total 1 1 Total Déficit 40 000,00 € 3 000,00 € 43 000,00 € -9 531,54 € 40 000,00 € 40 000,00 € Variation des dépenses et des recettes Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel non médical Fournitures médicales et hôtelières/maintenance 33 468,46 € Recettes externes pour un orthoptiste 33 468,46 € Total Excédent Date possible de début : 2013-2017 161 Projet médical 2013-2017 Indicateurs : – Taux global de chirurgie ambulatoire en OPH – Taux d’ambulatoire pour les actes traceurs (Cataracte…) – Indicateurs : taux des « non venus » en consultation 162 Projet médical 2013-2017 Fiche n°C 5 Nom des actions : Conforter l'activité de la chirurgie et des consultations ORL Porteur du projet : Docteur H. Lacombe et son équipe, Docteur M. Pellerin Description du projet : Le projet de service de l’ORL s’inscrit dans une logique bien définie : • • • une réponse de proximité pour une population diversifiée souvent précaire avec forte demande de consultations + explorations fonctionnelles ( audition – vertiges - voix) liée à la désertification ORL de l’environnement immédiat. une forte demande interne transversale à l’établissement souvent ultra spécialisée et dans le cadre de l’urgence adulte ou pédiatrique. une activité chirurgicale adulte et pédiatrique, programmée dominante, ayant dépassé 60% de mode ambulatoire, structurée dans les 3 domaines de chirurgie cervico-faciale et cancérologique, de chirurgie otologique et chirurgie endoscopique. En terme d’indicateurs d’activité, le secteur de consultations est en croissance (11.000 / an dont 65 % externes), l’activité chirurgicale se contracte, mais le poids des actes (PMCT ) s’alourdit, la part de chirurgie ambulatoire dépasse 60 %, et les plages opératoires sont optimisées (TROS ORL 79,4%) Les projets ORL visent donc à maintenir le haut niveau d’activité interne et externe médical et instrumental en consultation, à développer le centre de référence de dépistage niveau II de surdité néonatale, à maintenir et consolider les supra compétences chirurgicales (cancérologie ORL, chirurgie de la surdité , des sinus) Une permanence de la spécialité chirurgicale cervico-faciale au sein de l’établissement impose des effectifs minimaux renouvelés et consolidés. La stabilité de l’équipe est assurée par le caractère formateur du service (pérenne et régulièrement renouvelé pour le DES de spécialité ORL Chirurgie face et Cou et la validation de l’Assistanat de Spécialité. ) Elle est le garant de l’hyper qualification des praticiens. Objectifs et bénéfices attendus : – Augmentation et diversification de l’activité médicale – instrumentale – et chirurgicale en consultation – Majoration du recrutement chirurgical corrélé – Maintien et augmentation de l’activité de chirurgie cancérologique ORL, dont le niveau actuel dépasse les seuils d’agrément INCA – Amplification de la chirurgie ambulatoire sur l’ensemble des actes traceurs, en sachant néanmoins respecter les contraintes de cette modalité – Pérenniser l’attribution des agréments de spécialité d’internat et d’assistanat en termes de postes formateurs 163 Projet médical 2013-2017 Les moyens d’action : – Renforcer les effectifs médicaux en lien avec le développement de l'activité et anticiper les recrutements/ renouvellements, particulièrement dans les domaines de supra spécialité (audition / surdité – vertigescancérologie – chirurgie endoscopique) – Aux consultations ORL : Optimisation du « call center » et protocolisation de sa« bascule directe avec les consultations dans le sens de la fiabilité réactivité et pertinence des motifs de consultations et leur articulation avec les explorations fonctionnelles : indicateur cible : délai de consultation – En hospitalisation, sur le plateau chirurgical du 1er étage, s'assurer de l'adéquation entre la compétence du personnel soignant et les pathologies prises en charge. – Développer et amplifier en interne au sein de l’établissement – et au titre de l’extension d’activités existantes, les transversalités génératrices d’intervention chirurgicales ORL et Cervico-faciale °° Endocrinologie et thyroïdectomies °° Pneumologie et chirurgie d’apnée du sommeil °° Cancérologie et chirurgie cancérologique ORL d’organes – Développer et amplifier la filière de Cancérologie ORL ( RCP communes ) entre les CH de Gonesse et CH SaintDenis – Créer un centre référent Niveau II (Maternité et service néonatologie Centre Hospitalier de Saint-Denis - Clinique de l’Estrée) , de dépistage de la surdité néonatale – Créer un projet d’éducation thérapeutique chez les trachéotomisés et laryngectomisés – S’inscrire dans la redistribution territoriale en cours de l’activité en ORL (Avicenne – Robert Ballanger – Gonesse – Montfermeil ) – Favoriser les conventions établies avec les partenaires extérieurs °° CH Gonesse : RCP et interventions communes en Cancérologie ORL °° CHU Beaujon ( Pr Ph Decq) : pathologies frontières neurochirurgie -ORL Indicateurs : – Taux des non venus en consultations – taux global de chirurgie ambulatoire en ORL – PMCT de l’ensemble des actes réalisés – Délai d’accès à la consultation ORL 164 Projet médical 2013-2017 Fiche n°C 6 Nom des actions : Projet SMUR Porteur du projet : Docteur B. Hennequin, J. Daude, Docteur M. Pellerin Description du projet : Le SMUR a deux domaines d’activité, une activité interventionnelle de soins apportés aux patients (2500 sorties annuelles en moyenne) et une activité de formation des personnels aux gestes d’urgence, aux procédures à appliquer en cas d’arrêt cardiaque ou de détresses vitales et à la bonne tenue des chariots d’urgence. La fiche action du SMUR comprend : 1. un projet d’acquisition et d’équipement d’une nouvelle ambulance et de mise aux normes des locaux du SMUR, 2. un projet de formation, et d’engagement pour la promotion et la formation aux gestes et soins d’urgence des personnels soignants de l’hôpital des étudiants IFSI. Objectifs et bénéfices attendus : – Mise aux normes des locaux du SMUR, création d’un circuit de désinfection et extension des zones de stockage des dispositifs médicaux. Aménagement de la salle de formation aux gestes d’urgences – Acquisition et équipement d’une nouvelle ambulance avec en particulier acquisition d’un échographe et d’une planche à masser – Augmentation des actions de formations aux gestes et soins d’urgence destinées essentiellement au personnel soignant de l’hôpital, et permettant d’attribuer au personnel formé l’AFGSU de niveau 2 (attestation de formation aux gestes et soins d’urgence), obligatoire pour le personnel soignant depuis le décret de mars 2006. Formation NRBC – Démarche qualité et sécurité : Audit menés dans les services de soins concernant la bonne tenue des chariots d’urgence et la traçabilité de leurs vérifications, les DSA dans l’établissement. Les moyens d’action : – Dégager du temps de travail pour les personnels du SMUR afin de réaliser ces formations Besoins en moyens humains : – En relation avec le service de la formation continue de l’établissement – Conserver l’habilitation du SMUR à réaliser ces formations par l’obtention du diplôme de formateur AFGSU par le plus grand nombre ; formation de formateurs FORMATION AFSGU Coûts et recettes : Variation des dépenses et des recettes Pour le volet formation initiale le service a besoin d'inscrire 2 médecins et un soignant sachant qu'une formation dure 10 jours et que le coût est de 260 €/jour les médecins ont déjà eu 5 jours de formation chacun Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Total Déficit 2 600,00 € 2 600,00 € 5 200,00 € -5 200,00 € 0,00 € Total Excédent Date possible de début : 2013-2017 Indicateurs : – Activité du SMUR – Taux de personnels formés – Actions extrahospitalières de promotion de l’établissement 165 Projet médical 2013-2017 Fiche n°C 7 Nom des actions : Accompagnement de l'augmentation de l'activité de chirurgie ambulatoire Porteur du projet : Docteur M. Pellerin, D. Risser, M. Fournier Description du projet : La chirurgie ambulatoire constitue un enjeu majeur en termes d’organisation des soins et d’économie potentielle pour le système de santé. C’est une alternative à l’hospitalisation complète qui restructure l’offre de soins et apporte au patient le confort d’un retour au domicile le jour même de l’intervention pour peu que les exigences de qualité, de sécurité et de satisfaction des patients soient bien identifiées et atteintes. Avec un taux actuel de 35% des interventions chirurgicales réalisées en ambulatoire et hospitalisé en unité de chirurgie ambulatoire (UCA), le CHSD souhaite augmenter le taux de recours à la chirurgie et l’endoscopie en ambulatoire par une évolution et une optimisation des pratiques chirurgicales et anesthésiques. Objectifs et bénéfices attendus : – Restructuration de l’offre de soins en chirurgie: réduction du recours à l’hospitalisation complète en chirurgie avec l’impact sur la capacité en lits chirurgicaux de l’établissement et maitrise de la DMS – Réponse à une demande ou exigence d’une partie des patients soignés – Un ajustement et une mobilisation moindre des ressources humaines autour de cette modalité de prise en charge – Un gain, en termes de diminution des infections associées aux soins – Un facteur de Qualité globale de la prise en charge du patient – Une incitation forte des tutelles dans le cadre de la restructuration de l’offre de soins et des incitations tarifaires Les moyens d’action : – Revoir les pratiques et les protocoles des équipes pour lever les résistances chirurgicales et anesthésiques (examens préopératoires, techniques chirurgicales et anesthésique, gestion de la douleur, délai d’aptitude à la rue) – Supprimer l’ambulatoire « forain » en hospitalisation complète. – Coordonner UCA et bloc opératoire (révision de la charte de bloc opératoire, affectation de vacations « ambulatoires », cohérence entre la durée d’ouverture de l’UCA et la vacation opératoire) – Coordonner UCA et service d’accueil de urgences pour les patients reconvoqués en ambulatoire – Consolider les organisations fonctionnelles palliant l’insuffisance du nombre de places en UCA (« circuits courts – circuits longs », ainsi que la diversité des pathologies et des âges pris en charge – Ajuster les ressources humaines, face à l’augmentation des flux et à la programmation simultanée des patients ambulatoires au bloc opératoire – Travailler les interfaces et les synergies avec les consultations, les admissions, les secrétariats, les services sociaux pour anticiper les problèmes sociaux et aussi médicaux – Revoir les modalités d’accueil des patients dans l’unité pour lever les goulots d’étranglements entre 7h et 9h Besoins en moyens humains : – Un accueil administratif renforcé dès 7h30 – Un accueil soignant renforcé pour fluidifier le parcours du patient ambulatoire dès son arrivée puis pendant la durée d’ouverture de l’UCA : un effectif de 3 IDE par jour – Un cadre UCA/ bloc ou UCA/hospitalisation complète DEVELOPPEMENT DE L'AMBULATOIRE (C7) Coûts et recettes : Demande de personnels supplémentaires Personnel non médical Postes ETP IDE Adjoint administratif hospitalier Total Dépenses 1 1 1 47 000,00 € 32 000,00 € 79 000,00 € Variation des dépenses et des recettes (*) Activité supplémentaire nécessaire au financement des moyens supp : + 63 séjours/ an à 1 250 € en GHS 100 % Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires (*) Personnel non médical Total Déficit 166 79 000,00 € 79 000,00 € 79 000,00 € recettes d'hospitalisation pour 63 séjours supp. 79 000,00 € Total Excédent Projet médical 2013-2017 Date possible de début : 2013-2017 Indicateurs : – Taux global de chirurgie ambulatoire – Taux d’ambulatoire pour les actes traceurs (cataractes, extractions dentaires, hernies, canaux carpiens….. – Taux de rotation en UCA – Taux d’annulation – Taux d’échec de la procédure ambulatoire – Taux d’appel de la veille et du lendemain 167 Pôle femme-enfant Projet médical 2013-2017 Le pôle femme-enfant a connu de fortes évolutions ces dernières années, principalement depuis l’ouverture du bâtiment de périnatalité et l’augmentation importante de l’activité en maternité et en néonatologie qui s’en est suivie. La période 2013 - 2017 s’annonce également riche en projets : Les deux projets les plus restructurants correspondent à l’extension de capacités en maternité et en néonatologie. Le pôle est également impliqué dans les projets transversaux relatifs à la prise en charge de la douleur, l’activité en cancérologie, le traitement du diabète. La rénovation du service de pédiatrie interviendra sur la période du projet médical. Une réorganisation des urgences pédiatriques est prévue. La chirurgie infantile prévoit de développer la compétence du service en brûlologie et la chirurgie ambulatoire. Des projets innovants sont également lancés : Dons d’ovocytes en PMA, Centre des troubles de l’apprentissage, Création d’une « Maison des femmes ». Le pôle, placé sous la responsabilité du Dr Pascal Bolot, de Nicolas Boyer (cadre supérieur) et d'Emmanuel Duchamp (directeur délégué), se compose de 4 services : - Gynécologie – obstétrique, Dr Ghada Hatem (chef de service), 70 lits + 8 places d'IVG - Néonatalogie – réanimation néonatale, Dr Pascal Bolot (chef de service), 29 lits - Pédiatrie, Dr Roger Amira (chef de service), 30 lits + 2 places + 4 lits portes aux urgences - Chirurgie infantile, Dr Efstathia Koulouris (chef de service), 10 lits + 2 places Recettes annuelles du Pôle en 2012 : 44 677 619 € Sommaire • Mise en adéquation des moyens (RH et locaux) avec l’objectif 4400 naissances 170 • Améliorer l’accueil des patientes en consultation 172 • Mettre en place une consultation pré-conceptionnelle 174 • Améliorer la prise en charge du diabète gestationnel 175 • Développer et diversifier la préparation à la naissance 177 • Organiser et humaniser la salle de naissance 178 • Réorganisation des suites de couches 180 • Développer la prise en charge du cancer du sein 182 • Développer l’unité d’Assistance médicale à la procréation (AMP) 183 • Caméra bébé 196 • Informatisation de la prescription et du dossier patient en Néonatologie. 197 • Renforcement des sorties accompagnées de Néonatologie. 198 • Renforcement de la Pédiatrie de Maternité. 199 • développement de l’activité de brûlologie 201 • Développement de l’activité programmée de chirurgie pédiatrique 202 • Projet de réorganisation de la PDSES en collaboration avec l’Hôpital d’Aulnay 203 • Restructuration des urgences pédiatriques 204 185 • Cancérologie pédiatrique de proximité 206 • Créer une unité d’accueil mère/enfant en secteur psychiatrique • Ecole de l’asthme 207 187 • Création de 6 lits supplémentaires de néonatologie sans soins intensifs • Education thérapeutique des jeunes diabétiques et insulinothérapie fonctionnelle 208 188 • Projet éducation thérapeutique des enfants drépanocytaires 210 • Mettre en place une unité de prise en charge des mutilations sexuelles • Augmentation de la capacité d’hospitalisation en REA et USI 190 • Promotion de l’allaitement maternel et sécurisation du don dirigé 192 • Dépistage de la surdité néonatale en Maternité. 193 • Accueil de la fratrie dans le service de réanimation néonatale. 195 • Organisation d’un centre de référence de trouble des apprentissages 212 • Projet de construction d’une maison d’accueil, d’écoute et d’orientation des femmes en Seine Saint-Denis 213 169 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 1 Nom de l'action : Mise en adéquation des moyens (RH et locaux) avec l’objectif 4400 naissances Porteurs du projet : G. Hatem, P. Bolot, N. Boyer, E. Duchamp, C. Vauconsant Description du projet Accompagner l’augmentation régulière de l’activité en maternité jusqu’au seuil des 4400 naissances en garantissant la sécurité et la qualité de la prise en charge. Objectifs Déployer en salle de naissance un nombre de sages-femmes correspondant à la fois aux décrets de périnatalité et à la charge de travail liée à notre organisation (pas d’IDE en salle de naissance) Organiser une présence médicale qui permette de faire face aux pics d’activité et à l’inflation des urgences Améliorer la fluidité des séjours en suites de couches, par une prise en charge globale et par la présence renforcée de pédiatres Garantir un accès permanent aux 7 salles de naissance (table d’accouchement supp) Bénéficier d’un nombre de chambres de suites de couches suffisant pour éviter les attentes en salle de naissance ou les hospitalisations foraines Faire face à l’augmentation d’activité en PMI (nombre de grossesses suivies) Améliorer l’organisation médicale en renforçant le secrétariat (gestion des plannings) Augmenter la capacité en lits de néonatalogie pour éviter les retransferts Difficultés et/ou opportunités prévisibles : Coût en ressources humaines Coût des restructurations immobilières : création de 5 lits supplémentaires en suites de couches (3 chambres seules et 1 chambre à 2 lits) et de 6 places de néonatalogie (transformation de la chambre mère/enfant de néonat en 3 berceaux, complétés si besoin par 3 places en unité kangourou) Recrutement d’assistants supplémentaires un mois avant la prise de fonction Besoin observé : Personnel : médecins, sages-femmes, aide-soignantes, IDE, secrétaire Logiciel de gestion RH pour les médecins ? Bureaux pour les médecins, équipements informatiques Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade : 3 sages-femmes pour la salle de naissance (un poste de plus en journée) Mise à niveau des effectifs SF et AS-AP en suites de couches 2 médecins assistants 1 cadre en suites de couches 1 pédiatre en suites de couches Formations : Acquisition de la bi-compétence AS/AP pour devenir AMB (auxiliaire mère/bébé) EMAMH 2014/2015 Dr Dumesnil Formations cadres SF ? Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques 170 Projet médical 2013-2017 MISE EN Coûts etADEQUATION recettes DES MOYENS AVEC L'OBJECTIF DE 4 400 ACCOUCHEMENTS (FE 1) mise en adequation des moyens avec l'objectif de 4 400 accouchements (fe 1) Demande de personnels Supplémentaires Pour couvrir l'ensemble des domaines de prise en chargejusqu'à 4 400 accouchements et garantir la sécurité, la continuité des soins Personnel Médical Poste ETP Assistants avec mise en place de demi-garde/demi-astreinte suppl. Dépenses 2 Renfort Pédiatres en Maternité (1 assistant, 1 interne, 0,4 PH) Total Personnel Non Médical Poste Sage-femme (suites de couche) Sage-femme (salle de naissance) IDE (suites de couche) AS/AP 132 100 € 4,4 334 100 € 11,82 3 -6,52 -3,86 4,44 Dépenses 585 090 € 148 500 € -306 440 € -158 260 € 268 890 € ETP Total 202 000 € 2,4 Variation des Dépenses et des Recettes (*)F ormations Mutilations Sexuelles, Oncoplastie… (**) 4 chambres supp, salon des mamans aménagement nurserie, baignoire (***) Cible de 550 accouchements supplémentaires, 3 276 € en moyenne pour un séjour maman-bébé sans Néonat. Recettes Supplémentaires Dépenses Supplémentaires Personnel Médical 334 100 € Personnel Non Médical 268 890 € Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance 1 801 800 € Recettes 100 % GHS suppl. 87 601 € Formations (*) 9 348 € Amortissements (**) 35 115 € Charges Indirectes 852 284 € Total Déficit 1 587 339 € 1 801 800,00 € Total 214 461,40 € Excédent Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé 171 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 2 Nom de l’action : Améliorer l’accueil des patientes en consultation Porteur du projet : E. Lacquement Description du projet : – Réunir les secrétariats dans un espace commun et clarifier leurs missions. – Agrandir les espaces d’attente (Cs Gynéco, PMI, Mammographie). – Créer une « Maison des femmes » et y délocaliser le planning pour un accueil de qualité – Mettre en place une signalétique adaptée à la diversité de notre patientèle – Développer une culture de bientraitance avec l’ensemble des équipes – Optimiser la prise en charge anesthésique (ateliers Info-Péridurale et consultations) – Amélioration la procédure de prise de rendez-vous. – Assurer le suivi des femmes enceintes (en constante augmentation) – Améliorer l'accueil en mammographie – Améliorer l'accueil et la surveillance des patientes au bloc externe par une extension de la surface de la salle de repos Objectifs : – Optimiser les circuits des patientes et les espaces d’accueil en consultation (Imagerie, planning familial, violences, PMI, Gynécologie…) ; diminuer les temps d’attente – Faciliter les déplacements des patientes dans le service – Impliquer les secrétariats médicaux dans l’accueil et la gestion des dossiers – Eviter les zones de croisement par une optimisation des flux – Réorganiser les secrétariats et tendre vers une polyvalence des secrétaires. – Eviter tout glissement de tâches entres les AS et les IDE. Objectif global : amélioration de la satisfaction des patientes, des médecins adresseurs et des praticiens. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : – Embauche d'une SF pour les consultations – Embauche d'une IDE pour les prélèvements – Travaux d'aménagement de l'espace "imagerie" – Travaux d'aménagement du petit bloc – Coût des opérations architecturales (salles d’attente, secrétariat). – Charge de travail des secrétariats à évaluer, résistance au changement – Effectifs et organisation à adapter en fonction de l’augmentation d’activité Besoins observés : locaux, organisation des soins : – Travaux d’aménagement – Clarification des fiches de poste de l’ensemble des intervenants. – Amélioration de l’organisation du ménage et de la propreté des locaux du secteur. Référence au SROS : Prise en charge du cancer du sein/ des mutilations/ des violences faites aux femmes Impact sur les autres services de l’établissement : Satisfaction des patientes améliorant l’image globale de l’établissement Besoins en moyens humains : Architectes, programmeurs, responsable secrétariats, CLIN, responsable hygiène, direction des soins Personnel à recruter (PM/PNM) : – 0,3 ETP d’assistante secrétaire pour la mammographie (cf projet radiologie) – 1 ETP de secrétariat ou Agent administratif (augmentation d’activité Gynéco-PMA) – 1 IDE si augmentation du nombre de prélèvements externes – 1 SF pour les consultations prénatales 172 Projet médical 2013-2017 Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Côté PMI – Matériel : 1 à 2 bureaux, complément des sièges d’attente pour les patientes Côté gynécologie – Matériel : bureaux, sièges d’attente, ordinateur, imprimante, dossiers de gynécologie – Réinstallation des PC après les travaux AMELIORATION DE L'ACCUEIL DES PATIENTS EN CONSULTATION (FE 2) Coûts et recettes : Demande de personnels Supplémentaires Personnel Non Médical Poste ETP Dépenses IDE 1 sage-femme 1 49 500 € 1,3 54 600 € 3,3 151 100 € Sécretaire Médicale Total 47 000 € Variation des Dépenses et des Recettes (*) Construction d'une Maison de la femme et aménagement du sécrétariat de gynécologie Recettes Supplémentaires Dépenses Supplémentaires Personnel Non Médical 151 100 € Amortissements des travaux et du matériel (*) 27 375 € Charges Indirectes 28 375 € Total 206 850 € Déficit -206 850 € Total Excédent Date possible de début : éventuellement phasage envisagé – Dans un premier temps, travaux en PMI. – Réaménagement des secrétariats de gynécologie conditionné par l’ouverture de la Maison des femmes. Indicateurs : – Nombre de patientes mécontentes, nombre de Cogeviris (à déposer en consult) – Temps moyen d’attente 1 jour par mois – Audit flash de satisfaction sur le secteur 3 fois par an. – Statistiques de la cellule téléphonique 173 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 3 Nom de l’action : Mettre en place une consultation pré-conceptionnelle Porteur du projet : N. Gambier/ G. Hatem Description du projet : – Créer au sein de la consultation de gynécologie, une consultation assurée par un interniste pour toutes les patientes porteuses d’une affection chronique (drépanocytose, diabète, HTA, lupus, cancer…) qui envisagent une grossesse. ainsi que pour les patientes victimes d’un accident obstétrical (SHAG, éclampsie, MIU). Objectifs : – Eviter les situations de début de grossesse avec des états de santé précaires non stabilisés. Permettre à ces patientes d’avoir un bilan de la situation, et des conseils d’éducation thérapeutique afin de démarrer leur grossesse dans les meilleures conditions. – Informer les patientes d’une éventuelle contre indication à une grossesse si celle-ci met en péril leur pronostic vital Difficultés et/ou opportunités prévisibles : – Difficulté à orienter les femmes vers cette consultation – Grossesses souvent mal préparées voire impromptues – Patiente peu sensibilisées aux messages de prévention. Besoins observés : – Promotion de cette consultation auprès des médecins de ville, des CMS, des PMI et de notre réseau. Référence au SROS (http://prs.sante-iledefrance.fr/wp-content/uploads/2012/09/ars-idf-prs-schema-prevention.pdf) Impact sur les autres services de l’établissement : – Médecine interne, neurologie, endocrinologie, hépato-gastroentérologie Besoins en moyens humains : – Un interniste 1 fois par semaine (Dr Gambier, Dr Fois, Dr Pasqualoni, Dr Compain) – Former les SF à l’orientation des patientes dans le post-partum – Accès à des plages d'HDJ en obstétrique pour les grossesses pariculièrement complexes qui nécessient des surveillances itératives Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… – A intégrer en consultation de gynécologie Coûts et recettes : Date possible de début : Octobre 2013 Indicateurs : – Nombre de patientes correctement orientées à partir des GHR ou des SDC – Nombre de patientes consultant spontanément – Nombre de patientes adressées par la ville 174 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 4 Nom de l’action : Améliorer la prise en charge du diabète gestationnel Porteur du projet : S. Bounan/E. Lacquement/R. Cohen/F. Chiche/O. Khomri Description du projet : Améliorer la prise en charge diététique initiale par : – La création de 2 ateliers de diététique par semaine suivis de deux ateliers de formation à l’utilisation des lecteurs de glycémie – Le développement de l’éducation thérapeutique dans le diabète – Le maintien de deux consultations individuelles hebdomadaires de supervision des carnets glycémiques – La création d’un hôpital de jour obstétrical pour diminuer l’hospitalisation traditionnelle – La clarification du chemin clinique des patientes diabétiques – L’organisation de la pérennité des ateliers de diététique – La formation des SF, IDE et médecins à la surveillance et à la prise en charge du diabète – Le développement du suivi en ligne des patientes diabétiques (Diagest). – La production et la diffusion d’un film pédagogique sur le diabète gestationnel – L’organisation de la prise en charge des patientes en surpoids par les associations de la ville L’équipe de la maternité s’appuiera sur l’équipe de diabétologie de l’établissement pour mettre en place ces actions Objectifs : Améliorer le circuit et la qualité de la prise en charge des patientes diabétiques au cours de la grossesse. Bénéfices attendus : – Raccourcir les délais de prise en charge entre un dépistage positif et le début de la prise en charge médicale – Diminuer les conséquences obstétricales du diabète gestationnel (accidents obstétricaux, mort fœtale in utero) – Définir la meilleure stratégie thérapeutique en fonctions des patientes – Education à l’autosurveillance glycémique – Obtenir un contrôle glycémique (respect des objectifs sans hypoglycémie) – Diminuer le passage à l’insuline par des régimes bien conduits et individualisés – Assurer une éducation thérapeutique efficace et adaptée à notre population – Organiser un suivi des objectif glycémiques et un dépistage des complications obstétricales spécifiques après la phase initiale – Informatiser le parcours et les données de la prise en charge du diabète Difficultés et/ou opportunités prévisibles : – Compétences en diabétologie à mobiliser – Temps d’échographie à coupler à l’hospitalisation de jour – Transformer 2 consultations de PMI en atelier « lecteurs glycémiques » – Notre temps de diététicienne est notoirement insuffisant au regard de nos besoins. Besoins observés : locaux, organisation des soins : – Locaux récupérés en hospitalisation traditionnelle. – Revoir l’organisation des consultations de PMI – Former les sages-femmes intervenant en GHR à l’éducation diabétique, à la gestion de l’auto surveillance, et à l’adaptation de l’insulinothérapie en collaboration avec les médecins gynécologues et endocrinologues Référence au SROS – Etude IMPACT menée en SSD sur la prévention du diabète après diabète gestationnel – Plus grande prévalence du diabète gestationnel en Seine St Denis Impact sur les autres services de l’établissement : Concurrence – synergie - filière Travail collaboratif avec le service d’endocrinologie et de diététique de l’hôpital 175 Projet médical 2013-2017 Besoins en moyens humains : – 0,2 ETP infirmière Ce temps sera progressivement augmenté jusqu'à couvrir une ouverture de l'HDJ toute la semaine dès que les besoins seront identifiés, en lien également avec les hospitalisations pour HDJ motivées dans le cadre de la consultation pré-conceptionnelle – Poursuivre les formations déjà initiées avec le service de diabétologie Personnel à recruter (PM/PNM) – Une vacation de médecin compétent en endocrinologie – 2 demi-vacations de diététicienne au minimum AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE DU DIABETE GESTATIONNEL (FE 4) Coûts et recettes : Demande de personnels Supplémentaires Personnel Médical Postes ETP Dépenses Vacation d'un praticien endocrinologue 0,2 0,2 Total 20 800 € 20 800 € Personnel Non Médical Postes ETP Dépenses Diététicienne IDE 0,2 0,3 0,2 8 400 € 14 100 € 22 500 € 20 800 € 22 500 € 179 010 € 119 340 € 341 650 € 596 700,00 € Total Variation des Dépenses et des Recettes (*) Formations des SF, IDE et Médecins (**) 6 patients par jour trois fois par semaine avec 663 € de valo d'HdJ Recettes Supplémentaires Dépenses Supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*) Charges Indirectes Total Déficit 596 700,00 € Total 255 050,00 € Excédent Date possible de début : éventuellement phasage envisagé Projet à finaliser début 2014 Indicateurs : – Nombre de patientes vues à chaque atelier – Délais de prise en charge des patientes nécessitant une mise à l’insuline 176 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 5 Nom de l’action : Développer et diversifier la préparation à la naissance Porteur du projet : E. Lacquement Description du projet : – Mettre en place l’entretien prénatal précoce au sein de l’établissement. – Compléter le contenu des cours de PPO dits traditionnels. – Améliorer l’accessibilité aux cours de préparation (PPO classique, sophrologie, danse) : délai d’inscription, orientation des femmes, fidélisation des patientes – Instaurer des groupes diversifiés de préparation : groupe pères, jumeaux, allaitement, groupe multiculturel « mes tissages », portage, préparation en piscine. Objectifs : – Donner à un maximum de patientes l’accès à des cours de préparation diversifiés. – Améliorer le suivi des patientes par une meilleure connaissance de la grossesse et des pratiques à la maternité (accouchement physiologique) – Augmenter la satisfaction des femmes et du personnel soignant – Mieux utiliser les compétences développées par le personnel (DU sophrologie, formations) – Offrir des cours adaptés à la compréhension et au nombre de patientes Difficultés et/ou opportunités prévisibles : – Financement par les patientes de certains cours – Nécessité de bien communiquer avec la ville et notre réseau SSDOuest pour une meilleure promotion de ces activités et pour clarifier la complémentarité et l’absence de compétition entre les 2 secteurs Besoins observés : locaux, organisation des soins – Aménagement de la salle de préparation – Gestion des plannings des sages-femmes et médecins concernés Impact sur les autres services de l’établissement Service d’anesthésie (entretien d’information sur la péridurale) Besoins en moyens humains : – Service de communication pour création de livret et d’affiches. – Compétences médicales des sages-femmes et des médecins – Réseau ville : sage-femme libérale, ostépathie ? Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… – Matériel audiovisuel pour la salle de préparation – Reprographie pour flyers, affiche, livret d’accueil – Matériel spécifique pour la PPO – Gestion des groupes et animation d’ateliers – Préparation en piscine – Sophrologie – Acupuncture Coûts et recettes : Recettes générées par les présences comptabilisées aux cours Date possible de début : Disposer dans un délai de 2 à 3 ans de l’ensemble des propositions de préparation. Indicateurs : – Nombre mensuel de cours effectués – Nombre de patientes par cours de préparation – Audit de satisfaction des femmes pour chaque type de cours (1/an) – Questionnaire de satisfaction des SF quant à la pertinence de la préparation et l’impact sur leurs pratiques en salle de naissance 177 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 6 Nom de l’action : Organiser et humaniser la salle de naissance Porteur du projet : S. Diaz Description du projet : – Intégrer le respect de la physiologie pour chaque patiente prise en charge (suspension, ballon, baignoire, postures…) ; – Humaniser les salles de naissances (stickers, peintures, photos) – Organiser et encadrer la prise en charge des nouveaux-nés bien portants au plus près des couples – Faciliter la présence des pères (salon d’attente, accueil, bloc opératoire, SSPI). – Sécuriser les soins (matériels, encadrement des SF, protocoles, chariots d’HPP, partogramme…). – Favoriser et sécuriser le peau à peau, la mise en place de la relation mère-enfant et de l’allaitement – Poursuivre la prise en charge du bébé décédé et des soins palliatifs. – Organiser la qualité et la gestion des risques en salle de naissance (Manuel qualité, Recensement et traitement des évènements indésirables en salle de naissance). – Installer un espace de travail pour les médecins dans la salle de naissance. Objectifs : – Améliorer l’accueil et l’accompagnement des couples tout en sécurisant les soins. – Encadrer la triade (mère-père-bébé). – Donner aux couples l’opportunité de vivre la naissance selon leurs souhaits et de mettre en œuvre leur projet de naissance le cas échéant. – Harmoniser les protocoles pédiatriques. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : – Pics d’activité ne favorisant pas la présence continue d’une SF auprès de chaque femme. – Patientèle aux besoins pas toujours clairement exprimés, spécificités culturelles – Actualisation des prises en charge et modification des organisations parfois difficilement acceptées par les équipes Besoins observés : locaux, organisation des soins – Intégrer 2 baignoires dans l’espace de pré-travail (20 000 E/ baignoire), phasage en 2 temps. – Favoriser le travail en binôme sage-femme-AS/AP – Instaurer une prise en charge globale en salle de naissance. Référence au SROS « Renforcer l’adéquation entre le niveau de risque pour la mère et l’enfant et l’offre de prise en charge graduée des femmes enceintes et des nouveau-nés : cette adéquation vise à garantir à la femme, aux jeunes parents et au nouveau-né une prise en charge adaptée et fondée sur une évaluation individualisée du niveau de risque pour la mère et l’enfant.. » « Promouvoir les facteurs favorisant les relations d’attachement mère-enfant » Impact sur les autres services de l’établissement : Anesthésie, pédiatrie, néonatalogie, bloc opératoire Besoins en moyens humains : – Pédiatres, anesthésistes, IADES et IBODES. – Formateurs externes – Graphiste, photographe, service communication. Personnel à recruter (PM/PNM) : Une 4ème SF de jour (cf fiche n°FE 1) 178 Projet médical 2013-2017 Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Décoration, chariots, baignoire et renouvellement progressif de tout le parc Biomédical Mettre en œuvre les contrats de maintenance pour optimiser la durée de vie du matériel Besoins en formation : – Analyse du RCF – Positions pendant le travail et l’accouchement – Réanimation néonatale (AS-SF) – Prise en charge de l’allaitement en salle de naissance – Prise en charge des soins palliatifs Date possible de début : éventuellement phasage envisagé La quasi-totalité des actions est en cours et devrait être finalisée fin septembre, en dehors de l’installation des baignoires et des protocoles pédiatriques. Indicateurs : – Nombre de projets de naissance mis en œuvre – Nombre de bébés ayant bénéficié du peau à peau – Nombre de pré-travails menés en baignoire – IPAQSS HPP – EPP partogramme – Questionnaires de satisfaction ciblés SDN un jour par trimestre (à construire) – Nombre d’évènements indésirables graves du secteur 179 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 7 Nom de l’action : Réorganisation des suites de couches Porteur du projet : S. Nocentini Description du projet : – Promouvoir une prise en charge empathique et bientraitante des couples et des nouveau-nés au travers d’une prise en charge globale. – Intégrer les pères dans le processus de prise en charge de leur nouveau-né – Créer 2 secteurs en SDC, physiologique et pathologique. – Former les soignants : allaitement, dépistage des troubles du lien mère/enfant, gestion des situations difficiles. – Proposer des consultations d’ostéopathie – Améliorer la prise en charge de la douleur de l’accouchée et du nouveau-né – Prendre en considération la particularité du travail de nuit et faire tourner sur de courtes périodes les équipes entre le jour et la nuit pour une meilleure cohésion de service. – Créer un lieu convivial d’accueil et de détente pour les patientes. – Mettre en place une démarche favorisant l’allaitement maternel dans l’établissement. – Organiser une intégration de jour pour tout nouvel agent embauché sur le secteur. – Mettre en place une consultation de suivi des couples mère/enfant fragiles à J5. – Améliorer la réorientation des patientes à la sortie de la maternité (CS Post césar, DAN, Pré-conceptionnelle, Hépato, maladies de système…) – Travailler la question de l’hébergement à long terme (précarité majeure, psychiatrie). – Optimiser le codage. – Mettre en place une prise en charge globale du couple mère/enfant – Développer l'encadrement des équipes – Augmenter la capacité d'accueil (cf fiche 1) – Fluidifier les séjours Objectifs : – Offrir aux patientes hébergées en suites de couches un accueil et un accompagnement de qualité en lien avec leurs attentes ; soutien la parentalité naissante. – Adapter au mieux cette prise en charge selon le niveau de pathologie. – Améliorer l’orientation des patientes devant bénéficier de consultations spécifiques à la suite de leur accouchement (consultation post-natale ciblée, consultation pré-conceptionnelle) – Sortir le personnel de nuit de son isolement et l’aider à mieux s’investir dans les projets institutionnels. – Remotiver les équipes par l’acquisition et la mise en œuvre de compétences nouvelles. Bénéfices attendus : – Améliorer le vécu des patientes en SDC et l’image de marque du service, limiter le stress post-natal, faciliter le retour à domicile et la confiance des jeunes mères. – Favoriser la présence des pères auprès de leur femme et de leur enfant. – Améliorer la qualité de vie au travail des soignants et la cohésion de l’équipe. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : – Résistance au changement – Difficulté à mettre en œuvre les capacités d’empathie et d’accompagnement. – Adaptation des soins et des soignants à une population multiculturelle – Effectifs de certains personnels en inadéquation avec la charge de travail – Gestion des pics d’activité : augmentation du nombre de lits ? Besoins observés : – Graphistes, communication, encadrement, gestion de projet – Evaluation des besoins en lits supplémentaires sur une année pleine d’activité Référence au SROS « Promouvoir les facteurs favorisant les relations d’attachement mère-enfant » Concurrence – synergie - filière PRADO et SF libérales. PMI. Prenap. Réseau Seine SaintDenis Ouest. Consultation de pédiatrie. Médecins traitants. 180 Projet médical 2013-2017 Besoins en moyens humains : Les pédiatres, les obstétriciens, les SF et toute l’équipe pluridisciplinaire paramédicale. cf fiche n° FE 1 181 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 8 Nom de l’action : Développer la prise en charge du cancer du sein Porteur du projet : J. Dumesnil Description du projet : – Améliorer le chemin clinique des patientes consultant pour un cancer du sein (formation des soignants à la consultation d’annonce, renforcement du secrétariat et des outils) – Améliorer la qualité de l’information délivrée aux patientes – Améliorer l’accueil en mammographie – Sécuriser les RCP grâce au partenariat avec l’institut Curie – Assurer le suivi d’indicateurs – Améliorer la qualité par le développement d’un travail en réseau dans lequel les acteurs s’investissent dans un partenariat de soin. – Maintenir une présence à Curie par un poste d’attaché Objectifs : Augmenter l’activité et sécuriser l’autorisation de prise en charge du cancer du sein délivrée par l’ARS. Offrir aux patientes une prise en charge de qualité et de proximité autour du cancer du sein Proposer aux patientes jeunes atteintes de cancer une préservation de leur fertilité Difficultés et/ou opportunités prévisibles : – Amélioration de la connaissance de cette activité par le grand public et par les patientes – Informatisation du dossier de sénologie – Mobilisation des acteurs associatifs – Elaboration d’un projet participatif avec la ville – Potentialiser les forces vives du pôle de soin – Obtention d’un secrétariat performant Référence au SROS Plan cancer Impact sur les autres services de l’établissement : Radiologie, médecine interne-oncologie, bloc opératoire, anesthésie, anapath Concurrence – synergie - filière Clinique de l’Estrée/ Institut Curie/ Clinique de Stains Besoins en moyens humains : – Communication – Direction pour l’évolution et la pérennité du partenariat Curie Personnel à recruter (PM/PNM) – Secrétaires Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Travailler avec les responsables du système d’information pour améliorer la qualité de la prise en charge des malades. DEVELOPPER LA PRISE EN CHARGE DU CANCER DU SEIN (FE 2) Coûts et recettes : Variation des Dépenses et des Recettes (*) Montée en charge progressive de l'activité : +100 séj. en moyenne sur 2013-2017, pour une valo moyenne de 2 950 € Obj. 200 patientes en 217 Recettes Supplémentaires Dépenses Supplémentaires Fournitures médicales et hôtelières 50 150 € Charges Indirectes (Radio, bloc, anapath, anesthésie, UCA,..) 295 000 € Recettes hospitalisation 125 000 € Total Déficit 175 150 € 295 000 € Total 119 850 € Excédent Date possible de début : éventuellement phasage envisagé Indicateurs : – Nombre de nouveaux cas par an – Nombre de consultations d’annonce réalisées – Nombre de RCP CHSD/Curie conformes – Délais de prise en charge 182 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 9 Nom de l’action : Développer l’unité d’Assistance médicale à la procréation (AMP) Porteur du projet : S. Domine Description du projet : – Atteindre le seuil des 500 ponctions dans un délai de 5 ans. – Maintenir un taux de grossesse au moins égal aux normes nationales – Développer le don d’ovocytes – Développer la préservation de la fertilité en cas de cancer du sein – Organiser le circuit de prise en charge en contexte viral avec l’hôpital Bichat Objectifs : Développer le centre d’AMP afin d’augmenter notre activité et de sécuriser notre autorisation. Offrir des opportunités de prises en charge spécifiques à notre patientèle. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : – Convaincre le réseau d’adresseurs de la qualité de notre prise en charge – Organiser le bloc opératoire pour préserver la disponibilité des créneaux de ponction – Développer des relations suivies avec Jean Verdier pour la préservation de la fertilité – Organiser le don d’ovule avec un laboratoire privé (1er du genre) Référence au SROS Prise en charge le la stérilité et du cancer Impact sur les autres services de l’établissement : Bloc opératoire- Service d’anesthésie- Psychologues Concurrence – synergie - filière Jean Verdier/ Bichat Besoins en moyens humains : – Pool de secrétaires formées Personnel à recruter (PM/PNM) – SF recrutée en juillet 2013 Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Achat logiciel Medifirst pour être opérationnels dès janvier 2014 183 Projet médical 2013-2017 DEVELOPPEMENT DE L'UNITE D'ASSISTANCE MEDICALE A LA PROCREATION - AMP Coûts et recettes : Demande de personnels Supplémentaires Personnel Non Médical Poste ETP Dépenses Sage-Femme 1 49 500 € Variation des Dépenses et des Recettes (*) Maintenance logiciel (**) Prévisions Nombre de Prélèvements d'Ovocytes en 2013 (PO) = 98, pour un tarif du GHS_4982_PO en Ambu. = 1 203,54 € Recettes Supplémentaires (**) Dépenses Supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*) Amortissements (Acq° Log. MEDIFIRST) Charges Indirectes 117 947 € Valorisation des GHS projet Total Déficit 49 500 € 30 475 € 8 000 € 19 355 € 107 330 € 117 947 € Total 10 617 € Excédent Date possible de début : éventuellement phasage envisagé Montée en charge progressive sur 5 ans Indicateurs : – Nombre de ponctions annuelles – Taux de grossesse par ponction/ par transfert – Nombre d’inséminations annuelles et taux de grossesses – Nombre de patientes adressées par le réseau ville – Nombre de dons d’ovules et de préservation de fertilité pris en charge 184 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 10 Nom de l’action : Mettre en place une unité de prise en charge des mutilations sexuelles Porteur du projet : S. Bounan Description du projet : – Créer des locaux de consultation adaptés à un accueil discret. – Former les sages-femmes et les médecins à dépister les mutilations sexuelles féminines à toutes les étapes de la prise en charge obstétricale et gynécologique – Mettre en place une consultation d’accueil et d’information assurée par une équipe de sages-femmes impliquées et formées. – Organiser le circuit de la patiente nécessitant des soins incluant chirurgien, psychologue, sexologue, service sociaux. – Organiser le groupe de paroles « femmes violentées ». – Animer les staffs pluridisciplinaires. – Assurer le suivi de l’activité et l’identification d’indicateurs ciblés – Mener des EPP sur ce thème. – Créer une consultation infirmière de suivi post-opératoire immédiat au 2ème étage pour le post-op à J8. – Organiser l’intervention coordonnée (lieu unique ?) de l’ensemble des intervenants auprès des femmes : assistante sociale, juriste, animateurs… Objectifs : Prendre en charge les violences faites aux femmes, développer de nouvelles compétences et augmenter notre activité. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : – Absence de concurrence sur le territoire – Prévalence élevée des mutilations sexuelles dans le secteur – Intervention prise en charge par la sécurité sociale et bien valorisée Besoins observés : – Nécessité de créer des locaux de consultation dédiés – Vacation de sexologie in situ permettant une prise en charge dans des délais compatibles avec le projet thérapeutique Référence au SROS : Violences faites aux femmes est une priorité nationale (http://prs.sante-iledefrance.fr/wp-content/uploads/2012/09/ ars-idf-prs-schema-prevention.pdf) Impact sur les autres services de l’établissement : Occupation de créneaux opératoires. Information des professionnels de santé la nouvelle offre de soins Synergie – filière : – Pas de concurrence dans le département. – Synergie avec la maternité qui est un important vivier de recrutement. – Mode d’entrée dans la prise en charge des violences faites aux femmes Besoins en moyens humains : – Gynécologues, sages-femmes, sexologue, psychologue spécialisé psycho-trauma. – Architectes et BTP – Politiques (mairie de Bobigny, St Denis, Montreuil…) Personnel à recruter (PM/PNM) : – 0,1 ETP sage-femme. – Une vacation hebdomadaire de sexologie (0,1 ETP) – Une consultation hebdomadaire par le Docteur Florence Toutlemonde, bénévoles 185 Projet médical 2013-2017 Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Locaux : cf supra MISE EN PLACE D'UNE UNITE DE PRISE EN CHARGE DES MUTILATIONS SEXUELLES Coûts et recettes : Demande de personnels Supplémentaires Personnel Médical Poste ETP PH Total Dépenses 0,2 0,2 20 800 € 20 800 € Variation des Dépenses et des Recettes (*) Charges à caractère hôtelière = 5% des charges de l'UF_4012_Chir. Ambu. (**) Estimation EAP des patients = 30, pour un Tarif GHS_4948 = 755,21 € Recettes Supplémentaires (**) Dépenses Supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*) 20 800 € Amortissements Charges indirectes Total Déficit 574 € 5 709 € 6 000 € 33 083 € -2 027 € 22 656 € Valorisation GHS projet 8 400 € Consultations et actes externes 31 056 € Total Excédent Date possible de début : éventuellement phasage envisagé Indicateurs : – Nombre de femmes excisées parmi les patientes accouchant dans le service – Nombre de consultations ciblées – Nombre de patientes prise en charges dans le circuit de soins – Nombre de réparations chirurgicales – Nombre de patientes fréquentant les groupes de paroles 186 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 11 Nom de l’action : Créer une unité d’accueil mère/enfant en secteur psychiatrique Porteur du projet : S. Stern, G. Hatem, C. Vauconsant Description du projet : Mettre en place un partenariat avec un établissement psychiatrique pour y implanter 4 chambres mère/enfant Objectifs : – Permettre aux patientes présentant une pathologie psychiatrique d’être prises en charge dans une structure adaptée sans séparation avec leur enfant – Limiter les séjours longs en suites de couches qui sont difficiles à gérer pour les soignants (lassitude, ou surinvestissement…) – Fluidifier les séjours en SDC Bénéfices attendus : – Une meilleure adéquation entre les besoins et les ressources Difficultés et/ou opportunités prévisibles : – Absence de partenaire clairement identifié du côté des établissements psychiatriques – Difficulté à hospitaliser des nouveaux-nés dans des structures d’adultes sans personnel de puériculture – Absence de volonté institutionnelle ? Besoins observés – Personnel de puériculture – Ressources en pédopsychiatrie dans les secteurs d’adulte Référence au SROS « Promouvoir les facteurs favorisant les relations d’attachement mère-enfant » Concurrence – synergie – filière Maison du bébé, Unités mère/enfant Besoins en moyens humains : Pédopsychiatres, psychiatres, psychologues, sages-femmes, puéricultrices et auxiliaire de puériculture. Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade Selon personnel existant Coûts et recettes : Indicateurs : Nombre de séjours inadaptés 187 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 12 Nom de l’action : Création de 6 lits supplémentaires de néonatologie sans soins intensifs Porteur du projet : Dr Bolot, Cadres de la néonat Description du projet : -créer 6 lits de néonatologie au sein de l’unité actuelle en reconsidérant l’espace de soins, d’accueil, de rangements et des bureaux Objectifs Garder le plus possible les nouveau-nés hospitalisés jusqu’à la fin de leur séjour, éviter ainsi le trop grand nombre de transferts secondaires dans les services avoisinants. Bénéfices attendus - Prise en charge en un seul lieu du nouveau-né - bénéficier du forfait de passage néonatologie sans SI jusqu’à la fin de ce séjour - Satisfaction parentale Difficultés et/ou opportunités prévisibles : Travaux nécessaires Besoin observé ; plus d’une centaine d’enfants transférés en 2012 Référence au SROS : répartition des lits de néonatologie du centre vers la périphérie Impact sur les autres services de l’établissement : bureaux en maternité Compétences à mobiliser :Architecte, Cellule des travaux, auxilliaires et infirmières Personnel à recruter (PM/PNM) : Conformémemt aux décrets de périnatalité 1998 : 1 infirmière pour 6 lits A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc : Equipement en fluides, prises électriques ,informatiques selon un cahier des charges, couveuses, lits chauffants, pompes à perfusion et nutrition, upgradage de la centrale de surveillance… A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques AUGMENTATION DE LA CAPACITE D'HOSPITALISATION DE LA NEONATOLOGIE SANS SI Demande de personnels supplémentaires Coûts et recettes : Personnel Médical Postes ETP Assistant spécialiste Dépenses 1 1 Total 51 000,00 € 51 000,00 € Personnel Non Médical Postes ETP Puéricultrices Total Dépenses 6 6 294 000,00 € 294 000,00 € Variation des dépenses et des recettes (*) Couveuses, lits chauffants etc amortis sur 5 ans - travaux amortis sur 10 ans (**) Recettes prévisionnelles pour les 6 lits supplémentaires de néonat. sans SI sur la base du chiffre d'affaires moyen journalier 2013 avec un taux d'occupation de 95% Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Fournitures Médicales et Hôtelières/Maintenance Amortissements (*) Charges Indirectes (22% des Charges Directes) Total Déficit 188 51 000,00 € 294 000,00 € 135 308,05 € 23 000,00 € 110 727,77 € 614 035,82 € 1 091 992,04 € Recettes d'hospitalisation GHS & suppléments (**) 1 091 992,04 € Total 305 997,72 € Excédent Projet médical 2013-2017 Délais de réalisation ; phasage envisagé 2014-2015 Indicateurs : - - - DMS Nombre de séjours Indice de satisfaction des parents et du personnel soignant 189 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 13 Nom de l’action : Augmentation de la capacité d’hospitalisation en REA et USI Porteur du projet : Dr Bolot, Mmes Abarnou et Joly Description du projet : Installation de lits supplémentaires : 2 lits de réanimation néonatale, 3 lits de SI, Objectifs : Faire face à l’augmentation d’activité de notre CPN III. Bénéfices attendus : - Diminution des refus de TIU propres au secteur néonatal, - Diminution des transferts secondaires des nouveaux-nés en IIb – IIa, - Augmentation des séjours des 3 unités III, IIb et IIa. Difficultés et/ou opportunités prévisibles. Travaux nécessaires pour le 12ème lit de SI et pour les lits de néonatalogie sans SI. Résultats de l’enquête de l’ARS de décembre 2012 sur l’activité des lits de réa, SI et néonat favorables à une demande de reconnaissance contractuelle d’extension d’activité Besoin observé : Augmentation de l’activité dans tous les secteurs (III, IIb et Iia), transfert de nombreux nouveaux nés IIb et IIa dans les néonat voisines Référence au SROS de périnatalogie: « meilleure répartition territoriale des lits entre le centre et la périphérie » Compétences à mobiliser : Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade - Recrutement de PNMs relatif aux décrets périnataux de 98 : 1 poste pour 2 lits de réa, 1 poste pour 3 lits de SI - Recrutement d’un assistant spécialiste TP. Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… - Pas de travaux pour les lits de Réa, - Création d’un poste de SI supplémentaire, - Augmentation du parc des systèmes de ventilation non invasive, de matériel de surveillance de TcPCO2 pour les SI, incubateurs, PSE, augmentation de la capacité de la centrale de surveillance… 190 Projet médical 2013-2017 AUGMENTATION DE LA CAPACITE D'HOSPITALISATION EN REANIMATION NEONATALE ET EN NEONATOLOGIE AVEC SI Coûts et recettes Demande de personnels supplémentaires Personnel Médical Postes ETP Dépenses Assistant spécialiste 1 1 Total 51 000,00 € 51 000,00 € Personnel Non Médical Postes ETP Dépenses Puéricultrices 12 12 Total 588 000,00 € 588 000,00 € Variation des dépenses et des recettes (*) incubateurs, etc amortis sur 5 ans - travaux amortis sur 10 ans (**) Recettes prévisionnelles pour 1 lit supp. de réa. néonat. et 1 lit supp. néonat. avec SI sur la base du chiffre d'affaires moyen journalier 2013 avec un taux d'occupation de 95% Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Fournitures Médicales et Hôtelières/Maintenance Amortissements (*) Charges Indirectes (22% des Charges Directes) Total Déficit 51 000,00 € 588 000,00 € 45 102,68 € 11 000,00 € 152 922,59 € 848 025,27 € -202 876,09 € 645 149,18 € Recettes d'hospitalisation GHS & suppléments (**) 645 149,18 € Total Excédent Délais de réalisation Le service fonctionne déjà sur 9 lits de réanimation et 11 lits de SI. Le matériel acquis en 2013 permettra d’ouvrir le 10ème lit de réa. Le 12ème poste de SI est à créer (2014) ; les 6 lits de néonat. (2014?). Indicateurs - Nombre de TIU, - Nombre de séjours en Réa – USI – Néonat, - Diminution des transferts post-nataux secondaires. 191 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 14 Nom de l’action : Promotion de l’allaitement maternel et sécurisation du don dirigé Porteur du projet : Cadres de santé de Néonatologie et suites de couches : Mmes Abarnou, Joly, Nocentini Description du projet : - Formation d’une conseillère en lactation - promotion du don de lait maternel - Tests bactériologiques et virologiques (si ces derniers sont manquants dans le dossier maternel) - Compléter le projet par la chaîne de pasteurisation Objectifs : - Promotion de l’allaitement - Mise en conformité avec le décret 2006 sur le don de lait maternel dirigé Bénéfices attendus : -Nutrition optimale des bébés fragiles -Eviter le plus possible au recours du lait de lactarium très coûteux Opportunités prévisibles : Puéricultrice motivée pour le rôle de conseillère en lactation Besoin observé : Augmentation du nombre de grands prématurés, nécessité d’une nutrition adaptée Référence au Décret 2006 sur l’allaitement Impact sur les autres services de l’établissement : gynéco-obstétrique et laboratoire de bactério-viro Compétences à mobiliser : - Une infirmière puéricultrice formée au conseil en lactation -Auxiliaires de puériculture - Bactério-viro Personnel à recruter (PM/PNM) : Conseillère en lactation A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Dans un 1er temps : tire-lait (10), réfrégirateur dédié, salle d’allaitement en gynéco, et dans un 2èm temps congélateur, pasteurisateur, A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques PROMOTION DE L'ALLAITEMENT MATERNEL ET SECURISATION DU DON DIRIGE Coûts et recettes : Variation des dépenses et des recettes (*) Formation d'une puéricultrice au conseil en lactation (**) Chaine de pasteurisation, matériel, local amortis sur 5 ans Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel Non Médical (*) Amortissements (**) Total Déficit Délais de réalisation ; - Indicateurs : 192 - 2 000,00 € 16 000,00 € 18 000,00 € -18 000,00 € Total Excédent - - Sécurisation bactériologique du don dirigé : 2013 Formation conseillère en lactation : 2014 Chaîne de pasteurisation : 2015 - - - Nombre de femmes allaitantes Quantité de lait maternel recueilli Quantité de lait administrée quotidiennement Traçabilité Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 15 Nom de l’action : Dépistage de la surdité néonatale en Maternité. Porteur du projet : Dr Girard, Dr Lacombe et Dr Hatem Description du projet : - Extension du dépistage réalisé en Néonat à la Maternité, comprenant la formation du personnel, son encadrement pendant la période de démarrage. - Réalisation des tests par le personnel paramédical de la Maternité, - Collecte des données avec l’aide de la Fédération Française de Dépistage (carton Guthrie) - Convocation des manquants et des suspects par le secrétariat des suites de couche à partir de la fiche Crossway - Réalisation des « retests» (20 %) en ORL. Objectifs : Exhaustivité du dépistage. Bénéfices attendus : - Dépistage précoce du risque de surdité, - Prise en charge plus précoce de l’enfant par les ORL pour permettre l’acquisition du langage. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : La difficulté réside dans la gestion de la file active, les reconvocations et le temps à consacrer en Maternité et en ORL. Référence au SROS Périnatal, et Obligation nationale (décret Juillet 2012) complété par la circulaire du 29 mars 2013. Impact sur les autres services de l’établissement : ORL, DSIH. Compétences à mobiliser : Essentiellement du temps de secrétariat ( reconvocation , exhaustivité), auxilliaires de puer Et techniciens ORL Personnel à recruter (PM/PNM) : Temps de secrétariat et de techniciens en ORL, A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Matériel : - 2 PEA, - Consommables :PEA, A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques 193 Projet médical 2013-2017 DEPISTAGE DE LA SURDITE NEONATALE (FE 15) Coûts et recettes : Demande de personnels supplémentaires Personnel Médical Postes ETP praticien hospitalier Total Personnel non médical Postes Dépenses 0,5 0,5 ETP Secrétaire médicale Total 52 000,00 € 52 000,00 € Dépenses 0,2 0,2 8 400,00 € 8 400,00 € Variation des dépenses et des recettes (*) 2 appareils (système d'otoémission classique et mixte) pour les oto-émissions acoustiques (OEA) et les potentiels évoqués auditifs (PEA) (**) Potentiellement 4 400 naissances avec une augmentation tarifaire de 18,70 € Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel médical Personnel non médical Amortissements (*) Total Déficit 52 000,00 € 8 400,00 € 3 823,37 € 64 223,37 € Délais de réalisation ;: - Formation du personnel paramédical dès le matériel acquis - Début du dépistage dès la fin de la formation du personnel (fin 2013) Indicateurs : - % de tests réalisés par rapport au nombre de naissances - Nombre de « retests », - Nombre d’enfants atteints par rapport aux bases nationales connues 194 82 280,00 € Recettes d'hospitalisation (**) 82 280,00 € Total 18 056,63 € Excédent Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 16 Nom de l’action : Accueil de la fratrie dans le service de réanimation néonatale. Porteur du projet : Mmes Abarnou, Joly, Vanier, Roy Description du projet : - Encadrer l’entrée de la fratrie dans le secteur de Néonatologie. - Accueil dans une pièce dédiée, préparation de la visite, rencontre avec le nouveau-né, entretien post-visite, le tout encadré par la psychologue et la psychomotricienne. Objectifs : Bénéfices attendus : - Meilleure qualité d’accueil de la famille des nouveau-nés hospitalisés, - Diminution des petits troubles comportementaux de la fratrie, - Diminution de la culpabilité des mères. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : Besoin observé ; mode de recrutement des patients Référence au SROS Impact sur les autres services de l’établissement : DSIH. Concurrence – synergie - filière Compétences à mobiliser : - La psychologue (Mme VANIER), - La psychomotricienne (Melle ROY), - Le personnel paramédical. Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade - Augmentation du temps de la psychologue et de la psychomotricienne. A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Aménagement d’une pièce accueil enfants (Projet Pièces Jaunes ?), au niveau de l’actuelle salle de l’intendante, celle-ci déménageant au niveau du salon parents, ce dernier devra être aménagé en prises électriques et informatiques . A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques ACCUEIL DE FRATRIE DANS LE SERVICE DE REANIMATION NEONATALE Coûts etLA recettes Demande de personnels supplémentaires Personnel non médical Postes ETP Psychologue Dépenses Total 0,5 0,5 Total Déficit 18 500,00 € 18 500,00 € -18 500,00 € 18 500,00 € 18 500,00 € Variation des dépenses et des recettes Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel non médical Total Excédent Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé : 2013-2014 Indicateurs : fiches d’évaluation remplies par les parents à la sortie du service 195 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 17 Nom de l’action : Caméra bébé Porteur du projet : Mme Abarnou, Joly, cadre de la maternité Description du projet : Acquisition d’une caméra et d’une tablette de réception permettant à la mère alitée en Gynécologie ou Réanimation de pouvoir visualiser son petit à des périodes prédéterminées avec le personnel. Objectifs : Diminuer autant que possible la « séparation » mère-nouveau-né. Bénéfices attendus : Amélioration de la relation mère-enfant. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : Besoin observé ; mode de recrutement des patients Référence au SROS Impact sur les autres services de l’établissement : DSIH. Concurrence – synergie - filière Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : 0 A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Système BB Box : acquisition du module caméra et de la licence annuelle d’utilisation. - Débuter avec une caméra et augmenter à 2 – 3 par la suite. A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques CAMERA BEBE Coûts : Variation des dépenses et des recettes Module caméra amorti sur 5 ans Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Maintenance du module Amortissements caméra Total Déficit 2 523,56 € 633,88 € 3 157,44 € -3 157,44 € Total Excédent Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé : Fin 2013 – Début 2014. Indicateurs : Fiches d’évaluation remplies par les parents à la sortie du service Relation mère-enfant 196 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 18 Nom de l’action : Informatisation de la prescription et du dossier patient en Néonatologie. Porteur du projet : Dr Olivier Girard Description du projet : - Informatisation de la prescription avec le logiciel Logipren de la SFN (Société Française de Néonatologie) en cours d’évaluation dans certains CHU, - Informatisation du dossier de Néonatologie intégrée dans le système CROSSWAY. Objectifs : - Prescriptions : sécurisation de la prescription, participation à des études épidémiologiques et pharmacologiques néonatales nationales, - Dossier patient : extraction de données pour études épidémiologiques.et aide aux CRH Bénéfices attendus Difficultés et/ou opportunités prévisibles : Logipren : logiciel métier, à la fois difficultés en terme d’intégration éventuelle au système hospitalier en vigueur et opportunités du fait de l’extension de ce logiciel à l’ensemble des services de réanimation néonatale afin d’harmoniser les pratiques de prescription, sécuriser la prescription et réaliser des études nationales. Impact sur les autres services de l’établissement : DSIH Compétences à mobiliser : Informatiques Personnel à recruter (PM/PNM) : 0 A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Ordinateurs tablettes (5), logiciel Logipren donné par la SFN, mais maintenance assurée par société ayant passé convention avec la SFN et les Hôpitaux. A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques INFORMATISATION DE LA PRESCRIPTION ET DU DOSSIER PATIENT EN NEONATOLOGIE Coûts : Demande de personnels supplémentaires Variation des dépenses et des recettes (*) Prestation, formation, interface LOGIPREN/CROSSWAY/PASTEL/PHARMA amortis sur 3 ans (**) 5 tablettes amorties sur 5 ans Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Fournitures médicales et hôtelières/maintenance (*) Amortissements (**) Total Déficit 28 333,33 € 500,00 € 28 833,33 € -28 833,33 € Total Excédent Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé : 2014 – 2015 ? Indicateurs : - Diminution des erreurs de prescription et d’administration des thérapeutiques - Statistiques épidémiologiques exhaustives. - Diminution des délais de réalisation et d’envoi des CRH 197 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 19 Nom de l’action : Renforcement des sorties accompagnées de Néonatologie. Porteur du projet : Dr Bolot – E. Duchamp Description du projet : - Visite à domicile de l’infirmière dédiée (2 visites en moyenne), - Appel à la Néonat. si problème dépisté, - Liaison avec la PMI de secteur. Objectifs : - Assurer l’exhaustivité de l’accompagnement à domicile des sorties de néonatologie, SNRN et Kangourou. Bénéfices attendus : Meilleure qualité de prise en charge du couple mère-enfant à la sortie du service Difficultés et/ou opportunités prévisibles : MIG spécifique jusqu’à présent. Problème de la pérennité de ce budget. Référence au SROS Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : - 1 puéricultrice + temps de secrétariat. supplémentaires A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… - Balance, - 1 bilirubinomètre. - 1 Ordinateur - Un véhicule attribué spécifiquement A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques RENFORCEMENT DES SORTIES ACCOMPAGNEES NEONATOLOGIE Coûts et recettes Demande de personnels supplémentaires Postes ETP Puéricultrice Secrétaire médicale Dépenses Total 1 0,5 1,5 Total Déficit 68 000,00 € 200,00 € 2 814,29 € 71 014,29 € 0,00 € 47 000,00 € 21 000,00 € 68 000,00 € Variation des dépenses et des recettes (*) bilirubinomètre & ordinateur amortis sur 5 ans et 1 véhicule sur 7 ans Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel non médical Fournitures médicales et hôtelières/maintenance Amortissements (*) 71 014,29 € MIG à demander 71 014,29 € Total Excédent Délais de réalisation ; dépend du budget alloué Indicateurs : - Activité propre, - Diminution DMS, - Moindre recours aux Urgences, et d’hospitalisation en pédiatrie ( chaînage sorties Kang ou néonat et passage ou hospitalisation en pédiatrie ) - Qualitatif : fiches de satisfaction remplies après les visites à domicile 198 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 20 Nom de l’action : Renforcement de la Pédiatrie de Maternité. Porteur du projet : Dr Bolot Description du projet : - Recrutement de jeunes pédiatres expérimentés en Réa-Néonat pour le secteur de Néonatologie avec rotation d’un pédiatre plus âgé en Mater + ä du temps d’activité d’un des pédiatres existants, - Rotation des internes en Néonatologie sur la Maternité. Objectifs : Passer de un équivalent TP ½ à 3 ETP pour 3 500 – 4 000 accouchements. Bénéfices attendus : - Meilleure prise en charge du couple mère-enfant, - Optimisation de l’activité en Unité Kangourou, - Participation aux différents staffs de la Maternité, - Participation des pédiatres de Maternité au diagnostic anténatal. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : - Difficulté de recrutement de pédiatre en Maternité, - Opportunités d’assistant en Réanimation Néonatale. : Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : - 1 assistant spécialiste et augmentation du temps de PH, - 1 interne (DES ou DFMSA) supplémentaire. A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques Coûts et recettes RENFORCEMENT DE LA PEDIATRIE MATERNITE Demande de personnels supplémentaires Personnel Médical Postes ETP Médecin PH Assistant spécialiste Interne (DES) Dépenses Total 0,4 1 1 2,4 Total Déficit 132 100,00 € 132 100,00 € -132 100,00 € 41 600,00 € 51 000,00 € 39 500,00 € 132 100,00 € Variation des dépenses et des recettes Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel médical Total Excédent 199 Projet médical 2013-2017 Délais de réalisation ;:. - 1 nouvel assistant arrive en Novembre 2013 sur le Secteur Réanimation, - 1 PHTP de l’Unité ira en Maternité, - Augmentation du temps de PH – 2014 ? Indicateurs :- indice de satisfaction des mères - DMS des NNés hospitalisés en Kang - PMCT des Nnés hospitalisés en Kang 200 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 21 Nom de l’action : développement de l’activité de brûlologie Porteur du projet : Dr Koulouris Description du projet : - Création d’une unité de chirurgie pédiatrique comprenant des lits pour la brûlologie - Prise en charge des patients adultes brûlés ou nécessitant une greffe cutanée Objectifs : - Améliorer la prise en charge des patients brûlés, enfants et adultes par du personnel dédié à la chirurgie - Harmoniser nos pratiques avec des centres référents enfants et adultes Bénéfices attendus : - Amélioration de la prise en charge - Augmentation de la satisfaction des patients et leur famille - Augmentation de l’activité Difficultés et/ou opportunités prévisibles Besoin observé , Impact: - nécessité d’avoir du personnel compétent - nécessité d’ hospitaliser les patients adultes dans les services d’adultes Concurrence : - pas de réelle concurrence mais plutôt collaboration à développer avec les centres référents pour suivre les patients du département Compétences à mobiliser - Nécessité d’avoir des infirmièr(e)s et des aides-soignant(e)s compétents à la chirurgie pédiatrique - Nécessité de formation continue du personnel médical et para-médical dans les centres référents A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… - Nécessité de regroupement des lits de chirurgie pédiatrique ( grands et petits enfants ) au sein de l'unité pédiatrique future - Plages opératoires à adapter à l’activité - Patients adultes devront être hospitalisés en chirurgie adulte et opérés sur les plages opératoires des orthopédistes adultes. - Matériel pour expansion des greffes en cours d’acquisition - Complément de matériel : nouvelles lampes chauffantes à acquérir A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques Coûts et recettes A approfondir avec les directions financières 201 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 22 Nom de l’action : Développement de l’activité programmée de chirurgie pédiatrique Porteur du projet : Dr Koulouris Description du projet : - Augmentation du recrutement programmé par la mise en place de consultations avancées dans les centres de santé des communes avoisinantes. - Développement de l’activité de brûlologie qui va s’étendre à la prise en charge des patients adultes. - Formation du personnel para-médical - Amélioration de la communication avec les médecins de ville par instauration d’EPU et de séances de discussion de cas cliniques. Objectifs : - Augmenter et développer l’activité programmée de chirurgie pédiatrique. - Favoriser la communication et les échanges avec les médecins de ville. - Améliorer la prise en charge en hospitalisation Bénéfices attendus Satisfaction des patients et de leurs parents. Augmentation de l’activité. Difficultés et/ou opportunités prévisibles Besoin observé ; mode de recrutement des patients Référence au SROS Impact sur les autres services de l’établissement Concurrence – synergie - filière Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques Coûts et recettes A approfondir avec les directions financières Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé 202 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 23 Nom de l’action : Projet de réorganisation de la PDSES en collaboration avec l’Hôpital d’Aulnay Porteur du projet : Dr Koulouris Description du projet : - Discussion avec l’équipe médicale et administrative de l’Hôpital d’Aulnay en vue de mutualiser les astreintes dans le cadre de la permanence des soins demandée par l’ARS Objectifs - Vu le nombre restreint de praticiens hospitaliers en chirurgie pédiatrique, la PDSES ne peut plus continuer à être assurée à 3. La solution est soit le recrutement de temps médical pour assurer cette continuité soit la mutualisation des astreintes avec l’Hôpital d’Aulnay - Etablir une collaboration active avec l’équipe médicale de l’Hôpital d’Aulnay Difficultés et/ou opportunités prévisibles : - Entamer les discussions avec l’équipe d’Aulnay Compétences à mobiliser A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques Coûts et recettes A approfondir avec les directions financières Délais de réalisation : dès que possible 203 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 24 Nom de l’action :Restructuration des urgences pédiatriques Porteur du projet : Responsable des urgences pédiatriques Description du projet : Réaménagement des locaux de ZHTCD et réorganisation de l’accueil aux urgences .I – Locaux de la ZHTCD L’UF 5048 (ZHTCD ou lits porte) a été crée en 2005 à la demande du SROS, elle comporte 4 lits dans des locaux inadaptés (boxes de consultation), le projet consiste à relocaliser ces lits dans un lieu adapté à définir : - actuel SAS de mise en condition, celle-ci étant réalisé dans 2 boxes contigus, visible du poste de soins infirmiers. - ou dans 2 à 3 boxes contigus sans toucher au SAS. Le but de la ZHTCD est : - La surveillance des enfants en situation instable (déshydratation sévère, bronchiolite, diabète en acidocétose, intoxication) avant hospitalisation dans le service. - la surveillance et traitement des enfants pendant quelques heures avant retour à domicile (traumatisme crânien, vomissements, intoxication, malaise, dyspnée…). Cette ZHTCD nous a été imposée par le SROS. Ce projet figurait précédemment dans le projet médical précédent de l’hôpital et est resté sans suite. II – réorganisation de l’accueil aux urgences pédiatriques Relocalisation de l’IOA Des modifications ont été faites, salle IAO située à l’entrée du service contigüe à la salle de consultation réservée au circuit court. Confidentialité Grande nécessité de respecter la confidentialité par la création d’une porte coulissante séparant les salles d’attente du reste du service, cette porte permettra de limiter l’afflux permanent vers les boxes de consultation et la sollicitation du personnel par les parents. Celle-ci est actuellement assurée avec efficacité par une chaîne de « fortune ». Salle d’attente Réaménagement des salles d’attente et implication du personnel pour l’amélioration de la distraction des enfants (meilleure utilisation du jeu « patience » inutilisé à ce jour). Ce projet a déjà été établi en 2009 par le docteur AMIRA (Chef de service) et madame ELIES (ancienne cadre de santé du service), les plans de restructuration ont déjà été rédigés et ont été communiqués à l’équipe responsable des travaux. Compétences a mobiliser Formation du personnel médical et paramédical au tri pédiatrique. Formation du personnel médical à la réanimation de base pour la mise en condition des enfants avant transfert. Formation pour la mise en place de la VNI pour les enfants instables nécessitant un support ventilatoire avant transfert (asthme, bronchiolite, etc…) ou avant l’hospitalisation pour les patients qui s’améliorent. objectifs et bénéfices attendus - amélioration du tri pédiatrique, avec répartition du flux. - amélioration de la qualité des soins, meilleur fonctionnement du circuit court. - diminution du temps d’attente (jusqu’à 6 heures). - valorisation des lits de ZHTCD et de leur indication. - meilleure gestion du stress, de l’agressivité, avec amélioration du confort et du bien être des parents et des enfants ainsi que de l’équipe médicale et paramédicale. - Encourager l’investissement et la motivation du personnel à travailler dans des conditions optimales de sécurité, de respect de l’hygiène, de la confidentialité et respect du secret médical. - Meilleure collaboration entre les chirurgiens et le service de pédiatrie. 204 Projet médical 2013-2017 RESTRUCTURATION DES URGENCES PEDIATRIQUES Coûts et recettes Variation des dépenses et des recettes (*) 5 perfuseurs IVAC, 5 "pousse seringue", 4 scopes fixes, balance station debout pour les enfants, appareil de surveillance de glycémie etc (**) 4 lits médicalisés, 2 chariots de prélèvement amortis sur 5 ans Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Fournitures médicales et hôtelières/maintenance (*) Amortissements (**) Total Déficit 10 000,00 € 1 680,00 € 11 680,00 € -11 680,00 € Total Excédent 205 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 25 Nom de l’action : Cancérologie pédiatrique de proximité Porteur du projet : à déterminer avec l’aide du Dr Mahfoufi, Dr Ntalu et le soutien du Dr Amira Description du projet : Reprendre une activité de prise en charge de proximité des enfants sous chimiothérapie : Chimiothérapie d’entretien, traitement des complications d’aplasie médullaire (transfusions de sang ou plaquettes, antibiothérapie pour infections sévères) Buts : Offrir à l’hôpital un nouveau pôle d’activités qui existait dans le passé et que nous souhaiterions reprendre dans un avenir proche. Soulager les centres d’oncologie et d’hématologie pédiatrique en appliquant leurs protocoles de traitement. Faciliter l’accès aux soins aux familles grâce à la proximité de notre hôpital. Compétences à mobiliser : Avant toute reprise de cette activité ancienne et oubliée de la plupart : formation du médecin porteur du projet, grâce à un DIU d’oncologie pédiatrique sur un an, permettant ainsi une remise à niveau, Formation du personnel médical et paramédical : formation théorique et pratique lors de stage à l’Institut Curie. Cette formation est nécessaire pour la manipulation de façon stérile des produits utilisés, manipulation de façon stérile des cathéters centraux. La reprise de cette activité ne pourra se faire que si toute l’équipe d’infirmières est formée . L’implication de la pharmacie pour le conditionnement des produits de chimiothérapie , Le service hématologie et transfusion :unites plaquettaires,sang, facteurs de croissance hématopoietiques,… Locaux : Cette activité est actuellement envisageable dans l’unité d’hospitalisation en réservant une chambre mère-enfant répondant à des critères stricts .de sécurité :asepsie, hygiène … . Actuellement les conditions en hôpital de jour ne se prêtent pas à cette activité, vu les locaux trop étroits et la vétusté du service (fuite d’eau du plafond toujours non réparée). Après réorganisation future du service de pédiatrie, cette activité pourrait être reprise en hôpital de jour si les locaux sont adaptés aux critères de sécurité exigés Délais : Attendre que le personnel médical et paramédical soit formés .ce qui nécessitera au minimum 2 ans Coûts et matériels : Financement du DIU d’oncologie pédiatrique pour le médecin porteur du projet(à définir) Formation médicale et paramédicale à l’Institut Curie de tout le personnel infirmer et tous les médecins du service avec création d’un réseau entre le service de pédiatrie et le service d’oncologie pédiatrique de l’Institut Curie, une convention existant déjà entre l’Institut Curie et l’hôpital Delafontaine (cancer du sein en particulier). 206 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 26 Nom de l’action : Ecole de l’asthme Porteur du projet : Dr Ntalu Christophe Description du projet : Le projet d’une création de l’école de l’asthme s’inscrit dans le cadre de l’éducation thérapeutique pour permettre aux enfants asthmatiques un meilleur contrôle de leur maladie. Objectifs : Bénéfices attendus : réduire les passages fréquents aux urgences pédiatriques et les hospitalisations répétées d’une catégorie d’enfants asthmatiques mal suivis, mal équilibrés du faite de l’ignorance de leur maladie. Nature du projet : créer une école de l’asthme pour fournir aux enfants asthmatiques : - une information théorique et pratique de leur maladie - une information pratique concernant la gestion à domicile des crises d’asthme avec maîtrise du plan d’action d’urgence - une information concernant l’importance d’un traitement de fond, la compréhension de ce traitement étant essentielle pour son application au quotidien et la prévention des crises. Ainsi grâce à cette éducation, renouvelée et contrôlée le recours aux urgences devrait être réduit ainsi que le nombre d’hospitalisations. Compétences à mobiliser : Personnel médical : - Dr NTALU soutenu par Dr AMIRA Chef de service de pédiatrie et les autres médecins du service. Personnel paramédical avec 1 intervenant par équipe : - infirmière - ASH - kinésithérapeute - psychologue. Ce projet ne nécessitera donc pas de personnel supplémentaire à recruter grâce à l’implication du personnel déjà existant. Local : L’attribution d’un local est bien entendu nécessaire en raison de la pénurie en locaux du service de pédiatrie. Ce local pourrait être partagé avec d’autres activités : éducation thérapeutique des jeunes diabétiques, des jeunes drépanocytaires…. Coûts et recettes : Financement par le FIR -Education thérapeutique Un soutien financier est prévu par au moins un laboratoire pharmaceutique qui fournit : logiciels, matériel d’éducation ludique, DVD… Dr NTALU souhaiterait poursuivre le cursus DIU en pneumo-allergologie, cette formation devant être bien attendue par notre hôpital. Délais de réalisation : Ce projet pourrait s’installer progressivement et devrait donc permettre la réduction du nombre de passage des enfants asthmatiques aux urgences et du nombre d’hospitalisations en assurant l’amélioration du contrôle de leur maladie et leur bien-être. 207 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 27 Nom de l’action : Education thérapeutique des jeunes diabétiques et insulinothérapie fonctionnelle Porteur du projet : Dr Amira (Chef de service de pédiatrie) Description du projet : 1) Améliorer la prise en charge du diabète de l’enfant en créant des groupes d’éducation thérapeutique permettant d’aborder les différents aspects de la maladie grâce à l’utilisation de documents illustrés et ludiques, de matériels déjà existants, jeux adaptés, DVD… Le but de ce projet : améliorer la compréhension de la maladie : physiopathologie, traitement insulinique, intérêts de la surveillance glycémique éducation diététique: repas fictifs, documents illustrés, logiciels, voir cuisine diététique pouvant être partagée avec la prise en charge des enfants obèses. abord des différents problèmes de la vie en collectivité, le sport., problèmes liés à l’adolescence… 2) Education à l’insulinothérapie fonctionnelle(IF) et à la mesure continue du glucose (holter glycémique) afin d’améliorer la gestion du diabète et de se rapprocher au maximum de l’insulinosécrétion physiologique du sujet normal par l’adaptation des doses d’insuline à l’alimentation, à l’activité physique,…Cette éducation à l’IF concernera essentiellement les jeunes diabétiques sous pompe à insuline (file active ≈ 18) Le but de cette formation IF est d’obtenir une meilleure qualité de vie et donc une meilleure acceptation de la maladie ,l’enfant diabétique se sentant ainsi presque « normal » mangeant presque comme tout le monde. Objectifs : Bénéfices attendus Meilleure gestion du diabète du jeune enfant : améliorer le contrôle glycémique : amélioration de l’hémoglobine glyquée, stabilisation des glycémies , utilisation du holter glycémique ,limitation des hypoglycémies. L’objectif principal est de limiter au maximum les complications vasculaires du diabète qui se révèlent à l’âge adulte :. - Grâce à une meilleure compréhension de la maladie et de sa prise en charge, grâce au soutien de l’équipe médicale et paramédicale prêtes à répondre aux questions des enfants et de leurs parents le nombre d’hospitalisation devrait être limité. -Grace à la rencontre avec d’autres patients très appréciée des parents et des enfants, ces rencontres permettant un soutien partagé. Compétences à mobiliser : 1 infirmière DE 1 diététicienne 1éducatrice 1 psychologue 1 à 2 médecins (Dr AMIRA – Dr NTALU) Ce projet ne nécessitera pas de personnel supplémentaire, obtenant l’accord de tous. Besoins éventuels en matériels, en locaux : 1 local est nécessaire pour la réalisation de ce projet qui pourrait être commun avec l’école de l’asthme, l’éducation des jeunes drépanocytaires. Matériel : quelques documents illustrés sont déjà disponibles grâce à l’implication des laboratoires . Nécessité de compléter par des logiciels, un vidéoprojecteur et un PC portable partagés par les autres activités éducatives du projet pédiatrique. Voir création de cuisine diététique délocalisée pouvant être commune avec la prise en charge des jeunes obèses et des adultes obèses. 208 Projet médical 2013-2017 Coûts et recettes : Financement par le FIR Délais de réalisation : Réalisation immédiate possible une 1° séance ayant déjà eu lieu en Mars 2013 dans les locaux administratifs. 209 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 28 Nom de l’action :Projet éducation thérapeutique des enfants drépanocytaires Porteur du projet : Dr Amira, Chef de Service de pédiatrie, aidé par Docteur Ngakoula et Dr Ogougbemi Description du projet : Améliorer la prise en charge des enfants drépanocytaires File active d’environ 120 enfants. L’éducation thérapeutique permet d’évoquer les différents aspects de la maladie en créant des groupes de paroles avec les enfants et leurs parents les thèmes suivants . les thèmes suivants ont déjà été abordés lors de réunions préalables organisées par SOS GLOBI 93 : - généralités sur la drépanocytose - aspect de la vie quotidienne (école, voyage, sport…) - traitement actuel et traitement du futur…. - aspects culturels, ethniques Bénéfices attendus : Améliorer la compréhension de la maladie, mieux gérer les aspects quotidiens de la drépanocytose : prévention des complications, plan d’action à domicile en cas de complication avant de venir aux urgences. Créer des groupes de paroles entre les parents, leurs enfants, voire des adultes atteints de drépanocytose permettant ainsi une dédramatisation de la maladie, avec meilleure acceptabilité et diminution du stress. Avec une meilleure connaissance des plans d’action en cas de complication (douleurs, asthénie, fièvre…) le recours aux urgences pourrait être diminué ainsi que le nombre d’hospitalisation. Compétences à mobiliser 1) Réseau existant : SOS GLOBI 93 Ce projet a déjà été appliqué grâce au concours de SOS GLOBI 93 avec participation d’une psychologue et d’un médecin (Docteur LORILLOUX et Docteur AMIRA) de 2008 à 2011. Cette action est à relancer d’autant que le siège de SOS GLOBI 93 se situe au CHSD (statut de l’association SOS GLOBI 93 déjà établi). Le bureau de cette association est à ré-évaluer. 2) Réseau ROFSED Nous souhaitons également l’aide du ROFSED (réseau ouest francilien de soins des enfants drépanocytaires) basé à l’hôpital Necker qui est prêt à nous aider grâce à leur grande expérience dans l’éducation thérapeutique : nombreux documents illustrés destinés aux enfants et leurs parents ainsi que des jeux. Ils sont prêts à nous aider en se déplaçant et en nous formant dans l’apprentissage des différents supports éducatifs. 3) Composition des réunions : Un médecin présent parmi les médecins suivants : Docteur AMIRA, Docteur NGAKOULA, Docteur OGOUGBEMI, Docteur LORILLOUX, une éducatrice, un psychologue, une infirmière d’éducation. Ce projet ne nécessite pas de personnel supplémentaire à recruter. 210 Projet médical 2013-2017 Besoins en matériels, en locaux, en logiciels etc… Un local est bien entendu nécessaire à cette activité éducative que nous pourrions partager avec l’école de l’asthme, l’éducation thérapeutique des enfants diabétiques… Matériel : un PC portable avec un vidéo-projecteur est bien entendu nécessaire partagé avec les autres activités éducatives du service. Les supports éducatifs proposés par le ROFSED sont bien entendu à financer. Une formation du Docteur NGAKOULA et du Docteur OGOUGBEMI sont également nécessaires dans le cadre d’un DU syndrome drépanocytaire majeur (organisé par le CHU Créteil).. La formation de ces deux médecins permettrait de poursuivre cette activité importante de notre hôpital lors de la cessation d’activité du Docteur AMIRA . D’autre part cette éducation thérapeutique permettra de faciliter la transition pédiatrie adulte grâce à l’aide de nos collègues s’occupant de la drépanocytose. EDUCATION THERAPEUTIQUE DES ENFANTS DREPANOCYTAIRES Coûts et recettes Variation des dépenses et des recettes (*) DU en syndromes drépanocytaires majeurs (Faculté de médecine de créteil) en formation continue => 1 391 €/pers. (**) vidéoprojecteur, ordinateur amortis sur 3 ans Rq : Souhait d'un local dédié à cette activité qui pourrait être partagé avec l'école de l'asthme et l'éducation thérapeutique des enfants diabétiques Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel Médical (*) Amortissements (**) Total Déficit 2 782,00 € 763,00 € 3 545,00 € -3 545,00 € MIG Total Excédent Délais de réalisation : Immédiate puisque déjà réalisée par le passé. Indicateurs Déjà signalés : diminution des passages aux urgences par une meilleure connaissance de la maladie. Diminution des hospitalisations 211 Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 29 Nom de l’action : Organisation d’un centre de référence de trouble des apprentissages Porteur du projet : Dr Mahfoufi, Description des projets Coordonner une équipe pluridisciplinaire de spécialistes en organisant un parcours de soins structuré des troubles des apprentissages : expertise pour de meilleures orientations scolaires, réseau de soins dans le département, atténuation de la violence et de la souffrance liée à l’échec scolaire Objectifs Organiser un parcours de soins structuré des troubles des apprentissages Expertise pour de meilleures orientations scolaires, Organiser un réseau de soins dans le département, Atténuation de la violence et de la souffrance liée à l’échec scolaire Difficultés et/ou opportunités prévisibles : Collaboration avec le centre du langage d’Avicenne, avec le service de neurologie et de pédopsychiatrie de Robert Debré et avec le service de néonatalogie pour le suivi des prématurés Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade : Recrutement d’une orthophoniste, de neuropsychologue, de psychomotricien et ergothérapeute Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Salle de réunion Temps de secrétariat pour les comptes rendus de synthèse ORGANISATION D'UN CENTRE DE REFERENCE DE TROUBLE DES APPRENTISSAGES Coûts et recettes Demande de personnels supplémentaires Personnel Non Médical Postes ETP Orthophoniste Psychologue Psychomotricien Ergothérapeute Secrétaire médicale Dépenses Total 1 1 1 1 0,5 4,5 Total Déficit 190 000,00 € 190 000,00 € 0,00 € 45 000,00 € 48 000,00 € 37 000,00 € 39 000,00 € 21 000,00 € 190 000,00 € Variation des dépenses et des recettes Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel Non Médical Délais de réalisation ; Indicateurs 212 190 000,00 € MIG à demander 190 000,00 € Total Excédent Projet médical 2013-2017 Fiche n°FE 30 Nom de l’action : Projet de construction d’une maison d’accueil, d’écoute et d’orientation des femmes en Seine Saint-Denis Porteur du projet : Dr Hatem Description Sensibilisée aux difficultés que rencontrent les femmes à différents moments de leur vie, l’’équipe médicale et soignante de la maternité souhaite créer un lieu d’accueil et d’orientation pour les patientes en demande d’aide ou de soins. Les situations de détresse sont particulièrement fréquentes dans le département en raison du contexte de précarité extrême qui touche davantage les femmes migrantes, les femmes en situation administrative difficile, les femmes en rupture de liens sociaux et familiaux. Le projet s’inscrit dans une démarche nationale portée par le Ministère de Droits de la femme - Disposer d’une structure individualisée de planning familial, disposant d’un lien technique rapide avec les soins spécialisés offerts par l’hôpital ; - Informer sur la présence de l’équipe chirurgicale de réparation des mutilations sexuelles au CHSD (seule équipe aujourd’hui sur le département) ; - Créer un véritable lieu unique, lien entre la ville et l’hôpital favorisant une synergie entre des structures existantes, et l’adosser à une structure hospitalière Une permanence juridique et une prise en charge ciblée sur le psycho-trauma y seraient également assurées ; - Favoriser la complémentarité avec le service des urgences adultes, l’Unité de Psychopathologie Périnatale, CASADO et la Maison du bébé, ainsi que les diverses associations intervenant dans le secteur. Objectifs 1- Disposer de locaux adaptés au volume d’activité Notre Centre de Planification Familiale assure un grand nombre de ces missions : - maternité choisie (accès à la contraception, à l’interruption de grossesse ou la prise en charge de l’infertilité) - santé sexuelle (dépistage des infections sexuellement transmissibles, soins de routine) - prévention et la prise en charge de toutes les formes de violences faites aux femmes autour de leurs maternités et de leur sexualité (Plus de 30% de femmes accouchées sont excisées). L’augmentation du nombre d’IVG de 21%, des consultations de 50%, des passages impromptus par jour pour divers avis et conseils (20 à 30) entrainent des phénomènes de saturation des locaux actuels. 2- Disposer de locaux adaptés à un accueil de qualité Les locaux actuels ne comprennent pas de salle d’attente dédiée et se prêtent mal à une prise en charge de qualité qui demande discrétion, confidentialité et accompagnement individualisé. Les croisements y sont multiples avec des patientes venant consulter pour un avis de diagnostic anté-natal, une consultation d’anesthésie, voire une infertilité. Difficultés et/ou opportunités prévisibles -Terrain disponible situé à l’arrière des consultations, à proximité de la Maison du bébé. Il est aisément accessible. L’accès aux bureaux administratifs des admissions, au plateau technique des consultations et au bloc opératoire des IVG est direct. - Forte mobilisation des élus du territoire de santé et du Conseil général - Saisie du Conseil Régional - Forte mobilisation de Fondations privées Compétences à mobiliser Service techniques et informatiques du CHSD Partenariats à construire 213 Projet médical 2013-2017 Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) Un comité projet va être constitué pour suivre la mise en œuvre du projet Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Mobilier, postes informatiques Coûts Le personnel est déjà en poste, et ne génèrera pas de surcoût. Financement du projet de construction de la Maison des Femmes Le financement sera assuré par - une participation des principales communes du territoire - des subventions du Conseil Général, du Conseil Régional et de l’ARS. - Des Fondations : Fondation Kerring/PPR ; Fondation « Elle », Fondation « Air France », Mama Cash ; Raja Foundation. Le terrain est mis à disposition par l’hôpital. Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Le projet est une construction légère de type écologique demandant un délai de construction de 3 à 4 mois. Ouverture printemps 2014 Indicateurs Nombre de consultations Nombre d’entretiens réalisés Diversité des actions menées Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? 214 Pôle Urgences-RéanimationCardiologie-Pneumologie Projet médical 2013-2017 Le pôle URPC est la principale porte d’entrée de l’hôpital. Son projet structurant est la reconstruction de la réanimation et de l’Unité d’Hospitalisation de Courte Durée (UHCD) dans une localisation adjacente qui s’accompagne d’une modernisation de l’organisation médicale et soignante. Le pôle présente également un dispositif de réponse aux urgences vitales de l’établissement. Le travail de modernisation de la prise en charge aux urgences se continue avec la mise en place d’une IOA H24. Autre évolution, mi 2014, l’unité du SMUR sera rattachée au service des urgences. Entre la fin de l'année 2013 et le début 2014, une discussion aura lieu en lien avec les médecins et cadres responsables sur les modalités de rattachement de l'unité de cardiologie et du service de pneumologie. Le pôle, placé sous la responsabilité du Dr Bruno Verdière, Brigitte Reidon (cadre supérieure) et Catherine Vauconsant (directrice déléguée), se compose de 3 services : - Urgences adultes /UHCD, Dr Benoît Doumenc (chef de service), 4 lits portes urgences + 8 lits portes UHCD - Réanimation et soins continus, Dr Bruno Verdière (chef de service), 19 lits - Pneumologie-cardiologie, Dr Bruno Verdière (chef de service par intérim), 26 lits Recette annuelle du Pôle en 2012 : 20 227 338 € Sommaire • Mise en place d'un IOA la nuit 216 • Formation médicale aux gestes de réanimation infantile 221 • Zone d'hospitalisation de courte durée (ZHTCD) 217 • Restructuration architecturale du service de réanimation 218 • ECLS (Extra Corporeal Life Support) : ECMOvv (Extra Corporeal Membranous Oxygenation veno-venous) et ECCO2R (Extra Corporeal CO2 Removal) 222 • Extension de l'activité de la salle d’explorations fonctionnelles 219 • Gestion informatisée des matériels et des scopes 220 • Création d’une unité de cardiologie de liaison, de consultations et d’explorations fonctionnelles 223 • Reconfiguration du service de pneumologie 224 215 Projet médical 2013-2017 Fiche n°URCP 1 Nom de l’action : Mise en place d'un IOA la nuit Porteur du projet : Description du projet : Il existe une IOA de 7H à 21H. Possibilité de doubler transitoirement l’IOA en détachant une IDE de son secteur de soins. Pas de tri après 21 H. Objectifs : – Présence d’une IOA 24H/24. – Amélioration de la prise en charge des patients. – Améliorer la fluidité des patients. – Détection immédiate des patients graves. – Evaluation et traitement rapide de la douleur. – Amélioration des conditions de travail pour les personnels paramédicaux. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : Obtention d’un IDE supplémentaire toute les nuit au SAU. Besoins en moyens humains : Formation théorique au Tri par équipe d’encadrement (formation initiale et permanente). Besoins en locaux et en matériel : Pas de besoin supplémentaire par rapport au matériel et locaux existant (travaux du poste IOA déjà prévu). INFIRMIER et D'ACCUEIL ET D'ORIENTATION H24 Coûts recettes : Demande de personnels supplémentaires Personnel Non Médical Postes ETP IDE Dépenses Total 1,5 1,5 Total Déficit 70 500,00 € 70 500,00 € -70 500,00 € 70 500,00 € 70 500,00 € Variation des dépenses et des recettes Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel Non Médical Total Excédent Date possible de début : Eventuellement phasage envisagé : dès la fin des travaux du poste IOA (fin 2013) Indicateurs : Intervalle temps entre inscription administrative et contact IOA. Etude des plaintes des patients. Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? – Diminution des délais de prise en charge. – Ressenti des personnels médicaux et paramédicaux (enquête de satisfaction, absentéisme) 216 Projet médical 2013-2017 Fiche n°URCP 2 Nom de l’action : Zone d'hospitalisation de courte durée (ZHTCD) Porteur du projet : Description du projet : La ZHTCD existe depuis plusieurs années et correspond à des patients qui restent plusieurs heures aux urgences, essentiellement en raison d’un manque de place dans l’établissement. Actuellement, cette UF n’est pratiquement plus utilisée car les patients concernés sont hospitalisés pour la plupart en UHCD. En effet, en raison de la nouvelle organisation des urgences, la DMS en UHCD a diminué et les lits dans l’unité se libèrent plus rapidement. Les patients qui restent plusieurs heures aux urgences, sont présents essentiellement en raison de l’attente d’une imagerie. Objectifs : – Suppression de la ZHTCD ancienne version. – Actualisation de la notion de ZHTCD : les patients sont hospitalisés administrativement en UHCD, quel que soit leur localisation. – Optimiser la surveillance des patients et améliorer la qualité de l’accueil. – Valoriser l’activité des soignants. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : – Lieu d’hospitalisation des patients (SAUV, UHDC). – Définir le type de patient (cela ne concerne pas les patients en attente d’un avis spécialisé ou de la réalisation d’une imagerie). . Besoins en moyens humains : Besoins en locaux et en matériel : – Proximité géographique entre SAU et UHCD souhaitable dès que possible. – Nécessité d’activer le dossier UHCD sur URQUAL. ZHTCD Coûts et recettes : Variation des dépenses et des recettes (*) 2 patients par jour => valo. à 650,49 € c'est-à-dire le GHS moyen 60 000 € de travaux d'aménagement de la zone sur 7 ans Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires 474 857,70 € Recettes d'hospitalisation (*) Personnel Médical Amortissements Total Déficit 8 571,43 € 8 571,43 € 474 857,70 € Total 466 286,27 € Excédent Date possible de début : Eventuellement phasage envisagé Indicateurs : – Disparition physique des patients éligibles au niveau du SAU. – Augmentation du taux de patients concernés. 217 Projet médical 2013-2017 Fiche n°URCP 3 Nom de l'action : Restructuration architecturale du service de réanimation Porteur du projet : Dr B. Verdiere Description Organisation en 4 modules autonomes du nouveau service de Réanimation → disposer d’un outil neuf et conforme aux recommandations → réorganiser et moderniser le fonctionnement médical et para médical → augmentation de l’activité (12 à 14 lits de Réanimation – 8 à 10 lits d’USC) Objectifs Repositionnement des locaux de Réanimation sur un même site à proximité des Urgences et adjacent à l’UHCD Difficultés et/ou opportunités prévisibles Obtention de budgets, 2 ans de travaux Mobilisation de la SRLF Compétences à mobiliser Projet architectural : Mr DRUART Dossier administratif : Mme VAUCONSANT (RC) Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Réfection d’une boucle d’hémodialyse, changement des scopes et des centrales de surveillance Coûts cf évaluation Mr Druart – Mme Winicki Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé En fonction de l’obtention des budgets Indicateurs Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? 218 Projet médical 2013-2017 Fiche n°URCP 4 Nom de l'action : Extension de l'activité de la salle d’explorations fonctionnelles Porteur du projet : Dr L. Ferreira Description Formation des médecins à la ponction biopsie hépatique et rénale trans jugulaire Répondre à l’un des objets du partenariat entre le CNSD et le CHSD (pôle de néphrologie de Saint-Denis) Objectifs Réaliser toutes les demandes de l’établissement (gastro entérologie et du CNSD) Difficultés et/ou opportunités prévisibles Salle et équipements disponibles Compétences à mobiliser 1 médecin supplémentaire à former Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) 2 demi journée / semaine Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Connexion d’un scope PHILIPS de la salle d’explorations sur le réseau de l’Hôpital pour utilisation de l’imprimante Connexion de l’ampli de brillance au réseau Coûts à préciser Délais de réalisation Dernier trimestre 2013 pour la formation Indicateurs Disparition des PBR trans jugulaires effectuées actuellement à la PITIE- SALPETRIERE Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? 219 Projet médical 2013-2017 Fiche n°URCP 5 Nom de l'action : Gestion informatisée des matériels et des scopes Porteur du projet : Brigitte Reidon Description Mise en place d’un lecteur code barre (douchette) connecté à une base de données par exemple Excel des matériels consommables du service de Réanimation Objectifs Gestion des mouvements et des stocks en temps réel Difficultés et/ou opportunités prévisibles Faisabilité avec le service informatique (Mr CIANNI- F. LEBLANC) et lien avec les services économiques Compétences à mobiliser Cadre infirmier supérieur de Réanimation Direction des services informatiques Direction des services économiques Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) A préciser Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Mise en place d’un ordinateur dans les réserves avec lecteur code barre Coûts à préciser Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Etude 2014, installation exercice 2015 Indicateurs - nombre de rupture de stocks - niveau des stocks Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? Zéro rupture de stock 220 Projet médical 2013-2017 Fiche n°URCP 6 Nom de l'action : Formation médicale aux gestes de réanimation infantile Porteurs du projet : Dr B. Verdiere, Dr B. Doumenc Description Formation des médecins du service de Réanimation à l’ERC (European council ressuscitation) GFRUP (en lien avec la SRLF – Société de Réanimation de Langue Française) Objectifs Former tous les médecins de Réanimation à la prise en charge des défaillances infantiles Articulation avec la formation des autres services impliqués (urgences pédiatriques, urgences adultes) Difficultés et/ou opportunités prévisibles Formation payante avec stage de plusieurs jours dans un service de réanimation infantile parisien ou de CHU Compétences à mobiliser Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) Temps donné aux médecins pour se former Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Aucun Coûts à préciser Délais de réalisation Année 2013 - 2014 Indicateurs Nombre de médecins formés fin 2014 Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? 221 Projet médical 2013-2017 Fiche n°URCP 7 Nom de l'action : ECLS (Extra Corporeal Life Support) : ECMOvv (Extra Corporeal Membranous Oxygenation veno-venous) et ECCO2R (Extra Corporeal CO2 Removal) Porteur du projet : Dr D. DA SILVA Description : Circulation extra corporelle veino-veineuse ou artério-veineuse pour la prise en charge des SDRA grave avec hypoxémie grave et/ou augmentation des pressions télé-expiratoires supérieures à 30 mmHg et/ou les acidoses hypercapnique réfractaires. Les pré-requis en terme de formation seront rassemblés en 2014 Objectifs : Zéro transfert annuel de ces patients (plus d’une dizaine par an) Difficultés et/ou opportunités prévisibles : Dans l’état actuel du service, trois chambres peuvent accueillir ce type de dispositif en raison de la contrainte d’espace. Par contre, dans le projet de la nouvelle réanimation, cette activité sera possible dans toutes les chambres. Formation médicale : deux médecins déjà formés et compétents. Formation paramédicale : à mettre en place avec la collaboration du fournisseur du dispositif. Compétences à mobiliser : Collaboration avec les chirurgiens vasculaires du CHSD (Dr R. Lesage) et du CCN (Dr N. Bonnet) Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) : Activité inhérente à l’activité du service. Ne représente pas une charge supplémentaire. Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc. Achat d’un dispositif de circulation extracorporelle périphérique CadioHelp (inscrit au plan d’équipement 2013, reconduit en 2014) Coût : 79 000 Euros Délai de réalisation : Année 2014 Indicateurs : Consommation annuelle de circuits de CEC. Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? Zéro transfert 222 Projet médical 2013-2017 Fiche n°URCP 8 Nom de l'action : Création d’une unité de cardiologie de liaison, de consultations et d’explorations fonctionnelles Description A ce jour, des lits de cardiologie sont installés dans un service mixte de cardio-pneumologie. A compter du 1er novembre 2013, ces lits seront fermés. Une unité de cardiologie est créée avec pour objectifs de répondre : - aux besoins en explorations fonctionnelles et de consultations, - aux besoins d’avis cardiologiques dans les services, - à la prise en charge des pathologies cardiaques de patients hospitalisés dans les différents services de spécialités et aux urgences adultes. Des protocoles de fonctionnement seront réalisés par les responsables médicaux des services concernés. Cette unité est rattachée au pôle de médecine dont le responsable sera destinataire des plannings; Le fonctionnement de la consultation de cardiologie sera sous la responsabilité du cadre infirmier en charge du plateau de consultation. Les liens existant avec le CCN seront maintenus et renforcés. Objectifs Disposer des compétences en cardiologie nécessaires au fonctionnement de l’établissement. >> Un pré-projet de service présenté en directoire servira de support aux actions à entreprendre jusqu’à l’arrivée d’un chef de service Difficultés et/ou opportunités prévisibles - Projet à travailler de façon transversale au sein du pôle de médecine, avec les services de neurologie et de pneumologie. - Rédaction des protocoles pour garantir la qualité de la prise en charge des pathologies cardiaques dans les services d’hospitalisation. Compétences à mobiliser - Pôle médecine - Direction des soins (organisation du PT) Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… A définir Coûts Besoins en personnel paramédical à préciser. Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Novembre 2013 Indicateurs Evolution des actes réalisés Nombre d’avis dans les services Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? Réduction significative des actes adressés à l’extérieur Continuité des avis dans les services 223 Projet médical 2013-2017 Fiche n°URCP 9 Nom de l’action : Reconfiguration du service de pneumologie du CHSD Description Le projet vise reconstituer une équipe de pneumologues, complétée par des compétences en infectiologie. Elle sera placée sous la responsabilité d’un chef de service en pneumologie. Le service accueillera les pathologies pneumo-infectieuses et assurera les avis spécialisés auprès des services demandeurs. Ce service garantira également les consultations et explorations fonctionnelles nécessaires à l’établissement. Ce projet sera réalisé en plusieurs phases tenant compte des recrutements réalisés. Objectifs - Disposer d’un plateau d’exploration fonctionnelle et de consultations répondant aux besoins des services du CHSD - Disposer d’un service d’hospitalisation de pneumologie générale répondant aux besoins non couverts à ce jour sur le territoire de santé >> Un pré-projet de service présenté en directoire servira de support aux actions à entreprendre jusqu’à l’arrivée d’un chef de service Difficultés et/ou opportunités prévisibles - Recrutements de professionnels - Obtenir l’agrément pour accueillir à nouveaux des internes de médecine générale Compétences à mobiliser - Pôle médecine - Direction des soins et des affaires médicales - Direction Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… A définir selon l’augmentation d’activité Coûts A définir Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé - Novembre – décembre 2013 : reformatage du nombre de lits et des activités d’explorations fonctionnelles Indicateurs Evolution de l’activité en hospitalisation et au sein du plateau technique Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? -recrutement d’un chef de service et de praticiens 224 Projet médical 2013-2017 Pôle Neurologie-Médecine Physique et Réadaptation Le pôle neurologie-MPR continue à se développer dans ce projet médical. Le projet majeur du pôle est l’extension de capacités du service de neurologie de 18 lits qui permettra d’accueillir notamment davantage d’AVC au CHSD. Une augmentation des places d’HAD en rééducation est prévue. Des actions innovantes d’accompagnement des familles, de préparation à la sortie des patients sont également programmées. Le pôle, placé sous la responsabilité du Dr Thomas de Broucker, Jean-Jacques Ferry, Olivier Cras (cadres supérieurs) et Stéphane Berniac (directeur délégué), se compose de 2 services : - Neurologie, Dr Thomas de Broucker (chef de service), 30 lits - Médecine physique et réadaptation, Dr Marc Sevène (chef de service), 42 lits + 7 places HDJ + 20 places HAD Recette annuelle du Pôle en 2012 : 12 626 474 € Sommaire • Pathologie neurovasculaire-Restructuration du service et extension des capacités 226 • Espace de simulation de vie (appartement thérapeutique) 240 • Consultation Mémoire 227 • Maladies infectieuses et encéphalites auto-immunes 229 • Equipe mobile de Médecine Physique et de Réadaptation intra hospitalière 241 • Neuro-oncologie 230 • Neuropathies périphériques, pathologies musculaires, ENMG 231 • Prise en charge des céphalées 232 • Prise en charge de l’épilepsie 233 • Prise en charge des syndromes parkinsoniens et des mouvements anormaux 235 • Prise en charge des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) et maladies inflammatoires du système nerveux central 236 • Sclérose latérale amyotrophique 237 • Annexe : la Sclérose Latérale Amyotrophique 238 • Mise en place d’une consultation « Handicap et famille » au sein du service MPR de l’Hôpital Casanova 243 • Création d’un nouveau plateau technique de kinésithérapie mis à disposition de kinésithérapeutes exerçant dans l’établissement sous forme conjointe, salariée et libérale 245 • Mise à niveau du Plateau Technique de Rééducation de l’Hôpital Delafontaine - ressources humaines et matérielles (salle et équipements) 247 • Doublement de la capacité d’accueil de l’HAD 251 • Programme d’Education Thérapeutique pour les patients spastiques post-AVC traités par toxine botulique 252 • Réunion-info famille : l’AVC au quotidien … si on en parlait ? 254 225 Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 1 Nom de l’action : Pathologie neurovasculaire-Restructuration du service et extension des capacités Porteur du projet : Tous les médecins du service de neurologie Situation actuelle : La labellisation de l’unité neurovasculaire du Centre Hospitalier de Saint-Denis en 2007, suivie de l’augmentation de la capacité de l’USINV de 1 à 2 lits en USC à 4 lits en neurologie + 1 lit en USC, s’est accompagnée d’une montée en charge immédiate et presque d’emblée saturée du dispositif avec un nombre de patient accueillis annuellement compris entre 450 et 500. La saturation est due à la taille du service, et à sa double mission de prendre en charge l’ensemble de la neurologie du secteur (cf. fiches projets) en plus de la pathologie neurovasculaire du 93 ouest et sud. Les efforts constants pour améliorer la filière neurovasculaire en lien avec les services de soins de suite de l’environnement, grâce notamment à la présence très efficace et motivée d’une animatrice de filière (Mme MJ Dejouet) ont montré que les améliorations possibles ne permettent une amélioration des DMS qu’à la marge. Contexte : Les travaux actuels de rénovation du BMC de Delafontaine sont l’occasion de redéployer le service de neurologie en fonction des besoins territoriaux neurovasculaires et de neurologie générale, et des objectifs du SROS AVC : chaque UNV doit prendre en charge les patients de son secteur géographique défini à l’intérieur du département (2 centres en Seine-Saint-Denis) mais aussi dans la région (zone isochrone située dans un rayon d’accessibilité inférieure à 30 minutes). Objectifs : L’augmentation de la disponibilité de l’hospitalisation neurovasculaire justifiée par un recrutement territorial estimé à 800 patients par an impose une augmentation du nombre de lits. Moyens : Les moyens en locaux, aménagements et personnels ont été détaillés dans le projet de service de neurologie. Plusieurs réunions de mise en place opérationnelle détaillée ont été effectuées sous l’égide de la direction générale du CHSD (voir projet de service de neurologie 2014-2018). Une extension du service sur un étage du BMC permettant le déploiement de 28 lits neurovasculaires et 20 lits de neurologie générale a été décidée. Le projet impacte aussi les consultations et permet de favoriser la mise en place des projets spécifiques concernant la prise en charge des pathologies neurologiques autres que vasculaires indispensables à notre environnement sans DU SERVICE DE NEUROLOGIE concurrence publiqueAGGRANDISSEMENT ou privée pour lesquelles le centre hospitalier de Saint-Denis a une obligation de moyens. (Passage de 30 à 48 lits) Personnels nécessaires au Projet Coûts et recettes: Personnel Médical Pour 48 lits Poste ETP Médecin PH Assistant Spécialiste Total Dépenses 7 2 9 728 000 € 102 000 € 830 000 € 0,2 2 13 18 13 8 4,5 1,5 3 1 1 2 2 1 3 Dépenses 10 000 € 96 000 € 611 000 € 738 000 € 611 000 € 328 000 € 148 500 € 63 000 € 135 000 € 48 000 € 39 000 € 90 000 € 96 000 € 41 000 € 126 000 € 5,7 78,9 319 200 € 3 499 700 € Personnel Non Médical Poste Cadre Supérieur Cadre de Santé IDE de Jour AS de Jour IDE de Nuit AS de Nuit ASH Assistante Sociale Kiné Psychologue Ergothérapeute Orthophoniste Neuro Psy Secrétaire Hospitaliére Secrétaire Médicale ETP Remplacements (Vacations = 10% des ETP Non Médicaux) Total Variation des Dépenses et des Recettes (*) Travaux de remise en état d'un étage du bâtiment médico-chirurgical (**) 48 nouveaux lits => T.O cible à 90%, une DMS des 3 services à 7,33 jours, soit 2 167 séjours et la prise en compte du CA Moy par séjour en vigueur par unité (Neuro, UNV, USINV) Recettes Supplémentaires (**) Dépenses Supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance Amortissements (Yc travaux de mise aux normes) (*) Charges Indirectes (49% Part des Chges Ind. dans les Chges Dir.) Total Déficit 226 830 000 € 3 499 700 € 594 919 € 224 171 € 2 444 703 € 7 593 494 € 7 584 982 € 209 958 € 204 147 € 38 722 € Recette Totale EAP en 100% GHS Consultations et Actes externes MIG (Consult. Mémoire Précarité) Permanence des soins (FIR) 8 037 808 € Total 444 315 € Excédent Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 2 Nom de l’action : Consultation Mémoire Porteur du projet : Dr Carole Henry et Dr Didier Le Goff Situation actuelle : L’objectif de la consultation mémoire est d’assurer une expertise diagnostique neurologique et une expertise de prise en charge gérontologique et sociale de patients présentant un trouble cognitif quel qu’en soit le stade évolutif, du trouble mnésique isolé à la dépendance de cause cognitive (démence). La cause la plus fréquente de ces troubles est la maladie d’Alzheimer dont la prévalence (1,2% de la population) augmente massivement avec l’âge. La deuxième cause est la pathologie vasculaire cérébrale. De très nombreuses autres causes sont possibles d’où la nécessité d’une expertise diagnostique spécialisée. La file active est d’environ 320 patients se plaignant de troubles cognitifs ou amenés par leurs proches pour cette raison, et environ 750 consultations leur sont consacrées chaque année. Ces patients sont vus par tous les praticiens du service et par le Dr Le Goff, gériatre, avec une orientation privilégiée vers les docteurs Le Goff et Henry si la demande est repérée lors de la prise de rendez-vous. Les délais de rendez-vous sont d’environ trois mois pour les situations non urgentes, et peuvent être raccourcis à 2448 heures sur appel d’un médecin généraliste ou d’un psychiatre. Dans le département, l’hôpital Avicenne a une consultation mémoire tenue par le Dr Belin, qui consulte une demijournée par semaine d’après le site internet de l’hôpital. Les docteurs JL Thibault et JM Netter, neurologues libéraux du CCN, voient un certain nombre de patients mais sont relativement isolés. Organisation au centre hospitalier de St-Denis : L’évaluation diagnostique initiale se fait d’abord lors d’une consultation médicale prolongée (une heure). Les explorations complémentaires lorsqu’elles sont nécessaires se font en hôpital de jour, soit sur le site de l’hôpital Delafontaine, pour les patients relativement jeunes, soit sur le site de l’hôpital Casanova, pour les plus âgés. Elles comprennent un examen médical, des tests neuropsychologiques effectués par une des deux neuropsychologues participant à la consultation mémoire (Alix Méglin à Casanova et Catherine Cottereau à Delafontaine), une IRM cérébrale ou à défaut un scanner, un bilan biologique. Les résultats sont synthétisés lors d’une réunion mémoire multidisciplinaire hebdomadaire de 90 minutes, et la conclusion est rendue sous la forme d’une fiche mémoire, qui est insérée dans le dossier papier du patient par les neuropsychologues. Pour l’instant, pour des raisons techniques, cette fiche mémoire n’est pas insérée au dossier informatisé de Convergence. Les conclusions sont expliquées au patient lors d’une consultation médicale d’annonce. Dans certains cas, il nécessaire de réaliser une ponction lombaire pour l’analyse des biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer. Cela se fait lors d’une brève hospitalisation classique. Parfois, une scintigraphie cérébrale est nécessaire, les patients sont alors envoyés vers le CCN. Cette exploration sera bientôt réalisée au sein du CHSD grâce à l’implantation du matériel en partenariat. Dans les cas complexes, une hospitalisation de 3 ou 4 jours pour observation est nécessaire. Le renseignement de la base de données informatisée nationale Calliope est devenu obligatoire en 2013, et nécessite environ 15 minutes par patient. Elle permettra la réalisation éventuelle de statistiques et la surveillance régulière par les autorités de santé de l’activité de la consultation mémoire. 227 Projet médical 2013-2017 Moyens humains dédiés : Trois demi-journées de consultation médicale hebdomadaires sont officiellement dédiées à la consultation mémoire, deux pour le Dr Le Goff, une pour le Dr Henry. Par ailleurs tous les neurologues du service voient des patients concernés en consultation ou lors d’hospitalisations dans des services de médecine ou de chirurgie pour d’autres raisons. Deux neuropsychologues y consacrent une partie de leur temps de travail. Aucun secrétariat dédié n’existe actuellement ni de temps de technicien d’études cliniques. L’assistante sociale est directement disponible à l’hôpital de jour gériatrique de Casanova, mais beaucoup moins facilement à l’hôpital Delafontaine pour des raisons d’organisation (éloignement géographique des bureaux, et saturation du service social par le flux massif de patients externes et hospitalisés). Une évaluation psychiatrique est souvent nécessaire, pour un avis diagnostique ou une aide à la prise en charge. Une psychiatre, le Dr Boughalem, peut ponctuellement donner un avis à Casanova. Sur le site de Delafontaine, nous sommes obligés d’orienter les patients vers le Centre Médico-Psychologique de leur secteur (CMP), avec des délais de prise en charge peu acceptables et sans jamais de réponse écrite. Liens avec les acteurs sanitaires et sociaux du bassin géographique : Un courrier est systématiquement adressé au médecin traitant. Lorsque cela est nécessaire, les patients sont orientés vers le CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination) de leur domicile pour la mise en place d’aides, ou les services de Soins infirmiers à Domicile (SIAD). L’hôpital de jour gériatrique permet en cas de perte d’autonomie avérée une évaluation de la situation sociale par une assistante sociale expérimentée, une évaluation par l’ergothérapeute, une stimulation cognitive et une prise en charge en kinésithérapie. Pour les patients ayant des troubles du comportement importants, l’Unité Cognitivo-Comportementale de l’hôpital Casanova permet un diagnostic, un traitement et une orientation. Certains dossiers de patients de cette unité, non passés par la consultation mémoire, sont d’ailleurs discutés en réunion multidisciplinaire à la demande ponctuelle du Dr Salson. Objectif : développement et amélioration : L’augmentation constante de la prévalence de la maladie d’Alzheimer liée au vieillissement de la population impose un nombre croissant de consultations d’expertises et de prises en charge. Une augmentation du temps médical dédié aux consultations-mémoire par implication de plusieurs PH de neurologie pourra permettre d’absorber la demande croissante et de raccourcir des délais trop longs et actuellement incompressibles. L’opportunité en sera donnée par «mutualisation des projets» : l’augmentation de la capacité du service permettra de compter au moins pour partie sur l’augmentation de son potentiel médical. Une augmentation du nombre de plages de consultations du Dr Le Goff est aussi prévue. L’installation de la médecine nucléaire dans l’établissement permettra de disposer de l’ensemble des explorations nécessaires sur place. L’accès à un avis psychiatrique rapide permettrait d’accélérer et d’améliorer la prise en charge de certains patients. Une collaboration conventionnée avec l’un des services de Romain Rolland/Ville Evrard devra être recherchée. Le renseignement de la base de données Calliope impose que le temps de secrétariat ou de technicien d’études cliniques financé par l’ARS soit effectivement attribué à la consultation mémoire avec une formalisation (fiche de poste) permettant d’en assurer la disponibilité et la pérennité. Un accès simplifié à une assistante sociale sur le site de Delafontaine est indispensable. 228 Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 3 Nom de l’action : Maladies infectieuses et encéphalites auto-immunes Porteur du projet : Dr Thomas De Broucker Situation actuelle : Le service de neurologie de Saint-Denis a développé depuis son ouverture en 1992 une expertise particulière dans le domaine des complications neurologiques de l’infection par le VIH et par extension un intérêt plus général dans le domaine des encéphalites. Le fait que le service des maladies infectieuses ne dispose pas de lits d’hospitalisation classique impose par ailleurs de prendre en charge, avec le service de médecine interne et la réanimation, de nombreux patients présentant des méningites bactériennes et virales en plus de la pathologie due au VIH. Contexte : L’intérêt reconnu pour la pathologie neuro-infectieuse au niveau régional, contrastant avec l’absence d’intérêt de la plus grande partie de la communauté neurologique francilienne conduit le service à être fréquemment sollicité pour expertise ou prise en charge de patients territoriaux et extra-territoriaux. La participation active aux comités scientifiques de plusieurs études nationales ou groupes de travail dans ce domaine renforce le rôle particulier du service qui lui est reconnu dans la communauté médicale. Objectifs : Il s’agit d’un créneau dont il faut poursuivre la vivacité et l’excellence. Moyens : La capacité d’hospitalisation du service (secteur neurologie générale) doit tenir compte de ce besoin spécifique qui correspondant à 5 lits au moins occupés en permanence. 229 Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 4 Nom de l’action : Neuro-oncologie Porteur du projet : Dr Thomas De Broucker Situation actuelle : Le service de neurologie de l’hôpital Avicenne est principalement orienté vers la pathologie neurooncologique depuis près de 10 ans. L’expérience montre que ses capacités d’accueil ne lui permettent pas de prendre en charge l’ensemble des patients du territoire. L’absence de service de neurochirurgie au CHU est aussi, avec la précarité dans un autre registre, un facteur d’éparpillement des patients. Une convention de collaboration a été établie avec la clinique de la Roseraie (Aubervilliers) pour la prise en charge neurochirurgicale des patients du centre hospitalier de Saint-Denis présentant une tumeur cérébrale. Les décisions thérapeutiques post-chirurgicales font l’objet d’une réunion de concertation pluridisciplinaire à la Salpêtrière et le suivi est assuré à Delafontaine. Contexte : Les modifications du contexte territorial, notamment neurochirurgical, pourraient amener à modifier les pratiques actuelles dans le sens d’une augmentation de l’implication du CHSD. Objectifs : Le statu quo est justifié avec intégration de la neuroconcologie à la neurologie générale et maintien à niveau des praticiens par la formation et la participation régulière aux RCP de la Salpêtrière. 230 Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 5 Nom de l’action : Neuropathies périphériques, pathologies musculaires, ENMG Porteur du projet : Docteur Anne Lazar, Docteur Camus-Jacqmin Situation actuelle : Les neuropathies périphériques sont des pathologies fréquentes et de diagnostic parfois facile comme dans le diabète ou l’alcoolisme chronique, mais souvent difficile et affaire de prise en charge spécialisée. Il s’agit en général de pathologies ambulatoires dont le mode de recrutement repose beaucoup sur l’activité d’électroneuromyographie. Il peut aussi s’agir d’affections sévères pouvant conduire en urgence en réanimation pour assistance respiratoire. Les pathologies musculaires peuvent être dystrophiques (myopathies), inflammatoires, ou auto-immunes (myasthénie) Contexte : L’électroneuromyographie a été redémarrée au CHSD avec l’arrivée du Dr Lazar et du Dr Camus-Jaqmin. La demande de ville est importante et actuellement très insuffisamment assurée sur le bassin de vie du Centre Hospitalier de Saint-Denis, par les neurologues du CCN en plus du CHSD. Cette demande émane de médecins généralistes, des rhumatologues, des orthopédistes, des endocrinologues et des internistes. L’activité ENMG est bien valorisée et permet de rentabiliser toute augmentation d’activité. Objectifs : Représenter un centre de diagnostic (ENMG, bilans en hôpital de jour) et de prise en charge des patients présentant une pathologie des nerfs périphériques et des muscles. Assurer la demande interne de l’établissement et la demande externe du bassin de vie. Moyens : L’augmentation du nombre de plages d’ENMG est le prérequis indispensable avec passage de 2-3 vacations actuelles à 8-10 vacations hebdomadaires. En fonction de l’augmentation d’activité et en tant que de besoin une augmentation du temps médical dédié devra intervenir. 231 Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 6 Nom de l’action : Prise en charge des céphalées Porteur du projet : Dr Rodica Cumurciuc Contexte et situation actuelle : Les céphalées comptent parmi les affections du système nerveux les plus répandues. Selon les données OMS environ 47% de la population adulte a eu au moins une fois une céphalée au cours de l’année écoulé. Environ 17% de la population adulte souffre de migraine. Considérées le plus souvent comme banales ou «bénignes», les céphalées représentent un fardeau important pour la personne et pour la société et sont responsables d’incapacités temporaires récurrentes, d’une détérioration de la qualité de vie et de coûts financiers. Par ailleurs la survenue d’une céphalée inhabituelle est un symptôme d’alerte d’affections neurologiques graves imposant une prise en charge en urgence : pathologie neurovasculaire, pathologie neuroinfectieuse et tumeurs cérébrales. L’existence d’une filière neurovasculaire au Centre Hospitalier de Saint-Denis s’accompagne de fait d’un recrutement supplémentaire par le biais du symptôme céphalée, dans le cadre de l’urgence mais aussi de la consultation programmée et de la prise en charge au long cours. Les patients présentant des céphalées sont vus en consultation de neurologie générale non-urgente. Les céphalées peuvent représenter jusqu’à 1/3 des consultations en neurologie. Il n’y a pas actuellement de consultation spécialisée dédiée aux céphalées et à la migraine à Saint-Denis en dehors du cas particulier des urgences neurovasculaires. En outre de nombreux patients nous sont adressés par les services d’urgences du CHSD et des autres hôpitaux de proximité (Avicenne, Jean Verdier, Montreuil, clinique de la Roseraie etc). Le délai actuel de la première consultation peut aller jusqu’à 2 à 3 mois. Le suivi des patients présentant des céphalées chroniques ainsi que leur hospitalisation rapide parfois nécessaire sont assurés de façon insuffisante à l’heure actuelle compte tenu de la saturation des plages de consultation et du service d’hospitalisation. Objectifs : 1. Constituer un centre de proximité pour la prise en charge diagnostique et thérapeutique des céphalées primaires ainsi que leur suivi régulier : a) Raccourcir le délai de la première consultation spécialisée pour la prise en charge des céphalées. b) Assurer une prise en charge satisfaisante au long cours en liaison avec les médecins traitants en augmentant la fréquence des consultations. c) Améliorer la qualité de la prise en charge spécialisée : envoi d’une convocation et d’un questionnaire d’autoévaluation de la douleur à ramener le jour de la consultation ; évaluation pluridisciplinaire des céphalées chroniques (neurologue, psychologue, kinésithérapeute etc) ; prise en charge individualisée en prenant en compte l’environnement familial, culturel, social et professionnel du patient d) Développer les moyens non-médicamenteux tels que la relaxation, l’hypnose, la sophrologie, techniques cognitives et comportementales etc. e) Améliorer la prise en charge des patients présentant des céphalées chroniques avec abus médicamenteux : prise en charge multi-disciplinaire (neurologue, addictologue, psychologue, psychiatre) ; hospitalisations pour sevrage médicamenteux. f) Intégrer la prise en charge des céphalées chroniques au sein des missions du CLUD. 1. Constituer un centre de proximité pour le diagnostic et la prise en charge en urgence des céphalées secondaires : a. Organiser une «consultation» spécialisée 24h/24 pour les patients présentant une céphalée aigue inhabituelle (dans le cadre des urgences neurovasculaires). 2. Constituer un centre d’expertise pour les céphalées aiguës et chroniques : a) Expertise diagnostique pour les céphalées résistantes aux traitements déjà proposés. b) Assurer la formation des soignants, participer à l’enseignement auprès des écoles infirmières et kinésithérapeutes. c) Participation à des protocoles de recherche épidémiologique et thérapeutique d) Formation des médecins généralistes du secteur au suivi des patients céphalalgiques e) Information de la population sur les causes et les possibilités thérapeutiques existantes. 232 Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 7 Nom de l’action : Prise en charge de l’épilepsie Porteur du projet : Dr Nathanaëlle Ibos-Augé Situation actuelle : La prévalence de la maladie épileptique est de 0,5% de la population. Celle-ci est augmentée si l’on prend en compte les crises d’épilepsie symptomatiques. 5 % de la population est ainsi susceptible de faire une crise d’épilepsie un jour. Chaque jour en France, 100 personnes présentent une première crise, soit près de 40 000 par an. Une fois sur deux, cette crise peut inaugurer une maladie épileptique qui est, après la migraine, la première raison de consultation d’un neurologue. Plus de 80 000 personnes en France sont touchées par les formes résistantes aux médicaments. C’est donc une pathologie fréquente, dont l’incidence augmente avec l’âge des patients et les maladies intercurrentes (dont la pathologie neurovasculaire), qui nécessite souvent une hospitalisation de plusieurs jours, surtout en cas de première crise ou d’état de mal épileptique, afin de réaliser un bilan étiologique (imagerie cérébrale, bilan sanguin, ponction lombaire, EEG) et une prise en charge thérapeutique qui peut être extrêmement urgente. Cette pathologie nécessite par ailleurs un suivi en consultation régulier (environ tous les trois mois), afin d’évaluer l’efficacité du traitement, ses éventuelles complications et afin de le renouveler (environ 465 consultations/ an). Pour certains patients, le suivi nécessite aussi la réalisation d’EEG réguliers. Ce suivi en consultation est d’autant plus indispensable que le médecin traitant est souvent peu habitué à suivre les patients épileptiques. Par ailleurs, les neurologues de ville sont très peu nombreux dans le secteur du CHSD. Une disponibilité quotidienne est nécessaire pour assurer les urgences spécialisées, en cas de nouvelle crise pour adapter le traitement chez un patient connu, ou de crise inaugurale. Le suivi des femmes jeunes épileptiques désirant un enfant doit se faire en étroite coopération avec le service de gynécologie obstétrique du CHSD, car il s’agit de grossesses à risque du fait du risque malformatif augmenté et des risques liés aux crises elles-mêmes. Les épilepsies pharmacorésistantes nécessitent des explorations et prises en charge surspécialisées en liaison avec les centres de référence. L’électroencéphalogramme est un examen complémentaire essentiel à la prise en charge diagnostique et étiologique de tous les patients épileptiques ou ayant présenté un épisode compatible avec une crise épileptique. Chez les patients hospitalisés en réanimation, l’EEG est un moyen indispensable pour affirmer le diagnostic d’état de mal épileptique. Le diagnostic d’état de mort cérébrale, en vue d’un arrêt des soins et/ou de dons d’organe, est aussi un diagnostic qui ne se fait que par la réalisation de deux EEG successifs qui doivent être interprétés en urgence en cas de don d’organes envisagé. Actuellement, la lecture et l’interprétation des EEG des patients adultes hospitalisés (urgences, réanimation, hospitalisation standard) ou externe est réalisée par 3 PH du service (Dr De Broucker, Henry et Ibos-Augé). L’interprétation des EEG de néonatalogie et de pédiatrie est assurée par un praticien spécialisé distant auquel les tracé sont adressés en temps réel. Le nombre quotidien d’EEG adultes à interpréter est variable (5/ jour en moyenne, mais pouvant aller jusqu’à 10/j). La durée d’interprétation des EEG et de la mise en page du compte-rendu (qui est effectuée par le neurologue), prend environ 2 heures/j. Deux techniciens sont nécessaires actuellement pour la réalisation des EEG (adultes et enfants). Environ 1700 EEG /an sont réalisés dont 40% pour des enfants. Les EEG des 24 heures, qui sont pourtant parfois indispensables pour le diagnostic et la prise en charge de la maladie épileptique, ne sont pas réalisés dans le service, en raison de la lourdeur de l’installation du dispositif d’enregistrement (compter environ 1 heure par patient) et de la durée d’interprétation que cela requiert. Les patients sont actuellement adressés dans des centres ou des cabinets distants en général peu disponibles. 233 Projet médical 2013-2017 Objectifs 1. Représenter un centre de prise en charge de proximité pour les patients épileptiques du territoire - Améliorer le partenariat avec les médecins traitants en améliorer notre capacité à voir rapidement les patients en consultation Faire face à la demande croissante en EEG des patients hospitalisés et des patients externes. Améliorer la prise en charge des premières crises d’épilepsie en hospitalisation, en augmentant le nombre de lit, et en diminuant le délai d’obtention de l’IRM cérébrale. Améliorer le partenariat avec le service de gynécologie obstétrique du CHSD pour les patientes épileptiques enceintes ou ayant un désir de grossesse. - - - 2. Représenter un centre d’expertise de proximité pour les patients du territoire. - - - - - Pouvoir réaliser des EEG des 24 heures en hospitalisation ou en externe, dans certains cas bien précis d’épilepsie ou en cas de doute diagnostique. Améliorer le partenariat avec une équipe de neurochirurgie pour les épilepsies pharmacorésistantes nécessitant une prise en charge chirurgicale, car les délais de prise en charge actuels sont très longs. Formation continue : mise à jour constante des connaissances, bibliographie, réunions régulières de formation et dévaluation des pratiques. Participation à des protocoles de recherche épidémiologique et thérapeutique. Favoriser la formation de tous les PH à la lecture des EEG. Moyens : - Augmentation de la disponibilité des lits d’hospitalisation en neurologie pour accélérer la prise en charge diagnostique et thérapeutique des premières crises d’épilepsie, des épilepsies récidivantes, et des états de mal épileptiques - Augmentation du nombre de PH impliqués et du nombre de plages de consultation. - Augmentation des créneaux d’IRM cérébrale en urgence/semi-urgence pour raccourcir les durées d’hospitalisation. - Augmentation des EEG et réalisation d’EEG des 24 heures. - Améliorer le suivi psychologique et social des patients épileptiques grâce à une psychologue et assistance sociale temps plein dans le service. Besoins de moyens humains : - Augmentation du nombre de PH impliqués et du nombre de plages de consultation. - Améliorer le suivi psychologique et social des patients épileptiques grâce à une psychologue et assistance sociale temps plein dans le service. Coûts et recettes : Coûts: Recettes : 234 Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 8 Nom de l’action : Prise en charge des syndromes parkinsoniens et des mouvements anormaux Porteur du projet : Dr Thomas De Broucker Situation actuelle : La maladie de Parkinson est une maladie neurologique dégénérative fréquente, touchant entre 100 et 200 personnes/100 000 habitants avec une incidence annuelle de 10 à 15/100 000 qui augmente à partir de l’âge de 50 ans. Le vieillissement de la population entraîne mécaniquement une augmentation de cette incidence. Le diagnostic et la prise en charge thérapeutique exigent une expertise neurologique. Le suivi est souvent difficile du fait de la nécessité de modifications fréquentes du schéma thérapeutique et des effets secondaires des médicaments, nécessitant une consultation tous les trois à six mois. La possibilité d’une thérapeutique neurochirurgicale ultraspécialisée (neurostimulation cérébrale profonde) impose d’une part de travailler en réseau avec un ou plusieurs centres d’implantation, d’autre part de développer dans les années qui viennent une compétence spécifique concernant le suivi et les réglages des stimulateurs. Contexte : Le Centre Hospitalier de Saint-Denis suit une file active d’environ 150 à 200 patients présentant soit une maladie de Parkinson idiopathique, soit un syndrome parkinsonien atypique, souvent plus grave et de gestion plus lourde, soit des mouvements anormaux, notamment dans le cadre d’une consultation dédiée à leur traitement itératif par injections de toxine botulique. Aucune structure publique ou privée n’a développé d’activité spécifique dans le domaine des syndromes parkinsoniens. Il s’agit d’une activité reposant principalement sur la consultation dont la demande est pressante et l’offre insuffisante au CHSD. La prévalence de la maladie de Parkinson sur le bassin d’attraction de Saint-Denis est de 300 à 600 patients. Le taux de fuite vers Paris est certaienement encore important. L’arrivée au CHSD du SPECT dont l’un des examens est le DATscan, dédié à la mise en évidence d’une dénervation dopaminergique du striatum, entrainera sans doute une augmentation de la demande de prise en charge locale. Objectifs : Augmenter la capacité de prise en charge de la maladie de Parkinson et des maladies apparentées et des mouvements anormaux. Formaliser et individualiser cette activité. Permettre une prise en charge de bon niveau de l’ensemble de la population concernée de notre bassin de vie. Moyens : Augmentation du nombre de plages de consultation permettant d’améliorer les délais de rendez-vous : l’augmentation du nombre de praticiens consécutive à l’augmentation de l’activité neurovasculaire devrait permettre de dégager du temps supplémentaire à consacrer à cette activité pour un total de 3 vacations hebdomadaires. L’implication du service de rééducation fonctionnelle dans la prise en charge spécialisée de ces pathologies en ambulatoire (formation de kinésithérapeutes aux pathologies du mouvement) permettrait d’organiser une filière performante qui pourrait faire référence sur le territoire de santé. Un conventionnement avec un centre neurochirurgical implanteur sera nécessaire. 235 Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 9 Nom de l’action : Prise en charge des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) et maladies inflammatoires du système nerveux central Porteur du projet : Dr Mathilde Camus-Jacqmin Situation actuelle : La file active est de 150 à 200 patients SEP suivis entre 1 fois par mois et tous les 3 à 6 mois en consultation, en hôpital de jour polyvalent, et lors d’hospitalisations de 3-4 jours ou plus en cas de poussées. Trois PH prennent plus particulièrement en charge ces patients (M Camus-Jaqmin, C Henry et T de Broucker. Contexte : Les centres hospitaliers prenant en charge la SEP en Seine-Saint-Denis sont Robert Ballanger, Avicenne et Delafontaine. A Avicenne une neurologue s’intéresse à la SEP et s’occupe pour une part de la file active ancienne du service mais les tentatives de développement de cette activité n’ont pas été soutenues localement. A Aulnay, comme à Delafontaine, la SEP est un des axes de développement du service avec plusieurs PH impliqués. Par ailleurs les neurologues de ville sont très peu nombreux notamment dans le secteur Plaine-Commune et la pathologie est de plus en plus hospitalo-centrée du fait de la lourdeur et de l’hyperspécialisation des traitements. Objectifs : 1. Représenter un centre de prise en charge de proximité pour les patients du territoire (93 ouest et 93 sud) - Annuler voire inverser le taux de fuite centripète vers Paris et augmenter la file active (besoins estimés sur le secteur de St Denis si on prend les chiffres de la CNAM de 2004 qui comptabilisaient une prévalence de 85/100 000 en Ile de France = 350 patients environ pour 400 000 hab) - Améliorer la prise en charge en consultation : consultation d’annonce diagnostique avec possibilité d’être revu à 15 jours d’intervalle, en collaboration avec la psychologue Mme Medeiros, éducation thérapeutique. - Améliorer le suivi des patients et la prise en charge du handicap : filière MPR dédiée dans le cadre du projet de pôle avec possibilité de consultations pluridisciplinaires et pluriprofessionnelles dont kinésithérapeutes formés et ergothérapeutes. Prise en charge sociale en cas de handicap, en collaboration avec le service social et la MDPH - 2. 236 Développer des partenariats avec les neurologues libéraux du secteur (CCN notamment) qui nous envoient leurs patients en hospitalisation ou pour avis ou pour prise en charge thérapeutique hospitalière. Représenter un centre d’expertise de proximité pour les patients du territoire (93 ouest et 93 sud) - expertise diagnostique : possibilité d’hospitaliser plus facilement les patients pour bilan diagnostique (LCR, imagerie…) grâce à l’augmentation du nombre de lits - discussion collégiale systématique pour les décisions thérapeutiques, imposée par l’arrivée constante de nouvelles molécules faisant l’objet de plans nationaux de gestion de risque (natalizumab, fingolimod, teriflunomide…). La réunion hebdomadaire de concertation thérapeutique DionySEP qui existe depuis 2 ans a cet objectif. - formation continue : mise à jour constante des connaissances ; bibliographies systématiques - travail de recherche, en utilisant la base de données EDMUS, implantée dans le service depuis 3 ans, qui collige et suit tous les patients suivis à Delafontaine pour SEP ou maladies apparentées - participation à des protocoles de recherche épidémiologiques et thérapeutiques Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 10 Nom de l’action : Sclérose latérale amyotrophique Porteur du projet : Dr Anne Lazar Contexte : La sclérose latérale amyotrophique est une affection purement motrice progressive extrêmement sévère. Elle touche progressivement tous les muscles des membres, de la respiration et de la déglutition et de la phonation. Seuls les muscles oculomoteurs et les sphincters restent épargnés. L’incidence annuelle est de 1,5 à 2,5 cas/100 000 habitants et la prévalence est de 4 à 6 cas pour 100 000 habitants car la médiane de survie n’est que de 36 mois. Le pic d’incidence se situe entre 55 et 75 ans. La prise en charge diagnostique et thérapeutique est affaire de centres spécialisés en association avec les neurologues de proximité. Les traitements sont purement palliatifs en dehors d’une molécule qui ne retarde le décès que de quelques mois. L’accompagnement actif des malades et des proches est actuellement assez bien codifié grâce à l’expertise des centres experts. La prise en charge repose beaucoup sur l’anticipation des handicaps à venir et des conséquences sociales, professionnelles et familiales, et physiques, déplacements, actes de la vie quotidienne, communication, ventilation, déglutition. A chaque étape de cette maladie d’évolution inéluctable aujourd’hui correspondent des prises en charge spécifiques et spécialisées exigeant une coordination dédiée et un certain nombre d’acteurs formés, en ville comme à l’hôpital : médecins (neurologue mais aussi pneumologue, gastroentérologue, radiologue), et paramédicaux (orthophoniste, kinésithérapeute, ergothérapeute, psychologue, diététicienne, assistante sociale, auxiliaire de vie, réseaux de soins palliatifs). Situation actuelle : La lourdeur de la prise en charge de ces patients et la création de ces centres experts a amené les neurologues de ville et même hospitaliers a se désinvestir voire à perdre une partie de leurs compétences dans le domaine. Ceci est particulièrement vrai en Ile de France où le centre SLA de la Salpêtrière, extrêmement entreprenant sous la direction du Pr Vincent Meininger, s’est retrouvé à gérer la quasi totalité des patients franciliens et même d’autres régions de France. La saturation du Centre SLA de la Salpêtrière a conduit à la proposition, appelée de nos vœux depuis de nombreuses années, de développer 3 autres sites de prise en charge des patients, dans des centres hospitaliers plus proches de leurs lieux de vie. Le site Nord de ce maillage francilien serait situé à Delafontaine. La file active serait d’une cinquantaine de patients, soit 15 nouveaux patients par an. La prise en charge de patients ayant une SLA est restée un des soucis du service de neurologie de Delafontaine depuis sa création. L’augmentation importante du nombre de patients, avec période de montée en charge de quelques années sans doute, impose de programmer une structuration solide de cette activité autour des acteurs clés et des structures hospitalières impliquées «propres» : neurologie, gastroentérologie, pneumologie, radiologie, ou «mutualisées», hôpital de jour, ou transversales, soins palliatifs. Le réseau Arc en Ciel est déjà partie prenante de la prise en charge au domicile des patients du secteur pris en charge par le centre SLA de la Salpêtrière. Objectifs : Assurer la prise en charge diagnostique et le suivi thérapeutique d’une file active de 50 patients SLA dans une filière dont la définition des étapes est directement issue de l’évolution relativement stéréotypée de la maladie : - début de la maladie : diagnostic, consultation d’annonce, premier bilan, évaluation sociale, prises en charge psychologique, orthophonique et kinésithérapeutique, lien ville-hôpital. - entre le début de la maladie et les phases finales : bilan quadriannuel en hôpital de jour avec consultation pluriprofessionnelle pour une évaluation complète du patient associée à une prise en charge du ou des aidants. - phases finales : hospitalisations, prises en charge des patients gastrostomisés, mise en place et suivi des patients sous ventilation non invasive, gestion de l’échec progressif de l’ensemble des mesures palliatives et accompagnement en lien avec les réseaux de ville et le service de soins palliatifs du CHSD. Aucune concurrence d’établissements publics ou privés n’est envisagée. L’utilité publique de cette activité est évidente dans le cadre d’une carence majeure de ressources en Ile de France et de la demande expresse du centre expert SLA francilien. 237 Projet médical 2013-2017 Annexe : la Sclérose Latérale Amyotrophique Définition : (Ne pas confondre sclérose latérale amyotrophique et sclérose en plaques). La sclérose latérale amyotrophique est caractérisée par une atteinte neurodégénerative motoneuronale progressive, de cause inconnue et d’évolution fatale car il n’existe pas de traitement curatif. L’atteinte concerne le motoneurone supérieur (corticospinal) et le motoneurone périphérique. Une atteinte cognitive est possible durant l’évolution de la maladie dans 20% des cas environ. Epidémiologie : La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est l’affection la plus fréquente des maladies du neurone moteur. L’incidence est comprise entre 1,5 et 2,5 pour 100 000 habitants par an. Bien qu’il existe des formes familiales, les formes sporadiques représentent 90 % des cas. Le rôle de facteurs de risque exogènes sur le développement de la maladie est suspecté, mais aucune association entre un facteur de risque environnemental ou un mode de vie et la SLA n’a pu être démontrée de manière reproductible et certaine. La survie, en moyenne de 36 mois, présente une variabilité importante et peut atteindre dix à 15 ans. Diagnostic positif : La SLA est caractérisée par une amyotrophie, un déficit moteur progressif, un syndrome pyramidal, une dysarthrie, une dysphagie et une insuffisance respiratoire qui engage le pronostic vital. Le diagnostic est clinique (atteinte dans quatre régions du système nerveux : bulbaire, cervicale, thoracique et lombosacrée) et est confirmé par l’élimination des diagnostics différentiels, l’évolution progressive, et la réalisation d’un électromyogramme qui montre des signes de dégénérescence des neurones moteurs central et périphérique et la diffusion de cette atteinte. A l’examen clinique : - Signes de dégénérescence du motoneurone centrale ou 1er motoneurone : reflexes vifs dans les zones où les muscles sont amyotrophiés. - Signes de dégénérescence du motoneurone périphérique ou 2nd motoneurone : faiblesse musculaire progressive associée à une amyotrophie et à des fasciculations. - A ces deux atteintes s’ajoute une atteinte bulbaire avec dysarthrie, troubles de la déglutition, syndrome dyséxécutif, parfois syndrome pseudobulbaire avec rires et pleurs spasmodiques. - Absence d’atteinte oculomotrice, de troubles sphinctériens et de troubles sensitifs A l’électromyogramme : - Mise en évidence de signes de dégénérescence des neurones moteurs périphériques dans les territoires cliniquement affectés mais aussi ceux asymptomatiques signant une diffusion du phénomène dégénératif. Il n’existe pas de signe d’atteinte sensitive, ni de bloc de conduction, ni de bloc sur les jonctions neuromusculaires. Une étude génétique peut être proposée en présence d’au moins deux cas dans la même famille. Le pronostic lié à l’atteinte des voies respiratoires et de la déglutition. Prise en charge purement symptomatique et palliative. Evaluation et prise en charge de l’évolution de la SLA : Acteurs des soins : Equipe pluridisciplinaire Neurologues Orthophonistes Kinésithérapeutes Psychologues Diététiciens Pneumologues Gastroentérologues Radiologues (interventionnels) 238 Projet médical 2013-2017 Equipe des soins palliatifs Infirmiers, auxiliaires de vie Ergothérapeutes Assistantes sociales Objectif : Prise en charge symptomatique et palliative, évaluation de l’état des demandes. Evaluation des déficiences et de leur retentissement permettant d’anticiper sur l’évolution de l’handicap et la défaillance des fonctions vitales. Mise en place de mesures anticipées : La défaillance des fonctions motrices puis vitales nécessite d’être anticipée régulièrement en fonction de la forme clinique, de la vitesse d’évolution et en concertation avec le patient et sa famille. Des directives anticipées de soins doivent être établies ou au moins discutées sans attendre la survenue d’une situation d’urgence. Il en va de même pour la désignation d’une personne de confiance. Prise en charge neurologique : - Bilan initial : puis évaluation trimestrielle Evaluation de la situation familiale, professionnelle, lieu de vie, entourage du patient Testing musculaire, Echelles d’invalidité (BARTHEL, Karnofsky, OMS) Bilan orthophonique : Dysarthrie, test de déglutition Bilan nutritionnel : poids, IMC, Bilan Ventilatoire : dyspnée, orthopnée, céphalées du réveil, Balancement thoraco-abdominale Oxymétrie nocturne, gazométrie artérielle, EFR. - Traitement spécifique Non curatif mais permettant un ralentissement de l’évolution des troubles : Riluzole (Rilutek) : antiglutamate complexe agissant sur les canaux sodium (action sur l’exitotoxicité du motoneurone) - Prise en charge des complications liées à la SLA Dépistage et prise en charge des troubles respiratoires et de la déglutition qui devront être précoces Troubles salivaires : hypersialhorée : Atropine, scopolamine, toxine botulique, radiothérapie des glandes salivaires Troubles liées à la spasticité : Baclofène Prises en charge paramédicales : - Prise en charge en Orthophonie : Elle a pour but une évaluation et un dépistage des troubles de la déglutition qui permettront de poser l’indication à une alimentation entérale par gastrostomie. 239 Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 11 Nom de l’action : Espace de simulation de vie (appartement thérapeutique) Porteurs du projet : Dr Marc Sevène, Dr Mohamed Kutneh, Jean-Jacques Ferry Description du projet : Création d’un appartement thérapeutique en vue de simuler les actes de la vie quotidienne. Objectifs : L’objectif est d’évaluer les capacités d’un patient avant le retour à domicile (RAD) ou à s’y maintenir. A partir de ces observations, des solutions aux difficultés rencontrées seront éventuellement apportées (aménagement, aides techniques ou humaines …). Bénéfices attendus : Sécuriser la sortie des patients Eviter les réhospitalisations Valider les transferts vers les établissements médico-sociaux Difficultés et/ou opportunités prévisibles : Besoin observé ; mode de recrutement des patients : Mise en situation nécessaire pour beaucoup de patient avant le RAD. Les patients concernés sont ceux en perte d’autonomie (mais dont le RAD semble possible). Le recrutement se fera en interne ou en externe à la demande des médecins traitants ou des urgences de l’établissement. 45 patients par année seront pris en charge. Possibilité de prise en charge des séjours de répit pendant les congés (cf annexe 1). Référence au SROS (volet hospitalier thématique SSR) : Les point 15.1.2 et 15.6.13 qui font référence à la mise en place d’expérimentations notamment la création d’appartement thérapeutique (cf annexe 1 et 2) Impact sur les autres services de l’établissement : Raccourcissement des durées de séjour Concurrence – synergie – filière : Pas de concurrence Synergie : avec tous les services qui ont besoin d’un recours à cet espace de simulation de vie (gériatrie, UAU, médecine interne, neurologie, …) Filière neurologique (perte de dépendance) Travail en lien avec la MDPH Compétences à mobiliser : Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade Pas de personnel supplémentaire (éventuellement temps d’aide-soignante) A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Aménagement (cf. enquête plateaux techniques) Système de vidéo A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques Coûts et recettes Participation financière des industriels pour l’aménagement et l’obtention de matériel. A approfondir avec les directions financières Indicateurs Nombre de dossiers traités à l’année DMS des services adresseurs 240 Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 12 Nom de l’action : Equipe mobile de Médecine Physique et de Réadaptation intra hospitalière Porteurs du projet : Dr Marc Sevène, Olivier Cras Description du projet : Création d’une équipe mobile de Médecine Physique et de Réadaptation (MPR), chargée d’accompagner les patients en situation de handicap et/ou leur entourage (soignant compris) dans un projet de soins personnalisés. Objectifs et bénéfices attendus : Diminution des DMS. Eviter les réhospitalisations. Permettre un retour précoce au domicile (« Early supported discharged », concept développé par les pays du Nord de l’Europe), l’objectif étant de mettre le patient dans des conditions optimales de récupération pour permettre ce retour dès le service de neurologie (Anderson et al 1-3, Langhorne et al 2-3 , cf. annexe 1). Interface entre les différents acteurs sociaux et sanitaires. Mise en place d’un réseau centré autour du handicap. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : Besoin observé ; mode de recrutement des patients : Ce type de démarche est aujourd’hui mal structuré et peut concerner tous les services de l’établissement. Il permettrait de soulager la MDPH qui a des difficultés à traiter l’ensemble des dossiers qui lui sont soumis. Le mode de recrutement concerne les patients en interne mais aussi le secteur de ville. Référence au SROS : 1. Rapport Fery-Lemonier sur la prise en charge de l’AVC (Plan d’actions national « accidents vasculaires cérébraux 2010-2014 », Axe 2, action 10, sous-action 10-1, cf. annexe 2) 2. Circulaire N° DGOS/R4/R3/PF3/2012/106 du 6 mars 2012 relative à l’organisation des filières régionales de prise en charge des patients victimes d’accident vasculaire cérébral (AVC) 3. SROS cf. annexe 3 Impact sur les autres services de l’établissement : Soutien aux différentes équipes devant assurer une prise en charge médico-sociale de patients en situation de handicap. Concurrence – synergie – filière : Fluidité de la filière neurologique, Optimisation des ressources du service MPR (hospitalisations conventionnelles, HDJ, HAD) et du lien avec les structures de MPR avoisinantes. En lien avec les établissements SSR avoisinants Compétences à mobiliser : Personnel à recruter (PM/PNM) : 1 ergothérapeute, 0.5 AS et 0.5 secrétariat Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… - Utilisation des locaux de l’HAD - Téléphones portables - Trajectoire et Crossway A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques 241 Projet médical 2013-2017 CREATION D'UNE EQUIPE MOBILE DE MPR Coûts et recettes : Demande de personnels supplémentaires Personnel Médical Postes ETP Médecin PH Temps Plein Total Dépenses 0,5 52 000 € 0,5 52 000 € Personnel Non Médical Postes ETP Assistante Sociale Ergothérapeute Secrétaire Médicale Total Dépenses 0,5 21 000 € 1 39 000 € 0,5 21 000 € 2 81 000 € Variation des Dépenses et des Recettes Recettes Supplémentaires Dépenses Supplémentaires Personnel Médical 52 000 € Personnel Non Médical 81 000 € Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*) 5 000 € Charges Indirectes 30 360 € Total 168 360 € Déficit -168 360 € Total Excédent Délais de réalisation (phasage envisagé) : Ce délai est dépendant des moyens alloués avec éventuellement une étape transitoire (sur des missions restreintes avec une partie des moyens sur les ressources du service et l’autre en moyens nouveaux). Indicateurs - Nombre de dossiers traités à l’année. - Nombre de sorties réalisées. - Nombre de compte-rendu. 242 Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 13 Nom de l’action : Mise en place d’une consultation « Handicap et famille » au sein du service MPR de l’Hôpital Casanova Porteurs du projet : Géraldine Sauvage-Lequint, Dr Arnaud Sevène, Olivier Cras Description du projet : La consultation handicap et famille consistera à proposer des entretiens familiaux aux familles se trouvant en souffrance face à la survenue du handicap au sein de leur système familial. Nous proposerons dans un premier temps un entretien d’évaluation puis un suivi thérapeutique si nécessaire. Les entretiens seront menés par un thérapeute et un co-thérapeute formés à la thérapie familiale systémique. Ils se dérouleront un mercredi aprèsmidi par mois pour commencer, cette plage horaire pourra être étendue si la demande est importante. Objectifs : - Contribuer à une prise en charge globale du patient. Le patient faisant partie d’un système familial, il parait difficile de le prendre en charge sans tenir compte de ce système familial et des liens d’attachement qui se sont tissés. En prenant en compte le système familial, nous serons alors dans une démarche de prise en charge globale du patient. - Permettre de favoriser les échanges au sein de la famille. Les entretiens familiaux constitueront un cadre sécurisant permettant de favoriser les échanges familiaux. Les outils de médiation utilisés en systémie (objets flottants) permettront d’éviter les échanges trop frontaux pouvant être agressifs et permettront donc une meilleure communication au sein de la famille. - Confronter le patient et sa famille dans leur compétence. Un de nos buts sera de redonner confiance aux familles quant à leur compétence à trouver des solutions pour faire face aux difficultés, la famille étant actrice dans le changement. Nous les accompagnerons dans la compréhension et dans l’éventuelle transformation du modèle familial. - Accompagner et soutenir la famille dans le processus de changement causé par la survenue du handicap. La lésion cérébrale et les séquelles au long cours qu’elle entraine attaquent le lien familial et modifient le devenir du système familial. Notre but est alors d’aider ces familles à se transformer en utilisant leurs compétences à le faire. Nous restons donc attentifs au respect des besoins d’évolution du patient, aux carences éventuelles des enfants et aux souffrances des autres membres tout en respectant les choix familiaux. Bénéfices attendus : - Amélioration des échanges intra-familiaux. - Diminution du sentiment de colère et d’angoisse du patient. - Diminution de l’agressivité pour une meilleure collaboration patient/famille/institution. - Diminution du sentiment d’impuissance et de culpabilité chez les familles et chez les patients. - - - Réassurance des familles et des patients. Durée d’hospitalisation écourtée et retour à domicile mieux accepté par les familles et les patients. Diminution du taux de « ré-hospitalisation » après retour à domicile échoué dû aux conflits familiaux sousjacents mais non exprimés pendant l’hospitalisation. 243 Projet médical 2013-2017 Difficultés et/ou opportunités prévisibles : (Besoin observé, Référence au SROS, Impact sur les autres services de l’établissement, Concurrence – synergie – filière) - Ce projet est en lien avec le SROS volet ambulatoire (Axe 4 : « développer une approche mixte de la prise en charge sanitaire associant établissements de proximité, établissements médico-sociaux et secteur ambulatoire » p.76) et le SROS volet hospitalier (thématique AVC : « faciliter le retour et le maintien à domicile » p.131 et thématique SSR : « expérimenter et innover » p.400) - Ce projet est en lien avec le Plan d’actions national « accidents vasculaires cérébraux 2010-2014 » : « Des projets visant à apporter un soutien aux familles et aux aidants qui s’occupent à domicile de patients victimes d’AVC, pourront être déposés. - Ce projet s’articule avec les axes thématiques transversaux du Projet Médical : - Axe n°3 : « Améliorer la fluidité des séjours » - Axe n°5 : « Développer de nouveaux segments d’activité et de nouveaux modes de prise en charge, en lien avec la ville » Compétences à mobiliser : Ce projet ne nécessite pas de recrutement supplémentaire. Une convention de partenariat sera signée avec le Pôle d’établissements de l’ADAPT Paris-Sarcelles et Claire Chesseret, psychologue à l’ADAPT qui sera détachée de son poste pour la consultation « Handicap et famille » un mercredi après-midi par mois. Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… : Nécessité d’une salle accueillante chaleureuse et fermée pour la confidentialité. Nécessité de fauteuils confortables, d’une table basse et d’une ambiance lumineuse adaptée. Nécessité d’une caméra vidéo pour enregistrer les entretiens. Nécessité d’un ordinateur portable équipé d’un disque dur externe pour l’analyse des entretiens. MISE EN PLACE D'UNE CONSULTATION "HANDICAP FAMILLE" au MPR de CASA. Coûts et recettes : Variation des Dépenses et des Recettes Dépenses Supplémentaires Recettes Supplémentaires Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance 1 033 € Charges Indirectes (22% des charges Directes) 227 € Total 1 261 € Déficit -1 261 € Total Excédent Délais de réalisation (phasage envisagé) : La consultation démarrera le 12 juin 2013. Nous avons décidé de commencer par une phase d’expérimentation pendant 1 an puis d’évaluer l’impact de notre action pour envisager la reconduction du projet l’année suivante. Indicateurs : - Quantitatif : nombre d’entretiens / mois avec bilan annuel d’activité. Nous pourrons faire 3 entretiens par après-midi ce qui fait une activité estimée de 36 entretiens par an. En fonction de la demande, les plages horaires dédiées à la consultation pourront être ajustées et revues à la hausse. - Qualitatif : Nous mesurerons l’impact de notre projet grâce aux échelles de dépression HADS, à l’échelle de Zarit, à l’échelle de la qualité de vie Euroqol et à l’échelle d’adaptation familiale (FACES 3). Nous élaborerons également un questionnaire de satisfaction destiné aux familles. 244 Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 14 Nom de l’action : Création d’un nouveau plateau technique de kinésithérapie mis à disposition de kinésithérapeutes exerçant dans l’établissement sous forme conjointe, salariée et libérale Porteur du projet : Olivier Cras, Marc Sevène Description du projet : Dans une deuxième phase, après la mise en place et l’expérience tirée du projet « Expérimentation du projet intitulé : une activité libérale de soins externes en kinésithérapie » (cf fiche action correspondante), création d’un plateau technique de kinésithérapie sur l’hôpital Casanova où des kinésithérapeutes exerceraient une activité libérale pour 50% de leur temps, et l’autre moitié du temps de travail se ferait sous forme salariée pour l’établissement. (dans des locaux différents ou au lit du patient). Ce mode d’exercice mixte libéral et salarié ferait l’objet d’une convention, moyennant une redevance pour l’utilisation des locaux et du matériel. Ce projet pourrait se faire en lien avec l’acquisition d’une balnéothérapie rendue obligatoire pour répondre aux normes de mise en conformité « des SSR des affections de l’appareil locomoteur ». Objectifs - Répondre au manque de structure de kinésithérapie dans l’environnement et aux besoins des patients de ville du secteur local. - Répondre aux besoins des services MCO et SSR de l’établissement en aval de l’hospitalisation et contribuer à l’offre libérale dont les patients ont besoin lors de leur sortie de l’hôpital. - Assurer la pérennisation du recrutement des kinésithérapeutes au Centre Hospitalier de Saint-Denis. Bénéfices attendus Fidélisation d’une patientèle pour les consultations médicales externes dans l’établissement avec incidence probable sur le nombre de consultations externes par orientation des patients vers les médecins consultants de l’établissement. - Fidélisation des kinésithérapeutes de l’établissement et attractivité pour les recrutements futurs grâce à la possibilité d’avoir un complément d’activité en exercice libéral. - Installer, maintenir et insérer des kinésithérapeutes sur le terrain local de la ville. -.Aide au financement d’une balnéothérapie Difficultés et/ou opportunités prévisibles Besoin observé ; mode de recrutement des patients Référence au SROS Impact sur les autres services de l’établissement Concurrence – synergie – filière - Ce projet est en lien avec le SROS volet ambulatoire (Axe 4 : « garantir la disponibilité d’une offre de soins ambulatoire sur l’ensemble du territoire » p.73, « développer une approche mixte de la prise en charge sanitaire associant établissements de proximité et secteur ambulatoire » p.76) et le SROS volet hospitalier (thématique AVC : « faciliter le retour et le maintien à domicile » p.131 et thématique SSR : « expérimenter et innover » p.400) - Ce projet s’articule avec les axes thématiques transversaux du Projet Médical : - Axe n°3 : « Améliorer la fluidité des séjours » - Axe n°4 : « Fidélisation – attractivité pour les professionnels » - Axe n°5 : « Développer de nouveaux segments d’activité et de nouveaux modes de prise en charge, en lien avec la ville » - Axe n°8 : « Rechercher une meilleure gestion de nos ressources » Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade Ce projet se réalise sans recrutement supplémentaire de kinésithérapeutes par rapport à l’effectif actuel. Le passage à temps partiel de certains kinésithérapeutes de l’établissement pour exercer une activité libérale justifiera le recrutement de kinésithérapeutes pour maintenir à niveau l’effectif salarié (au prorata du temps libéré) A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH 245 Projet médical 2013-2017 Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… • Demandes de matériel nouveau 1. Pour les 5 salles : 5 tables de massage électriques, 5 espaliers, 5 tapis de gym, 5 glaces quadrillées, 5 lampes infrarouge + petit matériel de rééducation 2. Matériel hôtelier et général : équipement de la salle d’attente, téléphones, accès Internet 3. Variation des dépenses et des recettes 4. Pour l’espace commun : des barres parallèles, un escalier de rééducation, un vélo d’appartement, un tapis roulant, une station de musculation, un stepper, un mini-trampoline 5. Des locaux sont disponibles à l’hôpital Casanova (mais à l’état brut), avec une accessibilité individualisée et adaptée. 6. Prise en compte de la balnéothérapie dont l’investissement pourrait être en partie amorti • Variation des dépenses et des recettes Pas de séjours supplémentaires Hypothèses : 250 000€ de travaux, 60 000€ d’équipement de rééducation et 30 000€ d’équipement hôtelier, amortis sur 10 ans La balnéothérapie si elle est acquise pourrait être mise en partie à disposition des kinésithérapeutes exerçant une activité libérale. A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques CREATION D'UN NOUVEAU PLATEAU TECHNIQUE MàD DES KINES LIBERAUX A CASANOVA Coûts et recettes Variation des Dépenses et des Recettes Recettes Supplémentaires Dépenses Supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance Amortissements (Travaux et Mobiliers) Charges Indirectes (22% des Charges Directes) 59 780 € redevance versée par kinés libéraux Total Déficit 15 000 € 34 000 € 10 780 € 59 780 € 0€ 59 780 € Total Excédent Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Dans les suites du projet : « Expérimentation du projet intitulé « une activité libérale de soins externes en kinésithérapie » Indicateurs - Suivi mensuel des effectifs de kinésithérapeutes avec effectif intervenant à titre libéral. - Calcul du taux de turn-over annuel des kinésithérapeutes : = ensemble des départs + ensemble des arrivées / effectif total. - Relevé mensuel des plages horaires mises à disposition et réellement occupées. - Nombre de patients externes pris / jour et par kinésithérapeute pour permettre un relevé mensuel / kinésithérapeute. - Provenance des patients externes : - nombre et % de patients de ville avec prescription médecin de ville (généraliste ou spécialiste). - nombre et % de patients de ville avec prescription médecin des consultations externes de l’établissement (spécialité à renseigner). nombre et % de patients de l’établissement pris en charge à leur sortie de l’hospitalisation - Recette attendue de la redevance. 246 Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 15 Nom de l’action : Mise à niveau du Plateau Technique de Rééducation de l’Hôpital Delafontaine ressources humaines et matérielles (salle et équipements) Porteurs du projet : Olivier Cras, Dr Marc Sevène Contexte - état des lieux - description du projet : Les ressources humaines : Le service central de kinésithérapie à l’Hôpital Delafontaine est organisé de la façon suivante : sur un effectif de 9 kinésithérapeutes praticiens (avec actuellement 2 postes vacants), pour assurer des prestations de kinésithérapie satisfaisantes dans tous les services de Delafontaine, il est nécessaire de réajuster en permanence la planification des actes et la charge de travail des kinésithérapeutes en fonction des effectifs présents (postes vacants, congé annuel, arrêt maladie ...). C’est la mission d’un service centralisé de kinésithérapie avec une mutualisation des moyens humains. Madame Marcellesi (FF Cadre Rééducation), qui a cessé son activité depuis le 1er août 2013, organisait la répartition des kinésithérapeutes dans les différentes unités en fonction des besoins, en ne laissant aucun secteur découvert sans kinésithérapeute. A la différence des IDE ou aide-soignantes, il n’y a pas de vacataires ou d’intérimaires kinésithérapeutes pour suppléer aux absences ou postes vacants. Actuellement, les 7 kinésithérapeutes présents à Delafontaine prennent en charge les patients des 16 services suivants : Neurologie, Hôpital de semaine de diabétologie, Médecine IIB, Médecine IIIB (gastro-entéro), Médecine IB (cardio-pneumo), Soins de Suite Polyvalents, UAU, Réanimation, Pédiatrie A et B, Urgences Pédiatriques, Néonatalogie (réanimation et soins intensifs), Maternité, Chirurgie Viscérale, ORL et Chirurgie Orthopédique. (les services ne sont pas classés ici selon le volume des actes). Deux nouveaux services sont très demandeurs de kinésithérapie alors qu’ils ont ouvert sans création de poste de kinésithérapeute : la Chirurgie Bariatrique du Dr Cateline et l’Unité d’Aval des Urgences. Les effectifs nécessaires au «bon fonctionnement» des futurs 48 lits du service de Neurologie (dont 8 lits USI-NV, 20 lits UNV et 20 lits neurologie générale) doivent être au minimum de 3 ETP kinésithérapeutes (dont 2 à 2.5 ETP dédiés pour le neuro-vasculaire (SI et hors SI) et 0.5 à 1 ETP dédié pour la neurologie générale) pour des prises en charge kiné de qualité avec brancardage dans la salle de rééducation pour utiliser les équipements adaptés (plan de bobath, table de verticalisation, barres paralllèles, entraîneur thérapeutique motorisé ...). Il est indispensable également de recruter pour le service de Neurologie 1 ETP d’ergothérapeute pour le positionnement (au lit et assis), la réadaptation aux activités de la vie quotidienne (toilette – habillage – alimentation – transferts) et la préparation du retour à domicile des patients neurologiques. Au regard de ces différents besoins, le projet est donc de passer d’un effectif de 9 ETP kinésithérapeutes à un effectif de 12 ETP kinésithérapeutes et de créer 1 ETP d’ergothérapeute sur le site de l’Hôpital Delafontaine. Les ressources matérielles : Le service central de kinésithérapie à l’Hôpital Delafontaine dispose actuellement d’une petite salle de kinésithérapie au 2ème étage du BMC (mesurant environ 65 m2) qui est devenue vétuste au cours des années et inadaptée de par ses dimensions pour la prise en charge des patients des différents services. Les équipements et matériels nécessaires pour la rééducation en neurologie et orthopédie (table de Bobath de 2m*2m, barres parallèles de 6m de long, tables de massages, table de verticalisation, cages de pouliethérapie, matériel de physiothérapie-électrothérapie …) ne peuvent être implantés de façon satisfaisante dans une pièce de 65m2 qui doit nécessairement avoir un espace de circulation suffisant pour les patients, des espaces de rangement et des sanitaires adaptés. 247 Projet médical 2013-2017 Par ailleurs, la rééducation d’un enfant ou d’un patient adulte dévêtu pour les soins doit avoir lieu dans une pièce dédiée préservant l’intimité : ce qui n’est pas possible dans l’actuelle salle. Aussi, dans le cadre des recommandations de l’HAS (certification) et de l’ARS (conformité des plateaux techniques), il est absolument nécessaire d’envisager l’implantation du futur plateau technique de rééducation (salle de kinésithérapie et locaux annexes) dans un espace plus grand et adapté à la prise en charge des patients de tous les services de l’Hôpital Delafontaine. Au regard de ces différents besoins, le projet est donc de disposer d’un espace de rééducation plus grand sur le site de l’Hôpital Delafontaine en aménageant un nouveau plateau technique de rééducation (salle de kinésithérapie et locaux annexes) d’une superficie totale estimée à environ 195 m2 (cf. détails dans les besoins). Objectifs : - Répondre aux besoins des services MCO et SSR de l’Hôpital Delafontaine en termes de ressources humaines (kinésithérapeutes et ergothérapeute) et matérielles (locaux et équipements). - Assurer la pérennisation du recrutement des kinésithérapeutes au Centre Hospitalier de Saint-Denis. Bénéfices attendus : - Fidélisation des kinésithérapeutes de l’établissement et attractivité pour les recrutements futurs grâce à de meilleures conditions de travail au niveau des effectifs, de la salle et des équipements. - La rééducation en salle permettra d’améliorer la qualité de la prestation dans des locaux adaptés en conformité avec les recommandations de l’HAS (certification) et de l’ARS (conformité des plateaux techniques). Difficultés et/ou opportunités prévisibles : (Besoin observé, Référence au SROS, Impact sur les autres services de l’établissement, Concurrence – synergie – filière) - Ce projet est en lien avec l’extension du service de Neurologie à 48 lits (dont 8 lits USINV, 20 lits UNV et 20 lits neurologie générale) et tient compte des recommandations de la SFNV qui prévoit «2 kinésithérapeutes pour une Unité de 30 lits comprenant 6 lits de Soins Intensifs Neuro-Vasculaires et une Unité Neuro-Vasculaire de 24 lits» (référence : «Recommandations pour la création d’Unités Neuro-Vasculaires», F. WOIMANT et coll., Rev Neurol (Paris) 2001 ; 157 : 11, 1447-1456). - Ce projet s’articule avec les axes thématiques transversaux du Projet Médical : - Axe n°3 : « Améliorer la fluidité des séjours » - Axe n°4 : « Fidélisation – attractivité pour les professionnels » - Axe n°8 : « Rechercher une meilleure gestion de nos ressources » Compétences à mobiliser : - Recrutement de 3 ETP supplémentaires de kinésithérapeute et d’1 ETP d’ergothérapeute. Besoins en matériels, en locaux, en logiciels etc … : Concernant le projet d’aménagement d’une nouvelle salle de kinésithérapie et de ses locaux annexes dans le Bâtiment Central (BMC) de l’Hôpital Delafontaine, les besoins et demandes d’aménagement du nouveau plateau technique de rééducation central sont les suivants : I) Une grande salle de kinésithérapie-rééducation fonctionnelle comprenant : - un espace «cages de pouliethérapie». - un espace tapis de sols + table de Bobath (2m*2m) + espalier. - un espace «barres parallèles» de 6 mètres de long. - un espace de 4 tables de massages (dont une de verticalisation). - un espace atelier pour la réalisation d’orthèses. - paillasses humides comprenant 2 bacs éviers + frigo-congélateur + plaques chauffantes + rangements divers pour le matériel. - circulation entre ces espaces. 15 m2 20 m2 15 m2 20 m2 10 m2 TOTAL SUPERFICIE GRANDE SALLE 100 m2 248 8 m2 12 m2 Projet médical 2013-2017 II) Les différents locaux annexes : 1) Une salle d’attente en liaison avec un vestiaire pour les patients externes. 12 m2 2) Un sanitaire comprenant WC + lavabo destinés aux patients, accessible aux handicapés. 5 m2 3) Un ensemble vestiaire non mixte, sanitaire (WC, lavabo, douche), office, pour le personnel affecté sur le plateau technique (soit 1 cadre, 12 kinésithérapeutes, 4 à 5 étudiants kinés en stage, 1 pédicure-podologue, 1 brancardier, 1 ergothérapeute). 25 m2 4) Un local réserve (avec vidoir pour l’entretien des locaux). 10 m2 5) Une salle de soins et d’examens (avec table d’examens, bureau, prises informatiques, téléphone, négatoscope). 15 m2 6) Une salle de soins pour le pédicure-podologue. 15 m2 7) Un bureau pour le cadre supérieur kinésithérapeute. 12 m2 TOTAL SUPERFICIE LOCAUX ANNEXES 95 m2 TOTAL SUPERFICIE DES BESOINS (100 m2 + 95 m2) 195 m2 Il est important de rappeler que cet espace de rééducation doit servir à l’ensemble des services de l’Hôpital Delafontaine et non pas être dédié à un seul service. De ce fait, la salle de rééducation doit être facilement accessible aux patients de tous les étages et aussi aux consultants externes. La prise en charge des patients non ambulatoires se fera toujours dans les étages concernés. Ce projet permettra de regrouper tous les locaux dans un même lieu (salle de kinésithérapie, bureaux du cadre, local du pédicure-podologue, office et vestiaires …) avec une optimisation du temps de travail des rééducateurs. La rééducation en salle permettra d’améliorer la qualité de la prestation dans des locaux adaptés en conformité avec les recommandations de l’HAS (certification) et de l’ARS (conformité des plateaux techniques). MISE A NIVEAU DU PLATEAU TECHNIQUE DE REEDUCATION à DELAFONTAINE Coûts et recettes : Demande de personnels Supplémentaires Personnel Non Médical Poste ETP Kinésitherapeute Dépenses Total 1,5 1,5 Total Déficit 67 500 € 16 000 € 11 700 € 20 944 € 116 144 € -116 144 € 67 500 € 67 500 € Variation des Dépenses et des Recettes (*) Matériel Médical et Charges Hôtelières Recettes Supplémentaires Dépenses Supplémentaires Personnel Non Médical Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*) Amortissements (Travaux d'aggrandissement) Charges Indirectes (22% des Charges Directes) Total Excédent 249 Projet médical 2013-2017 Délais de réalisation (phasage envisagé) : - Septembre / octobre 2013 : présentation du projet aux instances et validation. Indicateurs : - Suivi mensuel des effectifs de kinésithérapeutes. - Calcul du taux de turn-over annuel des kinésithérapeutes : = ensemble des départs + ensemble des arrivées / effectif total. - Nombre de patients pris / jour par service et par kinésithérapeute pour permettre un relevé mensuel d’activité. Pour rappel, un kinésithérapeute prend en moyenne 12 à 13 patients par jour en rééducation à Delafontaine (selon les statistiques d’activité de 2011 et 2012). 250 Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 16 Nom de l’action : Doublement de la capacité d’accueil de l’HAD Porteurs du projet : Dr Marc Sevène Description du projet : Doublement progressif de la capacité d’accueil en hospitalisation à domicile (passage de 15 à 30 places). Actuellement, la capacité d’accueil est de 20 places, mais le personnel n’est pas encore en adéquation au regard du nombre de places installées (certains postes ne sont pas pourvus). Ceci permet de prendre en compte le risque financier (fluctuation de l’activité). Cette montée en charge du nombre de places doit se faire de façon conjointe avec celle du personnel paramédical et médical dédié. Bénéfices attendus : Montée en charge de l’activité Optimisation des ressources dédiées à l’HAD (effet de seuil) Financement HAD T2A (recettes liées à l’activité). Interface avec d’autres pôles : Equipe mobile de MPR Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… : Les locaux sont déjà à disposition à Casanova, mais des aménagements sont nécessaires. Des postes informatiques ainsi que des voitures supplémentaires (une par agent qui se déplace au domicile des patients) seront nécessaires. DOUBLEMENT DE LA CAPACITE D'ACCUEIL DE L'HAD (Doublement l'activité & Passage de 20 à 30 places) Coûts etderecettes : Demande de personnels Supplémentaires Personnel Médical Poste ETP Médecin PH Temps Plein Dépenses 0,5 0,5 Total 52 000 € 52 000 € Personnel Non Médical Poste ETP Infirmière Coordinatrice (Cadre de Santé) IDE de Jour Assistante Sociale Kinésithérapeute Psychologues Ergothérapeute Orthophoniste Sécretaire Médicale Total Dépenses 1 2 0,5 2,5 0,5 3 1,5 0,5 11,5 48 000 € 94 000 € 21 000 € 112 500 € 24 000 € 117 000 € 67 500 € 21 000 € 505 000 € Variation des Dépenses et des Recettes (*) Matériel médical et Informatique Recettes Supplémentaires (**) Dépenses Supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*) Amortissements Charges Indirectes (5% des Charges Directes) Total Déficit 52 000 € 505 000 € 89 986 € 11 079 € 32 903 € 690 969 € 910 408 € Valorisation T2A -GHT Suppl. -100 000 € Impact Contrôle CPAM 2012 810 408 € Total 119 439 € Excédent Délais de réalisation (phasage envisagé) : Immédiat 251 Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 17 Nom de l’action : Programme d’Education Thérapeutique pour les patients spastiques post-AVC traités par toxine botulique Porteurs du projet : Elodie Weber, Dr Marc Sevène, Olivier Cras Description du projet : L’éducation thérapeutique du patient après traitement par toxine botulique a pour objectif l’apprentissage d’exercices d’auto-rééducation que le patient devra effectuer au domicile de manière quotidienne. En pratique, le programme d’éducation thérapeutique se fera au cours de deux séances individuelles. La première séance sera une séance d’évaluation (par un entretien et un bilan kinésithérapique) et d’éducation (par une explication théorique sur la spasticité et un cours pratique sur les auto-exercices). Elle se fera le jour de l’injection de toxine botulique. La deuxième séance sera une séance d’évaluation des acquis qui se fera à un ou trois mois de la séance initiale. Ces séances seront menées soit par un kinésithérapeute, soit par un ergothérapeute. L’information sur ce programme se fera lors de la consultation médicale de pré-toxine par le médecin et l’inclusion des patients portera sur plusieurs critères : la motivation, l’absence de troubles de la compréhension, l’absence de troubles cognitifs pouvant perturber l’apprentissage des exercices (problèmes mnésiques, apraxie, anosognosie, hémisasomatogosie…). Ce programme d’ETP devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’Agence Régionale de Santé d’Île-de-France (ARS-IF) conformément à l’article 84 de la loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 du Code de la Santé publique et aux textes réglementaires qui précisent les modalités d’application. Objectifs : - Améliorer les connaissances du patient sur sa pathologie : Expliquer ce qu’est la spasticité, les facteurs aggravants, le mode d’action de la toxine botulique (le délai d’action) et l’intérêt de l’auto-rééducation. - Enseigner les mouvements d’auto-rééducation : Des exercices d’auto-étirements des muscles traités, des exercices de renforcement des muscles antagonistes et des exercices globaux. Bénéfices attendus : Amélioration de la qualité de vie du patient : - Eviter au patient d’entrer dans le cercle vicieux : « raideurs > difficultés à bouger > diminution des activités > aggravation des raideurs ! » - Maintenir ou améliorer la vitesse et le périmètre de marche et les capacités de préhension. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : (Besoin observé, Référence au SROS, Impact sur les autres services de l’établissement, Concurrence – synergie – filière) Ce projet est en lien avec : 4. le « Plan d’actions national accidents vasculaires cérébraux 2010-2014 », Axe 1, action 3, sous-action 3.2 : « Développer l’éducation thérapeutique pour les patients victimes d’AVC » 5. le SROS « Volet Hospitalier » : thématique AVC, page 131 : « Faciliter le retour et le maintien à domicile », page 132 : « Réfléchir à la mise en place d’une consultation de suivi post-AVC … proposer un programme d’éducation thérapeutique ». thématique SSR, page 389 : « Généraliser la logique de prévention et d’éducation thérapeutique ». 252 Projet médical 2013-2017 6. la Circulaire N° DGOS/R4/R3/PF3/2012/106 du 6 mars 2012 relative à l’organisation des filières régionales de prise en charge des patients victimes d’accident vasculaire cérébral (AVC), page 8 : « III / l’Education thérapeutique : … représente un complément indispensable de la prise en charge des patients au décours de l’AVC,... Deux grands axes sont concernés : la prévention secondaire avec gestion du risque neuro-cardio-vasculaire pour éviter la récidive, et la gestion d’un handicap postAVC par le patient et son entourage dans le but d’atténuer les conséquences de l’AVC et leur retentissement sur la vie quotidienne. » Compétences à mobiliser : Il n’y a pas de personnel supplémentaire à recruter. Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… : Demande de matériel : - un vidéoprojecteur + ordinateur portable pour la diffusion de documents et films lors de la séance d’éducation. - la reproduction d’un livret d’explication de 44 pages (qui sera remis aux patients lors de la première séance). Coûts et recettes : Les séances de ce programme d’éducation thérapeutique se feront dans le cadre de l’hôpital de jour du service de Médecine Physique et de Réadaptation du Dr Sevène. A approfondir avec la Direction des Affaires Financières Délais de réalisation (phasage envisagé) : - Juin 2013 : finalisation des documents nécessaires au projet : livret d’explication, fiche de bilan diagnostic, flyer explicatif du programme, questionnaire de satisfaction. - Juillet / Août 2013 : début des premières séances à titre expérimental. - Septembre / octobre 2013 : présentation du projet aux instances et validation. - Novembre / décembre 2013 : rédaction et envoi du dossier de demande d’autorisation du programme d’ETP à l’Agence Régionale de Santé d’Île-de-France (ARS-IF). Indicateurs : - nombre de patients participants au programme. - nombre de patients satisfaits du programme (questionnaire de satisfaction). - auto-évaluation annuelle de l’activité globale et du déroulement du programme. - évaluation quadriennale en termes d’activité, de processus et de résultats sur des critères de jugement définis a priori. 253 Projet médical 2013-2017 Fiche n°NMPR 18 Nom de l’action : Réunion-info famille : l’AVC au quotidien … si on en parlait ? Porteurs du projet : Géraldine Sauvage-Lequint, Dr Arnaud Sevène, Olivier Cras Description du projet : La « réunion-info famille » est un groupe d’information et d’échange avec les familles et les accompagnants mené par les soignants sans les patients. Ce groupe aura lieu toutes les 6 semaines environ, le samedi matin de 10h à 12h. 7 soignants participeront à chaque réunion : - un infirmier, - un aide-soignant, - un médecin, - un orthophoniste ou un neuropsychologue, - un kinésithérapeute, - un ergothérapeute, - une assistante sociale. Nous ajusterons le nombre de participants si nécessaire. La diététicienne et la psychologue participeront à quelques réunions. Un planning de participation a été établi et distribué dans le service afin que les participations des soignants se fassent à tour de rôle. Objectifs : - Informer les familles et les accompagnants sur l’AVC. - Présenter le service si besoin. - Répondre aux questions des familles et des accompagnants confrontés à une personne ayant eu un AVC. - Rassurer les familles et les accompagnants. - Permettre aux familles et aux accompagnants de s’exprimer, d’échanger et de rencontrer d’autres familles traversant des difficultés similaires. - Participation au programme d’aide aux aidants. Bénéfices attendus : - Réassurance des familles. - Diminution de l’anxiété des familles. - Meilleure communication famille-équipe pluriprofessionnelle du service MPR. - Amélioration du sentiment d’appartenance et de cohésion au sein de l’équipe. 254 Projet médical 2013-2017 Difficultés et/ou opportunités prévisibles : (Besoin observé, Référence au SROS, Impact sur les autres services de l’établissement, Concurrence – synergie – filière) - Ce projet est en lien avec le SROS volet hospitalier et la thématique AVC : « faciliter le retour et le maintien à domicile » p.131 - Ce projet est en lien avec le Plan d’actions national « accidents vasculaires cérébraux 2010-2014 » : « Des projets visant à apporter un soutien aux familles et aux aidants qui s’occupent à domicile de patients victimes d’AVC, pourront être déposés. » - Ce projet s’articule avec les axes thématiques transversaux du Projet Médical : - Axe n°3 : « Améliorer la fluidité des séjours » - Axe n°5 : « Développer de nouveaux segments d’activité et de nouveaux modes de prise en charge, en lien avec la ville » Compétences à mobiliser : - Il n’y a pas de personnel supplémentaire à recruter. Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… : - demande de matériel : vidéoprojecteur + ordinateur portable pour diffusion de documents, films lors de ces rencontres. Coûts et recettes : - 7 personnels du service MPR présents 10 samedi matin / an de 9h30 à 12h30 an avec le temps récupéré en semaine : coût = 0. Délais de réalisation (phasage envisagé) : - Le projet a démarré en janvier 2013 avec une planification de 10 réunions jusqu’en décembre 2013. - 3 réunions ont eu lieu depuis janvier avec une moyenne de 4 familles ou accompagnants par réunion. Indicateurs : - Quantitatif : nombre de familles présentes à chaque réunion pour bilan annuel d’activité. - Qualitatif : questionnaire de satisfaction à remplir en fin de réunion par les familles. 255 Pôle Gériatrie Projet médical 2013-2017 Le pôle de gériatrie met l’accent sur deux axes : - Consolider le fonctionnement d’unités créés ou augmentées dans la période récente : UCC, SSR, EMG ainsi que le travail au sein de la filière. - Compléter l’offre de soins en créant une unité de géronto-psychiatrie, projet structurant, et une unité innovante d’hébergement de jeunes adultes dépendants, adressés par les services MCO de l’établissement. Sur la période du projet médical, les services d’USLD et d’EPAHD feront l’objet d'une procédure d’évaluation externe, dispositif d’ "accréditation" spécifique aux structures médico-sociales et de long séjour. Le pôle, placé sous la responsabilité du Dr Olivier Riou, Elisabeth Feintrenie (cadre supérieure) et Sylvie Méninat (cadre déléguée), se compose de 7 unités : - Court séjour gériatrique, Dr Tawfik Boughalem, 22 lits - Soins de suite gériatriques, Drs Olivier Riou et Hanni Tamim, 27 lits - UCC, Dr Danièle Salson, 10 lits - Hôpital de jour de gériatrie, Drs Didier Le Goff et Marta Wytrwal, 2 places MCO + 8 places SSR - Equipe mobile de gériatrie - Unités de soins de longue durée, Drs Michèle Minvielle et Marta Wytrwal, 100 lits - EHPAD, Dr Zohra Mostefaï, 75 lits Recettes annuelles du Pôle en 2012 : 16 958 981 € Sommaire • Réussir l’évaluation interne et l’évaluation externe de l’EHPAD 258 • Création à terme d’une unité intersectorielle d’hospitalisation en géronto-psychiatrie 263 • Renforcement de la consultation mémoire 259 • Renforcement de l’équipe médicale de l’unité de soins de suite gériatriques • Création d’une unité mobile de géronto-psychiatrie au bénéfice de la filière gériatrique 264 260 • Renforcer l’équipe paramédicale en court séjour gériatrique 261 • Création au sein de l’EPHAD d’une unité d’accueil de jeunes patients dépendants en attente d’une orientation médico-sociale 265 • Renforcer l’équipe mobile de gériatrie 262 257 Projet médical 2013-2017 Fiche n°G 1 Nom de l’action : Réussir l’évaluation interne et l’évaluation externe de l’EHPAD Porteur du projet : Dr Olivier Riou, S. Méninat, E. Feintrenie Description du projet : La loi dispose que les établissements et services mentionnés à l’article L.312-1 du code de l’Action sociale et des familles « procèdent à l’évaluation de leurs activités et de la qualité des prestations qu’ils délivrent, au regard notamment de procédures, de références et de recommandations de bonnes pratiques professionnelles validées ou élaborées par l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux » Portant sur les activités et la qualité des prestations des établissements et services visés à l’article L.312-1 du code de l’Action sociale et des familles (CASF), l’évaluation externe porte de manière privilégiée sur la pertinence, l’impact et la cohérence des actions déployées par les établissements et services, au regard d’une part, des missions imparties et d’autre part des besoins et attentes des populations accueillies (cf. décret n°2007-975 du 15 mai 2007) Pour l’EHPAD Casanova cette évaluation qui correspond à ce qu’est la certification pour un EPS doit intervenir en 2014. Objectifs : Démontrer avec le minimum de réserve la cohérence de nos actions avec les missions qui sont les nôtres et les attentes de nos résidents. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : L’auto-évaluation de l’EHPAD est à mener de façon approfondie dès l’automne 2013 afin de tracer les pistes d’amélioration avant la fin de l’année. A cet égard un effort particulier devra être fait quant à la possibilité pour les résidents de faire appel au médecin traitant de leur choix. Dans le cadre de l’amélioration de la sécurité et de la qualité de la prise en charge médicamenteuse, l’informatisation de la production de soins qui doit se mettre en place à la rentrée pourrait bénéficier de crédits de la part de l’ARS( rapport régional d’orientation budgétaire campagne budgétaire médico-sociale 2013). Besoins en moyens humains : Cellule qualité Coûts et recettes : Date possible de début : 2014 258 Projet médical 2013-2017 Fiche n°G 2 Nom de l’action : Renforcement de la consultation mémoire Porteur du projet : Dr D. Le Goff Description du projet : Augmentation du temps médical provenant du pôle de gériatrie consacré à la consultation mémoire. A l’heure actuelle cette consultation est commune au service de neurologie et au pôle de gériatrie, 2 consultations sont assurées par un gériatre (Dr Le Goff), 1 par un neurologue (Dr Henry), chacun des services amenant une vacation de neuro-psychologue. Nature du projet : Type d’activité : Consultation Objectifs : Répondre à l’augmentation du nombre de consultations, de la file active des patients suivis et au nombre de nouveaux patients : – Nombre de consultations : 2010-639 ; 2011-738 ; 2012- 923 – File active ; 2010-317 ; 2011-313 ; 2013-413 – Nouveaux patients : 2010-237 ; 2011- 256 ; 2012- 307 Répondre à la recommandation faite par l’ARS lors du renouvellement de la labellisation de diminuer le délai moyen de rendez-vous. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : Le Docteur Le Goff partage actuellement son temps de travail entre l’HDJ de gériatrie et la consultation mémoire, toute augmentation de temps en consultation mémoire aura un retentissement en HDJ. Besoins en moyens humains : Une vacation de gériatre Charge de travail estimée : Une vacation RENFORCEMENT DE LA CONSULTATION MÉMOIRE Coûts et recettes : Demande de personnels supplémentaires Personnel Médical Postes ETP Médecin Total Dépenses 0,1 0,1 10 400,00 € 10 400,00 € Variation des dépenses et des recettes (*) Une enveloppe MIG de 159 539,97 € à partager avec le service de neurologie Ce développement se ferait au détriment de consultations de gériatrie, engendrant une perte de recettes externes, qui pourrait être compensée par une rallonge MIG. Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel médical Total Déficit 10 400,00 € 10 400,00 € 0,00 € 10 400,00 € MIG consultation mémoire (*) 10 400,00 € Total Excédent Date possible de début : 4ème trimestre 2013 Indicateurs : Nombre de consultations, file active, nombre de nouveaux patients, délai d’attente Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? Diminution du délai d’attente Augmentation des consultants. 259 Projet médical 2013-2017 Fiche n°G 3 Nom de l’action : Renforcement de l’équipe médicale de l’unité de soins de suite gériatriques Porteur du projet : Dr Riou Description du projet : Recrutement d’un ETP médecin gériatre en soins de suite gériatrique. A l’heure actuelle deux praticiens interviennent en soins de suite le Docteur TAMIM praticien attaché à raison de 10 vacations hebdomadaires et le Docteur RIOU praticien temps partiel à 60% qui a par ailleurs en charge la chefferie de service et la gestion du pôle. L’unité est passée de 20 à 27 lits début 2013. Objectifs : Amélioration de la prise en charge des patients, diminution de la DMS, diminution du délai d’envoi des comptes-rendus, améliorer la continuité des soins. Besoins en moyens humains : Un ETP médecin Charge de travail estimée : 10 demi-journées Coûts et recettes : RENFORCEMENT DE L'EQUIPE MEDICALE DES SOINS DE SUITE GERIATRIQUE Demande de personnels supplémentaires Personnel Médical Postes ETP praticien hospitalier Dépenses Total 1 1 Total Déficit 104 000,00 € 104 000,00 € -104 000,00 € 104 000,00 € 104 000,00 € Variation des dépenses et des recettes Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel médical Date possible de début : 1er trimestre 2014 Indicateurs : – DMS – taux d’occupation – délai d’admission (logiciel trajectoire) – délai d’envoi des comptes-rendus 260 Total Excédent Projet médical 2013-2017 Fiche n°G 4 Nom de l’action : Renforcer l’équipe paramédicale en court séjour gériatrique Porteur du projet : Dr Riou Description du projet : L’unité de court séjour gériatrique est une unité de 22 lits. La charge de travail actuelle en soins infirmiers justifie de la présence quotidienne de 3 IDE de jour et de 1 IDE de nuit (les IDE travaillent en 12 heures). L’effectif actuel de 9 IDE soit 3 pour la nuit et 6 pour le jour ne permet pas cet encadrement tous les jours, il devient possible avec 10 IDE. Objectifs : Améliorer la qualité des soins, tenir la DMS Besoins en moyens humains : Un équivalent temps plein IDE Charge de travail estimée : Un ETP IDE Coûts et recettes : RENFORCEMENT DE L'EQUIPE PARAMEDICALE DU COURT SEJOUR GERIATRIQUE Demande de personnels supplémentaires Personnel Non Médical Postes ETP IDE Dépenses Total 1 1 Total Déficit 47 000,00 € 47 000,00 € -47 000,00 € 47 000,00 € 47 000,00 € Variation des dépenses et des recettes Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel Non Médical Total Excédent Date possible de début : 4ème trimestre 2013 Indicateurs : – DMS – Satisfaction des patients et des familles 261 Projet médical 2013-2017 Fiche n°G 5 Nom de l’action : Renforcer l’équipe mobile de gériatrie Porteur du projet : Dr Riou Description du projet : Lors de sa création l’équipe mobile de gériatrie était formée d’un praticien hospitalier temps partiel (5 vacations hebdomadaires) et d’une IDE temps plein. Elle intervenait à la demande dans l’ensemble des services, notamment aux urgences et à l’UHCD pour évaluer les patients âgés à risque, proposer un avis diagnostique, thérapeutique, favoriser leur orientation, assurer la liaison avec les différentes structures de maintien à domicile. Depuis deux ans cette équipe n’a plus de médecin. Objectifs : Désigner un médecin référent destiné à animer cette équipe. Le temps médical nécessaire accompagnera la montée en charge progressive de l'activité. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : L’utilisation des vacations libérées par le départ du Docteur MAMMARI associé au temps libéré par le départ à la retraite en fin d’année du Docteur SALSON permettrait le recrutement d’un praticien hospitalier temps plein qui exercerait à la fois à l’hôpital Delafontaine et à l’hôpital Casanova. Besoins en moyens humains : Un ETP gériatre Charge de travail estimée : 10 vacations Coûts et recettes : RENFORCEMENT DE L'EQUIPE MOBILE DE GERIATRIE Demande de personnels supplémentaires Personnel Médical Postes ETP Médecin Total Dépenses 0,2 0,2 20 800,00 € 20 800,00 € Variation des dépenses et des recettes Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel médical Total Déficit Date possible de début : 1er trimestre 2014 Indicateurs : Nombre d'évaluations 262 20 800,00 € 20 800,00 € 20 800,00 € MIG à demander 20 800,00 € Total 0,00 € Excédent Projet médical 2013-2017 Fiche n°G 6 Nom de l’action : Création à terme d’une unité intersectorielle d’hospitalisation en géronto-psychiatrie Porteur du projet : Dr Riou Description du projet : En fonction des besoins mis à jour par le fonctionnement de l’équipe mobile de gérontopsychiatrie, il apparait opportun de réfléchir dès maintenant à la création d’une unité d’hospitalisation en gérontopsychiatrie intersectorielle comme il en existe en pédo-psychiatrie. Nature du projet : Création d’activité Type d’activité : Hospitalisation Objectifs : En fonction des besoins mis à jour par le fonctionnement de l’équipe mobile de géronto-psychiatrie, il apparait opportun de réfléchir dès maintenant à la création d’une unité d’hospitalisation en géronto-psychiatrie intersectorielle comme il en existe en pédo-psychiatrie. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : Un partenariat est indispensable dans le pilotage du projet avec l’EPS Ville-Evrard. Besoins en moyens humains : Unité à créer complètement avec doubles compétences gériatriques et psychiatriques Coûts et recettes : Date possible de début : Il s’agit de prendre date maintenant pour un projet qui deviendra probablement d’actualité à la demande des tutelles dans les cinq ans 263 Projet médical 2013-2017 Fiche n°G 7 Nom de l’action : Création d’une unité mobile de géronto-psychiatrie au bénéfice de la filière gériatrique Porteur du projet : Dr Riou Description du projet : Créer au bénéfice des établissements de la filière dont bien entendu le centre hospitalier une équipe référente et mobile destinée à la prise en charge des patients souffrant de maladies psychiatriques chroniques et persistantes qui du fait de leurs maladies surajoutées voient leur degré de dépendance s’accroître ; aux patients qui développent « de novo » un trouble psychique tardif ; enfin aux patients déments qui souffrent de troubles du comportement. Une telle demande est régulièrement faite par les établissements de la filière, le récent colloque sur la psychiatrie de sujet âgé tenu à l’université Paris XIII en juin a insisté sur le développement de telles structures. Nature du projet : Création d’activité Type d’activité : Objectifs : Etre ressource sur la filière, répondre aux urgences notamment comportementales, évaluer les situations cliniques, conseiller les équipes de soins et les médecins traitants, assurer le suivi thérapeutique, apporter le cas échéant un soutien aux familles, favoriser la liaison avec les structures hospitalières notamment HDJ de gériatrie, UCC et surtout les unités psychiatriques de secteur. Opportunités prévisibles : Financement acquis pour trois ans à hauteur de 600 000 € par l’ARS à titre d’expérimentation. Besoins en moyens humains : – Un ETP géronto-psychiatre (déjà en poste) – Un ETP IDE aux compétences mixtes en psychiatrie et en gérontologie – Un ETP psychologue le cas échéant Charge de travail estimée : 10 demi-journées psychiatre, 10 demi-journées IDE ; 5 à 10 demi-journées psychologue. Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Nécessité d’être véhiculé CREATION D'UNE UNITE MOBILE DE GERONTO-PSYCHIATRIE (G7) Coûts et recettes : Demande de personnels supplémentaires Personnel Médical Postes ETP PH Dépenses 1 1 Total 104 000,00 € 104 000,00 € Personnel Non Médical Postes ETP IDE Psychologue Total Dépenses 1 0,5 1,5 47 000,00 € 24 000,00 € 71 000,00 € Variation des dépenses et des recettes (*) Amortissement d'un véhicule sur 7 ans Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Fournitures Médicales et Hôtelières/Maintenance Amortissements (*) Charges Indirectes Total Déficit 104 000,00 € 71 000,00 € 10 000,00 € 1 714,28 € 18 671,43 € 205 385,71 € 205 385,71 € Dotation soins EHPAD notifiée 205 385,71 € Total Excédent Date possible de début : Idéalement quatrième trimestre 2013. La psychiatre en poste (Docteur S. BOUGHALEM) répond déjà aux demandes de la filière. Indicateurs : – Nombre de demandes – Nombre d’interventions – Nombre de consultations… Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? La réponse positive des établissements de la filière. 264 Projet médical 2013-2017 Fiche n°G 8 Nom de l’action : Création au sein de l’EPHAD d’une unité d’accueil de jeunes patients dépendants en attente d’une orientation médico-sociale Porteur du projet : Dr Riou Description - Transformation de lits d’EPHAD - Unité de 4 /5 places d’accueil au sein de l’EPHAD de patients hospitalisés dans un service du CHSD et ne nécessitant plus de soins relevant strictement du secteur sanitaire, en attente d’une entrée dans une structure médico-sociale. - A partir d’une définition précise des profils de patients concernés, confier l’admission de ces patients à la cadre du service social. Objectifs - Limiter les durées de séjour dans les lits de services de MCO ou de SSR - Améliorer l’adéquation de la prise en charge de ces patients dans une unité de transitoire - Améliorer la fluidité des adressages de patients vers le médico-social - Améliorer la prise en charge de ces patients/résidents Compétences à mobiliser - Equipe du pôle de gériatrie - Service social du CHSD - Direction des soins - Conseil général Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) - Réalisation du cahier des charges avec l’équipe Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… A préciser dans le projet de l’unité Coûts : Prises en charge des séjours par le CHSD Activité supplémentaire réalisée par les lits rendus disponibles Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Elaboration du projet, Echanges avec le Conseil Général : 2014 Ouverture : 2015 Indicateurs Nombre de patients ayant bénéficié du dispositif Durée de séjour dans cette unité Délais de sortie Nombre de rotation / an Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? Réduction du nombre de lits bloqués par ce type de patient Qualité de la prise en charge proposée/ évolution de l’état de santé du patient 265 Projet médical 2013-2017 Pôle Psychiatrie - Addictologie Le pôle de pédopsychiatrie – addictologie a un rôle essentiel sur le territoire. Le service d’addictologie, dont l’activité ne cesse de croître, continue son travail étroit avec les acteurs institutionnels et associatifs. Il intègre chaque fois que nécessaire l’évolution des prises en charge et leur diversification (addictologie aux jeux…) Le service de pédopsychiatrie porte différents projets dont l’objectif est de couvrir certains besoins insuffisamment couverts jusque-là : petite enfance et dépistage de l’autisme. Une « Maison du bébé » ouvrira ses portes courant 2014. Le pôle, placé sous la responsabilité du Dr Hervé Bentata, Christophe Vandeneycken (cadre de santé) et Bernard Dorland (directeur délégué), se compose de 2 services : - Pédopsychiatrie, Dr Hervé Bentata (chef de service), 18 places - Toxicomanie-Addictologie, Dr Jacques Bensimon (chef de service) Recettes annuelles du Pôle en 2012 : 7 153 713 € Sommaire • CMP Petite Enfance 268 • Maison du Bébé 271 • Création d’un Accueil Familial Thérapeutique de Jour 269 • CSAPA le Corbillon 272 • Création CATTP Pierrefitte 270 267 Projet médical 2013-2017 Fiche n°PA 1 Nom de l’action : CMP Petite Enfance Porteur du projet : Secteur de Pédopsychiatrie – Docteur Stern Description du projet : Constitution d’une équipe médico-psychologique pour les enfants de 0 à 4 ans dans les locaux du CMP Poullain. Nature du projet : Création d’activité Type d’activité : Consultation pluridisciplinaire (CMP) Objectifs : – Création d’un ensemble ‘petite enfance’ cohérent et dynamique sur le site « Poullain » de Saint Denis : CMP / UAPE. – Optimisation des prises en charge des jeunes et très jeunes enfants (cf fiche autisme) Bénéfices attendus : – Meilleure répartition des prises en charge et précocité des suivis au bénéfice des patients (attente réduite et suivi spécifique). Difficultés et/ou opportunités prévisibles : Besoins observés : Action de formation pour spécialiser les équipes (et à l’occasion des départs, remplacement par des personnes ‘à profil spécifique’), recrutements spécifiques : orthophoniste… Référence au SROS : Continuité des prises en charge et Précocité des diagnostics ; Préconisations de l’ARS. Impact sur les autres services de l’établissement : Cohérence des sites et circulation des patients. Synergie : Participation au ‘réseau’ de dépistage précoce des TED (UPL, Atelier des Enfants, Maison du Bébé) Besoins en moyens humains : – Personnel à recruter (PM/PNM) Projet à formaliser auprès de l’ARS afin d’obtenir des postes complémentaires. Coûts et recettes : Date possible de début : Fonctionnement partiel dès septembre 2013 Indicateurs : File active, bilan Pourcentage de nouveaux patients 268 Projet médical 2013-2017 Fiche n°PA 2 Nom de l’action : Création d’un Accueil Familial Thérapeutique de Jour Porteur du projet : Secteur de Pédopsychiatrie – Docteur Bentata Description du projet : Création d’un Accueil Familial pour des enfants de 0 à 3 ans pris en charge sur les unités mères – bébés du secteur. Il s’agit de pouvoir proposer un temps d’accueil adapté à des situations diverses et fragiles : carence de maternage, trouble de la relation mère/enfant, moment de crise aigüe… Nature du projet : Création d’activité Type d’activité : Accueil Objectifs : – L’AFT permettra de sécuriser certaines prises en charge et de prévenir les ruptures de soins ; – La coordination des services permettra de diminuer les risques de mauvais développement psychomoteur et psychique. Sécurisation des parcours de soin Difficultés et/ou opportunités prévisibles : – Difficultés à recruter des familles (importance de la stabilité et de l’investissement) – Mode de recrutement des patients : Interne (UAME, UPP, MdB…) – Impact sur les autres services de l’établissement : souplesse dans les prises en charge proposés par les unités mères / bébés – Concurrence – synergie – filière : alternative thérapeutique aux multi-accueils et aux placements. Besoins en moyens humains : Création d’une équipe de soin et recrutement de 8 familles d’accueil – Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade – ½ PH – 1 ETP psychologue – 1 ETP puéricultrice – 1 ETP éducateur – 8 assistantes maternelles Besoins en locaux, en matériel et en logiciels : – Aménagement des locaux – Véhicule CREATION D'UN ACCUEIL FAMILIAL THERAPEUTIQUE DE JOUR Coûts et recettes : Demande de personnels Supplémentaires Personnel Médical Poste ETP Médecin Praticien Temps Plein Dépenses 0,5 0,5 Total 52 000 € 52 000 € Personnel Non Médical Poste ETP Animateur Educateur Puéricultrice Assistante Maternelle (AS/AP) Psychologue Total Dépenses 1 1 8 1 11 41 000 € 36 000 € 320 000 € 48 000 € 445 000 € Variation des Dépenses et des Recettes Recettes Supplémentaires Dépenses Supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Amortissements (Travaux, Informatique, Mobilier et Véhicule) Total Déficit 52 000 € 445 000 € 3 900 € 500 900 € 500 900 € Nouvelle Mesure DAF à demander 500 900 € Total Excédent Date possible de début : Eventuellement phasage envisagé Indicateurs : – nombre d'enfants accueillis – file active 269 Projet médical 2013-2017 Fiche n°PA 3 Nom de l’action : Création CATTP Pierrefitte Porteur du projet : Secteur de Pédopsychiatrie – Docteur Granier Description du projet : Formalisation d’un accueil séquentiel de groupe pour enfant d’âge maternel et primaire. Renforcement de la prise en charge des troubles du comportement et des troubles envahissants du développement. Nature du projet : Création d’activité Type d’activité : CATTP Objectifs : Le CATTP permettra d’améliorer l’offre de soin sur la ville. Bénéfices attendus : Meilleur ajustement des suivis ; Plus d’efficience partenariale avec le réseau santé ville CMP Difficultés et/ou opportunités prévisibles : – Mode de recrutement des patients : en interne (CMP) – Référence au SROS : consolidation des soins en « zone fragile » – Impact sur les autres services de l’établissement : désengorgement des autres CATTP du secteur – Concurrence – synergie – filière : Forte inscription dans le réseau santé de la ville Besoins en moyens humains : Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade – 1.5 ETP de Psychologue et/ou ES Besoins en locaux, en matériel et en logiciels : Locaux existants (CMP de Pierrefitte) – Travaux d’adaptation et de rafraichissement à prévoir. CREATION D'UN CATTP A PIERREFITTE Coûts et recettes : Demande de personnels Supplémentaires Personnel Non Médical Postes ETP Psychologues Total Dépenses 1,5 1,5 72 000 € 72 000 € Variation des Dépenses et des Recettes (*) Travaux d'adaptation et de raffraichissement Recettes Supplémentaires Dépenses Supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Fournitures Médicales et Hôtelières / Entretien-Maintenance (*) Charges Indirectes (22% des Charges Directes) 93 940 € Nouvelle Mesure DAF Total Déficit 72 000 € 5 000 € 16 940 € 93 940 € 93 940 € Total Excédent Date possible de début : Le projet étant écrit, la mise en œuvre peut être rapide. Indicateurs : – Formalisation du projet – Recrutement – File active 270 Projet médical 2013-2017 Fiche n°PA 4 Nom de l’action : Maison du Bébé Porteur du projet : Secteur de Pédopsychiatrie. Responsable du service concerné Docteur DUPEYRON Description du projet : Finalisation du projet ‘Maison du bébé’ par la poursuite de la constitution de l’équipe, déménagement de la structure dans les locaux définitifs, la mise en place complète de l’accueil et de l’accompagnement. Objectifs (bénéfices attendus) : Pour l’équipe : installation dans des locaux adaptés et facilitation du fonctionnement (répartition des accueils, planification des permanences, déploiement de la clinique…). Pour les patients : lieu repéré, sécurisant et adapté ; accompagnement personnalisé… Difficultés et/ou opportunités prévisibles : – Besoin observé ; mode de recrutement des patients : Partenariat avec l’UPP, la pédiatrie et la néonatalogie. Participation au réseau PMI. Inscription dans les projets ville : maison des parents, CLSM… – Impact sur les autres services de l’établissement : Tous les services partenaires (désengorgement, meilleure orientation, activité de prévention…). – Filière : chainage avec l’UPP, l’UPL et l’UAME (continuité des soins et précocité des suivis), réseau PMI. Partenariat privilégié Ville et secteur associatif. Besoins en moyens humains : Personnel restant à recruter (PM/PNM) : – Temps plein EJE – 0,5 Assistante Sociale – 0,5 Psychologue Besoins en locaux : Déménagement à organiser dès que possible ; aménagement des locaux ; adapter et meubler les différents espaces (accueil, consultation, repos, pièce d’eau…). FINALISATION DE LA MAISON DU BEBE Coûts et recettes : Demande de personnels Supplémentaires Personnel Non Médical Poste ETP Assistante Sociale Animateur Educateur Psychologue Total Dépenses 0,5 1 0,5 2 21 000 € 41 000 € 24 000 € 86 000 € Variation des Dépenses et des Recettes (*) Travaux + Mobiliers + Informatique (achat de PC's) Recettes Supplémentaires Dépenses Supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Amortissements (Yc travaux de mise aux normes) (*) Charges Indirectes (22% des Chges Dir.) 112 960 € Complément DAF Total Déficit 86 000 € 6 590 € 20 370 € 112 960 € 112 960 € Total Excédent Date possible de début : Déménagement à la fin de l’année 2013 ; finalisation 1er trimestre 2014. Indicateurs – Taux d'occupation des locaux – Activité (augmentation file active) 271 Projet médical 2013-2017 Fiche n°PA 5 Nom de l’action : CSAPA le Corbillon Porteur du projet : CSAPA - Docteur Jacques BENSIMON Description du projet : CSAPA le Corbillon – Accueil des patients dépendants (produits psycho-actifs, cannabis, alcool, tabac, psychotropes) ou présentant des addictions aux jeux, internet, sexe, vidéo, alimentation. – Accueil des familles. – Centre de délivrance Méthadone. – Suivi médical, psychiatrique infirmier, psychologique, socio éducatif. – Association ADHOCT : nuitées d’hôtel, 3 appartements relais, aide à la réinsertion. Objectifs : Maintenir l’activité et la développer. Bénéfices attendus : Renforcer la qualité des soins. Difficultés et/ou opportunités prévisibles : – Besoin observé : Difficulté pour recruter un psychiatre deux demi-journées par semaine, cela n’est pas assez attractif. – Référence au SROS. – Impact sur les autres services de l’établissement : répondre aux demandes des autres services. – Synergie avec le CSAPA alcool. Besoins en moyens humains : Personnel à recruter (PM/PNM) : Psychiatre à temps partiel DEVELOPPEMENT DU CSAPA - LE CORBILLON Coûts et recettes : Demande de personnels Supplémentaires Personnel Médical Poste ETP Psychiatre Dépenses Total 0,5 0,5 Total 52 000 € 5 500 € 57 500 € 52 000 € 52 000 € Variation des Dépenses et des Recettes Recettes Supplémentaires Dépenses Supplémentaires Personnel Médical Charges Indirectes Déficit 57 500 € Dotation annuelle soins 57 500 € Total Excédent Date possible de début : Le projet étant écrit, la mise en œuvre peut être rapide. Indicateurs : Suivi de l’activité grâce au logiciel ProgDis 272 Pôle Médico-Technique Projet médical 2013-2017 Le pôle médico-technique a mené des projets de modernisation importants sur la période précédente. Le projet médical 2013-2017 se situe dans la même logique. Projet restructurant, le service d’imagerie sera renforcé d’un second scanner prioritairement dédié aux urgences et d’un accès plus important à l’IRM. Sans être intégrée au pôle, l'unité de médecine nucléaire de la société MIN ouvre ses portes en décembre 2013 complétant le plateau technique du CHSD par une gamma caméra ; une TEP sera installée ultérieurement. L’opération de modernisation des laboratoires (robotisation) est inscrite mais doit encore faire l’objet d’approfondissement pour en déterminer le contenu précis. Il en va de même pour les projets de la pharmacie concernant l’automatisation de la dispensation des médicaments et l’optimisation du stockage de dispositifs médicaux stériles. Des projets très structurants déjà engagés doivent par ailleurs être menés à terme comme l’informatisation de la prescription. Le pôle, placé sous la responsabilité du Dr Marc Talbert, Patrick Lopez (cadre supérieur) et Vincent Daguindau (directeur délégué), se compose de 6 services : - Anatomo-pathologie, Dr Patricia Guinebretière (chef de service) - Biochimie – immunologie, Dr Fatima Kaddari (chef de service) - Hématologie- dépôt de sang, Dr Françoise Balédent (chef de service) - Hygiène – microbiologie, Dr Chantal Chaplain (chef de service) - Pharmacie – pharmacotoxicologie, stérilisation, Dr Marc Talbert (chef de service) - Imagerie médicale, Dr Frédérique de Broucker (chef de service) Charges nettes totales du pôle en 2012 : 10 675 651 € Sommaire • Projet de développement en Anatomie Cyto-Pathologique (ACP) 274 • Développement de différents projets du service d’Imagerie en lien avec le service informatique 276 • Développer la pertinence des demandes d’examens d’Imagerie médicale. 279 • Acquisition de matériels et extension du plateau technique public 280 • Développement d'activités nouvelles en imagerie 284 • Radioprotection : Acquisition d’un logiciel de suivi de doses de rayonnements X 287 • Restructurer le service d’Imagerie médicale avec prise en compte des futures évolutions 288 • (Pour mémoire) Equipements complémentaires au plateau technique Installation d’une antenne de médecine nucléaire au CHSD 289 • Construction d’un laboratoire de confinement 3 (L3) 290 • Accréditation du laboratoire de Biologie médicale 292 • Déplacement du dépôt de sang 294 • Réorganisation du laboratoire de biologie médicale : Robotisation 295 • Optimisation de la réception centrale du laboratoire 295 • Améliorer la gestion des déchets 297 • Mise en place d’armoires de pharmacie sécurisées 298 • Sécurisation de la préparation des mélanges de Nutrition Parentérale (NP) destinés aux prématurés en Néonatologie 300 • Optimisation du stockage des dispositifs médicaux stériles : intégration dans le projet de site unique regroupant l’ensemble des magasins 302 • Mise en œuvre de l’analyse pharmaceutique des prescriptions en lien avec l’Informatisation de la Production de soins 303 • Automatisation de la dispensation des médicaments en pharmacie 305 • Mise en conformité du traitement de l’air en stérilisation 307 273 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 1 Nom de l’action : Projet de développement en Anatomie Cyto-Pathologique (ACP) Porteurs du projet : Dr Guinebretière Description du projet : - Consolidation des ressources humaines et matérielles - Renforcement de l’effectif médical à hauteur de 2 ETP et recrutement d’un troisième technicien - Remise à niveau des locaux et de l’équipement Objectifs : Répondre à l’augmentation de l’activité (+10%) Mettre aux normes l’infrastructure Bénéfices attendus : Réduire le délai de prise en charge des examens et le rendu des résultats. Maintenir la qualité des prestations et l’attractivité du service Référence au SROS : Recommandation de la DGOS Impact sur les autres services de l’établissement : mise en place d’une convention avec une structure environnante pour former une équipe de 4 praticiens ETP minimum Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade -1 ETP technicien (passer de 2 à 3 ETP technicien) en fonction du niveau d'activité réel un ETP PH supplémentaire Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc. Rénovation des locaux avec mise aux normes de la pièce technique. Création d’un troisième bureau médical. Acquisition d’un microscope supplémentaire. Acquisition d’un logiciel dédié ACP. A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques DEVELOPPEMENT DE L'ANATOMIE CYTO-PATHOLOGIQUE - ACP Coûts et recettes Demande de personnels Supplémentaires Personnel Médical Poste ETP Assistant Spécialiste Dépenses 1 1 Total 51 000 € 51 000 € Personnel Non Médical Poste ETP Technicien de Laboratoire Dépenses Total 1 1 Total Déficit 51 000 € 47 000 € 34 644 € 9 119 € 31 188 € 172 951 € -121 829 € 47 000 € 47 000 € Variation des Dépenses et des Recettes (*) Maintenance du Logiciel, rénovation et mise aux normes des locaux (**) Augmentation de 10 % de l'activité en P et PHN au coût unitaire de 0,28 € Recettes Supplémentaires (**) Dépenses Supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*) Amortissements de la licence et des travaux Charges Indirectes 274 51 122 € Valorisation des actes supplémentaires 51 122 € Total Excédent Projet médical 2013-2017 Délais de réalisation 2014-2017 Indicateurs : -suivi de l’activité (tableau de bord) : nombre d'actes -mise en place de la nouvelle nomenclature par hiérarchisation des actes 275 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 2 Nom de l’action : Développement de différents projets du service d’Imagerie en lien avec le service informatique 1. Avoir un logiciel métier 2. Avoir accès à la téléradiologie 3. Créer un logiciel d’évènements indésirables en attendant le développement du logiciel de qualité 4. Assurer la cotation et les actes diagnostiques pour les enquêtes de l’ARS Porteurs du projet : F. De Broucker, C. Rouzier, P. Lopez, S. Jankowski, F. Cianni, S. Noglotte, P. Heurté Description du projet 1. Avoir un logiciel métier Achat d’un logiciel dédié à l’activité de l’imagerie médicale d’utilisation plus aisée et plus adaptée que Crossway permettant de gérer entièrement le service d’imagerie : planning, rendez vous, stocks de matériels, et produits de contraste, statistiques registre des équipements lourds, cotations, …. 2. Avoir accès à la téléradiologie Actuellement la télétransmission des images se fait avec l’APHP et Sainte Anne pour la grande garde de neurochirurgie. Toutes demande d’avis d’expert ou demande de transfert de patients se fait par envoi d’un CD par coursier ou courrier selon l’urgence. Un appel d’offre de téléradiologie est lancé par l’ARS-Ile de France pour la communication inter-hôpitaux des images des patients. Développer la téléradiologie au CHSD via ce logiciel permettra : - l’envoi des examens en grande garde de neurochirurgie ou des experts d’autres spécialités pour avis médical. - le transfert d’examens demandé par d’autres hôpitaux pour leur patient qui a eu des examens au CHSD 3. Créer un recueil informatique d’évènements indésirables en Imagerie : Actuellement il faut remplir trois fiches en imagerie lors de la survenue d’un incident. Ces fiches ne sont jamais disponibles, ou n’arrivent jamais à leur destinataire. Le logiciel Intraqual est en cours d’installation pour les laboratoires. Créer un recueil informatique simple sur les clients légers permettant une saisie unique en attendant la possibilité de se servir d’Intraqual. Paramétrer l’outil informatique Intraqual développé par la cellule qualité pour l’adapter à l’Imagerie 4. Prendre en compte l’activité des patients consultants et de ville La cotation des actes est fastidieuse nécessitant d’antidater les rendez vous pour la faire en temps réel, fausse les statistiques d’activité du service, et devant être faites manuellement dans le PACS. Le service d’Imagerie doit répondre à de nombreuses enquêtes de l’ARS, et faire des évaluations annuelles sur toute son activité. Seule l’activité des patients hospitalisés est prise en compte via le PMSI. Le diagnostic des actes des patients consultants ou de ville est faisable dans Crossway mais nécessite l’accès à l’intitulé « diagnostic » dans Crossway, et une formation à cet outil. Mettre en place cette possibilité en l’optimisant pour perdre le moins de temps dans Crossway, en attendant la mise en place d’un logiciel métier dans lequel il est très facile de rentrer cette activité. . 276 Projet médical 2013-2017 Objectifs Avoir un logiciel métier : Gestion du service d’Imagerie meilleure et plus rapide sur un seul logiciel avec : - Prise de rendez-vous avec émission des dates de rendez vous, émission des ordonnances et préparations nécessaires aux examens, envoi d’un SMS aux patients externes la veille de leur rendez vous, afin de mieux remplir le planning - Affichage d’un logo à l’accueil du patient visible à partir de la salle d’examens et statistiques immédiates des délais d’attente - Saisie des comptes rendus de façon plus aisée, en s’interfaçant avec anticyclone, incorporation de dessins anatomiques et pré comptes rendus faciles à remplir - Cotation aisée avec mise à jour immédiate des changements de CCAM installée d’emblée par la société éditrice - Registre de TDM automatique non fourni par Crossway, permettant une cotation immédiate plus fiable et un gain de temps secrétaire et agent d’accueil - Transfert des forfaits techniques directement à la CCAM - Statistiques automatiques d’utilisation de tous les dispositifs médicaux, des médicaments afin d’adapter les commandes Transmission plus aisée des statistiques aux différentes instances tant pour les patients hospitalisés que pour les patients consultants ou de ville non faisables actuellement dans Crossway Avoir accès à la téléradiologie Supprimer l’envoi par coursier ou par courrier des examens en grande garde de neurochirurgie à des experts d’autres spécialités pour avis médical d’expert., et le transfert d’images de patients à d’autres hôpitaux. Avoir un logiciel de recueil d’évènements indésirables en Imagerie : Démarrer ce recueil informatique en attendant le développement d’Intraqual dans le service pour avoir la traçabilité de tous les évènements indésirables en imagerie le plus tôt possible, prélude au développement d’Intraqual pour le service d’Imagerie Prendre en compte l’activité des patients consultants et de ville Connaître l’activité du service et répondre aisément aux demandes d’enquête Bénéfices attendus : Plus grande rapidité et fiabilité de la gestion du service d’imagerie, des évènements indésirables Plus grande rapidité d’envoi et de recueil des avis d’experts ou d’envoi d’examens de patients, assurant une prise en charge plus rapide Suppression des coursiers pour le transfert des examens pour demande d’avis Impact sur les autres services de l’établissement : diminution du délai des avis, des comptes rendus, gain de temps pour la prise en charge des patients, et diminution de la durée moyenne de séjour. Tous les services sont concernés, surtout les urgences, et la néonatalogie. Concurrence – synergie – filière Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade Service informatique : temps de paramétrage à évaluer pour les projets 1,2 4. Service d’imagerie médicale : temps de paramétrage de Cadre, radiologue, manipulateur, secrétaire à évaluer A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… 1. Logiciel métier dédié à l’Imagerie 2. Accès et abonnement au serveur de télétransmission, et aux centres d’experts A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques 277 Projet médical 2013-2017 DEVELOPPEMENT D'UN LOGICIEL METIER EN IMAGERIE Coûts et recettes Variation des Dépenses et des Recettes Acquisition d'un logiciel métier Imagerie pour 80 000 € amortis sur 3 ans Dépenses Supplémentaires Recettes Supplémentaires Maintenance 61 400 € Amortissements de licence 26 667 € Service informatique 17 028 € Total 105 095 € Déficit -105 095 € Total Excédent Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé 1. Logiciel métier : le plus rapidement possible, au plus tard quand l’auto-financement du 2ème TDM sera atteint: 20 à 22 patients externes supplémentaires 2. Télétransmission : dès la disponibilité du nouveau logiciel de télétransmission 3. Recueil des évènements indésirables : dès que possible en attendant l’accès à Intraqual 4. Recueil de l’activité des patients externes : dès les droits donnés et la formation manipulateurs, radiologues et Cadres effectuée Indicateurs 1. nombre de coursiers pour envoi de dossiers 2. nombre de déclaration d’évènements indésirables 3. nombre de patients consultants ou externes ayant un diagnostic 4. temps de secrétariat 278 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 3 Nom de l’action : Développer la pertinence des demandes d’examens d’Imagerie médicale. Porteur du projet : Docteur F. De Broucker Description du projet De nombreuses demandes d’examens radiologiques, échographiques, de scanner ou d’IRM sont faites sans tenir compte des recommandations du bon usage de ces examens, par les différentes sociétés savantes de spécialités, de l’HAS. Des évaluations des pratiques professionnelles permettront à l’aide d’un audit clinique ciblé de faire connaître les recommandations de l’HAS et de sociétés savantes et de diminuer le nombre d’examens non pertinents. Objectifs : Améliorer la pertinence des demandes d’examens afin de supprimer les examens inutiles et de substituer certains examens irradiant par d’autres non irradiant : - ASP - TDM cérébral demandés par les urgentistes adultes et pédiatriques - Radiographies de thorax en réanimation - TDM thoraciques demandés par les urgences - TDM abdomino pelviens demandés par les urgences Bénéfices attendus : - Moins d’examens, moindre irradiation, - gain de temps pour les patients et les personnels, - meilleure occupation des plages Difficultés et/ou opportunités prévisibles Besoin observé ; mode de recrutement des patients : Tous les patients du CHSD sont concernés Référence au SROS : oui Impact sur les autres services de l’établissement : gain sur la durée moyenne de séjour Concurrence – synergie – filière : aucune Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Aucun A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques Coûts et recettes Coût : aucun Recette : réduction du nombre d’examens, gain de temps manipulateurs, médecins radiologues et secrétaires A approfondir avec les directions financières Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Une nouvelle EPP par an. Indicateurs - Evolution du nombre d’examens effectués sur des actes ciblés. 279 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 4 Nom de l’action : Acquisition de matériels et extension du plateau technique public: 1. Achat d’un second TDM et développement de son activité 2. Avoir une IRM à temps plein pour l’hôpital 3. Achat d’un troisième échographe et développement de son activité Porteur du projet : E. Beau, C. Vauconsant, S. Winicki, F. De Broucker Description des projets : 1. TDM : L’activité scannographique est en augmentation croissante avec près de 10000 patients et plus de 18 000 actes L’acquisition d’un second TDM permettra de répondre aux besoins de l’hôpital de façon sereine. 2.IRM : Devant l’impossibilité de répondre à la demande des cliniciens du CHSD, et le départ de deux partenaires privés du GIE, le projet est de récupérer ces plages libérées par les privés : - soit dans le cadre d’un GIE, - soit par dissolution du GIE et modification de l’autorisation en faveur du CHSD avec éventuelle location de plages aux privés désireux de travailler sur l’IRM. La demande de modification du statut du propriétaire de l’autorisation sera faite en novembre 2013. 3.Echographe : L’activité échographique est en augmentation croissante de plus deux projets de consultation dédié au cancer de la thyroïde, et au dépistage des dysplasies de hanches chez les nouveaux nés. L’acquisition d’un quatrième échographe permettra de répondre aux besoins de l’hôpital et à ces futures demandes. Objectifs 1. TDM : Prendre en charge l’activité d’urgence en non programmé sur le nouveau TDM et l’activité non urgente en programmé sur le TDM actuel Répondre à la demande des cliniciens hospitaliers ou de ville pour leurs patients 2. IRM : Répondre à la demande des cliniciens hospitaliers et de ville en réduisant le délai actuel de rendez vous de 80 jours pour les externes, et de un à huit jours pour les patients hospitalisés au CHSD. Développer de nouvelles activités : - IRM mammaire, - IRM abdominale en urgence en seconde intention en cas d’échographie non contributive chez les femmes enceintes suspectes d’appendicite - IRM abdominale en urgence en seconde intention en cas d’échographie non contributive chez les enfants suspects d’appendicite - IRM fœtale 3. Echographe : Répondre à l’augmentation régulière des demandes d’échographies et échodopplers faites par les cliniciens de l’hôpital. Pouvoir participer à la consultation dédiée au cancer de la thyroïde du Docteur COHEN, au dépistage des dysplasies de hanches chez le nouveau né ,… Bénéfices attendus : Réduire les délais de rendez vous, et la durée moyenne de séjour Augmentation du nombre de consultants externes IRM : substituer le TDM à l’IRM selon les recommandations des sociétés savantes (ex : moindre irradiation des femmes enceintes et des enfants, et absence de risque de dysthyroïdie chez le nouveau né (dû à l’injection d’iode nécessaire au TDM abdominopelvien) 280 Projet médical 2013-2017 Difficultés et/ou opportunités prévisibles Besoin observé ; mode de recrutement des patients : patients de l’hôpital et de ville Référence au SROS : oui Impact sur les autres services de l’établissement : réduction de la durée moyenne de séjour et du délai de rendez vous Concurrence – synergie – filière : concurrence avec les radiologues de ville ; synergie avec l’activité des services cliniques Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade 1. TDM : PM : 2 radiologues, PNM : 0.2 cadre, 3 manipulateurs, 1.5 brancardiers, 0,5 secrétaire, 0.1 agent d’entretien 2. IRM : PM : 1 radiologue, et 0,1 ETP pour développer l’IRM foetale PNM : 0.5 brancardier 3. Echographe : PM : 1 radiologue PNM : 1 aide technique, 0,5 brancardier A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… 1. TDM : Travaux des salles de TDM et de préparation : 50 000 euros Achat du TDM et de l’injecteur : 700000 euros Achat d’une console PACS et de deux clients légers 2. IRM : Aucun 3. Echographe : Locaux : 1 salle d’échographie, et 1 salle d’interprétation Echographe : 1 échographe Informatique : 1 ou 2 client léger, 1 console PACS, les interfaces échographe-PACS, crossway, … A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques 281 Projet médical 2013-2017 Coûts et recettes ACHAT D'UN IRM à 1,5 Tesla Demande de personnels Supplémentaires (Retour sur Investissement sur 7 années) Personnel Médical Poste ETP Radiologue Dépenses 1 1 Total 104 000 € 104 000 € Personnel Non Médical Poste ETP Brancardier (ASH) Aide technique Total Dépenses 0,5 0,1 0,1 16 830 € 4 000 € 20 830 € Variation des Dépenses et des Recettes (*) Charges d'exploitation + Frais financiers d'un IRM de 1,5 M€ amortis sur 7 ans (**) cible de 13 IRM externe en moyenne par jour ouvré pour une valeur (forfait plein - IRM 1,5 tesla) de 200,73 € Recettes Supplémentaires (**) Dépenses Supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*) Amortissements Charges Indirectes Total Déficit 104 000 € 20 830 € 154 648 € 226 983 € 23 303 € 529 764 € 670 759 € Consultations Externes 670 759 € Total 140 996 € Excédent ACQUISITION D'EQUIPEMENTS D'IMAGERIE (Deuxième Scanner - 64 barettes) (Retour sur Investissement sur 7 années) Demande de personnels Supplémentaires Personnel Médical Postes ETP Radiologues Dépenses 2 2 Total 208 000 € 208 000 € Personnel Non Médical Postes ETP Sécretaire Manipulateurs Accueil ASSIM Total Dépenses 0,5 3 0,5 4 21 000 € 151 431 € 18 000 € 190 431 € Variation des Dépenses et des Recettes (*) Charges d'exploitation + Frais financiers (**) 14 Scan/jour => 3 780 Scans / an au coût forfaitaire de 147,5 € Recettes Supplémentaires (**) Dépenses Supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*) Amortissements Charges Indirectes Total Déficit 282 208 000 € 190 431 € 119 253 € 131 112 € 51 674 € 700 469 € 751 189 € Consultation Externes 751 189 € Total 50 720 € Excédent Projet médical 2013-2017 ACHAT DU 3ème ECHOGRAPHE Demande de personnels Supplémentaires (Retour sur Investissement sur 7 années) Personnel Médical Poste ETP Radiologue Dépenses 1 1 Total 104 000 € 104 000 € Personnel Non Médical Poste ETP Brancardier (ASH) Aide Technique (AEQ) Total Dépenses 0,5 1 1,5 16 500 € 36 000 € 52 500 € Variation des Dépenses et des Recettes (*) Charges d'exploitation et frais financiers d'un échographe à 80 000 €, amortis sur 7 ans (**) 10 Echos en moyenne par jour ouvré pour une valeur de l'acte externe d'Echographie de 61,35 € Recettes Supplémentaires (**) Dépenses Supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*) Amortissements Charges Indirectes Total Déficit 104 000 € 52 500 € 22 865 € 24 151 € 16 051 € 219 567 € -71 783 € 147 783 € Consultations Externes 147 783 € Total Excédent Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé 1. TDM : Après accord de l’ARS, installation au 1er semestre 2014 2. IRM : - Dépôt de la modification de l’autorisation en novembre 2013 - Récupération des plages laissées vacantes au départ des radiologues vers la fin 2014 Pour rappel, dépôt du dossier de la nouvelle demande d’autorisation avec changement de matériel : fin 2015 et renouvellement : septembre 2016 3. Echographe : A partir de 2014. Indicateurs : Nombre d’examens TDM, IRM, échographies effectués Nombre d’examens TDM, IRM, échographies effectués pour des patients externes. Délai de rdv externes sur l'ensemble TDM, IRM, échographie. 283 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 5 Nom de l’action : Développement d'activités nouvelles en imagerie Porteurs du projet : L. Payen, C. Rouzier, A. Lambert, N. Babay, F.De Broucker, F.De Broucker, M.Jirari Description des projets 1. Activité cancer : Prise en charge de proximité du dépistage des cancers du sein, du colon et de la thyroïde pour les patients du territoire pour annuler voire inverser le taux de fuite des patients vers Paris et augmenter le nombre de prise en charge thérapeutique de ces patients dans un hôpital de proximité. Dépister un plus grand nombre de cancer du sein, du colon, de la thyroïde en participant aux campagnes de dépistage, et en créant des consultations dédiées tout en un. Améliorer le suivi des patients en utilisant les outils d’Imagerie à disposition et en participant à toutes les RCP (générale, ORL, urologie) 2. Activités nouvelles : Coroscanner : démarrer l’activité de coroscanner après les formations des manipulateurs et radiologues et la mise en route par l’ingénieur d’application du coroscanner. Echographie de contraste : démarrer l’activité de coroscanner après les formations des manipulateurs et radiologues et la mise en route par l’ingénieur d’application du coroscanner. IRM fœtale : à élaborer dans le cadre de l’obstétrique Echographie de hanches : dépistage de dysplasie de hanche chez toutes les nouveau-nées filles et chez les garçons à risque Objectifs 1. Cancérologie Cancer du sein : - Optimiser l’utilisation des outils : mammographie, échographie mammaire, IRM du sein - développer les biopsies stéréotaxiques - continuer à développer la consultation dédiée du jeudi après midi Cancer de la thyroïde : - participation à la consultation dédiée du Docteur COHEN Cancer colique : - Participer aux campagnes de dépistage des cancers en accord avec la SIAD (société d’imagerie abdominio-digestive), et continuer à développer les coloscanners Améliorer le suivi des patients cancéreux en utilisant les outils à disposition : modes de comparaison : critères RECIST, CHOI,…. et en allant aux RCP 284 Projet médical 2013-2017 2. Activités nouvelles : Coroscanner : - suivi de pathologie notamment malformatives, de stents coronaires, - expliquer des douleurs thoraciques atypiques non éludées par la coronarographie Echographie de contraste : - arguments diagnostiques pour le dépistage et l’analyse de certaines lésions hépatiques, la réponse à la chimiothérapie, - mieux voir les vaisseaux en doppler en cas de difficulté. IRM fœtale : Répondre à la demande des obstétriciens concernant l’exploration de malformations fœtales sur place. Echographie de hanches : Dépister précocement les dysplasies de hanches chez le nouveau né Bénéfices attendus Accroître le nombre de cancers pris en charge au CHSD et amélioration de leurs prises en charge Eviter certaines coronarographies et donc certains transferts en ambulance Diminuer le nombre d’exploration par IRM, ou par TDM entraînant une moindre irradiation Explorer sur site les malformations foeto-utérines et les dysplasies de hanche Difficultés et/ou opportunités prévisibles Besoin observé : demande des cliniciens ; mode de recrutement des patients : patients du CHSD et de ville Référence au SROS : oui pour les prises en charge des cancers Impact sur les autres services de l’établissement : -cancers : services de Gynécologie, de gastro-entérologie et de chirurgie viscérale, ORL, HDJ médecine, et autres services médicaux - coroscanner : neurologie,cardiologie, - échographie de contraste : tous les services, gastroentérologie Concurrence – synergie - filière Compétences à mobiliser (selon la montée en charge des effectifs des actes) : Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade : Cancer du sein : - PM : 1 ETP radiologue, 1 manipulatrice - PNM : selon l’activité : 0,5 secrétaire, 0.1 brancardier Cancer de la thyroïde : - PM : 0.1 à 0.2 ETP radiologue, 0.1 à 0.2 cytopathologiste - PNM : 0.1 à 0.2 aide technique Cancer du colon : Aucun Coroscanner : aucun Echographie de contraste : aucun IRM fœtale : 0, 1 ETP spécialisé Echographie de hanche : PM : 0.4 ETP PPM : 0.4 aide technique A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH 285 Projet médical 2013-2017 Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Cancer du sein : Matériel de biopsie stéréotaxique, aiguilles dédiées et clips Cancer de la thyroïde : deux vacations par semaine d’ un 3ème échographe Cancer du colon : aucun IRM fœtale : aucun Echographie de hanche : 40% hebdomadaire d’un troisième échographe A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques Coûts et recettes Biopsies sous stéréotaxie : Mise à disposition d’un matériel de biopsie stéréotaxiques avec achat d’aiguilles et clips spécifiques : 290 à 320 euros par procédure Prix de la procédure : 440 à 550 euros Coroscanner et échographie de contraste : produit de contraste A approfondir avec les directions financières Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Cancer du sein : - Consultation dédiée et IRM mammaire : activité débutante actuellement. - Biopsie stéréotaxique : à développer au cours du 2ème trimestre 2013 Cancer de la thyroïde : en mars 2014 Cancer colique : déjà débutée Coroscanner et échographie de contraste : fin 2013 IRM fœtale : à évaluer Echographie de hanches : courant 2014 Indicateurs - Nombre d’examens en consultation dédiée - Nombre de colonoscopies virtuelles - Nombre de cytoponctions thyroïdiennes - Nombre de coroscanners - Nombre d’échographies de contraste 286 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 6 Nom de l’action : Radioprotection : Acquisition d’un logiciel de suivi de doses de rayonnements X Porteur du projet : Docteur F. De Broucker, Ch. Quirins, S. Winicki Description du projet Ce logiciel permettra d’effectuer le suivi des doses de rayonnement X de chaque matériel et pour chaque patient. Ce logiciel aura un lien avec la cellule interhospitalière de radioprotection dont le siège est à Gonesse et qui va acheter ce logiciel au RESAH. Objectifs Bénéfices attendus : -Suivi des doses de rayonnements X pour chaque patient et calcul de leurs sommes, qui doit être légalement renseigné pour chaque séjour du patient -Suivi des doses émises par équipements, analyser des surdosages par examen, en fonction des utilisateurs, permettant de mieux adapter les pratiques à une réduction de doses. -Comparaison avec les différents équipements des autres partenaires de la cellule interhospitalière. -Calcul aisé des doses en cas d’accident aux rayonnements notamment chez les femmes enceintes, afin de pouvoir donner très rapidement un avis sur le surdosage et les risques encourus par le fœtus et adapter la conduite à tenir (interruption thérapeutique de grossesse ou non) Difficultés et/ou opportunités prévisibles Besoin observé ; mode de recrutement des patients : tous les patients ayant un examen utilisant les rayons X (radiographie, mammographie, TDM) Référence au SROS : réduire les risques liés à l’irradiation encourue par le patient Impact sur les autres services de l’établissement : connaître la dose cumulée de rayons X reçus pendant le séjour des patients Concurrence – synergie – filière : aucune Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade Aucun A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Achat du logiciel, interface avec les équipements à rayons X (TDM, tables de radiographie, mammographe, mobiles, amplis de brillance), interface ou ligne VNP pour le transfert des données à la cellule interhospitalière de radioprotection A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des LOGICIEL DE économiques SUIVI DES DOSES DE RAYONNEMENT X - RADIOPROTECTION services Coûts et recettes Variation des Dépenses et des Recettes (*) Acquisition du Logiciel à 20 000 € amortis sur 3 ans Dépenses Supplémentaires Recettes Supplémentaires Exploitation / Maintenance 20 500 € Amortissements licence (*) 6 667 € Charges Indirectes 5 977 € Total 33 143 € Déficit -33 143 € Total Excédent Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé : En 2014 Indicateurs - Suivi des doses par équipements - Nombre de dossiers patients indiquant la dose cumulée 287 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 7 Nom de l’action : Restructurer le service d’Imagerie médicale avec prise en compte des futures évolutions Porteurs du projet : F. De Broucker, P. Lopez, S. Jankowski Description du projet Le service d’imagerie médicale est actuellement éclaté en en trois antennes (mammographie, radiologie du BMC, et TDM-IRM) dont une volumineuse centrale et très allongée (BMC), avec deux accueils au niveau du BMC et du bâtiment TDM-IRM, et deux secrétariats. Les évolutions futures : - avoir une troisième salle d’échographie, car le service d’imagerie a du mal à faire face à toutes les demandes. - trouver une solution pour avoir un accueil et un secrétariat unique tout en assurant la surveillance et la sécurité des salles d’attente - optimiser au maximum l’emplacement dédié à l’imagerie par une réflexion à long terme Objectifs - Meilleur accueil des patients d’imagerie (environ 40 000 à 60000 passages par an ) - Locaux adaptables à l’activité croissante du service notamment en échographie sur un site unique Bénéfices attendus : - Meilleur accueil et prise en charge des patients du CHSD et des externes - Conditions de travail plus agréables Difficultés et/ou opportunités prévisibles Besoin observé : amélioration de l’accueil des patients qui est très médiocre ; mode de recrutement des patients : patients de ville et des consultations Référence au SROS : Impact sur les autres services de l’établissement : meilleur accueil Concurrence – synergie – filière Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade A évaluer A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… A évaluer A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques Coûts et recettes A évaluer A approfondir avec les directions financières Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Dès que possible Indicateurs Augmentation du nombre de patients externes Augmentation des réponses positives aux enquêtes de satisfaction des patients 288 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 8 Nom de l’action : (Pour mémoire) Equipements complémentaires au plateau technique Installation d’une antenne de médecine nucléaire au CHSD Description Le service de médecine nucléaire, implanté dans les locaux du CCN a été autorisé en 2009 à installer une antenne sur le site du CHSD, correspondant à la mise en exploitation d’une gamma caméra généraliste. Le démarrage de cette nouvelle activité débutera en Décembre 2013. Plus récemment, un dossier de demande de TEP a été déposé par un GIE regroupant le CHSD ; la société MIN (équipe responsable de la gamma caméra) et l’équipe de médecine nucléaire de la Roseraie. Cet équipement devrait compléter le plateau technique disponible au CHSD. Cette demande d’une TEP de territoire s’est appuyée sur l’analyse des pathologies traitées au CHSD, du projet médical et de la collaboration avec le service d’imagerie. Objectifs - Faire bénéficier les patients du CHSD de ces technologies sur site. Difficultés et/ou opportunités prévisibles - Obtention de l’autorisation du TEP dans un délai raisonnable - Intégrer au mieux ces nouvelles activités ‘réalisées en secteur1) dans les circuits de prises en charge du CHSD Compétences à mobiliser - Equipes médicales - Services administratifs et techniques Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) A préciser selon la date d’autorisation de la TEP Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Besoin en locaux déjà définis Coûts Installation de la gamma caméra à coût nul pour le CHSD (sauf travaux de désamiantage) + loyer attendu. Installation de la TEP à coût nul pour le CHSD Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Début d’exploitation de la gamma caméra : décembre 2013 Début d’exploitation de la TEP : 6 mois à compter de l’autorisation Indicateurs Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? 289 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 9 Nom de l’action : Construction d’un laboratoire de confinement 3 (L3) Porteur du projet : Dr I. Gros, Dr. C. Chaplain, S.Winicki, V.Daguindau et E.Beau Description du projet : Suite à l’arrêté du 16 juillet 2007, la culture, l’identification et les antibiogrammes ainsi que les tests de biologie moléculaire de Mycobacterium tuberculosis , Mycobaceérium ulcerans, Brucelle, Salmonella typhi, Shigelle dysenteriae, Pseudomonas mallei et pseudomallei…ne seront possibles que dans un laboratoire type L3. Compte tenu du nombre de bactérie du groupe 3 isolées dans notre laboratoire : M. tuberculosis, mais aussi S. typhi et Brucelle, il nous semble indispensable de nous équiper avec un L3 Objectifs : Maintenir la qualité de la prise en charge actuelle Avoir des délais de réponse courts que ce soit pour les examens directs, la culture et l’identification, l’antibiogramme Bénéfices attendus : Compte tenu de la prévalence de la tuberculose dans notre département, il est indispensable de pouvoir donner un diagnostic rapide, permettant d’adapter rapidement l’isolement ou la levée d’isolement, ainsi qu’une adaptation de l’antibiothérapie Difficultés et/ou opportunités prévisibles Besoin observé ; mode de recrutement des patients. Pas de problème de recrutement des patients Référence au SROS : oui Impact sur les autres services de l’établissement : Gain sur la DMS, Bonne gestion des isolements, diminution du risque de contamination pour le personnel et les autres patients Concurrence – synergie – filière : le nombre de laboratoires L3 sera limité dans le département, possibilité de récupérer l’activité des laboratoires non équipés. Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PNM) : Si récupération de l’activité d’autres établissements : recrutement d’un technicien. A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Coûts et recettes A comparer : le coût de la réalisation du laboratoire avec l’externalisation des prélèvements (En cours d’évaluation) Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… - - Travaux d’infrastructure Equipements : Informatique, téléphone, 2 réfrigérateurs + congélateur (propres + sales petit modèle), étuves 37°C + 30°c (petit modèle), microscope LED, Autoclave double entrée…. A étudier dans le cadre de l'audit lancé en septembre 2013 290 Projet médical 2013-2017 Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Ce projet devra être réalisé avant 2016 (accréditation de microbiologie) Indicateurs -Délai de rendu des résultats -DMS des patients atteints de tuberculose -Isolements mis en place -Enquêtes autour d’un cas 291 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 10 Nom de l’action : Accréditation du laboratoire de Biologie médicale selon les normes NF EN ISO 15189 et 22870 en application de l’ordonnance de réforme de la biologie médicale n° 2010-49 du 13/01/2010 (JO du 15/01/2010) Porteur du projet : F.Kaddari et A.Seumsack Description du projet Mise en conformité des activités du laboratoire en réponse aux exigences des normes NF EN ISO 15189 et 22870 et du référentiel Cofrac SH REF 02 dans le cadre de l’accréditation obligatoire: - Informatisation de la gestion des stocks de réactifs et consommables et réorganisation du stockage - Mise en place du suivi métrologique des enceintes thermiques critiques - Informatisation de la gestion documentaire et de la gestion des non conformités (GED et GDR) - Réalisation d’audits internes Objectifs - - - - Accréditation initiale en 2014 (secteur analytique concerné : Sérologies infectieuses) Accréditation en 2016 de 50% de l’activité Accréditation en 2018 de 80% de l’activité Accréditation en 2020 de 100% de l’activité Bénéfices : - Amélioration de la gestion documentaire - Amélioration de la gestion des non conformités - Facturation des réactifs au coût patient - Optimisation du stockage des réactifs et rationalisation des enceintes thermiques critiques Difficultés et/ou opportunités prévisibles - Projet chronophage - Investissement économique Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : responsable qualité à temps plein Mobilisation de compétences internes : - Biologistes, Techniciens, Secrétaires du laboratoire - Direction des services économiques - Service biomédical - Direction des systèmes d’information Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… - Logiciel de stock, PC, imprimantes, lecteurs de codes à barres (achat validé) - Logiciel qualité à commun l’ensemble de l’établissement (achat validé) - Centrale de température (achat validé) - Sondes de température - Remplacement des enceintes réfrigérées critiques non conformes - Formation d’auditeurs internes 292 Projet médical 2013-2017 ACCREDITATION DU LABORATOIRE DE BIOLOGIE MEDICALE Coûts et recettes Demande de personnels supplémentaires Personnel Non Médical Poste Responsable Assurance Qualité (RAQ) ETP 1 Dépenses 36 475 € Variation des Dépenses et des Recettes Formations nécessaires à l'accréditation, mise aux normes des locaux et mise en conformité du suivi métrologique des équipements Cible d'économies de 4 % à réaliser sur les dépenses de réactifs à partir de 2014 avec la mise en place progressive de la gestion au "Coût Patient" Dépenses Supplémentaires Recettes Supplémentaires Personnel Non Médical 36 475 € 103 369,00 € Economies réactifs de labo Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance 94 313 € Amortissements 50 864 € Charges Indirectes 39 963 € Total 221 616 € 103 369 € Total Déficit -118 247 € Excédent Délais de réalisation : - - - Informatisation de la gestion des stocks de réactifs et consommables et réorganisation du stockage : 6 mois Mise en place du suivi métrologique des enceintes thermiques critiques: 3 ans avec phasage, 1ère phase 2013, 2ème phase 2014 et 3ème phase 2015 Informatisation de la gestion documentaire et de la gestion des non conformités : 6 mois Indicateurs - - - - - Taux de lecture des documents Taux de révision des documents Nombre de non conformités, nombre de réclamations Nombre de rupture de stock Nombre d’audits internes/an 293 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 11 Nom de l’action : Déplacement du dépôt de sang Porteur du projet : Dr F. Baledent Description du projet Déplacement du dépôt de sang pour le rapprocher du laboratoire d’immuno-hématologie Objectifs : Permettre aux techniciens de gérer au mieux la prise en charge transfusionnelle des patients, en particulier pour les transfusions en urgences vitales et durant les permanences de soin. Bénéfices attendus : Organisation de la prise en charge globale transfusionnelle (au laboratoire et au dépôt de sang) plus fonctionnelle entre le dépôt de sang et la pièce où sont réalisés les examens pré transfusionnels (groupes sanguins, RAI, épreuves de compatibilité …), prélèvements et documents nécessaires à la transfusion disponibles dans un même lieu. Sécurisation et disponibilité du personnel qui ne sortirait plus des pièces techniques pour effectuer une délivrance de produits sanguins. Difficultés et/ou opportunités prévisibles Demande reconnue comme utile lors de l’inspection du dépôt de sang par l’ARS Impact sur les autres services de l’établissement : Permettrait d’éviter aux services cliniques qui viennent demander des Produits Sanguins Labiles, de chercher un technicien, lorsque celui-ci est au laboratoire. Compétences à mobiliser : Direction des travaux, services techniques, direction des systèmes d’information Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Travaux à prévoir : murs à abattre pour agrandir la pièce et la relier au laboratoire d’immuno-hématologie ; aménagement de la pièce et climatisation. Déplacement du matériel du dépôt (enceintes réfrigérées et informatique). A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques Coûts et recettes A étudier dans le cadre de l'audit lancé en septembre 2013. Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Ce déménagement est demandé depuis plusieurs années. Le renouvellement d’autorisation de fonctionnement du dépôt de sang est prévu en 2014 . Si les travaux pouvaient être effectués avant cette date, un seul dossier serait à fournir à l’ARS. Indicateurs : 294 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 12 Nom de l’action 1 : Réorganisation du laboratoire de biologie médicale : Robotisation Porteurs du projet : F.Balédent, C.Chaplain, F.Kaddari, S.Winicki, V.Daguindau et E.Beau Nom de l’action 2 : Optimisation de la réception centrale du laboratoire Porteurs du projet : A. Seumsack - Groupe de travail : E. Duchamp Description du projet 1/ Mise en place d’une plateforme pré analytique et analytique automatisée (chaîne robotisée) constituée : - - - - d’un module pré analytique (centrifugation, débouchage des tubes, aliquotage…) de modules analytiques (automates multiparamétriques de chimie, d’immuno-analyse et de sérologies infectieuses) d’un système de convoyage d’une enceinte de stockage des prélèvements 2/ Permettre d’optimiser l’organisation de la réception centrale du laboratoire en parallèle avec la robotisation du laboratoire. 3/ En l’absence de robotisation, améliorer le fonctionnement de la réception et permettre la modernisation de l’étape pré-analytique (enregistrement et tri). Objectifs : partie 1/ et 2/ : - Automatisation du processus pré analytique (centrifugation, débouchage…) - Automatisation du processus analytique des examens partie 3/ : - Homogénéisation et mutualisation de tâches entre les différents secteurs du laboratoire (examens externalisés, enregistrement MedInfo) - Séparer la fonction « Accueil et téléphone » de la fonction « enregistrement et tri » - Rétablir un secrétariat médical en limitant la participation des secrétaires médicales à l’activité réception. Bénéfices attendus. - Mutualisation des activités - Optimisation de l’organisation : automatisation des tâches répétitives, chronophages et de faible valeur ajoutée pour le personnel technique (débouchage, transfert de tubes entre automates, aliquotage..), - Réduction du nombre d’erreurs par diminution des phases de manipulation des échantillons - Possibilité d’augmentation de l’activité - Amélioration du délai de rendu des résultats des examens urgents - Récupération de temps administratif (secrétaires médicales) pour la qualité et pour le secrétariat médical du laboratoire - Récupération de temps technicien pour la qualité et l’accréditation 295 Projet médical 2013-2017 Difficultés et/ou opportunités prévisibles Partie 1/ et 2/ : Travaux d’infrastructure Fonctionnement pendant les travaux Partie 3/ : Temps de formation et habilitation du personnel aux différentes tâches et aux nouvelles méthodes de travail Projet en lien avec la mise en place de la prescription connectée des demandes d’examens et l’utilisation d’un logiciel de scan (Scan’Bac) Nombre important de demandes d’examens à saisir en manuel (800-1000 dossiers/jour) avec une augmentation probable de l’activité Adaptation du personnel de la réception à la modernisation de l’enregistrement Fonctionnement pendant la phase de transition Local actuel Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : pas de personnel à recruter Mobilisation de compétences internes avec création d’un comité de pilotage constitué de : - Biologistes et cadres du laboratoire - Direction des travaux - Service biomédical - Services économiques - Direction des systèmes d’information - Direction du budget, contrôle de gestion et trésorerie Accompagnement extérieur : prévu courant 4ème trimestre 2013 Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… partie 1/ et 2/ : - Travaux d’infrastructure - Equipements (acquisition ou mise à disposition d’un module pré analytique, d’un système de convoyage, d’automates de chimie et d’immuno-analyse) partie 3/ : - Mise en place de la prescription connectée étendue à l’ensemble des services du CHSD. - Ergonomie des postes : réaménagement des postes de travail de la réception avec enregistrement et tri en position assise - Etudier la possibilité de scanner toutes les demandes/prescriptions externes afin de limiter stockage papier des demandes d’examens Coûts et recettes A étudier dans le cadre de l'audit lancé en septembre 2013. Délais de réalisation : 2014 – 2015 (délai de réalisation répondant aux exigences d’accréditation de 50% de l’activité du laboratoire en 2016) Indicateurs Nombre de B et d’actes (activité) Délai de rendu des résultats des examens urgents 296 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 13 Nom de l’action : Améliorer la gestion des déchets Description : Réaliser un audit par un prestataire extérieur Objectifs : Evaluer : • La conformité réglementaire • le tri conforme des déchets produits dans les services • le circuit des déchets Améliorer le circuit interne Développer d’autres filières de valorisation des déchets Difficultés et/ou opportunités prévisibles • de dresser un pré diagnostic de la gestion des déchets au CHSD • d’établir une synthèse de forces et faiblesses • d’établir un plan interne pour améliorer la gestion • d’instituer un programme de sensibilisation et de formation pour l’ensemble du personnel de l’établissement médical, en collaboration avec le service des ressources humaines • de mettre en œuvre le plan, sous la surveillance et le contrôle d’un comité permanent de la gestion des déchets • de travailler avec les différents prestataires en charge de l’élimination des déchets Compétences à mobiliser : Audit à réaliser par un cabinet extérieur Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) Plusieurs jours En collaboration avec l’infirmière hygiéniste et le responsable « déchets » de l’établissement Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… aucun Coûts A évaluer Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Indicateurs Suivi du ratio DAOM/ DASRI (déchets assimilés aux ordures ménagères/ déchets d’activité de soins à risque infectieux) Poids des DASRI Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? Mise en place de nouvelles filières Diminution du taux de DASRI Bilan financier de la gestion des déchets 297 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 14 Nom de l’action : Mise en place d’armoires de pharmacie sécurisées et automatisées dans les services de soins Porteur du projet : M.Talbert, R.Gervais, S.Winicki Description du projet Mise en place d’automates de stockage des médicaments dans les services de soins ne pouvant bénéficier de dispensation nominative quotidienne ou hebdomadaire : - Les Urgences adultes et enfants - La Néonatologie - Les Blocs opératoires et salles de naissance… Objectifs -réduction importante de la valeur du stock immobilisé et des pertes liées aux périmés ou au « coulage » -rationalisation des flux de commandes entre la pharmacie et les services de soins -sécurisation et traçabilité lors de l’administration des médicaments Bénéfices attendus -diminution des dépannages et ruptures de stock dans les services -libération de temps infirmier avec transfert d’activité sur les préparateurs en pharmacie -réduction des erreurs médicamenteuses Difficultés et/ou opportunités prévisibles Besoin observé : Le stockage des médicaments dans les unités de soins est un élément contributif à la sécurisation de l’étape d’administration des médicaments. Il est source d'erreurs médicamenteuses graves voire mortelles, ayant été observées et médiatisées ces dernières années. Référence à la démarche nationale : Référentiel national sur le système de management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse et aux médicaments dans les établissements de soins (arrêté du 6 avril 2011) et missions d’expertise et d’appui de l’IGAS, de l’HAS, la MEAH, de l’ANAP et des OMEDIT. Impact sur les autres services de l’établissement : gain de temps infirmier Concurrence – synergie - filière Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade PPH (préparateurs) à évaluer en fonction du nombre d’armoires mises en place Possibilité de redéploiement de PPH en cas d’automatisation de la dispensation (cf. projet MT 18) A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Pas de besoins particuliers en locaux Interfaçages à prévoir avec le SIH A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques 298 Projet médical 2013-2017 Coûts et recettes MeP D'AMOIRES SECURISEES et AUTOMATISEES dans les SERVICES de SOINS Demande de personnels Supplémentaires Personnel Non Médical Poste ETP Préparateur en Pharmacie Dépenses 0,5 19 000,00 € Variation des Dépenses et des Recettes valeur unitaire des armoires sécurisées, 40 000 €, amorties sur 5 ans Recettes Supplémentaires (**) Dépenses Supplémentaires Personnel Médical 20 000 € Gain sur variation de stock initiale Personnel Non Médical 19 000 € Maintenance 40 000 € Amortissements 40 000 € Charges Indirectes (22% des Charges Directes) 25 960 € Total 124 960 € Déficit -104 960 € 20 000 € Total Excédent Délais de réalisation 2 armoires/an entre 2014 et 2017 Indicateurs : en situation avant/après -Nombre de références mises en dotation -Valeur du stock -Valeur des périmés -Nombre de commandes générées par l’automate et par le service -Satisfaction des utilisateurs 299 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 15 Nom de l’action : Sécurisation de la préparation des mélanges de Nutrition Parentérale (NP) destinés aux prématurés en Néonatologie Porteurs du projet : Service de Néonatologie : P. Bolot ; Service Pharmacie : M. Talbert, R. Gervais Problématique : La nutrition parentérale des prématurés est actuellement assurée au sein du service de Néonatologie de 2 façons différentes : -chaque fois que possible sont prescrites des formules avec AMM (médicaments) disponibles sur le marché et pris en stock par la pharmacie au cours des dernières années. -pour les très grands prématurés ainsi que pour des enfants ayant des besoins très spécifiques ces formules standards ne sont pas utilisables et les infirmières du service réalisent quotidiennement une préparation adaptée à la clinique et aux résultats biologiques de l’enfant selon la prescription médicale. Description du projet Le projet consiste à sécuriser la préparation de ces poches de NP pour les enfants hospitalisés en Néonatologie : la préparation actuelle des poches réalisée au sein du service de soins par les infirmières doit être remplacée par des fabrications respectant les Bonnes Pratiques de Fabrication et faisant l’objet de contrôles adaptés. Le transfert de l’activité de préparation se ferait sur la pharmacie de l’établissement compte tenu du caractère très spécifique et très fluctuant des besoins des enfants. Objectifs - Améliorer la qualité des poches perfusées aux enfants - Améliorer la prise en charge infirmière des enfants grâce au temps libéré par le transfert des préparations - Respecter les orientations de la politique de prise en charge médicamenteuse des patients au CHSD - Mettre le service en conformité avec la règlementation et les recommandations de bonnes pratiques Difficultés et/ou opportunités prévisibles Opportunités : la pharmacie dispose déjà d’un équipement adapté pour la réalisation des préparations de type nutrition : salle à empoussièrement contrôlée avec hotte de fabrication dont le temps d’utilisation actuel permettrait d’intégrer des fabrications quotidiennes de poches. Impact sur les autres services de l’établissement : Impact sur le laboratoire de biochimie et de bactériologie /hygiène pour assurer les contrôles libératoires et les contrôles de stérilité. Compétences à mobiliser Personnel à recruter : Personnel pharmaceutique : Préparateur en Pharmacie Hospitalière (PPH) et pharmacien (temps à évaluer) Possibilité de redéploiement de PPH en cas d’automatisation de la dispensation (cf. projet 3) A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc.… -Besoin potentiel en automate de préparation à évaluer selon le volume de fabrication -Outil de communication informatique entre le service de Néonatologie et la pharmacie permettant à partir de la prescription validée d’éditer les fiches de fabrication, les étiquettes et les fiches de contrôle. 300 Projet médical 2013-2017 SECURISATION DE LA PREPARATION DES MELANGES DE NUTRITION PARENTERALE (NP) DESTINES AUX PREMATURES EN NEONATOLOGIE (MT 15) Coûts et recettes Demande de personnels supplémentaires Personnel Médical Postes ETP Assistant Dépenses 0,5 0,5 Total 25 500,00 € 25 500,00 € Personnel non médical Postes ETP Préparateur en pharmacie Dépenses Total 1 1 Total Déficit 25 500,00 € 38 000,00 € 63 500,00 € -63 500,00 € 38 000,00 € 38 000,00 € Variation des dépenses et des recettes Dépenses supplémentaires Recettes supplémentaires Personnel médical Personnel non médical Total Excédent Délais de réalisation : 301 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 16 Nom de l’action : Optimisation du stockage des dispositifs médicaux stériles : intégration dans le projet de site unique regroupant l’ensemble des magasins Porteur du projet : M.Hehn, A.Rodriguez, V.Daguindau, M.Talbert, Contexte du projet L’actuelle réserve des dispositifs médicaux stériles (DMS) ne remplit pas les conditions optimales pour le stockage et la délivrance de ce type de produits. En effet, le flocage du plafond et des canalisations engendre de la poussière, de plus la hauteur sous plafond est insuffisante pour un stockage rationnel des gros volumes (voir le rapport d’inspection de l’ARS en date du 22/07/2010). Les conditions de travail dans des locaux sans éclairage naturel et à l’atmosphère confinée, voire irritante (cf les observations de la médecine du travail) ne sont pas satisfaisantes pour les 4 agents y travaillant à temps plein. Objectifs L’objectif est d’intégrer la réserve des DMS dans le projet de site unique regroupant l’ensemble des magasins. Les bénéfices attendus sont : -une zone de stockage adaptée aux DMS -le regroupement de certaines étapes d’approvisionnement et de livraison aux services de soins. -la sécurisation de la délivrance des DMS grâce à l’utilisation d’automates de cueillette (stockeurs rotatifs) Difficultés et/ou opportunités prévisibles -Zone de stockage actuelle : surface 550m² soit 180 mètres linéaires (dont 140 palettes de stockage) -Zone de stockage potentielle dans l’ancienne Blanchisserie : 250m² environ Possibilité de gerbage et d’installation de stockeurs rotatifs -Impact sur les autres services de l’établissement : simplification des commandes et optimisation des livraisons dans les services Compétences à mobiliser Personnel constant Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… 3 Stockeurs rotatifs avec interfaçage avec le logiciel Pharma Coûts et recettes Equipements : 20 000 à 30 000€ par stockeur rotatif Hors travaux Délais de réalisation : liés à l’avancement du projet de regroupement des magasins du CHSD Indicateurs -Réduction du nombre de livraison par les fournisseurs -Satisfaction des services de soins -Réduction du nombre de courses entre les magasins et les unités de soins 302 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 17 Nom de l’action : Mise en œuvre de l’analyse pharmaceutique des prescriptions en lien avec l’Informatisation de la Production de soins Porteur du projet : M. Talbert, R. Gervais Description du projet Le projet consiste à faire bénéficier de l’analyse pharmaceutique (AP) des prescriptions les services qui n’en bénéficient pas encore, au fur et à mesure du déploiement de l’informatisation de la prescription médicamenteuse dans ces services. Ce projet est lié au déroulement de la mise en place de l’Informatisation de la Production de Soins (IPS) Objectifs - Améliorer la sécurité de la prise en charge thérapeutique des patients du CHSD (diminution des erreurs médicamenteuses liées à des erreurs de prescription, diminution de la iatrogénie médicamenteuse liée à un mésusage des médicaments) - Diminuer les coûts liés à des mésusages de médicaments - Mettre en conformité l’établissement avec la réglementation sur la qualité de la prise en charge médicamenteuse dans les établissements de santé (Arrêté du 6/04/2011 et circulaire du 14/02/2012). - Mettre en conformité l’établissement avec les engagements pris par dans le cadre du Contrat de Bon Usage des médicaments produits et prestations (perte potentielle de 200 000 euros par an en cas de non respect des termes du contrat) - Respecter les orientations de la politique de prise en charge médicamenteuse des patients au CHSD Difficultés et/ou opportunités prévisibles Besoin observé : Il existe un besoin de regard pharmaceutique sur les prescriptions médicamenteuses au quotidien afin d’améliorer la sécurité des prescriptions. Ceci se traduit chaque fois que nécessaire par la rédaction d’un « Avis pharmaceutique » suggérant au prescripteur des modifications ou des suivis des traitements prescrits. Ces avis sont actuellement tracés sur le support papier de prescription ou sur le logiciel pour les services informatisés. Il existe par ailleurs un besoin de suivi de la bonne utilisation de l’outil informatique : ce besoin est particulièrement important lors de l’intégration de nouveaux prescripteurs (internes en début de semestre et démarrage de nouveaux services de soins). Le regard pharmaceutique va permettre de demander des corrections de saisie. Sur les services informatisés et analysés actuellement les avis pharmaceutiques et les demandes de correction de saisie sont comptabilisés et représentent pour les 2 services pilotes 1344 interventions en 3 mois 1/2. Impact sur les autres services de l’établissement : le projet concerne les services de soins ne bénéficiant pas d’analyse de leurs prescriptions en 2013 et qui bénéficieront de l’Informatisation de leurs prescriptions médicamenteuses grâce à l’outil Crossway d’ici la fin de l’année 2015 : services du pôle Mère Enfant, services du pôle Chirurgie Bloc Opératoire, Unité d’aval des urgences, Hôpital de semaine, Cout séjour Gériatrique, Soins de suite de Médecine, UHCD, USP, UCC, Hôpitaux de jour. Compétences à mobiliser Personnel à recruter : L’établissement devra disposer de temps pharmaceutique suffisant pour prendre en charge cette activité chaque fois que l’IPS sera déployée dans un service ne bénéficiant pas d’analyse pharmaceutique à ce jour. En prévision de ce besoin, l’évolution du temps nécessaire à la montée en charge de cette activité d’analyse en parallèle de l’IPS a été schématisée sur le graphique n° 1 intégré dans la partie « délais de réalisation ». L’aspect du graphique pourra être modifié en fonction de la rapidité et de l’ordre d’informatisation des services. A terme le temps nécessaire à l’AP pour tous les lits de l’établissement sera au minimum de 3 ETP. La pharmacie consacre actuellement 1 ETP à cette activité. A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc.… Pas de besoins particuliers 303 Projet médical 2013-2017 ANALYSE PHARMACEUTIQUE DES PRESCRIPTIONS Coûts et recettes Demande de personnels Supplémentaires Personnel Médical Poste ETP Pharmaciens Dépenses 2 Total 208 000 € 2 208 000 € Coût : recrutement de temps de pharmacien supplémentaire. Ce coût peut être largement compensé par les recettes issues des ventes au public de médicaments par la pharmacie (370 000 € en 2012). Variation des Dépenses et des Recettes Gain : amélioration du codage du PMSI grâce au repérage dans le logiciel de prescription de (*) Maintenance du Logiciel, rénovation et mise aux normes des locaux médicaments ou d actes de soins dits « traceurs ». Recettes Supplémentaires Dépenses Supplémentaires A valider avec les directions financières Personnel Médical 208 000 € Charges Indirectes 45 760 € Délais de réalisation : Total 253 760 € Total Le délai de réalisation de ce projet est lié au délai de mise en€ place de 0l’Informatisation de la Déficit -253 760 € Excédent Production de Soins Délais de réalisation : Le délai de réalisation de ce projet est lié au délai de mise en place de l’Informatisation de la Production de Soins 3,5 3 2,5 2 1,5 Equivalent temps plein Temps pharmacien prévisionnel dédié à l'Analyse de Prescription Montée en charge progressive de l’analyse de prescription en parallèle de l’informatisation Prise en charge d ’1 service pilote ne bénéficiant pas d’analyse de prescription Octobre 2012 1 0,5 Temps avant IPS : 0.9 ETP pour 321 lits Démarrage IPS Oct. 2012 Temps dédié à l’AP en progression lié à la poursuite de l’informatisation en services ne bénéficiant pas d’AP au préalable se pt no 11 vja 11 nv m -12 ar sm 12 ai -1 ju 2 ilse 12 pt no 12 vja 12 nv m -13 ar sm 13 ai -1 ju 3 il se -13 pt no 13 vja 13 nv m -14 ar sm 14 ai -1 ju 4 ilse 14 pt no 14 vja 14 nv m -15 ar sm 15 ai -1 ju 5 ilse 15 pt no 15 v15 0 Indicateurs : Indicateurs : - Nombre de lits bénéficiant d’analyse pharmaceutique de la prescription - Nombre de lits bénéficiant d’analyse de la prescription - Nombre d’avis pharmaceutiques réalisés pharmaceutique (faisabilité du recueil informatique de cet indicateur à vérifier) - Nombre d’avis pharmaceutiques (faisabilité du recueil informatique indicateur à - Nombre de demandes de corrections réalisés de saisie logiciel demandées (faisabilité de du cet recueil informatique de cet vérifier) indicateur à vérifier) - Nombre de demandes de corrections de saisie logiciel demandées (faisabilité du recueil informatique - Taux d’acceptation desà vérifier) avis pharmaceutiques (faisabilité du recueil informatique de cet indicateur à vérifier) de cet indicateur - Taux d’acceptation des avis pharmaceutiques (faisabilité du recueil informatique de cet indicateur à vérifier) 304 Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 18 Nom de l’action : Automatisation de la dispensation des médicaments en pharmacie Porteur du projet : R .Gervais, M .Talbert, S.Winicki Description du projet Acquisition pour la PUI d’un automate de dispensation des médicaments, 2 options étant possibles : - soit un automate de stockage et de cueillette situé à la pharmacie permettant la réception, le rangement et la délivrance globale des médicaments aux unités de soins -soit un automate pour une dispensation nominative multiforme avec production de doses unitaires « surconditionnées », suite à une prescription informatisée validée par le pharmacien Objectifs et bénéfices attendus -automate de stockage et de cueillette (Apoteka, Technilab…): Apporter une sécurisation de la délivrance globale en évitant les erreurs médicamenteuses d’identification des médicaments -gain de temps de personnel pharmaceutique pour la réception, le rangement des livraisons et les inventaires de médicaments à la pharmacie. Possibilité de traçabilité complète du stock de la pharmacie aux unités de soins avec prise en compte des dates de péremption et des numéros de lots -automate de dispensation nominative (Homerus de France Hôpital, Pillpick de Swisslog, Pégasus de Sintéco, Acced 220 d’Ecodex…) Etendre, voire généraliser, la dispensation nominative des médicaments par absorption de la charge de travail importante que représente ce mode de dispensation -gain de temps pour les préparateurs en pharmacie, infirmiers et cadres de santé, pour des tâches à plus forte valeur ajoutée (pharmacie clinique, accompagnement des soignants, suivi des patients, organisation des soins…) -optimisation de la gestion des stocks au plus près des besoins (absence de surstocks, de périmés et de coulage, avec possibilité de remise en circuit des médicaments non administrés après retour en pharmacie) Compétences à mobiliser Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade Temps technicien à évaluer A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Interfaçage avec les logiciels de gestion de la pharmacie (Pharma) et de prescription informatisée (Crossway) pour la dispensation nominative Locaux adaptés aux automates A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services économiques 305 Projet médical 2013-2017 Coûts et recettes AUTOMATISATION DE LA DISPENSATION DES MEDICAMENTS EN PHARMACIE (Automate de Stockage et de Cueillette) Demande de personnels Supplémentaires Personnel Non Médical Poste ETP Préparateur ou Magasinier Total Dépenses -1 -1 -38 000 € -38 000 € Variation des Dépenses et des Recettes (*) Acquisition de l'Automate à 300 000 € environ amortis sur 10 ans Recettes Supplémentaires (**) Dépenses Supplémentaires Personnel Non Médical Amortissements (Acq° de l'Automate) Charges Indirectes Total Déficit -38 000 € 30 000 € 1 760 € -6 240 € AUTOMATISATION DE LA DISPENSATION DES MEDICAMENTS EN PHARMACIE (MT 18) Total 6 240 € Excédent scenario 2 (Automate de Dispensation Nominative) Demande de personnels Supplémentaires Variation des Dépenses et des Recettes (*) Acquisition de l'Automate de 1 M€ amortis sur 10 ans (**) Gain financier de 10% sur la Variation du Stock Initial (VSI) et Baisse de la consommation en médicaments des Services Recettes Supplémentaires (**) Dépenses Supplémentaires Personnel Médical Personnel Non Médical Amortissements (Acq° de l'Automate) Charges Indirectes 170 000 € VSI et baisse consommation des Services Total Déficit Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Indicateurs -nombre de lits en dispensation nominative -valeur du stock immobilisé -nombre d’erreurs médicamenteuses 306 100 000 € 42 935 € 142 935 € 170 000 € Total 27 065 € Excédent Projet médical 2013-2017 Fiche n°MT 19 Nom de l’action : Mise en conformité du traitement de l’air en stérilisation au regard des exigences réglementaires et normatives Porteur du projet : M.Hehn, A.Rodriguez, N.Druart, M.Talbert Contexte La qualité particulaire de l’air dans la zone de conditionnement répond à la norme ISO8. Des contrôles microbiologiques en activité sont effectués en routine par le laboratoire d’hygiène (mensuel). Ces derniers sont conformes aux recommandations des BPPH. Cependant, cette zone présente un taux de renouvellement d’air (6 volumes/heure) inférieur aux recommandations qui sont de 15 à 20 volumes/heure. D’autre part, il n’existe pas de surpression suffisante entre le couloir et la zone de conditionnement (voir les rapports de suivi de l’ARS/Inspection de la pharmacie, suite à l’autorisation de l’activité de stérilisation des dispositifs médicaux accordée le 30/01/2003, sous réserve de remise à niveau du système de traitement d’air) Objectifs Mise en conformité aéraulique de la zone de conditionnement et de l’arsenal stérile Difficultés et/ou opportunités prévisibles Travaux en zone protégée Compétences à mobiliser Direction des travaux Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Coûts et recettes Délais de réalisation : phasage dépendant de la reconfiguration de la « B613 » Indicateurs Mesures du : -taux de renouvellement d’air (taux de brassage) -différentiel de pression entre les différentes zones de la stérilisation (surpression de la zone de conditionnement et de l’arsenal stérile de 15 Pa minimum) 307 Quatrième partie Présentation synthétique des projets Projet médical 2013-2017 Dans ce document, le parti pris a été de présenter l’ensemble des projets, soit dans le cadre des groupes de travail pluri-professionnel où ils ont été pensés (deuxième partie), soit comme une partie des futurs projets de pôles (troisième partie). Cette présentation permet de montrer la logique qui anime ces actions, de les replacer dans la problématique d’ensemble à laquelle elles tentent de répondre, ou de mettre en relief pour chaque pôle les transversalités, les complémentarités et les mutualisations recherchées. Tout en s’appuyant sur ce foisonnement d’initiatives qui constituent son terreau, le projet médical se doit de répondre globalement aux besoins de la population, aux priorités régionales de santé, aux enjeux collectifs qui lui sont fixés, et aussi de dire comment il entend le faire. C’est pourquoi les actions médicales du projet sont aussi présentées selon différentes logiques qui viennent leur donner du relief et montrer le sens dans lequel l’établissement entend poursuivre son développement. Dans son projet médical, le Centre hospitalier de Saint Denis intègre les « priorités régionales du PRS » : développement de l’ambulatoire, liens ville hôpital pour constituer de réels parcours de santé, réponse spécifique aux populations en grande précarité, attractivité et fidélisation des professionnels dans un contexte de pénurie, priorité donnée à certaines activités : médecine, périnatalité, gériatrie, imagerie… C’est la première synthèse qui est proposée dans ce chapitre. Un deuxième angle d’analyse est celui des « projets structurants » pour l’avenir de l’établissement. Ce sont des projets qui engagent d’importantes ressources et qui vont profondément modifier le périmètre et le volume d’activité du CHSD dans les prochaines années. La troisième porte d’entrée est celle de la transversalité, celle des projets menés en commun, avec du partage de ressources, de la visibilité pour l’extérieur, de la mobilisation d’équipes pluridisciplinaires. Les projets peuvent aussi être examinés sous l’angle de leur maturité. Certains projets complexes techniquement nécessitent en effet l’apport d’expertises externes avant d’être définitivement validés. On les retrouvera sous la rubrique des « projets à approfondir ». Enfin, la mise en œuvre d’autant d’actions aussi diverses pourrait faire douter des capacités de l’établissement à les conduire au long des cinq années à venir. Ici deux éléments de réponse sont présentés : - celui de la cohérence des projets, en termes de dépenses et de recettes, et donc de résultat économique - celui du calage chronologique, d’autant plus important que l’établissement connaîtra encore au cours des cinq prochaines années d’importantes transformations architecturales, qui sont une contrainte mais aussi une opportunité à la réalisation des projets. 311 Projet médical 2013-2017 Intégration des priorités régionales de santé du PRS et du SROS Le projet médical du CHSD met en œuvre les grands axes de la politique régionale de santé définis par l’ARS dans le PRS et dans le SROS hospitalier. Il assume la « responsabilité populationnelle » que l’ARS assigne aux grands établissements publics en proposant une politique innovante de recrutement médical qui offre du temps médical de spécialistes hospitaliers aux centres de santé municipaux des villes de Plaine Commune. Pour améliorer la démographie médicale de l’établissement, le projet médical lance des actions de communication auprès des jeunes praticiens et de fidélisation des praticiens en poste, fondées avant tout sur la qualité et le dynamisme des projets et des équipes. Avec l’ensemble de ses partenaires de ville, CSM comme médecins libéraux, il promeut les parcours de santé : recherche de synergies sur les modalités et les moments de la prise en charge en ville et à l’hôpital ; conventions avec des établissements privés pour organiser l’aval SSR et la construction de parcours hospitaliers plus cohérents ; mise en place d’outils de communication sûrs et pérennes. Le projet médical poursuit la montée en charge des prises en charge ambulatoires, avec plusieurs types d’actions : - la restructuration et le renforcement des deux hôpitaux de jour, en médecine et en chirurgie ; la diversification des pathologies qui y sont accueillies ; le regroupement des activités ambulatoires encore dispersées. - la création d’un centre ambulatoire des maladies chroniques, visible depuis la ville, regroupant l’ensemble des spécialistes de l’établissement et doté de moyens mutualisés pour développer l’éducation thérapeutique : diabète ; VIH ; drépanocytose (adultes et enfants) ; hépatopathies chroniques ; douleur chronique ; traitement anticoagulant au long cours ; patients porteurs de colostomies et d’iléostomies ; école de l’asthme ; patients spastiques post – AVC ; … Les extensions de capacités sont ciblées sur les disciplines médicales considérées par le SROS comme prioritaires sur le plan régional : la périnatalité, avec l’objectif de 4400 accouchements annuels et des extensions de capacités en néonatalogie, réanimation néonatale et soins intensifs ; la neurologie pour accueillir 800 AVC annuels, soit la moitié des AVC du département ; la gériatrie avec un fort investissement en géronto-psychiatrie portant sur la création d’une unité d’hospitalisation et la mise en place d’une équipe mobile ; enfin l’imagerie avec le développement de complémentarités public-privé sur la médecine nucléaire ; la réanimation adultes pour compléter l’offre déficitaire de la Seine Saint Denis. Fortement investi dans la prise en charge des patients précaires ou étrangers, le CHSD poursuit sa politique d’accueil avec des actions d’organisation des parcours des patients précaires, le renforcement des capacités d’accueil multiculturel (sur la douleur par exemple) ; l’extension de la consultation précarité… Enfin, le CHSD poursuit sa recherche d’une plus grande efficience en lançant un programme d’amélioration de la pertinence des prescriptions d’actes médico-techniques ; en créant une cellule centralisée de gestion des lits ; en menant de nombreuses actions de réorganisation et de mutualisation de ressources. L'ensemble des projets a pour but d'améliorer la qualité des soins, de développer une culture de la sécurité dans l'établissement et d'améliorer la bientraitance. 312 Projet médical 2013-2017 Projets structurants Parmi l’ensemble des projets présentés par les pôles, certains revêtent un caractère structurant pour l’évolution du CHSD. Certains concernent des activités support essentielles pour maintenir un niveau élevé de technicité - Renfort du plateau technique de l’établissement (MT 4 et 8) : La croissance de l’activité et l’évolution des technologies nécessitent une mise à niveau constante des plateaux techniques hospitaliers. Le CHSD se dote ainsi d’un deuxième scanner. Il permettra un fonctionnement plus fluide du service des urgences et ouvre la possibilité d’une activité en externe. Le CHSD doit également retrouver une utilisation pleine et entière de l’IRM, actuellement partagée avec des praticiens libéraux. Enfin, une unité de médecine nucléaire installe dès novembre 2013 une gamma caméra, puis dès autorisation, une TEP qui complétera l’imagerie et les examens nécessaires en cancérologie. - Restructuration architecturale et organisationnelle des services de réanimation et d’UHCD (URCP 3) Si la modernisation du CHSD est aujourd’hui largement réalisée ou engagée, une opération majeure reste à lancer : la restructuration architecturale et organisationnelle de la réanimation adulte et de l’UHCD. Il s’agit d’un des projets majeurs des 4 années à venir. Sont également structurants les projets d’extension de capacités pour répondre aux besoins du territoire - Extension de capacités de neurologie (NMPR 1) : Le service de neurologie passera de 30 à 48 lits. Comme le précise l’ensemble des fiches-actions du service, l’objectif est de répondre aux besoins non encore couverts d’accueil des AVC mais également de pouvoir prendre en charge les différentes pathologies de neurologie. Ce projet s’inscrit dans un travail engagé depuis plusieurs années notamment sur l’augmentation des lits d’aval nécessaire à une telle augmentation de lits MCO. - Extension de capacités en maternité en en néonatologie (FE – 1 – 12 et 13) Depuis l’ouverture du bâtiment de néonatologie, le constat est une augmentation considérable de l’activité ; le pôle est ainsi passé de 3200 à près de 4000 accouchements ; le présent projet médical permet de redéfinir les capacités supplémentaires nécessaires en lits et berceaux et leur organisation. D’autres projets concernent la modernisation de structures existantes ou la création de nouvelles activités permettent d’élargir l’offre de soins du CHSD. - Réorganisation des activités de cardiologie et de pneumologie (URCP 8 et 9) Le CHSD disposait jusque-là d’un service de cardio-pneumologie. Le projet consiste à recentrer l’activité de ce service sur la seule spécialité de pneumologie, dont l’opportunité sur le territoire est réelle et de réorganiser la cardiologie sous forme d’une unité mobile assurant consultations, explorations, avis et prises en charges dans les services en maintenant des liens étroits avec le CCN voisin. - Modernisation de l’hospitalisation de jour en médecine (M8) La restructuration architecturale de l’HDJ en 2014 au rez de chaussée du BMC est l’occasion de redéfinir le fonctionnement de cette unité. - Création d’un Hôpital de jour d’alcoologie (M1) par le CSAPA permettant d’accueillir principalement les cures de sevrage. - Création d’une unité d'hospitalisation de géronto-psychiatrie (G6) par le pôle de 313 Projet médical 2013-2017 gériatrie qui a déjà initié une équipe mobile de psychogériatrie au service du CHSD et également des établissements de la filière gériatrique. A l’exception de ce dernier projet qui suppose de mobiliser l'ARS, ces différentes actions ont déjà fait l’objet d’études précises. 314 Projet médical 2013-2017 Projets transversaux Le projet médical 2013 – 2017 a fait l’objet d’une large concertation. Une des principales caractéristiques est le nombre de projets impliquant différents services de l’établissement, renforçant des filières internes de prise en charge facilitant le parcours du patient entre les différentes spécialités nécessaires au diagnostic et au traitement. D’autres permettent de prendre en charge de nouvelles pathologies nécessitant des articulations entre différents acteurs. Ces projets témoignent d’une dynamique constructive au sein de l’établissement et de l’implication de médecins mais également de soignants. Au-delà de ces multiples collaborations, des orientations transversales majeures pour l’établissement se sont imposées dans les différents pôles et services : prise en charge de la douleur, des pathologies du cancer, du diabète, éducation thérapeutique. Pour donner toute leur ampleur à ces sujets, les fiches-actions proposées ci-après proposent de les intégrer dans une approche transversale, partagée au niveau de l’établissement pour leur assurer plus de lisibilité et d’impact : - Création d’une fédération de cancérologie Les services de chirurgie d’organe, la médecine, l’unité de chimiothérapie, le laboratoire d’anatomopathologie, l’imagerie, les soins de support et palliatifs, ont des projets. Pour autant, la lisibilité et la crédibilité de la cancérologie nécessitent que ces différents acteurs travaillent dans une parfaite synergie et mutualisent certaines compétences. - Identification d’une fédération de prise en charge du diabète L’importance de cette pathologie chronique en fait un axe de travail de nombreux services. La définition d’une politique partagée permettra une meilleure définition des compétences à mobiliser et d’assurer une réponse plus optimale. - Reconfiguration du pilotage de la lutte contre la douleur Différents projets en médecine et en chirurgie-anesthésie visent une meilleure prise en charge de la douleur, impliquant praticiens et soignants ; ces projets sont l’occasion de revisiter le pilotage de la lutte contre la douleur pour s’assurer de la couverture de l’ensemble des populations visées et de la bonne articulation avec les actions déjà menées par le CLUD, les actions portées par la cellule qualité. - Création d’un centre ambulatoire de prise en charge des maladies chroniques et d’éducation thérapeutique Le développement de l’éducation thérapeutique est présent au sein des pôles femme-enfant, médecine et chirurgie. Cette activité doit se structurer pour renforcer son efficacité, mutualiser les compétences nécessaires pour renforcer son efficience et gagner en lisibilité pour les professionnels extérieurs à l’établissement et susceptibles d’y contribuer. - Création d’une unité d’accueil de jeunes patients dépendants au sein de la maison de retraite (G8) Ce projet peut être considéré comme transversal ; il vise en effet à permettre l’hébergement de patients ne nécessitant plus de prise en charge en court séjour, ne relevant pas de soins de suite et rééducation et en attente d’un projet alternatif de type médico-social, sans relever de l’EPHAD. Le pôle de gériatrie prendra la responsabilité de cette unité qui assurera une solution temporaire garantissant à ces patients originaires de divers services une prise en charge adaptée. 315 Projet médical 2013-2017 Nom de l’action : Constituer une fédération de cancérologie au CHSD Services de Chirurgie ORL, Digestive, Gynéco-obstétrique, urologique, de médecine, de pédiatrie, de biologie, de pharmacie Description : Poursuivre une stratégie transversale de développement de la filière cancérologie du CHSD - dépistage des cancers : mammographie, colons… - cancérologie chirurgicale : sein, ORL, digestive, urologique (dans le cadre de la fédération d’urologie publique du 93), thyroïde (à développer) - prise en charge médicale des cancers : dans le pôle de médecine (médecine interne, chimiothérapie en hôpital de jour) - soins de supports et soins palliatifs - anatomopathologie, préparation des chimiothérapies - dispositifs RCP, 3C - travail avec les réseaux de cancérologie (onconord, onof, onco93) Conforter et poursuivre la politique de partenariats avec les structures du territoire et/ou de recours - partenariat avec les établissements de Gonesse, d’Aulnay, d’Avicenne - partenariat avec l’Institut Curie - partenariat avec le réseau de prise en charge de proximité des chimiothérapies pédiatriques - partenariat avec l’antenne de médecine nucléaire >> Constituer une Fédération de Cancérologie au sein du CHSD concourant à la lisibilité de l’offre de soins Des fiches proposées par les services compétents précisent ces différentes démarches (gynécologie, ORL, Digestif, médecine (thyroïde, soins de supports), pédiatrie, imagerie, pharmacie. Objectifs : - Donner une réelle lisibilité de l’offre de cancérologie du CHSD à l’extérieur de l’établissement ainsi qu’aux patients - Rendre compte de l’importance de cette activité en la décrivant dans sa globalité - Partager des ressources et des compétences. Difficultés et/ou opportunités prévisibles - Faire connaître les dispositifs de dépistage sur le territoire - Renforcer les circuits d’adressage - Conserver les autorisations existantes / Faire reconnaître les pratiques multisites - Travailler avec les établissements voisins pour qu’ils ré adressent les patients du territoire au CHSD pour les chimiothérapies 316 Projet médical 2013-2017 Compétences à mobiliser - Oncologues du CHSD - Chirurgiens du CHSD et d’autres établissements, intervenant au CHSD - Médecins adresseurs - Directions des établissements partenaires Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) - Investissement des équipes médicales et soignantes Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… - besoins en formation - A définir Coûts Délais de réalisation - Evaluation annuelle de l’activité - Finalisation et/ou évolution des conventions avec Aulnay, Gonesse, l’Institut Curie Indicateurs : - Indicateurs INCA - Qualité de des RCP Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? - Réduction du taux de fuite - Augmentation des actes de dépistage - Augmentation d’activité au CHSD 317 Projet médical 2013-2017 Nom de l’action : Identifier une fédération de prise en charge du diabète Description - - - - Identifier un département du diabète lisible pour les patients et les professionnels adresseurs extérieurs (médecins, infirmiers, diététiciennes) >> Désigner un médecin référent >> Réaliser un support de communication / lisibilité de l’offre Renforcer la synergie entre les différentes prises en charge du diabète proposées dans l’établissement : Consultations, Education thérapeutique, HDJ, HDS, suivi de patients hospitalisés dans différents services, adressages avec la médecine de ville… Animer une réflexion partagée entre les différents professionnels pour garantir la cohérence des prises en charge, la prise en compte des différents besoins et l’adéquation des modalités de prises en charge Définir en concertation avec les acteurs, le besoins en compétences paramédicales : diététicienne, psychologue… Fiches-action : Diabète gestationnel, Diabète de niveau 2, Pied diabétique, Diabète et obésité, Lien avec la médecine de ville, diabète en pédiatrie Objectifs - Mettre en synergie les différentes actions existantes et les différentes prises en charges (en HDS, éducation thérapeutique…) et les rendre plus lisibles - S’assurer de la couverture des besoins dans les différents services - Communiquer sur l’offre en diabétologie au CHSD - Fluidifier les parcours de patients chroniques « ville – hôpital » - Optimiser les compétences de chaque professionnel Compétences à mobiliser - Diabétologues - Services demandeurs d’avis - EFGH - CLAN Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Coûts Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé 2014 Indicateurs Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? 318 Projet médical 2013-2017 Nom de l’action : Reconfigurer le pilotage de la lutte contre la douleur Créer un centre de la douleur Description - Renforcer la synergie des acteurs: membres du CLUD, professionnels des soins de support et palliatifs, médecins et soignants, anesthésistes - Définir la politique de lutte contre la douleur dans les services en tenant compte de leur spécificité. - Sensibiliser les nouveaux professionnels (notamment les internes, étudiants en médecine et infirmiers) - Améliorer l’information donnée aux patients et à leurs proches Fiches actions présentées par les services de médecine (Consultation douleur) et d’anesthésie (Infirmier anesthésiste référent) et le groupe 6 (M. Virlouvet) Objectif : - Améliorer la prise en charge de la douleur et son évaluation - Améliorer la prise en charge globale du patient - Dynamiser l’activité du CLUD - Mettre en synergie les actions existantes Difficultés et/ou opportunités prévisibles - Articuler le rôle des soignants et des médecins - Veiller à la mise en place des protocoles H24 Compétences à mobiliser - Equipes médicales et soignantes - Cellule Qualité - CLUD Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Coûts Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Elaboration d’un plan d’action commun Evaluation annuelle Indicateurs Indicateurs et critères d’évaluation HAS Bilan des actions réalisées Etude des plaintes Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? 319 Projet médical 2013-2017 Nom de l’action : Créer un Centre ambulatoire de prise en charge des maladies chroniques et d'éducation thérapeutique Description - Rendre lisible les actions d’éducation thérapeutique destinées à des patients relevant de pathologies chroniques - Travailler à une plus grande efficacité en mutualisant, dans le respect de chacune des spécialités, les compétences et les fonctions supports nécessaires à ces activités : rédaction des dossiers de demandes de financements spécifiques, accueil des patients, activité de diététique, prise en charge psychologique - Se doter d’un lieu adapté à la réalisation de ces actions d’éducation thérapeutique. - Articuler l’activité de consultations et d’éducation thérapeutique Fiches-action des services de médecine (drépanocytose, diabète /pied diabétique, pec de l’obésité, diabète gestationnel, AVK…), de chirurgie (ORL), de pédiatrie (drépanocytose, diabète) et MPR Objectifs - Positionner au mieux cette activité pour fluidifier le parcours des patients chroniques entre les médecins de ville et l’hôpital. - Donner de la lisibilité à l’offre ambulatoire proposée - Conforter et/ou développer des actions d’éducations thérapeutiques pour des patients chroniques de plus en plus nombreux - Optimiser les différentes prises en charge ambulatoires : Education thérapeutique, Consultations, hospitalisation de jour, hospitalisation de semaine Difficultés et/ou opportunités prévisibles - Dynamisme des projets déjà réalisés et proposés - Opportunité des rencontres déjà engagées avec les médecins de ville - Réaménagement du rez-de-chaussée du BMC, ouverture en janvier 2014 du bâtiment intermédiaire / opportunité d’un espace identifié - Forte mobilisation des praticiens sur ce sujet - Obtenir des engagements et des modalités durables de financement de ces actions Compétences à mobiliser - Praticiens des différents services - Encadrement soignant - Médecine de ville (médecins généralistes, infirmières libérales…) - Services techniques et administratifs Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) A préciser en fonction du projet Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… Besoin en locaux à définir Coûts A préciser Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé Phase d’élaboration du projet : groupe de travail à constituer à l’automne 2014 Phase de réalisation 2014 Indicateurs - Financements obtenus - Actions d’éducation thérapeutique réalisées - % de patients adressés par les professionnels de santé de ville Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? 320 Projet médical 2013-2017 Projets à approfondir Prévu sur les 4 prochaines années, le projet médical inclut des opérations dont la maturité est variable sans préjuger de leur importance pour l’établissement. Certaines des fiches-actions correspondantes sont donc encore à approfondir. Des projets présentés par le pôle médico-technique : La modernisation envisagée des laboratoires suppose l’acquisition d’équipements importants, une réorganisation du travail et des travaux lourds, impliquant les 3 unités actuelles de biochimie, d’hématologie et de microbiologie. Une étude a été récemment lancée qui permettra d’affiner les projets des fiches MT 9 – 11 et 12, principalement les retours sur investissementLes arbitrages à réaliser seront donc précisés ultérieurement. Il sera nécessaire dans le même temps, de réfléchir à modifier la gouvernance actuelle des 3 laboratoires pour arriver à l’existence d’un laboratoire unique. Ces projets nécessitent encore du travail. Il en va de même pour les fiches MT 16 et 18 concernant l’optimisation du stockage des dispositifs médicaux stériles ou de l’automatisation de la dispensation des médicaments en pharmacie. Des études économiques doivent être affinées. Ces projets qui impactent l’ensemble des services de soins sont également inscrits dans le programme de travail défini par le groupe transversal relatif à l’efficience. Deux autres fiches-action proposées par le service de médecine physique et rééducation sont également retenues mais devront être approfondies. - La restructuration du plateau de kinésithérapie (NMRP 15) Le projet vise à moderniser le plateau technique de kinésithérapie mais également à le rendre attractif pour des professionnels dont le recrutement demeure un enjeu, notamment dans ce département. Sa localisation, son dimensionnement et l’équilibre financier à définir pour assurer sa pérennité seront donc réétudiés. - Equipe mobile MPR (NMPR 12) qui vise à fluidifier le parcours des patients concernés. 321 2 PH supp automate de stock-cueillette ou de dispensation nom. travaux en lien B613 pharmacie pharmacie pharmacie Hygiène-DES urgences urgences urgences Gestion des déchets Infirmier d'accueil et d'orientation H24 ZHTCD Rattachement du SMUR commun Gériatrie Gériatrie Gériatrie Gériatrie Gériatrie Gériatrie Gériatrie Gériatrie Neurologie Neurologie MPR MPR MPR MPR MPR MPR MPR MPR Dvlpt Ambulatoire Renforcer l'équipe mobile de Gériatrie Renforcement de la consultation mémoire Renforcer l'équipe paramédicale du CSG Création d'une Unité Mobile de Géronto-Psy Création unité intersectorielle de géronto-Psy Patients "jeunes" en attente de PEC de sortie Evaluation int et ext de l'EHPAD Renforcement de l'équipe médicale de l'Unité de SSG Aggrandissement du Service de Neuro. (30 à 48 lits) Consultation mémoire en lien avec Gériatrie Création d'une équipe mobile de MPR Réunion Info-famille AVC le samedi Programme ETP pour les patients toxine botulique MeP d'une Consult."handicap & Famille" au sein du MPR Activité de kiné mixtes sur Casanova Espace de simulation de vie MàN PlateauTechnique de Rééducation de l'Hôpital DELAF. Doublement de la Capacité d'Accueil de l'HAD Pôle NEURO.MPR Pôle gériatrie SMUR orthopédie orthopédie Stomato ophtalmo anesthésie viscéral viscéral Formations AFGSU développement de la rhumatologie arthroscopie des membres supérieurs Poursuite activité de stomatologie consultations dédiées d'orthoptistes Former un IADE compétent en PeC de la douleur prise en charge de l'obésité morbide consolidation de l'activité d'urologie Pôle Chirurgie Pôle URCP Temps de PPh perte de recette à moyens constants 3 Kiné + 1 Ergo déjà dans projet Neuro+ travaux d'agrandissement du PT DELAF Personnel suppl. + équipements livrets d'explication 34 ETP M et NM, Travaux, équipements temps de neurologue et de secrétariat 0,5 ergo dans un premier temps puis à terme, équipe complète 0,5 PH + 1 Ergo. + 0,5 ASE + 0,5 secrétaire récup de semaine, impact des 10 réunions par an sur moyens de remplacement ? 1 attaché temps plein 5 lits en année pleine, ratio au lit EHPAD 0,2 ETP PH sur les vac. libérées par le Dr Mammari et le Dr Salson 1 Vacation suppl. de gériatre au détriment de l'HDJ de gériatrie !!! 1 IDE temps plein 1 ETP IDE, 0,5 ETP psychologue 1 IDE supp et 1 Adj Admi gain 0,5 cadre un resp d'unité recrutement orthoptiste formation d'un IADE temps formateurs ? aucun actuellement de 7h à 21h, +1,5 ETP IDE pour passage H24 audit externe ? travaux, équipements Temps de PPh et acheminement des préparations pharmacie laboratoire laboratoire Anapath laboratoire pharma-Néonat Responsable qualité à TP, gestion des stocks, GED, suivi métrologiques, audits travaux d'infra, équipement travaux Robotisation du laboratoire déplacement du dépôt de sang dévlpt de l'anatomie cyto-pathologie construction d'un laboratoire de type L3 sécurisation de la prépa de nutrition parentérale en néonat Armoires de pharmacie sécurisées et automatisées dans les services hors dispensation nominative Mise en œuvre de l'analyse pharmaceutique des prescriptions en lien IPS Automatisation de la dispensation en pharmacie mise en conformité du traitement de l'air en stérilisation laboratoire Accréditation des laboratoires aucune imagerie Imagerie imagerie logiciel +maintenance 20 000 € de logiciel pour 4 équipements connectés 2ème scanner, IRM 100 % public, nouvel echographe moyens supplémentaires SYNTHESES ECONOMIQUE DES FICHES ACTIONS DES POLES imagerie imagerie imagerie logiciel métier imagerie et téléimagerie radioprotection et logiciel de suivi des doses rayonnement acquisition d'équipements d'imagerie Développer la pertinence des demandes d’examens d’Imagerie médicale afin de supprimer les examens inutiles et de substituer certains examens irradiant par d’autres non irradiant. Développement d'activités nouvelles en imagerie TEP et médecine nucléaire Pôle Médico-Technique service porteur Activité supplémentaire Activité supplémentaire hôpitaux de jour valorisation du plateau de Kiné, recettes externes AMC et redvce de 30 % expérimentation avec env.SSR qui intègre la perte d'activité MN SSR; financement ETP lors passage en T2A SSR gain DMS, financement MIG SSR extension capc : + 8 neuro, + 6 UNV et +4 USINV financement MIG contraint augmenter le TO avec cible à 100 % Mesures nouvelles en MIG à demander Mesures nouvelles en MIG à demander maîtrise de la DMS => diminution des bornes hautes déjà financée hausse du TO, potentiel ? À voir avec Ambu forain nouvelle activité aucun valoriser les formations AFGSU réalisées (cliniques privées ?) mutualisations facturation d'un GHS valorisation des déchets aucun gain de temps IDE dans les services concernés diminution du stock et des consommations productivité, gain de temps secrétaire et préparateur aucun exhaustivité en externe mise en place du coût patient et optimisation stocks activité externe suppl économie de transports sanitaires Réduction de la DMS et hausse de l'externe système de traçabilité actuel ? gains économiques escomptés 119 439 277 989 Oui -116 144 0 0 -1 261 TOTAL Oui oui Oui 0 0 non -168 360 Oui 444 315 0 non Oui non -104 000 -151 000 Oui 0 0 -47 000 0 0 en cours TOTAL non non Oui Oui oui oui non 0 -14 732 Oui -5 200 0 0 0 -9 532 0 0 0 395 786 -70 500 466 286 -583 796 -253 760 27 065 Audit 6 240 -121 829 Audit -104 960 Audit - -118 247 - - - -105 095 -33 143 119 933 Résultat financier TOTAL Oui non Oui Oui Oui non Oui Oui TOTAL non Oui Oui TOTAL non oui oui oui Oui Oui non Oui Oui non Oui non non non Oui Oui Oui Expertise DAF Projet médical 2013-2017 Cohérence économique du projet médical 323 324 Chirurgie PED. Chirurgie PED. douleur SP Gastro diabéto Méd int-Obst SMIT Endocrino Méd interne Hôpital de jour Méd interne Diabéto Endocrino Douleur-SP Gastro Méd interne SSP Endocrino-Gastro douleur SP Développement de l'activité de brûlologie consultation évaluation et traitement de la douleur de proximité Création d'un HdJ d'Alcoologie consultation multidisciplinaire de prévention et PEC pied diabétique Centre intégré de pathologies maternelles pdt grossesse CIDDIST HdJ Cytoponction echoguidée de nodules thyroidiens Extension consultation précarité HdJ de Diabétologie Filière Ophtalmo-méd interne réseau de généralistes diabéto Redéfinition parcours de soins Obésité Coordination des soins de support ETP Cirrhose ETP drépanocytose ETP AVK Evaluation de la fibrose hépatique chez le patient en surpoids DU de soins palliatifs Création d'une Cellule centralisée d'ordonnancement des lits organisation CSAPA Développer CSAPA Projets Transverses pédopsy pédopsy pédopsy pédopsy Maison du bébé Création d'un accueil familial thérapeutique de jour CMP Petite Enfance CATTP Pierrefitte Pôle Psychiatrie Maternité Pédiatrie Pédiatrie Pédiatrie Pédiatrie PEDIATRIE Cancerologie pediatrique de proximité Education thérapeutique des enfants drépanocytaires Education thérap. des jeunes diabétiques et insulinothérapie fonct. Dépistage et PeC précoce de l'Autisme (Pédiatrie & PédoPsy) Organisation d'un Centre de Réf. De trouble des Apprentis. Restructuration des urgences pédiatriques Augmentation de l'activité programmée en Chir. Ped. Pôle Médecine PNM relatifs au Décret périnataux 98 + Assist. Spéc. TP PNM relatifs au Décret périnataux 98 Du matériel pr 80K€ et une formation pr le conseil en lactation pr 2K€ 0,5 Sec. méd + 0,5 Assist. spécial. + matériel Augment. du tps de la psychomotricienne (+0,5) Module caméra à 2 650€ HT-licence annuelle 2 110€ HT 1 ASS. Spé.+ 1 Interne Coût Installation du système 1 puericultrice + temps de secrétariat suppl. Aucun 0,1 SF + 0,1 Sexologue + locaux de consult dédiés 2 assistants avec la demi-garde/demi-astreinte suppl. + 1 interne + 0,4 PH + 14,82 SF 0,3 ASS. Secrétaire. + 1 AAH + 1 IDE + Matériels de bureau 1 Cadre de Santé, consultant 0,2 psychiatre 0,5 Psycho, 0,5 EJE, 0,5 ASE à recruter en plus 0,5 PH; 1 Psych, 1 Puer, 1 EJE, 8 Amaternelles locaux Poullain 1,5 psycho 0,1 ETP PH 0,1 IDE 0,3 PH et achat sonde XL 0,5 psycho, 0,5 secrét 0,1 art thérapeute 0,3 IDE 0,5 PH; 0,2 psycho, 0,1 Sophro, 0,1 Kiné, 0,2 secrét, tps interprète 8 places, équipe complète, 150 m² 0,1 IDE, 0,1 pédicure, 0,1 Diabéto DIU de méd interne femme enceinte 0,2 PH, ,2 Tech labo, 0,2 Secrét 1 vac de cytologiste par mois Formation IDE et AS +matériels et locaux Formation de PM et PNM dans un délai mini de 2 ans Local + matériels info. + formation Local outils pour bilan psychologique ==> 2 007,99€ TTC Recrut. Orthophoniste, NeuroPsy. Psychomot, Ergo. NeoNat. + Pharma. Pharmacien et Prépa. en pharmacie Neonat. Neonat. Neonat.& SdC Maternité Réa. NeoNat. Maternité Pédiatrie NeoNat. NeoNat. NEONATOLOGIE Augmentation de la capacité d'hospi. en REA-USI Augmentation de la capacité d'hospi. En néonat sans SI Promo de l'allaitement maternel et sécurisat° du don dirigé Dépistage de la surdité néonatale en Maternité Accueil de la fratrie dans le service de réa. Néonatale Caméra Bébé Renforcement de la Pédiatrie de Maternité Informatisation de la prescription et du dossier patient neo. Renforcement des sorties accompagnées de Néonatologie Sécurisation de la prépa. Des mélanges de NP pour Préma. Maternité Maternité Maternité Développer et diversifier la préparation à la naissance Mettre en place une Unité de PeC des Mutilations sexuelles Maternité Maternité Réorganisation des Suites de Couches Améliorer l'accueil des patientes en Consultation Maternité Organiser et Humaniser la salle de naissance Mise en adequation des moyens avec l'objectif de 4 400 accouchements Maternité Aucun 1 vacation de PH endocrino. + 2 vacations de Diet. Maternité Améliorer la prise en charge du Diabète gestationnel Mettre en place une consultation pré-conceptionnelle moyens supplémentaires Temps de secrétariat Recrutement d'une SF dédiée en Juillet 2013 service porteur Maternité Maternité MATERNITE Développer la prise en charge du cancer du sein Développer l'Unité d'AMP/PMA Pôle Femme-Enfant EQUILIBRE GLOBAL DU PROJET MEDICAL IPDMS, TO, TR MN budget CSAPA Mesures nouvelles DAF Psy Mesures nouvelles DAF Psy Mesures nouvelles DAF Psy Mesures nouvelles DAF Psy remboursement Fac MIG ETP, consultations subvention FNSP MIG à demander MIG à demander MIG à demander facturation fibroscan 400 HdJ supp HdJ ou consultation ? MIG ou HdJ ou consult ? HdJ ou consultation ? recettes des consultations consultations, ETP subvention CG HDJ 72/an Augmentation de l'activité ambulatoire Augmentation de l'activité demande de Subvention DAF Reprise d'activité Aucun Aucun Baisse de la DMS et MIG suppl. Augmentation de 18,70 € des tarifs Aucun Aucun Hausse de l'activité et du PMCT de l'unité KANG Augmentation de l'activité Augmentation de l'activité Augmentation d'activité consult ? Augmentation de l'activité Financement de certains cours par les patientes Acte remboursé par le Sécu. (CCAM JMEA001 408,97 €) Meilleur codage des actes Aucun Aucun HdJ Augmentation de L'activité (Activité PMA) gains économiques escomptés Oui 750 597 -121 524 0 0 non 0 0 0 0 716 918 -17 400 0 -27 300 134 210 0 23 025 0 625 933 -21 550 TOTAL oui oui non oui TOTAL non oui oui oui non oui oui non oui non non oui non oui non non oui 0 -17 233 non 0 -3 545 0 -2 008 0 -11 680 0 TOTAL non Oui non Oui Oui Oui non -63 500 -142 912 Oui TOTAL -202 876 305 998 -18 000 18 057 -18 500 -3 157 -132 100 -28 833 0 391 101 TOTAL Oui Oui Oui Oui Oui oui Oui Oui Oui -206 850 214 461 0 -2 027 0 0 0 255 050 119 850 10 617 Résultat financier Oui Oui non Oui Oui Oui non Oui non Oui Expertise DAF Projet médical 2013-2017 + Planning global de mise en oeuvre Projet médical 2013-2017 La mise en oeuvre des projets les plus strurants est fortement conditionnée par la réalisation des travaux de modernisation de l'hôpital Delafontaine. I. Planning prévisionnel des travaux de restructuration du BMC + galette technique fin 2013 fin 2014 • Réunion des services de chirurgie après restructuration du 1er étage • Extension des capacités de neurologie après restructuration du 4ème étage Restructuration des consultations externes de cardiologie, pneumologie et chirurgie (fin de la restructuration des consultations externes) Extension du service de suites de couches Extension du service de néonatalogie • • • • fin 2015 fin 2016 fin 2017 fin 2018 • Installation de l’hôpital de jour de médecine et du SMIT au rez-de-chaussée après restructuration Installation de la pneumologie et de l’hôpital de semaine après restructuration du 2ème étage • Installation de la médecine interne et de l’UAU après restructuration du 6ème étage • Installation de la pédiatrie après restructuration du 7ème étage et de la moitié nord du 8ème étage • Installation du SSR après restructuration du 5ème étage – création au 5ème étage de bureaux médicaux Cet échéancier est indicatif au semestre près. II. Les restructurations mentionnées comportent les travaux suivants : - - - - - - - - Remplacement des fenêtres et des volets. Remplacement des conduites d’eau. Création de douches à l’italienne. Remplacement des câbles électriques et des canalisations de fluides médicaux. Mise en œuvre d’une détection d’incendie généralisée. Traitement intégral des surfaces, remplacement des plafonds, peintures et sols. Remplacement des luminaires et bandeaux de fluides. Restructuration des postes de soins et du mobilier. 325 Projet médical 2013-2017 III. Restructurations à planifier Restructuration de la réanimation – USC et de l’UHCD Sous réserve des financements accordés par l’ARS Hôpital de jour d’alcoologie Localisation à préciser sur Casanova Unité d’hospitalisation en psycho-gériatrie Sous réserve de l’accord et des financements de l’ARS – hôpital Casanova IV. Configuration du BMC à la fin des travaux de restructuration 9ème étage Désaffecté pour des raisons de sécurité incendie 8ème étage Pédiatrie + une unité disponible 7ème étage Pédiatrie 6ème étage Médecine interne + UAU 5 ème étage SSR + bureaux médicaux 4 ème étage Neurologie 3 ème étage Gastroentérologie + bureaux médicaux 2 ème étage Pneumologie + hôpital de semaine 1 étage Chirurgie - hospitalisation complète + UCA Rez-de-chaussée Consultations externes – hôpital de jour de médecine – urgences – UHCD – réanimation - imagerie er 326 Centre Hospitalier de Saint-Denis 2, rue du Docteur Delafontaine 93200 Saint-Denis www.ch-stdenis.fr Tél. : 01 42 35 61 40 (standard) Facebook : Hôpital Delafontaine (page officielle)