2013-2017 Projet médical

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Projet médical
2013-2017
Projet médical
2013-2017
Préface
C
e projet médical définit la stratégie du Centre hospitalier de St Denis pour les cinq
prochaines années et les actions qui en découlent. Il s’appuie sur une analyse du contexte
local et du positionnement de l’établissement. A partir des besoins de santé de la population,
il propose des modalités nouvelles et diversifiées de prise en charge. Il prend en compte les
objectifs définis par le projet régional de santé et les décline à son niveau.
Ce projet médical est le fruit de débats approfondis menés au sein des pôles et dans des
groupes de travail thématiques, entre les professionnels de l’hôpital, médecins, soignants et
administratifs ; il est aussi le fruit de la concertation conduite avec la Ville, les professionnels
libéraux et les habitants, dans le cadre du projet local de santé.
Le Centre hospitalier de Saint Denis a l’ambition d’être l’hôpital de référence de Plaine
Commune, dans l’ouverture à tous les professionnels de santé pour organiser au mieux les
parcours de santé, et dans la collaboration avec les autres établissements de santé, publics et
privés, avec une logique de partage d’équipements et de gradation des soins.
Le projet médical du CHSD exprime l’engagement de toute notre communauté hospitalière
d’offrir à la population de Saint Denis et de Plaine Commune des soins de qualité, dans une
structure rénovée disposant d’un plateau technique performant.
C’est aussi un engagement humaniste résumé par ces mots de Louis Pasteur :
« On ne demande pas à un malheureux : de quel pays ou de quelle religion es-tu ?
On lui dit : tu souffres, cela me suffit. Je te soulagerai. »
Elisabeth Beau
Directrice Dr François Lhote
Président de la CME
3
Projet médical
2013-2017
Sommaire
Préface3
Le CHSD dans son environnement
Etat des lieux 11
Chapitre 1 : Plaine Commune et l'offre de
soins13
Chapitre 2 : Positionnement de
l'établissement dans l'offre de soins
Chapitre 3 : Bilan du précédent projet
médical 2009-2013
Groupe 1 : Mieux valoriser l'activité
17
31
33
• Améliorer le codage des séjours
36
• Améliorer la valorisation de l’activité des urgences37
Groupe 2 : Améliorer la pertinence des
prescriptions d'actes médico-techniques 39
• Privilégier les prescriptions de sortie plutôt que la
prise en charge interne dans certains cas • Diminuer la redondance des examens
• Améliorer le rangement des résultats d’examens
• Certaines analyses secondaires sont inutiles une
fois les premiers résultats connus 40
41
42
43
Groupe 3 : Améliorer la fluidité des séjours45
• Convention/ suivi dans le temps de la prise en
charge de la psychiatrie de liaison
50
• Convention avec des Soins de suite extérieurs 51
• Création d’une cellule centralisée d’ordonnancement
des lits
52
• Partager et Mettre à jour les informations
administratives et sociales des séjours
53
Groupe 4 : Fidélisation - attractivité pour les
professionnels
55
• Mieux faire connaître le CHSD aux professionnels et
usagers
57
• Fidéliser les praticiens du CHSD
59
• Rendre lisible et mettre en valeur la pratique
médicale des praticiens du CHSD
60
4
21
Chapitre 4 : Les grands axes du SROSS 2013
25
Améliorer le fonctionnement de l'existant • Ce que nous ont dit les habitants et les
professionnels de santé de Saint Denis
9
27
Groupe 5 : Développer de nouveaux
segments d'activité et de nouveaux modes
de prise en charge en lien avec la ville 61
• Renforcer la synergie entre praticiens hospitaliers
et de ville en vue d’améliorer la fluidité de prise en
charge des patients
64
• Développement d’outils de communication entre
praticiens hospitaliers et de ville
65
• Construire une politique innovante de recrutement
médical. 66
• Rappel des dispositions législatives et réglementaires 67
Groupe 6 : Gouvernance des pôles
67
Groupe 7 : Prendre en charge les patients
avec leurs spécificités
71
• Parcours de soins de patients vulnérables et
précaires : équipe mobile précarité
74
• Circuit du malade sans dépassement d’honoraires75
• Sensibilisation / formation : Accès aux soins
76
• Réalisation d’un guide pour les interprètes
occasionnels 77
• Bibliothèque et ludothèque 78
• Amélioration des dispositifs d’attente des patients
et des familles
79
• Formation des personnels à la gestion du stress et
de l’agressivité
80
• Optimisation du dépistage : feuille d’accueil du
dossier patient
81
• Amélioration du suivi des patients porteurs : compte
rendu type et alerte
82
• Amélioration de la prise en charge des patients :
dépliant d’information, prise en charge
psychologique, confort, interprétariat
83
• Isolement des patients identifiés : sectorisation et
réflexion sur une unité dédiée
• Amélioration de la prise en charge des patients :
respect des précautions
• Améliorer la prise en charge de la douleur
• Accueil des enfants accompagnant patients et familles
• Améliorer la signalétique
• Mise à disposition de matériel adapté spécifique
• Accessibilité des lieux sur les 2 sites
Groupe 8 : Rechercher une meilleure
gestion de nos ressources
84
85
86
87
88
89
90
91
• Réorganisation du laboratoire de biologie médicale :
Robotisation
97
• Optimisation de la réception centrale du laboratoire
97
• Automatisation de la dispensation des médicaments 99
Groupe 9 : Améliorer la qualité
et la sécurité des soins
• Créer une cellule l’identitovigilance
107
• Formaliser une politique d’EPP et mettre en place un
tableau de suivi
108
• Améliorer la qualité du dossier patient
109
• Améliorer les délais d’envoi des comptes rendus 110
• Améliorer la traçabilité de l’évaluation de la douleur 111
• Développer et homogénéiser les pratiques de retour
d’expérience (CREX et RMM)
112
• Développer la bientraitance au CHSD
113
• Les améliorations en lien avec les recommandations
du groupe des habitants et des professionnels de
Saint-Denis
114
Développer l'offre de soins
Pôle Médecine
101
115
117
• Création d’un hôpital de jour en alcoologie
118
• Création d’une consultation d’évaluation et de
traitement de la douleur s’adressant notamment à
une population pluriethnique et multiculturelle 120
• Création d’une consultation multidisciplinaire pour
la prévention et prise en charge des complications
affectant les pieds des patients diabétiques
122
• Création d’un centre intégré de prise en charge des
pathologies maternelles au cours de la grossesse 124
• Création d’un centre d’information, de dépistage et
de diagnostic des infections sexuellement
transmissibles (CDDIST)
126
• Création d’un hôpital de jour de cytoponction
échoguidée réalisée dans le cadre du « diagnostic
en un jour », pour déterminer la nature bénigne ou
maligne de nodules thyroïdiens des patients
128
• Développement d’une activité d’hôpital de jour
destinée aux patients atteints de sclérose latérale
amyotrophique
130
• Modernisation de l'unité d'hospitalisation de jour en
médecine
131
• Création d’une consultation spécialisée pour la prise
en charge de l’hypertension artérielle
133
• Education thérapeutique destinée aux patients
atteints d’hépatopathies chroniques à risque
cirrhogène ou au stade de cirrhose
134
• Développer l’éducation thérapeutique des patients
atteints de syndromes drépanocytaires majeurs 136
• Informatisation des formulaires d’éducation
thérapeutique du patient infecté par le VIH
138
• Création d’un programme d’éducation thérapeutique
du patient ayant un traitement au long cours par
anticoagulants de type antivitamine K
139
• Création d’un programme d’éducation thérapeutique
destiné aux patients porteurs de colostomies et
iléostomies
140
• Extension de la consultation précarité
141
• Développement de l’activité de diabétologie en
hôpital de jour
142
• Evaluation de la fibrose hépatique chez les patients
en surpoids
144
• Création d’une Filière Ophtalmologie-Médecine
Interne
145
• Création d’un réseau de médecins généralistes en
diabétologie
146
• Redéfinition du parcours de soins en chirurgie
bariatrique
147
• Redéfinition du parcours des patientes atteintes de
Diabète gestationnel
149
• Création d’une coordination des soins de support151
• Diplôme Universitaire Soins palliatifs
et accompagnement 1ère Année
153
Pôle Chirurgie-Anesthésie-SMUR
155
• Nom des actions : Conforter les missions et les
compétences au bloc opératoire
156
• Nom des actions : Conforter les compétences et le
développement de l'activité de la chirurgie viscérale 158
• Développer et diversifier la chirurgie orthopédique 160
• Accompagner l'extension du service d'ophtalmologie 161
• Conforter l'activité de la chirurgie et des
consultations ORL
163
• Projet SMUR
165
• Accompagnement de l'augmentation de l'activité de
chirurgie ambulatoire
166
Pôle femme-enfant
169
• Mise en adéquation des moyens (RH et locaux) avec
l’objectif 4400 naissances
170
• Améliorer l’accueil des patientes en consultation 172
• Mettre en place une consultation pré-conceptionnelle 174
• Améliorer la prise en charge du diabète gestationnel175
• Développer et diversifier la préparation à la naissance 177
5
• Organiser et humaniser la salle de naissance
178
• Réorganisation des suites de couches
180
• Développer la prise en charge du cancer du sein 182
• Développer l’unité d’Assistance médicale à la
procréation (AMP)
183
• Mettre en place une unité de prise en charge des
mutilations sexuelles
185
• Créer une unité d’accueil mère/enfant en secteur
psychiatrique
187
• Création de 6 lits supplémentaires de néonatologie
sans soins intensifs
188
• Augmentation de la capacité d’hospitalisation en REA
et USI 190
• Promotion de l’allaitement maternel et sécurisation
du don dirigé
192
• Dépistage de la surdité néonatale en Maternité. 193
• Accueil de la fratrie dans le service de réanimation
néonatale.
195
• Caméra bébé 196
• Informatisation de la prescription et du dossier
patient en Néonatologie. 197
• Renforcement des sorties accompagnées
de Néonatologie. 198
• Renforcement de la Pédiatrie de Maternité. 199
• développement de l’activité de brûlologie
201
• Développement de l’activité programmée de
chirurgie pédiatrique
202
• Projet de réorganisation de la PDSES en
collaboration avec l’Hôpital d’Aulnay
203
• Restructuration des urgences pédiatriques 204
• Cancérologie pédiatrique de proximité
206
• Ecole de l’asthme
207
• Education thérapeutique des jeunes diabétiques et
insulinothérapie fonctionnelle
208
• Projet éducation thérapeutique des enfants
drépanocytaires
210
• Organisation d’un centre de référence de trouble des
apprentissages
212
• Projet de construction d’une maison d’accueil, d’écoute
et d’orientation des femmes en Seine Saint-Denis 213
Pôle Urgences-RéanimationCardiologie-Pneumologie215
• Mise en place d'un IOA la nuit
216
• Zone d'hospitalisation de courte durée (ZHTCD) 217
• Restructuration architecturale du service
de réanimation 218
• Extension de l'activité de la salle d’explorations
fonctionnelles 219
• Gestion informatisée des matériels et des scopes 220
• Formation médicale aux gestes de réanimation
infantile 221
• ECLS (Extra Corporeal Life Support) : ECMOvv
(Extra Corporeal Membranous Oxygenation venovenous) et ECCO2R (Extra Corporeal CO2 Removal)
222
6
• Création d’une unité de cardiologie de liaison, de
consultations et d’explorations fonctionnelles
223
• Reconfiguration du service de pneumologie
224
Pôle Neurologie-Médecine Physique
et Réadaptation
225
• Pathologie neurovasculaire-Restructuration du
service et extension des capacités
226
• Consultation Mémoire
227
• Maladies infectieuses et encéphalites auto-immunes 229
• Neuro-oncologie
230
• Neuropathies périphériques, pathologies
musculaires, ENMG
231
• Prise en charge des céphalées
232
• Prise en charge de l’épilepsie
233
• Prise en charge des syndromes parkinsoniens et des
mouvements anormaux 235
• Prise en charge des patients atteints de sclérose en
plaques (SEP) et maladies inflammatoires du
système nerveux central
236
• Sclérose latérale amyotrophique
237
• Annexe : la Sclérose Latérale Amyotrophique
238
• Espace de simulation de vie
(appartement thérapeutique) 240
• Equipe mobile de Médecine Physique
et de Réadaptation intra hospitalière 241
• Mise en place d’une consultation « Handicap et
famille » au sein du service MPR de l’Hôpital
Casanova
243
• Création d’un nouveau plateau technique de
kinésithérapie mis à disposition de kinésithérapeutes
exerçant dans l’établissement sous forme conjointe,
salariée et libérale
245
• Mise à niveau du Plateau Technique de Rééducation
de l’Hôpital Delafontaine - ressources humaines et
matérielles (salle et équipements) 247
• Doublement de la capacité d’accueil de l’HAD 251
• Programme d’Education Thérapeutique pour les
patients spastiques post-AVC traités par
toxine botulique
252
• Réunion-info famille : l’AVC au quotidien … si on en
parlait ?
254
Pôle Gériatrie
257
• Réussir l’évaluation interne et l’évaluation externe de
l’EHPAD
258
• Renforcement de la consultation mémoire
259
• Renforcement de l’équipe médicale de l’unité de
soins de suite gériatriques
260
• Renforcer l’équipe paramédicale en court séjour
gériatrique
261
• Renforcer l’équipe mobile de gériatrie
262
• Création à terme d’une unité intersectorielle
d’hospitalisation en géronto-psychiatrie
263
• Création d’une unité mobile de géronto-psychiatrie
au bénéfice de la filière gériatrique
264
• Création au sein de l’EPHAD d’une unité d’accueil de
jeunes patients dépendants en attente d’une
orientation médico-sociale
265
Pôle Psychiatrie - Addictologie
• CMP Petite Enfance
• Création d’un Accueil Familial Thérapeutique de Jour
• Création CATTP Pierrefitte
• Maison du Bébé
• CSAPA le Corbillon
Pôle Médico-Technique
267
268
269
270
271
272
273
• Projet de développement en Anatomie
Cyto-Pathologique (ACP)
274
• Développement de différents projets du service
d’Imagerie en lien avec le service informatique 276
• Développer la pertinence des demandes d’examens
d’Imagerie médicale.
279
• Acquisition de matériels et extension du plateau
technique public
280
• Développement d'activités nouvelles en imagerie 284
• Radioprotection : Acquisition d’un logiciel de suivi de
doses de rayonnements X
287
• Restructurer le service d’Imagerie médicale avec
prise en compte des futures évolutions
288
• Equipements complémentaires au plateau technique
Installation d’une antenne de médecine nucléaire 289
• Construction d’un laboratoire de confinement 3 (L3) 290
• Accréditation du laboratoire de Biologie médicale 292
• Déplacement du dépôt de sang
294
• Réorganisation du laboratoire de biologie médicale :
Robotisation - Optimisation de la réception centrale du
laboratoire
295
• Améliorer la gestion des déchets
297
• Mise en place d’armoires de pharmacie sécurisées 298
• Sécurisation de la préparation des mélanges de
Nutrition Parentérale (NP) destinés aux prématurés
en Néonatologie 300
• Optimisation du stockage des dispositifs médicaux
stériles : intégration dans le projet de site unique
regroupant l’ensemble des magasins
302
• Mise en œuvre de l’analyse pharmaceutique des
prescriptions en lien avec l’Informatisation de la
Production de soins
303
• Automatisation de la dispensation des médicaments
en pharmacie
305
• Mise en conformité du traitement de l’air en
stérilisation 307
Présentation synthétique des projets
Intégration des priorités régionales de
santé du PRS et du SROS
312
Projets structurants
313
Projets transversaux
315
Projets à approfondir
309
321
Cohérence économique du projet médical 323
Planning global de mise en oeuvre 325
• Constituer une fédération de cancérologie
316
• Identifier une fédération de prise en charge du diabète 318
• Reconfigurer le pilotage de la lutte contre la douleur
Créer un centre de la douleur
319
• Créer un Centre ambulatoire de prise en charge des
maladies chroniques et d'éducation thérapeutique320
7
Première partie
Le CHSD
dans son environnement
Projet médical
2013-2017
Etat des lieux
Situé dans un territoire marqué par la grande précarité de la population et une démographie
médicale préoccupante, le Centre hospitalier de Saint Denis est l’unique établissement public de
santé d’une agglomération de 400 000 habitants.
Premier acteur du territoire pour la périnatalité, le CHSD occupe également une place primordiale
sur les disciplines médicales, en particulier les maladies infectieuses, la neurologie et la
pneumologie.
Il est en revanche confronté à une vive concurrence des hôpitaux de l’AP-HP intramuros sur
les autres spécialités médicales, et à la domination écrasante des cliniques privées de Plaine
Commune sur la chirurgie.
Manifestement sous-équipé en lits et places, il a réalisé entre 2009 et 2013 une forte extension
de ses capacités, diversifié et consolidé son offre de soins en respectant sa vocation première
d’hôpital de proximité : périnatalité, personnes âgées, urgences, soins palliatifs…
Il s’est également positionné sur des activités plus pointues comme la chirurgie de l’obésité,
l’assistance médicale à la procréation, la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux, la
réanimation néo-natale…
Pendant la période 2009-2013, 83 lits MCO et 35 lits SSR ont été créés. Les services de
périnatalité et les blocs opératoires ont été reconstruits ; les consultations externes, l’imagerie et
plusieurs unités d’hospitalisation ont été restructurés et modernisés.
L’activité a augmenté de 10 % sur les séjours MCO-SSR-HAD, de 23% sur les consultations et
de 17 % sur le nombre de passages aux urgences. Concernant l’ambulatoire, la croissance a été
de 9 % en médecine et de 7 % en chirurgie. Le taux de chirurgie ambulatoire a atteint 31,6% en
2012 et 74,5 % sur les 38 gestes marqueurs.
11
Projet médical
2013-2017
Chapitre 1
Plaine Commune et l'offre de soins
Le Centre Hospitalier de Saint-Denis est le seul hôpital public implanté sur le territoire de Plaine
Commune (400 000 habitants). Plaine Commune est une communauté d’agglomérations en
forte expansion démographique et économique qui rassemble les villes d'Epinay-sur-Seine,
Aubervilliers, La Courneuve, l'Ile Saint-Denis, Stains, Pierrefitte, Saint-Ouen, Villetaneuve et
Saint-Denis. La communauté, limitrophe du nord de Paris, se trouve en première couronne de
l’agglomération parisienne. Plaine Commune se trouve à croisée des différents axes majeurs de
communication dont l’A1 entre Paris et l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, l’A86, les 3 lignes
de RER et les trains de banlieue Transilien qui desservent Saint-Denis. Le Centre Hospitalier de
Saint-Denis profite bien évidemment de cet emplacement avantageux.
Quatre cliniques privées sont également implantées sur le territoire (le Centre Cardiologique du
Nord, les cliniques de l’Estrée, de la Roseraie et du Landy) ainsi que deux établissements privés
de soins de suite (Grand Stade et Clinalliance).
Le territoire de Plaine Commune se caractérise par une densité médicale et paramédicale
libérale inférieure à la moyenne régionale. Le centre hospitalier participe aux efforts de la ville
de Saint-Denis afin de développer l’offre de soins : il est un des membres fondateurs de la
Maison de la Santé ; il a contribué à l’élaboration du nouveau contrat local de santé ; il travaille
en étroite collaboration avec la Maison médicale de garde implantée à côté des urgences. En
pédopsychiatrie, l’établissement gère l’un des cinq intersecteurs du département.
Les sites du centre hospitalier sont tous basés en zone urbaine. L’hôpital Casanova est proche du
centre ville dans le quartier dénommé « Porte de Paris-Stade de France ». L’hôpital Delafontaine
est aux confins de quartiers de grandes cités et d’un habitat pavillonnaire (quartiers
« Cosmonautes » et « Joliot Curie-Saint-Rémy-Champ de courses »).
Pour une moyenne de 20 % d’étrangers sur le département, la proportion peut atteindre 50 à 70%
dans certains quartiers proches du centre hospitalier. Cette situation fait du centre hospitalier de
Saint-Denis un centre de réfé­rence pour la prise en charge des migrants et de leurs pathologies. Il
attire de ce fait des professionnels intéressés par la multiculturalité.
Le centre hospitalier accueille beaucoup de patients en grande fragilité sociale.
Cette précarité se manifeste par l’absence de couverture sociale : 25% des patients des urgences
et 11% des patients hospitalisés ne sont pas couverts par l’Assurance Maladie. Les logements
souvent insalubres et un entourage familial parfois lointain ralentissent la sortie et allongent ainsi la
Durée Moyenne de Séjour (DMS).
La prise en charge des patients est aussi parfois rendue plus difficile à cause de problèmes de
langue et de com­munication. Une enquête réalisée en 2011 montre que 21% des patients parlent
peu ou pas du tout le français ; ce qui rend le travail des professionnels de santé d’autant plus
difficile.
Pour répondre à cette problématique de fragilité sociale, le centre hospitalier possède un service
social constitué de 22 assistantes sociales. L’hôpital a passé un partenariat avec la CPAM 93 pour
l’instruction des dossiers AME – CMUC. Trois PASS (générale, maternité, bucco-dentaire) ainsi
qu’une consultation de médecine générale et sociale ont été mises en place. Le centre hospitalier a
également créé une commission « d’hospitalisations longues », une cellule d’identito-vigilance et un
service d’interprétariat afin de faciliter la compréhension entre les soignants et les patients.
13
Projet médical
2013-2017
D’une capacité de 797 lits et places, le centre hospitalier de Saint-Denis offre des services
d’hospitalisation et de consultations en médecine, chirurgie, obstétrique (M.C.O), gériatrie, HAD,
SSR et pédopsychiatrie. Il accueille les urgences et dispose d’un service mobile d’urgences
(SMUR) régulé par le Samu 93. Il est également classé centre de périnatalité de niveau 3 pour la
prise en charge de la mère et du nouveau né. Il est reconnu comme site de référence pour la prise
en charge des AVC.
En partenariat avec le conseil général, il administre :
•un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)
•un centre de protection maternelle et infantile (PMI)
•un centre de planification familiale.
En coordination avec le conseil régional, le centre hospitalier gère deux écoles qui assurent des
formations d’aides soignantes, infirmières, et puéricultrices.
Dans le cadre d’un partenariat avec des radiologues privés, il exploite un IRM.
Son activité d’hospitalisation, à l’exception de la psychiatrie, est assurée à l’hôpital Delafontaine et
à l’hôpital Casanova.
Son activité de soins externes (urgences, consultations, examens) est proposée pour l’essentiel
à l’hôpital Delafontaine, mais quelques consultations le sont également à l’hôpital Casanova qui
accueille en particulier le centre de toxicomanie.
L’activité de pédopsychiatrie du centre hospitalier couvre le secteur ouest du département.
Le secteur de pédopsychiatrie est installé sur cinq sites au sein de Plaine Commune :
•deux à Saint-Denis
•une à Saint-Ouen
•une à Pierrefitte
•une à Epinay
L’activité est assurée via plusieurs types de structures :
•des centres médico-psychologiques (CMP)
•des centres d’accueil thérapeutique à temps partiel (accueil à la demi-journée en petits groupes
à Saint-Denis, Epinay sur Seine et Saint-Ouen)
•une unité d’accueil mères enfants (hôpital de jour 6 places mamans et 6 places bébés -ville de
Saint-Denis)
•un centre de jour pour enfants de 5 à 10 ans (6 places)
•une maison des adolescents : CASADO
•une unité de psycho pathologie périnatale (depuis début 2006, cette unité basée au sein de la
maternité peut, en cas de problème sur le lien mère enfant, prendre en charge et/ou coordonner
la prise en charge de la mère et/ou de l’enfant au sein de l’établissement et avec les structures
extérieures).
Le centre hospitalier héberge également des structures extérieures :
•un dispensaire du conseil général
•une antenne du Trésor public.
Enfin, il est conventionné avec un centre privé d’hémodialyse avec lequel a été constitué un pôle
14
A l'hôpital Delafontaine
Médecine
Neurologie (USINV, UNV), Cardio-Pneumo.,
Médecine Interne, Diabétologie, Gastrologie-entérologie,
Projet médical
SMIT, HdJ, HdS Gastro., Unité d'Aval des Urgences
2013-2017
Chirurgie
Viscérale, Obésité, Urologie, Vasculaire,
de nephrologieOphtalmo.,
public-privé.
ORL, Stomato., Traumato-Orthopédie
149 lits +
15 places de jour
58 lits
Les services de l’hôpital sont promoteurs et participent à plusieurs réseaux de santé de proximité :
Unité de Chirurgie
Ambulatoireà travers la maison de la santé de la ville de Saint• réseau avec les professionnels
et associations
(Chirurgie, Gynéco., Pédiatrie)
15 places
Denis
•réseau de périnatalité avec les centres de PMI du territoire et 2 cliniques : la Roseraie et
80 lits +
l’Estrée
8 places d'IVG
Gynéco-Obstétrique
•réseau cancérologie (ONOF et Onconord)
•réseau de soins palliatifs (Arc-en-Ciel)
Pédiatrie
•CLIC de Saint-Denis,
Ile
Saint-Denis
(Sillage)
Réanimation Néonatale, Néonatalogie,
Pédiatrie,
69 lits +
4 places
Chirurgie
Infantile
•réseau gérontologique (EQUIPAGE)
Par ailleurs, le centre hospitalier travaille en étroite collaboration avec plusieurs structures
19 lits
USCl’association de coordination de soins
d’hospitalisation et soins Réanimation
à domicile -dont
et de services
à domicile (ACSSAD). Le Centre Hospitalier pilote la filière gériatrique de Plaine Commune qui
8 lits + 8 places
Urgences
rassemble 11 EHPAD et 3 SSR
privés.
lits
de Suite Polyvalents
Des partenariats ont étéSoins
développés
avec des associations communautaires 30
présentes
en France
mais également à l’étranger. Des programmes de coopération sont en place avec le Mali autour du
VIH (hôpital de Kayes) et avec le Bénin (chirurgie digestive, pédiatrie et ORL audiologie).
Plateau Technique
L’offre de soins du centre hospitalier est adaptée
aux besoins de la population de Saint-Denis et
IRM, Scanner
des villes avoisinantes.
Laboratoires, Blocs, Explorations
Consultations Externes
Voici un tableau récapitulatif de la répartition du nombre de lits en fonction des services de soins :
A l'hôpital Casanova
Personnes Agées
Médecine Gériatrique
HdJ Gériatrie
Consultations
Unité Cognitivo-Comportementale
Soins de Suite Gériatrique
Long Séjour
EHPAD
22 lits
2 places
10 lits
27 lits
100 lits
75 lits
Médecine Physique et Réadaptation
MPR
HdJ
HAD
42 lits
7 places
20 places
Unité de Soins Palliatifs
11 lits
Addictologie
CSAPA
Psychiatrie
6 places HdJ Pédo-psychiatrie
12 places HdJ Mère-enfant
15
Projet médical
2013-2017
A l'hôpital
l'hôpital Delafontaine
Delafontaine
A
Médecine
Médecine
Neurologie
(USINV,
UNV), Cardio-Pneumo.,
Cardio-Pneumo.,
Neurologie (USINV, UNV),
Médecine
Interne,
Diabétologie,
Gastrologie-entérologie,
Médecine Interne, Diabétologie, Gastrologie-entérologie,
SMIT, HdJ,
HdJ, HdS
HdS Gastro.,
Gastro., Unité
Unité d'Aval
d'Aval des
des Urgences
Urgences
SMIT,
149 lits
lits ++
149
15
places
de jour
jour
15 places de
Chirurgie
Chirurgie
Viscérale,
Obésité,
Urologie, Vasculaire,
Vasculaire,
Viscérale, Obésité, Urologie,
Ophtalmo., ORL,
ORL, Stomato.,
Stomato., Traumato-Orthopédie
Traumato-Orthopédie
Ophtalmo.,
58 lits
lits
58
Unité de
de Chirurgie
Chirurgie Ambulatoire
Ambulatoire
Unité
(Chirurgie,
Gynéco.,
Pédiatrie)
(Chirurgie, Gynéco., Pédiatrie)
15 places
places
15
Gynéco-Obstétrique
Gynéco-Obstétrique
80 lits
lits ++
80
places d'IVG
d'IVG
88 places
Pédiatrie
Pédiatrie
Réanimation
Néonatale,
Néonatalogie, Pédiatrie,
Pédiatrie,
Réanimation Néonatale, Néonatalogie,
Chirurgie
Infantile
Chirurgie Infantile
69 lits
lits ++
69
4
places
4 places
Réanimation -- USC
USC
Réanimation
19 lits
lits
19
Urgences
Urgences
lits ++ 88 places
places
88 lits
Soins de
de Suite
Suite Polyvalents
Polyvalents
Soins
30 lits
lits
30
Plateau Technique
Technique
Plateau
IRM, Scanner
Scanner
IRM,
Laboratoires,
Blocs,
Explorations
Laboratoires, Blocs, Explorations
Consultations
Externes
Consultations Externes
A l'hôpital
l'hôpital Casanova
Casanova
A
Personnes Agées
Agées
Personnes
Médecine
Gériatrique
Médecine Gériatrique
HdJ Gériatrie
Gériatrie
HdJ
Consultations
Consultations
Unité
Cognitivo-Comportementale
Unité Cognitivo-Comportementale
Soins de
de Suite
Suite Gériatrique
Gériatrique
Soins
Long Séjour
Séjour
Long
EHPAD
EHPAD
16
22 lits
lits
22
places
22 places
-10 lits
lits
10
27
lits
27 lits
100 lits
lits
100
75
lits
75 lits
Projet médical
2013-2017
Chapitre 2
Positionnement de l'établissement dans l'offre de soins
Le CHSD est un établissement de proximité dont la zone de recrutement est très concentrée.
Les habitants de Plaine Commune représentent en effet 74% des séjours de l’établissement.
Parts de marché du CHSD sur les communes de résidence des patients
Sur sa propre zone d’attractivité, le CHSD ne réalise pourtant que 22 % des séjours. Cette
modeste part de marché s’explique par deux caractéristiques de la zone de Plaine Commune:
- Une forte présence des établissements privés qui réalisent quasiment la moitié des séjours de la zone (44,3%).
- Des taux de fuite hors département très importants (de l’ordre de 50%, comme partout
en Seine-Saint-Denis) tout particulièrement vers les hôpitaux de l’AP-HP, laquelle demeure, avec 26,4% de parts de marché, le premier établissement de la zone.
Dans le détail, l’analyse des parts de marché par domaine d’activité en 2011 permet d’analyser le
positionnement des services du CHSD sur la zone de Plaine commune.
17
Projet médical
2013-2017
Sans surprise, c’est sur l’obstétrique, activité de proximité par excellence, que le CHSD
obtient sa part de marché la plus forte. Le CHSD réalise en effet 31,5% des séjours de
la zone en 2011 ce qui en fait le premier établissement obstétrical devant la clinique de
l’Estrée (19,2%) et les maternités de l’AP-HP (18,5%).
Maternité de type 3, le CHSD a logiquement une place encore plus grande en matière de
prise en charge du nouveau-né (34,3%).
Sur la grande majorité des domaines d’activité médicaux (tous services hors obstétrique
et chirurgie), les hôpitaux de l’APHP occupent la première place sur le territoire avec une
part de marché bien souvent supérieure à 35% : rhumatologie (61,5%), endocrinologie
(51,6%), hématologie (51,8%), pathologies du système nerveux (39,3%), pneumologie
(37,1%), uro-néphro (35,2%). Les établissements privés dominent quant à eux sur le digestif (du fait d’une très nette hégémonie sur l’activité d’endoscopie) et les cathé vasculaires (activité largement monopolisée par le Centre cardiologique du nord).
- La part de marché des services médicaux du CHSD a baissé entre 2009 et 2011, passant
de 26,4 à 24,7%. Si cette évolution est globalement significative, elle recouvre des services aux positionnements très contrastés.
Le CHSD est solidement positionné sur son territoire dans la prise en charge des maladies
infectieuses (45% de part de marché), des pathologies neurologiques (36%) et en pneumologie (30,8%). En revanche son positionnement apparaît fragile sur le digestif (16,1%),
les pathologies cardiaques (15,7%), l’uro-néphro (17,5%) et la rhumatologie (12,7%) voire
l’endocrinologie (22,3%).
- Sur les séances, la prééminence de l’AP-HP sur l’activité de chimiothérapie (45,3%) laisse
peu de place à l’offre du CHSD (5,9%).
En chirurgie, la domination des cliniques privées sur le territoire est écrasante. Leur part
de marché est supérieure à 60% sur la totalité des domaines d’activité chirurgicaux. Les
hôpitaux de l’AP-HP assurent quant à eux environ 20% de part de marché sur tous ces
domaines d’activité.
Entre 2009 et 2011, les services du CHSD ont su préserver leur positionnement sur le
territoire avec trois domaines d’activité structurants : orthopédie (18%), digestif (16,6%) et
ophtalmologie (15,4%). Le positionnement de l’ORL (10%), de la gynécologie et du sein
(7,4%) et de l’uro-néphro (5%) apparaît bien plus fragile.
Dans une zone aux besoins de santé croissants et où les taux de fuite sont très importants,
ces parts de marché modestes sont pour partie la résultante de capacités d’hospitalisation
insuffisantes.
Les taux d’occupation très élevés des services de médecine et de SSR de l’établissement
confirmant cette analyse, le CHSD a mené ces dernières années une importante politique de
développement capacitaire.
Entre 2009 et 2013, cette politique a eu pour effet une augmentation de 83 lits MCO et de 35 lits
en SSR.
18
Projet médical
2013-2017
241
249
Médecine
Chirurgie
Périnat
SSR
2009
2010
262
293
296
78
78
85
85
85
73
73
74
88
94
81
91
101
101
116
20112
2012
2013
Au total, l’établissement dispose donc aujourd’hui de 604 lits et places en MCO-SSR-HAD et propose
une offre variée de modes d’hébergement avec, notamment, une forte proportion de lits de soins de
suite (18,4%).
Portée par une activité externe en forte croissance tant aux urgences (+17% entre 2008 et 2012)
qu’en consultations (+23% sur la même période), l’activité d’hospitalisation complète MCO a donc
connu grâce à ces capacités nouvelles une croissance très nette de +10% de séjours MCO entre
2008 et 2012 (hors Hdj gériatrie).
19
Projet médical
2013-2017
Au-delà de la croissance en volume il est toutefois important de noter que sur deux points au moins,
les marges de progrès en matière d’efficience apparaissent importantes et invitent à un indispensable
travail d’optimisation des moyens et des recettes :
- La performance DMS de l’établissement reste clairement dégradée (1,06 en 2011, 1,04 en
2012) malgré les efforts entrepris pour l’améliorer.
- La surreprésentation des séjours de sévérité 1 dans le case-mix de l’établissement (69,9%)
comparée aux résultats observés dans des établissements de taille et de case-mix comparables interroge sur la qualité du codage des séjours.
L’ambulatoire s’est également développé. Il occupe désormais 11,8% des capacités MCO de
l’établissement. Entre 2009 et 2012, la croissance de cette activité a été très dynamique, tant en
médecine (+9% de séjours) qu’en chirurgie (+7%).En 2012, le taux de chirurgie ambulatoire du CH
de St Denis était de 31,6% (et de 74,5% sur les 38 gestes marqueurs).
20
Projet médical
2013-2017
Chapitre 3
Bilan du précédent projet médical 2009-2013
Le projet médical 2009 – 2013 visait à ajuster l’offre et les modalités de soins du CHSD aux
besoins du territoire de santé. Les principaux objectifs poursuivis étaient les suivants: définir les
évolutions nécessaires de l’offre en volume et en nature, réorganiser certaines activités médicales
et support pour plus d’efficience, améliorer les conditions de travail et accompagner leur évolution,
disposer d’une feuille de route partagée par les différents acteurs.
Elaboré de façon participative, sa mise en œuvre a reposé sur la synergie et la pluridisciplinarité
des intervenants : médecins, soignants, travailleurs sociaux, administratifs et techniques.
Sa réalisation a fait l’objet d’un suivi rigoureux par projet, le taux de réalisation a été présenté
dans les rapports annuels d’activité. Traduire la dynamique médicale du CHSD a également
conduit à intégrer des projets importants qui ont émergé au cours des 4 années de réalisation.
Ce bilan du projet médical retrace la mise en place de projets complexes, nécessitant souvent
l’implication de nombreux acteurs internes et externes, mais ne décrit pas de façon exhaustive
l’ensemble des actions menées par et dans les services, qui ont pourtant alimenté la dynamique
de l’établissement ces quatre dernières années, et qui sont reconnues au sein des pôles et des
services1.
I. Une évolution substantielle de l’offre, ancrée dans le territoire de santé
La première évolution correspond à l’augmentation substantielle de capacités d’accueil et
conséquemment du service rendu par le CHSD.
Sur 4 ans, 83 lits ont été ouverts dans les services de médecine, de chirurgie et d’obstétrique
permettant de mieux répondre à certains des besoins du territoire et de fluidifier l’accueil du
patient des urgences au service d’hospitalisation. Pour assurer d’une part l’aval de ces capacités
nouvelles mais aussi pour améliorer la situation sur le territoire, 35 lits de SSR supplémentaires
ont également été installés. Cette première évolution a permis de renforcer une offre de proximité,
en secteur 1, qui consolide le positionnement du CHSD.
Ces capacités nouvelles, ont permis de réaliser effectivement 12 % d’hospitalisations MCOSSR et 23 % de consultations supplémentaires. L’offre correspondait à un besoin non couvert.
Cette croissance, qui a généré 20% de recettes d’activité supplémentaires, a été rendue
possible par le recrutement de nouvelles compétences et par le travail réalisé sur l’efficience des
organisations, principalement sur l’amélioration des modalités de circuits des prises en charge.
Enfin, ces résultats sont dus à la mise en place d’un véritable pilotage des projets, structuré et
individualisé.
Les partenariats sur le territoire ont été considérablement renforcés ou développés, permettant
de mieux positionner le CHSD sur son territoire, d’y ancrer son activité en lien avec ses
interlocuteurs, de faire connaître et reconnaître la qualité de ses prestations: la filière gériatrique a
été constituée avec les 3 SSR gériatriques voisins et une dizaine de maisons de retraite, la filière
AVC vise à fluidifier les adressages, la consolidation du réseau périnatalité, le développement
de la coopération en biologie avec les CHS de Ville-Evrard et de Maison Blanche, la constitution
1
Actions d’éducations thérapeutiques menées dans certains services, mise en œuvre des PASS,
dispositifs liés aux procédures d’accréditation, modernisation du service biomédical…
21
Projet médical
2013-2017
du pôle de néphrologie public- privé, l’adhésion du CHSD à la Fédération d’urologie publique du
93, la mise en œuvre d’un partenariat avec le CCN, certains de ses cardiologues et l’équipe de
médecine nucléaire.
II. Améliorer les modalités et l’efficience des organisations
Le projet médical avait retenu la réorganisation de secteurs majeurs pour l’avenir de l’hôpital,
traditionnellement délicats à faire évoluer considérant la complexité des sujets et la multiplicité des
acteurs.
La première des réorganisations a été celle du plateau central de consultations :
réaménagement des locaux vétustes; centralisation des rendez-vous alors qu’un coup de
téléphone sur 2 sonnait dans le vide, précodage des actes permettant de répartir la charge
de travail sur la journée et de faciliter la facturation, réorganisation des caisses ; encaissement
en régie, polyvalence et mutualisation des équipes. Deux consultations du plateau restent à
restructurer. Les consultations de PMI et gynéco-obstétriques ont réalisé en parallèle le même
travail de modernisation.
La réorganisation du bloc central a conduit à une augmentation de l’amplitude d’ouverture,
de 8h à 18h et à la consolidation de l’activité de chirurgie de l’établissement qui le positionne de
façon favorable parmi les établissements en charge de la mission de permanence des soins.
La modernisation architecturale, informatique et organisationnelle a également participé à la
stabilisation des équipes.
Une meilleure efficience des activités d’hospitalisation a été recherchée en travaillant sur 3
axes. Le premier a été d’ajuster au mieux le rapport entre les lits disponibles dans les services
d’aigü et de soins de suite, pour que l’hospitalisation se fasse dans le lieu de prise en charge le
plus adapté aux besoins du patient. Ce rapport entre Aigü et SSR est passé de 17% à 20%.
L’augmentation des lits par service a été facteur d’amélioration de l’hospitalisation et de réduction
des temps d'attente aux urgences et facteur d'efficience dans l'emploi des effectifs par unité. Le
dernier axe, plus économique, a été celui de l’amélioration du codage qui permet de valoriser et
donc de facturer à l’assurance maladie la réalité des prestations réalisées.
L’organisation de l’aval est un objectif lié au précédent. L’accent a été mis ces 4 dernières
années sur la construction de partenariats avec des structures d’aval voisines et le déploiement
du logiciel « Trajectoire ». Une « Commission des hospitalisations longues » se réunit
mensuellement pour étudier les situations individuelles particulièrement difficiles et chercher avec
les professionnels concernés les solutions à mettre en place.
Plusieurs projets ont permis d'améliorer le parcours du patient entre les différents types
de prise en charge. L’articulation entre l’accueil aux urgences et l’accès aux consultations a été
améliorée. Et surtout, la création d’une Unité d’Aval des Urgences de 21 lits et d’un Court Séjour
Gériatrique de 22 lits a fluidifié le parcours de nombreux patients.
La gestion des séjours programmés a progressé notamment avec l’ouverture de l’Unité
de Chirurgie Ambulatoire adultes et pédiatrique, et l’ouverture d’un Hôpital de Semaine en
gastroentérologie. Des pistes restent cependant à creuser.
22
Projet médical
2013-2017
Répondant au même objectif d’efficience et d’adéquation des prises en charge,
l’organisation de la sortie du patient a fait l’objet d’un travail important, travail social et
administratif, utilisation des outils permettant d’anticiper la sortie : « agenda du patient », attention
portée aux informations sociales renseignées dans le dossier de soins.
Pour accompagner ces dispositions, le système d'information médicalisé a progressé avec
l’installation du PACS, le lancement de l’informatisation de la production de soins déployée à ce
jour dans plusieurs services de l’établissement.
Enfin, l’optimisation de la fonction secrétariat médical accompagne l’ensemble des projets.
III. Améliorer les organisations de travail et le recrutement médical
Pour développer l’ensemble de ces activités, une gestion des ressources humaines médicales
dynamique a été développée, dans un contexte difficile de démographie médicale.
Le premier axe de travail a été d’optimiser l’organisation du temps médical en s’appuyant
sur les équipes médicales ; des maquettes d’organisation des plannings ont été élaborées par
une majorité de services. Cet outil donne plus de lisibilité aux organisations complexes à gérer
pour enchainer des présences partagées entre consultations, salles, actes techniques…et garantir
la continuité et la permanence des soins.
De nouvelles compétences médicales ont été mobilisées, en stabilisant et sécurisant les
recrutements d’internes et d’externes, en renforçant l’attractivité pour des médecins seniors (+13
PH suite à recrutements et évolutions de statut). Des équipes médicales ont été renouvelées et
consolidées, en maternité, imagerie, urgences, neurologie, réanimation. Plusieurs services ont
développé des travaux scientifiques, PHRC…
IV. État de réalisation du projet médical
Cette évaluation permet d’une part d’analyser les facteurs de réussite dans la mise en place des
projets et de disposer d’une base de réflexion pour l’élaboration du projet médical à venir.
Différents facteurs expliquent le haut niveau de réalisation des projets sur les 4 années
passées. L’implication des porteurs des projets est bien sûr un élément clé, comme l’illustrent
les projets menés à Casanova, en maternité ou en chirurgie. Les enjeux économiques et les
contraintes de travaux ont constitué un enjeu important dans le calendrier de mise en œuvre des
opérations, comme cela l’a été pour l’ouverture de l’USP, de l’USINV ou du CSG. La réactivité
des équipes a par ailleurs permis de saisir des opportunités, quand elles se sont présentées :
opportunité de recrutement (UAU, diabéto-endocrinologie,chirurgie de l'obésité), opportunités
de l’environnement sur le territoire (prise en charge des AVC) ou d’autorisations à saisir (PMA/
Scintigraphie / PASS bucco dentaire).Enfin, la maturité des projets dans leur conception reste
un élément clé de réalisation ou de blocage. Le nombre des interfaces avec d’autres services
(gestion transversale) est cependant un facteur de complexification des projets.
23
Projet médical
2013-2017
Bilan de réalisation des projets :
Mère- enfant :
Développement de l’activité de la maternité
Près de 4000 accouchements en 2013, diagnostic anté-natal
Création des centres de PMA, d’Imagerie de la femme
Projets réalisés à 100%
Filière AVC : Création de 4 lits d’USINV
Réorganisation du secteur personnes âgées
+ 20 lits SSR dont 10 d’UCC
Transformation de l’HDJ SSR
+ 12 lits de CSG
Création d'un centre de l'obésité (chirurgie/médecine)
Création d’une unité d’aval d’urgences de 21 lits
Création d’un Hôpital de semaine gastro – entéro de 6 lits
Création de l’Unité de Soins Palliatifs à Casanova de 10 lits
Projets réalisés à 80%
Augmentation de l’ambulatoire
Chirurgie ambulatoire adultes et enfants mutualisée
15 places / 33% de l’activité chirurgicale
+ 6 places en HDJ en médecine
Maison du bébé en pédopsy en cours d'installation
Préservation de la chirurgie cancérologique:
ORL, Sein, Digestif
Accréditation de l’activité Prélèvement Multi Organes en cours
Ouverture de la gamma caméra en partenariat
avec le CCN (automne 2013)
Informatisation de la production de soins et
armoire pharmacie sécurisée
MPR: Doublement de l'HAD ;
Création d'une équipe mobile de rééducation
24
Des projets engagés
Projet médical
2013-2017
Chapitre 4
Les grands axes du SROSS 2013
Le programme régional de santé définit trois grandes priorités pour la région : l’accessibilité aux
soins, la cohérence des parcours de santé fondée notamment sur la gradation des soins, l’amélioration de l’efficience et de la qualité des soins.
Le SROS hospitalier est un volet du PRS, arrêté le 21 décembre 2012. C’est un schéma à vocation organisationnelle qui promeut les coopérations et les parcours de soins.
Le SROS constate un accroissement des besoins de soins, lié au vieillissement, aux pathologies chroniques (ALD en progression de 1,47 % de 2009 à 2010), à la maladie mentale, au cancer,
à une natalité élevée et un accroissement de la prématurité, à la précarité de la population dans
certaines zones de la région.
L’activité des établissements continue à croître, faiblement sur l’hospitalisation (+ 2,2 % entre 2007
et 2011), à un rythme plus soutenu sur les urgences (+ 6,6 % de 2010 à 2011).
Les prises en charge sont de plus en plus courtes et font intervenir de multiples professionnels d’où
des besoins croissants en coordination et la nécessité de graduer les soins.
Ces évolutions ont lieu dans un contexte de baisse prévisible et importante des effectifs médicaux dans les prochaines années : - 13 % sur le nombre de spécialistes, - 4 % sur les généralistes.
La situation de la Seine Saint Denis, déjà très déficitaire par rapport à la densité régionale moyenne,
va donc vraisemblablement s’aggraver.
Pour 100 000 Habitants
Région Ile-de-France
Département 93
Généralistes
155
130
Spécialistes
238
150
Les premiers effets de la remontée du numerus clausus se feront sentir à partir de 2015.
Consciente des difficultés particulières rencontrées dans les départements de Seine Saint Denis et
de Seine et Marne, l’ARS en a fait deux département prioritaires et propose des actions spécifiques
à mener avec les collectivités territoriales et pour les hôpitaux en lien avec l’AP-HP : postes partagés, détachements, coordination régionale, diversification des parcours professionnels.
Le resserrement des contraintes économiques doit également être anticipé. Dans le contexte du
déficit aggravé de l’assurance maladie, l’ONDAM va probablement croître à un rythme moins rapide,
entraînant une stagnation, voire une baisse des tarifs et des différentes aides reçues par les établissements. Cette baisse des ressources aura un impact direct sur les capacités d’investissement des
établissements.
La stratégie économique régionale est donc de modérer la concurrence entre établissements et de
susciter davantage de coopérations pour utiliser au mieux les équipements déjà installés. L’ARS
souhaite également mieux coordonner les politiques d’investissement, notamment pour le CHU en
banlieue. Enfin le développement des prises en charge ambulatoire reste une priorité.
Il est fortement probable que les nouveaux besoins seront financés par des efforts d’optimisation et
que « l’aigu finance le chronique ».
25
Projet médical
2013-2017
Pour l’avenir, le SROS fixe cinq grands axes de travail :
Replacer les offreurs de soins au sein de leur territoire. Le SROS fait émerger la notion de
responsabilité populationnelle des établissements pour promouvoir dans chaque territoire une
approche globale des soins, limiter et mieux gérer les interfaces.
Il demande que soient développées les actions de prévention et de dépistage, et que soient
diversifiés les modes d’entrée à l’hôpital avec des circuits courts et des admissions directes.
Enfin sur les pathologies chroniques, l’hôpital doit jouer un rôle plus subsidiaire, soutenir les
acteurs de premier recours et redéfinir son rôle par rapport à ses partenaires.
Coopérer pour améliorer la gradation des soins. Le SROS fixe l’objectif général que le
patient doit être pris en charge dans la structure la plus adaptée à son état. Pour y parvenir, il
faut lier les établissements de proximité et les centres de recours concentrant les plateaux techniques les plus lourds, limiter les redondances, améliorer le maillage territorial : PDSES, transports… et développer des projets médicaux communs à plusieurs établissements et structures
(notamment en imagerie).
Faire évoluer l’offre hospitalière de la région. Le SROS prévoit une augmentation des capacités en médecine, la baisse du nombre d’implantations en chirurgie, en réanimation, en chirurgie du cancer, l’augmentation des équipements médicaux lourds (IRM, Scanners, TEP) et des
USLD, enfin la stabilité pour les maternités de type III, les UNV, les filières gériatriques, les sites
d’urgences, les SSR, les USP.
Prendre en charge les patients en vulnérabilité sociale. Le SROS prend acte de la difficulté
à mettre en œuvre avec ces patients certaines évolutions souhaitées du système de santé,
notamment sur le raccourcissement de la durée de séjour, avec retour rapide à domicile ; sur
la coordination du parcours par le médecin traitant ; sur le rôle accru confié au patient dans la
gestion de sa maladie.
Le PRAPS définit trois objectifs à la prise en charge de ces patients : mieux prendre en compte
les spécificités liées à leur vulnérabilité sociale ; adapter le fonctionnement des établissements
pour mieux les accueillir et les prendre en charge ; développer des partenariats pour leur accès
aux droits fondamentaux.
Le SROS met donc l’accent sur le fonctionnement des PASS et sur la santé bucco dentaire.
Optimiser la qualité et l’efficience. Le SROS propose quatre pistes pour avancer dans la qualité : fixer des objectifs opérationnels par secteur (par exemple le taux de patients diabétiques
bénéficiant d’éducation thérapeutique ou la diminution des temps de passage aux urgences…) ;
travailler sur les objectifs posés par la HAS (tenue du dossier patient, délai d’envoi des CRH,
évaluation de la douleur, poids, dépistage troubles nutritionnels, évaluation risque d’escarre) ;
poursuivre l’effort de structuration du management de la qualité ; faire progresser le bon usage
des produits médicamenteux et des produits sanguins.
Et pour avancer dans l’efficience, il suggère aux établissements de se « benchmarker » sur les
coûts, les taux d’occupation, les DMS et d’entrer dans le programme régional de gestion du
risque, notamment sur les transports sanitaires et les prescriptions exécutées en ville…
26
Deuxième partie
Améliorer
le fonctionnement de l'existant
Projet médical
2013-2017
Le projet médical du Centre hospitalier de Saint Denis s’organise logiquement autour de deux
grands axes, l’amélioration du fonctionnement de l’hôpital et le développement de son offre de
soins.
Il a été élaboré de manière très participative :
-- au sein de groupes thématiques multi-professionnels et ouverts sur la ville (centres de santé et
médecins libéraux) ;
-- au sein des pôles avec des représentants de tous les services et de tous les groupes
d’acteurs, médicaux et non médicaux ;
-- avec la population de Saint Denis, dans le cadre de la préparation de la 5ème conférence de
santé de Saint Denis.
Tout au long de son élaboration, plusieurs réunions générales ont été organisées, associant
l’ensemble des personnels de l’hôpital :
-- le 19 février pour présenter le bilan du précédent projet médical, le positionnement du CHSD
dans son environnement, et les grandes priorités définies par le SROS Ile de France ;
-- les 21 mai et 6 juin pour le retour des propositions des neuf groupes thématiques ;
-- les 10 et 17 septembre pour la communication des projets de pôles.
Les neuf groupes de travail thématiques avaient pour mission de proposer des améliorations au
fonctionnement de l’établissement. Trois orientations ont été retenues :
Améliorer l’efficience : mieux valoriser ce que l’on fait, assurer une plus grande fluidité des
séjours, vérifier la pertinence des actes prescrits, mieux utiliser les ressources, proposer une
gouvernance plus efficace dans les pôles ;
Garantir des soins de qualité : être plus attractif pour les professionnels de santé, renforcer la
sécurité des soins et la qualité des organisations, mieux prendre en charge les patients avec leurs
spécificités (multiculturalité, précarité, douleur, handicap,..) ;
S’ouvrir sur la ville et développer de nouveaux modes de prise en charge : créer des lieux
d’échange avec les médecins de ville, organiser le suivi des malades chroniques, renforcer les
centres de santé.
Associés au projet médical de l’hôpital, 35 habitants de Saint Denis ont participé le 18 juin à une
soirée organisée par la Ville dans le cadre de la 5ème conférence de santé. Leurs propositions se
concentrent sur l’accueil, les relations avec les soignants, les urgences,…
29
Projet médical
2013-2017
Les huit pôles médicaux et médico-techniques ont travaillé de leur côté de mars à septembre
pour élaborer leur projet de pôle. Foisonnant d’initiatives et de propositions, ces projets peuvent
être classés en trois grandes catégories :
- la diversification des prises en charge médicales : nouvelles pathologies prises
en charge en consultation comme en hospitalisation, partenariats entre services,
développement du plateau technique en phase avec ces évolutions cliniques ;
- la création de nouvelles activités et l’extension de l’offre de soins dans des projets très
structurants comme la reconfiguration du service de pneumologie, la création d’un hôpital
de jour d’alcoologie, la restructuration de la réanimation, le quasi-doublement des capacités
en neurologie, la création d’une unité de géronto-psychiatrie, la fixation d’un nouveau
cap d’activité pour la périnatalité (4500 accouchements), la reconfiguration du plateau
d’imagerie ;
- le développement des transversalités entre pôles autour d’activités très structurantes
comme la cancérologie, d’affections chroniques comme le diabète ou la douleur, de
modalités organisationnelles comme l’hôpital de jour, l’éducation thérapeutique ou l’équipe
mobile de psycho-gériatrie.
30
Projet médical
2013-2017
Ce que nous ont dit les habitants et les professionnels
de santé de Saint Denis
Une soirée-débat a été organisée le 18 juin avec des habitants et des professionnels
de santé de Saint Denis. Trente cinq personnes s’étaient portées volontaires à la suite
d’annonces parues dans la presse locale et se sont mobilisées dans 5 groupes de travail
portant sur l’accueil, les urgences, le financement, l’information des malades et les
modalités de séjour.
Voici l’essentiel de leurs propositions
Sur l’accueil :
« Il faudrait qu’il y ait dans l’hôpital des agents d’accueil mobiles, si possible multilingues,
afin d’aller vers l’usager ».
« Le personnel accueillant doit être mieux formé : bonne connaissance de l’hôpital, accueil,
gestion du stress, mise en situation et visites ».
« Les résultats de l’évaluation du niveau de satisfaction des usagers doivent être
communiqués : affichage, débats… ».
Sur les aménagements et le confort
« L’hôpital devrait offrir des lieux de vie chaleureux pour les patients : bibliothèque, télé
gratuite, jeux, espaces relaxants, fauteuils confortables, activités comme le yoga… ».
« L’accompagnement dans l’hôpital devrait être plus humain et personnalisé ; il faudrait plus
de postes et de formations à l’accueil ».
« Il faut améliorer l’information médicale du patient par le médecin, temps obligatoire et
formalisé d’écoute et de réponses par le médecin assis sans dossier et en langage clair ».
Sur les urgences :
« Chaque malade doit être évalué rapidement dès l’arrivée dans un lieu confidentiel ; la
douleur doit être prise en charge immédiatement si nécessaire ».
« Le personnel doit être dans l’écoute et le non-jugement ; il doit bénéficier des moyens
nécessaires pour cela ».
« Il faudrait mettre en place un bureau de sortie pour la remise du dossier médical et
organiser les moyens de transport pour le retour ».
Sur les relations et l’information des malades : « Le personnel doit être formé à l’aspect relationnel : expliquer la maladie, le traitement ; les
étudiants de l’hôpital doivent apprendre que « les patients sont experts de leur maladie ».
« Il faudrait introduire un critère de « qualité relationnelle » dans la T2A ».
« L’action des psychologues et des aides-soignantes devrait être revalorisé ».
« Les temps d’attente pourraient être transformés en temps d’éducation à la santé ».
Sur les sujets financiers :
« La santé doit (re)devenir un véritable service public non soumis à des impératifs de
rentabilité, car c’est une priorité nationale ».
« Les hôpitaux qui accueillent des « pauvres » doivent recevoir davantage de moyens pour
pouvoir organiser une prise en charge mieux adaptée à leurs besoins : accès aux droits
et aux complémentaires santé, présence de traducteurs, prise en compte de séjours plus
longs liés à des pathologies plus compliquées… ».
« Les représentants des usagers doivent être plus impliqués dans les choix stratégiques et
budgétaires et apporter une vision transversale sur l’accueil et la qualité des soins ».
« Les avances de frais doivent être limitées le plus possible pour les patients, par exemple
en généralisant les accords tiers-payant avec les mutuelles ».
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Projet médical
2013-2017
Groupe 1
Mieux valoriser l'activité
Dans un contexte budgétaire extrêmement contraint, la valorisation exhaustive et optimale de
l’activité réalisée ainsi que le recouvrement des produits de cette activité constituent des enjeux
fondamentaux.
Chacune des étapes qui mènent de la réalisation du séjour ou de la consultation au recouvrement
de la recette correspondante mobilise des processus complexes dont la maîtrise conditionne
directement le niveau de la trésorerie et la capacité d’autofinancement de l’établissement.
Dans les cinq dernières années, le CHSD a beaucoup investi dans l’amélioration de sa chaîne de
facturation et de recouvrement grâce, en particulier, à une bien meilleure synergie entre admissions,
service social et DIM. D’importantes marges de progrès existent toutefois :
- En matière de qualité et d’exhaustivité du codage, l’intervention dans l’établissement
d’auditeurs externes venus optimiser la valorisation des séjours sur la seule base d’atypies
des durées de séjours de sévérité 1 a montré que le sous-codage des séjours représentait
un manque à gagner annuel de 500 000 euros au minimum.
- Le défaut de saisie des informations d’identification du patient aux urgences (identité ou
adresse) se traduit par l’impossibilité de facturer un nombre considérable de dossiers (742
000 euros en 2012). Ce chiffre interroge la qualité des procédures de saisie des données
patient et justifie à lui seul une forte mobilisation de l’établissement dans le champ de l’identitovigilance.
- Malgré une amélioration constante de la couverture sociale de la patientèle due au travail des
assistantes sociales du CHSD, la mise en place de circuits patients favorisant l’encaissement
en régie et la mise en oeuvre systématique des poursuites réglementaires par la trésorerie,
le montant annuel des irrecouvrables liés à l’absence de couverture sociale (de base et
complémentaire) et à l’impécuniosité d’une fraction importante de la patientèle peut être
évalué à 2 millions d’euros par an. Or si l’absence de complémentaire est un problème
insoluble au niveau de l’établissement, en revanche des progrès peuvent encore être faits au
niveau de la couverture de base afin de limiter le montant excessif des créances facturées
intégralement aux patients (2,9 millions en 2012).
Deux problématiques ont donc plus particulièrement retenu l’attention du groupe de travail :
- L’organisation du codage dans l’établissement
- La gestion des passages aux urgences
I. Une organisation du codage encore trop artisanale
Les débats du groupe de travail et une enquête menée auprès des services ont permis de poser le
diagnostic suivant :
•Absence d’évaluation de la qualité du codage des séjours rendant possible une évaluation des
pratiques de codages des services
•Des organisations très hétérogènes et une implication très variable des chefs de service
•Des données de valorisation partagées entre de multiples supports (plusieurs logiciels et plusieurs dossiers papiers) et très diversement exploitées
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Projet médical
2013-2017
•Un DIM qui pallie chaque mois l’absence d’exhaustivité de certains services par un codage
centralisé nécessairement non optimal
Les débats sur les différentes organisations possibles (centralisation/décentralisation/
déconcentration) ont permis de dégager un consensus sur la nécessité de renforcer le DIM dans
sa fonction d’audit et de conseil au service de codeurs spécialisés et responsabilisés.
•Le codage du séjour par le praticien responsable du malade est le meilleur gage de la qualité
du codage. Le principe d’un codage décentralisé doit donc être maintenu.
•Le DIM doit être en mesure d’auditer le codage des services pour évaluer et faire progresser
les codeurs ou les organisations.
•Il doit optimiser sélectivement le codage :
°° Renforcement des contrôles qualités statistiques par des requêtes améliorées (ou de meilleurs logiciels) et des contrôles sur dossier papier
°° Optimisation renforcée dans les services où la notion de praticien responsable du patient
se heurte à la multiplicité des intervenants (obstétrique, chirurgie)
•Ce travail devrait améliorer le retour qui est fait aux services sur la qualité de leur codage et
l’évolution des règles du PMSI.
Au-delà de la seule organisation du codage, l’hétérogénéité des supports et des pratiques constitue
pour le DIM un obstacle majeur. Plusieurs actions pourraient permettre de standardiser la production
des données à valoriser:
1) Standardiser l’intitulé des comptes-rendus et contrôler leur production au fil de l’eau par
les services
2) Généraliser la production de soin
3) Informatiser le dossier de soins infirmiers
4) Produire des RSS exhaustifs au fil de l’eau pour se préparer à la facturation directe des
séjours
II. Une gestion très perfectible des passages aux urgences
Les urgences demeurent le premier point d’entrée de l’établissement. Or la valorisation de
l’activité externe des urgences et celle des séjours issus des urgences souffrent de différents
dysfonctionnements :
•Des données d’identité souvent erronées, jamais contre-vérifiées.
•Une saisie d’information de nuit très défaillante.
•Une liaison entre urgences, admissions et service social mise en échec par les passages de
très courte durée tout spécialement la nuit et les week ends.
•Une gestion des hospitalisations de courte durée insuffisamment cadrée induisant un important
manque à gagner pour l’établissement
•Une communication à destination des patients inexistante laissant croire à la "gratuité" des
urgences
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Projet médical
2013-2017
D’où un ensemble de préconisations visant à recadrer les procédures et limiter le volume des
créances non facturables ou irrecouvrables.
•Revoir la procédure de recueil d’informations primaires aux urgences et améliorer les procédures d’identitovigilance
•Revoir globalement la gestion de l’accueil aux urgences (accueil debout/couché, liaison accueil
administratif / IAO, gestion de l’attente et de la salle d’attente, entrée/sortie)
•Revoir le circuit des patients sans droits aux urgences et la liaison avec la PASS
•Recadrer le recours aux hospitalisations de courte durée
•Développer une communication à destination des patients sur le coût des soins d’urgence
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Projet médical
2013-2017
Fiche I.1
Nom de l’action : Améliorer le codage des séjours
Porteur du projet : Philippe Heurté, Stéphane Laffon/ Guillaume Chesnel
Objectifs :
Obtenir la valorisation optimale du codage des séjours
Renforcer le DIM dans sa fonction d’audit et de conseil au service de codeurs spécialisés et responsabilisés :
1) Renforcement des contrôles qualités statistiques par des requêtes améliorées et des contrôles sur dossier
papier.
2) Amélioration de l’évaluation de la qualité du codage et du retour fait aux services.
3) Optimisation renforcée dans les services où la notion de praticien responsable du patient se heurte à la
multiplicité des intervenants (obstétrique, chirurgie).
Standardiser la production des données à valoriser :
1) standardiser l’intitulé des comptes-rendus et contrôler leur production au fil de l’eau par les services
2) Généraliser la production de soin
3) Informatiser le dossier de soins infirmiers
4) Produire des RSS exhaustifs au fil de l’eau pour se préparer à la facturation directe des séjours
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
- Contexte réglementaire contraignant : FIDES séjours
- Forte dépendance aux évolutions du système d’information
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter : 1 TIM Sage-femme supplémentaire
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Coûts et recettes
Coût TIM SF : 49 000 euros
Délais de réalisation :
Indicateurs :
% de séjours de sévérité 1 par service
PMCT par service
Nombre de comptes-rendus non tapés 15j après la sortie.
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Projet médical
2013-2017
Fiche I.2
Nom de l’action : Améliorer la valorisation de l’activité des urgences
Porteur du projet : Stéphane Laffon/ Guillaume Chesnel
Objectifs :
Limiter le volume des créances non facturables ou irrecouvrables liées aux problématiques de saisie d’information
et de couverture sociale aux urgences.
Mieux valoriser les hospitalisations de courte durée aux urgences
-
-
-
-
-
Revoir la procédure de recueil d’informations primaires aux urgences et améliorer les procédures
d’identitovigilance en coordination avec la cellule qualité
Revoir globalement la gestion de l’accueil aux urgences (accueil debout/couché, liaison accueil
administratif / IAO, gestion de l’attente et de la salle d’attente, entrée/sortie)
Revoir le circuit des patients sans droits aux urgences et la liaison avec la PASS
Recadrer le recours aux hospitalisations de courte durée
Développer une communication à destination des patients sur le coût des soins d’urgence
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
- Conditions d’accueil difficiles
- Difficulté à concilier la prise en charge de l’urgence et le souci de la recette
Compétences à mobiliser
Une Assistante Sociale (42 000 euros)
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Aménagement de l’accueil des urgences
Coûts et recettes
Coût AS : 42 000 euros
Coût travaux : 75 000 euros
Délais de réalisation en cours
Indicateurs
Montant des créances non facturables
% de passages aux urgences intégralement facturés au patient
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Projet médical
2013-2017
Groupe 2
Améliorer la pertinence des prescriptions
d'actes médico-techniques
L’état des lieux effectué lors des groupes de travail avec les personnels médicaux et
paramédicaux, a mis en lumière des habitudes de prescriptions génératrices de nombreux
dysfonctionnements.
L’analyse d’impact de ces dysfonctionnement et l’évaluation du coût des solutions envisagées
pour les résoudre a permis de mettre en avant le ratio bénéfice/risque de chacune d’entre elles.
I. Ces ratios ont permis de définir les projets prioritaires à mener :
1. Privilégier les prescriptions de sortie plutôt que la prise en charge interne (patients vus aux
urgences non hospitalisés)
2. Diminuer la redondance des examens
3. Améliorer le rangement des résultats d’examens dans les dossiers
4. Analyser la pertinence des prescriptions secondaires suite à résultat connu
5. Diminuer les prélèvements en sérologie, les sérums étant gardés un an.
6. Avoir connaissance des coûts des analyses demandées
Du fait de l’informatisation des prescriptions certaines actions souhaitées seront réalisées
automatiquement :
•Avoir le nom du prescripteur et de la personne ayant effectué le prélèvement ainsi que
l'heure du prélèvement
•Signature du prescripteur et de l’administrateur de la prescription
•Certaines analyses statistiques seront fournies automatiquement
•Le coût des examens sera affiché.
II. Chaque projet fera l’objet de la mise en place d’indicateurs de suivi.
Certains sujets particulièrement complexes feront l’objet de groupes de travail :
•Possibilité de bloquer des demandes dans certains cas : déterminer sur quels examens
•Repenser les bilans d’entrée en hospitalisation
•Programmer une EPP sur le diagnostic des pneumopathies
•Assurer un suivi du réalisé sur les actions du groupe + celles déjà engagées (Anesthésie)
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Projet médical
2013-2017
Fiche II.1
Nom de l’action : Privilégier les prescriptions de sortie plutôt que la prise en charge interne dans certains
cas
Description : Certaines demandes d’examen sont faites en sachant que le patient sera sorti avant le retour de
résultat, notamment dans le cadre des urgences pour des patients vus mais non hospitalisés.
Objectifs :
1. CS post-urgence à mettre en place ou plutôt reconvocation à l’accueil des urgences en tri 5 (pas d’attente)
facturé
2. Faire la liste des résultats qui doivent respecter les mêmes règles que bacterio.
3. Sensibiliser les internes lors de leur arrivée
4. Protocoliser certaines prescriptions
5. Garder si possible les demandes d’analyses conséquentes d’un premier diag attendu (Sérologie aux urgences peu d’interet).
6. Le patient part avec son rdv post urgence en mater (internes sensibilisés) ainsi qu’en pédiatrie mais dans
ce dernier cas il n’y a pas de tri effectué.
7. Rappel systématique pour les résultats de bactério des parents d’enfants par les pédiatres.
8. De nombreux bilans sont protocolisés en maternité
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
- Patient n’ira pas faire ses examens si ils ne sont pas fait ici ou difficulté de rdv
-
Qui voit les résultats des prescriptions ambulatoires si pas de médecin traitant
-
Interne en 1ère ligne, avec une certaine autonomie et prélèvement fait avant avis sénior
-
Augmenter le nombre de séniors aux urgences au moins pour les tranches horaires 9h-00h en pédiatrie ?
seniors feraient diminuer les prescriptions en urg ped, pas en mater. Voir le coût / retour réel. Métrique ?
Compétences à mobiliser : Chefs de service des urgences, Biologiste référent, médecins services
d’hospitalisation à DMS courte
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) : 20 jrs.hommes
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… : paramétrage à réaliser sur GLIMS ou l’outil de
prescription pour alerter sur ces demandes et faciliter la mise en réserve ou le retour vers le demandeur
Coûts : 7.000 €
Délais de réalisation : 6 mois
Indicateurs : nombre de cas recensés sur l’année n-1 et n
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? baisse de 50% de ces demandes
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Projet médical
2013-2017
Fiche II.2
Nom de l’action : Diminuer la redondance des examens
Description :
La grande majorité des résultats d’examen sont en ligne sur l’intranet, donc facilement accessibles. Ils sont
par ailleurs notés dans le dossier par les urgences. Malgré cela un grand nombre d’examens sont resollicités,
notamment lors d’un changement de service.
Objectifs :
- Faire étude statistique sur les bilans répétitifs actuels, notamment les plus révélateurs (sérologie). Repérer
les unités à forte redondance.
-
Sensibiliser les PH et les assistants qui sont les responsables pérennes de TOUTES les prescriptions
-
De façon générale programmer des EPP sur le sujet dans les services
-
Faire des duplicatas ? solution déjà essayée en hémato et rapidement abus (près de 50 par jour) donc
abandon.
-
Le blocage doit être possible sur certains cas : déterminer sur quels examens via un groupe de travail à
former car si certains existent déjà dans la plupart des cas (iono) il n’appartient pas au biologiste de juger
de la pertinence de la répétition ou pas
-
Repenser les bilans d’entrée en hospitalisation et la pertinence de la prescription au regard de ce qui a été
fait par le service précédent. Créer un Groupe de travail sur le sujet.
-
bilan préopératoires urgent / non urgent
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
- La prescription se fait probablement à un moment ou le médecin n’est pas à proximité d’un PC. La prescription informatisée devrait résoudre partiellement ce problème d’accès.
-
Plus rapide de represcrire que de vérifier dans le dossier
-
Dossiers mal classés
-
Problème de transmission (plusieurs intervenants)
Compétences à mobiliser : Chefs de service, biologistes, Chef de projet informatique production de soins,
réanimateur
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) : 50 jours.homme
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… : requetes sur les logiciels de prescription et
labo avec création de certaines requetes en standard
Coûts : 6000 €
Délais de réalisation : 1 an
Indicateurs : répétition des doublons à n-1 et n sur certaines demandes qui ne necessitent pas répétition
d’analyse
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? : baisser de 50% ces répétitions
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Projet médical
2013-2017
Fiche II.3
Nom de l’action : Améliorer le rangement des résultats d’examens
Description : la principale raison évoqué à la répétition des demandes d’examen est la difficulté de retrouver
ceux-ci dans le dossier ou dans le pire des cas le dossier lui-même.
De nombreux services ne les classent même plus compte tenu de la charge de travail et pour certain l’inutilité de
cette tâche au vu de leur disponibilité sur l’intranet.
Certains services y consacrent beaucoup de temps. C’est le cas notamment des urgences ou de la maternité qui
en plus les vise.
Objectifs :
1. Se concentrer sur les examens qui ne sont pas déjà en ligne : faire la liste.
2. Rendre plus visible la notion de non validé.
3. Rentrer dans cyberlab les examens pratiqués à l’extérieur (Cerba)
4. Définir clairement qui est responsable de cette mission : les paramédicaux, les secrétaires, les médecins
5. N’imprimer que les résultats des externes. Voir les obligations juridiques
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
- Le classement prend trop de temps car trop de papier
-
Celui qui range n’est pas celui qui bénéficie du temps gagné par la suite
-
Utilité pour certains du format papier : erreurs plus visibles
-
Nécessité d’une trace papier pour les groupes sanguins : sécurité ++
Compétences à mobiliser : les secrétaires, cadres de soins, chefs de service, biologistes
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) : 80 jrs.hommes
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… : revoir les dossiers de classement actuels ?
Coûts : très variable en fonction des solutions choisies notamment sur le classement papier
Délais de réalisation : 2 ans
Indicateurs : test sur une centaine de dossiers pour évalué le temps passé à retrouver les examens
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ? diminuer le temps d’accès au dossier
par trois
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Projet médical
2013-2017
Fiche II.4
Nom de l’action : Certaines analyses secondaires sont inutiles une fois les premiers résultats connus
Description : Beaucoup trop de demandes sont faites en intégrant des examens dont l’utilité est conditionnée par
les résultats à une partie même de l’examen demandé
Objectifs :
- Améliorer les protocoles existants (contexte juridique), en créer d’autres
-
Immuno-hémato : bcp de temps sur des examens inutiles sur bilan préoperatoire notamment. Patient non
opéré et bilan pour rien. Protocoliser (GT Anesthésie)
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
- Plus rapide de demander tout en même temps
-
Le choix doit être raisonné en tenant compte
•
de l’urgence d’arriver au diagnostic précis,
•
de la solidité espérée du diagnostic différentiel,
•
de la balance DMS allongée par l’attente d’un examen demandé en 2ème intention vs DMS raccourcie
au prix d’examens négatifs utiles au diagnostic différentiel initial
Compétences à mobiliser : praticiens, biologistes, gestion des risques
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) : 40 jours.hommes
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Coûts : aucun sauf le temps passé
Délais de réalisation : deux ans
Indicateurs : Nombre de demandes types supprimées / nombre de demandes types référencées sur le sujet
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?30%
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Projet médical
2013-2017
Groupe 3
Améliorer la fluidité des séjours
Les différentes études réalisées dans l’établissement particulièrement concernant les DMS par
service ont montré que des journées d’hospitalisation peuvent être gagnées avec une meilleure
coordination de tous les intervenants et anticipation des facteurs de blocage.
L’objectif est de formaliser un constat des différentes problématiques puis de proposer des pistes
d’améliorations transversales.
Le temps administratif et social du séjour est très souvent supérieur au temps de prise en charge médical ;
la difficulté réside dans le fait qu’il est parfois impossible de clarifier et de mettre en place les dossiers
sociaux pendant le temps du séjour en MCO. Or, pour les patients les plus complexes orientés en SSR,
le service d’aval interne ou externe demande un « dossier bouclé avant admission » ce qui est difficile
dans les délais impartis ;
Pour plus de lisibilité, les facteurs d’allongement des DMS et les pistes d’améliorations sont présentés
suivant 4 axes :
•Administratif et Social
•Problèmes organisationnels extérieurs à l’unité de soins
•Problèmes organisationnels internes à l’unité de soins
•Aval du MCO et du SSR
I. Axe administratif et Social
Un premier problème est l’accès aux données administratives et sociales des patients.
A l’heure actuelle les services de soins éditent un Bulletin de Situation par patient, ou encore accèdent
à certaines données sociales mais il n’y a pas d’alerte quand une situation est critique ; de même la
lecture à partir de la synthèse de Crossway est loin d’être aisée : en fait, il manque un dossier à
la racine qui faciliterait le suivi par l’ensemble des acteurs.
Par ailleurs, il a été noté que les données administratives ne sont pas systématiquement remises à
jour pendant le séjour.
Les pistes proposées permettront de gagner en réactivité sur le temps social :
Avoir la possibilité d’accéder dans Crossway à une synthèse des démarches sociales
engagées ; l’objectif pour les soignants est d’avoir de manière synthétique l’évolution du
dossier social, afin d’avoir une visibilité de l’historique et ainsi de pouvoir élaborer un Projet
de Sortie fiable (formulaire renseigné par les AS). Des requêtes permettront aussi de faire les
statistiques actuellement réalisées manuellement sur Excel.
Cette proposition permet de supprimer le papier et d’avoir un historique des démarches
sociales visibles par les soignants.
Développer les relations avec la Maison Départementale des Personnes Handicapées
(MDPH) : l’idée est d’améliorer la fluidité de l’instruction par la MDPH en retravaillant la
formation des professionnels, en améliorant la réactivité des circuits, en proposant un
conventionnement entre l’hôpital et la MDPH.
Créer une alerte dans le système d’information relative à la situation administrative du
patient : une requête journalière automatique par service permettra d’actualiser l’information
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Projet médical
2013-2017
sur les droits sociaux des patients : cette requête sera transmise par mail au cadre, service
des admissions et assistante sociale.
Avoir la possibilité de scanner les documents administratifs et sociaux (identité, mutuelles
….) et les rattacher au dossier Pastel.
A l'instar de ce qui est fait dans le pôle gériatrie, améliorer la continuité de l’instruction des
dossiers entre le MCO et le SSR.
II. Problèmes organisationnels extérieurs à l’unité de soins
Trois thématiques principales peuvent faire l’objet d’améliorations.
a) L’accès aux différents plateaux techniques Les délais de réalisation des examens demandés à l’extérieur de l’établissement durant le séjour ne
semblent pas poser de problème ; par contre quelques examens internes semblent être plus difficiles
à programmer : les ETO (1 semaine), les IRM (hors urgences), les échos doppler et les échos abdo.
Quelques examens pourraient être programmés en externe après la sortie du patient
et non pendant l’hospitalisation (notamment la mammographie ou bien les échos
doppler)
Le développement des hospitalisations en HdJ avec une programmation des examens
permettrait d’optimiser les durées de séjour avec une prise en charge ultérieure du
problème chronique
Le délai d’obtention d’un examen pourrait être suivi régulièrement avec l’imagerie pour
chaque modalité afin de répartir au mieux les ressources.
L’augmentation du nombre de vacations d’IRM pour le CHSD permettra de réduire les
délais, tout en faisant face à l’augmentation de la capacité du service de neurologie.
b) La prise en charge des pathologies psychiatriques Le CHSD ne possède pas de lits en psychiatrie et la convention Ville Evrard ne semble pas apporter
entière satisfaction.
Les problèmes de la prise en charge des pathologies psychiatriques existent depuis longtemps
en maternité, pédiatrie et médecine.
Par exemple en maternité ce type de prise en charge occupe en moyenne 4 lits par jour (quelques
patientes restent parfois un mois au lieu des 3 jours constatés en moyenne).
46
Projet médical
2013-2017
Deux pistes sont proposées pour améliorer le dispositif :
Suivre dans le temps la prise en charge des patients en psychiatrie de liaison . Un état des
lieux par service permettra l’analyse des circuits et du suivi des demandes en journée et en
garde. Un groupe projet sera constitué de cliniciens somatiques du CHSD et de membres
de l’équipe de liaison de Ville Evrard afin de mettre en place une solution ad hoc avec un
référent de part et d’autre.
Anticiper les solutions de sortie de la maternité en travaillant en amont avec la pédopsychiatrie, le service social et les services de soins.
c) La gestion des lits Le parcours des patients arrivés par les urgences est nettement moins problématique depuis
l’ouverture de l’UAU et l’augmentation de la capacité du CSG. Les patients n’attendent plus sur
des brancards aux urgences adultes avant d’être pris en charge dans un service. Cependant, il y a
toujours des transferts vers des établissements extérieurs pour manque de place.
En chirurgie programmée, les patients sont souvent convoqués la veille pour avoir un lit après
passage au bloc. L’arrivée des patients des urgences peut perturber les arrivées programmées.
Beaucoup d’intervenants gèrent en permanence les lits ; personne n’a une vision globale de tous
les secteurs en programmé et non programmé. Dans l’organisation actuelle, la taille des unités de
soins est trop petite pour permettre d’avoir assez de souplesse et utiliser au mieux les capacités.
Propositions :
Une gestion des lits centralisée à l’échelle de l’établissement permettra d’apporter plus
de souplesse tout en respectant les règles d’hébergement clairement définies avec les
médecins de chaque spécialité.
La création d’une « cellule d’ordonnancement » permettra d’avoir une vision globale de
toutes les hospitalisations, quel que soit le mode d’entrée : urgences, programmé à partir
des consultations externes, entrées directes par la médecine de ville.
L’objectif sera le « zéro refus » par manque de place : en effet statistiquement lorsqu’un
secteur n’a plus de capacité d’hébergement il est très rare que ce soit le cas partout ; la
cellule d’ordonnancement aura la mission de placer le patient puis de le transférer dans le
secteur adéquat dès que possible. Elle interviendra également pour faciliter l’admission en
Soins de Suite interne.
Le périmètre de la cellule d’ordonnancement mise en place dès septembre 2013 inclura sur
une première phase pilote la programmation des séjours chirurgicaux (unité ambulatoire
et plateau commun d’hospitalisation inter spécialités chirurgicales). Tous les pôles seront
intégrés progressivement sur une période de 1 an (MCO et SSR)
47
Projet médical
2013-2017
III. Problèmes organisationnels internes à l’unité de soins
La fixation d’une date de sortie prévisionnelle n’est pas encore suffisamment dans les habitudes
de tous les services de soins. Or c’est bien avec un objectif de date prévisionnelle de sortie validée
avec tous les acteurs que l’on arrive à mobiliser les intervenants médico-sociaux et les familles.
Il arrive très fréquemment que le projet de sortie établi n’aboutisse pas, par exemple si l’état de
santé du patient ne s’améliore pas aussi rapidement que prévu ou bien si la famille appréhende au
dernier moment le retour au domicile
Une bonne pratique consisterait à mener de front 2 projets de sortie pour les patients dont
on pressent rapidement que le retour à domicile est incertain (dossier SSR en parallèle). La
saisie des informations sur Trajectoire doit être réalisée au plus tôt dès que l’état du patient se
stabilise et que la situation est clarifiée sur le plan social. Il est souhaitble que les informations
saisies dans Trajectoire soient validées par un senior pour revoir le libellé du diagnostic et
préciser le potentiel d’amélioration de l’état de santé des patients, car ces informations sont
primordiales pour les établissements d’aval. Une formation à Trajectoire adaptée à chaque
service permettrait de mieux utiliser cet outil.
Il est souhaitable de former les nouveaux cadres et les nouveaux médecins aux
indicateurs médico-sociaux et par conséquent aux solutions d’aval possibles, aux délais à
anticiper etc. Un support de formation existe et devrait être remis à jour en indiquant les
possibilités en fonction des cas : dossier en instruction d’AME, CMU, mutuelle.
Pour raccourcir les délais de disponibilité des lits (notamment pour les urgences),
l’organisation de la sortie pourrait être améliorée, par exemple en commençant la visite par
les sortants (sans respecter l’ordre des chambres). Le but est de pouvoir refaire la chambre
et admettre un patient en fin de matinée ou début d’après-midi. Un salon de sortie pourra
être installé dans les nouveaux locaux d’accueil à côté de la future cafétéria (livraison début
2014) pour que le patient attende dans de bonnes conditions ses documents de sortie et son
transport …. Ce salon sera géré par la cellule d’ordonnancement.
D’une manière générale, il est souhaitable d’anticiper le plus possible toutes les
démarches et d’informer les familles le plus tôt possible. Par exemple, le court séjour
gériatrique envisage de remettre aux familles un document qui indique les démarches
à engager avec les différents organismes et types de structures dès l’admission de leur
proche ; en gériatrie le dossier d’aide social mériterait d’être instruit dans de nombreux cas
même si l’on envisage un retour au domicile (le temps administratif est souvent de 6 mois
à un an dans les dossiers complexes). La demande d’ALD peut être faite en amont de la
sortie également.
Une évaluation sociale rapide à l’entrée du patient (scoring avec 5 à 7 items) pour alerter
l’assistante sociale pourrait être testée dans un service pilote..
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Projet médical
2013-2017
IV. Aval du MCO et du SSR
La précarité de nombreux patients du CHSD rend plus difficile leur projet de sortie.
Plusieurs axes de travail sont possibles :
Passer des conventions avec d’autres structures SSR neuro et gériatriques pour réserver
des lits et garantir le paiement des suppléments.
Pour les patients disposant d’une mutuelle ou en ALD, il existe des sociétés de soins à
domicile et de nursing qui peuvent passer même dans les hôtels pour les patients sans
domicile. Ces modalités organisationnelles permettraient de désengorger l’aval de nos SSR.
En fait, la plupart des cadres disposent de contacts pour des IDE à domicile suivant les villes
du bassin, taxis conventionnés, …l’idée serait de mettre sur intranet un fichier commun
centralisant toutes ces informations avec un responsable qui aurait à sa charge de mettre à
jour les évolutions.
Anticiper l’admission en EHPAD ou en long séjour des patients relevant médicalement de
ces structures mais qui n’ont pas encore un dossier administratif et social finalisé.
Réserver quelques lits d’EHPAD pour des patients « jeunes » ayant besoin de soins en
médico-social, dans l’attente que leur dossier social se clarifie et que leur placement puisse
être réalisé. Le financement et les modalités de gestion de ce dispositif restent à étudier.
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Projet médical
2013-2017
Fiche III.1
Nom de l’action : Convention/ suivi dans le temps de la prise en charge de la psychiatrie de liaison
Porteur du projet : C Vauconsant
Groupe de travail : Dr Fois / Dr Doumenc / IDE psy et Psy VE / Dr Bruyere / Dr Boughalem
Objectifs : Etat des lieux : fonctionnement et des insuffisances dans les services
Bénéfices attendus : globalité de la prise en charge et réponses adaptées par service
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Disponibilité de l’équipe de VE H24
Articulation entre les cliniciens somatiques et psychiatres
Circuit et suivi des demandes
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) : qui recrute et quelle compétence ?
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Interface entre les différents outils supports informatiques
Coûts et recettes
Délais de réalisation Indicateurs
Suivi des demandes par UF (délai de réponse)
Protocoles par type de pathologie
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Projet médical
2013-2017
Fiche III.2
Nom de l’action : Convention avec des Soins de suite extérieurs
Porteur du projet : MJ Desjouet
Groupe de travail : E Beau / S Laffon / E Duchamp/ S Berniac / Dr Debrouker / B Monnerie / C Lesamedi / Dr
Sevene
Objectifs : L’objet de ce type de convention est de définir les modalités de collaboration entre le Centre Hospitalier
de Saint Denis et les soins de suite extérieurs, pour organiser l’aval des patients MCO, pris en charge notamment
par les filières AVC et gériatrique du CHSD.
Elle poursuit l’objectif d’augmenter de manière significative le nombre de patients provenant du CHSD pris en
charge par les soins de suite du territoire, et de réduire les durées d’hospitalisation, en facilitant les prises en charge
financière des patients le nécessitant.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
- Suivi dans le temps des indicateurs mis en place
Compétences à mobiliser
Groupe projet pour la mise en place des conventions
Cellule d’ordonnancement pour le suivi avec la direction des finances / recettes
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Coûts et recettes
Délais de réalisation : démarrage dès septembre pour notre filière AVC avec Clinalliance à Pierrefitte
Indicateurs
Nbre de patients admis pour chaque SSR conventionné
Délais de prise en charge à partir de la création de la demande sur Trajectoire Profil médical et social des patients Durée de séjour 51
Projet médical
2013-2017
Fiche III.3
Nom de l’action : Création d’une cellule centralisée d’ordonnancement des lits
Porteur du projet : E Duchamp / M Bouiri
Groupe de travail : Pôle de chirurgie (pilote) / M Fournier / B Dorland / E Beau
Objectifs : Mieux maîtriser le processus de gestion des lits en s’orientant vers la mise en œuvre d’une gestion
centralisée des lits pour le secteur MCO et SSR Delafontaine et Casanova.
La cellule d’ordonnancement gérera tous les modes d’entrée : les urgences, le programmé à partir des consultations
externes ainsi que les entrées directes par la médecine de ville.
Tous les pôles seront à terme intégrés de manière progressive sur une période de 1 an ;
D’autres projets comme le développement de l’hospitalisation programmée en médecine pour des bilans
suivront afin de réduire les durées de séjours des entrées par les urgences (traitement du problème chronique
ultérieurement)
La cellule d’ordonnancement gérera également le salon de sortie, la demande de transport pour la sortie, et le
suivi des demandes en soins de suite des lits SSR internes et conventions.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
- Renseignement des dates prévisionnelles de sortie (changement de culture)
- Complétude des dossiers dans trajectoire (mener 2 projets de sortie pour les patients dont le retour à
domicile est incertain)
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter : 1 cadre de santé (création) + 3 secrétaires médicales / hospitalières à terme
(redéploiement)
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
- Informatique : 2 PC par poste / modification de crossway
- 2 bureaux à proximité du SAU
Coûts et recettes
Délais de réalisation début septembre 2013 pour la phase pilote (pôle de chirurgie)
Fin : été 2014
Indicateurs
suivre la complétude des dossiers dans Trajectoire.
les indicateurs de performance de la Durée Moyenne de Séjour, du taux de remplissage des Dates
Prévisionnelles de Sortie, du taux de sortie avant midi
le taux d’occupation de nos soins de suite pour en optimiser la rotation et le remplissage
les indicateurs concernant les objectifs des établissements signataires d’une convention pour notre aval
les demandes d’ambulances, de VSL et de taxis conventionnés
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Projet médical
2013-2017
Fiche III.4
Nom de l’action : Partager et Mettre à jour les informations administratives et sociales des séjours
Porteur du projet : E Duchamp
Groupe de travail : C Le Samedi / P Lecourt / MJ Desjouet / B Monnerie / P Clemente / S Noglote / Dr Gambier /
S Laffon
Objectifs : Communiquer au plus tôt aux services de soins les droits des patients ainsi que les démarches
sociales engagées :
- par le biais de requêtes quotidiennes transmises lorsque le patient est encore hospitalisé,
- de formulaires SIH visible à la racine de l’arborescence de l’IPP
- intégration des documents administratifs scannés (urgences, admissions, AS)
Bénéfices attendus :
- détecter au plus tôt l’absence partielle ou complète de droit afin d’engager les démarches souvent très
longues (et surtout lorsque le patient est encore hospitalisé)
- avoir un historique accessible aux soignants des démarches en cours ou antérieures
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Pas de difficulté identifiée au démarrage
Compétences à mobiliser
L’équipe informatique Crossway pour les différents formulaires et scan dans Pastel
Le groupe projet pour valider les avancées
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
- 10 jours développement formulaire du service social
- Budget pour scanner aux SAU, admissions delaf + casa et service social
Coûts et recettes
Inclure le budget scan
Délais de réalisation - requêtes pour les droits administratifs pour toutes les UF : réalisées à 50% (100% en octobre)
- formulaire médecine / neuro : juillet / octobre pour la mater
- fin 2013 pour le scan de doc
Indicateurs - IPDMS
- nombre de séjours avec dépassement des bornes extrêmes
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Projet médical
2013-2017
Groupe 4
Fidélisation - attractivité pour les professionnels
Le précédent projet médical avait déjà inscrit comme axe de travail prioritaire la dynamisation
des compétences médicales. L’exigence a porté sur les recrutements de praticiens motivés,
l’accompagnement de la carrière des praticiens présents et fortement impliqués ainsi que sur la
lisibilité des organisations de travail. La structuration des équipes a été renforcée notamment par
un effort substantiel d’encadrement et d’augmentation de l’accueil d’internes puis d’externes.
Pour autant, dans un contexte de démographie médicale contrainte et dans un établissement
dont les spécificités peuvent motiver comme inquiéter, l’attractivité pour les professionnels
et la fidélisation des personnels médicaux demeurent un sujet majeur pour garantir la qualité des
soins offerts à la population.
La forte participation aux trois réunions du groupe de travail a traduit l’intérêt partagé pour ce
sujet : présence de chefs de service et de pôle, de praticiens hospitaliers séniors, d’assistants,
d’internes de spécialités médicales et chirurgicales, de cadres de soins et de sage-femmes. La
participation de la direction de la communication s’est imposée dès la deuxième réunion.
I. Se faire connaître pour être attractif
Le premier constat, partagé, a été la nécessité de se faire mieux connaître pour être attractif.
Les arrivants les plus récents ont témoigné de la méconnaissance encore trop répandue de
l’activité du CHSD y compris par des professionnels travaillant dans les hôpitaux proches
appartenant à l’AP-HP. Seuls certains services bénéficient d’une reconnaissance et d’une
réputation lisible à l’échelle de la région.
Pourtant, les internes et les assistants reconnaissent, une fois dans les murs, l’intérêt de la
pratique médicale qu’ils y découvrent. La dimension et la structure des équipes permettent à
chacun d’y parfaire sa formation et de satisfaire sa curiosité professionnelles ; l’encadrement et
l’ambiance de travail y sont jugés le plus souvent de qualité.
Ce constat est d’autant plus important que la réputation défavorable de la ville demeure une
inquiétude voire un obstacle aux candidatures au CHSD.
La fiche-action n°1 liste les moyens à mettre en œuvre.
II. Fidéliser les praticiens
La politique de ressources humaines médicales accompagne le déroulement de la carrière
professionnelle des praticiens, qu’ils soient en formation, qu’ils aient vocation à ne rester qu’un
temps défini ou à s’intégrer durablement au sein d’une équipe. Au-delà de ce socle d’exigence,
certains dispositifs encore insuffisamment mis en place sont susceptibles de fidéliser les
médecins.
Deux attentes se sont fait jour. Il s’agit d’abord de l’amélioration de l’accueil des médecins, des
internes et des externes sur le plan institutionnel, en favorisant les échanges entre professionnels
au sein de l’établissement, en créant les conditions de rencontres et d’échanges professionnels.
C’est ensuite l’amélioration de l’environnement de travail, des conditions d’exercice (bureaux,
lieux de garde…) et de la sécurité sur le lieu de travail.
La fiche action °2 résume les actions envisagées, certaines ont d’ailleurs déjà pu être testées.
III- Rendre lisible les dynamiques médicales et les postes à pourvoir
« On vient au CHSD car c’est sympa et qu’on sait que l’activité est intéressante » : Parole d’interne
Pour être attractif, les services doivent aujourd’hui pouvoir présenter un projet de service,
d’organisation, de recherche scientifique permettant à d’éventuels candidats d’arrêter leur choix
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Projet médical
2013-2017
sur un poste à pourvoir ou de décider de prendre contact avec un praticien ou le responsable d’un
service.
Si certains profils de postes sont relativement standards, d'autres doivent être détaillés dans des
documents précisant ce qui est attendu des internes, des externes, des fiches de poste pour les
médecins précisant les compétences spécifiques et l'implication institutionnelle attendues…La
fiche IV.3 précise les actions envisagées.
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Projet médical
2013-2017
Fiche IV.1
Nom de l’action : Mieux faire connaître le CHSD aux professionnels et usagers
Description : Plan de communication externe
- Refonte du site internet
*Global et par service (orientations des services à destination des
professionnels)
*Organisé selon les publics visés ; professionnels/usagers
- Animation d’une page facebook
- Réalisation de supports complémentaires aux supports de communication existant destinés aux
interlocuteurs extérieurs
*Flyers par services ou activités à destination des partenaires extérieurs
*Présentation à destination des étudiants des facultés de médecine
- Convenir d’une rubrique « santé » régulière dans les journaux des villes de Plaine Commune
- Participation du CHSD aux événements extérieurs (parcours du cœur, marathon de Saint Denis, amphi
de choix des internes/externes…)
- Organisation d’évènements / EPU ; journées Portes ouvertes…, Octobre Rose.
Objectifs :
- Faire connaître les besoins, l’activité et la dynamique du CHSD pour attirer des praticiens de qualité
- Valoriser le travail réalisé par les équipes présentes pour fidéliser les praticiens en poste
- Rassurer les professionnels sur les conditions de travail à Saint Denis
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
- S’assurer de la pertinence des publics visés :
- Professionnels de santé visés,
- Soutien des autorités universitaires
- Rythme de production et actualisation des documents papiers ou électroniques
- Compétences et implication des jeunes praticiens
- Intégration de l’articulation avec les équipes paramédicales
Compétences à mobiliser :
- Direction de la communication
- Webmasters, graphistes, cinéastes…
- Equipes médicales et soignantes
- Correspondants extérieurs (à l’université, dans les villes)
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) :
- en interne : direction et stagiaires en communication
- en externe : appui pour la refonte du site (stagiaire de Bobigny…)
- production des équipes médicales
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
- reprographie
Coûts :
- Essentiellement en coût /homme
- Fournitures
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé :
- Refonte du site internet >> fin 2013
- Partenariat avec les journaux locaux >>>Septembre 2013
- Réalisation des documents de présentation par service ou activité : 1er trimestre 2014
- Animation avec la Faculté de Paris XIII: rentrée 2013 (fin septembre)
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Projet médical
2013-2017
Indicateurs :
- Modalités et fréquences d’information dans les journaux locaux
- Fréquentation du site internet
- Couverture des services par les supports de communication
- Questionnaires d’évaluation à la rentrée des internes de mai 2014
- Nombre de jeunes praticiens intégrant l’hôpital chaque année
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
Ne plus être en difficulté pour recruter des praticiens
Observer une diversification de la patientèle
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Projet médical
2013-2017
Fiche IV.2
Nom de l’action : Fidéliser les praticiens du CHSD
Description : Améliorer les conditions d’exercice des praticiens
Action 1 : Accueil des nouveaux praticiens
- Festivités – Moments d’échange et de convivialité
- Organiser l’accueil des externes sur une maquette se rapprochant des internes
- Présentation plus régulière des nouveaux praticiens en CME.
Action 2 : Conditions matérielles
- Groupe de suivi des conditions de travail en garde (Vincent Daguindau – Catherine Vauconsant –
médecins référents par sites de garde)
- Proposer l’adhésion à un comité d’entreprise tonique
- Condition d’accueil des enfants en crèche
- Environnement au travail (informatique…)
Action 3 : Sécurisation de l’environnement de travail
- Présentation des horaires / heures de sorties notamment le soir
- DECT
- Gestion des pass
- Attirer l’attention de la police sur la situation de l’hôpital/ informer les praticiens de la politique su service
de sécurité de l’établissement
Objectifs :
- Fidéliser les praticiens impliqués au CHSD
- Améliorer les conditions d’exercice
- Encourager la convivialité et les synergies entre professionnels
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
- Bonne volonté à mobiliser
- Réactivité
- Difficultés à garantir des prestations régulières et de qualité (propreté dans les chambres et dans l’hôpital,
qualité de la restauration)
Compétences à mobiliser
Direction des affaires médicales
Direction des services économiques et logistiques
Communauté médicale
Indicateurs
Nombre de signalement des évènements indésirables
Nombre de nouveaux praticiens
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
Enquêtes de satisfaction des médecins
Coûts
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Indicateurs
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
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Projet médical
2013-2017
Fiche IV.3
Nom de l’action : Rendre lisible et mettre en valeur la pratique médicale des praticiens du CHSD
Description :
Action 1 : Présentation attractive des projets de services
- Orientations médicales des services
- Plateau technique du CHSD
- Domaines d’expertise (palu, toxo, HIV ; drépano, AVC…)
- Partenariats avec des établissements ou des sociétés savantes
Projet individuel :
- Ouverture sur des formations à l’extérieur
- Positionnement institutionnel, participation à des instances internes spécialisée (CLAN…)
- Fiche de poste
Action 2 : Valorisation des activités de recherche dans chaque projet de service
- Participation à des essais cliniques
- Publications…
Objectifs :
- Rendre plus lisible l’intérêt de la pratique professionnelle
- Valoriser de l’exercice individuel
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Compétences à mobiliser
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
- A préciser
Coûts :
Essentiellement en coût /homme
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Indicateurs :
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
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Projet médical
2013-2017
Groupe 5
Développer de nouveaux segments d'activité et de nouveaux
modes de prise en charge en lien avec la ville
La composition du groupe était l’expression des enjeux à relever avec participation de praticiens
hospitaliers, de médecins généralistes exerçant en cabinet ou en centres de santé, directeurs de
centres de santé municipaux.
Le premier constat a été que malgré de réels efforts réalisés, une relative méconnaissance
demeure entre praticiens et médecins de ville. Il est indispensable de mieux faire connaître les
activités du CHSD, des CSM, du CNSD et de préciser ce qu’attendent les médecins en ville. Cette
méconnaissance est en effet le premier obstacle à la fluidité des adressages et à la continuité des
prises en charges de patients, notamment chroniques.
Il faut renforcer la lisibilité de l’activité de chacun et organiser rencontres et échanges entre
professionnels, qui sont sinon isolés et absorbés par leur charge de travail. Il faut en finir avec la
peur du jugement de l’autre, se rassurer entre professionnels et casser l’isolement.
Le deuxième constat est la difficulté de travailler sur un territoire caractérisé par une
démographie médicale très contrainte. L’enjeu est de limiter les conséquences négatives de
l’insuffisance de médecins généralistes en ville, même si certains se sont installés récemment et
du déficit plus marqué encore de spécialistes.
Les généralistes sont souvent en limite de compétence sur certaines spécialités comme la
gynécologie médicale, la pédiatrie. Un relais entre généralistes et spécialistes doit alors être créé
et systématisé. Il est nécessaire de potentialiser chaque compétence, en travaillant de façon
articulée, ce qui se fait déjà par exemple pour les patients VIH. Les hospitaliers doivent également
être plus à l’écoute et être dans le temps de la médecine de ville, plus réactifs.
Différentes offres sont considérées comme mal ou insuffisamment articulées. Le 1er recours
doit être en ville, le 2ème recours à l’hôpital. Il est nécessaire de construire des réseaux entre
praticiens : dépistage des patients alcooliques en ville, prise en charge des patients chroniques
suivis en ville et à l’hôpital (notamment les personnes âgées).
Il faut construire les bases de la volonté d’adressage réciproque entre la ville et le CHSD, au
bénéfice de la prise en charge des patients.
I- Renforcer la synergie entre praticiens hospitaliers et de ville en vue d’améliorer la
fluidité de prise en charge des patients
L’opportunité est liée à l’arrivée des jeunes médecins généralistes de ville et à la nécessité de
répondre à l’évolution des pathologies chroniques méritant un travail transversal. « Rien n’est à
inventer, beaucoup à améliorer et à consolider ». Les actions à définir devront nourrir et s’articuler
avec les Contrats Locaux de Santé.
Certains dispositifs déjà éprouvés pourraient être repris et repensés : Staffs hebdomadaires
"EFGH" (qui ont existé) à partir de cas cliniques, protocoles partagés fluidifiant des parcours de
soins pour les patients obèses ou VIH, échanges dans le cadre des « midi-santé » portés par
la Maison de la Santé de Saint Denis, par exemple, rencontres des professionnels de santé de
Pierrefitte…
Il est nécessaire de relancer et restructurer ces staffs partagés qui permettent aux praticiens de se
connaître, d’apprendre à se faire confiance, de potentialiser les connaissances entre généralistes
et spécialistes et de fluidifier le parcours des patients. Des thématiques précises seront priorisées :
obésité, diabète, gynécologie médicale, pédiatrie, néphrologie, ophtalmologie… correspondant à
des prises en charge de malades chroniques ou des pathologies relevant de spécialités faisant
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Projet médical
2013-2017
particulièrement défaut. Des référents par sous spécialité (Drépanocytose, diabète, neurologie…)
sont également envisagés.
La fiche V.1 détaille les actions envisagées.
Une analyse et des propositions spécifiques devront être formulées pour les filières périnatales
(Gynécologie médicamenteuses- IVG médicaux, Réseau périnatalité, sorties accompagnées) et
gériatrique (filière gériatrique) déjà très structurées.
II- Développer des outils de communication entre praticiens hospitaliers et de ville pour
porter cette volonté d’articuler leur activité
La participation à des staffs communs, à des EPU… est nécessaire pour que les acteurs
apprennent à se connaître. Des moyens de communication doivent cependant prendre le relais,
certains rustiques et robustes, d’autres plus élaborés et structurants.
L’organisation d’événements demeure un vecteur important d’échanges d’informations entre
professionnels. L’invitation à des visites de nouveaux services ou de nouveaux cabinets, les EPU,
la participation à des échanges doivent être plus systématisés à l’image du « Bus Santé » initié à
Saint Denis et qui permet une à deux fois par an de faire visiter les principales infrastructures de
prise en charge aux nouveaux professionnels de santé.
Pour certaines informations, des moyens de communication papiers continuent à être souhaités :
plaquettes d’information sur les activités offertes dans les structures, qui peuvent être actualisées
et remplacées facilement. Même chose pour des annuaires papier même succincts de
professionnels et le renvoi à des téléphones portables. Comme pour les enfants, des « carnets
de santé », permettraient un suivi coordonné entre les praticiens de ville et de l’hôpital, en
ophtalmologie par exemple.
Les moyens de communication informatiques doivent être développés autour de deux axes :
•La mise à disposition de versions électronique de supports d’information (annuaires, protocoles
communs à utiliser…),
•Les messageries et outils de partage des données permettant de fluidifier les informations
d’entrée et de sortie du patient : envois de CRH, travail avec les laboratoires de biologie pour la
récupération de bilans hospitaliers par les généralistes, forum inter praticiens, télémédecine.
III - Construire une politique innovante de recrutements et de pratiques professionnelles
L’activité de consultations se répartit sur le territoire entre médecins de centres de santé, libéraux
et hospitaliers. Le déficit de médecins installés en ville conduit au report important de consultations
à l’hôpital ou le recours aux urgences. L’attractivité des centres de santé pour les spécialistes est
ténue. L’expérimentation de recrutement par l’hôpital de praticiens dont une partie du temps serait
déléguée et facturée aux centre de santé est donc envisagée permettant de renforcer la capacité
des CSM à s’adjoindre du temps de spécialistes et consolider les relations entre médecins Ville/
hôpital.
Des consultations spécialisées plus accessibles en ville, désengorgeraient l’hôpital et
favoriseraient un adressage rapide quand le plateau technique hospitalier mérite d’être sollicité.
A l’heure où le financement des réseaux est fragilisé, il faut construire un réseau pragmatique.
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Projet médical
2013-2017
Le rapprochement entre les médecins de ville et les médecins hospitaliers pourrait également
enrichir les actions de prévention et d'éducation thérapeutique largement développées dans
le présent projet médical ou encore intégrer la dimension ville –hôpital dans la réflexion sur la
précarité. La création d’un observatoire qui rassemblerait des professionnels de l’établissement et
de ville a aussi été évoquée.
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Projet médical
2013-2017
Fiche V.1
Nom de l’action : Renforcer la synergie entre praticiens hospitaliers et de ville en vue d’améliorer la
fluidité de prise en charge des patients
Description :
- Formations réciproques médecins hospitaliers / de ville : « EFGH » >> Programme réalisé à partir des
besoins exprimés (principalement autour des maladies chroniques, de la pédiatrie, de la gériatrie et de la
gynécologie médicale)
- Staffs communs hebdomadaires autour de cas cliniques sous la responsabilité mixte d’un praticien
hospitalier et d’un médecin de ville
- Rédaction de protocoles communs à l’issus des staffs communs.
Objectifs
- Donner aux praticiens les moyens d’optimiser leurs compétences respectives
- Fluidifier la prise en charge des patients entre la ville et l’hôpital
- Minimiser les conséquences néfastes de la démographie médicale (Ville-Hôpital/généraliste-spécialistes)
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
- Pérenniser la démarche en intégrant de nouveaux praticiens
- Diffuser les résultats du travail réalisé
- Evaluer la plus-value et les ajustements à réaliser
Compétences à mobiliser
- Implication individuelle de praticiens (R. Cohen pour le CHSD)
- Service communication
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
- Staff hebdomadaire : Un premier programme de réunions hebdomadaires a été diffusé
- Temps de préparation et d’exploitation des échanges
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
- Accueil des réunions médicales
Coûts
- prestations d’accueil
- reprographie
Recettes : Sans objet
Délais de réalisation :
- Action lancée le 6 juin 2013
- Programme 2013 lancé en Septembre 2013
- Une première évaluation pourrait être réalisée début 2014
Indicateurs :
- Nombre de dossiers étudiés
- Nombre de protocoles rédigés et diffusés par spécialités
- Modification de certains adressages entre la ville et l’hôpital (à évaluer)
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
Une meilleure connaissance réciproque des praticiens du territoire
Une plus grande fluidité d’adressage et un parcours plus pertinent et mieux articulé des patients entre ville et
Hôpital
Une optimisation de chacun sur sa compétence
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Projet médical
2013-2017
Fiche V.2
Nom de l’action : Développement d’outils de communication entre praticiens hospitaliers et de ville
Description :
- Améliorer la connaissance des compétences disponibles en ville et à l’hôpital (annuaires), Listes de
référents par sur spécialités
- Consolider des outils de communication : messagerie sécurisée, adressage de CRH, « carnets de santé
pour certaines pathologies chroniques nécessitant des allers-retours « ville-hôpital », animation de forums
- Accès aux examens de biologie et d’imagerie du CHSD
- Organisation d’événements
Objectifs
- Fluidifier le parcours de soins du patient
- Eviter la multiplication superfétatoire d’examens
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
- Mobilisation des acteurs dans la durée
- Evolution du dispositif
- Obstacles techniques
Compétences à mobiliser :
- Direction du système d’information du CHSD et des CSM
- Direction de la communication
- Equipes médicales concernées
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
A évaluer
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
- Outils de communication (messageries – interfaces…)
Coûts : A évaluer
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé :
A fixer après un bilan
Indicateurs
Nombre d’utilisateurs de messageries sécurisées
Nombre de supports de communications diffusés
Nombre et délai d’envoi de CRH
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
Taux de remplissage des lits à partir de la ville dans les unités
Nombre de consultation première fois
Nombre de patients vus en consultation précarité adressé vers un référent de ville.
Utlisation de la messagerie sécurisée avec les MG
Nombre de visite du site section pour les professionnels
Nombre de réunion réalisée avec les MG
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Projet médical
2013-2017
Fiche V.3
Nom de l’action : Construire une politique innovante de recrutement médical.
Description :
- Convention entre le CHSD et chacun des CSM intéressé/ recrutement de spécialistes par l’hôpital
déployés dans le CSM
- Validation d’adressage entre praticiens de ville et hospitaliers
Objectifs
- Renforcer la présence de spécialistes sur le territoire
- Maintenir des consultations de spécialistes en ville
- Densifier les relations entre médecine de ville et hôpital
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
- Trouver des praticiens intéressés par un exercice mixte
- Sécuriser l’engagement des CSM pour le recrutement de praticiens par le CHSD
Compétences à mobiliser
- Municipalités
- CSM
- ARS
- Spécialistes intéressés
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
Temps homme/femme
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Coûts :
Recrutements
Recettes : Refacturation du temps médical au CSM
Risque : Changement de politique d’un CSM
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Démarche engagée avec 3 CSM
Indicateurs
Nombre de conventions signées
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
Nombre de conventions signées
Investissements ARS en euros
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Projet médical
2013-2017
Groupe 6
Gouvernance des pôles
Rappel des dispositions législatives et réglementaires
La loi HPST prévoit la création dans les établissements de santé de pôles d’activité clinique ou
médico-technique. Le chef de pôle est désigné par le directeur sur proposition du président de la
CME, avec un mandat de quatre ans.
La mission générale confiée au chef de pôle est la mise en œuvre de la politique d’établissement
au travers des objectifs plus spécifiquement fixés à chaque pôle et des moyens qui lui sont
attribués.
Le chef de pôle se trouve ainsi chargé du management stratégique et opérationnel du pôle :
élaboration du projet de pôle à partir des projets portés par les acteurs internes, coordination
et pilotage des structures internes, hiérarchisation des priorités, circulation de l’information,
concertation et apaisement des tensions.
Le chef de pôle a compétence sur l’organisation des activités ; il possède une autorité
fonctionnelle sur les équipes médicales et non-médicales qui y sont affectées, dans le respect des
règles déontologiques propres à chaque métier ; il veille à la cohérence ressources – activité et en
particulier à la bonne affectation des personnels dévolus au pôle.
Le contrat de pôle est l’outil fondamental de la mise en œuvre du projet médical. Il comprend les
projets médicaux des unités internes, telles que validées par le projet médical de l’établissement,
des objectifs de qualité-sécurité des soins, des objectifs d’amélioration des organisations. Il définit
les moyens disponibles et peut prévoir des délégations de gestion et un intéressement lié à
l’atteinte des certains résultats.
Au CHSD, les huit pôles ont formalisé leur projet et signé un contrat de pôle avec la
direction de l’établissement en 2010. Leur fonctionnement est réel et ils sont généralement
considérés comme apportant des bénéfices aux unités médicales, en termes notamment
de transversalités et de complémentarités. Ils sont considérés comme un bon vecteur de
communication entre la direction ou les instances centrales et les unités médicales.
En revanche, leur fonctionnement est loin d’être homogène d’un pôle à l’autre. Les personnels non
médicaux se plaignent souvent d’un déficit d’information et de ne pas êtres associés suffisamment
aux projets. Le pôle est parfois ressenti comme un obstacle aux échanges avec la direction pour
définir et faire avancer les projets des services.
Sans vouloir uniformiser le fonctionnement des pôles qui relèvent de compositions différentes et
ont en charge des problématiques différentes, le groupe de travail a formulé plusieurs propositions
dont les responsables de pôles peuvent s’inspirer pour améliorer leur fonctionnement.
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Projet médical
2013-2017
Proposition 1 : accentuer la dimension « communication » du pôle
Pour y parvenir, il est recommandé de bien structurer la vie du pôle, avec des échanges réguliers
du trio de pôle bien sûr, mais aussi l’organisation de réunions du bureau de pôle pour développer
la collégialité interne entre chefs de service et d’unités médicales, entre cadres, avec le directeur
associé au pôle. Il est souhaitable que ces réunions aient lieu sur une base mensuelle.
L’organisation de conseils de pôle, une ou deux fois par an, doit être l’occasion d’associer
l’ensemble des personnels médicaux et non médicaux à la vie du pôle : présentation des projets
et des actions du pôle, bilan économique… Ces conseils de pôle doivent être largement ouverts à
tous les personnels.
L’édition d’une « newsletter », la publication des comptes-rendus de réunions, la diffusion de
tableaux de bord sont aussi un moyen d’associer les personnels à la gestion du pôle en faisant
circuler l’information.
Proposition 2 : développer les transversalités entre pôles et les partenariats
En partant des besoins des patients, les pôles doivent développer entre eux des partenariats
pour améliorer la cohérence des parcours, mieux partager les compétences disponibles dans
l’établissement, préciser les règles de bonne pratique. Le projet médical 2013 marque une
avancée importante en termes de transversalités entre pôles dont témoignent de nombreux projets
médicaux, portés conjointement par des praticiens de plusieurs pôles (voir infra – partie III).
De la même manière, il est nécessaire à partir des pôles, de renforcer les partenariats externes
pour mieux structurer le parcours des patients entre la ville et l’hôpital, mutualiser des ressources,
notamment avec les centres de santé, et développer les actions de coopérations avec les autres
établissements de santé.
Le comité des pôles, composé des trios de pôles, du directeur, du président de CME et du DIM est
l’instrument privilégié de ces transversalités.
Proposition 3 : clarifier les responsabilités des chefs de pôle et des chefs de service, comme
des cadres supérieurs de pôle et des cadres de service, en demandant à chacun de décrire ses
fonctions et ses responsabilités, ainsi que l’articulation qu’il perçoit entre ses fonctions et celles
des autres échelons du pôle. L’objectif est de pouvoir mesurer les différences de perception
pouvant exister au sein du même pôle et de vérifier que tous les sujets de gestion et d’organisation
sont bien confiés explicitement à quelqu’un, dans le respect de son rôle statutaire.
De même, les directeurs délégués pourraient préciser selon quelles modalités ils sont amenés à
intervenir dans la gestion du pôle et à assurer le relais avec les directions fonctionnelles.
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Projet médical
2013-2017
Proposition 4 : structurer les contrats de pôles autour de leurs missions essentielles
La base du contrat de pôle est le projet médical de pôle élaboré à partir des projets de services,
en cohérence avec la stratégie d’ensemble de l’établissement. Il définit les objectifs du pôle en
termes d’offre de soins et de recherche. Il prévoit des modalités d’actions transversales, entre
unités appartenant au pôle, avec d’autres pôles de l’établissement, ou avec des structures
externes.
Le contrat de pôle comporte en outre :
- un volet qualité-sécurité des soins : programme qualité, cartographie des risques,
définition et suivi d’indicateurs de qualité, mécanismes d’audit interne
- un volet formation pour les personnels médicaux et non-médicaux
- un volet ressources humaines : contractualisation des effectifs, gestion prévisionnelle des
emplois, maquettes d’organisation médicale, volume et modalités de gestion des moyens
de remplacement, principes de mutualisation et de collaboration au sein du pôle
- un volet équipement pour gérer de manière prévisionnelle le remplacement et l’acquisition
des matériels médicaux et hôteliers. Il est nécessaire que les premiers arbitrages soient
rendus au sein du pôle avant le passage en commission des équipements.
- un volet « gestion économique » avec le directeur délégué et l’appui d’un contrôleur de
gestion pour contractualiser sur des objectifs d’activité (taux d’ambulatoire, gestion
prévisionnelle des sorties, taux d’occupation des équipements, délais, DMS, gravité,
codage…) et sur des objectifs de dépenses : personnel, consommables, … Les
réalisations sont présentées semestriellement dans le CREA du pôle. Chaque pôle peut
prendre l’initiative d’études médico-économiques plus ciblées sur des activités ou des
secteurs.
- un volet « enseignement - recherche » pour désigner les objectifs du pôle en matière de
recherche (participation à des PHRC, PHRIP…) et d’enseignement des étudiants, internes,
personnels paramédicaux…
- Enfin, un objectif de « bonne gouvernance » pourrait fixer les modalités selon
lesquelles le chef de pôle entend associer ses confrères et l’ensemble des personnels
au fonctionnement et à la gestion du pôle, notamment au travers de l’organisation des
réunions du bureau et du conseil, des outils d’information à développer ou encore de la
conduite des projets.
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Projet médical
2013-2017
Groupe 7
Prendre en charge les patients avec leurs spécificités
I. Multi-culturalité et précarité
L’établissement situé dans un bassin de vie multi-culturel et précaire a beaucoup investi pour la
prise en charge de ces malades.
La PASS a été organisée pour permettre aux malades dépourvus de couverture sociale de
bénéficier des mêmes prestations médicales et paramédicales que les malades avec couverture
sociale sans proposer une filière à part qui pourrait faire courir le risque de soins à deux vitesses.
Elle est performante avec une très grosse file active.
La commission des hospitalisations longues, tenue mensuellement, a permis d’acquérir une
compétence dans la gestion des parcours de soins des patients « incasables ».
Un groupe multi-culturalité s’est constitué en 2008, regroupant des membres de la direction, des
médecins, des soignants, des travailleurs sociaux etc… issus de tous les services. Il a permis
de revaloriser les savoir-faire des professionnels de l’hôpital sur le thème de la précarité et de la
multi-culturalité avec l’organisation de journées pluri-professionnelles sur ces thèmes, la réalisation
d’enquêtes un jour donné, la proposition de diverses formations : reconnaissance mutuelle,
formation à l’interprétariat bénévole, formation à la multi-culturalité… Il a obtenu un financement
INCa pour réaliser une enquête anthropologique sur ce thème et un financement Fondation de
France pour améliorer l’accueil des étrangers. Un autre thème de travail est celui de la douleur
recoupant les travaux du CLUD et du groupe douleur de la direction des soins infirmiers.
Des médiateurs Roms ont pu être financés par divers canaux et récemment par la Fondation de
France pour aider à la prise en charge de cette population.
Les objectifs sont de poursuivre ces actions, de les conforter en termes de formation
sensibilisation, de proposer aux interprètes bénévoles un guide et une reconnaissance de leurs
apports, de capitaliser ces acquis par une équipe mobile améliorant le parcours de soins des
malades fragiles et vulnérables, d’améliorer les partenariats avec les autres structures de santé en
proposant un parcours de soins accessible, c’est-à-dire sans dépassement d’honoraires pour les
malades précaires.
Enfin l’environnement multi culturel doit faire repenser la signalétique de l’hôpital et proposer un
partenariat avec la médiathèque et la ludothèque de Plaine Commune pour offrir aux malades
l’accès à leur propre culture. Précarité :
• Parcours de soins des patients fragiles ou vulnérables : une équipe mobile précarité (Denis Mechali)
•Circuit du malade sans dépassement d’honoraires (Guillaume Chesnel)
•Sensibilisation/Formation : accès aux soins (Catherine Le Samedi)
Multi-culturalité :
•Guide pour les interprètes occasionnels (Zahia Kessar)
•Bibliothèque et ludothèque (Isabelle Marin)
•Signalétique (Anissa Taleb)
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Projet médical
2013-2017
II. Violence et agressivité/ Psychiatrie
Une autre caractéristique du bassin de vie de l’hôpital est la place et l’importance de la violence
et de l’agressivité dans l’espace public. Les citoyens se sentent exclus, non reconnus, non
respectés sans beaucoup d’accès à la parole ; la violence et l’agressivité remplacent parfois les
mots absents. L’hôpital est lui aussi pris dans cette dynamique : violence institutionnelle, violence
des soignants et violence des malades et des familles. Des formations sont proposées depuis
longtemps pour le personnel mais une réflexion en termes de dispositifs d’accueil, d’espaces
dédiés pourrait permettre de prévenir certains comportements agressifs.
•Amélioration des dispositifs d’attente des patients et des familles (Emmanuel Duchamp,
Bernard Dorland)
• Formation des personnels à la gestion du stress et de l’agressivité (Sophie Dunoyer, Victor Terrine)
•Prise en charge psychiatrie et somatique 5Cf fiche III.1)
III. Prise en charge des patients porteur de bactérie multi-résitantes (BMR)
Depuis quelques années, sont apparues des bactéries multi-résistantes posant des problèmes
de santé publique épineux et une augmentation très notable de la charge de travail des services.
Cette épidémie devrait s’accentuer et se propager. L’hôpital a mis en place grâce à la cellule
d’hygiène une très bonne gestion de crise et une identification performante. Par contre, persistent
des difficultés de traçabilité des patients porteurs qui retardent le diagnostic et donc l’isolement.
Une meilleure organisation du dépistage et du suivi permettrait de diminuer le nombre de sujets
contacts. Les conditions de vie des malades isolés pourraient être améliorées.
Enfin l’explosion de l’épidémie attendue doit faire réfléchir sur les différentes possibilités
d’organisation de l’isolement.
•Optimisation du dépistage : feuille d’accueil du dossier patient (Anne Marmorat)
•Amélioration du suivi des patients porteurs : compte rendu type et alerte (Anne Marmorat)
•Amélioration de la prise en charge des patients : dépliant d’information, prise en charge psychologique, confort, interprétariat, bibliothèque (Patricia Martinez)
•Isolement des patients identifiés : sectorisation et réflexions sur une unité dédiée (Nathalie
Memain)
•Respect des précautions d'isolement des patients porteurs (Patricia Martinez)
IV. Douleur
Il existe au sein de l’établissement un CLUD et un groupe douleur au niveau de la direction
des soins infirmiers. Des formations pour les soignants et dans les services sont dispensées
régulièrement. Quelques réserves ont été faites lors de l’accréditation en particulier sur le sujet de
la traçabilité de la douleur.
Une meilleure articulation des groupes permettrait ainsi plus de synergie et de travail global.
•Améliorer la prise en charge de la douleur : développer l’expertise médicale et paramédicale
(Paola Clemente - Michelle Virlouvet)
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Projet médical
2013-2017
V. Accueil des enfants accompagnant patients et familles
En raison de la population accueillie, on note fréquemment la présence d’enfants en bas âge au
sein de l’hôpital accompagnant leurs parents, aux consultations, dans les couloirs, voire dans les
chambres. Selon les services, l’application des règles n’est pas homogène et les soignants sont
souvent en difficulté.
•Formalisation de procédures claires et communes (Bernard Dorland)
VI. Accessibilité et prise en charge du handicap
Un état des lieux annuel des problèmes d’accessibilité, par une action conjointe ergothérapeute,
cadre des services et services techniques, pourrait permettre d’améliorer les zones à problèmes.
¾¾Site Casanova : Il existe plusieurs zones problématiques : pente à l’arrêt de la maison de
retraite dangereuse pour un fauteuil roulant, rigole fluviale à l’accueil non franchissable en
fauteuil, joints en relief sur la terrasse du pavillon des amis (risque de chute et difficulté pour les
fauteuils), pas d’accès handicapé au terrain de pétanque, porte du pavillon des amis ouvrant sur
une pente dangereuse, et porte d’entrée du service MPR trop brusque.
Ascenseur hors d’usage à Casanova.
Mauvaise place des mitigeurs dans les salles de bains dans le service MPR
¾¾Site Delafontaine : l’état des lieux reste à faire
Les matériels adaptés aux patients handicapés (obésité, Alzheimer…) ne sont pas forcément
accessibles à tous les services susceptibles de les recevoir.
Enfin la signalétique actuelle n’est pas adaptée à un public non francophone ou analphabète.
•Améliorer la signalétique (Anissa Taleb)
•Mise à disposition de matériel adapté (Marie Agbo- Vincent Daguindau)
•Accessibilité des lieux (Carole Lacombe-Samir Chakhoukh)
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Projet médical
2013-2017
Fiche VII.1
Nom de l’action : Parcours de soins de patients vulnérables et précaires : équipe mobile précarité
Porteur du projet : Denis Mechali
Description
Création d’équipe pluridisciplinaire, pluri professionnelles et pluri structurelles en réseau, en particulier entre
l’hôpital et la ville.
« Prendre soin » : Concilier pertinence technique médicale et appropriation de « parcours », nécessitées par des
pathologies chroniques, et par l’intrication du social dans des mises en œuvre préventives ou curatives.
Vision opérationnelle de la « vulnérabilité » : Lister et hiérarchiser les éléments de fragilité sociale et individuelle,
(administratif, logement, isolement linguistique) et difficultés de fait de l’offre de soins, en tant que freins à la
prévention et au soin des personnes concernées.
Organiser une réponse concertée, pour éviter recours trop tardif aux soins ou à la prévention, ou ruptures de suivi
dans le cadre du parcours.
« Equipe mobile précarité » : Modalité d’action pour concilier réponses concertées, actions et acteurs « de droit
commun » - Evaluation pragmatique des besoins. Réponses spécifiques selon le besoin, et transitoires si relais
disponible et vérifié.
Objectifs
« Prendre soin » : Améliorer l'accès à la prévention et à un parcours de soins coordonné en réseau de patients
fragilisés par des éléments de vulnérabilité divers. Accentuer le décloisonnement des actions sanitaires et
sociales. Favoriser l’appropriation par les publics concernés.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Trouver un financement pérenne et mobiliser les acteurs de ville.
Priorisation par l’ARS de la prise en charge de la précarité.
Compétences à mobiliser
Soignants intra hospitaliers (médecins et non médecins), travailleurs sociaux, soignants de ville (convention ou
contrat), anthropologues, juristes, associations de patients ou représentants.
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) potentiellement mutualisable
• 0.25 ETP médecin
• 0.5 ETP IDE
• 0.5 ETP Assistante Sociale
• 0.5 ETP secrétaire
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Un local équipé en informatique éventuellement mutualisé
Coûts à déterminer
Indicateurs
Diminution d’amont et d’aval (retours inadéquats) du recours aux urgences hospitalières : recours fréquents,
connus, disponibles, mais souvent inadéquats, trop tardif ou restant ponctuel.
Evaluation de résultats, au-delà des ouvertures de droits aux soins, dans divers parcours types.
Suivi de pathologies fréquentes, chroniques, ou à conséquences graves : Tuberculose, hépatites, VIH/SIDA,
diabète, Hypertension et pathologies cardio-vasculaires, neurologiques, pathologies du vieillissement….
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
Satisfaction des professionnels partenaires
Documents de références dont documents réglementaires: Innover contre les inégalités de santé : Presses
de l’EHESP 2012, sous la direction de PH Brechat et J Lebas.
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Projet médical
2013-2017
Fiche VII.2
Nom de l’action : Circuit du malade sans dépassement d’honoraires
Porteur du projet : Guillaume Chesnel
Description
Rencontrer les divers partenaires : cliniques HPNP, CCN, Clinique de L’Estrée, Mirabeau, Clinalliance, Grand
Stade …
Ecrire un contrat entre les partenaires pour un circuit sans dépassement pour les malades identifiés précaires
Identifier clairement les malades devant en bénéficier
Objectifs
Etablir avec nos partenaires privés et publics un circuit pris en charge intégralement pour les malades précaires
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Organisation pratique :
• identification non stigmatisante,
• organiser et faire connaitre le circuit
Les partenaires sont déjà sensibilisés à la précarité
Compétences à mobiliser
• Cliniques (administratifs…)
• CHSD (Assistantes sociales et secrétariats)
• Médecins privés
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
• Environ 20 heures
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
• A moyen constant
Coûts : à moyen constant
Délais de réalisation • Début 2014
Indicateurs
• Nombre de conventions signées avec les cliniques et les médecins de ville
• Nombre de malades bénéficiant du circuit
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
Fluidité du parcours
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Projet médical
2013-2017
Fiche VII.3
Nom de l’action : Sensibilisation / formation : Accès aux soins
Porteur du projet : Catherine Le Samedi
Description
Organisation d’une Journée annuelle (ou demi-journée) de formation (sensibilisation) pour les acteurs médicaux
et administratifs.
Objectifs
Sensibiliser les différents acteurs hospitaliers à l’évaluation de la précarité auprès des patients et à leur prise en
charge (recherche d’indicateurs) .
Connaissance des circuits d’accès aux soins des patients précaires dont la permanence d’accès aux soins
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
• Mobilisation des médecins
• Disponibilité des acteurs
• Formations et supports existants
Compétences à mobiliser
Cadre de santé, médecins, administratifs, assistantes sociales, directrice de communication et responsable de
formation
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
• 1 journée pour 30 à 60 personnes
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
• Accès à une salle de réunion
Coûts :à moyen constant
Délais de réalisation • 2013 et chaque année
Indicateurs
• Nombre de participants et taux de satisfaction
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
• Diminution du recours aberrant aux assistantes sociales
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Projet médical
2013-2017
Fiche VII.4
Nom de l’action : Réalisation d’un guide pour les interprètes occasionnels
Porteur du projet : Zahia Kessar et le groupe « multiculturalité »
Description :
Mettre à disposition des agents de l’hôpital un guide pouvant les aider dans leur rôle de traducteur
Objectifs
• Améliorer l’interprétariat informel fréquent dans l’hôpital
• Sécuriser les membres du personnel qui se proposent comme interprète
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
• Organiser la validation du guide
• Besoins ressentis lors des formations
Compétences à mobiliser
• Le groupe multiculturalité
• Les agents interprètes occasionnels ayant participé aux formations données
• La direction de la communication
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
• 3 heures de réunion pour 10 personnes
• Rédaction, écriture et suivi
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
A moyen constant
Coûts A moyen constant
Délais de réalisation
• décembre 2013
Indicateurs
• Réalisation du guide
• Utilisation du guide
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
• Nombre de personnes inscrites aux formations à l’interprétariat bénévole
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Projet médical
2013-2017
Fiche VII.5
Nom de l’action : Bibliothèque et ludothèque
Porteur du projet : Isabelle Marin
Description
Livres
Etablir un partenariat avec la médiathèque de Saint-Denis Organiser un circuit de prêt de livres à l’intérieur de l’hôpital.
Affecter une personne à cet emploi qui pourrait être un emploi protégé :
• Choisir les livres dans le bibliobus
• Remplir le chariot
• Proposer le prêt dans les services par passage systématique ou sur demande
• Récupérer une garantie
• Assurer le retour des livres dans le bibliobus
Jeux
Même démarche pour la ludothèque
Objectifs
• Améliorer l’accueil
• Proposer des activités de distraction aux malades isolés et précaires (isolation sociale ou médicale, BMR)
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
• Lourdeurs administratives des uns et des autres
• Problème du retour des livres et des jeux
• Trouver la personne (emploi reclassé)
Compétences à mobiliser
• Externe bibliothécaire
• Interne : temps plein ou temps partiel reclassé (bénévolat ?)
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
• Temps partiel ou temps plein à déterminer
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
• Chariot
Coûts : à déterminer
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
• Réunion de partenariat fin 2013
• Recrutement personnel
• Effectif en 2014
Indicateurs
• Nombre d’arrêts de bibliobus
• Nombre de livres empruntés
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Projet médical
2013-2017
Fiche VII.6
Nom de l’action : Amélioration des dispositifs d’attente des patients et des familles
Porteur du projet : Bernard Dorland – Emmanuel Duchamp
Description
Prévoir par étage une pièce « tranquille », soit pour recevoir les familles, soit pour leur permettre d’attendre, soit
comme lieu de repos des soignants
Prévoir des chaises en nombre suffisant soit dans les chambres, soit dans les lieux d’attente, soit dans les lieux
de réunion (urgences)
Objectifs
Proposer des lieux permettant de prévenir l’agressivité
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
• Culture de service et problème d’espace disponible
Compétences à mobiliser
• Emmanuel Duchamp
• Cadres des services
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
• à determiner
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
• 1 local par aile ou par étage
Coûts
• à déterminer
Délais de réalisation
A partir de 2013 et dans le cadre du réaménagement des services
Indicateurs
• Nombre de pièces dédiées à cet effet
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
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Projet médical
2013-2017
Fiche VII.7
Nom de l’action : Formation des personnels à la gestion du stress et de l’agressivité
Porteur du projet : Sophie Dunoyer- Victor Terrine
Description
Vérifier que les formations proposées (stress et agressivité) sont en adéquation avec la prévention et la violence
pour les agents
Envoyer le personnel aux formations proposées
Monter des groupes de parole ouverts à tous les personnels y compris les non soignants : ASH, personnel
administratif, secrétaire
Objectifs
Former le personnel à la gestion du stress
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Recrutement d’un nouveau psychologue du travail
Compétences à mobiliser
• Cadres, psychologue du travail, service de formation continue
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
• A déterminer
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
• A moyen constant
Coûts
• A moyen constant
Délais de réalisation • 2ème semestre 2013
Indicateurs
• Nombre de personnes formées
• Nombre de groupes de parole
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
• Inscription des agents en augmentation
• Diminution des événements violents (signalement)
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Projet médical
2013-2017
Fiche VII.8
Nom de l’action : Optimisation du dépistage : feuille d’accueil du dossier patient
Porteur du projet : Anne Marmorat
Description
Dépistage des patients à risque de portage de BMR
Objectifs
Identifier les patients à risque de BMR/BHR et mettre en place l’isolement dès l’arrivée
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
• Repérage des patients (interrogatoire/ barrière de la langue)
• Renseignements à saisir sur fiche d’accueil jaune
• Prescription par le personnel paramédical du prélèvement et de l’isolement (acte délégué par le chef de
service ?)
• Protocole dépistage de BMR en cours de révision
Compétences à mobiliser
Personnel para médical et médical
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
A déterminer
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Matériel d’isolement (surblouses, gants…)
Coûts
A moyen constant
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Courant 2013
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie?
Limitation de « blocage de service » si découverte de BHR
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Projet médical
2013-2017
Fiche VII.9
Nom de l’action : Amélioration du suivi des patients porteurs : compte rendu type et alerte
Porteur du projet : Anne Marmorat
Description
• Amélioration du suivi des patients identifiés BMR
Objectifs
• Améliorer le suivi des patients porteurs de BMR lors de ré-hospitalisation ou de transfert
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
• Hétérogénéité des CRH au sein de l’hôpital => créer un CRH modèle comportant la mention « présence
de germes multi résistants »
• Absence d’alerte dans l’informatique => créer une alerte dans Crossway pour qu’à l’ouverture du dossier,
la signalisation BMR soit visible (s’inspirer du formulaire RCP)
• Bandeau en couleur indiquant "patient à isoler" Compétences à mobiliser
• Responsable des secrétaires médicales
• Informatique
• EOHH
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) ?
• A déterminer
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Coûts : à déterminer
Délais de réalisation • 2013
Indicateurs
• Suivi des BMR
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
• Mise en isolement des patients identifiés dès leur arrivée dans l’établissement
• Audit des comptes rendus d’hospitalisation
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Projet médical
2013-2017
Fiche VII.10
Nom de l’action : Amélioration de la prise en charge des patients : dépliant d’information, prise en charge
psychologique, confort, interprétariat
Porteur du projet : Patricia Martinez
Description :
• Actualiser le dépliant d’information à remettre au patient et à sa famille
• Traçabilité de l’information donnée au patient dans le dossier de soins
• Améliorer la prise en charge psychologique des patients
• Améliorer le confort du patient en lui offrant la télé, l’accès à la médiathèque et des livres (ATTENTION :
problèmes de bio nettoyage car risque de transmission manuportée) pendant la durée de « l’isolement »
Objectifs :
• Améliorer la prise en charge des patients identifiés BMR
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
• travail avec la direction communication pour actualiser le dépliant d’information (en cours)
• travail avec les interprètes pour traduire en plusieurs langues le dépliant d’information
• travail avec les interprètes pour traduire l’information donnée par le médecin
• mise en place avec les cadres des services d’une consultation systématique par psychologue (évaluation
du vécu…)
Compétences à mobiliser :
• Médecin et infirmière hygiéniste
• Direction de la communication
• Interprètes
• Psychologues
• Reprographie
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
• A déterminer
Coûts : à déterminer
• Papier, consultations psychologues et interprètes
Délais de réalisation • 2013
Indicateurs :
• Nombre de dépliants remis
• Audit sur la traçabilité dans le dossier de soins
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
• Compte rendu des psychologues
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Projet médical
2013-2017
Fiche VII.11
Nom de l’action : Isolement des patients identifiés : sectorisation et réflexion sur une unité dédiée
Porteur du projet : Nathalie Memain
Description
Isolement des patients identifiés BMR/BHR lors d’épidémies
Objectifs
Améliorer l’identification et l’isolement des patients identifiés BMR/BHR lors d’épidémies
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
• Travailler sur la sectorisation de chaque service de soins pour anticiper une séparation du service en
plusieurs secteurs
• Augmenter le nombre de chambres seules
Compétences à mobiliser
• EOHH
• Direction des travaux
• Chefs de service et cadres
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) ?
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Coûts : à determiner
Délais de réalisation
• 2013-2015 (réhabilitation des services)
Indicateurs
• Nombre de cas secondaires (colonisations/infections)
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie?
• Délai de mise en isolement des patients et des contacts
84
Projet médical
2013-2017
Fiche VII.12
Nom de l’action : Amélioration de la prise en charge des patients : respect des précautions
Porteur du projet : Patricia Martinez
Description :
• Améliorer la mise en place et le respect des précautions complémentaires des patients identifiés BMR /
BHR
Objectifs :
• Formation (objectifs et techniques) des personnels para médicaux sur les Précautions complémentaires
• Formation des équipes médicales sur les Précautions complémentaires
• Formation spécifique des nouveaux arrivants
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
• Formations internes dans les services, institutionnelles (journée complète de formation), supports écrits
• Former les internes et les médecins Compétences à mobiliser :
• Infirmière hygiéniste
• Médecin hygiéniste
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
• 1 heure à 1h30 par formation
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Coûts : à déterminer
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
• 2013
Indicateurs
• Nombre de personnels formés
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
• Diminutions des infections nosocomiales croisées
• Audit précautions complémentaires dans les services
85
Projet médical
2013-2017
Fiche VII.13
Nom de l’action : Améliorer la prise en charge de la douleur
Porteur du projet : Paola Clémente-Michèle Virlouvet
Description
• Développer et valoriser l’expertise médicale et paramédicale en lien avec la douleur
Objectifs
• Assurer une meilleure formation des personnes référentes dans la lutte contre la douleur
• Assurer une meilleure information de l’ensemble des personnels concernant la prise en charge de la
douleur et sa traçabilité
• Assurer l’opérationnalité des recommandations du CLUD
• Mettre en place des référents douleurs au sein des services et des pôles
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
• Les résistances en lien avec la mise en place des protocoles et en particulier la traçabilité
• La prochaine visite de certification est une occasion de travailler sur la traçabilité
• La mise en place du dossier de soins informatisé devrait favoriser le suivi de la prise en charge de la
douleur
Compétences à mobiliser
• CLUD
• Groupe de travail du projet de soins
• Cadres et chefs de service
• Référents douleurs existants
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
• A déterminer (temps dégagé pour la formation continue, évaluation de la charge de travail des référents
« douleur »)
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
• Formation du personnel
• Acquisition de matériel (échelle d’auto-évaluation, PCA)
• Equipement informatique en lien avec le dossier de soins informatisé
• Financement des D.U
Coûts : A déterminer
Délais de réalisation
2013 : Mise en place de réévaluations de la douleur secondaire à la prise du traitement
Formation des personnels sous forme d’atelier
2014 : Mise en place d’une EPP en lien avec la traçabilité et la réévaluation
Indicateurs
• Nombre de personnes formées
• Nombre de référents identifiés
• Résultats audits et EPP
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Projet médical
2013-2017
Fiche VII.14
Nom de l’action : Accueil des enfants accompagnant patients et familles
Porteur du projet : Bernard Dorland
Description
Nous pouvons constater fréquemment la présence d’enfants en bas âge au sein de l’hôpital accompagnant leurs
parents, aux consultations, dans les couloirs, voire dans les chambres.
Objectifs
Formaliser des règles communes applicables sur l’ensemble du CHSD
Assurer la communication et la diffusion des règles
Réfléchir à l’implantation de lieux propices à l’accueil et la présence des enfants
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
• L’application des règles n’est pas homogène et les soignants sont souvent en difficulté.
• La restructuration des locaux du BMC
Compétences à mobiliser
• Service juridique
• Directeur de la communication
• Groupe du projet de soins : « qualité de l’accueil »
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
• 2 séances du groupe de travail (2 fois 3h)
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
• A moyen constant
Coûts A moyen constant
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
• 2014
Indicateurs
• A déterminer
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
• A déterminer
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Projet médical
2013-2017
Fiche VII.15
Nom de l’action : Améliorer la signalétique
Porteur du projet : Anissa Taleb
Description des actions
Mettre en place une signalétique adaptée (pictogramme) simple et unique sur les 2 sites .
• Unification des appellations des services et locaux
• Choix de la signalétique
• Tests auprès des usagers en particuliers analphabètes
• Localisation de la signalétique :
- Accueil
- Ascenseurs
- Extérieurs
- Services
Objectifs
• Faciliter la circulation
• Améliorer l’accueil
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
• Accord des professionnels sur des dénominations communes et des pictogrammes
• Travail en cours
Compétences à mobiliser
• Direction de la communication,
• CRUCQPC et groupe test d’usagers analphabètes
• Services techniques
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
• 15 jours de travail préparatoire pour la communication
• 3 jours de travail pour la réalisation et l'accrochage
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
• Panneaux, totems...
Coûts : budget à établir
Délais de réalisation
• Fin à prévoir en 2014 après la fin des travaux sur Delafontaine
Indicateurs :
• Enquête de satisfaction
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Projet médical
2013-2017
Fiche VII.16
Nom de l’action : Mise à disposition de matériel adapté spécifique
Porteur du projet : Marie Agbo, Vincent Daguindau
Description :
Proposer un binôme soignant/ biomédical référent qui fera l'inventaire des matériels spécifiques afin de les rende
accessibles aux services selon les besoins.
• Matériel obèse : lits, matelas, fauteuils, balances, brancards, ambulances adaptées, tables d’opération,
lève malade, fauteuil ou charriot douche ….
• Matériel Alzheimer : lits surbaissés
• Evaluer les besoins
• Procéder aux achats
Objectifs
Permettre aux malades de bénéficier de matériel adapté quel que soit leur lieu d’hospitalisation
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Choix stratégique à faire
• stockage éventuel
• prêt entre services ou à l’intérieur d’un service
Compétences à mobiliser
• 1 cadre de santé et 1 personnel bio médical
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
• 3 à 4 jours de travail par an pour chaque
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
• 2 achats de matériel spécifique éventuellement lieu de stockage
Coûts : à déterminer
Délais de réalisation
• A partir du dernier trimestre 2013
Indicateurs
• Rapport d’activité du binôme
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
• Satisfaction du personnel et des patients
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Projet médical
2013-2017
Fiche VII.17
Nom de l’action : Accessibilité des lieux sur les 2 sites
Porteur du projet : Carole Lacombe- Samir Chakhoukh
Description
Proposer régulièrement un état des lieux d’accessibilité en partenariat avec le service technique
Réunion annuelle par service avec une ergothérapeute pour remonter l’information
Vérification par les ergothérapeutes
Synthèse avec le service technique
Faire réaliser les travaux nécessaires
Objectifs
• Améliorer l’accessibilité
• Prévenir les chutes et accidents
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
• Implication des personnels sur les diagnostics d’accessibilité
Compétences à mobiliser
• Cadre de santé des services (repérer les problèmes )
• Ergothérapeute
• Services techniques selon besoins
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
• Ergothérapie : 3 jours par an
• Service techniques pour le bilan et selon les besoins pour la correction
• Cadres de santé ; 6 heures par an
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
• selon travaux
Coûts : à déterminer
Délais de réalisation • 1 réunion dans tous les services pour la fin 2013
Indicateurs
• Nombre de fiches « incident », de plaintes
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
• Tenue effective des réunions
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Projet médical
2013-2017
Groupe 8
Rechercher une meilleure gestion de nos ressources
Les pistes d’améliorations transversales visant à améliorer l’efficience de nos organisations sont
regroupées suivant deux axes :
• Mutualisation de certaines ressources dans le but d’avoir une meilleure adéquation entre
ressources et activité : plus le secteur est petit, plus les variations d’activité sont importantes ;
les regroupements d’activités doivent être cohérents pour conserver les spécificités
indispensables à une bonne prise en charge des patients.
• Simplification / standardisation des processus permettant d’automatiser certaines activités ou
bien de revoir les tâches à faible valeur ajoutée (même tâche effectuée plusieurs fois, recopies
multiples…etc)
I. Projets de mutualisation
NB : Les projets décrits ci-dessus sont des pistes de travail à discuter avec les personnels
directement consernés
a) Brancardage / Courses
Le brancardage des patients est assuré par chaque service de manière autonome : consultations
externes, imagerie, bloc, endoscopie, urgences et maternité.
Cette gestion décentralisée n’apporte pas suffisamment de souplesse soit par manque d’effectifs à
certains moments soit par trop d’agents à d’autres (effet de seuil critique, gestion des congés).
Le groupe de travail comprenant un grand nombre de cadres de santé a proposé d’étudier la
possibilité de mutualiser le brancardage de certains services afin de pouvoir répondre au mieux
aux pics d’activité, tout en réduisant le recours aux vacataires.
Il serait alors possible d’avoir davantage de synergie au sein des urgences et de l’imagerie compte
tenu des flux de patients et des amplitudes de travail ; de même, il serait envisageable d’avoir une
gestion commune du brancardage des consultations externes et de l’endoscopie.
Cette organisation ne concerne pas les secteurs spécifiques comme le bloc ou encore l’hôpital
Casanova ; en effet, ce dernier ne pose pas les mêmes difficultés et le volume d’activité ne justifie
pas cette modalité organisationnelle.
Une réflexion concernant les courses sera également menée afin d’étudier la possibilité de
centraliser certaines tâches avec un système de régulation.
Une équipe projet avec des référents de chaque secteur sera mise en place afin de décrire dans
le détail toutes les activités actuelles ainsi que les volumes et degré d’urgence dans chacun des
services ; il conviendra alors de distinguer l’organisation le jour, la nuit et les WE tant pour le
brancardage que pour les courses.
Le groupe de travail proposera ensuite une organisation cible, alliant les contraintes propres aux
différents services et aux objectifs institutionnels avant toute modification des organisations.
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Projet médical
2013-2017
b) Secrétariats Médicaux
Un audit des secrétariats médicaux a été mené il y a deux ans. Cet audit a mis en évidence
qu’il existait de nombreux secrétariats isolés (avec 1 à 2 secrétaires) dans l’enceinte de
l’établissement. Cela pose des difficultés de gestion, notamment pendant les congés mais aussi
en termes d’organisation. En effet, les activités d’accueil des patients, le téléphone, la frappe des
CRO/CRH ainsi que les autres tâches sont mélangées ; or, il n’est pas évident de faire les CR en
étant souvent interrompu.
L’idée serait alors d’avoir un lieu isolé du public pour la frappe (un pour le pôle de chirurgie,
de médecine et pour le secteur de la maternité) : un local dédié à l’écart des flux des
patients.L'accueil physique et téléphonique seraient toujours réalisés dans le service. Les
secrétaires médicales tourneraient sur les différents postes (accueil et frappe) selon des
modalités à préciser.
Le projet sera accompagné par la mise en place d’un nouveau matériel informatique de dictée
numérique (suppression des cassettes) ; il est proposé de démarrer avec le pôle de chirurgie en
profitant du regroupement de toutes les spécialités sur le plateau commun des secrétariats de
chirurgie au troisième étage.
c) Mutualiser certains accueils
A chaque restructuration de locaux, il est nécessaire de se poser la question du regroupement de
certains accueils en fonction de l’activité des dernières années observées. Il serait alors opportun de
regrouper les consultations de stomatologie et d’ophtalmologie ainsi que le secteur des explorations
fonctionnelles de neurologie et les explorations de cardio-pneumologie.
Ces pistes de travail méritent une étude approfondie avec les chefs de services et équipes des
secteurs concernés.
d) Optimiser les ressources transversales
>> Service diététique :
Les diététiciennes sont organisées en pool constitué de 7 personnes (dont 5 temps partiels à
Delafontaine) et un cadre ; ce dernier s’occupe également de la prise en charge diététique des
patients à Casanova.
Compte tenu de l’augmentation d’activité notamment en maternité, en Unité d’Aval des Urgences
(création) et du fait de la prise en charge de la spécialité bariatrique, les consultations externes
de diététique ont été supprimées depuis avril 2013 afin de recentrer les moyens sur le secteur
d’hospitalisation.
Cependant, compte tenu des changements opérés des deux dernières années, il est nécessaire
de faire un recensement complet des besoins sur le plan médical afin de répartir le plus
équitablement possible les ressources en fonction des priorités (repérage et suivi de la dénutrition
par exemple en chirurgie orthopédique). Le CLAN sera largement associé à ces travaux.
Le centre hospitalier de Saint-Denis doit également travailler sur les différents processus de
saisie de l’information. Actuellement, les diététiciennes recueillent les informations des patients
sur des fiches papiers avant de les saisir sur un tableau informatique une fois de retour dans leur
service. L’utilisation d'ordinateurs portables en wifi permettrait a priori de gagner en efficience.
Il est également envisagé de travailler sur un formulaire diététique développé spécifiquement
dans Crossway.
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Projet médical
2013-2017
La gestion des produits diététiques en cuisine n’est pas optimale et il arrive régulièrement que
l’on jette des produits périmés. Plusieurs services interviennent dans la gestion de ces produits :
service diététique dans le suivi des stocks et les commandes, la pharmacie pour l’imputation des
comptes et enfin la cuisine qui met les produits en stock et les dispose sur les plateaux repas.
Deux questions se posent alors :
- l’aménagement des locaux qui permettra une gestion FIFO (first in, first out)
- la détermination précise des rôles et responsabilités de chacun des services intervenant dans la
gestion.
>> Psychologues :
Les psychologues sont aujourd’hui gérés au sein de chaque service. Cela entraîne une difficulté
de mutualisation des ressources alors que le besoin varie tout au long de l’année avec des pics et
des creux.
Une organisation différente mériterait d’être étudiée afin d’apporter davantage de souplesse
notamment pendant les congés.
De manière plus générale, il y a une réflexion à mener sur le regroupement des ressources
transversales.
La question du management sera posée dans un souci d’équité dans le partage des ressources.
e) Anticiper dès le début de l’année les fermetures de lits
Tous les ans, l’établissement ferme des lits pendant les congés d’été : chirurgie ambulatoire,
pédiatrie…
Les derniers regroupements de services dans des espaces communs, l’ouverture de l’Unité d’Aval
des Urgences avec les répercussions en UHCD, devraient permettre d’optimiser le nombre de lits
ouverts avec les statistiques des deux dernières années.
Le démarrage de la gestion centralisée des lits permettra alors l’optimisation de des ressources et
son suivi.
II. Simplification et standardisation des processus
a) Mise à disposition des examens des laboratoires
Les résultats des examens sanguins sont disponibles via le logiciel Cyberlab mais également sous
format papier. Ces comptes rendus papiers sont imprimés et signés par les biologistes, puis diffusés dans les
casiers de chaque service. Les problèmes d’une telle gestion sont multiples :
• au laboratoire : validation informatique/ impression des CR papiers/ signature des CR/
diffusion des CR dans les casiers des services
• dans les services cliniques : 1. récupération des CR papier de résultats en différé puisque les médecins ont déjà eu
les éléments pour leur diagnostic sur cyberlab
2. temps passé à classer les examens dans chaque dossier médical sans compter que
les dossiers ne sont plus forcément dans le service (notamment à la maternité où les
patientes peuvent changer d’UF de nombreuses fois au cours d’un même séjour)
93
Projet médical
2013-2017
3. dossiers patients contenant des résultats cyberlab non signés par les biologistes
(problème de toilettage des dossiers)
Le groupe de travail a évoqué la possibilité de la signature électronique des résultats par le
laboratoire avec impression de CR signés dans le service si nécessaire ; ce qui supprimerait
toutes les tâches inutiles mais aussi limiterait le gaspillage de papier.
b) Notes d’information
Les notes d’information sont diffusées sur de nombreux supports aux mêmes personnes :
transmission papier / mail / intranet.
L’idée serait d’avoir une seule diffusion par mail à l’ensemble des cadres de l’établissement ; à
charge ensuite à l’encadrement d’imprimer et d’afficher l’information dans leur service.
c) Impression des planches d’étiquettes
Aujourd’hui, de nombreux services impriment leurs planches d’étiquettes : tout d’abord, les
admissions qui ont besoin d’une seule étiquette pour le dossier impriment pourtant une planche
d’étiquettes complète. Ensuite, chaque service réimprime des étiquettes. De nombreux dossiers
médicaux contiennent ainsi des étiquettes de différents séjours, qui potentiellement peuvent poser
des problèmes d’erreur de séjour.
Côté matériel, les imprimantes se dérèglent souvent. Il est donc nécessaire de faire un audit
complet de ce processus de gestion afin de voir quelles règles retenir (qui imprime les planches ?,
à quel moment ? et qui supprime à la fin du séjour les étiquettes non utilisées ?).
d) Gestion des archives Le centre hospitalier de Saint-Denis manque régulièrement de place pour stocker ses archives
médicales malgré la mise à disposition continuelle de nouveaux locaux. Chaque année, 500
mètres linéaires sont mis à disposition pour archiver les dossiers. Mais seulement une centaine de
métiers est détruit.
Une nouvelle salle d’archive a ouvert en juillet 2013 avec une capacité de 450 m linéaire.
Les archives de l’hôpital traitent quotidiennement 2000 demandes tous secteurs confondus
avec de nombreux allers-retours entre l’hôpital Delafontaine et l’hôpital Casanova. La gestion
informatisée date de 2001 et la traçabilité de 2010.
Une problématique importante vient du fait que le mode d’archivage est définitif ; cette organisation
n’aurait pas d’inconvénient si le stockage était mono site. Pourtant, de nombreux dossiers encore
très actifs sont archivés à Casanova. Une piste de travail consisterait à répertorier les 5 années
actives à Delafontaine et avoir une zone de stockage complémentaire à Casanova : dès qu’un
dossier stocké à Casanova serait de nouveau actif, il serait rangé à Delafontaine.
Pour pouvoir mener à bien ce projet d’archivage dynamique en fonction de l’année de
réactualisation, il est nécessaire de trouver de la place. Pour cela, il est envisagé de trier les
dossiers inactifs entre 20 et 30 ans afin de repérer les dossiers qui doivent encore être conservés
(pédiatrie, transfusion).
Une réflexion doit également être menée avec la référente des secrétariats médicaux concernant
le toilettage des dossiers par les secrétaires médicales de chacun des secteurs.
e) Gestion des demandes d’ambulance
Les demandes de transport sont gérées par chaque cadre qui fait appel à sa propre liste de
sociétés d’ambulances.
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Projet médical
2013-2017
Dans 85% des demandes de transports, le centre hospitalier commande des ambulances
au lieu de VSL ou taxis conventionnés. Pourtant, ce pourcentage n’est que de 50% dans les
établissements comparables au CHSD tant en termes de taille que de précarité de la patientèle.
Par ailleurs, l’organisation interne des demandes de transports ne permet pas d’opposer des
éléments statistiques aux sociétés qui ne mettent pas à disposition de l’hôpital un VSL lorsque
celui-ci est demandé.
Le groupe propose ainsi de centraliser les demandes pour les sorties des patients avec le
nouveau service d’ordonnancement du parcours qui se met progressivement en place. Il sera alors
possible de travailler avec les sociétés qui répondent au strict besoin avec la mise en place d’un
outil informatisé ad hoc (gestion des demandes, suivi des statistiques).
f) Automatisation de la dispensation des médicaments
L’automatisation de la dispensation des médicaments, couplée aux prescriptions informatisées
validées par le pharmacien, permet d’apporter un niveau de sécurité optimale au patient et de réduire
le nombre d’interventions humaines pour des actions dont la répétition est génératrice d’erreurs.
L’automate de dispensation à délivrance nominative a été préalablement approvisionné avec des
médicaments placés dans des boîtiers hermétiquement clos. Les médicaments sont ouverts à
l’intérieur du robot qui découpe ensuite les doses et les répartit dans des sachets individuels.
Le robot gère toutes les formes de médicaments. Les médicaments sont choisis selon l’ordre de
prise prévue dans la prescription avant d’être identifiés et regroupés par patient.
L’automatisation permet ainsi de supprimer le temps de manutention consacré au rangement des
armoires à pharmacie, d’optimiser la gestion des stocks dans les services de soins et de libérer du
temps en personnel (infirmier, préparateur) pour des tâches à plus forte valeur ajoutée.
g) Chaîne robotisée des laboratoires
Le contexte actuel de la biologie médicale (réforme, accréditation, SROS..) ainsi que les
contraintes économiques liées à la maîtrise des dépenses de santé obligent le laboratoire
de biologie médicale (LBM) à se moderniser et à se restructurer, dans le but d’optimiser son
fonctionnement et de rationaliser ses moyens. Pour cela, la robotisation du laboratoire, devenue
possible grâce à l’existence sur le marché de systèmes pré-analytiques, analytiques et post
analytiques (stockage des échantillons après analyse) permettra de :
- répondre à l’augmentation d’activité en croissance permanente de ces dernières années (5 à
10% par an),
- réduire les délais de rendu des résultats en diminuant le nombre de tâches à faible valeur ajoutée
et d’étapes manuelles,
- mutualiser les ressources humaines,
- mettre en place une nouvelle organisation permettant de répondre plus efficacement aux
exigences de l’accréditation.
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Projet médical
2013-2017
h) Gestion des ALD et paiement en régie aux admissions
Il est difficile de récupérer de la part des services, le retour des Affections Longue Durée précisant
si l’hospitalisation est en rapport ou non ; d’où des relances régulières et des retards dans la
facturation de ces dossiers.
Il conviendra donc de trouver un processus fiable pour avoir au plus tôt cette information ; que cela
soit pour le programmé ou bien les urgences.
Aujourd’hui, peu de patients passent au bureau des admissions à l’issue d’un séjour. A l’instar de
l’organisation spécifique mise en place pour développer le recouvrement direct en consultations
externes depuis 2009, le centre hospitalier souhaite revoir le processus pour les factures des
séjours courts en hospitalisation.
L’enjeu sera alors de limiter les créances irrécouvrables pour les petites sommes. Le paiement
des forfaits journaliers, lits accompagnants, participation forfaitaire de 18 euros devra être fait au
moment de la sortie (encaissement en régie, trésorerie directe, travail de facturation trop lourd
pour de petits montants). Un système de caution à l’entrée du patient pourrait être envisagé en cas
d’absence de CMUC et mutuelle.
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Projet médical
2013-2017
Fiche MT 12
Nom de l’action 1 : Réorganisation du laboratoire de biologie médicale : Robotisation
Porteurs du projet : F.Balédent, C.Chaplain, F.Kaddari, S.Winicki, V.Daguindau et E.Beau
Nom de l’action 2 : Optimisation de la réception centrale du laboratoire
Porteurs du projet : A. Seumsack - Groupe de travail : E. Duchamp
Description du projet
1/ Mise en place d’une plateforme pré analytique et analytique automatisée (chaîne robotisée) constituée :
-
-
-
-
d’un module pré analytique (centrifugation, débouchage des tubes, aliquotage…)
de modules analytiques (automates multiparamétriques de chimie, d’immuno-analyse et de
sérologies infectieuses)
d’un système de convoyage
d’une enceinte de stockage des prélèvements
2/ Permettre d’optimiser l’organisation de la réception centrale du laboratoire en parallèle avec la robotisation du
laboratoire.
3/ En l’absence de robotisation, améliorer le fonctionnement de la réception et permettre la modernisation de
l’étape pré-analytique (enregistrement et tri).
Objectifs :
partie 1/ et 2/ :
- Automatisation du processus pré analytique (centrifugation, débouchage…)
- Automatisation du processus analytique des examens
partie 3/ :
-
Homogénéisation et mutualisation de tâches entre les différents secteurs du laboratoire (examens
externalisés, enregistrement MedInfo)
- Séparer la fonction « Accueil et téléphone » de la fonction « enregistrement et tri »
- Rétablir un secrétariat médical en limitant la participation des secrétaires médicales à l’activité
réception.
Bénéfices attendus.
- Mutualisation des activités
- Optimisation de l’organisation : automatisation des tâches répétitives, chronophages et de faible
valeur ajoutée pour le personnel technique (débouchage, transfert de tubes entre automates,
aliquotage..),
- Réduction du nombre d’erreurs par diminution des phases de manipulation des échantillons
- Possibilité d’augmentation de l’activité
- Amélioration du délai de rendu des résultats des examens urgents
- Récupération de temps administratif (secrétaires médicales) pour la qualité et pour le secrétariat
médical du laboratoire
- Récupération de temps technicien pour la qualité et l’accréditation
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Projet médical
2013-2017
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Partie 1/ et 2/ :
Travaux d’infrastructure
Fonctionnement pendant les travaux
Partie 3/ :
Temps de formation et habilitation du personnel aux différentes tâches et aux nouvelles méthodes de travail
Projet en lien avec la mise en place de la prescription connectée des demandes d’examens et l’utilisation d’un
logiciel de scan (Scan’Bac)
Nombres importants de demandes d’examens à saisir en manuel (800-1000 dossiers/jour) avec une
augmentation probable de l’activité
Adaptation du personnel de la réception à la modernisation de l’enregistrement
Fonctionnement pendant la phase de transition
Local actuel
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) : pas de personnel à recruter
Mobilisation de compétences internes avec création d’un comité de pilotage constitué de :
- Biologistes et cadres du laboratoire
- Direction des travaux
- Service biomédical
- Services économiques
- Direction des systèmes d’information
- Direction du budget, contrôle de gestion et trésorerie
Accompagnement extérieur : prévu courant 4ème trimestre 2013
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
partie 1/ et 2/ :
- Travaux d’infrastructure
- Equipements (acquisition ou mise à disposition d’un module pré analytique, d’un système de
convoyage, d’automates de chimie et d’immuno-analyse)
partie 3/ :
- Mise en place de la prescription connectée étendue à l’ensemble des services du CHSD.
- Ergonomie des postes : réaménagement des postes de travail de la réception avec enregistrement
et tri en position assise
- Etudier la possibilité de scanner toutes les demandes/prescriptions externes afin de limiter stockage
papier des demandes d’examens
Coûts et recettes
Evaluation à réaliser
Délais de réalisation :
2014 – 2015 (délai de réalisation répondant aux exigences d’accréditation de 50% de l’activité du laboratoire en
2016)
Indicateurs
Nombre de B et d’actes (activité)
Délai de rendu des résultats des examens urgents
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Projet médical
2013-2017
Fiche MT 18
Nom de l’action : Automatisation de la dispensation des médicaments en pharmacie
Porteurs du projet : R .Gervais, M .Talbert, S.Winicki
Description du projet
Acquisition pour la PUI d’un automate de dispensation des médicaments, 2 options étant possibles :
- soit un automate de stockage et de cueillette situé à la pharmacie permettant la réception, le rangement et la
délivrance globale des médicaments aux unités de soins
-soit un automate pour une dispensation nominative multiforme avec production de doses unitaires « surconditionnées », suite à une prescription informatisée validée par le pharmacien
Objectifs et bénéfices attendus
-automate de stockage et de cueillette (Apoteka, Technilab…):
¾¾ Apporter une sécurisation de la délivrance globale en évitant les erreurs médicamenteuses d’identification des
médicaments :
-gain de temps de personnel pharmaceutique pour la réception, le rangement des livraisons et les inventaires
de médicaments à la pharmacie. Possibilité de traçabilité complète du stock de la pharmacie aux unités de soins
avec prise en compte des dates de péremption et des numéros de lots.
-automate de dispensation nominative (Homerus de France Hôpital, Pillpick de Swisslog, Pégasus de
Sintéco, Acced 220 d’Ecodex…)
¾¾ Etendre, voire généraliser, la dispensation nominative des médicaments par absorption de la charge de travail
importante que représente ce mode de dispensation :
-gain de temps pour les préparateurs en pharmacie, infirmiers et cadres de santé, pour des tâches à plus forte
valeur ajoutée (pharmacie clinique, accompagnement des soignants, suivi des patients, organisation des soins…)
-optimisation de la gestion des stocks au plus près des besoins (absence de surstocks, de périmés et de coulage,
avec possibilité de remise en circuit des médicaments non administrés après retour en pharmacie)
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Besoin observé ; mode de recrutement des patients
Référence au SROS Impact sur les autres services de l’établissement : gain de temps infirmier
Concurrence – synergie - filière
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade
Temps technicien à évaluer
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Interfaçage avec les logiciels de gestion de la pharmacie (Pharma) et de prescription informatisée (Crossway)
pour la dispensation nominative
Locaux adaptés aux automates
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
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Projet médical
2013-2017
Coûts et recettes
Coûts :
-automate de stockage et de cueillette : environ 300 000 €
-automate de dispensation nominative : environ 1 M€
Gains :
-automate de stockage et de cueillette : au minimum 1ETP PPH ou magasinier
-automate de dispensation nominative :
Gain de temps PPH pour la pharmacie : à évaluer
Baisse des consommations en médicaments des services éligibles à la dispensation nominative : 10% (référence
CHU de Toulouse en 2008) soit environ 150.000 €/an
Baisse de l’immobilisation des stocks (1 fois)
A approfondir avec les directions financières
Indicateurs
-nombre de lits en dispensation nominative
-valeur du stock immobilisé
-nombre d’erreurs médicamenteuses
100
Projet médical
2013-2017
Groupe 9
Améliorer la qualité et la sécurité des soins
« Délivrer à chaque patient l’assortiment d’actes diagnostiques et thérapeutiques qui lui assurera
le meilleur résultat en termes de santé, conformément à l’état actuel de la science médicale,
au meilleur coût pour un même résultat, au moindre risque iatrogène et pour sa plus grande
satisfaction en terme de procédures, de résultats et de contacts humains à l’intérieur du système
de soins. (OMS, 1992, définition de la qualité) »
La qualité et la sécurité des soins regroupent l’ensemble des démarches et des actions qui
permettent d’assurer le niveau de qualité attendu au regard des bonnes pratiques, reconnues
compte tenu des connaissances, et la gestion des risques pour éviter les conséquences non
voulues au cours de la prise en charge du patient (iatrogénie). La qualité des soins est la première
attente des usagers et du grand public à l’égard du système de santé.
La qualité des soins est l’aboutissement d’un processus où l’ensemble des professionnels joue un
rôle complémentaire et la gestion des risques est une démarche globale qui agit en synergie avec
la démarche d’amélioration continue de la qualité.
Si la définition de la politique d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins qui relève de
la décision conjointe du directeur et du président de la CME après concertation avec le directoire
est un acte majeur en termes de management, la gouvernance de la qualité et de la sécurité des
soins doit avoir comme caractéristiques la transversalité et la pluridisciplinarité des démarches.
Ses objectifs sont :
- de mettre en évidence dans le cadre d’une approche globale et systémique les interactions
entre, d’une part, la qualité et la sécurité des soins et, d’autre part, la qualité et la sécurité
afférentes aux autres domaines d’activité de l’établissement notamment l’accueil, l’information, les prestations hôtelières, la propreté et l’entretien ;
- de favoriser une approche non sanctionnante de l’erreur, pour faciliter la déclaration volontaire et le partage d’expérience ;
- de veiller à la cohérence du système d’information et à son utilisation pour le repérage et le
traitement des évènements indésirables liés aux soins.
Cette politique ne peut se concevoir sans l’implication de la Direction des Soins et du personnel
d’encadrement des soins dans la conduite de projets liés à la démarche qualité et sécurité des
soins (participation aux analyses de risques dans leur secteur, plan d’action de chaque secteur
au regard des résultats des enquêtes de satisfaction des patients, mise en application de la
gestion documentaire dans chaque secteur d’activité avec suivi sous forme de tableau de bord,
EPP paramédicales liées à la criticité des événements indésirables, ….), ni sans l’implication
de l’ensemble des personnels médico-soignants et administratifs qui doivent s’approprier la
démarche pour ne pas la subir comme une contrainte réglementaire.
Trois grandes catégories de risques peuvent être identifiées :
- la première est directement associée aux soins (organisation et coordination des soins,
actes médicaux, hygiène, utilisation d’un produit de santé, gestion de l’information, …).
- la deuxième est liée aux activités dites de soutien sans lesquelles les soins ne pourraient
être correctement mis en œuvre (effectif de personnel et gestion des compétences, équipements et leur maintenance, achats et logistique, système d’information, etc.).
101
Projet médical
2013-2017
- la troisième est liée à la vie hospitalière et à l’environnement (sécurité des personnes et
des biens, etc.)
Les objectifs principaux de la gestion des risques liés aux soins au centre hospitalier de SaintDenis (CHSD) sont d’assurer la sécurité des soins et de la prise en charge du patient, de
réduire la iatrogénie (liée aux produits de santé, risque infectieux, aux actes…) et de permettre la
continuité des soins en cas de crise ou de risques exceptionnels et la sûreté de fonctionnement
des organisations et institutions.
Les enquêtes nationales sur les Evènements Indésirables graves associés aux Soins (EIS)
ont montré qu’ils étaient à l’origine d’une morbi-mortalité importante dont près de la moitié était
évitable. Les enjeux de santé publique liés aux EIS sont nombreux :
- enjeux humains (les patients et les familles en termes de conséquences émotionnelles et
physiques, sociales et familiales, mais aussi les professionnels de santé impliqués par un
évènement indésirable) ;
- enjeux stratégiques (réputation de l’établissement, capacité à maintenir et développer une
activité à risque dans le cadre des SROS ;
- enjeux techniques et organisationnels, économiques et financiers, juridiques et
assuranciels.
La réduction des risques est fondée sur l’identification de ces derniers et la compréhension des
mécanismes de survenue. Cette réduction inclut les aspects de prévention, la récupération des
évènements indésirables et la gestion des événements indésirables graves, l’anticipation et la
gestion des crises. La sécurité des patients doit être un objectif ancré au cœur des pratiques des
professionnels de santé et du système de santé. Gérer et prévenir les risques en établissement
de santé, au-delà du respect de la réglementation, exige de s’interroger sur les pratiques et les
organisations, en prenant en compte la globalité et la complexité de l’activité de production de
soins, ainsi que l’environnement hospitalier et sanitaire dans toutes ses dimensions.
Au centre hospitalier de St Denis, le dispositif qualité et sécurité s’appuie sur un coordonnateur
des risques associés aux soins (CGRAS), le Docteur Jérome Viallard et un responsable du
management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse (RMQPCM), le Docteur Nicolas
Gambier.
Le Docteur Nicolas Gambier est le président de la commission pour l’amélioration de la prise
en charge médicamenteuse (COMAPEM) ayant pour objectif la maitrise du risque d’effets
indésirables graves liés aux traitements médicamenteux au travers d’une politique de la qualité de
la prise en charge médicamenteuse et une gestion des risques qui lui sont inhérents.
Le Docteur Jérome Viallard est le président de la commission qualité sécurité de soins (COQSS)
chargée de définir et de suivre le programme qualité et sécurité des soins et garantir le suivi des
priorités annuelles dont la criticité élevée nécessite des actions particulières et de coordonner
l’action des comités et commissions réglementaires. Les comités et commissions réglementaires
[CLIN et EOH, CLUD, CLAN, COMEDIMS, CRUQPC, COMAPEM, commission EPP-DPC,
vigilances réglementées, CLE, CAI, coordination SP, 3C, …] ont pour mission des actions
d’amélioration de la qualité des soins, la définition et la mise en œuvre des actions en regard de
l’analyse des dysfonctionnements recensés à travers le signalement des événements indésirables
mais également en regard des objectifs fixés annuellement par l’élaboration de leurs programmes
issus des résultats d’audit. La cellule qualité du CHSD agit comme l’équipe opérationnelle de la
102
Projet médical
2013-2017
COQSS. L’action de la COQSS est relayée dans les services par des référents qualités médicosoignants qui bénéficieront d’un programme de formation spécifique.
POLES
COQSS
CLIN/EOH
COMAPEM/RETEX
Dr. N. GAMBIER
VIGILANCES
REGLEMENTEES
GESTION
RISQUES
DG
PCME
DSI
DIRECTOIRE
CELLULE
QUALITE
RISQUES
REFERENTS
QUALITE DES SERVICES
ET DES POLES
COQSS
Dr. J. VIALLARD
BUREAU
QUALITE
CAI
COMEDIMS
CLUD
CLAN
SOINS
SUPPORT
3C
CRUQ
CLE
EPP - FMC
SERVICES
Dans le cadre de son projet médical d’établissement 2013-2018, le CHSD doit avoir pour
objectif le développement d’une culture qualité durable et adaptée à ses particularités (activités,
recrutement de patients, structure, environnement social) et d’améliorer la maturité institutionnelle
en matière de qualité et de gestion des risques. Le groupe de travail sur l’amélioration de la
qualité et la sécurité des soins a établi 10 fiches projets en soutien à une vision intégrée des
quatre dimensions suivantes :
- Une dimension stratégique de l’établissement comportant l’actualisation de la politique relative à l’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins qui précise à la fois les
engagements de l’établissement et les moyens et compétences réunis pour satisfaire à ces
engagements en cohérence avec les différents projets de l’établissement, le projet médical,
le projet de soins et le projet social.
- Une dimension culturelle concernant la compréhension partagée du sens, des objectifs et
des méthodes de la démarche, le développement d’une culture et de bonnes pratiques de
sécurité (fiches projet n°4, 5, 8, 9, 10)
- Une dimension structurelle concernant l’organisation proprement dite des structures de
pilotage et de coordination de la politique de qualité et de gestion des risques (fiches projet
n°1, 2, 3, 5, 4, 9, 10)
- Une dimension technique abordant les difficultés liées au système de diffusion des informations, aux méthodes d’identification et d’analyse de processus critiques, d’évaluation de la
qualité par des indicateurs fiables (fiches projet n°6, 7).
103
Projet médical
2013-2017
Fiche IX.1
Nom de l'action : Réorganiser et développer les activités de la COQSS
Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?)
Manque d’efficience des instances de pilotage de la mise en œuvre de la politique de qualité et gestion des
risques
Défaut de culture qualité au CH de St Denis
Nécessité de préparer sereinement les prochaines visites de certification (2016)
Enjeux de la démarche
Améliorer la maturité institutionnelle en matière de qualité et de gestion des risques
Documents et références
Décret 2010-1408 du 12 novembre 2010
Circulaire 2011-416 du 18 novembre 2011
Critère 1er de la certification
Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP
Action probablement non valorisable comme EPP
Objectifs
Mettre en place les outils de la politique de qualité – gestion des risques
Mettre à jour le RI de la COQSS
Développer une culture qualité durable et adaptée aux particularités du CHSD
Liens éventuels avec d’autres projets
fiche projet 2,
Méthodologie
Nomination du bureau et des référents qualité des pôles
Actualisation de la politique relative à l’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins
Mise en œuvre des indicateurs et des tableaux de bord de la qualité par pôle et pour l’établissement
Responsabilités
CGRAS, président CME
Groupe de travail
Groupe 9 du projet médical
Échéancier
Mise en œuvre immédiate
Coûts prévisionnels
Formation médicale immédiate : 6000 €
Temps médical mise à disposition du CGRAS : 0.2 ETP
Programme de formation qualité-sécurité des soins annuel à définir
Modalités de mesure des résultats
Réunions et actions entreprises de la COQSS
Suivi des indicateur qualité-sécurité des soins
Modalités de pérennisation des résultats
Elaboration d’un programme annuel de la politique qualité – gestion des risques
Rapport d’activité annuel
Validation institutionnelle de la fiche
Directoire
Revues de suivi de projet
CME, directoire
Rapport d’activité et programme annuel de la politique qualité – sécurité des soins
104
Projet médical
2013-2017
Fiche IX.2
Nom de l'action : Choisir et mettre en œuvre des indicateurs et des tableaux de bord de la qualité par pôle
et pour l’établissement
Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?)
Absence d’indicateurs qualité/gestion des risques centralisés, de reporting et de traçabilité
Enjeux de la démarche
Organiser le suivi des actions entreprises et définir les axes de travails futurs
Documents et références
Décret 2010-1408 du 12 novembre 2010
Circulaire 2011-416 du 18 novembre 2011
Critère 1e,1g de la certification
Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP
Action probablement non valorisable comme EPP
Objectifs
Valider les indicateurs nécessaires au suivi de la qualité/gestion des risques et pertinents
Organiser de la remontée des données nécessaires à leur incrémentation
Diffuser et expliquer les résultats
Participer au développement de la culture qualité
Liens éventuels avec d’autres projets
Fiche projet précédente
Méthodologie
Définir en groupe de travail pluri professionnel, les indicateurs traçables et organiser leur exploitation (HAS, mars
2012, Mettre en œuvre la gestion des risques, fiche 14)
Responsabilités
Responsable qualité
Groupe de travail
Membres volontaires de la COQSS
Échéancier
Définition des indicateurs: 4ème trimestre 2013
Mise en place du recueil et suivi: 1er trimestre 2014
Coûts prévisionnels
2 à 3 réunions pour la validation
2 à 3 réunions/an pour l’exploitation des données
Modalités de mesure des résultats
Nombre d’indicateurs définis
Nombre d’indicateurs suivis
Modalités de pérennisation des résultats
Création d’un tableau de bord de suivi
action de reporting vers les référents qualités
Validation institutionnelle de la fiche
CQOSS
Revues de suivi de projet
CQGR
Trimestriellement sur tableau de bord
105
Projet médical
2013-2017
Fiche IX.3
Nom de l'action : Mettre en place le système de management de la qualité de la PEC médicamenteuse
Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?)
Application de l’arrêté du 6 avril 2011 et de sa circulaire d’application définissant les recommandations ayant lien
avec le circuit du médicament
Enjeux de la démarche
Rattraper le retard pris à la mise en place d’obligations réglementaires
Levée des recommandations de l’HAS concernant la prise en charge médicamenteuse
Remplir les conditions nécessaires au contrat de bon usage du médicament (CBUM)
Améliorer le circuit du médicament au CH de St Denis
Documents et références
Arrêté du 06 avril 2011 et circulaire d’application du 14 février 2012
Rapport de certification
CBUM
Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP
Action probablement non valorisable comme EPP
Objectifs
Rendre la COMmission pour l’Amélioration de la Prise En charge Médicamenteuse (COMAPEM) opérationnelle
avec un responsable du système de management de la qualité de la PEC médicamenteuse à sa tête
Liens éventuels avec d’autres projets
Méthodologie
Définir le rôle de cette commission ainsi que ceux de son président
Formaliser dans un règlement intérieur
Former les référents qualité/gestion des risques aux bonnes pratiques de la prise en charge médicamenteuse
Responsabilités
Président de la CME
Groupe de travail
Groupe de travail sur le circuit du médicament, CME et son président, COQSS
Échéancier
4ème trimestre 2013
Coûts prévisionnels
Temps de travail dégagé et temps de formation pour le RSMQ
Modalités de mesure des résultats
Réunion de cette commission (COMAPEM) Amélioration des déclarations des évènements indésirables graves
liés aux médicaments
Développement des retours d’expérience (REMEDE) dans tous les secteurs du CH de St Denis
Cartographie des risques apriori du circuit du médicament
Modalités de pérennisation des résultats
Compte-rendu des réunions,
Mise en place d’actions permettant de répondre aux exigences de l’arrêté du 6-04-11
Formations à la prévention du risque médicamenteux
Validation institutionnelle de la fiche
Président CME, directoire
Revues de suivi de projet
CME, 3ème trimestre 2013 puis annuellement sur rapport d’activité et réponses aux obligations réglementaires COQSS
106
Projet médical
2013-2017
Fiche IX.4
Nom de l'action : Créer une cellule l’identitovigilance
Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?)
Identitovigilance élément essentiel dans la gestion des risques
Particularités du CH de St Denis : usurpation d’identité, complexité orthographique des noms
Réserves sur l’identitovigilance lors de la visite de certification
Enjeux de la démarche
Améliorer l’identitovigilange
Centraliser et faciliter les mesures correctives des erreurs d’identité
Levée des réserves sur l’identitovigilance lors de la visite de certification
Documents et références
Méthode de mise en œuvre de l’identitovigilance au sein d’un établissement de santé (DGOS)
Instruction N° DGOS/MSIOS/2013/281 sur l’utilisation du nom de naissance
Rapport de certification
Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP
Certaines actions, comme la mise en place de check-list, ou l’audit sur le port de bracelet, pourrait peut-être être
considérés comme EPP
Objectifs
Rédaction d’une charte et de procédures
Formation et sensibilisation du personnel
Suivi d’indicateurs à définir
Liens éventuels avec d’autres projets
Méthodologie
Nommer le responsable et les membres de cette cellule
Définir ses attributions et son fonctionnement
Responsabilités
CQGR : Lucie Vajsman - ingénieur qualité
Groupe de travail
Échéancier
4ème trimestre 2013
Coûts prévisionnels
Modalités de mesure des résultats
Existence d’une charte d’identitovigilance
Nombre de personnes formées et d’actions de sensibilisation
Nombre d’indicateurs définis et existence d’un tableau de bord
Modalités de pérennisation des résultats
Réunions semestrielles d’activité
Tableaux de bord
Formations
Audit répétés
Validation institutionnelle de la fiche
Direction générale
Commission EPP
Revues de suivi de projet
CQGR
4ème trimestre 2013 puis semestriellement sur tableaux de bord
107
Projet médical
2013-2017
Fiche IX.5
Nom de l'action : Formaliser une politique d’EPP et mettre en place un tableau de suivi
Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?)
Pas de réflexion institutionnelle sur la politique EPP
Peu de suivi des EPP réalisées
Enjeux de la démarche
Démarche d’amélioration de la qualité
Critère de certification
Documents et références
Documents HAS «Les fiches techniques DPC»
Tableau de bord EPP
Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP
EPP sur les EPP
Objectifs
Généraliser la pratique des EPP
Pérenniser la pratique des EPP en dehors du simple contexte de la certification
Liens éventuels avec d’autres projets
Commission RETEX
Action collaborative avec les autres projets pour que les EPP soient systématiquement incluses dans un volet
évaluation des projets
Méthodologie
Détermination du référentiel
Recensement des EPP pertinentes
Analyse et choix des EPP prioritaires, Motivation et communication
Mise en place d’un outil de suivi des EPP
Responsabilités
Commission EPP-DPC
PCME
CQGR
Groupe de travail
Bureau et commission DPC
Échéancier
Formalisation/actualisation de la politique : 3ème semestre 2013
Référentiel, Audit, tableau de suivi : 4ème semestre 2013
Coûts prévisionnels
Temps partiel (1/2?) de technicien qualité
Modalités de mesure des résultats
Nombre de secteurs producteurs d’EPP
Nombre d’EPP réalisées
Nombre de communications en CME et à la communauté médicale
Modalités de pérennisation des résultats
Cf. objectif
Validation institutionnelle de la fiche
PCME, directoire
Revues de suivi de projet
CME, annuellement
108
Projet médical
2013-2017
Fiche IX.6
Nom de l'action : Améliorer la qualité du dossier patient
Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?)
Application du décret du 29 avril 2002 sur éléments constitutifs du DPA
Enjeux de la démarche
Dossier unique
Préparation de la l’informatisation du DPA
Documents et références
Application du décret du 29 avril 2002 sur éléments constitutifs du DPA
IPAQSS
Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP
Objectifs
Dossier unique partagé
Limitation des pertes d’information
Préparer l’évolution vers un dossier informatisé
Liens éventuels avec d’autres projets
Groupe de travail sur le dossier de soins de la DS
Informatisation de la production de soins
Amélioration des délais d’envoi des CRH
Méthodologie
Responsabilités
Président de la CME
Groupe de travail
Groupe de travail sur le dossier de soins de la DS
Groupe pluri professionnel dossier patient
Échéancier
4ème trimestre 2013
Coûts prévisionnels
Temps de travail dégagé, coût nouveau support
Modalités de mesure des résultats
Evaluation qualité dossier, IPAQS
Modalités de pérennisation des résultats
Suppression des anciens supports
Formation utilisateur (interne, médecins, secrétaires)
Validation institutionnelle de la fiche
Président de la CME
Revues de suivi de projet
CME, directoire
109
Projet médical
2013-2017
Fiche IX.7
Nom de l'action : Améliorer les délais d’envoi des comptes rendus
Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?)
Délai d’envoi des CRH réglementé
Elément de communication d’informations avec médecins de ville
Mauvais résultats du CHSD à l’indicateur IPAQSS
Document de référence pour la valorisation des séjours et la gestion des plaintes
Enjeux de la démarche
CPOM : critère nécessaire,
Améliorer lien avec les MG
Améliorer la continuité des soins ville-hôpital
Documents et références
IPAQSS
Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP
Oui
Objectifs
Standardiser le CRH, améliorer la qualité
Respecter les délais
Exhaustivité des séjours
Liens éventuels avec d’autres projets
Dossier patient (fiche projet 6)
Groupe projet médical transversal n° 5 : Développer de nouveaux segments d’activité et modes de prise en
charge en lien avec la ville
Méthodologie
Standardisation des CR
Contrôle de l’exhaustivité par requête
Publication des résultats
Messagerie sécurisée,
Responsabilités
Dounia Labhiri, Sandie Noglotte
Groupe de travail
Groupe dossier médical
Échéancier
Paramétrage des modèles : septembre 2013
Premiers indicateurs 1er semestre 2014
Ensemble des indicateurs octobre 2013
Coûts prévisionnels
Modalités de mesure des résultats
Indicateur IPAQSS sur les délais d’envoi
voir méthodologie
Modalités de pérennisation des résultats
Inclure l’indicateur aux tableaux de bord de la CQGR et de la DG
Validation institutionnelle de la fiche
CME, Directoire
Revues de suivi de projet
Dounia LABHIRI,
COQSS
110
Projet médical
2013-2017
Fiche IX.8
Nom de l'action : Améliorer la traçabilité de l’évaluation de la douleur
Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?)
Mauvais résultat de l’Indicateur IPAQSS entrainant une dégradation en grande partie injustifiée de notre image
dans le domaine de la prise en charge de la douleur.
Prise en charge de la douleur imparfaite
Enjeux de la démarche
Amélioration de notre indicateur en 2014
Documents et références
IPAQSS
Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP
Envisageable mais à déterminer
Objectifs
Présence dans le dossier de soins de 2 évaluations de la douleur minimum, même pour les patients non algiques
Présence d’une traçabilité de la prise en charge de la douleur
Liens éventuels avec d’autres projets
Méthodologie
Modification du dossier de soins par le groupe douleur de la direction des soins
Audit sur la tenue des dossiers
Responsabilités
Michelle Virlouvet
Groupe de travail
Groupe douleur de la direction des soins
CLUD
Échéancier
Modification du dossier: en cours
Audit sur la tenue du dossier:1er semestre 2014
Coûts prévisionnels
Modalités de mesure des résultats
Audit de tenue des dossiers
Progression de notre indicateur IPAQSS
Modalités de pérennisation des résultats
Renouvellement réguliers des audits dossiers
Validation institutionnelle de la fiche
Direction des soins
COQSS
Revues de suivi de projet
Direction des soins
Annuellement sur bilan d’activité de la direction des soins
111
Projet médical
2013-2017
Fiche IX.9
Nom de l'action : Développer et homogénéiser les pratiques de retour d’expérience (CREX et RMM)
Problématique (quoi ? pourquoi ? quand ?)
Insuffisance d’analyse des risques liés aux soins a posteriori
Enjeux de la démarche
Systématiser les CREX, RMM et REMEDE dans l’ensemble des services
Documents et références
Critère 28 A de la certification
Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP
Les CREX et RMM sont des EPP en elles même
Objectifs
Formation de formateurs
Rédaction d’une charte de non punitivité
Diffuser les informations pertinentes en matière de qualité et gestion des risques issues des CREX et RMM d’un
service à l’ensemble de l’établissement
Liens éventuels avec d’autres projets
Méthodologie
Formations, désignation des personnes ressources dans chaque service
Compagnonnage
Publications des actions correctives pertinentes
Responsabilités
CGRAS
Groupe de travail
Personnel formé aux RMM et CREX
Échéancier
Mise en place 1er semestre 2014
Coûts prévisionnels
Coût de formation 4 premiers praticiens : 3480€ pris en charge en MIGAC
Modalités de mesure des résultats
Nombre de services où des CREX et RMM sont mis en place
Nombre de réunions dans chaque service
Modalités de pérennisation des résultats
Reporting des événements déclarés dans les pôles à la CQG
Valorisation des résultats
Validation institutionnelle de la fiche
COQSS
Revues de suivi de projet
COQSS annuellement sur les indicateurs
112
Projet médical
2013-2017
Fiche IX.10
Nom de l'action : Développer la bientraitance au CHSD
Problématique
La bientraitance est une démarche globale dans la prise en charge du patient et de l’accueil de l’entourage
visant à promouvoir le respect des droits et libertés du patient, son écoute et ses besoins, tout en prévenant la
maltraitance. le management, l’institution et le pro­fessionnel agissent sur la bientraitance du patient, de l’usager.
Le patient, l’usager et son entourage favo­risent la bientraitance par leur implication dans la prise en charge.
L’ensemble des acteurs favorise la bientraitance par leurs interactions favorables. Elle est un objectif prioritaire
pour la qualité et la sécurité des soins.
Enjeux de la démarche
- Établir un état des lieux de la bientraitance au sein de l’établissement.
- Apprécier le ressenti des professionnels au regard des méthodes et supports mis en œuvre par l’institution.
- Définir et prioriser la mise en place d’actions opérationnelles en faveur de la bientraitance.
- Impulser une démarche en faveur de la bientraitance au sein de l’établissement.
Documents et références
HAS - Certification 2014
Aspects relatifs à la mise en œuvre éventuelle dans le cadre d’une EPP
Autoévaluation
Objectifs
- L’évaluation de la bientraitance autour de 2 questionnaires élaborer par l’HAS : un questionnaire anonyme à
l’attention des professionnels de l’établissement et une auto-évaluation de l’établissement/du service
- État des lieux sur les leviers et faiblesses de l’approche du concept bientraitance.
- Définition et priorisation d’actions opérationnelles en faveur de la bientraitance.
- Elaboration et adoption charte bientraitance
Liens éventuels avec d’autres projets
Méthodologie
Informations
Autoévaluation
Formation
Responsabilités
PCME, DG, COQSS, CRUQ, DS, médiateur
Groupe de travail
Bureau de la COQSS
Échéancier
Mise en place 1er semestre 2014
Coûts prévisionnels
Coût de formation
Modalités de mesure des résultats
Tableau de bord bientraitance
Evolution du nombre de plaintes
Modalités de pérennisation des résultats
Présentation régulière aux instances et dans chaque unité de soins
Valorisation des résultats
Validation institutionnelle de la fiche
Directoire
Revues de suivi de projet
COQSS annuellement sur les indicateurs
Présentations CME, CTE
113
Projet médical
2013-2017
Les améliorations en lien avec les recommandations
du groupe des habitants et des professionnels de Saint-Denis
La plupart des recommandations exprimées par les habitants de Saint-Denis rejoignent les
analyses et les propositions qu’ont faites les groupes de travail thématiques mis en place
dans l’hôpital. Nous citerons notamment :
- organiser des formations à l’accueil pour améliorer l’accompagnement des patients
- évaluer régulièrement le taux de satisfaction des patients et afficher les résultats dans
l’hôpital
- mettre en place avec les médiathèques de Saint Denis un circuit de prêt de livres et de jeux
- systématiser aux Urgences l’accueil par l’infirmier d’accueil et d’orientation
- créer un salon de sortie pour que le patient attende confortablement ses documents
d’hospitalisation et un moyen de retour à son domicile
- organiser des formations sur l’annonce et la relation soignant-soigné, en direction des
médecins et du personnel soignant
- proposer des posters et des films d’éducation à la santé dans les différentes salles d’attente
(urgences et consultations)
- négocier avec les mutuelles des tiers-payants chaque fois que possible.
Certaines des préconisations formulées par les habitants de Saint Denis s’adressent davantage
aux pouvoirs publics qu’à l’hôpital, principalement dans le domaine financier. C’est le cas
notamment :
- des moyens supplémentaires à allouer aux établissements hospitaliers qui accueillent une
population très précaire en grand nombre
- de la prise en compte dans la T2A d’un critère de « qualité relationnelle » et du financement
des interprètes et médiateurs dont les patients et les professionnels ont besoin pour mieux
communiquer
Enfin, au-delà des moyens budgétaires ou matériels, les habitants attendent du CHSD que
l’ensemble du personnel soit plus à l’écoute des patients, dans l’accueil personnalisé, dans la
relation d’aide. C’est un souci que nous devons tous avoir au quotidien quel que soit le poste que
nous occupons dans l’hôpital.
114
Troisième partie
Développer
l'offre de soins
Pôle Médecine
Projet médical
2013-2017
Le pôle médecine est à l’origine d’une part d’activité déterminante du CHSD : médecine de spécialités, aval des
urgences, soins de suite et de rééducation et soins palliatifs.
L’évolution récente qui se confirme dans ce nouveau projet médical se caractérise par le renforcement des
alternatives à l’hospitalisation conventionnelle avec la restructuration de l’hospitalisation de jour, de semaine,
le développement de l’éducation thérapeutique, un travail sur la fluidité des parcours de soins et une nouvelle
ouverture sur la médecine de ville, libérale ou en centres de santé. Il est porteur de 2 des projets structurants avec
la création de l’hôpital de jour d’alcoologie et la restructuration de l’hôpital de jour de médecine.
Le pôle est partie prenante des politiques transversales de l’établissement : prise en charge du cancer, de
la douleur, du diabète, participation à la création d’un centre ambulatoire de prises en charge des pathologies
chroniques.
Entre la fin de de l’année 2013 et le début 2014, une discussion aura en lien avec les médecins et les cadres
responsables sur les modalités de rattahement de l’unité de cardiologie et du service de pneumologie.
Le pôle, placé sous la responsabilité du Dr Marie-Aude Khuong, Michelle Virlouvet (cadre supérieure) et Bernard
Dorland (directeur délégué) se compose de 5 services :
-
-
-
-
-
-
-
-
Médecine interne-UAU, Dr François Lhote (chef de service), 28 lits +21 lits
Endocrinologie-Diabétologie-Maladies métaboliques, Dr Chafika Khiter, 14 lits
Soins de suite polyvalents, Dr Mario Pulcini (responsable), 30 lits
Equipe mobile de soins palliatifs, Dr Isabelle Marin (responsable)
Hôpital de jour – Centre de diagnostic, Dr Catherine Arondelle (chef de service), 11 places
Maladies infectieuses et parasitaires, Dr Marie-Aude Khuong (chef de service), 4 places
Hépato-Gastro-Entérologie, Dr Hélène Labadie (chef de service), 30 lits
Unité de Soins Palliatifs, Dr Françoise Sauvaget (responsable), 11 lits
Recettes annuelles du Pôle en 2012 : 21 258 494 €
sommmaire
• Création d’un hôpital de jour en alcoologie
118
• Création d’une consultation d’évaluation et de traitement
de la douleur s’adressant notamment à une population
pluriethnique et multiculturelle
120
• Création d’une consultation multidisciplinaire pour la
prévention et prise en charge des complications affectant
les pieds des patients diabétiques
122
• Création d’un centre intégré de prise en charge des
pathologies maternelles au cours de la grossesse
124
• Création d’un centre d’information, de dépistage et de
diagnostic des infections sexuellement transmissibles
(CDDIST)
126
• Création d’un hôpital de jour de cytoponction échoguidée
réalisée dans le cadre du « diagnostic en un jour », pour
déterminer la nature bénigne ou maligne de nodules
thyroïdiens des patients
128
• Développement d’une activité d’hôpital de jour destinée aux
patients atteints de sclérose latérale amyotrophique
130
• Modernisation de l'unité d'hospitalisation de jour
en médecine
131
• Création d’une consultation spécialisée pour la prise en
charge de l’hypertension artérielle
133
• Education thérapeutique destinée aux patients atteints
d’hépatopathies chroniques à risque cirrhogène ou au
stade de cirrhose
134
• Informatisation des formulaires d’éducation thérapeutique
du patient infecté par le VIH
138
• Création d’un programme d’éducation thérapeutique du
patient ayant un traitement au long cours par
anticoagulants de type antivitamine K
139
• Création d’un programme d’éducation thérapeutique
destiné aux patients porteurs de colostomies et
iléostomies
140
• Extension de la consultation précarité
141
• Développement de l’activité de diabétologie en
hôpital de jour
142
• Evaluation de la fibrose hépatique chez les patients en
surpoids
144
• Création d’une Filière Ophtalmologie-Médecine Interne 145
• Création d’un réseau de médecins généralistes en
diabétologie
146
• Redéfinition du parcours de soins en chirurgie
bariatrique
147
• Redéfinition du parcours des patientes atteintes de
Diabète gestationnel
149
• Création d’une coordination des soins de support
151
• Diplôme Universitaire Soins palliatifs
et accompagnement 1ère Année
153
• Développer l’éducation thérapeutique des patients atteints
de syndromes drépanocytaires majeurs
136
117
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 1
Nom de l’action : Création d’un hôpital de jour en alcoologie
Porteur du projet : Docteur Joëlle Laugier
Description du projet : L’hôpital de jour a pour vocation de consolider le parcours de soins des patients sortant
d’hospitalisation en alcoologie ou de patients vus en consultations ambulatoires, en les accompagnant à moyen et
long terme dans leurs problématiques multiples et sévères (psycho-logiques, somatiques et sociales). Les soins
dispensés évitent une hospitalisation complète et préserve l’insertion sociale et familiale. La prise en charge est
adaptée à chaque patient après une évaluation médicale ; un projet thérapeutique individualisé est mis en place,
suivi par des évaluations régulières afin de réajuster le soin aux besoins du patient. Prise en charge psychomédico-sociale s’appuyant sur l’accompagnement individuel et la dynamique de groupe.
Nature du projet : Création d’activité
Type d’activité :
– Prise en charge multudisciplinnaire coordonnée en hôpital de jour
– Prise en charge individuelle :
– Consultations médicales
– Entretiens psychologiques
– Entretiens infirmiers
– Entretiens sociaux
– Prise en charge collective :
– Groupes de paroles, cours
– Ateliers physiques (relaxation, yoga, tai-chi, marche, natation…)
– Ateliers manuels (art thérapie, cuisine…)
– Ateliers « intellectuels » (lecture, écriture…)
– Activités « ludiques » (DVD, musique…)
Documents et références :
2010 – Instruction N°DGOS/R/2010/201 DU 15 JUIN 2010 relative aux conditions de facturation d’un groupe
homogène de séjour (GHS) pour les prises en charge hospitalières de moins d’une journée ainsi que pour les prises
en charge dans une unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD).
Objectif d’activité :
Prise en charge de 10 à 12 personnes par semaine dans le cadre d’un programme d’hospitalisation de jour où
le patient contractualise plusieurs journées d’hospitalisation avec des objectifs spécifiques répartis sur une ou
plusieurs semaines. 30 à 40 séances par semaine
Objectifs de la prise en charge :
Aide au maintien de l’abstinence à l’alcool et aide à l’autonomisation psycho-sociale par un accompagnement
psycho médico-social dans le cadre de la prise en charge de la dépendance à l’alcool et/ou des alcoolisations
nocives.
Besoins en moyens humains :
– Médecin responsable : PH 0,5 ETP
– Médecin attaché : PH 0,5 ETP
– IDE : 1 ETP
– Psychologue : 0,5 ETP
– Assistante sociale : 0,5 ETP
– Secrétaire : 1 ETP
– Animateur/Educateur « sportif » : 0,5 ETP
– Animateur/Educateur « artistique » : 0,5 ETP
– ASH : 0,5 ETP
Besoins en locaux : 8 places, 150 m2
118
Projet médical
2013-2017
Autres besoins : Conventions avec partenaires institutionnels locaux
HOPITAL DE JOUR D'ALCOOLOGIE (fiche M1)
Coûts et recettes :
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Médical
Postes
Praticien hospitalier
Assistant
ETP
Total
Personnel non médical
Postes
IDE
ASH
Assistante sociale
Animateur-éducateur
Psychologue
secrétaire
Dépenses
0,5
0,5
1
ETP
Total
52 000,00 €
25 500,00 €
77 500,00 €
Dépenses
1
0,5
0,5
1
1
1
5
47 000,00 €
16 500,00 €
21 000,00 €
41 000,00 €
48 000,00 €
32 000,00 €
205 500,00 €
Variation des dépenses et des recettes
(*) Hypothèse de 11 patients par jour sur 221 jours d'ouverture sur l'année, avec un T.O à 90 %
GHS 7271 valorisé à 428,56 € (scenario qualification Hôpitaux de jour)
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires (*)
Personnel médical
Personnel non médical
Fournitures médicales et hôtelières/maintenance
Amortissements
Charges indirectes
Total
Déficit
77 500,00 €
205 500,00 €
29 586,00 €
11 275,00 €
92 035
415 896,00 €
1 041 829,00 € Recettes hospitalisation de jour
1 041 829,00 € Total
625 933,00 € Excédent
Date possible de début : 2ème semestre 2014
119
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 2
Nom de l’action : Création d’une consultation d’évaluation et de traitement de la douleur s’adressant
notamment à une population pluriethnique et multiculturelle
Porteur du projet : Docteur Isabelle Marin, Docteur Séverine Morea
Description du projet : Dans le cadre de la lutte contre la douleur, l’accès à des structures de qualité pour la
prise en charge de la douleur chronique constitue une priorité. Les consultations d’évaluation et de traitement de
la douleur assurent une prise en charge pluri-professionnelle de proximité. En Seine Saint-Denis, il n’existe qu’une
consultation de la douleur (H. Avicenne) et un centre de traitement de la douleur (CH d’Aulnay/bois). La prise en
charge de la douleur chronique est rendue encore plus complexe par la multiculturalité de la population prise en
charge. L’objectif est d’ouvrir une consultation d’évaluation et de traitement de la douleur destinée aux malades
« venus d’ailleurs » et d’adapter la prise à charge à leurs particularités culturelles d’autant plus qu’il existe une
grande demande sur le territoire de consultations douleurs chroniques
Les consultations organisées sont pluridisciplinaires :
Interprète et médiateur (souvent indispensable)
Médecin : algologue, neurologue, rhumatologue, anesthésiste…
Psychologue
Kinésithérapeute
Thérapeutiques non pharmacologique : hypnose, sophrologie,…
Nature du projet : Création d’activité
Type d’activité : Consultation
Documents et références :
– Circulaire DGS/DH n° 98-47 du 4 février 1998 relative à l’identification des structures de lutte contre la douleur
chronique rebelle
– Instruction DGOS/PF2 no 2010-230 du 14 mai 2010 relative au guide d’aide à l’analyse de l’enquête pour
l’année 2009 sur les structures de prise en charge de la douleur chronique
– Instruction DGOS/PF2/2011/188 du 19 mai 2011 relative à l’identification et au cahier des charges 2011 des
structures d’étude et de traitement de la douleur chronique.
Objectif d’activité : 6 malades par semaines soit une file active par an de 100 malades
Objectifs de la prise en charge :
– Organiser l’accueil en consultation du patient adressé à la structure.
– Réaliser une évaluation bio-psycho-sociale du syndrome douloureux chronique et l’intégrer dans le contexte
culturel du patient.
– Définir un projet thérapeutique personnalisé sur la base de l’évaluation pratiquée, le proposer au patient et le
diffuser aux professionnels impliqués dans son suivi.
– Mettre en œuvre en son sein une prise en charge pluri-professionnelle et coordonnée après réunion de synthèse,
si la situation du patient le nécessite.
– Etablir des liens avec l’environnement socioprofessionnel, associatif et médical du patient (dont son médecin
traitant) pour assurer un parcours de soins de qualité.
– Informer les autres professionnels de santé, informer les usagers.
– Participer aux consultations internes de l’établissement et y améliorer la prise en charge de tous les patients
douloureux.
120
Projet médical
2013-2017
Besoins en moyens humains :
– Médecin responsable titulaire soit d’un DU, DIU ou de la capacité d’évaluation et de traitement de la douleur :
0,5 ETP (potentiellement mutualisable avec d’autres activités)
– Médecins somaticiens : dont un neurologue, un rhumatologue, un anesthésiste (mis à disposition par
l’établissement)
– Thérapeutiques non pharmacologiques : Psychologue (0.2 ETP), Sophrologue (0.1 ETP)
– Thérapeutiques physiques : Kinésithérapeute (0.1 ETP)
– Médiateur et interprète
– Assistante sociale : 0.3 ETP
– Secrétariat : prise de rendez vous et courriers (0.2 ETP)
Besoins : Un boxe de consultation trois demi-journées par semaine
Conventions avec partenaires institutionnels locaux
CREATION D'UNE CONSULTATION D'EVALUATION ET DE TRAITEMENT DE LA DOULEUR DE PROXIMITE (fiche M2)
Coûts et recettes :
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Médical
Postes
ETP
Médecin
Total
Personnel non médical
Postes
Dépenses
0,5
0,5
ETP
Psychologue
Sophrologue
Kinésithérapeute
Secrétaire médicale
Total
52 000,00 €
52 000,00 €
Dépenses
0,2
0,1
0,1
0,2
0,2
9 600,00 €
4 700,00 €
4 500,00 €
8 400,00 €
27 200,00 €
Variation des dépenses et des recettes
(*) 6 CS par semaine
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel médical
Personnel non médical
Total
Déficit
52 000,00 €
27 200,00 €
79 200,00 €
7 176,00 € Recettes externes (*)
72 024,00 € MIG douleur chronique à demander
79 200,00 € Total
Excédent
Date possible de début : 2ème semestre 2014
121
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 3
Nom de l’action : Création d’une consultation multidisciplinaire pour la prévention et prise en charge des
complications affectant les pieds des patients diabétiques
Porteur du projet : Docteur Chafika Khiter
Description du projet : Les complications du diabète qui touchent les pieds sont étroitement liées à la baisse
de sensibilité des nerfs de contact, empêchant la perception des petites blessures ou anomalies du pied (cor,
durillon, fissure, crevasse, mycose...), lesquelles finissent par s’amplifier et s’infecter... avec un risque d’amputation.
L’occlusion des artères des membres inférieurs (artérite) fréquemment associée entraîne un déficit d’oxygène dans
le sang nécessaire à la cicatrisation et peut fortement aggraver le processus. En France on compte par an 10 000
amputations plus ou moins étendues de pieds diabétiques, le diabète est la 2e cause d’amputation pied, 5 à 10%
des diabétiques présentent des lésions à risque d’amputation et 70% diabétiques amputés ont plus de 65 ans.
Au CHSD, les diabétiques arrivent souvent trop tard avec des plaies évoluées nécessitant malheureusement
l’amputation.
La prise en charge des lésions des pieds des patients diabétiques nécessite la conjonction de plusieurs compétences
spécialisées pour agir sur l’ensemble des facteurs en cause : diabétologue, infirmière, pédicure, chirurgien et
médecin bactériologiste
Une consultation multidisciplinaire a des objectifs de 3 ordres :
– Actions de prévention individuelle des lésions des pieds et de sensibilisation des patients diabétiques à ce risque
par des séances d’ETP en groupe et en individuel [hygiène des pieds, des orteils et des ongles, contrôle et
surveillance visuels réguliers, soins et traitement adaptés à la moindre blessure ou anomalie].
– Dépistage des pieds à risque de lésion
– Optimisation des traitements des lésions avérées avec une approche multidisciplinaire
L’ensemble des ont pour but d’améliorer le pronostic de cette complication chronique du diabète et de réduire les
amputations.
Nature du projet : Création d’activité
Type d’activité : Consultation et éducation thérapeutique
Documents et références :
– 2007 - Société de pathologie infectieuse de langue française : Le pied infecté du diabétique : recommandations.
– 2007 HAS – Séances de prévention des lésions des pieds chez les patients diabétiques, par le pédicurepodologue
– 2007 - HAS Structuration d’un programme d’éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies
chroniques
– 2007 – Prise en charge du diabète chez les personnes en grande précarité. Réunion de consensus Paris.
Docteur Anne Laporte
Objectif d’activité : Une consultation hebdomadaire, 250 patients par an
Objectifs de la prise en charge :
– Prévention et traitement des lésions du pied chez le diabétique
– Diminution du nombre d’amputation de pied chez le diabétique et du risque de handicap.
– Amélioration de la qualité des soins
– Formation des professionnels
Besoins en moyens humains :
– 0,1 ETP infirmière
– 0,1ETP pédicure
– 0,1 ETP diabétologue
122
Projet médical
2013-2017
Besoins en locaux et en matériel :
– Salle de consultation
– Chaussures de décharge, type BAROUK, SANITAL…1 appareil photo
Liens avec d’autres projets : Création d’un réseau de médecins généralistes en diabétologie
Coûts et recettes :
CREATION D'UNE CONSULTATION MULTIDISCIPLINAIRE POUR LA PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS AFFECTANT LES PIEDS DES PATIENTS DIABETIQUES
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Médical
Postes
Diabétologue
ETP
Personnel non médical
Postes
IDE
Pédicure
Dépenses
0,1
0,1
Total
ETP
10 400,00 €
10 400,00 €
Dépenses
Total
0,1
0,1
0,2
Total
Déficit
10 400,00 €
8 900,00 €
8 000,00 €
27 300,00 €
-21 550,00 €
4 700,00 €
4 200,00 €
8 900,00 €
Variation des dépenses et des recettes
(*) Sur la base de 250 CS/an
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel médical
Personnel non médical
Fournitures médicales et hôtelières/maintenance
5 750,00 € Recettes externes
5 750,00 € Total
Excédent
Date possible de début : 1er semestre 2014
123
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 4
Nom de l’action : Création d’un centre intégré de prise en charge des pathologies maternelles au cours de
la grossesse
Porteur du projet : Docteur Nicolas Gambier, Docteur Ghada Hatem, Docteur Dominique Verrières
Description du projet : De nombreuses femmes atteintes de pathologies chroniques désirent une grossesse
ou consultent alors qu’elles sont déjà enceintes. Une collaboration étroite entre les obstétriciens et les médecins
spécialistes est indispensable à la planification et au suivi de ces grossesses. Certaines cohortes spécifiques
bénéficient d’une prise en charge conjointe : patientes infectées par le VIH, diabète gestationnel. Nous proposons
d’étendre le dispositif à d’autres affections chroniques (drépanocytoses, lupus, sarcoïdose, HTA, hépatites virales,
thrombopénies…) et aux femmes ayant présenté un accident obstétrical (SHAG, éclampsie, MIU).
La collaboration se fait au cours de trois étapes principales :
– consultation pré-conceptionnelle : éviter les situations de début de grossesse sur des états de santé précaires
non stabilisés. Permettre à ces patientes d’avoir un bilan de la situation, et des conseils d’éducation thérapeutique
afin de démarrer leur grossesse dans les meilleures conditions. Informer les patientes d’une éventuelle contreindication à une grossesse si celle-ci met en péril leur pronostic vital
– suivi conjoint et protocolisé des grossesses
– consultation et bilan au décours des accidents obstétricaux (maladies vasculaires du placenta)
La création d’un centre intégré de prise en charge des pathologies maternelles au cours de la grossesse implanté
au sein de la maternité a pour objectifs :
– simplification et continuité du parcours de soins
– meilleur partage des informations dans un dossier unique
– facilitation des échanges et des collaborations entre professionnels de santé (médecins, sages-femmes),
création d’une RCP
– formation des soignants aux pathologies maternelles et à leurs risques propres
– adressage pertinent des patients aux médecins spécialistes
Nature du projet : Organisationnelle
Type d’activité : Consultations
Documents et références :
– http://prs.sante-iledefrance.fr/wp-content/uploads/2012/09/ars-idf-prs-schema-prevention.pdf
– Prise en charge multidisciplinaire de la prééclampsie (Pottecher, Elsevier)
– Pourrat O. La Médecine Obstétricale : une mission de choix pour l’interniste. Rev Med Interne 2004 ; 25 : 419-20.
Objectif d’activité :
– 150 – 200 suivis de maladies vasculaires du placenta/an
– Prise en charge médicale de grossesses chez des patientes atteintes de maladies chroniques : 30 – 50/an
– Consultations pour événement médical survenant au cours de la grossesse (thrombopénie, anémie, …)
Objectifs de la prise en charge :
– Améliorer et simplifier le parcours de soins
– Améliorer de l’adhérence aux traitements.
– Education thérapeutique
– Sensibiliser les patientes aux messages de prévention
Besoins en moyens humains : Une vacation de consultation d’un médecin interniste par semaine (à moyen
constant)
Besoins en locaux et en matériel :
– Promotion de cette consultation auprès des médecins de ville, des CMS, des PMI et du réseau périnatalité.
– Pièce de consultation à la maternité
124
Projet médical
2013-2017
Coûts et recettes :
Coûts :
– redéploiement interne
– DIU : Médecine Interne de la Femme Enceinte (800 €)
Recettes :
– consultations
– bilans biologiques réalisés au CHSD
– séances d’HdJ : bilan diagnostic, d’évaluation ou thérapeutiques
Date possible de début : 1er semestre 2014
125
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 5
Nom de l’action : Création d’un centre d’information, de dépistage et de diagnostic des infections
sexuellement transmissibles (CDDIST)
Porteur du projet : Docteur Marie-Aude Khuong, Dr Chantal Chaplain
Description du projet : Le CHSD dispose depuis de très nombreuses années d’une consultation d’information,
de dépistage anonyme et gratuit (CIDAG) de l’infection par le VIH, de l’hépatite B, de l’hépatite C et de la syphilis.
La création d’un centre d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles
(CDDIST) représente un véritable enjeu de santé publique dans un département de Seine Saint-Denis où la
prévalence des infections sexuellement transmissible est importante avec notamment une prévalence des infections
à Chlamydiae chez les jeunes femmes qui dépasse 10%. Cette nouvelle structure qui s’adresse aux personnes
ayant ou non des symptômes liés à d’éventuelles infections sexuelles permet le diagnostic rapide des IST et leur
traitement tout en poursuivant les fonctions d’information et de dépistage de la CIDAG.
Le CDDIST serait ouverte 2 demi-journées par semaine sans RDV et associerait dépistage Chlamydiae et
Gonocoques, avec un traitement antibiotique immédiat et gratuit si besoin.
Nature du projet : Création d’activité
Type d’activité : Consultations externes sans rendez-vous, prélèvements et administration des traitements
Documents et références :
– Circulaire interministérielle DGS/SD5A/SD5C/SD6A n° 2005-220 du 6 mai 2005 relative à la mise en œuvre du
transfert à l’Etat des compétences en matière de vaccination et de lutte contre le cancer, la tuberculose, la lèpre
et les infections sexuellement transmissibles
– Rénovation du dispositif CDAG/CIDDIST, Groupe de travail 29 juin 2012. Laurence Caté, DGS – Sous-direction
prévention des risques infectieux – Bureau IST/VIH/Hépatites.
Objectif d’activité : 500 patients par an
Objectifs de la prise en charge :
Favoriser le dépistage et le traitement des IST dans le bassin de vie de l’hôpital.
Besoins en moyens humains :
– Médecin : 0.2 ETP,
– Technicien de laboratoire : 0.2 ETP
– Personnel d’accueil : 0.2 ETP
Besoins en locaux et en matériel :
– Un box de consultation
– Tests de dépistage, antibiotiques
126
Projet médical
2013-2017
CENTRE DE DEPISTAGE ET DIAGNOSTIC DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES (CDDIST)
Coûts et recettes :
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel médical
Poste
ETP
attachés
Dépenses
0,2
17 172,00 €
0,2
17 172,00 €
Technicien de laboratoire
0,2
10 000,00 €
Secrétaire
0,2
6 400,00 €
0,4
16 400,00 €
Total
Personnel non médical
Total
Variation des Dépenses et des Recettes
activité cible : 500 consultations par an
Recettes Supplémentaires
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical et non médical
33 572 €
tests de dépistage, vaccins, traitements, fournitures de bureau
32 516 €
Total
Déficit
66 088 €
66 088 € Subvention Conseil général 93
66 088 € Total
Excédent
Date possible de début : 1er semestre 2014
127
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 6
Nom de l’action : Création d’un hôpital de jour de cytoponction échoguidée réalisée dans le cadre du
« diagnostic en un jour », pour déterminer la nature bénigne ou maligne de nodules thyroïdiens des patients
Porteur du projet : Docteur Régis Cohen, Docteur Frédérique De Broucker
Service d’ORL et de Radiologie. Laboratoire d’Anatomopathologie
Description du projet : Le cancer de la thyroïde est un des cancers les plus fréquents. Une femme sur deux à 50
ans a des nodules dans la thyroïde et un nodule sur 20 est un cancer nécessitant une chirurgie puis un traitement
par iode radioactive et un suivi
La cytoponction thyroïdienne faite sans anesthésie permet pour un nodule en général repéré par échographie de
porter le diagnostic de bénignité ou malignité.
Le parcours du patient est long et compliqué : Il voit son MG qui l’envoie à l’endocrinologue qui l’envoie au radiologue
qui envoie la cytoponction à l’anatomopathologiste puis l’endocrinologue revoit le patient et lui donne les résultats.
Si le prélèvement n’est pas satisfaisant (15 % des cas) le patient devra avoir une nouvelle cytoponction
Nous nous proposons en hôpital de jour pour un patient ayant un nodule thyroïdien identifié à l’échographie à
ponctionner d’avoir le même jour l’avis de l’endocrinologue, du radiologue et du cytologiste qui donnera le résultat
dans en moins de 2 heures avec édition d’un rapport.
Cela est déjà réalisé dans de nombreux hôpitaux américains et en France à la Pitié Salpêtrière et à l’IGR. Il existe
des études médico-économiques qui ont toutes montré l’avantage de cette méthode.
Elle est aussi utilisée en cytologie mammaire
Nature du projet : Création d’activité
Type d’activité : Hospitalisation de jour
Documents et références :
– 2013 Thyroid, Witt B : Rapid onsite evaluation improves the adequacy of fine-needle aspiration for thyroid
lesions: a systematic review and meta-analysis.
– IGR, Evaluation économique diagnostic en un jour
– 2010 – Instruction N°DGOS/R/2010/201 DU 15 JUIN 2010 relative aux conditions de facturation d’un groupe
homogène de séjour (GHS) pour les prises en charge hospitalières de moins d’une journée ainsi que pour les
prises en charge dans une unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD).
Objectif d’activité : 100 patients par an en évaluation, 1 séance d’HdJ de 6 patients par mois
Objectifs de la prise en charge :
– Amélioration de l’accès et de la qualité des soins.
– Diagnostic précoce et rapide des tumeurs malignes de la thyroïde
– Planification de leur prise en charge
Besoins en moyens humains :
A moyen constant et 1 vacation par mois pour cytologiste
Besoins en locaux:
Salle pour cytoponction et matériel de lecture et fixation des lames
128
Projet médical
2013-2017
HDJ DE CYTOPONCTION ECHOGUIDEE
Coûts et recettes :
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Médical
Postes
ETP
Cytologiste
Total
Dépenses
0,1
0,1
10 400,00 €
10 400,00 €
Variation des dépenses et des recettes
(*) Autres interventions pour troubles endocriniens, métaboliques ou nutritionnels, en ambulatoire => 804,23 €
(**) ENCC
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel médical
Charges indirectes (plateau technique) (**)
Total
Déficit
10 400,00 €
24 480,00 €
34 880,00 €
57 904,56 € Recettes d'hospitalisation - GHS (*)
57 904,56 € Total
23 024,56 € Excédent
Date possible de début : 1er semestre 2014
129
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 7
Nom de l’action : Développement d’une activité d’hôpital de jour destinée aux patients atteints de
sclérose latérale amyotrophique
Porteur du projet : Docteur Anne Lazar, Docteur Thomas De Broucker, Docteur Catherine Arondelle
Description du projet : La sclérose latérale amyotrophique est une affection purement motrice progressive
extrêmement sévère. Elle touche progressivement tous les muscles des membres, de la respiration et de la
déglutition et de la phonation. Les traitements sont purement palliatifs en dehors d’une molécule qui ne retarde le
décès que de quelques mois. L’accompagnement actif des malades et des proches est actuellement assez bien
codifié. En région parisienne, le site Nord associé centre de référence de la Pitié-Salpétrière sera situé à l’hôpital
Delafontaine. La file active serait d’une cinquantaine de patients, avec15 nouveaux patients par an. Entre le début de
la maladie et la phase terminale la prise en charge est ambulatoire et comporte un bilan quadriannuel en hôpital de
jour avec consultation pluriprofessionnelle pour une évaluation complète du patient associée à une prise en charge
du ou des aidants. La prise en charge est multidisciplinaire, faisant intervenir les médecins spécialistes appropriés
(notamment pneumologue, gastro-entérologue, médecin de MPR, ORL), des professionnels paramédicaux (infirmier,
kinésithérapeute, ergothérapeute, orthophoniste, diététicien, psychomotricien), des professionnels des relations
humaines (psychologue clinicien) et d’autres professionnels du secteur médico-social (notamment assistant socioéducatif) selon les besoins.
Nature du projet : Organisationnelle
Type d’activité : Hospitalisation de jour
Documents et références :
– 2007 HAS Sclérose latérale amyotrophique. Protocole national de diagnostic et de soins pour une maladie rare
– 2010 HAS PNDS liste des actes et des prestations affections de longue durée : sclérose latérale amyotrophique
– 2010 – Instruction N°DGOS/R/2010/201 DU 15 JUIN 2010 relative aux conditions de facturation d’un groupe
homogène de séjour (GHS) pour les prises en charge hospitalières de moins d’une journée ainsi que pour les
prises en charge dans une unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD).
Objectif d’activité : 150 à 200 séances par an
Objectifs de la prise en charge :
– Prévenir le déficit inéluctable et maintenir le meilleur état général possible et préserver le capital fonctionnel et
anticiper sur le déficit
– Evaluer les besoins
Besoins en moyens humains :
– kinésithérapeute : 0.1 ETP
– diététicienne : 0,1 ETP
– psychologue : 0,1 ETP
– assistante sociale : 0,1 ETP
Liens avec d’autres projets : Projet sclérose latérale amyotrophique du pôle MPR
Coûts et recettes :
Coûts :
– personnel
Recettes :
– séance HdJ
Date possible de début : 2ème semestre 2014
130
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 8
Nom de l’action : Modernisation de l'unité d'hospitalisation de jour en médecine
Description
Une unité d’hospitalisation ambulatoire de médecine va être réinstallée au rez-de-chaussée du BMC en 2015.
Sa capacité sera étendue par rapport à l’existant. L’hôpital de jour de maladies infectieuses sera mitoyen.
L’unité d’Hospitalisation ambulatoire est un outil à la disposition de l’ensemble des disciplines médicales.
Organisée par analogie avec l’UCA, un cadre soignant sera le pivot du fonctionnement de cette structure.
L’extension de capacité de l’hôpital de jour de médecine nécessite de redéfinir
- les pathologies prises en charge dans l’unité « Bilan et diagnostic » (diabète, neurologie, médecine, la
thyroïde…)
- Les différentes prises en charges médicales
- les chimiothérapies.
Les modalités de fonctionnement seront revisitées pour absorber une croissance d’activité : redéfinition du rôle
des médecins en hôpital de jour, du rôle des médecins des services de spécialités, du lien avec les médecins
adresseurs de ville.
Chaque médecin sera responsable des patients de sa spécialité.
Des objectifs d’activité et d’occupation des lits et places seront fixés.
Le projet architectural découlera de ces organisations (bureaux médecins polyvalents…)
Objectifs
Disposer d’un plateau moderne d’hospitalisation de jour en médecine répondant à l’évolution des pathologies, des
prises en charge, travaillant en lien avec les services adresseurs, et ouvert sur la médecine de ville.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
- Projet à travailler de façon transversale au sein du pôle de médecine, avec les services de neurologie et de
pneumologie
- Dimension organisationnelle du projet (cf gestion de projet de l’UCA)
Compétences à mobiliser
- Pôle médecine
- DSI
- Services techniques
- Direction
Proposition de constitution d’un groupe de pilotage / réflexions et élaboration du projet.
Appel à une personnalité extérieure pour animer la réflexion.
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
A définir
Coûts
131
Projet médical
2013-2017
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
- Elaboration du projet : fin 2014
- Travaux 2014
Indicateurs
Evolution de l’activité en hospitalisation de jour
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
132
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 9
Nom de l’action : Création d’une consultation spécialisée pour la prise en charge de l’hypertension
artérielle au Centre Hospitalier de Saint-Denis
Porteur du projet : Docteur Alain Debure ; Docteur Jean Jacques Lefevre
Description du projet : L’hypertension artérielle essentielle ou secondaire peut être à l’origine de complications en
particulier neurologiques et néphrologiques. Sa détection doit permettre d’en limiter les conséquences. Il s’agit d’une
affection fréquente et 7 millions de patients sont traités en France pour une hypertension artérielle. La précarité
rencontrée en Seine Saint-Denis en retarde souvent le diagnostic et limite l’adhérence au traitement alors même
que les populations concernées sont à risque d’hypertension artérielle sévère. Le vieillissement de la population
générale en augmente la fréquence. La prise en charge de l’hypertension artérielle est en premier lieu assurée par
les médecins généralistes qui doivent pouvoir bénéficier d’un recours auprès d’une équipe hospitalière spécialisée.
La création d’une consultation spécialisée pour la prise en charge de l’hypertension artérielle au Centre Hospitalier
de Saint-Denis se propose de viser à une meilleure détection de l’hypertension artérielle dans les populations à
risque, de développer les mesures diagnostiques et d’améliorer l’adhérence aux thérapeutiques proposées en lien
avec les médecins généralistes de l’environnement.
Nature du projet : Organisationnelle
Type d’activité : Consultation externe, éducation thérapeutique
Documents et références :
– 2005 HAS – Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle. Synthèse des
recommandations professionnelles
– 2013 Recommandations de la société française d’hypertension artérielle : prise en charge de l’hypertension
artérielle de l’adulte.
Objectif d’activité : 250 – 400 patients par an
Objectifs de la prise en charge :
– Améliorer la prise en charge de l’hypertension artérielle de son diagnostic à son traitement en particulier dans
les populations à risque que représentent les femmes enceintes, les personnes en situation de précarité et les
personnes âgées
– Améliorer le contrôle de l’hypertension artérielle pour limiter le développement des complications en particulier
neurologiques et néphrologiques.
Besoins en moyens humains :
– 0.2 ETP médical
Besoins en locaux et en matériel :
– Une à deux plages de consultations externes par semaine.
– Optimisation de l’activité d’échographie doppler afin d’y ajouter l’étude des artères rénales.
Coûts et recettes :
Coûts : néant
Recettes : consultations, explorations réalisées au CHSD
Date possible de début : 1er semestre 2014
133
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 10
Nom de l’action : Education thérapeutique destinée aux patients atteints d’hépatopathies chroniques à
risque cirrhogène ou au stade de cirrhose
Porteur du projet : Docteur Hélène Labadie, Docteur Joëlle Laugier, Docteur Chafika Khiter, Docteur François
Chiche, Docteur Régis Cohen, Docteur Marie-Aude Khuong
Description du projet : Les maladies du foie dues aux virus B et C, à l’alcool ou au surpoids ont une complication
commune qu’est la cirrhose
A un stade précoce, pour éviter la cirrhose, le patient doit s’astreindre soit au sevrage de l’alcool soit à un traitement
antiviral qui peut être très lourd (hépatite C) soit à la prise en charge du surpoids qui implique des modifications du
mode de vie.
Plus tard, en cas de cirrhose constituée, une stabilisation peut être obtenue par des mesures similaires et il est
important pour le patient de connaitre les complications de la cirrhose pour en assurer le dépistage (hépatocarcinome)
et la prise en charge la plus précoce
La prise en charge des addictions à l’alcool et de ses complications, les infections chroniques par les virus des
hépatites B et C et des maladies métaboliques associées à une stéatose hépatique (diabète, obésité) font partie
des expertises du pôle médecine
Nous proposons la mise en place d’un programme d’éducation thérapeutique axé sur la prévention de la cirrhose
et de ses complications d’adressant à ces groupes à risque
Le programme comportera :
- des séances collectives sur la cirrhose et sa prise en charge pour tous les patients exposés au risque de cirrhose
assuré par un hépatologue
- des séances individuelles et collectives sur les complications extra-hépatiques de l’alcool par un médecin
alcoologue en mutualisation avec le CSAPA
- des séances individuelles sur le déroulement d’un traitement antiviral et l’adhérence thérapeutique par une IDE
en mutualisation avec le SMIT
- des séances individuelles et collectives sur la prise en charge du surpoids et de l’obésité déjà organisées en
endocrinologie
Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Education thérapeutique
Documents et références :
– 2006 J Hepatol : Hepatic histology in obese patients undergoing bariatric surgery. Machado M
– 2007 - HAS Structuration d’un programme d’éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies
chroniques
– 2010 - Education thérapeutique du patient. Propositions pour une mise en œuvre rapide et pérenne. Rapport au
premier ministre rédigé par M. Denis JACQUAT, député de la Moselle.
Objectif d’activité :
– 10 patients par semaine pour les cours collectifs
– 4 à 6 patients en entretien individuel par semaine
Objectifs de la prise en charge :
– Sensibilisation aux risques des maladies hépatiques même en dehors de l’alcoolisme
– Prévention de la cirrhose
– Prévention des complications de la cirrhose
– Aide au maintien de l’abstinence et à l’adhérence aux traitements
134
Projet médical
2013-2017
Besoins en moyens humains :
– Médecins : utilisation des ressources internes
– Infirmières : 0,3 ETP IDE
Besoins en locaux et en matériel :
Disponibilité d’une salle de réunion
Liens avec d’autres projets : Evaluation de la fibrose hépatique chez les patients en surpoids
EDUCATION THERAPEUTIQUE DESTINEE AUX PATIENTS ATTEINTS D'HEPATHOPATHIES CHRONIQUES
Coûts et recettes :
Demande de personnels supplémentaires
Personnel non médical
Postes
ETP
IDE
Total
Dépenses
0,3
0,3
14 100,00 €
14 100,00 €
Variation des dépenses et des recettes
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel non médical
Total
Déficit
14 100,00 €
14 100,00 €
14 100,00 € MIG Education thérapeutique à demander
14 100,00 € Total
Excédent
Date possible de début : 2ème semestre 2014
135
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 11
Nom de l’action : Développer l’éducation thérapeutique des patients atteints de syndromes
drépanocytaires majeurs
Porteur du projet : Docteur Eléna Foïs
Description du projet : De nombreux patients enfants et adultes atteints de syndrome drépanocytaire majeur sont
pris en charge au CHSD (file active 250 patients). Le CHSD participe activement à l’élaboration d’un programme
d’éducation thérapeutique régional (IdF) pour les patients drépanocytaires adultes en collaboration avec le centre
de référence de l’hôpital Henri Mondor, les associations de patients et les autres hôpitaux d’IDF prenant en charge
les patients drépanocytaires. Un groupe d’ETP destiné aux adultes drépanocytaires a été formalisé : EVAD (Et Vivre
Adulte avec la Drépanocytose) dont la première réunion s’est tenue au CHSD. Il a pour objectifs l’établissement
d’un programme commun d’ETP mais comportant des adaptations aux spécificités de chaque hôpital. L’activité
d’ETP se partage entre :
– des consultations individuelles dédiées pour établir le bilan éducatif personnalisé dans chaque hôpital.
– des séances collectives organisées lors des bilans annuels en HdJ, plusieurs patients étant convoqués le même
jour.
– des séances collectives possiblement partagées entre les différents centres où un médecin du groupe EVAD se
déplacerait selon le thème de la séance.
– des séances individuelles dans chaque hôpital adaptées aux patients selon leurs besoins
Le CHSD participe à l'ouverture d'un centre d'information et de dépistage de la drépanocytose au CSM d'Aubervilliers.
Nature du projet : Organisationnelle
Type d’activité : Séances d’éducation thérapeutique individuelles (consultations) et collectives
Documents et références :
– 2007 - HAS Structuration d’un programme d’éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies
chroniques
– 2010 - Education thérapeutique du patient. Propositions pour une mise en œuvre rapide et pérenne. Rapport au
premier ministre rédigé par M. Denis JACQUAT, député de la Moselle.
– 2010 – HAS Syndromes drépanocytaires majeurs de l’adulte. Protocole national de diagnostic et de soins pour
une maladie rare
Objectif d’activité :
– 100 consultations individuelles
– 10 séances collectives au cours de bilan annuels
– 4 réunions annuelles du groupe EVAD
Objectifs de la prise en charge :
– Améliorer les connaissances des patients sur leur pathologie pour leur permettre de mieux gérer les problèmes
aigus et de mieux vivre avec cette maladie.
– Formation des soignants à la prise en charge des SDM
Besoins en moyens humains :
– A moyen constant
– un médecin référent
– une infirmière du service de médecine interne
136
Projet médical
2013-2017
Besoins en locaux et en matériel :
Box de consultations et salle de réunion pour les séances d’éducation
Impact sur d’autres structures :
– CLUD
– Equipe douleur
Coûts et recettes :
Coûts :
– personnel : redéploiement interne, IDE : 0.1 ETP
Recettes :
– consultations
– MIG ETP par l’ARS
Date possible de début : 1er semestre 2014
137
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 12
Nom de l’action : Informatisation des formulaires d’éducation thérapeutique du patient infecté par le VIH
Porteur du projet : Docteur Camille Charpentier, Madame Corinne Elia (IDE)
Description du projet : Le centre hospitalier de Saint-Denis a développé un programme d’éducation thérapeutique
du patient infecté par le VIH validé par l’ARS-IF. Ce programme respecte les recommandations de l’HAS. Le volume
de données émanant du programme d’éducation thérapeutique mis en place dans le SMIT nécessite la création
d’un formulaire informatique pour en permettre la traçabilité et l’analyse
Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Education thérapeutique
Documents et références :
– 2007 - HAS Structuration d’un programme d’éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies
chroniques
– 2010 - Education thérapeutique du patient. Propositions pour une mise en œuvre rapide et pérenne. Rapport au
premier ministre rédigé par M. Denis JACQUAT, député de la Moselle.
Objectif d’activité :
File active de 1100 patients suivis au CHSD
Objectifs de la prise en charge :
– Améliorer la connaissance de la maladie, l’adhérence à la prise en charge et aux traitements antirétroviraux.
– Transmission des informations aux médecins traitant
– Traitement des données
Besoins en moyens humains :
A moyens constants
Besoins en locaux et en matériel :
Création du formulaire informatisé
Coûts et recettes :
Néant
Date possible de début : 1er semestre 2014
138
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 13
Nom de l’action : Création d’un programme d’éducation thérapeutique du patient ayant un traitement au
long cours par anticoagulants de type antivitamine K
Porteur du projet : Docteur Mario Pulcini
Description du projet : Le programme est destiné aux patients pour lesquels est initié un traitement par
anticoagulant oral (AVK) à la suite d’un événement thrombo-embolique si ces patients sont jugés aptes à gérer
eux-mêmes leurs prises de médicament.
En France 900 000 patients traités en France (>1% population) par AVK. Ces traitements sont à l’origine de 12.3% des
hospitalisations pour effet indésirable soit 17000 hospitalisations et 4000 décès par an. L’éducation thérapeutique
des patients traités par AVK est impérative si l’on veut diminuer la morbi-mortalité liés à ces médicaments très
utilisés. Elle s’adresse aux patients chez qui un traitement est instauré ainsi qu’aux patients déjà traité.
Les objectifs pédagogiques sont :
Améliorer l’adhérence du patient à son traitement
Rendre le patient capable de prendre des décisions adaptées lors d’un oubli de prise
Rendre le patient capable de détecter un effet indésirable lié au traitement et de prendre une décision pertinente
Rendre le patient capable d’identifier un acte de soins à risque hémorragique
Rendre le patient est capable d’interpréter un résultat biologique exprimé en termes d’INR.
Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Education thérapeutique
Documents et références :
–2007 - HAS Structuration d’un programme d’éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies
chroniques
–2008 – HAS Prise en charge des surdosages en antivitamines K. Synthèse des recommandations professionnelles.
–2010 - Education thérapeutique du patient. Propositions pour une mise en œuvre rapide et pérenne. Rapport au
premier ministre rédigé par M. Denis JACQUAT, député de la Moselle.
Objectif d’activité :
100 à150 patients par an
Objectifs de la prise en charge :
– Améliorer la compréhension et l’adhésion au traitement par AVK
– Diminuer la morbi-mortalité liée aux traitements par AVK
Besoins en moyens humains :
– 0.1 ETP médecin
– 0.1 ETP infirmière
Besoins en locaux et en matériel :
– Salle de consultation
– Matériel éducatif
Coûts et recettes :
Coûts :
– personnel : 0.1 ETP infirmière
Recettes :
– MIG ETP
Date possible de début : 2ème semestre 2014
139
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 14
Nom de l’action : Création d’un programme d’éducation thérapeutique destiné aux patients porteurs de
colostomies et iléostomies
Porteur du projet : Docteur Mario Pulcini
Description du projet : Les patients stomisés, environ 80000 en France, représentent une population cible pour
l’éducation thérapeutique. De nombreuses études ont mis en évidence les difficultés liées à l’autogestion des soins,
à l’observance thérapeutique du patient, aux concepts d’image corporelle altérée et d’altération de la qualité de vie.
Nous proposons la création d’un programme d’éducation thérapeutique destinée aux patients porteurs de stomies
dont la finalité est de permettre leur d’acquérir et de maintenir des compétences en auto soins, et de mobiliser ou
acquérir des compétences d’adaptation que la mise en place de la stomie soit récente ou déjà ancienne.
Les objectifs pédagogiques sont :
– Etre capable de réagir lors d’une irritation cutanée : application de poudre ou de pâte,
– Etre capable d’anticiper le renouvellement du matériel prescrit.
– Savoir interrompre l’irrigation colique en cas de diarrhées.
– Etre capable d’assurer les soins d’hygiène de sa stomie au quotidien.
– Etre capable d’adapter son alimentation à son transit,
– Etre capable d’adapter son appareillage en fonction de ses loisirs.
– Etre capable d’observer et d’évaluer la peau péristomiale,
– Prendre l’initiative de modifier son alimentation en cas de dérèglement du transit quel qu’il soit.
– Etre capable d’alerter en cas de complications,
– Etre capable d’organiser son quotidien en prévenant les incidents : prévoir son matériel en vu d’un voyage,
repérer dans la journée le moment propice pour réaliser ses soins
– Etre en capacité de solliciter de l’aide à ses proches en cas de besoin
Organisation de :
– séance individuelles en cours d’hospitalisation ou en externe
– séances collectives en externe
Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Education thérapeutique
Documents et références :
– 2007 - HAS Structuration d’un programme d’éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies
chroniques
– 2010 - Education thérapeutique du patient. Propositions pour une mise en œuvre rapide et pérenne. Rapport au
premier ministre rédigé par M. Denis JACQUAT, député de la Moselle.
Objectif d’activité :
20 à 30 patients par an
Objectifs de la prise en charge :
Autonomisation du patient à la prise en charge des problèmes liés à la colostomie
Besoins en moyens humains :
– Médecin
– Infirmier stomathérapeute à moyens constants
Besoins en locaux et en matériel :
– Salle de consultation
– Matériel éducatif
Coûts et recettes :
Coûts :
Recettes :
– MIG ETP
– Consultations
Date possible de début : 2ème semestre 2014
140
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 15
Nom de l’action : Extension de la consultation précarité
Porteur du projet : Docteur Denis Mechali, Docteur Caroline Compain
Description du projet : Une vacation de consultation dans le cadre de la PASS hospitalière est actuellement
assurée par le Docteur MECHALI, une fois par semaine. Les objectifs de cette consultation étaient de permettre en
particulier l’accueil de patients hors droits aux soins, de façon à déterminer le degré d’urgence des soins d’une part,
d’organiser le bon adressage, en spécialité (hospitalisation, consultation, organisation d’un hôpital de jour ou de
semaine), ou en extra hospitalier (médecine générale libérale, en fonction des possibilités). Il s’agit habituellement
de consultations longues, de l’ordre de 30 minutes, avec recours fréquent à des interprètes professionnels, le plus
souvent par téléphone, pour régler les échanges en temps réel. Ce sont dans les faits des consultations médicosociales la consultation sociale précédant ou suivant immédiatement la consultation médicale. Dans une minorité de
cas, il s’agit de consultations conjointes : patient concerné, travailleur social, médecin et interprétariat si nécessaire.
De telles consultations conjointes sont un gain de temps et d’efficacité, car elles permettent de rédiger une véritable
fiche de diagnostic médico-social, et de poser les éléments de stratégie pour la suite. Ces consultations participent
au désengorgement des urgences. En 2012, la consultation précarité a assuré194 consultations concernant 130
consultants différents pour 36 demi-journées effectives (soit 5 à 10 patients par demi-journée). Une seule vacation
ne semble actuellement pas suffisante pour répondre aux besoins de la population de Seine Saint-Denis et nous
proposons d’élargir le temps dédié à cette activité à 2 vacations par semaine, la deuxième vacation étant assurée
par le Dr Caroline Compain.
Nature du projet : Extension d’activité existante
Type d’activité : Consultation
Documents et références :
– Article L.711-7-1 du Code de la Santé Publique
– Consultation « médecine générale précarité » dans le cadre de la PASS (Permanences d’accès aux soins de
santé) centre hospitalier de Saint Denis : Bilan 2012. Analyses, propositions et réflexions personnelles de «
médecin coordonnateur d’activité » de la PASS hospitalière. Docteur Denis MECHALI
Objectif d’activité : 150 à 200 consultations par an
Objectifs de la prise en charge :
Améliorer la prise en charge des patients exclus du système de santé
Besoins en moyens humains :
– ETP médical par redéploiement interne
– 0,2 ETP assistante sociale
– Secrétariat médical (celui des consultations externes)
Besoins en locaux et en matériel :
Un bureau de consultation ½ journée par semaine
Coûts et recettes :
Coûts :
– pas de surcoût engagé (financement par le projet Lampes de l'ARS)
Recettes :
– MIG PASS
Date possible de début : 1er semestre 2014
141
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 16
Nom de l’action : Développement de l’activité de diabétologie en hôpital de jour
Porteur du projet : Docteur Régis COHEN, Docteur Catherine Arondelle
Description du projet : Le suivi du diabète de type 2 nécessite une coordination entre le médecin traitant et le
diabétologue, afin que ce suivi puisse être assuré au premier chef par le médecin généraliste (cf recommandation
HAS 2013), mais que ce dernier puisse avoir recours au spécialiste en cas de besoin.
Une évaluation régulière des complications dégénératives du diabète est hautement souhaitable.
Nous proposons de mettre en place une activité d’hôpital de jour principalement destinée aux patients atteints de
diabète de type 2 en facilitant l’accès aux plages de rendez-vous pour les médecins généralistes du bassin de vie
de l’hôpital qui permettrait de conjuguer
- une évaluation des complications dégénératives (OPH, rein, neuro, cardio…) et des facteurs de risque vasculaire
associés au diabète et leur prise en charge (tabacologue), définition d’une stratégie d’exploration cardio-vasculaire
éventuelle
- une consultation diététique
- une évaluation de l’adhérence du patient aux traitements (médicaments, diététique, exercice physique)
- une consultation avec le médecin diabétologue
Ces bilans seront réalisés en respectant la circulaire « frontière » : II.3.2. Prises en charge justifiant le recours à «
une équipe paramédicale et médicale dont la coordination est assurée par un médecin » : les bilans diagnostiques
ou thérapeutiques : bilan réalisé chez un diabétique, nécessitant des examens ophtalmologiques, le recours à
un médecin spécialisé en pathologie vasculaire, et à un diététicien, avec réalisation d’explorations vasculaires,
d’examens biologiques et d’une synthèse médicale.
Nature du projet : Extension d’activité
Type d’activité : Hôpital de jour
Documents et références :
– 2007 - Prise en charge du diabète chez les personnes en grande précarité. Réunion de consensus Paris.
Docteur Anne Laporte
– 2010 - Instruction N°DGOS/R/2010/201 DU 15 JUIN 2010 relative aux conditions de facturation d’un groupe
homogène de séjour (GHS) pour les prises en charge hospitalières de moins d’une journée ainsi que pour les
prises en charge dans une unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD).
– 2012 - HAS Diabète de type 1 et de type 2. Actes et prestation affection de longue durée.
– 2013 - Stratégie médicamenteuse du contrôle glycémique du diabète de type 2. Recommandations pour la
pratique clinique
Objectif d’activité : 300 à 400 séjours par an
Objectifs de la prise en charge :
– Structurer le suivi des patients de type 2
– Faciliter l’accès au plateau technique et au médecin spécialiste pour les médecins généralistes et leurs patients
Besoins en moyens humains :
– 0,3 ETP IDE
– 0,3 diététicienne
Besoins en locaux et en matériel :
– Accès au plateau technique : rétinographie, dosage HbA1c, échographie cardiaque
– Information et communication sur ce programme
– Création d’un formulaire informatisé
Liens avec d’autres projets : Création d’un réseau de médecins généralistes en diabétologie
142
Projet médical
2013-2017
DEVELOPPEMENT DE L'ACTIVITE DE LA DIABETO EN HDJ
Coûts et recettes :
Variation des dépenses et des recettes
(*) GHS : Diabéte âge supérieur à 35 ans très courte durée => 478,65 € - Diabéte âge inférieur à 36 ans très courte durée => 452,4 €
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
186 210,00 € Recettes d'hospitalisation - GHS (*)
Fournitures Médicales et Hôtelières/Maintenance
Recours au plateau technique
Total
Déficit
52 000,00 €
52 000,00 €
186 210,00 € Total
134 210,00 € Excédent
Date possible de début : 1er semestre 2014
143
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 17
Nom de l’action : Evaluation de la fibrose hépatique chez les patients en surpoids
Porteur du projet : Docteur Hélène Labadie, Docteur Régis Cohen, Docteur Chafika Khiter
Description du projet : La fibrostéatose hépatique est une complication grave observée chez les patients en
surpoids dont l’évaluation est possible grâce au fibroscan qui est un outil reconnu de mesure non invasive de la
fibrose hépatique
Chez les patients en surpoids, la mesure avec la sonde M (standard) est grevée de 20% d’échec ce qui justifie
l’utilisation de la sonde XL qui améliore significativement les performances du fibroscan chez les patients en surpoids
L’importante file active des patients en surpoids pris en charge en diabétologie ou en chirurgie bariatrique pourrait
bénéficier de cette technique et de l’amélioration apportée par cette nouvelle sonde d’autant que l’hôpital est équipé
d’un fibroscan.
Nature du projet : Extension d’activité
Type d’activité : Consultation
Documents et références :
2006 J Hepatol : Hepatic histology in obese patients undergoing bariatric surgery. Machado M
Objectif d’activité : 300 à 500 examens par an
Objectifs de la prise en charge :
– Dépister les complications hépatiques du surpoids et du diabète
– Sensibiliser les patients au stade de lésions réversible précirrhotiques
– Améliorer l’adhérence aux traitements et au suivi des thérapeutiques préventives proposées
– Dépister et traiter précocement les complications hépatiques du surpoids et du diabète
Besoins en moyens humains :
– Médecin : 0.2 ETP,
– Technicien de laboratoire : 0.2 ETP
– Personnel d’accueil : 0.2 ETP
Besoins en locaux et en matériel :
– Sonde XL pour le fibroscan
EVALUATION DE LA FIBROSE HEPATHIQUE CHEZ LES PATIENTS EN SURPOIDS (M 17)
Coûts et recettes :
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel Médical
Poste
ETP
Dépenses
Praticien Temps Plein
Total
0,2
20 800,00 €
0,2
20 800,00 €
Variation des Dépenses et des Recettes
450 examens supplémentaires prévus par an avec une facturation du FibroScan à 32 €
Recettes Supplémentaires (**)
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
20 800 €
Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance
6 000 €
Amortissements (Matériel Médical = Sonde XL FibroScan)
Date possible de début : 1er semestre 2014
144
14 400 € Valorisation Fibroscan
5 000 €
Total
31 800 €
Déficit
-17 400 €
14 400 € Total
Excédent
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 18
Nom de l’action : Création d’une Filière Ophtalmologie-Médecine Interne
Porteur du projet : Docteur Elisa Pasqualoni, Docteur Caroline Compain, Dr Julien Seror
Description du projet : La prise en charge diagnostique et thérapeutique des patients atteints d’uvéite nécessite
une collaboration étroite entre le service d’Ophtalmologie et le service de Médecine Interne. L’uvéite est une
affection au pronostic potentiellement grave avec des risques de cécité dans 10% des cas
Afin d’améliorer la prise en charge de ces patients et la communication des différentes informations médicales entre
ces 2 services, nous souhaitons développer une filière spécifique de prise en charge de ces patients qui, une fois
le diagnostic ophtalmologique porté, seront directement orientés en consultation de médecine interne pour planifier
un bilan diagnostique adapté à chaque patient qui sera réalisé soit en consultation externe, soit en hôpital de jour
ou en hospitalisation complète en fonction de la situation et de degré d’urgence.
Nature du projet : Organisationnelle
Type d’activité : Consultation et hospitalisation
Documents et références :
– SNFMI 2011 : Etiologie et évolution clinique dans cas d’uvéites
– S Mohamed. Revue Médicale Suisse : Les uvéites : approche diagnostique multi-disciplinaire à l’usage de
l’ophtalmologue et de l’interniste
Objectif d’activité : 30 à 50 patients par an
Objectifs de la prise en charge :
– Améliorer la pertinence de la démarche diagnostique
– Définir des protocoles d’exploration
– Améliorer le parcours de soins et la prise en charge des patients atteints d’uvéite :
• hospitalisation rapide en cas d’urgence ou consultation rapide de médecine interne pour orienter le bilan
diagnostique
• bilan programmé en HdJ médecine
• sensibilisation et formation du personnel paramédical, non spécialisé en ophtalmologie, quant à la gestion
du patient en aigu
– Informé et éduquer les patients sur leur pathologie souvent chronique
– Création d’un RCP OPH-Médecine Interne
Besoins en moyens humains :
– A moyen constant
Besoins en locaux et en matériel :
– Utilisation des locaux déjà existant
Autres besoins : Support informatique partagé entre ophtalmologues et internistes
Coûts et recettes :
Coûts :
Recettes :
– séances en HdJ
– séjours en hospitalisation complète
Date possible de début : 1er semestre 2014
145
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 19
Nom de l’action : Création d’un réseau de médecins généralistes en diabétologie
Porteur du projet : Docteur Françoise Chiche
Description du projet : Le suivi du diabète de type 2 nécessite une coordination entre le médecin traitant et le
diabétologue, afin que ce suivi puisse être assuré au premier chef par le médecin généraliste (cf recommandation
HAS 2013), mais que ce dernier puisse avoir recours au spécialiste en cas de besoin.
En pratique, de nombreux patients sont suivis soit uniquement par leur médecin traitant et n’ont pas recours au
spécialiste quand c’est nécessaire, soit uniquement par un spécialiste et leur médecin se cantonne au renouvellement
de l’ordonnance du spécialiste.
L’objectif de ce réseau est d’identifier un groupe de médecins généralistes de proximité qui seraient intéressés par
le suivi coordonné ville-hôpital du diabète de type 2. Ces médecins pourraient également prendre en charge les
nombreux patients diabétiques vus au CHSD et qui n’ont pas de médecin traitant.
Les diabétologues du CHSD organiseraient des réunions avec ces praticiens et assureraient régulièrement des
sessions de formation auprès de ces praticiens (EPU).
Nature du projet : Organisationnelle
Type d’activité : Réseau ville-hôpital interprofessionnel
Documents et références :
Stratégie médicamenteuse du contrôle glycémique du diabète de type 2. Recommandations pour la pratique clinique
Objectif d’activité :
Créer un réseau interprofessionnels avec les médecins généralistes pour la prise en charge du diabète de type 2
Objectifs de la prise en charge :
Améliorer la coordination ville-hôpital dans la prise en charge du diabète de type 2
Besoins en moyens humains :
A moyen constant
Besoins en locaux :
Salle de réunion, environ une fois par trimestre
Liens avec autre projet :
Rencontre avec les médecins de ville, groupe EFGH
Coûts et recettes :
Coûts :
Sollicitation prévue de firmes pharmaceutiques pour encadrer les réunions du réseau
Date possible de début : 2ème semestre 2014
146
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 20
Nom de l’action : Redéfinition du parcours de soins en chirurgie bariatrique
Porteur du projet : Dr Régis Cohen, service de chirurgie viscérale et service diététique
Description du projet : La chirurgie de l’obésité est le traitement le plus efficace pour les patients obèses remplissant
les critères de l’HAS. L’hôpital Delafontaine est un centre de référence de prise en charge de la chirurgie bariatrique
il doit répondre à un cahier des charges incluant
– La sélection des patients candidats à la chirurgie bariatrique par une équipe multidisciplinaire (chirurgie,
psychologue, diététicienne, anesthésistes,….)
– L’organisation du suivi pour dépister et traiter les complications de deux natures : médico chirurgicales
(fistules, embolie pulmonaire) et nutritionnelles (dénutrition et carence en micronutriments).
Nous avons organisé un parcours
– Consultation chirurgie
– HDJ tous les jours ou Hospitalisation semaine 2-5 jours
– Avis diététique et psychologique
– Réunion d’information décisions
– Consultation Anesthésie et Chirurgien
– Intervention chirurgicale
– Organisation suivi vendredi après midi à 3, 12, 24, 36 mois
– Si problème Consultation individuelle
Nous voulons pérenniser et développer l’organisation actuelle en organisant
– Des ateliers de diététiques pour les patients n’ayant pas eu les 6 mois de suivi diététiques avant la chirurgie
– Renforcer la prise en charge psychologique des patients en rappelant que plus d’un tiers ont été victimes
de violences sexuelles
– Développer dans ce dispositif des processus d’éducation thérapeutiques (formation des formateurs et
évaluation)
Etre un lieu de formation pour un interne en obtenant l‘agrément nutrition
Nature du projet : Organisationnelle
Type d’activité : Consultations et hôpital de jour
Objectif d’activité :
Plus de 400 patients par an en évaluation => 300 interventions =>1200 patients en suivi
Objectifs de la prise en charge :
– Amélioration de l’accès et de la qualité des soins
– Création d’un atelier diététique
– Développer l’éducation thérapeutique pour les patients obèses
Besoins en moyens humains :
– psychologue : 0,5 ETP
– secrétaire médicale : 0,5 ETP
Besoins en locaux : Aucun
147
Projet médical
2013-2017
REDEFINITION DU PARCOURS DE SOINS EN CHIRURGIE BARIATRIQUE
Coûts et recettes :
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Non Médical
Postes
ETP
Secrétaire médicale
Psychologue
Dépenses
Total
0,5
0,5
1
Total
Déficit
45 000,00 €
9 900,00 €
54 900,00 €
-27 300,00 €
21 000,00 €
24 000,00 €
45 000,00 €
Variation des dépenses et des recettes
(*) 1 200 CS valorisées à 23 € la consult.
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel Non Médical
Charges Indirectes (22% des Charges Directes)
Date possible de début : Septembre 2013
148
27 600,00 € Recettes externes (*)
MIG à demander
27 600,00 € Total
Excédent
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 21
Nom de l’action : Redéfinition du parcours des patientes atteintes de Diabète gestationnel
Porteur du projet : Docteur Régis Cohen, Service de Gynécologie Obstétrique
Description du projet : Le diabète gestationnel touche 18 % des patientes suivies pour leur grossesse à l’hôpital
Delafontaine et représente une part importante des hospitalisations.
Il expose les parturientes et leur enfant à des complications précoces et tardives (risque de diabète) en relation
directe avec leurs niveaux glycémiques. Pour diminuer la glycémie nous devons éduquer les patients à la diététique,
à l’autosurveillance glycémique et en cas d’échec à l’insulinothérapie.
Nous proposons un nouveau parcours pour permettre un accès facilité et de qualité à toutes ces patientes
comprenant :
– Un dépistage universel par une hyperglycémie par voie orale dans le deuxième trimestre, prescrit à toutes
les patientes (au-delà des recommandations mais qui nous semble justifié vu la prévalence de cette
affection en Seine St Denis)
– De l’éducation thérapeutique en Atelier diététique et formation à l’autosurveillance systématique le Jeudi
(déjà en place mais à renforcer car surchargé)
– Un film en plusieurs langues reprenant le contenu de ces cours (à créer)
– Un Suivi des carnets glycémiques par les sages-femmes (déjà en place) et bientôt par un carnet glycémique
informatisé (collaboration Pr Altman HEGP) (à créer)
– Une mise et éducation à l’insulinothérapie en hospitalisation traditionnelle en maternité HDS (déjà en
place) ou bientôt en hôpital de jour (à créer).
– Le dépistage post accouchement du diabète (projet Diagest sur le département) (déjà en place)
La mise en place de ce nouveau parcours impose une formation de l’ensemble des intervenants (sages-femmes et
médecins) à la prise en charge du diabète.
Nature du projet : Organisationnelle
Type d’activité : Consultation et hôpital de jour
Objectif d’activité :
1000-1200 consultations spécialisées par an (en augmentation par rapport à l’existant)
150–200 séances d’HdJ par an (activité nouvelle)
Objectifs de la prise en charge :
– Amélioration de l’accès et de la qualité des soins
– Amélioration du parcours de soins
• Organiser l’accueil en consultation de patiente atteinte de diabète gestationnel suivie à la maternité
• Définir un projet thérapeutique personnalisé sur la base de l’évaluation pratiquée, le proposer au patient et
le diffuser aux professionnels impliqués dans son suivi.
• Etablir des liens avec l’environnement socioprofessionnel, associatif et médical du patient (dont son
médecin traitant) pour assurer un parcours de soins de qualité.
Besoins en moyens humains :
– Une vacation de consultation pour renforcer l’équipe de diabétologues (déjà en place)
– 0.2 ETP IDE pour une journée d’HdJ
Besoins en locaux et en matériel :
Création d’un hôpital de jour (2 ème étage de la maternité) intégré à la structure existante
149
Projet médical
2013-2017
Coûts et recettes :
Coûts :
– 0.2 ETP IDE
Recettes :
– consultations
– séances d’HdJ : 150 à 200/an
Date possible de début :
150
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 22
Nom de l’action : Création d’une coordination des soins de support
Porteur du projet : Docteur Isabelle Marin
Description du projet : Dans les hôpitaux de Saint Denis, une assez grande gamme de soins de support est
proposée soit par l’hôpital lui-même : EMSP, diététicien, kinésithérapeute, AS, psychologues, infirmière d’annonce,
bénévoles, aumônerie, interprète, médiateurs, soit par des associations : socio esthéticiennes, musicothérapeute,
sophrologue, anthropologue. Certaines prestations sont réservées aux malades atteints de cancer, d’autres non.
Ces soins sont mal coordonnés et pour certains mal connus tant des malades que des soignants.
Le présent projet a pour objectif de créer une véritable coordination de soins de support, et de les ouvrir à tous les
malades.
La coordination :
– Secrétariat commun : le secrétariat de l’EMSP fait lien entre tous les intervenants et répertorie les demandes
des soignants et des malades par le biais d’agenda électronique consultables à distance
– Rencontres bi mensuelles entre tous les intervenants : psychologues, socio esthéticiennes, art-thérapeute,
bénévoles de l’ASP, aumônerie, as, diététiciennes, kinésithérapeutes, etc…
– Communication autour des soins de support : flyer pour les malades et les familles
Affiches pour les soignants et les visiteurs
Journée portes ouverte de tous les soins de support une fois par an
– Le renforcement des soins de support
Ouverture d’un atelier d’art-thérapie destiné à tous les malades
Proposition de vacation supplémentaire pour les intervenants payées actuellement par des associations autour du
cancer pour qu’elles puissent intervenir chez d’autres malades et en USP.
Nature du projet : Organisationnelle Type d’activité : Coordination d’activité
Documents et références :
2013 Mayo Clinic proceeding Strand : Top 10 things palliative care clinicians wished every one knew about palliative
care
Objectif d’activité :
– Coordonner l’activité de nombreux professionnels (membres de l’EMPS, psycho-oncologue, socio-esthéticienne,
musicothérapeute, sophrologue) et des intervenants de l’aumonerie ainsi que des associations de bénévoles
agissant dans le même champ de prise en charge des patients cancéreux ou non. A terme y associer l’activité
des diététiciennes, kinésithérapeutes et assistantes sociales qui se rapporte à la fonction soins de support.
– Favoriser la connaissance des soins de support par les soignants et les patients
– Favoriser l’accessibilité aux soins de support
– Favoriser les échanges des professionnels sur les patients pris en charge.
Objectifs de la prise en charge :
– Mieux utiliser les ressources disponibles
– Mieux coordonner les différents soins
Besoins en moyens humains :
– Secrétariat d’accueil pouvant être réalisé par le secrétariat de l’EMSP
– Art-thérapeute : 0.1 ETP
151
Projet médical
2013-2017
Besoins en locaux : A terme le regroupement géographique des soins de support permettrait d’améliorer la
coordination
Coûts et recettes :
Coûts :
– 0.1 ETP art-thérapeute
Recettes :
– Projet soumis au fonds national pour les soins palliatifs à hauteur de 16 100 euros pour 1 an permettant le
financement des réunions, des prestations de soins de support supplémentaire et d’un groupe d’analyse des
pratiques.
Date possible de début : 2ème semestre 2014
152
Projet médical
2013-2017
Fiche n°M 23
Nom de l’action : Diplôme Universitaire Soins palliatifs et accompagnement 1ère Année
Porteur du projet : Docteur Isabelle Marin
Unité de soins palliatifs CHSD et hôpital Charles Richet, EMSP hôpital Avicenne, Réseau de soins palliatifs Arc en
Ciel
Description du projet : Le DU Soins palliatifs du l’université Paris XIII est actuellement interrompu. Nous proposons
de participer en collaboration avec l’université Paris XIII à son redémarrage, en s’appuyant sur l’expertise de
l’ensemble des structures de soins palliatifs du territoire.
Les objectifs pédagogiques du DU sont :
Approfondir des connaissances dans le domaine des sciences
biomédicales et des sciences humaines pour développer une approche interdisciplinaire centrée sur la personne en
fin de vie, dans son contexte familial, social, culturel et religieux.
Acquérir des compétences cliniques, thérapeutiques, relationnelles et éthiques pour :
– Assurer à la personne soignée la qualité des soins et la meilleure
qualité de vie jusqu’à sa mort.
– Favoriser l’implication des participants dans les différents projets de soins palliatifs, tant au domicile qu’en
institutions, dans le souci de la pluridisciplinarité et du travail en réseau.
Promouvoir la recherche dans le domaine des soins palliatifs.
Promouvoir le débat sur la mort dans la société
Publics : Docteurs en Médecine ou en Pharmacie, étudiants en médecine titulaires ayant validés 4 semestres de
stage, infirmières, psychologues, kinésithérapeutes, travailleurs sociaux, bénévoles ayant au moins un an d’activité
sur le terrain.
Nature du projet : Création d’activité Type d’activité : Enseignement - recherche
Documents et références :
JORF n°241 du 17 octobre 2000 page 16482, arrêté du 10 octobre 2000 modifiant l’arrêté du 4 mars 1997 relatif à
la deuxième partie du deuxième cycle des études médicales
2008 Programme de développement des soins palliatifs 2008-2012 présenté par le Président de la République ce
vendredi 13 juin au Centre Hospitalier de Bourges Objectif d’activité :
– Une promotion par an de 30 personnes formées
– Faire reconnaître, développer et rendre attractif le dispositif de soins palliatifs du CHSD et du territoire
– Participer à l’universitarisation des CH généraux
Objectifs de la prise en charge :
Sensibiliser et informer sur la nature des problèmes rencontrés dans le domaine des soins palliatifs. Donner des
éléments de base permettant de s’impliquer dans ce domaine. Apporter des solutions adaptées aux différentes
situations palliatives rencontrées.
Besoins en moyens humains :
– 0,1 ETP médical
– Secrétariat
Besoins en locaux et en matériel :
Locaux d’enseignement fournis par l’université
153
Projet médical
2013-2017
Coûts et recettes :
Coûts :
– Rémunération des formateurs du DU
Recettes :
– Financement par les droits d’inscription
Date possible de début : Année universitaire 2014 - 2015
154
Projet médical
2013-2017
Pôle Chirurgie-Anesthésie-SMUR
Le pôle de «chirurgie-anesthésie» du CHSD a connu de profondes mutations ces dernières années : Réorganisation du
bloc, création d’une unité de chirurgie ambulatoire...
L’activité est à ce jour clairement positionnée : urgences, permanence des soins, chirurgie générale, cancérologie,
chirurgie de l’obésité et divers segments de «sur-spécialités» en ORL.
Son projet 2013-2017 consiste à consolider et développer ses acquis, notamment en ambulatoire, à lancer de
nouveaux projets organisationnels comme la gestion des lits, et à investir un plateau moderne d’hospitalisation de 60
lits. Ce service pourra le cas échéant selon l’évolution des activités accueillir la chirurgie gynécologique.
La délocalisation prévue de l'UHCD dans le périmètre des urgences permettra d'ajouter une surface supplémentaire,
à la plateforme chirurgicale regroupée. L'évolution de la chirurgie au CHSD et la gestion ordonnancée des lits vont
conduire inéductablement l'hospitalisation chirurgicale à une profonde mutation: une réduction probable du nombre
de lits d'hospitalisation conventionnelle, la création possible d'un secteur d'hospitalisation chirurgicale de semaine,
l'individualisation dans la prise en charge ambulatoire d'un circuit "court" réservé à des patients assis au fauteuil, à fort
taux de rotation et un circuit "long" pour les opérés devant obligatoirement rester allongés plusieurs heures en post
opératoire.
Il est prévisible que l'UCA ne permettra pas un tel ajustement des circuits dans son périmètre actuel, en raison dès
aujourd'hui d'un fort taux de rotation (1.5) et de l'augmentation actuelle des indications ambulatoires en chirurgie
viscérale, en pédiatrie en ORL....
On voit donc l'enjeu en terme de projet du secteur actuel de l'UHCD, qui pourrait se positionner en chirurgie de semaine, en
circuit ambulatoire long, voire en foyer de garde pour libérer de la surface dans le prolongement de l'UCA actuelle.
L’unité de stomatologie-dentisterie, dont le fonctionnement n’est pas satisfaisant malgré les efforts déployés par les acteurs
fera l’objet d’un redimensionnement drastique.
Courant 2014, le SMUR jusque-là rattaché à ce pôle, intégrera l’ensemble «Urgences- Réanimation».
Le pôle, placé sous la responsabilité du Dr Marc Pellerin, Maryline David (cadre supérieure) et Catherine Vauconsant
(directrice déléguée), se compose de 4 services :
- Anesthésie, Dr Marc Pellerin (chef de service)
- Anesthésie obstétricale, Dr Dominique Verrières (responsable)
- Plateforme opératoire, SSPI, UCA, Dr Marc Pellerin (responsable), 15 places
- Chirurgie orthopédique, Dr Jean-Michel Faustin (chef de service), 21 lits
- Chirurgie spécialités tête et cou, Dr Hervé Lacombe (chef de service), 13 lits
- Chirurgie viscérale, Dr Jean-Marc Catheline (chef de service), 24 lits
- SMUR, Dr Brigitte Hennequin (responsable)
Recettes annuelles du Pôle en 2012 : 19 808 137 €
Sommaire
• Nom des actions : Conforter les missions
et les compétences au bloc opératoire
156
• Nom des actions : Conforter les compétences
et le développement de l'activité de la chirurgie viscérale 158
• Développer et diversifier la chirurgie orthopédique
160
• Accompagner l'extension du service d'ophtalmologie
161
• Conforter l'activité de la chirurgie et des consultations ORL
163
• Projet SMUR
165
• Accompagnement de l'augmentation de l'activité de
chirurgie ambulatoire
166
155
Projet médical
2013-2017
Fiche n°C 1
Nom des actions : Conforter les missions et les compétences au bloc opératoire
Porteur du projet : Docteur M. Pellerin, K. Motard, MC. Nicol
Description du projet : Les projets du service d’anesthésie réanimation et du bloc opératoire découlent pour une
part d’orientations propres au service en terme d’innovation et de formation, de sécurité en anesthésie, pour une
autre part, des orientations stratégiques du projet chirurgical, des objectifs du projet de soins, de l’analyse des
principaux processus de prise en charge, des dysfonctionnements identifiés et auxquels on souhaite apporter
une réponse.
Les missions et objectifs du projet tournent autour des thèmes suivants :
1. Mettre à en adéquation les ressources médicales disponibles les ressources IADE et IDE, les ressources
IBO et AS avec les projets chirurgicaux déclinés dans le projet d’établissement
Planifier, organiser, sécuriser, optimiser le fonctionnement du bloc opératoire et de l’anesthésie par un
pilotage par indicateurs, un dispositif d’encadrement et de régulation des vacations performant et anticipatif.
2. Favoriser l’attractivité du plateau technique pour les métiers aux ressources rares (IBODE,
instrumentation)
3. Développer la prise en charge des patients sur un mode ambulatoire par des protocoles d’anesthésie
permettant une « mise à la rue » rapide et avec pour cible 2 patients par place et par jour dans certaines
disciplines (endoscopie digestive « hors pôle »)
4. Mieux assurer la prise en charge de la douleur post opératoire, en SSPI puis en service d’hospitalisation
par une fonction d'IADE référent douleur chargée particulièrement de l'évaluation du traitement par protocole et
de la formation de l'infirmière d'hospitalisation.
5. Valoriser l’activité au bloc opératoire par un codage exhaustif de cette activité
6. Développer les actions de formation d’optimisation de la plateforme opératoire et d’efficience des soins, en
lien avec les pathologies et les spécialités prises en charge (chirurgie pédiatrique, chirurgie bariatrique, urgences
obstétricales, douleur…), les modalités d’hospitalisation (chirurgie ambulatoire), la valorisation économique de
l’activité.
Répondre à tout dysfonctionnement rencontré par des actions correctives et des actions de formation
dans le cadre d’une politique qualité sécurité en lien avec la direction de la qualité
Objectifs et bénéfices attendus :
– Pérennité de l’équipe d’anesthésie du CHSD à moyen terme
– Effectifs suffisants à court terme pour maintenir l’activité
– Adaptation des effectifs de permanence des soins en anesthésie obstétricale à l’activité en garde
– Délégation raisonné de tâches aux IADE
– Réinvestissement en service d’hospitalisation chirurgicale
– Gestion optimisée de la douleur post opératoire
– Optimisation du bloc opératoire et de l’activité de chirurgie ambulatoire
156
Projet médical
2013-2017
Les moyens d’action :
– Assurer le moyen terme en misant sur le recrutement de 3 DES d’anesthésie en novembre 2013 et sur
l’universitarisation de l’anesthésie
– Assurer le court terme en recrutant 4 Stagiaires associés/DFMS expérimentés, préprofessionnels en
novembre 2013 et pour alimenter la seconde liste de permanence des soins en anesthésie obstétricale
– Recruter le futur chef de service cour conserver en particulier la qualification du service pour les DES
d’anesthésie
– Instaurer une délégation de tâche réfléchie et sécurisée des IADE pour certaines activité protocolisées
(Endoscopie digestive..)
– Poursuivre la formation des médecins anesthésistes au codage et à la valorisation des actes CCAM et du
PMSI, au bloc opératoire et en salle de réveil
– Protocoliser les examens préopératoires avec les urgences et le programmé
– Protocoliser les interventions en chirurgie ambulatoire pour atteindre le taux cible de 40% en UCA
– Revoir les protocoles d’analgésie post opératoire en lien avec le CLUD et installer l’IADE référent douleur au
mois de septembre
– Augmenter le taux d’instrumentation en salle d’opération par les IBO
– Des assistants généralistes en chirurgie ?
Besoins en moyens humains :
– IADE compétent douleur
– Médecins anesthésistes formateurs pour les DES
– Formation des MAR à l’échographie cardiaque
Coûts et recettes :
Coûts :
– 3 DES anesthésie
– 4 Stagiaires associés/ DFMS
Date possible de début : 2013-2017
Indicateurs :
Nombre de vacations opératoires / Nombre d’anesthésistes
Consultations externes/anesthésistes
157
Projet médical
2013-2017
Fiche n°C 2
Nom des actions : Conforter les compétences et le développement de l'activité de la chirurgie viscérale
Porteur du projet : Docteur JM. Catheline, Docteur M. Pellerin
Description du projet : Le projet médical doit être celui de la population du territoire de santé. Les prévalences
des urgences chirurgicales digestives, des cancers digestifs, et de l’obésité, sont élevées dans le territoire de santé
du Centre Hospitalier de Saint Denis. La chirurgie d’urgence en fait partie intégrante dans le cadre de la PDSES.
L’augmentation d’activité opératoire de 40% depuis 3 ans et sa diversification conduisent à envisager une
restructuration du service en termes d’image et de lisibilité de l’offre chirurgicale ainsi qu’une restructuration de
l’équipe vers des PHTP en chirurgie viscérale et en urologie. La reconnaissance du service et son choix par le DES
de chirurgie est un élément structurant.
Un potentiel de développement de la chirurgie viscérale, urologique et vasculaire en ambulatoire reste important
(10% des séjours en UCA en 2012) et constitue un enjeu majeur en termes d’organisation des soins et d’économie
potentielle pour le système de santé.
La prévention de l’obésité et le suivi des patients obèses opérés en association avec le service d’endocrinologie
sont un axe fort du service, induisent une activité programmée importante, une augmentation significative des
consultations de chirurgie, et nécessitent de renforcer les liens avec les réseaux de ville et les associations de
patients qui existent déjà.
L’enseignement et la formation des personnels de santé font partie intégrante du projet de service qui a
l’agrément pour le DES de chirurgie générale et digestive et doit être mis au choix des internes DES. Le service
est engagé aussi dans un programme de formation continue pour la chirurgie de l’obésité destiné aux médecins
et chirurgiens correspondants extérieurs et participe à plusieurs études institutionnelles multicentriques et
coordonne un PHRC national.
– Prise en charge, 24 heures sur 24, de toutes les urgences chirurgicales digestives, urologiques et vasculaires.
– Prise en charge chirurgicale et pluridisciplinaire de tous les cancers digestifs, au-delà des seuils d’activités
imposés
– Promotion et développement de la chirurgie ambulatoire selon les recommandations en vigueur.
– Prise en charge médico-chirurgicale de l’obésité morbide, y compris la prévention. ainsi que les complications
provenant d’autres établissements.
– Restructuration du service en 2 unités : une unité de chirurgie bariatrique et d’urgence, une unité de chirurgie
–
–
ambulatoire et de cancérologie digestive et restructuration de l’équipe associant un PHTP Adjoint en chirurgie
viscérale
Consolidation de l’activité urologique au CHSD et au sein de la Fédération Inter-Hospitalière d’Urologie
Mise au choix des DES du service, agréé pour la chirurgie générale et digestive
Objectifs et bénéfices attendus :
– Maintien du recrutement par l’urgence dans le cadre de la PDSES
– Conserver les seuils en chirurgie viscérale cancérologique
– Développer l’activité urologique
– Se rapprocher des taux cibles dans les actes traceurs de chirurgie viscérale, urologique et vasculaire
– Consolider les actions transversales en ce qui concerne l’obésité pathologique, (prévention, actions de formation
et d’éducation thérapeutique, hôpital de jour, et réunions de groupe, les liens avec les réseaux de ville et les
associations de patients.
– Optimiser les vacations opératoires.
158
Projet médical
2013-2017
Les moyens d’action :
– Développer un réseau avec les médecins généralistes, les réseaux de ville et les associations de patients
– Consolider les actions transversales au sein de l’établissement (endocrinologie, hôpital de jour, endoscopie
digestive, diététiciennes….)
– Favoriser les prises en charges ambulatoires dans les actes traceurs
– Restructurer les équipes vers des PHTP en chirurgie viscérale et en urologie
– Renouveler le matériel de vidéochirurgie vétuste et actuellement sur utilisé.
Besoins en moyens humains :
– Les endoscopistes digestifs (anneau gastrique, gestes interventionnels, échoendoscopie ?
– Les endocrinologues
– Les pneumologues (polysomnographies…)
– Les réseaux de ville autour de l’obésité
Coûts et recettes :
- Valorisation des actes traceurs en chirurgie ambulatoire
- Valorisation PMSI des interventions digestives
- Vers une prise en charge au CHSD de l’intégralité du parcours de chirurgie bariatrique
Date possible de début : 2013-2017
Indicateurs :
– Taux global de chirurgie ambulatoire en chirurgie viscérale et digestive, Taux d’ambulatoire pour les actes
traceurs
– Indicateurs : TROS
– Indicateurs médico économiques, DMS
159
Projet médical
2013-2017
Fiche n°C 3
Nom des actions : Développer et diversifier la chirurgie orthopédique
Porteur du projet : Docteur JM. Faustin, Chirurgiens orthopédistes, Docteur M. Pellerin
Description du projet : La chirurgie orthopédique connait depuis 2011 une augmentation significative de son
activité confirmée en 2013 aussi bien en chirurgie orthopédique qu’en traumatologie. Les différents indicateurs
d’activité attestent d’une augmentation des séjours (7%) des interventions (+5%) du taux de chirurgie ambulatoire
(36% des actes) et de la valorisation T2A (+15%). L’activité de chirurgie prothétique est mieux représentée.
1. Consolider en volume l'activité globale, accroitre le recours à la chirurgie ambulatoire sur l’ensemble des
actes traceurs et veiller au maintien d’une réponse de qualité à l’urgence traumatique.
2. Des pistes de développement en chirurgie programmée sont identifiées ; une consultation spécialisée en
médecine du sport, l’arthroscopie du membre supérieur, la chirurgie du rachis, L’avenir de la rhumatologie de
l’établissement - dont la « vraie rhumatologie hospitalière » constitue à cet égard un enjeu majeur pour la chirurgie
orthopédique.
3. Créer une banque d'os alimentée par des prélèvement osseux qui pourraient être faits de façon concomitante
avec les prélèvements d'organes.
Objectifs et bénéfices attendus :
– Augmentation et diversification de l’activité orthopédique en particulier prothétique (rachis traumatique et
dégénératif)
– Positionnement consolidé du CHSD dans la PDSES départementale
– Restructuration de l’offre de soins en orthopédie par une alternative à l’hospitalisation complète (UCA), incitation
forte des tutelles et par des incitations tarifaires
– Maitrise des DMS des patients en hospitalisation complète et du parcours du patient
– Qualité globale de la prise en charge du patient
Des difficultés prévisibles :
– Coordination UCA et bloc opératoire (révision de la charte de bloc opératoire, affectation de vacations
« ambulatoires »)
– Gestion des sorties des patients vers les structures de rééducation SSR, pour une meilleure maitrise des DMS
– Positionnement de l’orthopédie et de ses contraintes spécifiques dans le cadre des 60 lits de l’unité chirurgicale
du 1er étage (chambre à 1 lit, sectorisation, ergonométrie…risque infectieux)
Les moyens d’action :
– Réfléchir sur le développement de la rhumatologie de l’établissement
– Ordonnancer les lits et les vacations opératoires pour améliorer le parcours patient
– Organiser la consultation de médecine du sport avec la ville et les urgences
Besoins en moyens humains :
– Former un opérateur à l’arthroscopie du membre supérieur
Date possible de début : 2013-2017
Indicateurs :
– Taux global de chirurgie ambulatoire en orthopédie
– Taux d’ambulatoire pour les actes traceurs (arthroscopie, canal carpien…..)
– Indicateurs médico économique ! DMS
160
Projet médical
2013-2017
Fiche n°C 4
Nom des actions : Accompagner l'extension du service d'ophtalmologie
Porteur du projet : Docteur J. Seror, Docteur M. Pellerin
Description du projet : Dans un contexte aujourd’hui toujours favorable en termes de recrutement chirurgical,
l’unité d’OPH doit anticiper les évolutions de l’activité de consultation et surtout de chirurgie. En effet tous les
correspondants historiques en chirurgie OPH partent à la retraite de sorte que dans 5 ans, les chirurgies de
cataracte adressées par les ophtalmologistes médicaux ne représenteront plus que 10 % des cataractes opérés
dans le service contre encore 50 % aujourd’hui.
Le recrutement médical de l’équipe doit être ciblé autour de la filière « internes DES - assistants « dans un contexte
attractif pour la formation et le recrutement.
1. Stabilisation de l’activité opératoire OPH et en consultation
Le projet de service doit prendre les mesures pour compenser la perte « sèche » de recrutement, en
particulier au niveau du dispositif de prise des rendez-vous, pour une réponse adaptée aux différents motifs de
consultation OPH et les délais qui en découlent (indicateur cible : délai de consultation).
2. Restructuration complète de l’offre de soins en OPH par une alternative à l’hospitalisation complète (UCA)
notamment pour les actes traceurs en ambulatoire
Les moyens d’action :
– Instaurer des consultations « aidées » par des orthoptistes pour augmenter le volume de consultations, Ce qui
nécessite de recruter des orthoptistes dédiés à cette tâche et d’élargir les plages ou augmenter le nombre de box
de consultations.
– Améliorer le rendement chirurgical des consultations par une meilleure organisation des filières (filière diabète,
filière DMLA, filière glaucome...).
– Revoir le dispositif de prise de rendez-vous en coopération avec la cellule des RDV pour diminuer le nombre de
non-venus et améliorer l’accessibilité téléphonique bien insuffisante actuellement
– Développer un réseau avec les médecins généralistes qui seront les nouveaux correspondants chirurgicaux de
demain en organisant des EPU pour mieux connaitre, se faire connaitre et les former.
– Sédentariser et stabiliser l’équipe d’accueil et du secrétariat des consultations, clé de voute du bon déroulement de
l’organisation des consultations et des chirurgies., par des personnels qualifiés et motivés dans ces postes clés.
– Cibler le recrutement de l’équipe médical : être attractif pour les internes DES (1 poste actuellement obtenu en
novembre 2012) afin de les recruter comme futur assistant, développer des collaborations avec les universités
étrangères afin de mieux maitriser le recrutement des internes autre que DES.
Besoins en moyens humains :
– Orthoptistes pour les consultations aidées
– Cellule de rendez-vous
– Filière courte de chirurgie ambulatoire
– Secrétaires et personnels d’accueil
CONSULTATIONS DEDIEES D'ORTHOPTISTES (C 4)
Coûts et recettes :
Demande de personnels supplémentaires
Personnel non médical
Postes
ETP
Orthoptiste
Dépenses
Total
1
1
Total
Déficit
40 000,00 €
3 000,00 €
43 000,00 €
-9 531,54 €
40 000,00 €
40 000,00 €
Variation des dépenses et des recettes
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel non médical
Fournitures médicales et hôtelières/maintenance
33 468,46 € Recettes externes pour un orthoptiste
33 468,46 € Total
Excédent
Date possible de début : 2013-2017
161
Projet médical
2013-2017
Indicateurs :
– Taux global de chirurgie ambulatoire en OPH
– Taux d’ambulatoire pour les actes traceurs (Cataracte…)
– Indicateurs : taux des « non venus » en consultation
162
Projet médical
2013-2017
Fiche n°C 5
Nom des actions : Conforter l'activité de la chirurgie et des consultations ORL
Porteur du projet : Docteur H. Lacombe et son équipe, Docteur M. Pellerin
Description du projet :
Le projet de service de l’ORL s’inscrit dans une logique bien définie :
•
•
•
une réponse de proximité pour une population diversifiée souvent précaire avec forte demande de consultations
+ explorations fonctionnelles ( audition – vertiges - voix) liée à la désertification ORL de l’environnement
immédiat.
une forte demande interne transversale à l’établissement souvent ultra spécialisée et dans le cadre de l’urgence
adulte ou pédiatrique.
une activité chirurgicale adulte et pédiatrique, programmée dominante, ayant dépassé 60% de mode
ambulatoire, structurée dans les 3 domaines de chirurgie cervico-faciale et cancérologique, de chirurgie
otologique et chirurgie endoscopique.
En terme d’indicateurs d’activité, le secteur de consultations est en croissance (11.000 / an dont 65 % externes),
l’activité chirurgicale se contracte, mais le poids des actes (PMCT ) s’alourdit, la part de chirurgie ambulatoire dépasse
60 %, et les plages opératoires sont optimisées (TROS ORL 79,4%)
Les projets ORL visent donc à maintenir le haut niveau d’activité interne et externe médical et instrumental en
consultation, à développer le centre de référence de dépistage niveau II de surdité néonatale, à maintenir et
consolider les supra compétences chirurgicales (cancérologie ORL, chirurgie de la surdité , des sinus)
Une permanence de la spécialité chirurgicale cervico-faciale au sein de l’établissement impose des effectifs
minimaux renouvelés et consolidés.
La stabilité de l’équipe est assurée par le caractère formateur du service (pérenne et régulièrement renouvelé pour
le DES de spécialité ORL Chirurgie face et Cou et la validation de l’Assistanat de Spécialité. ) Elle est le garant de
l’hyper qualification des praticiens.
Objectifs et bénéfices attendus :
– Augmentation et diversification de l’activité médicale – instrumentale – et chirurgicale en consultation
– Majoration du recrutement chirurgical corrélé
– Maintien et augmentation de l’activité de chirurgie cancérologique ORL, dont le niveau actuel dépasse les seuils
d’agrément INCA
– Amplification de la chirurgie ambulatoire sur l’ensemble des actes traceurs, en sachant néanmoins respecter les
contraintes de cette modalité
– Pérenniser l’attribution des agréments de spécialité d’internat et d’assistanat en termes de postes formateurs
163
Projet médical
2013-2017
Les moyens d’action :
– Renforcer les effectifs médicaux en lien avec le développement de l'activité et anticiper les recrutements/
renouvellements, particulièrement dans les domaines de supra spécialité (audition / surdité – vertigescancérologie – chirurgie endoscopique)
– Aux consultations ORL : Optimisation du « call center » et protocolisation de sa« bascule directe avec les
consultations dans le sens de la fiabilité réactivité et pertinence des motifs de consultations et leur articulation
avec les explorations fonctionnelles : indicateur cible : délai de consultation
– En hospitalisation, sur le plateau chirurgical du 1er étage, s'assurer de l'adéquation entre la compétence du
personnel soignant et les pathologies prises en charge.
– Développer et amplifier en interne au sein de l’établissement – et au titre de l’extension d’activités existantes, les
transversalités génératrices d’intervention chirurgicales ORL et Cervico-faciale
°° Endocrinologie et thyroïdectomies
°° Pneumologie et chirurgie d’apnée du sommeil
°° Cancérologie et chirurgie cancérologique ORL d’organes
– Développer et amplifier la filière de Cancérologie ORL ( RCP communes ) entre les CH de Gonesse et CH SaintDenis
– Créer un centre référent Niveau II (Maternité et service néonatologie Centre Hospitalier de Saint-Denis - Clinique
de l’Estrée) , de dépistage de la surdité néonatale
– Créer un projet d’éducation thérapeutique chez les trachéotomisés et laryngectomisés
– S’inscrire dans la redistribution territoriale en cours de l’activité en ORL
(Avicenne – Robert Ballanger –
Gonesse – Montfermeil )
– Favoriser les conventions établies avec les partenaires extérieurs
°° CH Gonesse : RCP et interventions communes en Cancérologie ORL
°° CHU Beaujon ( Pr Ph Decq) : pathologies frontières neurochirurgie -ORL
Indicateurs :
– Taux des non venus en consultations
– taux global de chirurgie ambulatoire en ORL
– PMCT de l’ensemble des actes réalisés
– Délai d’accès à la consultation ORL
164
Projet médical
2013-2017
Fiche n°C 6
Nom des actions : Projet SMUR
Porteur du projet : Docteur B. Hennequin, J. Daude, Docteur M. Pellerin
Description du projet : Le SMUR a deux domaines d’activité, une activité interventionnelle de soins apportés aux
patients (2500 sorties annuelles en moyenne) et une activité de formation des personnels aux gestes d’urgence,
aux procédures à appliquer en cas d’arrêt cardiaque ou de détresses vitales et à la bonne tenue des chariots
d’urgence.
La fiche action du SMUR comprend :
1. un projet d’acquisition et d’équipement d’une nouvelle ambulance et de mise aux normes des
locaux du SMUR,
2. un projet de formation, et d’engagement pour la promotion et la formation aux gestes et soins
d’urgence des personnels soignants de l’hôpital des étudiants IFSI.
Objectifs et bénéfices attendus :
– Mise aux normes des locaux du SMUR, création d’un circuit de désinfection et extension des zones de stockage
des dispositifs médicaux. Aménagement de la salle de formation aux gestes d’urgences
– Acquisition et équipement d’une nouvelle ambulance avec en particulier acquisition d’un échographe et d’une
planche à masser
– Augmentation des actions de formations aux gestes et soins d’urgence destinées essentiellement au personnel
soignant de l’hôpital, et permettant d’attribuer au personnel formé l’AFGSU de niveau 2 (attestation de formation
aux gestes et soins d’urgence), obligatoire pour le personnel soignant depuis le décret de mars 2006. Formation
NRBC
– Démarche qualité et sécurité : Audit menés dans les services de soins concernant la bonne tenue des chariots
d’urgence et la traçabilité de leurs vérifications, les DSA dans l’établissement.
Les moyens d’action :
– Dégager du temps de travail pour les personnels du SMUR afin de réaliser ces formations
Besoins en moyens humains :
– En relation avec le service de la formation continue de l’établissement
– Conserver l’habilitation du SMUR à réaliser ces formations par l’obtention du diplôme de formateur AFGSU par
le plus grand nombre ; formation de formateurs
FORMATION AFSGU
Coûts
et recettes :
Variation des dépenses et des recettes
Pour le volet formation initiale le service a besoin d'inscrire 2 médecins et un soignant sachant qu'une formation dure 10 jours et que le coût est de 260 €/jour
les médecins ont déjà eu 5 jours de formation chacun
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Total
Déficit
2 600,00 €
2 600,00 €
5 200,00 €
-5 200,00 €
0,00 € Total
Excédent
Date possible de début : 2013-2017
Indicateurs :
– Activité du SMUR
– Taux de personnels formés
– Actions extrahospitalières de promotion de l’établissement
165
Projet médical
2013-2017
Fiche n°C 7
Nom des actions : Accompagnement de l'augmentation de l'activité de chirurgie ambulatoire
Porteur du projet : Docteur M. Pellerin, D. Risser, M. Fournier
Description du projet : La chirurgie ambulatoire constitue un enjeu majeur en termes d’organisation des soins et
d’économie potentielle pour le système de santé. C’est une alternative à l’hospitalisation complète qui restructure
l’offre de soins et apporte au patient le confort d’un retour au domicile le jour même de l’intervention pour peu que les
exigences de qualité, de sécurité et de satisfaction des patients soient bien identifiées et atteintes.
Avec un taux actuel de 35% des interventions chirurgicales réalisées en ambulatoire et hospitalisé en unité de chirurgie
ambulatoire (UCA), le CHSD souhaite augmenter le taux de recours à la chirurgie et l’endoscopie en ambulatoire par
une évolution et une optimisation des pratiques chirurgicales et anesthésiques.
Objectifs et bénéfices attendus :
– Restructuration de l’offre de soins en chirurgie: réduction du recours à l’hospitalisation complète en chirurgie avec
l’impact sur la capacité en lits chirurgicaux de l’établissement et maitrise de la DMS
– Réponse à une demande ou exigence d’une partie des patients soignés
– Un ajustement et une mobilisation moindre des ressources humaines autour de cette modalité de prise en charge
– Un gain, en termes de diminution des infections associées aux soins
– Un facteur de Qualité globale de la prise en charge du patient
– Une incitation forte des tutelles dans le cadre de la restructuration de l’offre de soins et des incitations tarifaires
Les moyens d’action :
– Revoir les pratiques et les protocoles des équipes pour lever les résistances chirurgicales et anesthésiques (examens
préopératoires, techniques chirurgicales et anesthésique, gestion de la douleur, délai d’aptitude à la rue)
– Supprimer l’ambulatoire « forain » en hospitalisation complète.
– Coordonner UCA et bloc opératoire (révision de la charte de bloc opératoire, affectation de vacations « ambulatoires »,
cohérence entre la durée d’ouverture de l’UCA et la vacation opératoire)
– Coordonner UCA et service d’accueil de urgences pour les patients reconvoqués en ambulatoire
– Consolider les organisations fonctionnelles palliant l’insuffisance du nombre de places en UCA (« circuits courts –
circuits longs », ainsi que la diversité des pathologies et des âges pris en charge
– Ajuster les ressources humaines, face à l’augmentation des flux et à la programmation simultanée des patients
ambulatoires au bloc opératoire
– Travailler les interfaces et les synergies avec les consultations, les admissions, les secrétariats, les services sociaux
pour anticiper les problèmes sociaux et aussi médicaux
– Revoir les modalités d’accueil des patients dans l’unité pour lever les goulots d’étranglements entre 7h et 9h
Besoins en moyens humains :
– Un accueil administratif renforcé dès 7h30
– Un accueil soignant renforcé pour fluidifier le parcours du patient ambulatoire dès son arrivée puis pendant la
durée d’ouverture de l’UCA : un effectif de 3 IDE par jour
– Un cadre UCA/ bloc ou UCA/hospitalisation complète
DEVELOPPEMENT DE L'AMBULATOIRE (C7)
Coûts et recettes :
Demande de personnels supplémentaires
Personnel non médical
Postes
ETP
IDE
Adjoint administratif hospitalier
Total
Dépenses
1
1
1
47 000,00 €
32 000,00 €
79 000,00 €
Variation des dépenses et des recettes
(*) Activité supplémentaire nécessaire au financement des moyens supp : + 63 séjours/ an à 1 250 € en GHS 100 %
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires (*)
Personnel non médical
Total
Déficit
166
79 000,00 €
79 000,00 €
79 000,00 € recettes d'hospitalisation pour 63 séjours supp.
79 000,00 € Total
Excédent
Projet médical
2013-2017
Date possible de début : 2013-2017
Indicateurs :
– Taux global de chirurgie ambulatoire
– Taux d’ambulatoire pour les actes traceurs (cataractes, extractions dentaires, hernies, canaux carpiens…..
– Taux de rotation en UCA
– Taux d’annulation
– Taux d’échec de la procédure ambulatoire
– Taux d’appel de la veille et du lendemain
167
Pôle femme-enfant
Projet médical
2013-2017
Le pôle femme-enfant a connu de fortes évolutions ces dernières années, principalement depuis l’ouverture du
bâtiment de périnatalité et l’augmentation importante de l’activité en maternité et en néonatologie qui s’en est suivie.
La période 2013 - 2017 s’annonce également riche en projets :
Les deux projets les plus restructurants correspondent à l’extension de capacités en maternité et en néonatologie.
Le pôle est également impliqué dans les projets transversaux relatifs à la prise en charge de la douleur, l’activité en
cancérologie, le traitement du diabète.
La rénovation du service de pédiatrie interviendra sur la période du projet médical. Une réorganisation des urgences
pédiatriques est prévue. La chirurgie infantile prévoit de développer la compétence du service en brûlologie et la
chirurgie ambulatoire.
Des projets innovants sont également lancés : Dons d’ovocytes en PMA, Centre des troubles de l’apprentissage,
Création d’une « Maison des femmes ».
Le pôle, placé sous la responsabilité du Dr Pascal Bolot, de Nicolas Boyer (cadre supérieur) et d'Emmanuel Duchamp
(directeur délégué), se compose de 4 services :
- Gynécologie – obstétrique, Dr Ghada Hatem (chef de service), 70 lits + 8 places d'IVG
- Néonatalogie – réanimation néonatale, Dr Pascal Bolot (chef de service), 29 lits
- Pédiatrie, Dr Roger Amira (chef de service), 30 lits + 2 places + 4 lits portes aux urgences
- Chirurgie infantile, Dr Efstathia Koulouris (chef de service), 10 lits + 2 places
Recettes annuelles du Pôle en 2012 : 44 677 619 €
Sommaire
• Mise en adéquation des moyens (RH et locaux) avec
l’objectif 4400 naissances
170
• Améliorer l’accueil des patientes en consultation 172
• Mettre en place une consultation pré-conceptionnelle
174
• Améliorer la prise en charge du diabète gestationnel
175
• Développer et diversifier la préparation à la naissance
177
• Organiser et humaniser la salle de naissance
178
• Réorganisation des suites de couches
180
• Développer la prise en charge du cancer du sein
182
• Développer l’unité d’Assistance médicale
à la procréation (AMP)
183
• Caméra bébé 196
• Informatisation de la prescription et du dossier patient en
Néonatologie. 197
• Renforcement des sorties accompagnées
de Néonatologie. 198
• Renforcement de la Pédiatrie de Maternité. 199
• développement de l’activité de brûlologie
201
• Développement de l’activité programmée de chirurgie
pédiatrique
202
• Projet de réorganisation de la PDSES en collaboration
avec l’Hôpital d’Aulnay
203
• Restructuration des urgences pédiatriques 204
185
• Cancérologie pédiatrique de proximité
206
• Créer une unité d’accueil mère/enfant en secteur
psychiatrique
• Ecole de l’asthme
207
187
• Création de 6 lits supplémentaires de néonatologie
sans soins intensifs
• Education thérapeutique des jeunes diabétiques
et insulinothérapie fonctionnelle
208
188
• Projet éducation thérapeutique des enfants
drépanocytaires
210
• Mettre en place une unité de prise en charge
des mutilations sexuelles
• Augmentation de la capacité d’hospitalisation en REA
et USI 190
• Promotion de l’allaitement maternel et sécurisation
du don dirigé
192
• Dépistage de la surdité néonatale en Maternité. 193
• Accueil de la fratrie dans le service de réanimation
néonatale.
195
• Organisation d’un centre de référence de trouble des
apprentissages
212
• Projet de construction d’une maison d’accueil, d’écoute
et d’orientation des femmes en Seine Saint-Denis
213
169
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 1
Nom de l'action : Mise en adéquation des moyens (RH et locaux) avec l’objectif 4400 naissances
Porteurs du projet : G. Hatem, P. Bolot, N. Boyer, E. Duchamp, C. Vauconsant
Description du projet
Accompagner l’augmentation régulière de l’activité en maternité jusqu’au seuil des 4400 naissances en
garantissant la sécurité et la qualité de la prise en charge.
Objectifs
Déployer en salle de naissance un nombre de sages-femmes correspondant à la fois aux décrets de
périnatalité et à la charge de travail liée à notre organisation (pas d’IDE en salle de naissance)
Organiser une présence médicale qui permette de faire face aux pics d’activité et à l’inflation des
urgences
Améliorer la fluidité des séjours en suites de couches, par une prise en charge globale et par la présence
renforcée de pédiatres
Garantir un accès permanent aux 7 salles de naissance (table d’accouchement supp)
Bénéficier d’un nombre de chambres de suites de couches suffisant pour éviter les attentes en salle de
naissance ou les hospitalisations foraines
Faire face à l’augmentation d’activité en PMI (nombre de grossesses suivies)
Améliorer l’organisation médicale en renforçant le secrétariat (gestion des plannings)
Augmenter la capacité en lits de néonatalogie pour éviter les retransferts
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
Coût en ressources humaines
Coût des restructurations immobilières : création de 5 lits supplémentaires en suites de couches (3
chambres seules et 1 chambre à 2 lits) et de 6 places de néonatalogie (transformation de la chambre
mère/enfant de néonat en 3 berceaux, complétés si besoin par 3 places en unité kangourou)
Recrutement d’assistants supplémentaires un mois avant la prise de fonction
Besoin observé :
Personnel : médecins, sages-femmes, aide-soignantes, IDE, secrétaire
Logiciel de gestion RH pour les médecins ?
Bureaux pour les médecins, équipements informatiques
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade :
3 sages-femmes pour la salle de naissance (un poste de plus en journée)
Mise à niveau des effectifs SF et AS-AP en suites de couches
2 médecins assistants
1 cadre en suites de couches
1 pédiatre en suites de couches
Formations :
Acquisition de la bi-compétence AS/AP pour devenir AMB (auxiliaire mère/bébé)
EMAMH 2014/2015 Dr Dumesnil
Formations cadres SF ?
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
170
Projet médical
2013-2017
MISE EN
Coûts
etADEQUATION
recettes DES MOYENS AVEC L'OBJECTIF DE 4 400 ACCOUCHEMENTS (FE 1)
mise en adequation des moyens avec l'objectif de 4 400 accouchements (fe 1)
Demande de personnels Supplémentaires
Pour couvrir l'ensemble des domaines de prise en chargejusqu'à 4 400 accouchements et garantir la sécurité, la continuité des soins
Personnel Médical
Poste
ETP
Assistants avec mise en place de demi-garde/demi-astreinte suppl.
Dépenses
2
Renfort Pédiatres en Maternité (1 assistant, 1 interne, 0,4 PH)
Total
Personnel Non Médical
Poste
Sage-femme (suites de couche)
Sage-femme (salle de naissance)
IDE (suites de couche)
AS/AP
132 100 €
4,4
334 100 €
11,82
3
-6,52
-3,86
4,44
Dépenses
585 090 €
148 500 €
-306 440 €
-158 260 €
268 890 €
ETP
Total
202 000 €
2,4
Variation des Dépenses et des Recettes
(*)F ormations Mutilations Sexuelles, Oncoplastie…
(**) 4 chambres supp, salon des mamans aménagement nurserie, baignoire
(***) Cible de 550 accouchements supplémentaires, 3 276 € en moyenne pour un séjour maman-bébé sans Néonat.
Recettes Supplémentaires
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
334 100 €
Personnel Non Médical
268 890 €
Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance
1 801 800 € Recettes 100 % GHS suppl.
87 601 €
Formations (*)
9 348 €
Amortissements (**)
35 115 €
Charges Indirectes
852 284 €
Total
Déficit
1 587 339 €
1 801 800,00 € Total
214 461,40 € Excédent
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
171
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 2
Nom de l’action : Améliorer l’accueil des patientes en consultation
Porteur du projet : E. Lacquement
Description du projet :
– Réunir les secrétariats dans un espace commun et clarifier leurs missions.
– Agrandir les espaces d’attente (Cs Gynéco, PMI, Mammographie).
– Créer une « Maison des femmes » et y délocaliser le planning pour un accueil de qualité
– Mettre en place une signalétique adaptée à la diversité de notre patientèle
– Développer une culture de bientraitance avec l’ensemble des équipes
– Optimiser la prise en charge anesthésique (ateliers Info-Péridurale et consultations)
– Amélioration la procédure de prise de rendez-vous.
– Assurer le suivi des femmes enceintes (en constante augmentation)
– Améliorer l'accueil en mammographie
– Améliorer l'accueil et la surveillance des patientes au bloc externe par une extension de la surface de la salle
de repos
Objectifs :
– Optimiser les circuits des patientes et les espaces d’accueil en consultation (Imagerie, planning familial,
violences, PMI, Gynécologie…) ; diminuer les temps d’attente
– Faciliter les déplacements des patientes dans le service
– Impliquer les secrétariats médicaux dans l’accueil et la gestion des dossiers
– Eviter les zones de croisement par une optimisation des flux
– Réorganiser les secrétariats et tendre vers une polyvalence des secrétaires.
– Eviter tout glissement de tâches entres les AS et les IDE.
Objectif global : amélioration de la satisfaction des patientes, des médecins adresseurs et des praticiens.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
– Embauche d'une SF pour les consultations
– Embauche d'une IDE pour les prélèvements
– Travaux d'aménagement de l'espace "imagerie"
– Travaux d'aménagement du petit bloc
– Coût des opérations architecturales (salles d’attente, secrétariat).
– Charge de travail des secrétariats à évaluer, résistance au changement
– Effectifs et organisation à adapter en fonction de l’augmentation d’activité
Besoins observés : locaux, organisation des soins :
– Travaux d’aménagement
– Clarification des fiches de poste de l’ensemble des intervenants.
– Amélioration de l’organisation du ménage et de la propreté des locaux du secteur.
Référence au SROS :
Prise en charge du cancer du sein/ des mutilations/ des violences faites aux femmes
Impact sur les autres services de l’établissement :
Satisfaction des patientes améliorant l’image globale de l’établissement
Besoins en moyens humains :
Architectes, programmeurs, responsable secrétariats, CLIN, responsable hygiène, direction des soins
Personnel à recruter (PM/PNM) :
– 0,3 ETP d’assistante secrétaire pour la mammographie (cf projet radiologie)
– 1 ETP de secrétariat ou Agent administratif (augmentation d’activité Gynéco-PMA)
– 1 IDE si augmentation du nombre de prélèvements externes
– 1 SF pour les consultations prénatales
172
Projet médical
2013-2017
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Côté PMI
– Matériel : 1 à 2 bureaux, complément des sièges d’attente pour les patientes
Côté gynécologie
– Matériel : bureaux, sièges d’attente, ordinateur, imprimante, dossiers de gynécologie
– Réinstallation des PC après les travaux
AMELIORATION DE L'ACCUEIL DES PATIENTS EN CONSULTATION (FE 2)
Coûts et recettes :
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel Non Médical
Poste
ETP
Dépenses
IDE
1
sage-femme
1
49 500 €
1,3
54 600 €
3,3
151 100 €
Sécretaire Médicale
Total
47 000 €
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Construction d'une Maison de la femme et aménagement du sécrétariat de gynécologie
Recettes Supplémentaires
Dépenses Supplémentaires
Personnel Non Médical
151 100 €
Amortissements des travaux et du matériel (*)
27 375 €
Charges Indirectes
28 375 €
Total
206 850 €
Déficit
-206 850 €
Total
Excédent
Date possible de début : éventuellement phasage envisagé
– Dans un premier temps, travaux en PMI.
– Réaménagement des secrétariats de gynécologie conditionné par l’ouverture de la Maison des femmes.
Indicateurs :
– Nombre de patientes mécontentes, nombre de Cogeviris (à déposer en consult)
– Temps moyen d’attente 1 jour par mois
– Audit flash de satisfaction sur le secteur 3 fois par an.
– Statistiques de la cellule téléphonique
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Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 3
Nom de l’action : Mettre en place une consultation pré-conceptionnelle
Porteur du projet : N. Gambier/ G. Hatem
Description du projet :
– Créer au sein de la consultation de gynécologie, une consultation assurée par un interniste pour toutes les
patientes porteuses d’une affection chronique (drépanocytose, diabète, HTA, lupus, cancer…) qui envisagent
une grossesse. ainsi que pour les patientes victimes d’un accident obstétrical (SHAG, éclampsie, MIU).
Objectifs :
– Eviter les situations de début de grossesse avec des états de santé précaires non stabilisés. Permettre à
ces patientes d’avoir un bilan de la situation, et des conseils d’éducation thérapeutique afin de démarrer leur
grossesse dans les meilleures conditions.
– Informer les patientes d’une éventuelle contre indication à une grossesse si celle-ci met en péril leur pronostic
vital
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
– Difficulté à orienter les femmes vers cette consultation
– Grossesses souvent mal préparées voire impromptues
– Patiente peu sensibilisées aux messages de prévention.
Besoins observés :
– Promotion de cette consultation auprès des médecins de ville, des CMS, des PMI et de notre réseau.
Référence au SROS (http://prs.sante-iledefrance.fr/wp-content/uploads/2012/09/ars-idf-prs-schema-prevention.pdf)
Impact sur les autres services de l’établissement :
– Médecine interne, neurologie, endocrinologie, hépato-gastroentérologie
Besoins en moyens humains :
– Un interniste 1 fois par semaine (Dr Gambier, Dr Fois, Dr Pasqualoni, Dr Compain)
– Former les SF à l’orientation des patientes dans le post-partum
– Accès à des plages d'HDJ en obstétrique pour les grossesses pariculièrement complexes qui nécessient des
surveillances itératives
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
– A intégrer en consultation de gynécologie
Coûts et recettes :
Date possible de début : Octobre 2013
Indicateurs :
– Nombre de patientes correctement orientées à partir des GHR ou des SDC
– Nombre de patientes consultant spontanément
– Nombre de patientes adressées par la ville
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Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 4
Nom de l’action : Améliorer la prise en charge du diabète gestationnel
Porteur du projet : S. Bounan/E. Lacquement/R. Cohen/F. Chiche/O. Khomri
Description du projet :
Améliorer la prise en charge diététique initiale par :
– La création de 2 ateliers de diététique par semaine suivis de deux ateliers de formation à l’utilisation des lecteurs
de glycémie
– Le développement de l’éducation thérapeutique dans le diabète
– Le maintien de deux consultations individuelles hebdomadaires de supervision des carnets glycémiques
– La création d’un hôpital de jour obstétrical pour diminuer l’hospitalisation traditionnelle
– La clarification du chemin clinique des patientes diabétiques
– L’organisation de la pérennité des ateliers de diététique
– La formation des SF, IDE et médecins à la surveillance et à la prise en charge du diabète
– Le développement du suivi en ligne des patientes diabétiques (Diagest).
– La production et la diffusion d’un film pédagogique sur le diabète gestationnel
– L’organisation de la prise en charge des patientes en surpoids par les associations de la ville
L’équipe de la maternité s’appuiera sur l’équipe de diabétologie de l’établissement pour mettre en place ces actions
Objectifs :
Améliorer le circuit et la qualité de la prise en charge des patientes diabétiques au cours de la grossesse.
Bénéfices attendus :
– Raccourcir les délais de prise en charge entre un dépistage positif et le début de la prise en charge médicale
– Diminuer les conséquences obstétricales du diabète gestationnel (accidents obstétricaux, mort fœtale in utero)
– Définir la meilleure stratégie thérapeutique en fonctions des patientes
– Education à l’autosurveillance glycémique
– Obtenir un contrôle glycémique (respect des objectifs sans hypoglycémie)
– Diminuer le passage à l’insuline par des régimes bien conduits et individualisés
– Assurer une éducation thérapeutique efficace et adaptée à notre population
– Organiser un suivi des objectif glycémiques et un dépistage des complications obstétricales spécifiques après
la phase initiale
– Informatiser le parcours et les données de la prise en charge du diabète
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
– Compétences en diabétologie à mobiliser
– Temps d’échographie à coupler à l’hospitalisation de jour
– Transformer 2 consultations de PMI en atelier « lecteurs glycémiques »
– Notre temps de diététicienne est notoirement insuffisant au regard de nos besoins.
Besoins observés : locaux, organisation des soins :
– Locaux récupérés en hospitalisation traditionnelle.
– Revoir l’organisation des consultations de PMI
– Former les sages-femmes intervenant en GHR à l’éducation diabétique, à la gestion de l’auto surveillance, et à
l’adaptation de l’insulinothérapie en collaboration avec les médecins gynécologues et endocrinologues
Référence au SROS – Etude IMPACT menée en SSD sur la prévention du diabète après diabète gestationnel
– Plus grande prévalence du diabète gestationnel en Seine St Denis
Impact sur les autres services de l’établissement :
Concurrence – synergie - filière
Travail collaboratif avec le service d’endocrinologie et de diététique de l’hôpital
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Projet médical
2013-2017
Besoins en moyens humains :
– 0,2 ETP infirmière
Ce temps sera progressivement augmenté jusqu'à couvrir une ouverture de l'HDJ toute la semaine dès que
les besoins seront identifiés, en lien également avec les hospitalisations pour HDJ motivées dans le cadre de
la consultation pré-conceptionnelle
– Poursuivre les formations déjà initiées avec le service de diabétologie
Personnel à recruter (PM/PNM) – Une vacation de médecin compétent en endocrinologie
– 2 demi-vacations de diététicienne au minimum
AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE DU DIABETE GESTATIONNEL (FE 4)
Coûts et recettes :
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel Médical
Postes
ETP
Dépenses
Vacation d'un praticien endocrinologue
0,2
0,2
Total
20 800 €
20 800 €
Personnel Non Médical
Postes
ETP
Dépenses
Diététicienne
IDE
0,2
0,3
0,2
8 400 €
14 100 €
22 500 €
20 800 €
22 500 €
179 010 €
119 340 €
341 650 €
596 700,00 €
Total
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Formations des SF, IDE et Médecins
(**) 6 patients par jour trois fois par semaine avec 663 € de valo d'HdJ
Recettes Supplémentaires
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*)
Charges Indirectes
Total
Déficit
596 700,00 € Total
255 050,00 € Excédent
Date possible de début : éventuellement phasage envisagé
Projet à finaliser début 2014
Indicateurs :
– Nombre de patientes vues à chaque atelier
– Délais de prise en charge des patientes nécessitant une mise à l’insuline
176
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 5
Nom de l’action : Développer et diversifier la préparation à la naissance
Porteur du projet : E. Lacquement
Description du projet :
– Mettre en place l’entretien prénatal précoce au sein de l’établissement.
– Compléter le contenu des cours de PPO dits traditionnels.
– Améliorer l’accessibilité aux cours de préparation (PPO classique, sophrologie, danse) : délai d’inscription,
orientation des femmes, fidélisation des patientes
– Instaurer des groupes diversifiés de préparation : groupe pères, jumeaux, allaitement, groupe multiculturel «
mes tissages », portage, préparation en piscine.
Objectifs :
– Donner à un maximum de patientes l’accès à des cours de préparation diversifiés.
– Améliorer le suivi des patientes par une meilleure connaissance de la grossesse et des pratiques à la maternité
(accouchement physiologique)
– Augmenter la satisfaction des femmes et du personnel soignant
– Mieux utiliser les compétences développées par le personnel (DU sophrologie, formations)
– Offrir des cours adaptés à la compréhension et au nombre de patientes
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
– Financement par les patientes de certains cours
– Nécessité de bien communiquer avec la ville et notre réseau SSDOuest pour une meilleure promotion de ces
activités et pour clarifier la complémentarité et l’absence de compétition entre les 2 secteurs
Besoins observés : locaux, organisation des soins
– Aménagement de la salle de préparation
– Gestion des plannings des sages-femmes et médecins concernés
Impact sur les autres services de l’établissement
Service d’anesthésie (entretien d’information sur la péridurale)
Besoins en moyens humains :
– Service de communication pour création de livret et d’affiches.
– Compétences médicales des sages-femmes et des médecins
– Réseau ville : sage-femme libérale, ostépathie ?
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
– Matériel audiovisuel pour la salle de préparation
– Reprographie pour flyers, affiche, livret d’accueil
– Matériel spécifique pour la PPO – Gestion des groupes et animation d’ateliers
– Préparation en piscine
– Sophrologie
– Acupuncture
Coûts et recettes :
Recettes générées par les présences comptabilisées aux cours
Date possible de début :
Disposer dans un délai de 2 à 3 ans de l’ensemble des propositions de préparation.
Indicateurs :
– Nombre mensuel de cours effectués
– Nombre de patientes par cours de préparation
– Audit de satisfaction des femmes pour chaque type de cours (1/an)
– Questionnaire de satisfaction des SF quant à la pertinence de la préparation et l’impact sur leurs pratiques en
salle de naissance
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Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 6
Nom de l’action : Organiser et humaniser la salle de naissance
Porteur du projet : S. Diaz
Description du projet :
– Intégrer le respect de la physiologie pour chaque patiente prise en charge (suspension, ballon, baignoire,
postures…) ;
– Humaniser les salles de naissances (stickers, peintures, photos)
– Organiser et encadrer la prise en charge des nouveaux-nés bien portants au plus près des couples
– Faciliter la présence des pères (salon d’attente, accueil, bloc opératoire, SSPI).
– Sécuriser les soins (matériels, encadrement des SF, protocoles, chariots d’HPP, partogramme…).
– Favoriser et sécuriser le peau à peau, la mise en place de la relation mère-enfant et de l’allaitement
– Poursuivre la prise en charge du bébé décédé et des soins palliatifs.
– Organiser la qualité et la gestion des risques en salle de naissance (Manuel qualité, Recensement et traitement
des évènements indésirables en salle de naissance).
– Installer un espace de travail pour les médecins dans la salle de naissance.
Objectifs :
– Améliorer l’accueil et l’accompagnement des couples tout en sécurisant les soins.
– Encadrer la triade (mère-père-bébé).
– Donner aux couples l’opportunité de vivre la naissance selon leurs souhaits et de mettre en œuvre leur projet
de naissance le cas échéant.
– Harmoniser les protocoles pédiatriques.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
– Pics d’activité ne favorisant pas la présence continue d’une SF auprès de chaque femme.
– Patientèle aux besoins pas toujours clairement exprimés, spécificités culturelles
– Actualisation des prises en charge et modification des organisations parfois difficilement acceptées par les
équipes
Besoins observés : locaux, organisation des soins
– Intégrer 2 baignoires dans l’espace de pré-travail (20 000 E/ baignoire), phasage en 2 temps.
– Favoriser le travail en binôme sage-femme-AS/AP
– Instaurer une prise en charge globale en salle de naissance.
Référence au SROS « Renforcer l’adéquation entre le niveau de risque pour la mère et l’enfant et l’offre de prise en charge graduée
des femmes enceintes et des nouveau-nés : cette adéquation vise à garantir à la femme, aux jeunes parents et au
nouveau-né une prise en charge adaptée et fondée sur une évaluation individualisée du niveau de risque pour la
mère et l’enfant.. »
« Promouvoir les facteurs favorisant les relations d’attachement mère-enfant »
Impact sur les autres services de l’établissement :
Anesthésie, pédiatrie, néonatalogie, bloc opératoire
Besoins en moyens humains :
– Pédiatres, anesthésistes, IADES et IBODES.
– Formateurs externes
– Graphiste, photographe, service communication.
Personnel à recruter (PM/PNM) :
Une 4ème SF de jour (cf fiche n°FE 1)
178
Projet médical
2013-2017
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Décoration, chariots, baignoire et renouvellement progressif de tout le parc Biomédical
Mettre en œuvre les contrats de maintenance pour optimiser la durée de vie du matériel
Besoins en formation :
– Analyse du RCF
– Positions pendant le travail et l’accouchement
– Réanimation néonatale (AS-SF)
– Prise en charge de l’allaitement en salle de naissance
– Prise en charge des soins palliatifs
Date possible de début : éventuellement phasage envisagé
La quasi-totalité des actions est en cours et devrait être finalisée fin septembre, en dehors de l’installation des
baignoires et des protocoles pédiatriques.
Indicateurs :
– Nombre de projets de naissance mis en œuvre
– Nombre de bébés ayant bénéficié du peau à peau
– Nombre de pré-travails menés en baignoire
– IPAQSS HPP
– EPP partogramme
– Questionnaires de satisfaction ciblés SDN un jour par trimestre (à construire)
– Nombre d’évènements indésirables graves du secteur
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Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 7
Nom de l’action : Réorganisation des suites de couches
Porteur du projet : S. Nocentini
Description du projet :
– Promouvoir une prise en charge empathique et bientraitante des couples et des nouveau-nés au travers d’une
prise en charge globale.
– Intégrer les pères dans le processus de prise en charge de leur nouveau-né
– Créer 2 secteurs en SDC, physiologique et pathologique.
– Former les soignants : allaitement, dépistage des troubles du lien mère/enfant, gestion des situations difficiles.
– Proposer des consultations d’ostéopathie
– Améliorer la prise en charge de la douleur de l’accouchée et du nouveau-né
– Prendre en considération la particularité du travail de nuit et faire tourner sur de courtes périodes les équipes
entre le jour et la nuit pour une meilleure cohésion de service.
– Créer un lieu convivial d’accueil et de détente pour les patientes.
– Mettre en place une démarche favorisant l’allaitement maternel dans l’établissement.
– Organiser une intégration de jour pour tout nouvel agent embauché sur le secteur.
– Mettre en place une consultation de suivi des couples mère/enfant fragiles à J5.
– Améliorer la réorientation des patientes à la sortie de la maternité (CS Post césar, DAN, Pré-conceptionnelle,
Hépato, maladies de système…)
– Travailler la question de l’hébergement à long terme (précarité majeure, psychiatrie).
– Optimiser le codage.
– Mettre en place une prise en charge globale du couple mère/enfant
– Développer l'encadrement des équipes
– Augmenter la capacité d'accueil (cf fiche 1)
– Fluidifier les séjours
Objectifs :
– Offrir aux patientes hébergées en suites de couches un accueil et un accompagnement de qualité en lien avec
leurs attentes ; soutien la parentalité naissante.
– Adapter au mieux cette prise en charge selon le niveau de pathologie.
– Améliorer l’orientation des patientes devant bénéficier de consultations spécifiques à la suite de leur
accouchement (consultation post-natale ciblée, consultation pré-conceptionnelle)
– Sortir le personnel de nuit de son isolement et l’aider à mieux s’investir dans les projets institutionnels.
– Remotiver les équipes par l’acquisition et la mise en œuvre de compétences nouvelles.
Bénéfices attendus :
– Améliorer le vécu des patientes en SDC et l’image de marque du service, limiter le stress post-natal, faciliter le
retour à domicile et la confiance des jeunes mères.
– Favoriser la présence des pères auprès de leur femme et de leur enfant.
– Améliorer la qualité de vie au travail des soignants et la cohésion de l’équipe.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
– Résistance au changement
– Difficulté à mettre en œuvre les capacités d’empathie et d’accompagnement.
– Adaptation des soins et des soignants à une population multiculturelle
– Effectifs de certains personnels en inadéquation avec la charge de travail
– Gestion des pics d’activité : augmentation du nombre de lits ?
Besoins observés :
– Graphistes, communication, encadrement, gestion de projet
– Evaluation des besoins en lits supplémentaires sur une année pleine d’activité
Référence au SROS « Promouvoir les facteurs favorisant les relations d’attachement mère-enfant »
Concurrence – synergie - filière
PRADO et SF libérales. PMI. Prenap. Réseau Seine SaintDenis Ouest. Consultation de pédiatrie. Médecins
traitants.
180
Projet médical
2013-2017
Besoins en moyens humains :
Les pédiatres, les obstétriciens, les SF et toute l’équipe pluridisciplinaire paramédicale.
cf fiche n° FE 1
181
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 8
Nom de l’action : Développer la prise en charge du cancer du sein
Porteur du projet : J. Dumesnil
Description du projet :
– Améliorer le chemin clinique des patientes consultant pour un cancer du sein (formation des soignants à la
consultation d’annonce, renforcement du secrétariat et des outils)
– Améliorer la qualité de l’information délivrée aux patientes
– Améliorer l’accueil en mammographie
– Sécuriser les RCP grâce au partenariat avec l’institut Curie
– Assurer le suivi d’indicateurs
– Améliorer la qualité par le développement d’un travail en réseau dans lequel les acteurs s’investissent dans un
partenariat de soin.
– Maintenir une présence à Curie par un poste d’attaché
Objectifs :
Augmenter l’activité et sécuriser l’autorisation de prise en charge du cancer du sein délivrée par l’ARS.
Offrir aux patientes une prise en charge de qualité et de proximité autour du cancer du sein
Proposer aux patientes jeunes atteintes de cancer une préservation de leur fertilité
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
– Amélioration de la connaissance de cette activité par le grand public et par les patientes
– Informatisation du dossier de sénologie
– Mobilisation des acteurs associatifs
– Elaboration d’un projet participatif avec la ville
– Potentialiser les forces vives du pôle de soin
– Obtention d’un secrétariat performant
Référence au SROS Plan cancer Impact sur les autres services de l’établissement :
Radiologie, médecine interne-oncologie, bloc opératoire, anesthésie, anapath
Concurrence – synergie - filière
Clinique de l’Estrée/ Institut Curie/ Clinique de Stains
Besoins en moyens humains :
– Communication
– Direction pour l’évolution et la pérennité du partenariat Curie
Personnel à recruter (PM/PNM)
– Secrétaires
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Travailler avec les responsables du système d’information pour améliorer la qualité de la prise en charge des
malades.
DEVELOPPER LA PRISE EN CHARGE DU CANCER DU SEIN (FE 2)
Coûts et recettes :
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Montée en charge progressive de l'activité : +100 séj. en moyenne sur 2013-2017, pour une valo moyenne de 2 950 €
Obj. 200 patientes en 217
Recettes Supplémentaires
Dépenses Supplémentaires
Fournitures médicales et hôtelières
50 150 €
Charges Indirectes (Radio, bloc, anapath, anesthésie, UCA,..)
295 000 € Recettes hospitalisation
125 000 €
Total
Déficit
175 150 €
295 000 € Total
119 850 € Excédent
Date possible de début : éventuellement phasage envisagé
Indicateurs :
– Nombre de nouveaux cas par an
– Nombre de consultations d’annonce réalisées
– Nombre de RCP CHSD/Curie conformes
– Délais de prise en charge
182
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 9
Nom de l’action : Développer l’unité d’Assistance médicale à la procréation (AMP)
Porteur du projet : S. Domine
Description du projet :
– Atteindre le seuil des 500 ponctions dans un délai de 5 ans.
– Maintenir un taux de grossesse au moins égal aux normes nationales
– Développer le don d’ovocytes
– Développer la préservation de la fertilité en cas de cancer du sein
– Organiser le circuit de prise en charge en contexte viral avec l’hôpital Bichat
Objectifs :
Développer le centre d’AMP afin d’augmenter notre activité et de sécuriser notre autorisation. Offrir des opportunités
de prises en charge spécifiques à notre patientèle.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
– Convaincre le réseau d’adresseurs de la qualité de notre prise en charge
– Organiser le bloc opératoire pour préserver la disponibilité des créneaux de ponction
– Développer des relations suivies avec Jean Verdier pour la préservation de la fertilité
– Organiser le don d’ovule avec un laboratoire privé (1er du genre)
Référence au SROS Prise en charge le la stérilité et du cancer
Impact sur les autres services de l’établissement :
Bloc opératoire- Service d’anesthésie- Psychologues
Concurrence – synergie - filière
Jean Verdier/ Bichat
Besoins en moyens humains :
– Pool de secrétaires formées
Personnel à recruter (PM/PNM)
– SF recrutée en juillet 2013
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Achat logiciel Medifirst pour être opérationnels dès janvier 2014
183
Projet médical
2013-2017
DEVELOPPEMENT DE L'UNITE D'ASSISTANCE MEDICALE A LA PROCREATION - AMP
Coûts et recettes :
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel Non Médical
Poste
ETP
Dépenses
Sage-Femme
1
49 500 €
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Maintenance logiciel
(**) Prévisions Nombre de Prélèvements d'Ovocytes en 2013 (PO) = 98, pour un tarif du GHS_4982_PO en Ambu. = 1 203,54 €
Recettes Supplémentaires (**)
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*)
Amortissements (Acq° Log. MEDIFIRST)
Charges Indirectes
117 947 € Valorisation des GHS projet
Total
Déficit
49 500 €
30 475 €
8 000 €
19 355 €
107 330 €
117 947 € Total
10 617 € Excédent
Date possible de début : éventuellement phasage envisagé
Montée en charge progressive sur 5 ans
Indicateurs :
– Nombre de ponctions annuelles
– Taux de grossesse par ponction/ par transfert
– Nombre d’inséminations annuelles et taux de grossesses
– Nombre de patientes adressées par le réseau ville
– Nombre de dons d’ovules et de préservation de fertilité pris en charge
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Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 10
Nom de l’action : Mettre en place une unité de prise en charge des mutilations sexuelles
Porteur du projet : S. Bounan
Description du projet :
– Créer des locaux de consultation adaptés à un accueil discret.
– Former les sages-femmes et les médecins à dépister les mutilations sexuelles féminines à toutes les étapes de
la prise en charge obstétricale et gynécologique
– Mettre en place une consultation d’accueil et d’information assurée par une équipe de sages-femmes impliquées
et formées.
– Organiser le circuit de la patiente nécessitant des soins incluant chirurgien, psychologue, sexologue, service
sociaux.
– Organiser le groupe de paroles « femmes violentées ».
– Animer les staffs pluridisciplinaires.
– Assurer le suivi de l’activité et l’identification d’indicateurs ciblés
– Mener des EPP sur ce thème.
– Créer une consultation infirmière de suivi post-opératoire immédiat au 2ème étage pour le post-op à J8.
– Organiser l’intervention coordonnée (lieu unique ?) de l’ensemble des intervenants auprès des femmes :
assistante sociale, juriste, animateurs…
Objectifs :
Prendre en charge les violences faites aux femmes, développer de nouvelles compétences et augmenter notre
activité.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
– Absence de concurrence sur le territoire
– Prévalence élevée des mutilations sexuelles dans le secteur
– Intervention prise en charge par la sécurité sociale et bien valorisée
Besoins observés :
– Nécessité de créer des locaux de consultation dédiés
– Vacation de sexologie in situ permettant une prise en charge dans des délais compatibles avec le projet
thérapeutique
Référence au SROS :
Violences faites aux femmes est une priorité nationale (http://prs.sante-iledefrance.fr/wp-content/uploads/2012/09/
ars-idf-prs-schema-prevention.pdf)
Impact sur les autres services de l’établissement :
Occupation de créneaux opératoires.
Information des professionnels de santé la nouvelle offre de soins
Synergie – filière :
– Pas de concurrence dans le département.
– Synergie avec la maternité qui est un important vivier de recrutement.
– Mode d’entrée dans la prise en charge des violences faites aux femmes
Besoins en moyens humains :
– Gynécologues, sages-femmes, sexologue, psychologue spécialisé psycho-trauma.
– Architectes et BTP
– Politiques (mairie de Bobigny, St Denis, Montreuil…)
Personnel à recruter (PM/PNM) :
– 0,1 ETP sage-femme.
– Une vacation hebdomadaire de sexologie (0,1 ETP)
– Une consultation hebdomadaire par le Docteur Florence Toutlemonde, bénévoles
185
Projet médical
2013-2017
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Locaux : cf supra
MISE EN PLACE D'UNE UNITE DE PRISE EN CHARGE DES MUTILATIONS SEXUELLES
Coûts et recettes :
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel Médical
Poste
ETP
PH
Total
Dépenses
0,2
0,2
20 800 €
20 800 €
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Charges à caractère hôtelière = 5% des charges de l'UF_4012_Chir. Ambu.
(**) Estimation EAP des patients = 30, pour un Tarif GHS_4948 = 755,21 €
Recettes Supplémentaires (**)
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*)
20 800 €
Amortissements
Charges indirectes
Total
Déficit
574 €
5 709 €
6 000 €
33 083 €
-2 027 €
22 656 € Valorisation GHS projet
8 400 € Consultations et actes externes
31 056 € Total
Excédent
Date possible de début : éventuellement phasage envisagé
Indicateurs :
– Nombre de femmes excisées parmi les patientes accouchant dans le service
– Nombre de consultations ciblées
– Nombre de patientes prise en charges dans le circuit de soins
– Nombre de réparations chirurgicales
– Nombre de patientes fréquentant les groupes de paroles
186
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 11
Nom de l’action : Créer une unité d’accueil mère/enfant en secteur psychiatrique
Porteur du projet : S. Stern, G. Hatem, C. Vauconsant
Description du projet :
Mettre en place un partenariat avec un établissement psychiatrique pour y implanter 4 chambres mère/enfant
Objectifs :
– Permettre aux patientes présentant une pathologie psychiatrique d’être prises en charge dans une structure
adaptée sans séparation avec leur enfant
– Limiter les séjours longs en suites de couches qui sont difficiles à gérer pour les soignants (lassitude, ou
surinvestissement…)
– Fluidifier les séjours en SDC
Bénéfices attendus :
– Une meilleure adéquation entre les besoins et les ressources
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
– Absence de partenaire clairement identifié du côté des établissements psychiatriques
– Difficulté à hospitaliser des nouveaux-nés dans des structures d’adultes sans personnel de puériculture
– Absence de volonté institutionnelle ?
Besoins observés – Personnel de puériculture
– Ressources en pédopsychiatrie dans les secteurs d’adulte
Référence au SROS
« Promouvoir les facteurs favorisant les relations d’attachement mère-enfant »
Concurrence – synergie – filière
Maison du bébé, Unités mère/enfant
Besoins en moyens humains :
Pédopsychiatres, psychiatres, psychologues, sages-femmes, puéricultrices et auxiliaire de puériculture.
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade
Selon personnel existant
Coûts et recettes :
Indicateurs :
Nombre de séjours inadaptés
187
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 12
Nom de l’action : Création de 6 lits supplémentaires de néonatologie sans soins intensifs
Porteur du projet : Dr Bolot, Cadres de la néonat
Description du projet : -créer 6 lits de néonatologie au sein de l’unité actuelle en reconsidérant l’espace de
soins, d’accueil, de rangements et des bureaux
Objectifs Garder le plus possible les nouveau-nés hospitalisés jusqu’à la fin de leur séjour, éviter ainsi le trop
grand nombre de transferts secondaires dans les services avoisinants.
Bénéfices attendus
- Prise en charge en un seul lieu du nouveau-né
- bénéficier du forfait de passage néonatologie sans SI jusqu’à la fin de ce séjour
- Satisfaction parentale
Difficultés et/ou opportunités prévisibles : Travaux nécessaires
Besoin observé ; plus d’une centaine d’enfants transférés en 2012
Référence au SROS : répartition des lits de néonatologie du centre vers la périphérie
Impact sur les autres services de l’établissement : bureaux en maternité
Compétences à mobiliser :Architecte, Cellule des travaux, auxilliaires et infirmières
Personnel à recruter (PM/PNM) : Conformémemt aux décrets de périnatalité 1998 :
1 infirmière pour 6 lits
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc : Equipement en fluides, prises électriques
,informatiques selon un cahier des charges, couveuses, lits chauffants, pompes à perfusion et nutrition,
upgradage de la centrale de surveillance…
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
AUGMENTATION DE LA CAPACITE D'HOSPITALISATION DE LA NEONATOLOGIE SANS SI
Demande de personnels supplémentaires
Coûts
et recettes :
Personnel Médical
Postes
ETP
Assistant spécialiste
Dépenses
1
1
Total
51 000,00 €
51 000,00 €
Personnel Non Médical
Postes
ETP
Puéricultrices
Total
Dépenses
6
6
294 000,00 €
294 000,00 €
Variation des dépenses et des recettes
(*) Couveuses, lits chauffants etc amortis sur 5 ans - travaux amortis sur 10 ans
(**) Recettes prévisionnelles pour les 6 lits supplémentaires de néonat. sans SI sur la base du chiffre d'affaires moyen journalier 2013 avec un taux d'occupation de 95%
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Fournitures Médicales et Hôtelières/Maintenance
Amortissements (*)
Charges Indirectes (22% des Charges Directes)
Total
Déficit
188
51 000,00 €
294 000,00 €
135 308,05 €
23 000,00 €
110 727,77 €
614 035,82 €
1 091 992,04 € Recettes d'hospitalisation GHS & suppléments (**)
1 091 992,04 € Total
305 997,72 € Excédent
Projet médical
2013-2017
Délais de réalisation ; phasage envisagé 2014-2015
Indicateurs :
-
-
-
DMS
Nombre de séjours
Indice de satisfaction des parents et du personnel soignant
189
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 13
Nom de l’action : Augmentation de la capacité d’hospitalisation en REA et USI
Porteur du projet : Dr Bolot, Mmes Abarnou et Joly
Description du projet : Installation de lits supplémentaires : 2 lits de réanimation néonatale,
3 lits de SI,
Objectifs : Faire face à l’augmentation d’activité de notre CPN III.
Bénéfices attendus : - Diminution des refus de TIU propres au secteur néonatal,
- Diminution des transferts secondaires des nouveaux-nés en IIb – IIa,
- Augmentation des séjours des 3 unités III, IIb et IIa.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles. Travaux nécessaires pour le 12ème lit de SI et pour les lits de
néonatalogie sans SI.
Résultats de l’enquête de l’ARS de décembre 2012 sur l’activité des lits de réa, SI et néonat favorables à une
demande de reconnaissance contractuelle d’extension d’activité
Besoin observé : Augmentation de l’activité dans tous les secteurs (III, IIb et Iia), transfert de nombreux
nouveaux nés IIb et IIa dans les néonat voisines
Référence au SROS de périnatalogie: « meilleure répartition territoriale des lits entre le centre et la
périphérie »
Compétences à mobiliser :
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade
- Recrutement de PNMs relatif aux décrets périnataux de 98 : 1 poste pour 2 lits de réa, 1 poste pour 3 lits de SI
- Recrutement d’un assistant spécialiste TP.
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
- Pas de travaux pour les lits de Réa,
- Création d’un poste de SI supplémentaire,
- Augmentation du parc des systèmes de ventilation non invasive, de matériel de surveillance de TcPCO2 pour
les SI, incubateurs, PSE, augmentation de la capacité de la centrale de surveillance…
190
Projet médical
2013-2017
AUGMENTATION DE LA CAPACITE D'HOSPITALISATION EN REANIMATION NEONATALE ET EN NEONATOLOGIE AVEC SI
Coûts et recettes
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Médical
Postes
ETP
Dépenses
Assistant spécialiste
1
1
Total
51 000,00 €
51 000,00 €
Personnel Non Médical
Postes
ETP
Dépenses
Puéricultrices
12
12
Total
588 000,00 €
588 000,00 €
Variation des dépenses et des recettes
(*) incubateurs, etc amortis sur 5 ans - travaux amortis sur 10 ans
(**) Recettes prévisionnelles pour 1 lit supp. de réa. néonat. et 1 lit supp. néonat. avec SI sur la base du chiffre d'affaires moyen journalier 2013 avec un taux d'occupation de 95%
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Fournitures Médicales et Hôtelières/Maintenance
Amortissements (*)
Charges Indirectes (22% des Charges Directes)
Total
Déficit
51 000,00 €
588 000,00 €
45 102,68 €
11 000,00 €
152 922,59 €
848 025,27 €
-202 876,09 €
645 149,18 € Recettes d'hospitalisation GHS & suppléments (**)
645 149,18 € Total
Excédent
Délais de réalisation Le service fonctionne déjà sur 9 lits de réanimation et 11 lits de SI.
Le matériel acquis en 2013 permettra d’ouvrir le 10ème lit de réa.
Le 12ème poste de SI est à créer (2014) ; les 6 lits de néonat. (2014?).
Indicateurs
- Nombre de TIU,
- Nombre de séjours en Réa – USI – Néonat,
- Diminution des transferts post-nataux secondaires.
191
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 14
Nom de l’action : Promotion de l’allaitement maternel et sécurisation du don dirigé
Porteur du projet : Cadres de santé de Néonatologie et suites de couches : Mmes Abarnou, Joly, Nocentini
Description du projet : - Formation d’une conseillère en lactation
- promotion du don de lait maternel
- Tests bactériologiques et virologiques (si ces derniers sont manquants dans le dossier
maternel)
- Compléter le projet par la chaîne de pasteurisation
Objectifs :
- Promotion de l’allaitement
- Mise en conformité avec le décret 2006 sur le don de lait maternel dirigé
Bénéfices attendus : -Nutrition optimale des bébés fragiles
-Eviter le plus possible au recours du lait de lactarium très coûteux
Opportunités prévisibles : Puéricultrice motivée pour le rôle de conseillère en lactation
Besoin observé : Augmentation du nombre de grands prématurés, nécessité d’une nutrition adaptée
Référence au Décret 2006 sur l’allaitement
Impact sur les autres services de l’établissement : gynéco-obstétrique et laboratoire de bactério-viro
Compétences à mobiliser : - Une infirmière puéricultrice formée au conseil en lactation
-Auxiliaires de puériculture
- Bactério-viro
Personnel à recruter (PM/PNM) : Conseillère en lactation
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Dans un 1er temps : tire-lait (10), réfrégirateur dédié, salle d’allaitement en gynéco, et dans un 2èm temps
congélateur, pasteurisateur,
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
PROMOTION DE L'ALLAITEMENT MATERNEL ET SECURISATION DU DON DIRIGE
Coûts
et recettes :
Variation des dépenses et des recettes
(*) Formation d'une puéricultrice au conseil en lactation
(**) Chaine de pasteurisation, matériel, local amortis sur 5 ans
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel Non Médical (*)
Amortissements (**)
Total
Déficit
Délais de réalisation ; -
Indicateurs :
192
-
2 000,00 €
16 000,00 €
18 000,00 €
-18 000,00 €
Total
Excédent
-
-
Sécurisation bactériologique du don dirigé : 2013
Formation conseillère en lactation : 2014
Chaîne de pasteurisation : 2015
-
-
-
Nombre de femmes allaitantes
Quantité de lait maternel recueilli
Quantité de lait administrée quotidiennement
Traçabilité
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 15
Nom de l’action : Dépistage de la surdité néonatale en Maternité.
Porteur du projet : Dr Girard, Dr Lacombe et Dr Hatem
Description du projet :
- Extension du dépistage réalisé en Néonat à la Maternité, comprenant la formation du personnel, son
encadrement pendant la période de démarrage.
- Réalisation des tests par le personnel paramédical de la Maternité,
- Collecte des données avec l’aide de la Fédération Française de Dépistage (carton Guthrie)
- Convocation des manquants et des suspects par le secrétariat des suites de couche à partir de la fiche
Crossway
- Réalisation des « retests» (20 %) en ORL.
Objectifs : Exhaustivité du dépistage.
Bénéfices attendus :
- Dépistage précoce du risque de surdité,
- Prise en charge plus précoce de l’enfant par les ORL pour permettre l’acquisition du langage.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
La difficulté réside dans la gestion de la file active, les reconvocations et le temps à consacrer en Maternité et en
ORL.
Référence au SROS Périnatal, et Obligation nationale (décret Juillet 2012) complété par la circulaire du 29 mars
2013.
Impact sur les autres services de l’établissement : ORL, DSIH.
Compétences à mobiliser :
Essentiellement du temps de secrétariat ( reconvocation , exhaustivité), auxilliaires de puer
Et techniciens ORL
Personnel à recruter (PM/PNM) : Temps de secrétariat et de techniciens en ORL,
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Matériel : - 2 PEA,
- Consommables :PEA,
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction
des services économiques
193
Projet médical
2013-2017
DEPISTAGE DE LA SURDITE NEONATALE (FE 15)
Coûts et recettes :
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Médical
Postes
ETP
praticien hospitalier
Total
Personnel non médical
Postes
Dépenses
0,5
0,5
ETP
Secrétaire médicale
Total
52 000,00 €
52 000,00 €
Dépenses
0,2
0,2
8 400,00 €
8 400,00 €
Variation des dépenses et des recettes
(*) 2 appareils (système d'otoémission classique et mixte) pour les oto-émissions acoustiques (OEA) et les potentiels évoqués auditifs (PEA)
(**) Potentiellement 4 400 naissances avec une augmentation tarifaire de 18,70 €
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel médical
Personnel non médical
Amortissements (*)
Total
Déficit
52 000,00 €
8 400,00 €
3 823,37 €
64 223,37 €
Délais de réalisation ;:
- Formation du personnel paramédical dès le matériel acquis
- Début du dépistage dès la fin de la formation du personnel (fin 2013)
Indicateurs :
- % de tests réalisés par rapport au nombre de naissances
- Nombre de « retests »,
- Nombre d’enfants atteints par rapport aux bases nationales connues
194
82 280,00 € Recettes d'hospitalisation (**)
82 280,00 € Total
18 056,63 € Excédent
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 16
Nom de l’action : Accueil de la fratrie dans le service de réanimation néonatale.
Porteur du projet : Mmes Abarnou, Joly, Vanier, Roy
Description du projet :
- Encadrer l’entrée de la fratrie dans le secteur de Néonatologie.
- Accueil dans une pièce dédiée, préparation de la visite, rencontre avec le nouveau-né, entretien post-visite, le
tout encadré par la psychologue et la psychomotricienne.
Objectifs :
Bénéfices attendus :
- Meilleure qualité d’accueil de la famille des nouveau-nés hospitalisés,
- Diminution des petits troubles comportementaux de la fratrie,
- Diminution de la culpabilité des mères.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
Besoin observé ; mode de recrutement des patients
Référence au SROS Impact sur les autres services de l’établissement : DSIH.
Concurrence – synergie - filière
Compétences à mobiliser :
- La psychologue (Mme VANIER),
- La psychomotricienne (Melle ROY),
- Le personnel paramédical.
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade
- Augmentation du temps de la psychologue et de la psychomotricienne.
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Aménagement d’une pièce accueil enfants (Projet Pièces Jaunes ?), au niveau de l’actuelle salle de l’intendante,
celle-ci déménageant au niveau du salon parents, ce dernier devra être aménagé en prises électriques et
informatiques .
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
ACCUEIL DE
FRATRIE DANS LE SERVICE DE REANIMATION NEONATALE
Coûts
etLA recettes
Demande de personnels supplémentaires
Personnel non médical
Postes
ETP
Psychologue
Dépenses
Total
0,5
0,5
Total
Déficit
18 500,00 €
18 500,00 €
-18 500,00 €
18 500,00 €
18 500,00 €
Variation des dépenses et des recettes
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel non médical
Total
Excédent
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé : 2013-2014
Indicateurs : fiches d’évaluation remplies par les parents à la sortie du service
195
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 17
Nom de l’action : Caméra bébé
Porteur du projet : Mme Abarnou, Joly, cadre de la maternité
Description du projet :
Acquisition d’une caméra et d’une tablette de réception permettant à la mère alitée en Gynécologie ou
Réanimation de pouvoir visualiser son petit à des périodes prédéterminées avec le personnel.
Objectifs :
Diminuer autant que possible la « séparation » mère-nouveau-né.
Bénéfices attendus : Amélioration de la relation mère-enfant.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
Besoin observé ; mode de recrutement des patients
Référence au SROS Impact sur les autres services de l’établissement : DSIH.
Concurrence – synergie - filière
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) : 0
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Système BB Box : acquisition du module caméra et de la licence annuelle d’utilisation.
- Débuter avec une caméra et augmenter à 2 – 3 par la suite.
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
CAMERA BEBE
Coûts :
Variation des dépenses et des recettes
Module caméra amorti sur 5 ans
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Maintenance du module
Amortissements caméra
Total
Déficit
2 523,56 €
633,88 €
3 157,44 €
-3 157,44 €
Total
Excédent
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé : Fin 2013 – Début 2014.
Indicateurs : Fiches d’évaluation remplies par les parents à la sortie du service
Relation mère-enfant
196
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 18
Nom de l’action : Informatisation de la prescription et du dossier patient en Néonatologie.
Porteur du projet : Dr Olivier Girard
Description du projet :
- Informatisation de la prescription avec le logiciel Logipren de la SFN (Société Française de Néonatologie) en
cours d’évaluation dans certains CHU,
- Informatisation du dossier de Néonatologie intégrée dans le système CROSSWAY.
Objectifs :
- Prescriptions : sécurisation de la prescription, participation à des études épidémiologiques et
pharmacologiques néonatales nationales,
- Dossier patient : extraction de données pour études épidémiologiques.et aide aux CRH
Bénéfices attendus
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
Logipren : logiciel métier, à la fois difficultés en terme d’intégration éventuelle au système hospitalier en vigueur
et opportunités du fait de l’extension de ce logiciel à l’ensemble des services de réanimation néonatale afin
d’harmoniser les pratiques de prescription, sécuriser la prescription et réaliser des études nationales.
Impact sur les autres services de l’établissement : DSIH
Compétences à mobiliser : Informatiques
Personnel à recruter (PM/PNM) : 0
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Ordinateurs tablettes (5), logiciel Logipren donné par la SFN, mais maintenance assurée par société ayant passé
convention avec la SFN et les Hôpitaux.
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
INFORMATISATION DE LA PRESCRIPTION ET DU DOSSIER PATIENT EN NEONATOLOGIE
Coûts :
Demande de personnels supplémentaires
Variation des dépenses et des recettes
(*) Prestation, formation, interface LOGIPREN/CROSSWAY/PASTEL/PHARMA amortis sur 3 ans
(**) 5 tablettes amorties sur 5 ans
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Fournitures médicales et hôtelières/maintenance (*)
Amortissements (**)
Total
Déficit
28 333,33 €
500,00 €
28 833,33 €
-28 833,33 €
Total
Excédent
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé : 2014 – 2015 ?
Indicateurs : - Diminution des erreurs de prescription et d’administration des thérapeutiques
-
Statistiques épidémiologiques exhaustives.
-
Diminution des délais de réalisation et d’envoi des CRH
197
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 19
Nom de l’action : Renforcement des sorties accompagnées de Néonatologie.
Porteur du projet : Dr Bolot – E. Duchamp
Description du projet :
- Visite à domicile de l’infirmière dédiée (2 visites en moyenne),
- Appel à la Néonat. si problème dépisté,
- Liaison avec la PMI de secteur.
Objectifs :
- Assurer l’exhaustivité de l’accompagnement à domicile des sorties de néonatologie, SNRN
et Kangourou.
Bénéfices attendus : Meilleure qualité de prise en charge du couple mère-enfant à la sortie du service
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
MIG spécifique jusqu’à présent.
Problème de la pérennité de ce budget.
Référence au SROS Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) :
- 1 puéricultrice + temps de secrétariat. supplémentaires
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
- Balance,
- 1 bilirubinomètre.
- 1 Ordinateur
- Un véhicule attribué spécifiquement
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
RENFORCEMENT DES SORTIES ACCOMPAGNEES NEONATOLOGIE
Coûts
et recettes
Demande de personnels supplémentaires
Postes
ETP
Puéricultrice
Secrétaire médicale
Dépenses
Total
1
0,5
1,5
Total
Déficit
68 000,00 €
200,00 €
2 814,29 €
71 014,29 €
0,00 €
47 000,00 €
21 000,00 €
68 000,00 €
Variation des dépenses et des recettes
(*) bilirubinomètre & ordinateur amortis sur 5 ans et 1 véhicule sur 7 ans
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel non médical
Fournitures médicales et hôtelières/maintenance
Amortissements (*)
71 014,29 € MIG à demander
71 014,29 € Total
Excédent
Délais de réalisation ; dépend du budget alloué Indicateurs :
- Activité propre,
- Diminution DMS,
- Moindre recours aux Urgences, et d’hospitalisation en pédiatrie ( chaînage sorties Kang ou néonat et passage
ou hospitalisation en pédiatrie )
- Qualitatif : fiches de satisfaction remplies après les visites à domicile
198
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 20
Nom de l’action : Renforcement de la Pédiatrie de Maternité.
Porteur du projet : Dr Bolot
Description du projet :
- Recrutement de jeunes pédiatres expérimentés en Réa-Néonat pour le secteur de
Néonatologie avec rotation d’un pédiatre plus âgé en Mater + ä du temps d’activité d’un
des pédiatres existants,
- Rotation des internes en Néonatologie sur la Maternité.
Objectifs :
Passer de un équivalent TP ½ à 3 ETP pour 3 500 – 4 000 accouchements.
Bénéfices attendus :
- Meilleure prise en charge du couple mère-enfant,
- Optimisation de l’activité en Unité Kangourou,
- Participation aux différents staffs de la Maternité,
- Participation des pédiatres de Maternité au diagnostic anténatal.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
- Difficulté de recrutement de pédiatre en Maternité,
- Opportunités d’assistant en Réanimation Néonatale.
:
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) :
- 1 assistant spécialiste et augmentation du temps de PH,
- 1 interne (DES ou DFMSA) supplémentaire.
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
Coûts et recettes
RENFORCEMENT DE LA PEDIATRIE MATERNITE
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Médical
Postes
ETP
Médecin PH
Assistant spécialiste
Interne (DES)
Dépenses
Total
0,4
1
1
2,4
Total
Déficit
132 100,00 €
132 100,00 €
-132 100,00 €
41 600,00 €
51 000,00 €
39 500,00 €
132 100,00 €
Variation des dépenses et des recettes
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel médical
Total
Excédent
199
Projet médical
2013-2017
Délais de réalisation ;:.
- 1 nouvel assistant arrive en Novembre 2013 sur le Secteur Réanimation,
- 1 PHTP de l’Unité ira en Maternité,
- Augmentation du temps de PH – 2014 ?
Indicateurs :- indice de satisfaction des mères
- DMS des NNés hospitalisés en Kang
- PMCT des Nnés hospitalisés en Kang
200
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 21
Nom de l’action : développement de l’activité de brûlologie
Porteur du projet : Dr Koulouris
Description du projet :
- Création d’une unité de chirurgie pédiatrique comprenant des lits pour la brûlologie
- Prise en charge des patients adultes brûlés ou nécessitant une greffe cutanée
Objectifs :
- Améliorer la prise en charge des patients brûlés, enfants et adultes par du personnel dédié à la chirurgie
- Harmoniser nos pratiques avec des centres référents enfants et adultes
Bénéfices attendus :
- Amélioration de la prise en charge
- Augmentation de la satisfaction des patients et leur famille
- Augmentation de l’activité
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Besoin observé , Impact:
- nécessité d’avoir du personnel compétent
- nécessité d’ hospitaliser les patients adultes dans les services d’adultes
Concurrence :
- pas de réelle concurrence mais plutôt collaboration à développer avec les centres référents pour suivre les
patients du département
Compétences à mobiliser
- Nécessité d’avoir des infirmièr(e)s et des aides-soignant(e)s compétents à la chirurgie pédiatrique
- Nécessité de formation continue du personnel médical et para-médical dans les centres référents
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
- Nécessité de regroupement des lits de chirurgie pédiatrique ( grands et petits enfants ) au sein de l'unité
pédiatrique future
- Plages opératoires à adapter à l’activité
- Patients adultes devront être hospitalisés en chirurgie adulte et opérés sur les plages opératoires des
orthopédistes adultes.
- Matériel pour expansion des greffes en cours d’acquisition
- Complément de matériel : nouvelles lampes chauffantes à acquérir
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
Coûts et recettes
A approfondir avec les directions financières
201
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 22
Nom de l’action : Développement de l’activité programmée de chirurgie pédiatrique
Porteur du projet : Dr Koulouris
Description du projet :
- Augmentation du recrutement programmé par la mise en place de consultations avancées dans les
centres de santé des communes avoisinantes.
- Développement de l’activité de brûlologie qui va s’étendre à la prise en charge des patients adultes.
- Formation du personnel para-médical
- Amélioration de la communication avec les médecins de ville par instauration d’EPU et de séances de
discussion de cas cliniques.
Objectifs :
- Augmenter et développer l’activité programmée de chirurgie pédiatrique.
- Favoriser la communication et les échanges avec les médecins de ville.
- Améliorer la prise en charge en hospitalisation
Bénéfices attendus
Satisfaction des patients et de leurs parents.
Augmentation de l’activité.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Besoin observé ; mode de recrutement des patients
Référence au SROS Impact sur les autres services de l’établissement
Concurrence – synergie - filière
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
Coûts et recettes
A approfondir avec les directions financières
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
202
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 23
Nom de l’action : Projet de réorganisation de la PDSES en collaboration avec l’Hôpital d’Aulnay
Porteur du projet : Dr Koulouris
Description du projet :
- Discussion avec l’équipe médicale et administrative de l’Hôpital d’Aulnay en vue de mutualiser les astreintes
dans le cadre de la permanence des soins demandée par l’ARS
Objectifs
-
Vu le nombre restreint de praticiens hospitaliers en chirurgie pédiatrique, la PDSES ne peut plus continuer à
être assurée à 3.
La solution est soit le recrutement de temps médical pour assurer cette continuité soit la mutualisation des
astreintes avec l’Hôpital d’Aulnay
-
Etablir une collaboration active avec l’équipe médicale de l’Hôpital d’Aulnay
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
-
Entamer les discussions avec l’équipe d’Aulnay
Compétences à mobiliser
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
Coûts et recettes
A approfondir avec les directions financières
Délais de réalisation : dès que possible
203
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 24
Nom de l’action :Restructuration des urgences pédiatriques
Porteur du projet : Responsable des urgences pédiatriques
Description du projet :
Réaménagement des locaux de ZHTCD et réorganisation de l’accueil aux urgences
.I – Locaux de la ZHTCD
L’UF 5048 (ZHTCD ou lits porte) a été crée en 2005 à la demande du SROS, elle comporte 4 lits dans des locaux
inadaptés (boxes de consultation), le projet consiste à relocaliser ces lits dans un lieu adapté à définir :
- actuel SAS de mise en condition, celle-ci étant réalisé dans 2 boxes contigus, visible du poste de soins infirmiers.
- ou dans 2 à 3 boxes contigus sans toucher au SAS.
Le but de la ZHTCD est :
- La surveillance des enfants en situation instable (déshydratation sévère, bronchiolite, diabète en acidocétose,
intoxication) avant hospitalisation dans le service.
- la surveillance et traitement des enfants pendant quelques heures avant retour à domicile (traumatisme crânien,
vomissements, intoxication, malaise, dyspnée…).
Cette ZHTCD nous a été imposée par le SROS. Ce projet figurait précédemment dans le projet médical précédent
de l’hôpital et est resté sans suite.
II – réorganisation de l’accueil aux urgences pédiatriques
Relocalisation de l’IOA
Des modifications ont été faites, salle IAO située à l’entrée du service contigüe à la salle de consultation réservée
au circuit court.
Confidentialité
Grande nécessité de respecter la confidentialité par la création d’une porte coulissante séparant les salles d’attente
du reste du service, cette porte permettra de limiter l’afflux permanent vers les boxes de consultation et la sollicitation
du personnel par les parents. Celle-ci est actuellement assurée avec efficacité par une chaîne de « fortune ».
Salle d’attente
Réaménagement des salles d’attente et implication du personnel pour l’amélioration de la distraction des enfants
(meilleure utilisation du jeu « patience » inutilisé à ce jour).
Ce projet a déjà été établi en 2009 par le docteur AMIRA (Chef de service) et madame ELIES (ancienne cadre de
santé du service), les plans de restructuration ont déjà été rédigés et ont été communiqués à l’équipe responsable
des travaux.
Compétences a mobiliser
Formation du personnel médical et paramédical au tri pédiatrique.
Formation du personnel médical à la réanimation de base pour la mise en condition des enfants avant transfert.
Formation pour la mise en place de la VNI pour les enfants instables nécessitant un support ventilatoire avant
transfert (asthme, bronchiolite, etc…) ou avant l’hospitalisation pour les patients qui s’améliorent.
objectifs et bénéfices attendus - amélioration du tri pédiatrique, avec répartition du flux.
- amélioration de la qualité des soins, meilleur fonctionnement du circuit court.
- diminution du temps d’attente (jusqu’à 6 heures).
- valorisation des lits de ZHTCD et de leur indication.
- meilleure gestion du stress, de l’agressivité, avec amélioration du confort et du bien être des parents et des
enfants ainsi que de l’équipe médicale et paramédicale.
- Encourager l’investissement et la motivation du personnel à travailler dans des conditions optimales de
sécurité, de respect de l’hygiène, de la confidentialité et respect du secret médical.
- Meilleure collaboration entre les chirurgiens et le service de pédiatrie.
204
Projet médical
2013-2017
RESTRUCTURATION DES URGENCES PEDIATRIQUES
Coûts et recettes
Variation des dépenses et des recettes
(*) 5 perfuseurs IVAC, 5 "pousse seringue", 4 scopes fixes, balance station debout pour les enfants, appareil de surveillance de glycémie etc
(**) 4 lits médicalisés, 2 chariots de prélèvement amortis sur 5 ans
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Fournitures médicales et hôtelières/maintenance (*)
Amortissements (**)
Total
Déficit
10 000,00 €
1 680,00 €
11 680,00 €
-11 680,00 €
Total
Excédent
205
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 25
Nom de l’action : Cancérologie pédiatrique de proximité
Porteur du projet : à déterminer avec l’aide du Dr Mahfoufi, Dr Ntalu et le soutien du Dr Amira
Description du projet :
Reprendre une activité de prise en charge de proximité des enfants sous chimiothérapie :
Chimiothérapie d’entretien, traitement des complications d’aplasie médullaire (transfusions de sang ou plaquettes,
antibiothérapie pour infections sévères)
Buts :
Offrir à l’hôpital un nouveau pôle d’activités qui existait dans le passé et que nous souhaiterions reprendre dans
un avenir proche.
Soulager les centres d’oncologie et d’hématologie pédiatrique en appliquant leurs protocoles de traitement.
Faciliter l’accès aux soins aux familles grâce à la proximité de notre hôpital.
Compétences à mobiliser :
Avant toute reprise de cette activité ancienne et oubliée de la plupart : formation du médecin porteur du projet,
grâce à un DIU d’oncologie pédiatrique sur un an, permettant ainsi une remise à niveau,
Formation du personnel médical et paramédical : formation théorique et pratique lors de stage à l’Institut
Curie. Cette formation est nécessaire pour la manipulation de façon stérile des produits utilisés, manipulation de
façon stérile des cathéters centraux.
La reprise de cette activité ne pourra se faire que si toute l’équipe d’infirmières est formée .
L’implication de la pharmacie pour le conditionnement des produits de chimiothérapie ,
Le service hématologie et transfusion :unites plaquettaires,sang, facteurs de croissance hématopoietiques,…
Locaux :
Cette activité est actuellement envisageable dans l’unité d’hospitalisation en réservant une chambre mère-enfant
répondant à des critères stricts .de sécurité :asepsie, hygiène …
. Actuellement les conditions en hôpital de jour ne se prêtent pas à cette activité, vu les locaux trop étroits et la
vétusté du service (fuite d’eau du plafond toujours non réparée).
Après réorganisation future du service de pédiatrie, cette activité pourrait être reprise en hôpital de jour si les
locaux sont adaptés aux critères de sécurité exigés
Délais :
Attendre que le personnel médical et paramédical soit formés .ce qui nécessitera au minimum 2 ans
Coûts et matériels :
Financement du DIU d’oncologie pédiatrique pour le médecin porteur du projet(à définir)
Formation médicale et paramédicale à l’Institut Curie de tout le personnel infirmer et tous les médecins du service
avec création d’un réseau entre le service de pédiatrie et le service d’oncologie pédiatrique de l’Institut Curie, une
convention existant déjà entre l’Institut Curie et l’hôpital Delafontaine (cancer du sein en particulier).
206
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 26
Nom de l’action : Ecole de l’asthme
Porteur du projet : Dr Ntalu Christophe
Description du projet :
Le projet d’une création de l’école de l’asthme s’inscrit dans le cadre de l’éducation thérapeutique pour permettre
aux enfants asthmatiques un meilleur contrôle de leur maladie.
Objectifs :
Bénéfices attendus : réduire les passages fréquents aux urgences pédiatriques et les hospitalisations répétées
d’une catégorie d’enfants asthmatiques mal suivis, mal équilibrés du faite de l’ignorance de leur maladie.
Nature du projet : créer une école de l’asthme pour fournir aux enfants asthmatiques :
- une information théorique et pratique de leur maladie
- une information pratique concernant la gestion à domicile des crises d’asthme avec maîtrise du plan d’action
d’urgence
- une information concernant l’importance d’un traitement de fond, la compréhension de ce traitement étant
essentielle pour son application au quotidien et la prévention des crises.
Ainsi grâce à cette éducation, renouvelée et contrôlée le recours aux urgences devrait être réduit ainsi que le
nombre d’hospitalisations.
Compétences à mobiliser :
Personnel médical :
- Dr NTALU soutenu par Dr AMIRA Chef de service de pédiatrie et les autres médecins du service.
Personnel paramédical avec 1 intervenant par équipe :
- infirmière
- ASH
- kinésithérapeute
- psychologue.
Ce projet ne nécessitera donc pas de personnel supplémentaire à recruter grâce à l’implication du personnel déjà
existant.
Local :
L’attribution d’un local est bien entendu nécessaire en raison de la pénurie en locaux du service de pédiatrie.
Ce local pourrait être partagé avec d’autres activités : éducation thérapeutique des jeunes diabétiques, des
jeunes drépanocytaires….
Coûts et recettes :
Financement par le FIR -Education thérapeutique
Un soutien financier est prévu par au moins un laboratoire pharmaceutique qui fournit : logiciels, matériel
d’éducation ludique, DVD…
Dr NTALU souhaiterait poursuivre le cursus DIU en pneumo-allergologie, cette formation devant être bien
attendue par notre hôpital.
Délais de réalisation :
Ce projet pourrait s’installer progressivement et devrait donc permettre la réduction du nombre de passage des
enfants asthmatiques aux urgences et du nombre d’hospitalisations en assurant l’amélioration du contrôle de leur
maladie et leur bien-être.
207
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 27
Nom de l’action : Education thérapeutique des jeunes diabétiques et insulinothérapie fonctionnelle
Porteur du projet : Dr Amira (Chef de service de pédiatrie)
Description du projet :
1) Améliorer la prise en charge du diabète de l’enfant en créant des groupes d’éducation thérapeutique
permettant d’aborder les différents aspects de la maladie grâce à l’utilisation de documents illustrés et ludiques,
de matériels déjà existants, jeux adaptés, DVD…
Le but de ce projet :
améliorer la compréhension de la maladie : physiopathologie, traitement insulinique, intérêts de la surveillance
glycémique
éducation diététique: repas fictifs, documents illustrés, logiciels, voir cuisine diététique pouvant être partagée
avec la prise en charge des enfants obèses.
abord des différents problèmes de la vie en collectivité, le sport., problèmes liés à l’adolescence…
2) Education à l’insulinothérapie fonctionnelle(IF) et à la mesure continue du glucose (holter glycémique)
afin d’améliorer la gestion du diabète et de se rapprocher au maximum de l’insulinosécrétion physiologique du
sujet normal par l’adaptation des doses d’insuline à l’alimentation, à l’activité physique,…Cette éducation à l’IF
concernera essentiellement les jeunes diabétiques sous pompe à insuline (file active ≈ 18)
Le but de cette formation IF est d’obtenir une meilleure qualité de vie et donc une meilleure acceptation de la
maladie ,l’enfant diabétique se sentant ainsi presque « normal » mangeant presque comme tout le monde.
Objectifs :
Bénéfices attendus Meilleure gestion du diabète du jeune enfant :
améliorer le contrôle glycémique : amélioration de l’hémoglobine glyquée, stabilisation des glycémies ,
utilisation du holter glycémique ,limitation des hypoglycémies.
L’objectif principal est de limiter au maximum les complications vasculaires du diabète qui se révèlent à
l’âge adulte :.
- Grâce à une meilleure compréhension de la maladie et de sa prise en charge, grâce au soutien de
l’équipe médicale et paramédicale prêtes à répondre aux questions des enfants et de leurs parents le nombre
d’hospitalisation devrait être limité.
-Grace à la rencontre avec d’autres patients très appréciée des parents et des enfants, ces rencontres
permettant un soutien partagé.
Compétences à mobiliser :
1 infirmière DE
1 diététicienne
1éducatrice
1 psychologue
1 à 2 médecins (Dr AMIRA – Dr NTALU)
Ce projet ne nécessitera pas de personnel supplémentaire, obtenant l’accord de tous.
Besoins éventuels en matériels, en locaux :
1 local est nécessaire pour la réalisation de ce projet qui pourrait être commun avec l’école de l’asthme,
l’éducation des jeunes drépanocytaires.
Matériel : quelques documents illustrés sont déjà disponibles grâce à l’implication des laboratoires .
Nécessité de compléter par des logiciels, un vidéoprojecteur et un PC portable partagés par les autres activités
éducatives du projet pédiatrique.
Voir création de cuisine diététique délocalisée pouvant être commune avec la prise en charge des jeunes obèses
et des adultes obèses.
208
Projet médical
2013-2017
Coûts et recettes :
Financement par le FIR
Délais de réalisation :
Réalisation immédiate possible une 1° séance ayant déjà eu lieu en Mars 2013 dans les locaux administratifs.
209
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 28
Nom de l’action :Projet éducation thérapeutique des enfants drépanocytaires
Porteur du projet : Dr Amira, Chef de Service de pédiatrie, aidé par Docteur Ngakoula et Dr Ogougbemi
Description du projet :
Améliorer la prise en charge des enfants drépanocytaires
File active d’environ 120 enfants.
L’éducation thérapeutique permet d’évoquer les différents aspects de la maladie en créant des groupes de
paroles avec les enfants et leurs parents les thèmes suivants . les thèmes suivants ont déjà été abordés lors de
réunions préalables organisées par SOS GLOBI 93 :
- généralités sur la drépanocytose
- aspect de la vie quotidienne (école, voyage, sport…)
- traitement actuel et traitement du futur….
- aspects culturels, ethniques
Bénéfices attendus :
Améliorer la compréhension de la maladie, mieux gérer les aspects quotidiens de la drépanocytose : prévention
des complications, plan d’action à domicile en cas de complication avant de venir aux urgences.
Créer des groupes de paroles entre les parents, leurs enfants, voire des adultes atteints de drépanocytose
permettant ainsi une dédramatisation de la maladie, avec meilleure acceptabilité et diminution du stress.
Avec une meilleure connaissance des plans d’action en cas de complication (douleurs, asthénie, fièvre…) le
recours aux urgences pourrait être diminué ainsi que le nombre d’hospitalisation.
Compétences à mobiliser
1) Réseau existant : SOS GLOBI 93
Ce projet a déjà été appliqué grâce au concours de SOS GLOBI 93 avec participation d’une psychologue et
d’un médecin (Docteur LORILLOUX et Docteur AMIRA) de 2008 à 2011. Cette action est à relancer d’autant
que le siège de SOS GLOBI 93 se situe au CHSD (statut de l’association SOS GLOBI 93 déjà établi).
Le bureau de cette association est à ré-évaluer.
2) Réseau ROFSED
Nous souhaitons également l’aide du ROFSED (réseau ouest francilien de soins des enfants drépanocytaires)
basé à l’hôpital Necker qui est prêt à nous aider grâce à leur grande expérience dans l’éducation thérapeutique :
nombreux documents illustrés destinés aux enfants et leurs parents ainsi que des jeux.
Ils sont prêts à nous aider en se déplaçant et en nous formant dans l’apprentissage des
différents supports éducatifs.
3) Composition des réunions :
Un médecin présent parmi les médecins suivants :
Docteur AMIRA, Docteur NGAKOULA, Docteur OGOUGBEMI, Docteur LORILLOUX, une éducatrice, un
psychologue, une infirmière d’éducation.
Ce projet ne nécessite pas de personnel supplémentaire à recruter.
210
Projet médical
2013-2017
Besoins en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Un local est bien entendu nécessaire à cette activité éducative que nous pourrions partager avec l’école de
l’asthme, l’éducation thérapeutique des enfants diabétiques…
Matériel : un PC portable avec un vidéo-projecteur est bien entendu nécessaire partagé avec les autres activités
éducatives du service.
Les supports éducatifs proposés par le ROFSED sont bien entendu à financer.
Une formation du Docteur NGAKOULA et du Docteur OGOUGBEMI sont également nécessaires dans le cadre
d’un DU syndrome drépanocytaire majeur (organisé par le CHU Créteil)..
La formation de ces deux médecins permettrait de poursuivre cette activité importante de notre hôpital lors de la
cessation d’activité du Docteur AMIRA .
D’autre part cette éducation thérapeutique permettra de faciliter la transition pédiatrie adulte grâce à l’aide de nos
collègues s’occupant de la drépanocytose.
EDUCATION THERAPEUTIQUE DES ENFANTS DREPANOCYTAIRES
Coûts et recettes
Variation des dépenses et des recettes
(*) DU en syndromes drépanocytaires majeurs (Faculté de médecine de créteil) en formation continue => 1 391 €/pers.
(**) vidéoprojecteur, ordinateur amortis sur 3 ans
Rq : Souhait d'un local dédié à cette activité qui pourrait être partagé avec l'école de l'asthme et l'éducation thérapeutique des enfants diabétiques
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel Médical (*)
Amortissements (**)
Total
Déficit
2 782,00 €
763,00 €
3 545,00 €
-3 545,00 €
MIG
Total
Excédent
Délais de réalisation :
Immédiate puisque déjà réalisée par le passé.
Indicateurs
Déjà signalés : diminution des passages aux urgences par une meilleure connaissance de la maladie.
Diminution des hospitalisations
211
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 29
Nom de l’action : Organisation d’un centre de référence de trouble des apprentissages
Porteur du projet : Dr Mahfoufi,
Description des projets
Coordonner une équipe pluridisciplinaire de spécialistes en organisant un parcours de soins structuré des
troubles des apprentissages : expertise pour de meilleures orientations scolaires, réseau de soins dans le
département, atténuation de la violence et de la souffrance liée à l’échec scolaire
Objectifs
Organiser un parcours de soins structuré des troubles des apprentissages
Expertise pour de meilleures orientations scolaires,
Organiser un réseau de soins dans le département,
Atténuation de la violence et de la souffrance liée à l’échec scolaire
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
Collaboration avec le centre du langage d’Avicenne, avec le service de neurologie et de pédopsychiatrie de
Robert Debré et avec le service de néonatalogie pour le suivi des prématurés
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade :
Recrutement d’une orthophoniste, de neuropsychologue, de psychomotricien et ergothérapeute
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Salle de réunion
Temps de secrétariat pour les comptes rendus de synthèse
ORGANISATION D'UN CENTRE DE REFERENCE DE TROUBLE DES APPRENTISSAGES
Coûts
et recettes
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Non Médical
Postes
ETP
Orthophoniste
Psychologue
Psychomotricien
Ergothérapeute
Secrétaire médicale
Dépenses
Total
1
1
1
1
0,5
4,5
Total
Déficit
190 000,00 €
190 000,00 €
0,00 €
45 000,00 €
48 000,00 €
37 000,00 €
39 000,00 €
21 000,00 €
190 000,00 €
Variation des dépenses et des recettes
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel Non Médical
Délais de réalisation ;
Indicateurs
212
190 000,00 € MIG à demander
190 000,00 € Total
Excédent
Projet médical
2013-2017
Fiche n°FE 30
Nom de l’action : Projet de construction d’une maison d’accueil, d’écoute et d’orientation des femmes en
Seine Saint-Denis
Porteur du projet : Dr Hatem
Description
Sensibilisée aux difficultés que rencontrent les femmes à différents moments de leur vie, l’’équipe médicale et
soignante de la maternité souhaite créer un lieu d’accueil et d’orientation pour les patientes en demande d’aide ou
de soins.
Les situations de détresse sont particulièrement fréquentes dans le département en raison du contexte de
précarité extrême qui touche davantage les femmes migrantes, les femmes en situation administrative difficile,
les femmes en rupture de liens sociaux et familiaux. Le projet s’inscrit dans une démarche nationale portée par le
Ministère de Droits de la femme
-
Disposer d’une structure individualisée de planning familial, disposant d’un lien technique rapide avec les
soins spécialisés offerts par l’hôpital ;
- Informer sur la présence de l’équipe chirurgicale de réparation des mutilations sexuelles au CHSD (seule
équipe aujourd’hui sur le département) ;
- Créer un véritable lieu unique, lien entre la ville et l’hôpital favorisant une synergie entre des structures
existantes, et l’adosser à une structure hospitalière Une permanence juridique et une prise en charge
ciblée sur le psycho-trauma y seraient également assurées ;
- Favoriser la complémentarité avec le service des urgences adultes, l’Unité de Psychopathologie
Périnatale, CASADO et la Maison du bébé, ainsi que les diverses associations intervenant dans le
secteur.
Objectifs
1- Disposer de locaux adaptés au volume d’activité
Notre Centre de Planification Familiale assure un grand nombre de ces missions :
- maternité choisie (accès à la contraception, à l’interruption de grossesse ou la prise en charge de
l’infertilité)
- santé sexuelle (dépistage des infections sexuellement transmissibles, soins de routine)
- prévention et la prise en charge de toutes les formes de violences faites aux femmes autour de leurs
maternités et de leur sexualité (Plus de 30% de femmes accouchées sont excisées).
L’augmentation du nombre d’IVG de 21%, des consultations de 50%, des passages impromptus par jour pour
divers avis et conseils (20 à 30) entrainent des phénomènes de saturation des locaux actuels.
2- Disposer de locaux adaptés à un accueil de qualité
Les locaux actuels ne comprennent pas de salle d’attente dédiée et se prêtent mal à une prise en charge de
qualité qui demande discrétion, confidentialité et accompagnement individualisé. Les croisements y sont multiples
avec des patientes venant consulter pour un avis de diagnostic anté-natal, une consultation d’anesthésie, voire
une infertilité.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
-Terrain disponible situé à l’arrière des consultations, à proximité de la Maison du bébé. Il est aisément
accessible. L’accès aux bureaux administratifs des admissions, au plateau technique des consultations et au bloc
opératoire des IVG est direct.
- Forte mobilisation des élus du territoire de santé et du Conseil général
- Saisie du Conseil Régional
- Forte mobilisation de Fondations privées
Compétences à mobiliser
Service techniques et informatiques du CHSD
Partenariats à construire
213
Projet médical
2013-2017
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
Un comité projet va être constitué pour suivre la mise en œuvre du projet
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Mobilier, postes informatiques
Coûts
Le personnel est déjà en poste, et ne génèrera pas de surcoût.
Financement du projet de construction de la Maison des Femmes
Le financement sera assuré par
- une participation des principales communes du territoire
- des subventions du Conseil Général, du Conseil Régional et de l’ARS.
- Des Fondations : Fondation Kerring/PPR ; Fondation « Elle », Fondation « Air France », Mama Cash ;
Raja Foundation.
Le terrain est mis à disposition par l’hôpital.
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Le projet est une construction légère de type écologique demandant un délai de construction de 3 à 4 mois.
Ouverture printemps 2014
Indicateurs
Nombre de consultations
Nombre d’entretiens réalisés
Diversité des actions menées
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
214
Pôle Urgences-RéanimationCardiologie-Pneumologie
Projet médical
2013-2017
Le pôle URPC est la principale porte d’entrée de l’hôpital. Son projet structurant est la reconstruction de
la réanimation et de l’Unité d’Hospitalisation de Courte Durée (UHCD) dans une localisation adjacente qui
s’accompagne d’une modernisation de l’organisation médicale et soignante.
Le pôle présente également un dispositif de réponse aux urgences vitales de l’établissement.
Le travail de modernisation de la prise en charge aux urgences se continue avec la mise en place d’une IOA H24.
Autre évolution, mi 2014, l’unité du SMUR sera rattachée au service des urgences.
Entre la fin de l'année 2013 et le début 2014, une discussion aura lieu en lien avec les médecins et cadres
responsables sur les modalités de rattachement de l'unité de cardiologie et du service de pneumologie.
Le pôle, placé sous la responsabilité du Dr Bruno Verdière, Brigitte Reidon (cadre supérieure) et Catherine
Vauconsant (directrice déléguée), se compose de 3 services :
- Urgences adultes /UHCD, Dr Benoît Doumenc (chef de service), 4 lits portes urgences + 8 lits portes UHCD
- Réanimation et soins continus, Dr Bruno Verdière (chef de service), 19 lits
- Pneumologie-cardiologie, Dr Bruno Verdière (chef de service par intérim), 26 lits
Recette annuelle du Pôle en 2012 : 20 227 338 €
Sommaire
• Mise en place d'un IOA la nuit
216
• Formation médicale aux gestes de réanimation infantile 221
• Zone d'hospitalisation de courte durée (ZHTCD)
217
• Restructuration architecturale du service
de réanimation 218
• ECLS (Extra Corporeal Life Support) : ECMOvv
(Extra Corporeal Membranous Oxygenation veno-venous)
et ECCO2R (Extra Corporeal CO2 Removal)
222
• Extension de l'activité de la salle d’explorations
fonctionnelles 219
• Gestion informatisée des matériels et des scopes 220
• Création d’une unité de cardiologie de liaison,
de consultations et d’explorations fonctionnelles
223
• Reconfiguration du service de pneumologie
224
215
Projet médical
2013-2017
Fiche n°URCP 1
Nom de l’action : Mise en place d'un IOA la nuit
Porteur du projet :
Description du projet : Il existe une IOA de 7H à 21H. Possibilité de doubler transitoirement l’IOA en détachant
une IDE de son secteur de soins. Pas de tri après 21 H.
Objectifs :
– Présence d’une IOA 24H/24.
– Amélioration de la prise en charge des patients.
– Améliorer la fluidité des patients.
– Détection immédiate des patients graves.
– Evaluation et traitement rapide de la douleur.
– Amélioration des conditions de travail pour les personnels paramédicaux.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
Obtention d’un IDE supplémentaire toute les nuit au SAU.
Besoins en moyens humains :
Formation théorique au Tri par équipe d’encadrement (formation initiale et permanente).
Besoins en locaux et en matériel :
Pas de besoin supplémentaire par rapport au matériel et locaux existant (travaux du poste IOA déjà prévu).
INFIRMIER et
D'ACCUEIL
ET D'ORIENTATION H24
Coûts
recettes :
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Non Médical
Postes
ETP
IDE
Dépenses
Total
1,5
1,5
Total
Déficit
70 500,00 €
70 500,00 €
-70 500,00 €
70 500,00 €
70 500,00 €
Variation des dépenses et des recettes
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel Non Médical
Total
Excédent
Date possible de début : Eventuellement phasage envisagé : dès la fin des travaux du poste IOA (fin 2013)
Indicateurs :
Intervalle temps entre inscription administrative et contact IOA. Etude des plaintes des patients.
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
– Diminution des délais de prise en charge.
– Ressenti des personnels médicaux et paramédicaux (enquête de satisfaction, absentéisme)
216
Projet médical
2013-2017
Fiche n°URCP 2
Nom de l’action : Zone d'hospitalisation de courte durée (ZHTCD)
Porteur du projet :
Description du projet : La ZHTCD existe depuis plusieurs années et correspond à des patients qui restent plusieurs
heures aux urgences, essentiellement en raison d’un manque de place dans l’établissement. Actuellement, cette
UF n’est pratiquement plus utilisée car les patients concernés sont hospitalisés pour la plupart en UHCD. En effet,
en raison de la nouvelle organisation des urgences, la DMS en UHCD a diminué et les lits dans l’unité se libèrent
plus rapidement.
Les patients qui restent plusieurs heures aux urgences, sont présents essentiellement en raison de l’attente d’une
imagerie.
Objectifs :
– Suppression de la ZHTCD ancienne version.
– Actualisation de la notion de ZHTCD : les patients sont hospitalisés administrativement en UHCD, quel que soit
leur localisation.
– Optimiser la surveillance des patients et améliorer la qualité de l’accueil.
– Valoriser l’activité des soignants.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
– Lieu d’hospitalisation des patients (SAUV, UHDC).
– Définir le type de patient (cela ne concerne pas les patients en attente d’un avis spécialisé ou de la réalisation
d’une imagerie).
.
Besoins en moyens humains :
Besoins en locaux et en matériel :
– Proximité géographique entre SAU et UHCD souhaitable dès que possible.
– Nécessité d’activer le dossier UHCD sur URQUAL.
ZHTCD
Coûts et recettes :
Variation des dépenses et des recettes
(*) 2 patients par jour => valo. à 650,49 € c'est-à-dire le GHS moyen
60 000 € de travaux d'aménagement de la zone sur 7 ans
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
474 857,70 € Recettes d'hospitalisation (*)
Personnel Médical
Amortissements
Total
Déficit
8 571,43 €
8 571,43 €
474 857,70 € Total
466 286,27 € Excédent
Date possible de début : Eventuellement phasage envisagé
Indicateurs :
– Disparition physique des patients éligibles au niveau du SAU.
– Augmentation du taux de patients concernés.
217
Projet médical
2013-2017
Fiche n°URCP 3
Nom de l'action : Restructuration architecturale du service de réanimation
Porteur du projet : Dr B. Verdiere
Description
Organisation en 4 modules autonomes du nouveau service de Réanimation
→ disposer d’un outil neuf et conforme aux recommandations
→ réorganiser et moderniser le fonctionnement médical et para médical
→ augmentation de l’activité (12 à 14 lits de Réanimation – 8 à 10 lits d’USC)
Objectifs
Repositionnement des locaux de Réanimation sur un même site à proximité des Urgences et adjacent à l’UHCD
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Obtention de budgets, 2 ans de travaux
Mobilisation de la SRLF
Compétences à mobiliser
Projet architectural : Mr DRUART
Dossier administratif : Mme VAUCONSANT (RC)
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Réfection d’une boucle d’hémodialyse, changement des scopes et des centrales de surveillance
Coûts
cf évaluation Mr Druart – Mme Winicki
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
En fonction de l’obtention des budgets
Indicateurs
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
218
Projet médical
2013-2017
Fiche n°URCP 4
Nom de l'action : Extension de l'activité de la salle d’explorations fonctionnelles
Porteur du projet : Dr L. Ferreira
Description
Formation des médecins à la ponction biopsie hépatique et rénale trans jugulaire
Répondre à l’un des objets du partenariat entre le CNSD et le CHSD (pôle de néphrologie de Saint-Denis)
Objectifs
Réaliser toutes les demandes de l’établissement (gastro entérologie et du CNSD)
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Salle et équipements disponibles
Compétences à mobiliser
1 médecin supplémentaire à former
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
2 demi journée / semaine
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Connexion d’un scope PHILIPS de la salle d’explorations sur le réseau de l’Hôpital pour utilisation de l’imprimante
Connexion de l’ampli de brillance au réseau
Coûts à préciser
Délais de réalisation Dernier trimestre 2013 pour la formation
Indicateurs
Disparition des PBR trans jugulaires effectuées actuellement à la PITIE- SALPETRIERE
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
219
Projet médical
2013-2017
Fiche n°URCP 5
Nom de l'action : Gestion informatisée des matériels et des scopes
Porteur du projet : Brigitte Reidon
Description
Mise en place d’un lecteur code barre (douchette) connecté à une base de données par exemple Excel des
matériels consommables du service de Réanimation
Objectifs
Gestion des mouvements et des stocks en temps réel
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Faisabilité avec le service informatique (Mr CIANNI- F. LEBLANC) et lien avec les services économiques
Compétences à mobiliser
Cadre infirmier supérieur de Réanimation
Direction des services informatiques
Direction des services économiques
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) A préciser
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Mise en place d’un ordinateur dans les réserves avec lecteur code barre
Coûts à préciser
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Etude 2014, installation exercice 2015
Indicateurs
- nombre de rupture de stocks
- niveau des stocks
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
Zéro rupture de stock
220
Projet médical
2013-2017
Fiche n°URCP 6
Nom de l'action : Formation médicale aux gestes de réanimation infantile
Porteurs du projet : Dr B. Verdiere, Dr B. Doumenc
Description
Formation des médecins du service de Réanimation à l’ERC (European council ressuscitation) GFRUP (en lien
avec la SRLF – Société de Réanimation de Langue Française)
Objectifs
Former tous les médecins de Réanimation à la prise en charge des défaillances infantiles
Articulation avec la formation des autres services impliqués (urgences pédiatriques, urgences adultes)
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Formation payante avec stage de plusieurs jours dans un service de réanimation infantile parisien ou de CHU
Compétences à mobiliser
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
Temps donné aux médecins pour se former
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Aucun
Coûts à préciser
Délais de réalisation Année 2013 - 2014
Indicateurs
Nombre de médecins formés fin 2014
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
221
Projet médical
2013-2017
Fiche n°URCP 7
Nom de l'action : ECLS (Extra Corporeal Life Support) : ECMOvv (Extra Corporeal Membranous
Oxygenation veno-venous) et ECCO2R (Extra Corporeal CO2 Removal)
Porteur du projet : Dr D. DA SILVA
Description :
Circulation extra corporelle veino-veineuse ou artério-veineuse pour la prise en charge des SDRA grave avec
hypoxémie grave et/ou augmentation des pressions télé-expiratoires supérieures à 30 mmHg et/ou les acidoses
hypercapnique réfractaires.
Les pré-requis en terme de formation seront rassemblés en 2014
Objectifs :
Zéro transfert annuel de ces patients (plus d’une dizaine par an)
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
Dans l’état actuel du service, trois chambres peuvent accueillir ce type de dispositif en raison de la contrainte
d’espace. Par contre, dans le projet de la nouvelle réanimation, cette activité sera possible dans toutes les
chambres.
Formation médicale : deux médecins déjà formés et compétents.
Formation paramédicale : à mettre en place avec la collaboration du fournisseur du dispositif.
Compétences à mobiliser :
Collaboration avec les chirurgiens vasculaires du CHSD (Dr R. Lesage) et du CCN (Dr N. Bonnet)
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes) :
Activité inhérente à l’activité du service. Ne représente pas une charge supplémentaire.
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc.
Achat d’un dispositif de circulation extracorporelle périphérique CadioHelp (inscrit au plan d’équipement 2013,
reconduit en 2014)
Coût :
79 000 Euros
Délai de réalisation :
Année 2014
Indicateurs :
Consommation annuelle de circuits de CEC.
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
Zéro transfert
222
Projet médical
2013-2017
Fiche n°URCP 8
Nom de l'action : Création d’une unité de cardiologie de liaison, de consultations et d’explorations
fonctionnelles
Description
A ce jour, des lits de cardiologie sont installés dans un service mixte de cardio-pneumologie. A compter du 1er
novembre 2013, ces lits seront fermés.
Une unité de cardiologie est créée avec pour objectifs de répondre :
- aux besoins en explorations fonctionnelles et de consultations,
- aux besoins d’avis cardiologiques dans les services,
- à la prise en charge des pathologies cardiaques de patients hospitalisés dans les différents services de
spécialités et aux urgences adultes.
Des protocoles de fonctionnement seront réalisés par les responsables médicaux des services concernés.
Cette unité est rattachée au pôle de médecine dont le responsable sera destinataire des plannings; Le
fonctionnement de la consultation de cardiologie sera sous la responsabilité du cadre infirmier en charge du
plateau de consultation.
Les liens existant avec le CCN seront maintenus et renforcés.
Objectifs
Disposer des compétences en cardiologie nécessaires au fonctionnement de l’établissement.
>> Un pré-projet de service présenté en directoire servira de support aux actions à entreprendre jusqu’à l’arrivée
d’un chef de service
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
- Projet à travailler de façon transversale au sein du pôle de médecine, avec les services de neurologie et de
pneumologie.
- Rédaction des protocoles pour garantir la qualité de la prise en charge des pathologies cardiaques dans les
services d’hospitalisation.
Compétences à mobiliser
- Pôle médecine
- Direction des soins (organisation du PT)
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
A définir
Coûts
Besoins en personnel paramédical à préciser.
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Novembre 2013
Indicateurs
Evolution des actes réalisés
Nombre d’avis dans les services
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
Réduction significative des actes adressés à l’extérieur
Continuité des avis dans les services
223
Projet médical
2013-2017
Fiche n°URCP 9
Nom de l’action : Reconfiguration du service de pneumologie du CHSD
Description
Le projet vise reconstituer une équipe de pneumologues, complétée par des compétences en infectiologie. Elle
sera placée sous la responsabilité d’un chef de service en pneumologie. Le service accueillera les pathologies
pneumo-infectieuses et assurera les avis spécialisés auprès des services demandeurs.
Ce service garantira également les consultations et explorations fonctionnelles nécessaires à l’établissement.
Ce projet sera réalisé en plusieurs phases tenant compte des recrutements réalisés.
Objectifs
- Disposer d’un plateau d’exploration fonctionnelle et de consultations répondant aux besoins des services
du CHSD
- Disposer d’un service d’hospitalisation de pneumologie générale répondant aux besoins non couverts à
ce jour sur le territoire de santé
>> Un pré-projet de service présenté en directoire servira de support aux actions à entreprendre jusqu’à
l’arrivée d’un chef de service
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
- Recrutements de professionnels
- Obtenir l’agrément pour accueillir à nouveaux des internes de médecine générale
Compétences à mobiliser
- Pôle médecine
- Direction des soins et des affaires médicales
- Direction
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
A définir selon l’augmentation d’activité
Coûts
A définir
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
- Novembre – décembre 2013 : reformatage du nombre de lits et des activités d’explorations
fonctionnelles
Indicateurs
Evolution de l’activité en hospitalisation et au sein du plateau technique
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
-recrutement d’un chef de service et de praticiens
224
Projet médical
2013-2017
Pôle Neurologie-Médecine Physique et Réadaptation
Le pôle neurologie-MPR continue à se développer dans ce projet médical. Le projet majeur du pôle est l’extension de
capacités du service de neurologie de 18 lits qui permettra d’accueillir notamment davantage d’AVC au CHSD.
Une augmentation des places d’HAD en rééducation est prévue.
Des actions innovantes d’accompagnement des familles, de préparation à la sortie des patients sont également
programmées.
Le pôle, placé sous la responsabilité du Dr Thomas de Broucker, Jean-Jacques Ferry, Olivier Cras (cadres supérieurs)
et Stéphane Berniac (directeur délégué), se compose de 2 services :
- Neurologie, Dr Thomas de Broucker (chef de service), 30 lits
- Médecine physique et réadaptation, Dr Marc Sevène (chef de service), 42 lits + 7 places HDJ + 20 places HAD
Recette annuelle du Pôle en 2012 : 12 626 474 €
Sommaire
• Pathologie neurovasculaire-Restructuration du service
et extension des capacités
226
• Espace de simulation de vie
(appartement thérapeutique) 240
• Consultation Mémoire
227
• Maladies infectieuses et encéphalites auto-immunes
229
• Equipe mobile de Médecine Physique
et de Réadaptation intra hospitalière 241
• Neuro-oncologie
230
• Neuropathies périphériques, pathologies musculaires,
ENMG
231
• Prise en charge des céphalées
232
• Prise en charge de l’épilepsie
233
• Prise en charge des syndromes parkinsoniens et des
mouvements anormaux 235
• Prise en charge des patients atteints de sclérose en
plaques (SEP) et maladies inflammatoires du
système nerveux central
236
• Sclérose latérale amyotrophique
237
• Annexe : la Sclérose Latérale Amyotrophique
238
• Mise en place d’une consultation « Handicap et famille »
au sein du service MPR de l’Hôpital Casanova
243
• Création d’un nouveau plateau technique de kinésithérapie
mis à disposition de kinésithérapeutes exerçant dans l’établissement sous forme conjointe, salariée et libérale 245
• Mise à niveau du Plateau Technique de Rééducation de
l’Hôpital Delafontaine - ressources humaines et
matérielles (salle et équipements) 247
• Doublement de la capacité d’accueil de l’HAD
251
• Programme d’Education Thérapeutique pour les patients
spastiques post-AVC traités par toxine botulique
252
• Réunion-info famille : l’AVC au quotidien … si on en
parlait ?
254
225
Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 1
Nom de l’action : Pathologie neurovasculaire-Restructuration du service et extension des capacités
Porteur du projet : Tous les médecins du service de neurologie
Situation actuelle :
La labellisation de l’unité neurovasculaire du Centre Hospitalier de Saint-Denis en 2007, suivie de l’augmentation de
la capacité de l’USINV de 1 à 2 lits en USC à 4 lits en neurologie + 1 lit en USC, s’est accompagnée d’une montée
en charge immédiate et presque d’emblée saturée du dispositif avec un nombre de patient accueillis annuellement
compris entre 450 et 500. La saturation est due à la taille du service, et à sa double mission de prendre en charge
l’ensemble de la neurologie du secteur (cf. fiches projets) en plus de la pathologie neurovasculaire du 93 ouest
et sud. Les efforts constants pour améliorer la filière neurovasculaire en lien avec les services de soins de suite
de l’environnement, grâce notamment à la présence très efficace et motivée d’une animatrice de filière (Mme MJ
Dejouet) ont montré que les améliorations possibles ne permettent une amélioration des DMS qu’à la marge.
Contexte :
Les travaux actuels de rénovation du BMC de Delafontaine sont l’occasion de redéployer le service de neurologie
en fonction des besoins territoriaux neurovasculaires et de neurologie générale, et des objectifs du SROS AVC :
chaque UNV doit prendre en charge les patients de son secteur géographique défini à l’intérieur du département
(2 centres en Seine-Saint-Denis) mais aussi dans la région (zone isochrone située dans un rayon d’accessibilité
inférieure à 30 minutes).
Objectifs :
L’augmentation de la disponibilité de l’hospitalisation neurovasculaire justifiée par un recrutement territorial estimé
à 800 patients par an impose une augmentation du nombre de lits.
Moyens :
Les moyens en locaux, aménagements et personnels ont été détaillés dans le projet de service de neurologie.
Plusieurs réunions de mise en place opérationnelle détaillée ont été effectuées sous l’égide de la direction générale
du CHSD (voir projet de service de neurologie 2014-2018). Une extension du service sur un étage du BMC
permettant le déploiement de 28 lits neurovasculaires et 20 lits de neurologie générale a été décidée. Le projet
impacte aussi les consultations et permet de favoriser la mise en place des projets spécifiques concernant la
prise en charge des pathologies neurologiques autres que vasculaires indispensables à notre environnement sans
DU SERVICE DE NEUROLOGIE
concurrence publiqueAGGRANDISSEMENT
ou privée pour
lesquelles le centre hospitalier de Saint-Denis a une obligation de moyens.
(Passage de 30 à 48 lits)
Personnels nécessaires au Projet
Coûts et recettes:
Personnel Médical
Pour 48 lits
Poste
ETP
Médecin PH
Assistant Spécialiste
Total
Dépenses
7
2
9
728 000 €
102 000 €
830 000 €
0,2
2
13
18
13
8
4,5
1,5
3
1
1
2
2
1
3
Dépenses
10 000 €
96 000 €
611 000 €
738 000 €
611 000 €
328 000 €
148 500 €
63 000 €
135 000 €
48 000 €
39 000 €
90 000 €
96 000 €
41 000 €
126 000 €
5,7
78,9
319 200 €
3 499 700 €
Personnel Non Médical
Poste
Cadre Supérieur
Cadre de Santé
IDE de Jour
AS de Jour
IDE de Nuit
AS de Nuit
ASH
Assistante Sociale
Kiné
Psychologue
Ergothérapeute
Orthophoniste
Neuro Psy
Secrétaire Hospitaliére
Secrétaire Médicale
ETP
Remplacements (Vacations = 10% des ETP Non Médicaux)
Total
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Travaux de remise en état d'un étage du bâtiment médico-chirurgical
(**) 48 nouveaux lits => T.O cible à 90%, une DMS des 3 services à 7,33 jours, soit 2 167 séjours
et la prise en compte du CA Moy par séjour en vigueur par unité (Neuro, UNV, USINV)
Recettes Supplémentaires (**)
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance
Amortissements (Yc travaux de mise aux normes) (*)
Charges Indirectes (49% Part des Chges Ind. dans les Chges Dir.)
Total
Déficit
226
830 000 €
3 499 700 €
594 919 €
224 171 €
2 444 703 €
7 593 494 €
7 584 982 €
209 958 €
204 147 €
38 722 €
Recette Totale EAP en 100% GHS
Consultations et Actes externes
MIG (Consult. Mémoire Précarité)
Permanence des soins (FIR)
8 037 808 € Total
444 315 € Excédent
Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 2
Nom de l’action : Consultation Mémoire
Porteur du projet : Dr Carole Henry et Dr Didier Le Goff
Situation actuelle :
L’objectif de la consultation mémoire est d’assurer une expertise diagnostique neurologique et une expertise de prise
en charge gérontologique et sociale de patients présentant un trouble cognitif quel qu’en soit le stade évolutif, du
trouble mnésique isolé à la dépendance de cause cognitive (démence). La cause la plus fréquente de ces troubles est
la maladie d’Alzheimer dont la prévalence (1,2% de la population) augmente massivement avec l’âge. La deuxième
cause est la pathologie vasculaire cérébrale. De très nombreuses autres causes sont possibles d’où la nécessité
d’une expertise diagnostique spécialisée.
La file active est d’environ 320 patients se plaignant de troubles cognitifs ou amenés par leurs proches pour cette
raison, et environ 750 consultations leur sont consacrées chaque année. Ces patients sont vus par tous les praticiens
du service et par le Dr Le Goff, gériatre, avec une orientation privilégiée vers les docteurs Le Goff et Henry si la
demande est repérée lors de la prise de rendez-vous.
Les délais de rendez-vous sont d’environ trois mois pour les situations non urgentes, et peuvent être raccourcis à 2448 heures sur appel d’un médecin généraliste ou d’un psychiatre.
Dans le département, l’hôpital Avicenne a une consultation mémoire tenue par le Dr Belin, qui consulte une demijournée par semaine d’après le site internet de l’hôpital. Les docteurs JL Thibault et JM Netter, neurologues libéraux
du CCN, voient un certain nombre de patients mais sont relativement isolés.
Organisation au centre hospitalier de St-Denis :
L’évaluation diagnostique initiale se fait d’abord lors d’une consultation médicale prolongée (une heure).
Les explorations complémentaires lorsqu’elles sont nécessaires se font en hôpital de jour, soit sur le site de l’hôpital
Delafontaine, pour les patients relativement jeunes, soit sur le site de l’hôpital Casanova, pour les plus âgés.
Elles comprennent un examen médical, des tests neuropsychologiques effectués par une des deux neuropsychologues
participant à la consultation mémoire (Alix Méglin à Casanova et Catherine Cottereau à Delafontaine), une IRM
cérébrale ou à défaut un scanner, un bilan biologique.
Les résultats sont synthétisés lors d’une réunion mémoire multidisciplinaire hebdomadaire de 90 minutes, et la
conclusion est rendue sous la forme d’une fiche mémoire, qui est insérée dans le dossier papier du patient par les
neuropsychologues. Pour l’instant, pour des raisons techniques, cette fiche mémoire n’est pas insérée au dossier
informatisé de Convergence.
Les conclusions sont expliquées au patient lors d’une consultation médicale d’annonce.
Dans certains cas, il nécessaire de réaliser une ponction lombaire pour l’analyse des biomarqueurs de la maladie
d’Alzheimer. Cela se fait lors d’une brève hospitalisation classique.
Parfois, une scintigraphie cérébrale est nécessaire, les patients sont alors envoyés vers le CCN. Cette exploration
sera bientôt réalisée au sein du CHSD grâce à l’implantation du matériel en partenariat. Dans les cas complexes, une
hospitalisation de 3 ou 4 jours pour observation est nécessaire.
Le renseignement de la base de données informatisée nationale Calliope est devenu obligatoire en 2013, et nécessite
environ 15 minutes par patient. Elle permettra la réalisation éventuelle de statistiques et la surveillance régulière par
les autorités de santé de l’activité de la consultation mémoire.
227
Projet médical
2013-2017
Moyens humains dédiés :
Trois demi-journées de consultation médicale hebdomadaires sont officiellement dédiées à la consultation mémoire,
deux pour le Dr Le Goff, une pour le Dr Henry. Par ailleurs tous les neurologues du service voient des patients
concernés en consultation ou lors d’hospitalisations dans des services de médecine ou de chirurgie pour d’autres
raisons.
Deux neuropsychologues y consacrent une partie de leur temps de travail.
Aucun secrétariat dédié n’existe actuellement ni de temps de technicien d’études cliniques.
L’assistante sociale est directement disponible à l’hôpital de jour gériatrique de Casanova, mais beaucoup moins
facilement à l’hôpital Delafontaine pour des raisons d’organisation (éloignement géographique des bureaux, et
saturation du service social par le flux massif de patients externes et hospitalisés).
Une évaluation psychiatrique est souvent nécessaire, pour un avis diagnostique ou une aide à la prise en charge.
Une psychiatre, le Dr Boughalem, peut ponctuellement donner un avis à Casanova.
Sur le site de Delafontaine, nous sommes obligés d’orienter les patients vers le Centre Médico-Psychologique de
leur secteur (CMP), avec des délais de prise en charge peu acceptables et sans jamais de réponse écrite.
Liens avec les acteurs sanitaires et sociaux du bassin géographique :
Un courrier est systématiquement adressé au médecin traitant.
Lorsque cela est nécessaire, les patients sont orientés vers le CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination)
de leur domicile pour la mise en place d’aides, ou les services de Soins infirmiers à Domicile (SIAD).
L’hôpital de jour gériatrique permet en cas de perte d’autonomie avérée une évaluation de la situation sociale par
une assistante sociale expérimentée, une évaluation par l’ergothérapeute, une stimulation cognitive et une prise en
charge en kinésithérapie.
Pour les patients ayant des troubles du comportement importants, l’Unité Cognitivo-Comportementale de l’hôpital
Casanova permet un diagnostic, un traitement et une orientation. Certains dossiers de patients de cette unité, non
passés par la consultation mémoire, sont d’ailleurs discutés en réunion multidisciplinaire à la demande ponctuelle
du Dr Salson.
Objectif : développement et amélioration :
L’augmentation constante de la prévalence de la maladie d’Alzheimer liée au vieillissement de la population impose
un nombre croissant de consultations d’expertises et de prises en charge. Une augmentation du temps médical
dédié aux consultations-mémoire par implication de plusieurs PH de neurologie pourra permettre d’absorber la
demande croissante et de raccourcir des délais trop longs et actuellement incompressibles. L’opportunité en sera
donnée par «mutualisation des projets» : l’augmentation de la capacité du service permettra de compter au moins
pour partie sur l’augmentation de son potentiel médical. Une augmentation du nombre de plages de consultations
du Dr Le Goff est aussi prévue.
L’installation de la médecine nucléaire dans l’établissement permettra de disposer de l’ensemble des explorations
nécessaires sur place.
L’accès à un avis psychiatrique rapide permettrait d’accélérer et d’améliorer la prise en charge de certains patients.
Une collaboration conventionnée avec l’un des services de Romain Rolland/Ville Evrard devra être recherchée.
Le renseignement de la base de données Calliope impose que le temps de secrétariat ou de technicien d’études
cliniques financé par l’ARS soit effectivement attribué à la consultation mémoire avec une formalisation (fiche de
poste) permettant d’en assurer la disponibilité et la pérennité.
Un accès simplifié à une assistante sociale sur le site de Delafontaine est indispensable.
228
Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 3
Nom de l’action : Maladies infectieuses et encéphalites auto-immunes
Porteur du projet : Dr Thomas De Broucker
Situation actuelle :
Le service de neurologie de Saint-Denis a développé depuis son ouverture en 1992 une expertise particulière
dans le domaine des complications neurologiques de l’infection par le VIH et par extension un intérêt plus
général dans le domaine des encéphalites. Le fait que le service des maladies infectieuses ne dispose pas de
lits d’hospitalisation classique impose par ailleurs de prendre en charge, avec le service de médecine interne et
la réanimation, de nombreux patients présentant des méningites bactériennes et virales en plus de la pathologie
due au VIH.
Contexte :
L’intérêt reconnu pour la pathologie neuro-infectieuse au niveau régional, contrastant avec l’absence d’intérêt de
la plus grande partie de la communauté neurologique francilienne conduit le service à être fréquemment sollicité
pour expertise ou prise en charge de patients territoriaux et extra-territoriaux. La participation active aux comités
scientifiques de plusieurs études nationales ou groupes de travail dans ce domaine renforce le rôle particulier du
service qui lui est reconnu dans la communauté médicale.
Objectifs :
Il s’agit d’un créneau dont il faut poursuivre la vivacité et l’excellence.
Moyens :
La capacité d’hospitalisation du service (secteur neurologie générale) doit tenir compte de ce besoin spécifique
qui correspondant à 5 lits au moins occupés en permanence.
229
Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 4
Nom de l’action : Neuro-oncologie
Porteur du projet : Dr Thomas De Broucker
Situation actuelle :
Le service de neurologie de l’hôpital Avicenne est principalement orienté vers la pathologie neurooncologique
depuis près de 10 ans. L’expérience montre que ses capacités d’accueil ne lui permettent pas de prendre en charge
l’ensemble des patients du territoire. L’absence de service de neurochirurgie au CHU est aussi, avec la précarité
dans un autre registre, un facteur d’éparpillement des patients. Une convention de collaboration a été établie avec
la clinique de la Roseraie (Aubervilliers) pour la prise en charge neurochirurgicale des patients du centre hospitalier
de Saint-Denis présentant une tumeur cérébrale. Les décisions thérapeutiques post-chirurgicales font l’objet d’une
réunion de concertation pluridisciplinaire à la Salpêtrière et le suivi est assuré à Delafontaine.
Contexte :
Les modifications du contexte territorial, notamment neurochirurgical, pourraient amener à modifier les pratiques
actuelles dans le sens d’une augmentation de l’implication du CHSD.
Objectifs :
Le statu quo est justifié avec intégration de la neuroconcologie à la neurologie générale et maintien à niveau des
praticiens par la formation et la participation régulière aux RCP de la Salpêtrière.
230
Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 5
Nom de l’action : Neuropathies périphériques, pathologies musculaires, ENMG
Porteur du projet : Docteur Anne Lazar, Docteur Camus-Jacqmin
Situation actuelle :
Les neuropathies périphériques sont des pathologies fréquentes et de diagnostic parfois facile comme
dans le diabète ou l’alcoolisme chronique, mais souvent difficile et affaire de prise en charge spécialisée. Il
s’agit en général de pathologies ambulatoires dont le mode de recrutement repose beaucoup sur l’activité
d’électroneuromyographie. Il peut aussi s’agir d’affections sévères pouvant conduire en urgence en réanimation
pour assistance respiratoire. Les pathologies musculaires peuvent être dystrophiques (myopathies),
inflammatoires, ou auto-immunes (myasthénie)
Contexte :
L’électroneuromyographie a été redémarrée au CHSD avec l’arrivée du Dr Lazar et du Dr Camus-Jaqmin. La
demande de ville est importante et actuellement très insuffisamment assurée sur le bassin de vie du Centre
Hospitalier de Saint-Denis, par les neurologues du CCN en plus du CHSD. Cette demande émane de médecins
généralistes, des rhumatologues, des orthopédistes, des endocrinologues et des internistes. L’activité ENMG est
bien valorisée et permet de rentabiliser toute augmentation d’activité.
Objectifs :
Représenter un centre de diagnostic (ENMG, bilans en hôpital de jour) et de prise en charge des patients
présentant une pathologie des nerfs périphériques et des muscles. Assurer la demande interne de l’établissement
et la demande externe du bassin de vie.
Moyens :
L’augmentation du nombre de plages d’ENMG est le prérequis indispensable avec passage de 2-3 vacations
actuelles à 8-10 vacations hebdomadaires. En fonction de l’augmentation d’activité et en tant que de besoin une
augmentation du temps médical dédié devra intervenir.
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Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 6
Nom de l’action : Prise en charge des céphalées
Porteur du projet : Dr Rodica Cumurciuc
Contexte et situation actuelle :
Les céphalées comptent parmi les affections du système nerveux les plus répandues. Selon les données OMS
environ 47% de la population adulte a eu au moins une fois une céphalée au cours de l’année écoulé. Environ
17% de la population adulte souffre de migraine. Considérées le plus souvent comme banales ou «bénignes», les
céphalées représentent un fardeau important pour la personne et pour la société et sont responsables d’incapacités
temporaires récurrentes, d’une détérioration de la qualité de vie et de coûts financiers. Par ailleurs la survenue d’une
céphalée inhabituelle est un symptôme d’alerte d’affections neurologiques graves imposant une prise en charge en
urgence : pathologie neurovasculaire, pathologie neuroinfectieuse et tumeurs cérébrales. L’existence d’une filière
neurovasculaire au Centre Hospitalier de Saint-Denis s’accompagne de fait d’un recrutement supplémentaire par le
biais du symptôme céphalée, dans le cadre de l’urgence mais aussi de la consultation programmée et de la prise
en charge au long cours.
Les patients présentant des céphalées sont vus en consultation de neurologie générale non-urgente. Les céphalées
peuvent représenter jusqu’à 1/3 des consultations en neurologie. Il n’y a pas actuellement de consultation spécialisée
dédiée aux céphalées et à la migraine à Saint-Denis en dehors du cas particulier des urgences neurovasculaires.
En outre de nombreux patients nous sont adressés par les services d’urgences du CHSD et des autres hôpitaux
de proximité (Avicenne, Jean Verdier, Montreuil, clinique de la Roseraie etc). Le délai actuel de la première
consultation peut aller jusqu’à 2 à 3 mois. Le suivi des patients présentant des céphalées chroniques ainsi que leur
hospitalisation rapide parfois nécessaire sont assurés de façon insuffisante à l’heure actuelle compte tenu de la
saturation des plages de consultation et du service d’hospitalisation.
Objectifs :
1. Constituer un centre de proximité pour la prise en charge diagnostique et thérapeutique des céphalées
primaires ainsi que leur suivi régulier :
a) Raccourcir le délai de la première consultation spécialisée pour la prise en charge des céphalées.
b) Assurer une prise en charge satisfaisante au long cours en liaison avec les médecins traitants en augmentant
la fréquence des consultations.
c) Améliorer la qualité de la prise en charge spécialisée : envoi d’une convocation et d’un questionnaire
d’autoévaluation de la douleur à ramener le jour de la consultation ; évaluation pluridisciplinaire des
céphalées chroniques (neurologue, psychologue, kinésithérapeute etc) ; prise en charge individualisée en
prenant en compte l’environnement familial, culturel, social et professionnel du patient
d) Développer les moyens non-médicamenteux tels que la relaxation, l’hypnose, la sophrologie, techniques
cognitives et comportementales etc.
e) Améliorer la prise en charge des patients présentant des céphalées chroniques avec abus médicamenteux :
prise en charge multi-disciplinaire (neurologue, addictologue, psychologue, psychiatre) ; hospitalisations
pour sevrage médicamenteux.
f) Intégrer la prise en charge des céphalées chroniques au sein des missions du CLUD.
1. Constituer un centre de proximité pour le diagnostic et la prise en charge en urgence des céphalées
secondaires :
a. Organiser une «consultation» spécialisée 24h/24 pour les patients présentant une céphalée aigue
inhabituelle (dans le cadre des urgences neurovasculaires).
2. Constituer un centre d’expertise pour les céphalées aiguës et chroniques :
a) Expertise diagnostique pour les céphalées résistantes aux traitements déjà proposés.
b) Assurer la formation des soignants, participer à l’enseignement auprès des écoles infirmières et
kinésithérapeutes.
c) Participation à des protocoles de recherche épidémiologique et thérapeutique
d) Formation des médecins généralistes du secteur au suivi des patients céphalalgiques
e) Information de la population sur les causes et les possibilités thérapeutiques existantes.
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Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 7
Nom de l’action : Prise en charge de l’épilepsie
Porteur du projet : Dr Nathanaëlle Ibos-Augé
Situation actuelle :
La prévalence de la maladie épileptique est de 0,5% de la population. Celle-ci est augmentée si l’on prend en compte
les crises d’épilepsie symptomatiques. 5 % de la population est ainsi susceptible de faire une crise d’épilepsie un jour.
Chaque jour en France, 100 personnes présentent une première crise, soit près de 40 000 par an. Une fois sur deux,
cette crise peut inaugurer une maladie épileptique qui est, après la migraine, la première raison de consultation d’un
neurologue. Plus de 80 000 personnes en France sont touchées par les formes résistantes aux médicaments.
C’est donc une pathologie fréquente, dont l’incidence augmente avec l’âge des patients et les maladies intercurrentes
(dont la pathologie neurovasculaire), qui nécessite souvent une hospitalisation de plusieurs jours, surtout en cas de
première crise ou d’état de mal épileptique, afin de réaliser un bilan étiologique (imagerie cérébrale, bilan sanguin,
ponction lombaire, EEG) et une prise en charge thérapeutique qui peut être extrêmement urgente.
Cette pathologie nécessite par ailleurs un suivi en consultation régulier (environ tous les trois mois), afin d’évaluer
l’efficacité du traitement, ses éventuelles complications et afin de le renouveler (environ 465 consultations/ an). Pour
certains patients, le suivi nécessite aussi la réalisation d’EEG réguliers.
Ce suivi en consultation est d’autant plus indispensable que le médecin traitant est souvent peu habitué à suivre les
patients épileptiques. Par ailleurs, les neurologues de ville sont très peu nombreux dans le secteur du CHSD.
Une disponibilité quotidienne est nécessaire pour assurer les urgences spécialisées, en cas de nouvelle crise pour
adapter le traitement chez un patient connu, ou de crise inaugurale.
Le suivi des femmes jeunes épileptiques désirant un enfant doit se faire en étroite coopération avec le service de
gynécologie obstétrique du CHSD, car il s’agit de grossesses à risque du fait du risque malformatif augmenté et des
risques liés aux crises elles-mêmes.
Les épilepsies pharmacorésistantes nécessitent des explorations et prises en charge surspécialisées en liaison avec
les centres de référence.
L’électroencéphalogramme est un examen complémentaire essentiel à la prise en charge diagnostique et étiologique
de tous les patients épileptiques ou ayant présenté un épisode compatible avec une crise épileptique.
Chez les patients hospitalisés en réanimation, l’EEG est un moyen indispensable pour affirmer le diagnostic d’état de
mal épileptique. Le diagnostic d’état de mort cérébrale, en vue d’un arrêt des soins et/ou de dons d’organe, est aussi
un diagnostic qui ne se fait que par la réalisation de deux EEG successifs qui doivent être interprétés en urgence en
cas de don d’organes envisagé.
Actuellement, la lecture et l’interprétation des EEG des patients adultes hospitalisés (urgences, réanimation,
hospitalisation standard) ou externe est réalisée par 3 PH du service (Dr De Broucker, Henry et Ibos-Augé).
L’interprétation des EEG de néonatalogie et de pédiatrie est assurée par un praticien spécialisé distant auquel les
tracé sont adressés en temps réel.
Le nombre quotidien d’EEG adultes à interpréter est variable (5/ jour en moyenne, mais pouvant aller jusqu’à 10/j). La
durée d’interprétation des EEG et de la mise en page du compte-rendu (qui est effectuée par le neurologue), prend
environ 2 heures/j.
Deux techniciens sont nécessaires actuellement pour la réalisation des EEG (adultes et enfants).
Environ 1700 EEG /an sont réalisés dont 40% pour des enfants.
Les EEG des 24 heures, qui sont pourtant parfois indispensables pour le diagnostic et la prise en charge de la
maladie épileptique, ne sont pas réalisés dans le service, en raison de la lourdeur de l’installation du dispositif
d’enregistrement (compter environ 1 heure par patient) et de la durée d’interprétation que cela requiert. Les patients
sont actuellement adressés dans des centres ou des cabinets distants en général peu disponibles.
233
Projet médical
2013-2017
Objectifs 1.
Représenter un centre de prise en charge de proximité pour les patients épileptiques du territoire
-
Améliorer le partenariat avec les médecins traitants en améliorer notre capacité à voir rapidement les
patients en consultation
Faire face à la demande croissante en EEG des patients hospitalisés et des patients externes.
Améliorer la prise en charge des premières crises d’épilepsie en hospitalisation, en augmentant le nombre
de lit, et en diminuant le délai d’obtention de l’IRM cérébrale.
Améliorer le partenariat avec le service de gynécologie obstétrique du CHSD pour les patientes épileptiques
enceintes ou ayant un désir de grossesse.
-
-
-
2.
Représenter un centre d’expertise de proximité pour les patients du territoire.
-
-
-
-
-
Pouvoir réaliser des EEG des 24 heures en hospitalisation ou en externe, dans certains cas bien précis
d’épilepsie ou en cas de doute diagnostique.
Améliorer le partenariat avec une équipe de neurochirurgie pour les épilepsies pharmacorésistantes
nécessitant une prise en charge chirurgicale, car les délais de prise en charge actuels sont très longs.
Formation continue : mise à jour constante des connaissances, bibliographie, réunions régulières de
formation et dévaluation des pratiques.
Participation à des protocoles de recherche épidémiologique et thérapeutique.
Favoriser la formation de tous les PH à la lecture des EEG.
Moyens :
- Augmentation de la disponibilité des lits d’hospitalisation en neurologie pour accélérer la prise en charge
diagnostique et thérapeutique des premières crises d’épilepsie, des épilepsies récidivantes, et des états de mal
épileptiques
- Augmentation du nombre de PH impliqués et du nombre de plages de consultation.
- Augmentation des créneaux d’IRM cérébrale en urgence/semi-urgence pour raccourcir les durées
d’hospitalisation.
- Augmentation des EEG et réalisation d’EEG des 24 heures.
- Améliorer le suivi psychologique et social des patients épileptiques grâce à une psychologue et assistance
sociale temps plein dans le service.
Besoins de moyens humains :
- Augmentation du nombre de PH impliqués et du nombre de plages de consultation.
- Améliorer le suivi psychologique et social des patients épileptiques grâce à une psychologue et assistance
sociale temps plein dans le service.
Coûts et recettes :
Coûts:
Recettes :
234
Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 8
Nom de l’action : Prise en charge des syndromes parkinsoniens et des mouvements anormaux
Porteur du projet : Dr Thomas De Broucker
Situation actuelle :
La maladie de Parkinson est une maladie neurologique dégénérative fréquente, touchant entre 100 et 200
personnes/100 000 habitants avec une incidence annuelle de 10 à 15/100 000 qui augmente à partir de l’âge
de 50 ans. Le vieillissement de la population entraîne mécaniquement une augmentation de cette incidence.
Le diagnostic et la prise en charge thérapeutique exigent une expertise neurologique. Le suivi est souvent
difficile du fait de la nécessité de modifications fréquentes du schéma thérapeutique et des effets secondaires
des médicaments, nécessitant une consultation tous les trois à six mois. La possibilité d’une thérapeutique
neurochirurgicale ultraspécialisée (neurostimulation cérébrale profonde) impose d’une part de travailler en
réseau avec un ou plusieurs centres d’implantation, d’autre part de développer dans les années qui viennent une
compétence spécifique concernant le suivi et les réglages des stimulateurs.
Contexte :
Le Centre Hospitalier de Saint-Denis suit une file active d’environ 150 à 200 patients présentant soit une maladie
de Parkinson idiopathique, soit un syndrome parkinsonien atypique, souvent plus grave et de gestion plus lourde,
soit des mouvements anormaux, notamment dans le cadre d’une consultation dédiée à leur traitement itératif
par injections de toxine botulique. Aucune structure publique ou privée n’a développé d’activité spécifique dans
le domaine des syndromes parkinsoniens. Il s’agit d’une activité reposant principalement sur la consultation
dont la demande est pressante et l’offre insuffisante au CHSD. La prévalence de la maladie de Parkinson sur le
bassin d’attraction de Saint-Denis est de 300 à 600 patients. Le taux de fuite vers Paris est certaienement encore
important. L’arrivée au CHSD du SPECT dont l’un des examens est le DATscan, dédié à la mise en évidence
d’une dénervation dopaminergique du striatum, entrainera sans doute une augmentation de la demande de prise
en charge locale.
Objectifs :
Augmenter la capacité de prise en charge de la maladie de Parkinson et des maladies apparentées et des
mouvements anormaux. Formaliser et individualiser cette activité. Permettre une prise en charge de bon niveau
de l’ensemble de la population concernée de notre bassin de vie.
Moyens :
Augmentation du nombre de plages de consultation permettant d’améliorer les délais de rendez-vous :
l’augmentation du nombre de praticiens consécutive à l’augmentation de l’activité neurovasculaire devrait
permettre de dégager du temps supplémentaire à consacrer à cette activité pour un total de 3 vacations
hebdomadaires. L’implication du service de rééducation fonctionnelle dans la prise en charge spécialisée de
ces pathologies en ambulatoire (formation de kinésithérapeutes aux pathologies du mouvement) permettrait
d’organiser une filière performante qui pourrait faire référence sur le territoire de santé. Un conventionnement
avec un centre neurochirurgical implanteur sera nécessaire.
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Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 9
Nom de l’action : Prise en charge des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) et maladies
inflammatoires du système nerveux central
Porteur du projet : Dr Mathilde Camus-Jacqmin
Situation actuelle :
La file active est de 150 à 200 patients SEP suivis entre 1 fois par mois et tous les 3 à 6 mois en consultation, en
hôpital de jour polyvalent, et lors d’hospitalisations de 3-4 jours ou plus en cas de poussées. Trois PH prennent plus
particulièrement en charge ces patients (M Camus-Jaqmin, C Henry et T de Broucker.
Contexte :
Les centres hospitaliers prenant en charge la SEP en Seine-Saint-Denis sont Robert Ballanger, Avicenne et
Delafontaine. A Avicenne une neurologue s’intéresse à la SEP et s’occupe pour une part de la file active ancienne
du service mais les tentatives de développement de cette activité n’ont pas été soutenues localement. A Aulnay,
comme à Delafontaine, la SEP est un des axes de développement du service avec plusieurs PH impliqués.
Par ailleurs les neurologues de ville sont très peu nombreux notamment dans le secteur Plaine-Commune et la
pathologie est de plus en plus hospitalo-centrée du fait de la lourdeur et de l’hyperspécialisation des traitements.
Objectifs :
1.
Représenter un centre de prise en charge de proximité pour les patients du territoire (93 ouest et 93
sud)
-
Annuler voire inverser le taux de fuite centripète vers Paris et augmenter la file active (besoins estimés sur
le secteur de St Denis si on prend les chiffres de la CNAM de 2004 qui comptabilisaient une prévalence de
85/100 000 en Ile de France = 350 patients environ pour 400 000 hab)
-
Améliorer la prise en charge en consultation : consultation d’annonce diagnostique avec possibilité d’être
revu à 15 jours d’intervalle, en collaboration avec la psychologue Mme Medeiros, éducation thérapeutique.
-
Améliorer le suivi des patients et la prise en charge du handicap : filière MPR dédiée dans le cadre du projet
de pôle avec possibilité de consultations pluridisciplinaires et pluriprofessionnelles dont kinésithérapeutes
formés et ergothérapeutes. Prise en charge sociale en cas de handicap, en collaboration avec le service
social et la MDPH
-
2.
236
Développer des partenariats avec les neurologues libéraux du secteur (CCN notamment) qui nous envoient
leurs patients en hospitalisation ou pour avis ou pour prise en charge thérapeutique hospitalière.
Représenter un centre d’expertise de proximité pour les patients du territoire (93 ouest et 93 sud)
-
expertise diagnostique : possibilité d’hospitaliser plus facilement les patients pour bilan diagnostique (LCR,
imagerie…) grâce à l’augmentation du nombre de lits
-
discussion collégiale systématique pour les décisions thérapeutiques, imposée par l’arrivée constante
de nouvelles molécules faisant l’objet de plans nationaux de gestion de risque (natalizumab, fingolimod,
teriflunomide…). La réunion hebdomadaire de concertation thérapeutique DionySEP qui existe depuis 2
ans a cet objectif.
-
formation continue : mise à jour constante des connaissances ; bibliographies systématiques
-
travail de recherche, en utilisant la base de données EDMUS, implantée dans le service depuis 3 ans, qui
collige et suit tous les patients suivis à Delafontaine pour SEP ou maladies apparentées
-
participation à des protocoles de recherche épidémiologiques et thérapeutiques
Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 10
Nom de l’action : Sclérose latérale amyotrophique
Porteur du projet : Dr Anne Lazar
Contexte :
La sclérose latérale amyotrophique est une affection purement motrice progressive extrêmement sévère. Elle
touche progressivement tous les muscles des membres, de la respiration et de la déglutition et de la phonation.
Seuls les muscles oculomoteurs et les sphincters restent épargnés. L’incidence annuelle est de 1,5 à 2,5 cas/100
000 habitants et la prévalence est de 4 à 6 cas pour 100 000 habitants car la médiane de survie n’est que de
36 mois. Le pic d’incidence se situe entre 55 et 75 ans. La prise en charge diagnostique et thérapeutique est
affaire de centres spécialisés en association avec les neurologues de proximité. Les traitements sont purement
palliatifs en dehors d’une molécule qui ne retarde le décès que de quelques mois. L’accompagnement actif des
malades et des proches est actuellement assez bien codifié grâce à l’expertise des centres experts. La prise en
charge repose beaucoup sur l’anticipation des handicaps à venir et des conséquences sociales, professionnelles
et familiales, et physiques, déplacements, actes de la vie quotidienne, communication, ventilation, déglutition. A
chaque étape de cette maladie d’évolution inéluctable aujourd’hui correspondent des prises en charge spécifiques
et spécialisées exigeant une coordination dédiée et un certain nombre d’acteurs formés, en ville comme à l’hôpital
: médecins (neurologue mais aussi pneumologue, gastroentérologue, radiologue), et paramédicaux (orthophoniste,
kinésithérapeute, ergothérapeute, psychologue, diététicienne, assistante sociale, auxiliaire de vie, réseaux de soins
palliatifs).
Situation actuelle :
La lourdeur de la prise en charge de ces patients et la création de ces centres experts a amené les neurologues de
ville et même hospitaliers a se désinvestir voire à perdre une partie de leurs compétences dans le domaine. Ceci
est particulièrement vrai en Ile de France où le centre SLA de la Salpêtrière, extrêmement entreprenant sous la
direction du Pr Vincent Meininger, s’est retrouvé à gérer la quasi totalité des patients franciliens et même d’autres
régions de France.
La saturation du Centre SLA
de la Salpêtrière a conduit à la proposition, appelée de nos vœux depuis de
nombreuses années, de développer 3 autres sites de prise en charge des patients, dans des centres hospitaliers
plus proches de leurs lieux de vie. Le site Nord de ce maillage francilien serait situé à Delafontaine. La file active
serait d’une cinquantaine de patients, soit 15 nouveaux patients par an.
La prise en charge de patients ayant une SLA est restée un des soucis du service de neurologie de Delafontaine
depuis sa création. L’augmentation importante du nombre de patients, avec période de montée en charge de
quelques années sans doute, impose de programmer une structuration solide de cette activité autour des acteurs
clés et des structures hospitalières impliquées «propres» : neurologie, gastroentérologie, pneumologie, radiologie,
ou «mutualisées», hôpital de jour, ou transversales, soins palliatifs. Le réseau Arc en Ciel est déjà partie prenante
de la prise en charge au domicile des patients du secteur pris en charge par le centre SLA de la Salpêtrière.
Objectifs :
Assurer la prise en charge diagnostique et le suivi thérapeutique d’une file active de 50 patients SLA dans une filière
dont la définition des étapes est directement issue de l’évolution relativement stéréotypée de la maladie :
- début de la maladie : diagnostic, consultation d’annonce, premier bilan, évaluation sociale, prises en charge
psychologique, orthophonique et kinésithérapeutique, lien ville-hôpital.
- entre le début de la maladie et les phases finales : bilan quadriannuel en hôpital de jour avec consultation
pluriprofessionnelle pour une évaluation complète du patient associée à une prise en charge du ou des aidants.
- phases finales : hospitalisations, prises en charge des patients gastrostomisés, mise en place et suivi des
patients sous ventilation non invasive, gestion de l’échec progressif de l’ensemble des mesures palliatives et
accompagnement en lien avec les réseaux de ville et le service de soins palliatifs du CHSD.
Aucune concurrence d’établissements publics ou privés n’est envisagée. L’utilité publique de cette activité est
évidente dans le cadre d’une carence majeure de ressources en Ile de France et de la demande expresse du centre
expert SLA francilien.
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Projet médical
2013-2017
Annexe : la Sclérose Latérale Amyotrophique
Définition :
(Ne pas confondre sclérose latérale amyotrophique et sclérose en plaques).
La sclérose latérale amyotrophique est caractérisée par une atteinte neurodégénerative motoneuronale progressive,
de cause inconnue et d’évolution fatale car il n’existe pas de traitement curatif. L’atteinte concerne le motoneurone
supérieur (corticospinal) et le motoneurone périphérique. Une atteinte cognitive est possible durant l’évolution de la
maladie dans 20% des cas environ.
Epidémiologie :
La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est l’affection la plus fréquente des maladies du neurone moteur. L’incidence
est comprise entre 1,5 et 2,5 pour 100 000 habitants par an. Bien qu’il existe des formes familiales, les formes sporadiques
représentent 90 % des cas. Le rôle de facteurs de risque exogènes sur le développement de la maladie est suspecté,
mais aucune association entre un facteur de risque environnemental ou un mode de vie et la SLA n’a pu être démontrée
de manière reproductible et certaine. La survie, en moyenne de 36 mois, présente une variabilité importante et peut
atteindre dix à 15 ans.
Diagnostic positif :
La SLA est caractérisée par une amyotrophie, un déficit moteur progressif, un syndrome pyramidal, une dysarthrie,
une dysphagie et une insuffisance respiratoire qui engage le pronostic vital. Le diagnostic est clinique (atteinte dans
quatre régions du système nerveux : bulbaire, cervicale, thoracique et lombosacrée) et est confirmé par l’élimination
des diagnostics différentiels, l’évolution progressive, et la réalisation d’un électromyogramme qui montre des signes de
dégénérescence des neurones moteurs central et périphérique et la diffusion de cette atteinte.
A l’examen clinique :
- Signes de dégénérescence du motoneurone centrale ou 1er motoneurone : reflexes vifs dans les zones où
les muscles sont amyotrophiés.
- Signes de dégénérescence du motoneurone périphérique ou 2nd motoneurone : faiblesse musculaire
progressive associée à une amyotrophie et à des fasciculations.
- A ces deux atteintes s’ajoute une atteinte bulbaire avec dysarthrie, troubles de la déglutition, syndrome
dyséxécutif, parfois syndrome pseudobulbaire avec rires et pleurs spasmodiques.
- Absence d’atteinte oculomotrice, de troubles sphinctériens et de troubles sensitifs
A l’électromyogramme :
- Mise en évidence de signes de dégénérescence des neurones moteurs périphériques dans les territoires
cliniquement affectés mais aussi ceux asymptomatiques signant une diffusion du phénomène dégénératif. Il
n’existe pas de signe d’atteinte sensitive, ni de bloc de conduction, ni de bloc sur les jonctions neuromusculaires.
Une étude génétique peut être proposée en présence d’au moins deux cas dans la même famille.
Le pronostic lié à l’atteinte des voies respiratoires et de la déglutition. Prise en charge purement symptomatique et
palliative.
Evaluation et prise en charge de l’évolution de la SLA :
Acteurs des soins : Equipe pluridisciplinaire
Neurologues
Orthophonistes
Kinésithérapeutes
Psychologues
Diététiciens
Pneumologues
Gastroentérologues
Radiologues (interventionnels)
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Projet médical
2013-2017
Equipe des soins palliatifs
Infirmiers, auxiliaires de vie
Ergothérapeutes
Assistantes sociales
Objectif :
Prise en charge symptomatique et palliative, évaluation de l’état des demandes. Evaluation des déficiences et de leur
retentissement permettant d’anticiper sur l’évolution de l’handicap et la défaillance des fonctions vitales.
Mise en place de mesures anticipées :
La défaillance des fonctions motrices puis vitales nécessite d’être anticipée régulièrement en fonction de la forme
clinique, de la vitesse d’évolution et en concertation avec le patient et sa famille. Des directives anticipées de soins
doivent être établies ou au moins discutées sans attendre la survenue d’une situation d’urgence. Il en va de même pour
la désignation d’une personne de confiance.
Prise en charge neurologique :
- Bilan initial : puis évaluation trimestrielle
Evaluation de la situation familiale, professionnelle, lieu de vie, entourage du patient
Testing musculaire,
Echelles d’invalidité (BARTHEL, Karnofsky, OMS)
Bilan orthophonique : Dysarthrie, test de déglutition
Bilan nutritionnel : poids, IMC,
Bilan Ventilatoire : dyspnée, orthopnée, céphalées du réveil, Balancement thoraco-abdominale
Oxymétrie nocturne, gazométrie artérielle, EFR.
- Traitement spécifique
Non curatif mais permettant un ralentissement de l’évolution des troubles : Riluzole (Rilutek) : antiglutamate complexe
agissant sur les canaux sodium (action sur l’exitotoxicité du motoneurone)
- Prise en charge des complications liées à la SLA
Dépistage et prise en charge des troubles respiratoires et de la déglutition qui devront être précoces
Troubles salivaires : hypersialhorée : Atropine, scopolamine, toxine botulique, radiothérapie des glandes salivaires
Troubles liées à la spasticité : Baclofène
Prises en charge paramédicales :
- Prise en charge en Orthophonie : Elle a pour but une évaluation et un dépistage des troubles de la déglutition qui
permettront de poser l’indication à une alimentation entérale par gastrostomie.
239
Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 11
Nom de l’action : Espace de simulation de vie (appartement thérapeutique) Porteurs du projet : Dr Marc Sevène, Dr Mohamed Kutneh, Jean-Jacques Ferry
Description du projet :
Création d’un appartement thérapeutique en vue de simuler les actes de la vie quotidienne.
Objectifs :
L’objectif est d’évaluer les capacités d’un patient avant le retour à domicile (RAD) ou à s’y maintenir. A partir de
ces observations, des solutions aux difficultés rencontrées seront éventuellement apportées (aménagement,
aides techniques ou humaines …).
Bénéfices attendus :
Sécuriser la sortie des patients
Eviter les réhospitalisations
Valider les transferts vers les établissements médico-sociaux
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
Besoin observé ; mode de recrutement des patients :
Mise en situation nécessaire pour beaucoup de patient avant le RAD. Les patients concernés sont ceux en perte
d’autonomie (mais dont le RAD semble possible). Le recrutement se fera en interne ou en externe à la demande
des médecins traitants ou des urgences de l’établissement.
45 patients par année seront pris en charge. Possibilité de prise en charge des séjours de répit pendant les
congés (cf annexe 1).
Référence au SROS (volet hospitalier thématique SSR) :
Les point 15.1.2 et 15.6.13 qui font référence à la mise en place d’expérimentations notamment la création
d’appartement thérapeutique (cf annexe 1 et 2)
Impact sur les autres services de l’établissement :
Raccourcissement des durées de séjour
Concurrence – synergie – filière :
Pas de concurrence
Synergie : avec tous les services qui ont besoin d’un recours à cet espace de simulation de vie (gériatrie, UAU,
médecine interne, neurologie, …)
Filière neurologique (perte de dépendance)
Travail en lien avec la MDPH
Compétences à mobiliser :
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade
Pas de personnel supplémentaire (éventuellement temps d’aide-soignante)
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Aménagement (cf. enquête plateaux techniques)
Système de vidéo
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
Coûts et recettes
Participation financière des industriels pour l’aménagement et l’obtention de matériel.
A approfondir avec les directions financières
Indicateurs
Nombre de dossiers traités à l’année
DMS des services adresseurs
240
Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 12
Nom de l’action : Equipe mobile de Médecine Physique et de Réadaptation intra hospitalière Porteurs du projet : Dr Marc Sevène, Olivier Cras
Description du projet : Création d’une équipe mobile de Médecine Physique et de Réadaptation (MPR), chargée
d’accompagner les patients en situation de handicap et/ou leur entourage (soignant compris) dans un projet de
soins personnalisés.
Objectifs et bénéfices attendus :
Diminution des DMS.
Eviter les réhospitalisations.
Permettre un retour précoce au domicile (« Early supported discharged », concept développé par les pays
du Nord de l’Europe), l’objectif étant de mettre le patient dans des conditions optimales de récupération pour
permettre ce retour dès le service de neurologie (Anderson et al 1-3, Langhorne et al 2-3 , cf. annexe 1).
Interface entre les différents acteurs sociaux et sanitaires.
Mise en place d’un réseau centré autour du handicap.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
Besoin observé ; mode de recrutement des patients :
Ce type de démarche est aujourd’hui mal structuré et peut concerner tous les services de l’établissement. Il
permettrait de soulager la MDPH qui a des difficultés à traiter l’ensemble des dossiers qui lui sont soumis. Le
mode de recrutement concerne les patients en interne mais aussi le secteur de ville.
Référence au SROS :
1. Rapport Fery-Lemonier sur la prise en charge de l’AVC (Plan d’actions national « accidents vasculaires
cérébraux 2010-2014 », Axe 2, action 10, sous-action 10-1, cf. annexe 2)
2. Circulaire N° DGOS/R4/R3/PF3/2012/106 du 6 mars 2012 relative à l’organisation des filières régionales
de prise en charge des patients victimes d’accident vasculaire cérébral (AVC)
3. SROS cf. annexe 3
Impact sur les autres services de l’établissement :
Soutien aux différentes équipes devant assurer une prise en charge médico-sociale de patients en situation de
handicap.
Concurrence – synergie – filière :
Fluidité de la filière neurologique,
Optimisation des ressources du service MPR (hospitalisations conventionnelles, HDJ, HAD) et du lien avec les
structures de MPR avoisinantes.
En lien avec les établissements SSR avoisinants
Compétences à mobiliser :
Personnel à recruter (PM/PNM) :
1 ergothérapeute, 0.5 AS et 0.5 secrétariat
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
- Utilisation des locaux de l’HAD
- Téléphones portables
- Trajectoire et Crossway
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
241
Projet médical
2013-2017
CREATION D'UNE EQUIPE MOBILE DE MPR
Coûts et recettes :
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Médical
Postes
ETP
Médecin PH Temps Plein
Total
Dépenses
0,5
52 000 €
0,5
52 000 €
Personnel Non Médical
Postes
ETP
Assistante Sociale
Ergothérapeute
Secrétaire Médicale
Total
Dépenses
0,5
21 000 €
1
39 000 €
0,5
21 000 €
2
81 000 €
Variation des Dépenses et des Recettes
Recettes Supplémentaires
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
52 000 €
Personnel Non Médical
81 000 €
Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*)
5 000 €
Charges Indirectes
30 360 €
Total
168 360 €
Déficit
-168 360 €
Total
Excédent
Délais de réalisation (phasage envisagé) :
Ce délai est dépendant des moyens alloués avec éventuellement une étape transitoire (sur des missions
restreintes avec une partie des moyens sur les ressources du service et l’autre en moyens nouveaux).
Indicateurs
- Nombre de dossiers traités à l’année.
- Nombre de sorties réalisées.
- Nombre de compte-rendu.
242
Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 13
Nom de l’action : Mise en place d’une consultation « Handicap et famille » au sein du service MPR de
l’Hôpital Casanova
Porteurs du projet : Géraldine Sauvage-Lequint, Dr Arnaud Sevène, Olivier Cras
Description du projet :
La consultation handicap et famille consistera à proposer des entretiens familiaux aux familles se trouvant en
souffrance face à la survenue du handicap au sein de leur système familial. Nous proposerons dans un premier
temps un entretien d’évaluation puis un suivi thérapeutique si nécessaire. Les entretiens seront menés par un
thérapeute et un co-thérapeute formés à la thérapie familiale systémique. Ils se dérouleront un mercredi aprèsmidi par mois pour commencer, cette plage horaire pourra être étendue si la demande est importante.
Objectifs :
- Contribuer à une prise en charge globale du patient.
Le patient faisant partie d’un système familial, il parait difficile de le prendre en charge sans tenir compte de ce
système familial et des liens d’attachement qui se sont tissés. En prenant en compte le système familial, nous
serons alors dans une démarche de prise en charge globale du patient.
- Permettre de favoriser les échanges au sein de la famille.
Les entretiens familiaux constitueront un cadre sécurisant permettant de favoriser les échanges familiaux. Les
outils de médiation utilisés en systémie (objets flottants) permettront d’éviter les échanges trop frontaux pouvant
être agressifs et permettront donc une meilleure communication au sein de la famille.
- Confronter le patient et sa famille dans leur compétence.
Un de nos buts sera de redonner confiance aux familles quant à leur compétence à trouver des solutions
pour faire face aux difficultés, la famille étant actrice dans le changement. Nous les accompagnerons dans la
compréhension et dans l’éventuelle transformation du modèle familial.
- Accompagner et soutenir la famille dans le processus de changement causé par la survenue du
handicap.
La lésion cérébrale et les séquelles au long cours qu’elle entraine attaquent le lien familial et modifient le devenir
du système familial. Notre but est alors d’aider ces familles à se transformer en utilisant leurs compétences à le
faire. Nous restons donc attentifs au respect des besoins d’évolution du patient, aux carences éventuelles des
enfants et aux souffrances des autres membres tout en respectant les choix familiaux.
Bénéfices attendus :
- Amélioration des échanges intra-familiaux.
- Diminution du sentiment de colère et d’angoisse du patient.
- Diminution de l’agressivité pour une meilleure collaboration patient/famille/institution.
- Diminution du sentiment d’impuissance et de culpabilité chez les familles et chez les patients.
-
-
-
Réassurance des familles et des patients.
Durée d’hospitalisation écourtée et retour à domicile mieux accepté par les familles et les patients.
Diminution du taux de « ré-hospitalisation » après retour à domicile échoué dû aux conflits familiaux sousjacents mais non exprimés pendant l’hospitalisation.
243
Projet médical
2013-2017
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
(Besoin observé, Référence au SROS, Impact sur les autres services de l’établissement,
Concurrence – synergie – filière)
- Ce projet est en lien avec le SROS volet ambulatoire (Axe 4 : « développer une approche mixte de la prise en
charge sanitaire associant établissements de proximité, établissements médico-sociaux et secteur ambulatoire
» p.76) et le SROS volet hospitalier (thématique AVC : « faciliter le retour et le maintien à domicile » p.131 et
thématique SSR : « expérimenter et innover » p.400)
- Ce projet est en lien avec le Plan d’actions national « accidents vasculaires cérébraux 2010-2014 » : « Des
projets visant à apporter un soutien aux familles et aux aidants qui s’occupent à domicile de patients victimes
d’AVC, pourront être déposés. - Ce projet s’articule avec les axes thématiques transversaux du Projet Médical :
- Axe n°3 : « Améliorer la fluidité des séjours »
- Axe n°5 : « Développer de nouveaux segments d’activité et de nouveaux modes de prise en charge, en
lien avec la ville »
Compétences à mobiliser :
Ce projet ne nécessite pas de recrutement supplémentaire. Une convention de partenariat sera signée avec le
Pôle d’établissements de l’ADAPT Paris-Sarcelles et Claire Chesseret, psychologue à l’ADAPT qui sera détachée
de son poste pour la consultation « Handicap et famille » un mercredi après-midi par mois.
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… :
Nécessité d’une salle accueillante chaleureuse et fermée pour la confidentialité.
Nécessité de fauteuils confortables, d’une table basse et d’une ambiance lumineuse adaptée.
Nécessité d’une caméra vidéo pour enregistrer les entretiens.
Nécessité
d’un
ordinateur
portable
équipé
d’un
disque
dur externe pour l’analyse des entretiens.
MISE EN PLACE
D'UNE
CONSULTATION
"HANDICAP
FAMILLE"
au MPR
de CASA.
Coûts et recettes :
Variation des Dépenses et des Recettes
Dépenses Supplémentaires
Recettes Supplémentaires
Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance
1 033 €
Charges Indirectes (22% des charges Directes)
227 €
Total
1 261 €
Déficit
-1 261 €
Total
Excédent
Délais de réalisation (phasage envisagé) :
La consultation démarrera le 12 juin 2013. Nous avons décidé de commencer par une phase d’expérimentation
pendant 1 an puis d’évaluer l’impact de notre action pour envisager la reconduction du projet l’année suivante.
Indicateurs :
- Quantitatif : nombre d’entretiens / mois avec bilan annuel d’activité.
Nous pourrons faire 3 entretiens par après-midi ce qui fait une activité estimée de 36 entretiens par an. En
fonction de la demande, les plages horaires dédiées à la consultation pourront être ajustées et revues à la
hausse.
- Qualitatif : Nous mesurerons l’impact de notre projet grâce aux échelles de dépression HADS, à l’échelle de
Zarit, à l’échelle de la qualité de vie Euroqol et à l’échelle d’adaptation familiale (FACES 3).
Nous élaborerons également un questionnaire de satisfaction destiné aux familles.
244
Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 14
Nom de l’action : Création d’un nouveau plateau technique de kinésithérapie mis à disposition de
kinésithérapeutes exerçant dans l’établissement sous forme conjointe, salariée et libérale
Porteur du projet : Olivier Cras, Marc Sevène
Description du projet : Dans une deuxième phase, après la mise en place et l’expérience tirée du projet
« Expérimentation du projet intitulé : une activité libérale de soins externes en kinésithérapie » (cf fiche action
correspondante), création d’un plateau technique de kinésithérapie sur l’hôpital Casanova où des
kinésithérapeutes exerceraient une activité libérale pour 50% de leur temps, et l’autre moitié du temps de
travail se ferait sous forme salariée pour l’établissement. (dans des locaux différents ou au lit du patient). Ce
mode d’exercice mixte libéral et salarié ferait l’objet d’une convention, moyennant une redevance pour l’utilisation
des locaux et du matériel.
Ce projet pourrait se faire en lien avec l’acquisition d’une balnéothérapie rendue obligatoire pour
répondre aux normes de mise en conformité « des SSR des affections de l’appareil locomoteur ».
Objectifs
- Répondre au manque de structure de kinésithérapie dans l’environnement et aux besoins des patients de ville
du secteur local.
- Répondre aux besoins des services MCO et SSR de l’établissement en aval de l’hospitalisation et contribuer à
l’offre libérale dont les patients ont besoin lors de leur sortie de l’hôpital.
- Assurer la pérennisation du recrutement des kinésithérapeutes au Centre Hospitalier de Saint-Denis.
Bénéfices attendus
Fidélisation d’une patientèle pour les consultations médicales externes dans l’établissement avec incidence
probable sur le nombre de consultations externes par orientation des patients vers les médecins consultants de
l’établissement.
- Fidélisation des kinésithérapeutes de l’établissement et attractivité pour les recrutements futurs grâce à la
possibilité d’avoir un complément d’activité en exercice libéral.
- Installer, maintenir et insérer des kinésithérapeutes sur le terrain local de la ville.
-.Aide au financement d’une balnéothérapie
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Besoin observé ; mode de recrutement des patients
Référence au SROS Impact sur les autres services de l’établissement
Concurrence – synergie – filière
- Ce projet est en lien avec le SROS volet ambulatoire (Axe 4 : « garantir la disponibilité d’une offre de soins
ambulatoire sur l’ensemble du territoire » p.73, « développer une approche mixte de la prise en charge sanitaire
associant établissements de proximité et secteur ambulatoire » p.76) et le SROS volet hospitalier (thématique
AVC : « faciliter le retour et le maintien à domicile » p.131 et thématique SSR : « expérimenter et innover » p.400)
- Ce projet s’articule avec les axes thématiques transversaux du Projet Médical :
- Axe n°3 : « Améliorer la fluidité des séjours »
- Axe n°4 : « Fidélisation – attractivité pour les professionnels »
- Axe n°5 : « Développer de nouveaux segments d’activité et de nouveaux modes de prise en charge, en
lien avec la ville »
- Axe n°8 : « Rechercher une meilleure gestion de nos ressources »
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade
Ce projet se réalise sans recrutement supplémentaire de kinésithérapeutes par rapport à l’effectif actuel.
Le passage à temps partiel de certains kinésithérapeutes de l’établissement pour exercer une activité libérale
justifiera le recrutement de kinésithérapeutes pour maintenir à niveau l’effectif salarié (au prorata du temps libéré)
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
245
Projet médical
2013-2017
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
• Demandes de matériel nouveau
1.
Pour les 5 salles : 5 tables de massage électriques, 5 espaliers, 5 tapis de gym, 5 glaces quadrillées, 5
lampes infrarouge + petit matériel de rééducation
2.
Matériel hôtelier et général : équipement de la salle d’attente, téléphones, accès Internet
3.
Variation des dépenses et des recettes
4.
Pour l’espace commun : des barres parallèles, un escalier de rééducation, un vélo d’appartement, un tapis
roulant, une station de musculation, un stepper, un mini-trampoline
5.
Des locaux sont disponibles à l’hôpital Casanova (mais à l’état brut), avec une accessibilité individualisée et
adaptée.
6.
Prise en compte de la balnéothérapie dont l’investissement pourrait être en partie amorti
• Variation des dépenses et des recettes
Pas de séjours supplémentaires
Hypothèses : 250 000€ de travaux, 60 000€ d’équipement de rééducation et 30 000€ d’équipement hôtelier,
amortis sur 10 ans
La balnéothérapie si elle est acquise pourrait être mise en partie à disposition des kinésithérapeutes
exerçant une activité libérale.
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services
économiques
CREATION D'UN NOUVEAU PLATEAU TECHNIQUE MàD DES KINES LIBERAUX A CASANOVA
Coûts et recettes
Variation des Dépenses et des Recettes
Recettes Supplémentaires
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance
Amortissements (Travaux et Mobiliers)
Charges Indirectes (22% des Charges Directes)
59 780 € redevance versée par kinés libéraux
Total
Déficit
15 000 €
34 000 €
10 780 €
59 780 €
0€
59 780 € Total
Excédent
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Dans les suites du projet :
« Expérimentation du projet intitulé « une activité libérale de soins externes en kinésithérapie »
Indicateurs
- Suivi mensuel des effectifs de kinésithérapeutes avec effectif intervenant à titre libéral.
- Calcul du taux de turn-over annuel des kinésithérapeutes :
= ensemble des départs + ensemble des arrivées / effectif total.
- Relevé mensuel des plages horaires mises à disposition et réellement occupées.
- Nombre de patients externes pris / jour et par kinésithérapeute pour permettre un relevé mensuel /
kinésithérapeute.
- Provenance des patients externes :
- nombre et % de patients de ville avec prescription médecin de ville (généraliste ou spécialiste).
- nombre et % de patients de ville avec prescription médecin des consultations externes de l’établissement
(spécialité à renseigner).
nombre et % de patients de l’établissement pris en charge à leur sortie de l’hospitalisation
- Recette attendue de la redevance.
246
Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 15
Nom de l’action : Mise à niveau du Plateau Technique de Rééducation de l’Hôpital Delafontaine ressources humaines et matérielles (salle et équipements) Porteurs du projet : Olivier Cras, Dr Marc Sevène
Contexte - état des lieux - description du projet :
Les ressources humaines :
Le service central de kinésithérapie à l’Hôpital Delafontaine est organisé de la façon suivante :
sur un effectif de 9 kinésithérapeutes praticiens (avec actuellement 2 postes vacants), pour assurer des
prestations de kinésithérapie satisfaisantes dans tous les services de Delafontaine, il est nécessaire de
réajuster en permanence la planification des actes et la charge de travail des kinésithérapeutes en fonction des
effectifs présents (postes vacants, congé annuel, arrêt maladie ...). C’est la mission d’un service centralisé de
kinésithérapie avec une mutualisation des moyens humains.
Madame Marcellesi (FF Cadre Rééducation), qui a cessé son activité depuis le 1er août 2013, organisait la
répartition des kinésithérapeutes dans les différentes unités en fonction des besoins, en ne laissant aucun
secteur découvert sans kinésithérapeute. A la différence des IDE ou aide-soignantes, il n’y a pas de vacataires ou
d’intérimaires kinésithérapeutes pour suppléer aux absences ou postes vacants.
Actuellement, les 7 kinésithérapeutes présents à Delafontaine prennent en charge les patients des 16 services
suivants : Neurologie, Hôpital de semaine de diabétologie, Médecine IIB, Médecine IIIB (gastro-entéro), Médecine
IB (cardio-pneumo), Soins de Suite Polyvalents, UAU, Réanimation, Pédiatrie A et B, Urgences Pédiatriques,
Néonatalogie (réanimation et soins intensifs), Maternité, Chirurgie Viscérale, ORL et Chirurgie Orthopédique. (les
services ne sont pas classés ici selon le volume des actes). Deux nouveaux services sont très demandeurs de kinésithérapie alors qu’ils ont ouvert sans création de poste de
kinésithérapeute : la Chirurgie Bariatrique du Dr Cateline et l’Unité d’Aval des Urgences.
Les effectifs nécessaires au «bon fonctionnement» des futurs 48 lits du service de Neurologie (dont 8 lits USI-NV,
20 lits UNV et 20 lits neurologie générale) doivent être au minimum de 3 ETP kinésithérapeutes (dont 2 à 2.5 ETP
dédiés pour le neuro-vasculaire (SI et hors SI) et 0.5 à 1 ETP dédié pour la neurologie générale) pour des prises
en charge kiné de qualité avec brancardage dans la salle de rééducation pour utiliser les équipements adaptés
(plan de bobath, table de verticalisation, barres paralllèles, entraîneur thérapeutique motorisé ...).
Il est indispensable également de recruter pour le service de Neurologie 1 ETP d’ergothérapeute pour le
positionnement (au lit et assis), la réadaptation aux activités de la vie quotidienne (toilette – habillage –
alimentation – transferts) et la préparation du retour à domicile des patients neurologiques.
Au regard de ces différents besoins, le projet est donc de passer d’un effectif de 9 ETP kinésithérapeutes
à un effectif de 12 ETP kinésithérapeutes et de créer 1 ETP d’ergothérapeute sur le site de l’Hôpital
Delafontaine.
Les ressources matérielles :
Le service central de kinésithérapie à l’Hôpital Delafontaine dispose actuellement d’une petite salle de
kinésithérapie au 2ème étage du BMC (mesurant environ 65 m2) qui est devenue vétuste au cours des années et
inadaptée de par ses dimensions pour la prise en charge des patients des différents services.
Les équipements et matériels nécessaires pour la rééducation en neurologie et orthopédie (table de Bobath de
2m*2m, barres parallèles de 6m de long, tables de massages, table de verticalisation, cages de pouliethérapie,
matériel de physiothérapie-électrothérapie …) ne peuvent être implantés de façon satisfaisante dans une pièce
de 65m2 qui doit nécessairement avoir un espace de circulation suffisant pour les patients, des espaces de
rangement et des sanitaires adaptés.
247
Projet médical
2013-2017
Par ailleurs, la rééducation d’un enfant ou d’un patient adulte dévêtu pour les soins doit avoir lieu dans une pièce
dédiée préservant l’intimité : ce qui n’est pas possible dans l’actuelle salle.
Aussi, dans le cadre des recommandations de l’HAS (certification) et de l’ARS (conformité des plateaux
techniques), il est absolument nécessaire d’envisager l’implantation du futur plateau technique de rééducation
(salle de kinésithérapie et locaux annexes) dans un espace plus grand et adapté à la prise en charge des patients
de tous les services de l’Hôpital Delafontaine.
Au regard de ces différents besoins, le projet est donc de disposer d’un espace de rééducation plus
grand sur le site de l’Hôpital Delafontaine en aménageant un nouveau plateau technique de rééducation
(salle de kinésithérapie et locaux annexes) d’une superficie totale estimée à environ 195 m2 (cf. détails
dans les besoins).
Objectifs :
- Répondre aux besoins des services MCO et SSR de l’Hôpital Delafontaine en termes de ressources humaines
(kinésithérapeutes et ergothérapeute) et matérielles (locaux et équipements).
- Assurer la pérennisation du recrutement des kinésithérapeutes au Centre Hospitalier de Saint-Denis.
Bénéfices attendus :
- Fidélisation des kinésithérapeutes de l’établissement et attractivité pour les recrutements futurs grâce à de
meilleures conditions de travail au niveau des effectifs, de la salle et des équipements.
- La rééducation en salle permettra d’améliorer la qualité de la prestation dans des locaux adaptés en conformité
avec les recommandations de l’HAS (certification) et de l’ARS (conformité des plateaux techniques).
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
(Besoin observé, Référence au SROS, Impact sur les autres services de l’établissement,
Concurrence – synergie – filière)
- Ce projet est en lien avec l’extension du service de Neurologie à 48 lits (dont 8 lits USINV, 20 lits UNV et 20 lits
neurologie générale) et tient compte des recommandations de la SFNV qui prévoit «2 kinésithérapeutes pour une
Unité de 30 lits comprenant 6 lits de Soins Intensifs Neuro-Vasculaires et une Unité Neuro-Vasculaire de 24 lits»
(référence : «Recommandations pour la création d’Unités Neuro-Vasculaires», F. WOIMANT et coll., Rev Neurol
(Paris) 2001 ; 157 : 11, 1447-1456).
- Ce projet s’articule avec les axes thématiques transversaux du Projet Médical :
- Axe n°3 : « Améliorer la fluidité des séjours »
- Axe n°4 : « Fidélisation – attractivité pour les professionnels »
- Axe n°8 : « Rechercher une meilleure gestion de nos ressources »
Compétences à mobiliser :
- Recrutement de 3 ETP supplémentaires de kinésithérapeute et d’1 ETP d’ergothérapeute.
Besoins en matériels, en locaux, en logiciels etc … :
Concernant le projet d’aménagement d’une nouvelle salle de kinésithérapie et de ses locaux annexes dans le
Bâtiment Central (BMC) de l’Hôpital Delafontaine, les besoins et demandes d’aménagement du nouveau plateau
technique de rééducation central sont les suivants :
I) Une grande salle de kinésithérapie-rééducation fonctionnelle comprenant :
- un espace «cages de pouliethérapie».
- un espace tapis de sols + table de Bobath (2m*2m) + espalier.
- un espace «barres parallèles» de 6 mètres de long.
- un espace de 4 tables de massages (dont une de verticalisation).
- un espace atelier pour la réalisation d’orthèses.
- paillasses humides comprenant 2 bacs éviers + frigo-congélateur
+ plaques chauffantes + rangements divers pour le matériel.
- circulation entre ces espaces.
15 m2
20 m2
15 m2
20 m2
10 m2
TOTAL SUPERFICIE GRANDE SALLE
100 m2
248
8 m2
12 m2
Projet médical
2013-2017
II) Les différents locaux annexes :
1) Une salle d’attente en liaison avec un vestiaire pour les patients externes.
12 m2
2) Un sanitaire comprenant WC + lavabo destinés aux patients,
accessible aux handicapés.
5 m2
3) Un ensemble vestiaire non mixte, sanitaire (WC, lavabo, douche),
office, pour le personnel affecté sur le plateau technique
(soit 1 cadre, 12 kinésithérapeutes, 4 à 5 étudiants kinés en stage,
1 pédicure-podologue, 1 brancardier, 1 ergothérapeute).
25 m2
4) Un local réserve (avec vidoir pour l’entretien des locaux).
10 m2
5) Une salle de soins et d’examens (avec table d’examens, bureau,
prises informatiques, téléphone, négatoscope).
15 m2
6) Une salle de soins pour le pédicure-podologue.
15 m2
7) Un bureau pour le cadre supérieur kinésithérapeute.
12 m2
TOTAL SUPERFICIE LOCAUX ANNEXES
95 m2
TOTAL SUPERFICIE DES BESOINS
(100 m2 + 95 m2)
195 m2
Il est important de rappeler que cet espace de rééducation doit servir à l’ensemble des services de l’Hôpital
Delafontaine et non pas être dédié à un seul service.
De ce fait, la salle de rééducation doit être facilement accessible aux patients de tous les étages et aussi
aux consultants externes. La prise en charge des patients non ambulatoires se fera toujours dans les étages
concernés.
Ce projet permettra de regrouper tous les locaux dans un même lieu (salle de kinésithérapie, bureaux du cadre,
local du pédicure-podologue, office et vestiaires …) avec une optimisation du temps de travail des rééducateurs.
La rééducation en salle permettra d’améliorer la qualité de la prestation dans des locaux adaptés en conformité
avec les recommandations de l’HAS (certification) et de l’ARS (conformité des plateaux techniques).
MISE A NIVEAU DU PLATEAU TECHNIQUE DE REEDUCATION à DELAFONTAINE
Coûts et recettes :
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel Non Médical
Poste
ETP
Kinésitherapeute
Dépenses
Total
1,5
1,5
Total
Déficit
67 500 €
16 000 €
11 700 €
20 944 €
116 144 €
-116 144 €
67 500 €
67 500 €
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Matériel Médical et Charges Hôtelières
Recettes Supplémentaires
Dépenses Supplémentaires
Personnel Non Médical
Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*)
Amortissements (Travaux d'aggrandissement)
Charges Indirectes (22% des Charges Directes)
Total
Excédent
249
Projet médical
2013-2017
Délais de réalisation (phasage envisagé) :
- Septembre / octobre 2013 : présentation du projet aux instances et validation.
Indicateurs :
- Suivi mensuel des effectifs de kinésithérapeutes.
- Calcul du taux de turn-over annuel des kinésithérapeutes :
= ensemble des départs + ensemble des arrivées / effectif total.
- Nombre de patients pris / jour par service et par kinésithérapeute pour permettre un relevé mensuel d’activité.
Pour rappel, un kinésithérapeute prend en moyenne 12 à 13 patients par jour en rééducation à Delafontaine
(selon les statistiques d’activité de 2011 et 2012).
250
Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 16
Nom de l’action : Doublement de la capacité d’accueil de l’HAD
Porteurs du projet : Dr Marc Sevène
Description du projet : Doublement progressif de la capacité d’accueil en hospitalisation à domicile
(passage de 15 à 30 places).
Actuellement, la capacité d’accueil est de 20 places, mais le personnel n’est pas encore en adéquation au regard
du nombre de places installées (certains postes ne sont pas pourvus). Ceci permet de prendre en compte le
risque financier (fluctuation de l’activité). Cette montée en charge du nombre de places doit se faire de façon
conjointe avec celle du personnel paramédical et médical dédié.
Bénéfices attendus :
Montée en charge de l’activité
Optimisation des ressources dédiées à l’HAD (effet de seuil)
Financement HAD T2A (recettes liées à l’activité).
Interface avec d’autres pôles :
Equipe mobile de MPR
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… :
Les locaux sont déjà à disposition à Casanova, mais des aménagements sont nécessaires. Des postes
informatiques ainsi que des voitures supplémentaires (une par agent qui se déplace au domicile des patients)
seront nécessaires.
DOUBLEMENT DE LA CAPACITE D'ACCUEIL DE L'HAD
(Doublement
l'activité & Passage de 20 à 30 places)
Coûts
etderecettes :
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel Médical
Poste
ETP
Médecin PH Temps Plein
Dépenses
0,5
0,5
Total
52 000 €
52 000 €
Personnel Non Médical
Poste
ETP
Infirmière Coordinatrice (Cadre de Santé)
IDE de Jour
Assistante Sociale
Kinésithérapeute
Psychologues
Ergothérapeute
Orthophoniste
Sécretaire Médicale
Total
Dépenses
1
2
0,5
2,5
0,5
3
1,5
0,5
11,5
48 000 €
94 000 €
21 000 €
112 500 €
24 000 €
117 000 €
67 500 €
21 000 €
505 000 €
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Matériel médical et Informatique
Recettes Supplémentaires (**)
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*)
Amortissements
Charges Indirectes (5% des Charges Directes)
Total
Déficit
52 000 €
505 000 €
89 986 €
11 079 €
32 903 €
690 969 €
910 408 € Valorisation T2A -GHT Suppl.
-100 000 € Impact Contrôle CPAM 2012
810 408 € Total
119 439 € Excédent
Délais de réalisation (phasage envisagé) : Immédiat
251
Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 17
Nom de l’action : Programme d’Education Thérapeutique pour les patients spastiques post-AVC traités
par toxine botulique
Porteurs du projet : Elodie Weber, Dr Marc Sevène, Olivier Cras
Description du projet :
L’éducation thérapeutique du patient après traitement par toxine botulique a pour objectif l’apprentissage
d’exercices d’auto-rééducation que le patient devra effectuer au domicile de manière quotidienne.
En pratique, le programme d’éducation thérapeutique se fera au cours de deux séances individuelles. La
première séance sera une séance d’évaluation (par un entretien et un bilan kinésithérapique) et d’éducation (par
une explication théorique sur la spasticité et un cours pratique sur les auto-exercices). Elle se fera le jour de
l’injection de toxine botulique.
La deuxième séance sera une séance d’évaluation des acquis qui se fera à un ou trois mois de la séance initiale.
Ces séances seront menées soit par un kinésithérapeute, soit par un ergothérapeute.
L’information sur ce programme se fera lors de la consultation médicale de pré-toxine par le médecin et
l’inclusion des patients portera sur plusieurs critères : la motivation, l’absence de troubles de la compréhension,
l’absence de troubles cognitifs pouvant perturber l’apprentissage des exercices (problèmes mnésiques, apraxie,
anosognosie, hémisasomatogosie…).
Ce programme d’ETP devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’Agence Régionale de Santé
d’Île-de-France (ARS-IF) conformément à l’article 84 de la loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 du Code de la Santé
publique et aux textes réglementaires qui précisent les modalités d’application.
Objectifs :
- Améliorer les connaissances du patient sur sa pathologie :
Expliquer ce qu’est la spasticité, les facteurs aggravants, le mode d’action de la toxine botulique (le délai d’action)
et l’intérêt de l’auto-rééducation.
- Enseigner les mouvements d’auto-rééducation :
Des exercices d’auto-étirements des muscles traités, des exercices de renforcement des muscles antagonistes et
des exercices globaux.
Bénéfices attendus :
Amélioration de la qualité de vie du patient :
- Eviter au patient d’entrer dans le cercle vicieux :
« raideurs > difficultés à bouger > diminution des activités > aggravation des raideurs ! »
- Maintenir ou améliorer la vitesse et le périmètre de marche et les capacités de préhension.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
(Besoin observé, Référence au SROS, Impact sur les autres services de l’établissement,
Concurrence – synergie – filière)
Ce projet est en lien avec :
4. le « Plan d’actions national accidents vasculaires cérébraux 2010-2014 », Axe 1, action 3, sous-action
3.2 : « Développer l’éducation thérapeutique pour les patients victimes d’AVC »
5. le SROS « Volet Hospitalier » :
thématique AVC, page 131 : « Faciliter le retour et le maintien à domicile », page 132 : « Réfléchir
à la mise en place d’une consultation de suivi post-AVC … proposer un programme d’éducation
thérapeutique ». thématique SSR, page 389 : « Généraliser la logique de prévention et d’éducation thérapeutique ».
252
Projet médical
2013-2017
6. la Circulaire N° DGOS/R4/R3/PF3/2012/106 du 6 mars 2012 relative à l’organisation des filières
régionales de prise en charge des patients victimes d’accident vasculaire cérébral (AVC), page 8 :
« III / l’Education thérapeutique : … représente un complément indispensable de la prise en charge
des patients au décours de l’AVC,... Deux grands axes sont concernés : la prévention secondaire avec
gestion du risque neuro-cardio-vasculaire pour éviter la récidive, et la gestion d’un handicap postAVC par le patient et son entourage dans le but d’atténuer les conséquences de l’AVC et leur
retentissement sur la vie quotidienne. »
Compétences à mobiliser :
Il n’y a pas de personnel supplémentaire à recruter.
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… :
Demande de matériel :
- un vidéoprojecteur + ordinateur portable pour la diffusion de documents et films lors de la séance d’éducation.
- la reproduction d’un livret d’explication de 44 pages (qui sera remis aux patients lors de la première séance).
Coûts et recettes :
Les séances de ce programme d’éducation thérapeutique se feront dans le cadre de l’hôpital de jour du service
de Médecine Physique et de Réadaptation du Dr Sevène.
A approfondir avec la Direction des Affaires Financières
Délais de réalisation (phasage envisagé) :
- Juin 2013 : finalisation des documents nécessaires au projet :
livret d’explication, fiche de bilan diagnostic, flyer explicatif du programme, questionnaire de satisfaction.
- Juillet / Août 2013 : début des premières séances à titre expérimental.
- Septembre / octobre 2013 : présentation du projet aux instances et validation.
- Novembre / décembre 2013 : rédaction et envoi du dossier de demande d’autorisation du programme d’ETP à
l’Agence Régionale de Santé d’Île-de-France (ARS-IF).
Indicateurs :
- nombre de patients participants au programme.
- nombre de patients satisfaits du programme (questionnaire de satisfaction).
- auto-évaluation annuelle de l’activité globale et du déroulement du programme.
- évaluation quadriennale en termes d’activité, de processus et de résultats sur des critères de jugement définis a
priori.
253
Projet médical
2013-2017
Fiche n°NMPR 18
Nom de l’action : Réunion-info famille : l’AVC au quotidien … si on en parlait ?
Porteurs du projet : Géraldine Sauvage-Lequint, Dr Arnaud Sevène, Olivier Cras
Description du projet :
La « réunion-info famille » est un groupe d’information et d’échange avec les familles et les accompagnants mené
par les soignants sans les patients. Ce groupe aura lieu toutes les 6 semaines environ, le samedi matin de 10h à
12h. 7 soignants participeront à chaque réunion :
- un infirmier,
- un aide-soignant,
- un médecin,
- un orthophoniste ou un neuropsychologue,
- un kinésithérapeute, - un ergothérapeute,
- une assistante sociale.
Nous ajusterons le nombre de participants si nécessaire. La diététicienne et la psychologue participeront à quelques
réunions.
Un planning de participation a été établi et distribué dans le service afin que les participations des soignants se
fassent à tour de rôle.
Objectifs :
- Informer les familles et les accompagnants sur l’AVC.
- Présenter le service si besoin.
- Répondre aux questions des familles et des accompagnants confrontés à une personne ayant eu un AVC.
- Rassurer les familles et les accompagnants.
- Permettre aux familles et aux accompagnants de s’exprimer, d’échanger et de rencontrer d’autres familles
traversant des difficultés similaires.
- Participation au programme d’aide aux aidants.
Bénéfices attendus :
- Réassurance des familles.
- Diminution de l’anxiété des familles.
- Meilleure communication famille-équipe pluriprofessionnelle du service MPR.
- Amélioration du sentiment d’appartenance et de cohésion au sein de l’équipe.
254
Projet médical
2013-2017
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
(Besoin observé, Référence au SROS, Impact sur les autres services de l’établissement,
Concurrence – synergie – filière)
- Ce projet est en lien avec le SROS volet hospitalier et la thématique AVC : « faciliter le retour et le maintien à
domicile » p.131
- Ce projet est en lien avec le Plan d’actions national « accidents vasculaires cérébraux 2010-2014 » : « Des
projets visant à apporter un soutien aux familles et aux aidants qui s’occupent à domicile de patients victimes
d’AVC, pourront être déposés. »
- Ce projet s’articule avec les axes thématiques transversaux du Projet Médical :
- Axe n°3 : « Améliorer la fluidité des séjours »
- Axe n°5 : « Développer de nouveaux segments d’activité et de nouveaux modes de prise en charge, en
lien avec la ville »
Compétences à mobiliser :
- Il n’y a pas de personnel supplémentaire à recruter.
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc… :
- demande de matériel : vidéoprojecteur + ordinateur portable pour diffusion de documents, films lors de ces
rencontres.
Coûts et recettes :
- 7 personnels du service MPR présents 10 samedi matin / an de 9h30 à 12h30 an avec le temps récupéré en
semaine : coût = 0.
Délais de réalisation (phasage envisagé) :
- Le projet a démarré en janvier 2013 avec une planification de 10 réunions jusqu’en décembre 2013.
- 3 réunions ont eu lieu depuis janvier avec une moyenne de 4 familles ou accompagnants par réunion.
Indicateurs :
- Quantitatif : nombre de familles présentes à chaque réunion pour bilan annuel d’activité.
- Qualitatif : questionnaire de satisfaction à remplir en fin de réunion par les familles.
255
Pôle Gériatrie
Projet médical
2013-2017
Le pôle de gériatrie met l’accent sur deux axes :
- Consolider le fonctionnement d’unités créés ou augmentées dans la période récente : UCC, SSR, EMG
ainsi que le travail au sein de la filière.
- Compléter l’offre de soins en créant une unité de géronto-psychiatrie, projet structurant, et une unité
innovante d’hébergement de jeunes adultes dépendants, adressés par les services MCO de l’établissement.
Sur la période du projet médical, les services d’USLD et d’EPAHD feront l’objet d'une procédure d’évaluation
externe, dispositif d’ "accréditation" spécifique aux structures médico-sociales et de long séjour.
Le pôle, placé sous la responsabilité du Dr Olivier Riou, Elisabeth Feintrenie (cadre supérieure) et Sylvie Méninat
(cadre déléguée), se compose de 7 unités :
- Court séjour gériatrique, Dr Tawfik Boughalem, 22 lits
- Soins de suite gériatriques, Drs Olivier Riou et Hanni Tamim, 27 lits
- UCC, Dr Danièle Salson, 10 lits
- Hôpital de jour de gériatrie, Drs Didier Le Goff et Marta Wytrwal, 2 places MCO + 8 places SSR
- Equipe mobile de gériatrie
- Unités de soins de longue durée, Drs Michèle Minvielle et Marta Wytrwal, 100 lits
- EHPAD, Dr Zohra Mostefaï, 75 lits
Recettes annuelles du Pôle en 2012 : 16 958 981 €
Sommaire
• Réussir l’évaluation interne et l’évaluation externe de
l’EHPAD
258
• Création à terme d’une unité intersectorielle
d’hospitalisation en géronto-psychiatrie
263
• Renforcement de la consultation mémoire
259
• Renforcement de l’équipe médicale de l’unité
de soins de suite gériatriques
• Création d’une unité mobile de géronto-psychiatrie
au bénéfice de la filière gériatrique
264
260
• Renforcer l’équipe paramédicale en court séjour
gériatrique
261
• Création au sein de l’EPHAD d’une unité d’accueil de
jeunes patients dépendants en attente d’une orientation
médico-sociale
265
• Renforcer l’équipe mobile de gériatrie
262
257
Projet médical
2013-2017
Fiche n°G 1
Nom de l’action : Réussir l’évaluation interne et l’évaluation externe de l’EHPAD
Porteur du projet : Dr Olivier Riou, S. Méninat, E. Feintrenie
Description du projet : La loi dispose que les établissements et services mentionnés à l’article L.312-1 du code
de l’Action sociale et des familles « procèdent à l’évaluation de leurs activités et de la qualité des prestations
qu’ils délivrent, au regard notamment de procédures, de références et de recommandations de bonnes pratiques
professionnelles validées ou élaborées par l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements
et services sociaux et médico-sociaux »
Portant sur les activités et la qualité des prestations des établissements et services visés à l’article L.312-1 du
code de l’Action sociale et des familles (CASF), l’évaluation externe porte de manière privilégiée sur la pertinence,
l’impact et la cohérence des actions déployées par les établissements et services, au regard d’une part, des
missions imparties et d’autre part des besoins et attentes des populations accueillies (cf. décret n°2007-975 du
15 mai 2007)
Pour l’EHPAD Casanova cette évaluation qui correspond à ce qu’est la certification pour un EPS doit intervenir en
2014.
Objectifs :
Démontrer avec le minimum de réserve la cohérence de nos actions avec les missions qui sont les nôtres et les
attentes de nos résidents.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
L’auto-évaluation de l’EHPAD est à mener de façon approfondie dès l’automne 2013 afin de tracer les pistes
d’amélioration avant la fin de l’année. A cet égard un effort particulier devra être fait quant à la possibilité pour les
résidents de faire appel au médecin traitant de leur choix.
Dans le cadre de l’amélioration de la sécurité et de la qualité de la prise en charge médicamenteuse, l’informatisation
de la production de soins qui doit se mettre en place à la rentrée pourrait bénéficier de crédits de la part de l’ARS(
rapport régional d’orientation budgétaire campagne budgétaire médico-sociale 2013).
Besoins en moyens humains :
Cellule qualité
Coûts et recettes :
Date possible de début : 2014
258
Projet médical
2013-2017
Fiche n°G 2
Nom de l’action : Renforcement de la consultation mémoire
Porteur du projet : Dr D. Le Goff
Description du projet : Augmentation du temps médical provenant du pôle de gériatrie consacré à la consultation
mémoire. A l’heure actuelle cette consultation est commune au service de neurologie et au pôle de gériatrie, 2
consultations sont assurées par un gériatre (Dr Le Goff), 1 par un neurologue (Dr Henry), chacun des services
amenant une vacation de neuro-psychologue.
Nature du projet :
Type d’activité : Consultation
Objectifs :
Répondre à l’augmentation du nombre de consultations, de la file active des patients suivis et au nombre de
nouveaux patients :
– Nombre de consultations : 2010-639 ; 2011-738 ; 2012- 923
– File active ; 2010-317 ; 2011-313 ; 2013-413
– Nouveaux patients : 2010-237 ; 2011- 256 ; 2012- 307
Répondre à la recommandation faite par l’ARS lors du renouvellement de la labellisation de diminuer le délai
moyen de rendez-vous.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
Le Docteur Le Goff partage actuellement son temps de travail entre l’HDJ de gériatrie et la consultation mémoire,
toute augmentation de temps en consultation mémoire aura un retentissement en HDJ.
Besoins en moyens humains :
Une vacation de gériatre
Charge de travail estimée :
Une vacation
RENFORCEMENT DE LA CONSULTATION MÉMOIRE
Coûts et recettes :
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Médical
Postes
ETP
Médecin
Total
Dépenses
0,1
0,1
10 400,00 €
10 400,00 €
Variation des dépenses et des recettes
(*) Une enveloppe MIG de 159 539,97 € à partager avec le service de neurologie
Ce développement se ferait au détriment de consultations de gériatrie, engendrant une perte de recettes externes, qui pourrait être compensée par une rallonge MIG.
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel médical
Total
Déficit
10 400,00 €
10 400,00 €
0,00 €
10 400,00 € MIG consultation mémoire (*)
10 400,00 € Total
Excédent
Date possible de début : 4ème trimestre 2013
Indicateurs :
Nombre de consultations, file active, nombre de nouveaux patients, délai d’attente
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
Diminution du délai d’attente
Augmentation des consultants.
259
Projet médical
2013-2017
Fiche n°G 3
Nom de l’action : Renforcement de l’équipe médicale de l’unité de soins de suite gériatriques
Porteur du projet : Dr Riou
Description du projet : Recrutement d’un ETP médecin gériatre en soins de suite gériatrique.
A l’heure actuelle deux praticiens interviennent en soins de suite le Docteur TAMIM praticien attaché à raison de 10
vacations hebdomadaires et le Docteur RIOU praticien temps partiel à 60% qui a par ailleurs en charge la chefferie
de service et la gestion du pôle.
L’unité est passée de 20 à 27 lits début 2013.
Objectifs : Amélioration de la prise en charge des patients, diminution de la DMS, diminution du délai d’envoi des
comptes-rendus, améliorer la continuité des soins.
Besoins en moyens humains :
Un ETP médecin
Charge de travail estimée : 10 demi-journées
Coûts et recettes :
RENFORCEMENT DE L'EQUIPE MEDICALE DES SOINS DE SUITE GERIATRIQUE
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Médical
Postes
ETP
praticien hospitalier
Dépenses
Total
1
1
Total
Déficit
104 000,00 €
104 000,00 €
-104 000,00 €
104 000,00 €
104 000,00 €
Variation des dépenses et des recettes
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel médical
Date possible de début : 1er trimestre 2014
Indicateurs :
– DMS
– taux d’occupation
– délai d’admission (logiciel trajectoire)
– délai d’envoi des comptes-rendus
260
Total
Excédent
Projet médical
2013-2017
Fiche n°G 4
Nom de l’action : Renforcer l’équipe paramédicale en court séjour gériatrique
Porteur du projet : Dr Riou
Description du projet : L’unité de court séjour gériatrique est une unité de 22 lits. La charge de travail actuelle
en soins infirmiers justifie de la présence quotidienne de 3 IDE de jour et de 1 IDE de nuit (les IDE travaillent en
12 heures). L’effectif actuel de 9 IDE soit 3 pour la nuit et 6 pour le jour ne permet pas cet encadrement tous les
jours, il devient possible avec 10 IDE.
Objectifs : Améliorer la qualité des soins, tenir la DMS
Besoins en moyens humains :
Un équivalent temps plein IDE
Charge de travail estimée : Un ETP IDE
Coûts
et recettes :
RENFORCEMENT
DE L'EQUIPE PARAMEDICALE DU COURT SEJOUR GERIATRIQUE
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Non Médical
Postes
ETP
IDE
Dépenses
Total
1
1
Total
Déficit
47 000,00 €
47 000,00 €
-47 000,00 €
47 000,00 €
47 000,00 €
Variation des dépenses et des recettes
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel Non Médical
Total
Excédent
Date possible de début : 4ème trimestre 2013
Indicateurs :
– DMS
– Satisfaction des patients et des familles 261
Projet médical
2013-2017
Fiche n°G 5
Nom de l’action : Renforcer l’équipe mobile de gériatrie
Porteur du projet : Dr Riou
Description du projet : Lors de sa création l’équipe mobile de gériatrie était formée d’un praticien hospitalier
temps partiel (5 vacations hebdomadaires) et d’une IDE temps plein. Elle intervenait à la demande dans
l’ensemble des services, notamment aux urgences et à l’UHCD pour évaluer les patients âgés à risque, proposer
un avis diagnostique, thérapeutique, favoriser leur orientation, assurer la liaison avec les différentes structures de
maintien à domicile. Depuis deux ans cette équipe n’a plus de médecin.
Objectifs : Désigner un médecin référent destiné à animer cette équipe. Le temps médical nécessaire accompagnera
la montée en charge progressive de l'activité.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
L’utilisation des vacations libérées par le départ du Docteur MAMMARI associé au temps libéré par le départ à
la retraite en fin d’année du Docteur SALSON permettrait le recrutement d’un praticien hospitalier temps plein qui
exercerait à la fois à l’hôpital Delafontaine et à l’hôpital Casanova.
Besoins en moyens humains :
Un ETP gériatre
Charge de travail estimée : 10 vacations
Coûts
et recettes :
RENFORCEMENT
DE L'EQUIPE MOBILE DE GERIATRIE
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Médical
Postes
ETP
Médecin
Total
Dépenses
0,2
0,2
20 800,00 €
20 800,00 €
Variation des dépenses et des recettes
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel médical
Total
Déficit
Date possible de début : 1er trimestre 2014
Indicateurs :
Nombre d'évaluations
262
20 800,00 €
20 800,00 €
20 800,00 € MIG à demander
20 800,00 € Total
0,00 € Excédent
Projet médical
2013-2017
Fiche n°G 6
Nom de l’action : Création à terme d’une unité intersectorielle d’hospitalisation en géronto-psychiatrie
Porteur du projet : Dr Riou
Description du projet : En fonction des besoins mis à jour par le fonctionnement de l’équipe mobile de gérontopsychiatrie, il apparait opportun de réfléchir dès maintenant à la création d’une unité d’hospitalisation en gérontopsychiatrie intersectorielle comme il en existe en pédo-psychiatrie.
Nature du projet : Création d’activité
Type d’activité : Hospitalisation
Objectifs :
En fonction des besoins mis à jour par le fonctionnement de l’équipe mobile de géronto-psychiatrie, il apparait
opportun de réfléchir dès maintenant à la création d’une unité d’hospitalisation en géronto-psychiatrie intersectorielle
comme il en existe en pédo-psychiatrie.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
Un partenariat est indispensable dans le pilotage du projet avec l’EPS Ville-Evrard.
Besoins en moyens humains :
Unité à créer complètement avec doubles compétences gériatriques et psychiatriques
Coûts et recettes :
Date possible de début : Il s’agit de prendre date maintenant pour un projet qui deviendra probablement d’actualité
à la demande des tutelles dans les cinq ans
263
Projet médical
2013-2017
Fiche n°G 7
Nom de l’action : Création d’une unité mobile de géronto-psychiatrie au bénéfice de la filière gériatrique
Porteur du projet : Dr Riou
Description du projet : Créer au bénéfice des établissements de la filière dont bien entendu le centre hospitalier
une équipe référente et mobile destinée à la prise en charge des patients souffrant de maladies psychiatriques
chroniques et persistantes qui du fait de leurs maladies surajoutées voient leur degré de dépendance s’accroître ;
aux patients qui développent « de novo » un trouble psychique tardif ; enfin aux patients déments qui souffrent de
troubles du comportement. Une telle demande est régulièrement faite par les établissements de la filière, le récent
colloque sur la psychiatrie de sujet âgé tenu à l’université Paris XIII en juin a insisté sur le développement de telles
structures.
Nature du projet : Création d’activité
Type d’activité :
Objectifs :
Etre ressource sur la filière, répondre aux urgences notamment comportementales, évaluer les situations cliniques,
conseiller les équipes de soins et les médecins traitants, assurer le suivi thérapeutique, apporter le cas échéant
un soutien aux familles, favoriser la liaison avec les structures hospitalières notamment HDJ de gériatrie, UCC et
surtout les unités psychiatriques de secteur.
Opportunités prévisibles :
Financement acquis pour trois ans à hauteur de 600 000 € par l’ARS à titre d’expérimentation.
Besoins en moyens humains :
– Un ETP géronto-psychiatre (déjà en poste)
– Un ETP IDE aux compétences mixtes en psychiatrie et en gérontologie
– Un ETP psychologue le cas échéant
Charge de travail estimée :
10 demi-journées psychiatre, 10 demi-journées IDE ; 5 à 10 demi-journées psychologue.
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Nécessité d’être véhiculé
CREATION D'UNE UNITE MOBILE DE GERONTO-PSYCHIATRIE (G7)
Coûts
et recettes :
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Médical
Postes
ETP
PH
Dépenses
1
1
Total
104 000,00 €
104 000,00 €
Personnel Non Médical
Postes
ETP
IDE
Psychologue
Total
Dépenses
1
0,5
1,5
47 000,00 €
24 000,00 €
71 000,00 €
Variation des dépenses et des recettes
(*) Amortissement d'un véhicule sur 7 ans
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Fournitures Médicales et Hôtelières/Maintenance
Amortissements (*)
Charges Indirectes
Total
Déficit
104 000,00 €
71 000,00 €
10 000,00 €
1 714,28 €
18 671,43 €
205 385,71 €
205 385,71 € Dotation soins EHPAD notifiée
205 385,71 € Total
Excédent
Date possible de début : Idéalement quatrième trimestre 2013. La psychiatre en poste (Docteur S. BOUGHALEM)
répond déjà aux demandes de la filière.
Indicateurs :
– Nombre de demandes
– Nombre d’interventions
– Nombre de consultations…
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
La réponse positive des établissements de la filière.
264
Projet médical
2013-2017
Fiche n°G 8
Nom de l’action : Création au sein de l’EPHAD d’une unité d’accueil de jeunes patients dépendants en
attente d’une orientation médico-sociale
Porteur du projet : Dr Riou
Description
- Transformation de lits d’EPHAD
- Unité de 4 /5 places d’accueil au sein de l’EPHAD de patients hospitalisés dans un service du CHSD et ne
nécessitant plus de soins relevant strictement du secteur sanitaire, en attente d’une entrée dans une structure
médico-sociale.
- A partir d’une définition précise des profils de patients concernés, confier l’admission de ces patients à la cadre
du service social.
Objectifs
- Limiter les durées de séjour dans les lits de services de MCO ou de SSR
- Améliorer l’adéquation de la prise en charge de ces patients dans une unité de transitoire
- Améliorer la fluidité des adressages de patients vers le médico-social
- Améliorer la prise en charge de ces patients/résidents
Compétences à mobiliser
- Equipe du pôle de gériatrie
- Service social du CHSD
- Direction des soins
- Conseil général
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
- Réalisation du cahier des charges avec l’équipe
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
A préciser dans le projet de l’unité
Coûts :
Prises en charge des séjours par le CHSD
Activité supplémentaire réalisée par les lits rendus disponibles
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Elaboration du projet, Echanges avec le Conseil Général : 2014
Ouverture : 2015
Indicateurs
Nombre de patients ayant bénéficié du dispositif
Durée de séjour dans cette unité
Délais de sortie
Nombre de rotation / an
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
Réduction du nombre de lits bloqués par ce type de patient
Qualité de la prise en charge proposée/ évolution de l’état de santé du patient
265
Projet médical
2013-2017
Pôle Psychiatrie - Addictologie
Le pôle de pédopsychiatrie – addictologie a un rôle essentiel sur le territoire.
Le service d’addictologie, dont l’activité ne cesse de croître, continue son travail étroit avec les acteurs institutionnels
et associatifs. Il intègre chaque fois que nécessaire l’évolution des prises en charge et leur diversification (addictologie
aux jeux…)
Le service de pédopsychiatrie porte différents projets dont l’objectif est de couvrir certains besoins insuffisamment
couverts jusque-là : petite enfance et dépistage de l’autisme. Une « Maison du bébé » ouvrira ses portes courant
2014.
Le pôle, placé sous la responsabilité du Dr Hervé Bentata, Christophe Vandeneycken (cadre de santé) et Bernard
Dorland (directeur délégué), se compose de 2 services :
- Pédopsychiatrie, Dr Hervé Bentata (chef de service), 18 places
- Toxicomanie-Addictologie, Dr Jacques Bensimon (chef de service)
Recettes annuelles du Pôle en 2012 : 7 153 713 €
Sommaire
• CMP Petite Enfance
268
• Maison du Bébé
271
• Création d’un Accueil Familial Thérapeutique de Jour
269
• CSAPA le Corbillon
272
• Création CATTP Pierrefitte
270
267
Projet médical
2013-2017
Fiche n°PA 1
Nom de l’action : CMP Petite Enfance
Porteur du projet : Secteur de Pédopsychiatrie – Docteur Stern
Description du projet : Constitution d’une équipe médico-psychologique pour les enfants de 0 à 4 ans dans les
locaux du CMP Poullain.
Nature du projet : Création d’activité
Type d’activité : Consultation pluridisciplinaire (CMP)
Objectifs :
– Création d’un ensemble ‘petite enfance’ cohérent et dynamique sur le site « Poullain » de Saint Denis : CMP /
UAPE.
– Optimisation des prises en charge des jeunes et très jeunes enfants (cf fiche autisme)
Bénéfices attendus :
– Meilleure répartition des prises en charge et précocité des suivis au bénéfice des patients (attente réduite et
suivi spécifique).
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
Besoins observés : Action de formation pour spécialiser les équipes (et à l’occasion des départs, remplacement par
des personnes ‘à profil spécifique’), recrutements spécifiques : orthophoniste…
Référence au SROS : Continuité des prises en charge et Précocité des diagnostics ; Préconisations de l’ARS.
Impact sur les autres services de l’établissement : Cohérence des sites et circulation des patients.
Synergie : Participation au ‘réseau’ de dépistage précoce des TED (UPL, Atelier des Enfants, Maison du Bébé)
Besoins en moyens humains :
– Personnel à recruter (PM/PNM)
Projet à formaliser auprès de l’ARS afin d’obtenir des postes complémentaires.
Coûts et recettes :
Date possible de début : Fonctionnement partiel dès septembre 2013
Indicateurs :
File active, bilan
Pourcentage de nouveaux patients
268
Projet médical
2013-2017
Fiche n°PA 2
Nom de l’action : Création d’un Accueil Familial Thérapeutique de Jour
Porteur du projet : Secteur de Pédopsychiatrie – Docteur Bentata
Description du projet : Création d’un Accueil Familial pour des enfants de 0 à 3 ans pris en charge sur les unités
mères – bébés du secteur. Il s’agit de pouvoir proposer un temps d’accueil adapté à des situations diverses et
fragiles : carence de maternage, trouble de la relation mère/enfant, moment de crise aigüe…
Nature du projet : Création d’activité
Type d’activité : Accueil
Objectifs :
– L’AFT permettra de sécuriser certaines prises en charge et de prévenir les ruptures de soins ;
– La coordination des services permettra de diminuer les risques de mauvais développement psychomoteur et
psychique.
Sécurisation des parcours de soin
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
– Difficultés à recruter des familles (importance de la stabilité et de l’investissement)
– Mode de recrutement des patients : Interne (UAME, UPP, MdB…)
– Impact sur les autres services de l’établissement : souplesse dans les prises en charge proposés par les unités
mères / bébés
– Concurrence – synergie – filière : alternative thérapeutique aux multi-accueils et aux placements.
Besoins en moyens humains :
Création d’une équipe de soin et recrutement de 8 familles d’accueil
– Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade
– ½ PH
– 1 ETP psychologue
– 1 ETP puéricultrice
– 1 ETP éducateur
– 8 assistantes maternelles
Besoins en locaux, en matériel et en logiciels :
– Aménagement des locaux
– Véhicule
CREATION D'UN ACCUEIL FAMILIAL THERAPEUTIQUE DE JOUR
Coûts et recettes :
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel Médical
Poste
ETP
Médecin Praticien Temps Plein
Dépenses
0,5
0,5
Total
52 000 €
52 000 €
Personnel Non Médical
Poste
ETP
Animateur Educateur
Puéricultrice
Assistante Maternelle (AS/AP)
Psychologue
Total
Dépenses
1
1
8
1
11
41 000 €
36 000 €
320 000 €
48 000 €
445 000 €
Variation des Dépenses et des Recettes
Recettes Supplémentaires
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Amortissements (Travaux, Informatique, Mobilier et Véhicule)
Total
Déficit
52 000 €
445 000 €
3 900 €
500 900 €
500 900 € Nouvelle Mesure DAF à demander
500 900 € Total
Excédent
Date possible de début : Eventuellement phasage envisagé
Indicateurs :
– nombre d'enfants accueillis
– file active
269
Projet médical
2013-2017
Fiche n°PA 3
Nom de l’action : Création CATTP Pierrefitte
Porteur du projet : Secteur de Pédopsychiatrie – Docteur Granier
Description du projet : Formalisation d’un accueil séquentiel de groupe pour enfant d’âge maternel et primaire.
Renforcement de la prise en charge des troubles du comportement et des troubles envahissants du développement.
Nature du projet : Création d’activité
Type d’activité : CATTP
Objectifs :
Le CATTP permettra d’améliorer l’offre de soin sur la ville.
Bénéfices attendus :
Meilleur ajustement des suivis ; Plus d’efficience partenariale avec le réseau santé ville CMP
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
– Mode de recrutement des patients : en interne (CMP)
– Référence au SROS : consolidation des soins en « zone fragile »
– Impact sur les autres services de l’établissement : désengorgement des autres CATTP du secteur
– Concurrence – synergie – filière : Forte inscription dans le réseau santé de la ville
Besoins en moyens humains :
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade
– 1.5 ETP de Psychologue et/ou ES
Besoins en locaux, en matériel et en logiciels :
Locaux existants (CMP de Pierrefitte) – Travaux d’adaptation et de rafraichissement à prévoir.
CREATION D'UN CATTP A PIERREFITTE
Coûts et recettes :
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel Non Médical
Postes
ETP
Psychologues
Total
Dépenses
1,5
1,5
72 000 €
72 000 €
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Travaux d'adaptation et de raffraichissement
Recettes Supplémentaires
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Fournitures Médicales et Hôtelières / Entretien-Maintenance (*)
Charges Indirectes (22% des Charges Directes)
93 940 € Nouvelle Mesure DAF
Total
Déficit
72 000 €
5 000 €
16 940 €
93 940 €
93 940 € Total
Excédent
Date possible de début : Le projet étant écrit, la mise en œuvre peut être rapide.
Indicateurs :
– Formalisation du projet
– Recrutement
– File active
270
Projet médical
2013-2017
Fiche n°PA 4
Nom de l’action : Maison du Bébé
Porteur du projet : Secteur de Pédopsychiatrie. Responsable du service concerné Docteur DUPEYRON
Description du projet : Finalisation du projet ‘Maison du bébé’ par la poursuite de la constitution de l’équipe,
déménagement de la structure dans les locaux définitifs, la mise en place complète de l’accueil et de
l’accompagnement.
Objectifs (bénéfices attendus) :
Pour l’équipe : installation dans des locaux adaptés et facilitation du fonctionnement (répartition des accueils,
planification des permanences, déploiement de la clinique…).
Pour les patients : lieu repéré, sécurisant et adapté ; accompagnement personnalisé…
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
– Besoin observé ; mode de recrutement des patients :
Partenariat avec l’UPP, la pédiatrie et la néonatalogie.
Participation au réseau PMI.
Inscription dans les projets ville : maison des parents, CLSM…
– Impact sur les autres services de l’établissement : Tous les services partenaires (désengorgement, meilleure
orientation, activité de prévention…).
– Filière : chainage avec l’UPP, l’UPL et l’UAME (continuité des soins et précocité des suivis), réseau PMI.
Partenariat privilégié Ville et secteur associatif.
Besoins en moyens humains :
Personnel restant à recruter (PM/PNM) :
– Temps plein EJE
– 0,5 Assistante Sociale
– 0,5 Psychologue
Besoins en locaux :
Déménagement à organiser dès que possible ; aménagement des locaux ; adapter et meubler les différents espaces
(accueil, consultation, repos, pièce d’eau…).
FINALISATION DE LA MAISON DU BEBE
Coûts et recettes :
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel Non Médical
Poste
ETP
Assistante Sociale
Animateur Educateur
Psychologue
Total
Dépenses
0,5
1
0,5
2
21 000 €
41 000 €
24 000 €
86 000 €
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Travaux + Mobiliers + Informatique (achat de PC's)
Recettes Supplémentaires
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Amortissements (Yc travaux de mise aux normes) (*)
Charges Indirectes (22% des Chges Dir.)
112 960 € Complément DAF
Total
Déficit
86 000 €
6 590 €
20 370 €
112 960 €
112 960 € Total
Excédent
Date possible de début : Déménagement à la fin de l’année 2013 ; finalisation 1er trimestre 2014.
Indicateurs
– Taux d'occupation des locaux
– Activité (augmentation file active)
271
Projet médical
2013-2017
Fiche n°PA 5
Nom de l’action : CSAPA le Corbillon
Porteur du projet : CSAPA - Docteur Jacques BENSIMON
Description du projet : CSAPA le Corbillon
– Accueil des patients dépendants (produits psycho-actifs, cannabis, alcool, tabac, psychotropes) ou présentant
des addictions aux jeux, internet, sexe, vidéo, alimentation.
– Accueil des familles.
– Centre de délivrance Méthadone.
– Suivi médical, psychiatrique infirmier, psychologique, socio éducatif.
– Association ADHOCT : nuitées d’hôtel, 3 appartements relais, aide à la réinsertion.
Objectifs :
Maintenir l’activité et la développer.
Bénéfices attendus :
Renforcer la qualité des soins.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles :
– Besoin observé : Difficulté pour recruter un psychiatre deux demi-journées par semaine, cela n’est pas assez
attractif.
– Référence au SROS.
– Impact sur les autres services de l’établissement : répondre aux demandes des autres services.
– Synergie avec le CSAPA alcool.
Besoins en moyens humains :
Personnel à recruter (PM/PNM) : Psychiatre à temps partiel
DEVELOPPEMENT
DU CSAPA - LE CORBILLON
Coûts
et recettes :
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel Médical
Poste
ETP
Psychiatre
Dépenses
Total
0,5
0,5
Total
52 000 €
5 500 €
57 500 €
52 000 €
52 000 €
Variation des Dépenses et des Recettes
Recettes Supplémentaires
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
Charges Indirectes
Déficit
57 500 € Dotation annuelle soins
57 500 € Total
Excédent
Date possible de début : Le projet étant écrit, la mise en œuvre peut être rapide.
Indicateurs :
Suivi de l’activité grâce au logiciel ProgDis
272
Pôle Médico-Technique
Projet médical
2013-2017
Le pôle médico-technique a mené des projets de modernisation importants sur la période précédente. Le projet
médical 2013-2017 se situe dans la même logique.
Projet restructurant, le service d’imagerie sera renforcé d’un second scanner prioritairement dédié aux urgences et
d’un accès plus important à l’IRM. Sans être intégrée au pôle, l'unité de médecine nucléaire de la société MIN ouvre
ses portes en décembre 2013 complétant le plateau technique du CHSD par une gamma caméra ; une TEP sera
installée ultérieurement.
L’opération de modernisation des laboratoires (robotisation) est inscrite mais doit encore faire l’objet
d’approfondissement pour en déterminer le contenu précis. Il en va de même pour les projets de la pharmacie
concernant l’automatisation de la dispensation des médicaments et l’optimisation du stockage de dispositifs médicaux
stériles. Des projets très structurants déjà engagés doivent par ailleurs être menés à terme comme l’informatisation de
la prescription.
Le pôle, placé sous la responsabilité du Dr Marc Talbert, Patrick Lopez (cadre supérieur) et Vincent Daguindau
(directeur délégué), se compose de 6 services :
- Anatomo-pathologie, Dr Patricia Guinebretière (chef de service)
- Biochimie – immunologie, Dr Fatima Kaddari (chef de service)
- Hématologie- dépôt de sang, Dr Françoise Balédent (chef de service)
- Hygiène – microbiologie, Dr Chantal Chaplain (chef de service)
- Pharmacie – pharmacotoxicologie, stérilisation, Dr Marc Talbert (chef de service)
- Imagerie médicale, Dr Frédérique de Broucker (chef de service)
Charges nettes totales du pôle en 2012 : 10 675 651 €
Sommaire
• Projet de développement en Anatomie
Cyto-Pathologique (ACP)
274
• Développement de différents projets du service
d’Imagerie en lien avec le service informatique
276
• Développer la pertinence des demandes d’examens
d’Imagerie médicale.
279
• Acquisition de matériels et extension du plateau
technique public
280
• Développement d'activités nouvelles en imagerie 284
• Radioprotection : Acquisition d’un logiciel de suivi de
doses de rayonnements X
287
• Restructurer le service d’Imagerie médicale avec prise en
compte des futures évolutions
288
• (Pour mémoire) Equipements complémentaires au plateau technique Installation d’une antenne de médecine
nucléaire au CHSD
289
• Construction d’un laboratoire de confinement 3 (L3)
290
• Accréditation du laboratoire de Biologie médicale 292
• Déplacement du dépôt de sang
294
• Réorganisation du laboratoire de biologie médicale :
Robotisation
295
• Optimisation de la réception centrale du laboratoire
295
• Améliorer la gestion des déchets
297
• Mise en place d’armoires de pharmacie sécurisées 298
• Sécurisation de la préparation des mélanges de Nutrition
Parentérale (NP) destinés aux prématurés en Néonatologie 300
• Optimisation du stockage des dispositifs médicaux
stériles : intégration dans le projet de site unique
regroupant l’ensemble des magasins
302
• Mise en œuvre de l’analyse pharmaceutique des prescriptions en lien avec l’Informatisation de la
Production de soins
303
• Automatisation de la dispensation des médicaments
en pharmacie
305
• Mise en conformité du traitement de l’air
en stérilisation 307
273
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 1
Nom de l’action : Projet de développement en Anatomie Cyto-Pathologique (ACP)
Porteurs du projet : Dr Guinebretière
Description du projet :
- Consolidation des ressources humaines et matérielles
- Renforcement de l’effectif médical à hauteur de 2 ETP et recrutement d’un troisième technicien
- Remise à niveau des locaux et de l’équipement
Objectifs :
Répondre à l’augmentation de l’activité (+10%)
Mettre aux normes l’infrastructure
Bénéfices attendus :
Réduire le délai de prise en charge des examens et le rendu des résultats.
Maintenir la qualité des prestations et l’attractivité du service
Référence au SROS : Recommandation de la DGOS
Impact sur les autres services de l’établissement :
mise en place d’une convention avec une structure environnante pour former une équipe de 4 praticiens ETP minimum
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade
-1 ETP technicien (passer de 2 à 3 ETP technicien) en fonction du niveau d'activité réel
un ETP PH supplémentaire
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc.
Rénovation des locaux avec mise aux normes de la pièce technique.
Création d’un troisième bureau médical.
Acquisition d’un microscope supplémentaire.
Acquisition d’un logiciel dédié ACP.
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
DEVELOPPEMENT DE L'ANATOMIE CYTO-PATHOLOGIQUE - ACP
Coûts et recettes
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel Médical
Poste
ETP
Assistant Spécialiste
Dépenses
1
1
Total
51 000 €
51 000 €
Personnel Non Médical
Poste
ETP
Technicien de Laboratoire
Dépenses
Total
1
1
Total
Déficit
51 000 €
47 000 €
34 644 €
9 119 €
31 188 €
172 951 €
-121 829 €
47 000 €
47 000 €
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Maintenance du Logiciel, rénovation et mise aux normes des locaux
(**) Augmentation de 10 % de l'activité en P et PHN au coût unitaire de 0,28 €
Recettes Supplémentaires (**)
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*)
Amortissements de la licence et des travaux
Charges Indirectes
274
51 122 € Valorisation des actes supplémentaires
51 122 € Total
Excédent
Projet médical
2013-2017
Délais de réalisation 2014-2017
Indicateurs :
-suivi de l’activité (tableau de bord) : nombre d'actes
-mise en place de la nouvelle nomenclature par hiérarchisation des actes
275
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 2
Nom de l’action : Développement de différents projets du service d’Imagerie en lien avec le service
informatique
1. Avoir un logiciel métier
2. Avoir accès à la téléradiologie
3. Créer un logiciel d’évènements indésirables en attendant le développement du logiciel de qualité
4. Assurer la cotation et les actes diagnostiques pour les enquêtes de l’ARS
Porteurs du projet : F. De Broucker, C. Rouzier, P. Lopez, S. Jankowski, F. Cianni, S. Noglotte, P. Heurté
Description du projet
1. Avoir un logiciel métier
Achat d’un logiciel dédié à l’activité de l’imagerie médicale d’utilisation plus aisée et plus adaptée que Crossway
permettant de gérer entièrement le service d’imagerie : planning, rendez vous, stocks de matériels, et produits de
contraste, statistiques registre des équipements lourds, cotations, ….
2. Avoir accès à la téléradiologie
Actuellement la télétransmission des images se fait avec l’APHP et Sainte Anne pour la grande garde de
neurochirurgie. Toutes demande d’avis d’expert ou demande de transfert de patients se fait par envoi d’un CD par
coursier ou courrier selon l’urgence.
Un appel d’offre de téléradiologie est lancé par l’ARS-Ile de France pour la communication inter-hôpitaux des
images des patients.
Développer la téléradiologie au CHSD via ce logiciel permettra :
- l’envoi des examens en grande garde de neurochirurgie ou des experts d’autres spécialités pour avis médical.
- le transfert d’examens demandé par d’autres hôpitaux pour leur patient qui a eu des examens au CHSD
3. Créer un recueil informatique d’évènements indésirables en Imagerie :
Actuellement il faut remplir trois fiches en imagerie lors de la survenue d’un incident. Ces fiches ne sont jamais
disponibles, ou n’arrivent jamais à leur destinataire. Le logiciel Intraqual est en cours d’installation pour les
laboratoires.
Créer un recueil informatique simple sur les clients légers permettant une saisie unique en attendant la possibilité
de se servir d’Intraqual.
Paramétrer l’outil informatique Intraqual développé par la cellule qualité pour l’adapter à l’Imagerie
4. Prendre en compte l’activité des patients consultants et de ville
La cotation des actes est fastidieuse nécessitant d’antidater les rendez vous pour la faire en temps réel, fausse les
statistiques d’activité du service, et devant être faites manuellement dans le PACS.
Le service d’Imagerie doit répondre à de nombreuses enquêtes de l’ARS, et faire des évaluations annuelles sur
toute son activité. Seule l’activité des patients hospitalisés est prise en compte via le PMSI.
Le diagnostic des actes des patients consultants ou de ville est faisable dans Crossway mais nécessite l’accès à
l’intitulé « diagnostic » dans Crossway, et une formation à cet outil.
Mettre en place cette possibilité en l’optimisant pour perdre le moins de temps dans Crossway, en attendant la mise
en place d’un logiciel métier dans lequel il est très facile de rentrer cette activité. .
276
Projet médical
2013-2017
Objectifs
Avoir un logiciel métier :
Gestion du service d’Imagerie meilleure et plus rapide sur un seul logiciel avec :
- Prise de rendez-vous avec émission des dates de rendez vous, émission des ordonnances et
préparations nécessaires aux examens, envoi d’un SMS aux patients externes la veille de leur rendez
vous, afin de mieux remplir le planning
- Affichage d’un logo à l’accueil du patient visible à partir de la salle d’examens et statistiques immédiates
des délais d’attente
- Saisie des comptes rendus de façon plus aisée, en s’interfaçant avec anticyclone, incorporation de
dessins anatomiques et pré comptes rendus faciles à remplir
- Cotation aisée avec mise à jour immédiate des changements de CCAM installée d’emblée par la société
éditrice
- Registre de TDM automatique non fourni par Crossway, permettant une cotation immédiate plus fiable et
un gain de temps secrétaire et agent d’accueil
- Transfert des forfaits techniques directement à la CCAM
- Statistiques automatiques d’utilisation de tous les dispositifs médicaux, des médicaments afin d’adapter
les commandes
Transmission plus aisée des statistiques aux différentes instances tant pour les patients hospitalisés que pour les
patients consultants ou de ville non faisables actuellement dans Crossway
Avoir accès à la téléradiologie
Supprimer l’envoi par coursier ou par courrier des examens en grande garde de neurochirurgie à des experts
d’autres spécialités pour avis médical d’expert., et le transfert d’images de patients à d’autres hôpitaux.
Avoir un logiciel de recueil d’évènements indésirables en Imagerie :
Démarrer ce recueil informatique en attendant le développement d’Intraqual dans le service pour avoir la
traçabilité de tous les évènements indésirables en imagerie le plus tôt possible, prélude au développement
d’Intraqual pour le service d’Imagerie
Prendre en compte l’activité des patients consultants et de ville
Connaître l’activité du service et répondre aisément aux demandes d’enquête
Bénéfices attendus :
Plus grande rapidité et fiabilité de la gestion du service d’imagerie, des évènements indésirables
Plus grande rapidité d’envoi et de recueil des avis d’experts ou d’envoi d’examens de patients, assurant une prise
en charge plus rapide
Suppression des coursiers pour le transfert des examens pour demande d’avis
Impact sur les autres services de l’établissement : diminution du délai des avis, des comptes rendus, gain de
temps pour la prise en charge des patients, et diminution de la durée moyenne de séjour. Tous les services sont
concernés, surtout les urgences, et la néonatalogie.
Concurrence – synergie – filière Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade
Service informatique : temps de paramétrage à évaluer pour les projets 1,2 4.
Service d’imagerie médicale : temps de paramétrage de Cadre, radiologue, manipulateur, secrétaire à évaluer
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
1. Logiciel métier dédié à l’Imagerie
2. Accès et abonnement au serveur de télétransmission, et aux centres d’experts
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
277
Projet médical
2013-2017
DEVELOPPEMENT D'UN LOGICIEL METIER EN IMAGERIE
Coûts et recettes
Variation des Dépenses et des Recettes
Acquisition d'un logiciel métier Imagerie pour 80 000 € amortis sur 3 ans
Dépenses Supplémentaires
Recettes Supplémentaires
Maintenance
61 400 €
Amortissements de licence
26 667 €
Service informatique
17 028 €
Total
105 095 €
Déficit
-105 095 €
Total
Excédent
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
1. Logiciel métier : le plus rapidement possible, au plus tard quand l’auto-financement du 2ème TDM sera
atteint: 20 à 22 patients externes supplémentaires
2. Télétransmission : dès la disponibilité du nouveau logiciel de télétransmission
3. Recueil des évènements indésirables : dès que possible en attendant l’accès à Intraqual
4. Recueil de l’activité des patients externes : dès les droits donnés et la formation manipulateurs,
radiologues et Cadres effectuée
Indicateurs
1. nombre de coursiers pour envoi de dossiers
2. nombre de déclaration d’évènements indésirables
3. nombre de patients consultants ou externes ayant un diagnostic
4. temps de secrétariat
278
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 3
Nom de l’action : Développer la pertinence des demandes d’examens d’Imagerie médicale.
Porteur du projet : Docteur F. De Broucker
Description du projet
De nombreuses demandes d’examens radiologiques, échographiques, de scanner ou d’IRM sont faites sans
tenir compte des recommandations du bon usage de ces examens, par les différentes sociétés savantes de
spécialités, de l’HAS.
Des évaluations des pratiques professionnelles permettront à l’aide d’un audit clinique ciblé de faire
connaître les recommandations de l’HAS et de sociétés savantes et de diminuer le nombre d’examens non
pertinents.
Objectifs :
Améliorer la pertinence des demandes d’examens afin de supprimer les examens inutiles et de substituer certains
examens irradiant par d’autres non irradiant :
- ASP
- TDM cérébral demandés par les urgentistes adultes et pédiatriques
- Radiographies de thorax en réanimation
- TDM thoraciques demandés par les urgences
- TDM abdomino pelviens demandés par les urgences
Bénéfices attendus :
- Moins d’examens, moindre irradiation,
- gain de temps pour les patients et les personnels,
- meilleure occupation des plages
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Besoin observé ; mode de recrutement des patients : Tous les patients du CHSD sont concernés
Référence au SROS : oui
Impact sur les autres services de l’établissement : gain sur la durée moyenne de séjour
Concurrence – synergie – filière : aucune
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Aucun
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des services
économiques
Coûts et recettes
Coût : aucun
Recette : réduction du nombre d’examens, gain de temps manipulateurs, médecins radiologues et secrétaires
A approfondir avec les directions financières
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Une nouvelle EPP par an.
Indicateurs
- Evolution du nombre d’examens effectués sur des actes ciblés.
279
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 4
Nom de l’action : Acquisition de matériels et extension du plateau technique public:
1. Achat d’un second TDM et développement de son activité
2. Avoir une IRM à temps plein pour l’hôpital
3. Achat d’un troisième échographe et développement de son activité
Porteur du projet : E. Beau, C. Vauconsant, S. Winicki, F. De Broucker
Description des projets :
1. TDM :
L’activité scannographique est en augmentation croissante avec près de 10000 patients et plus de 18 000 actes
L’acquisition d’un second TDM permettra de répondre aux besoins de l’hôpital de façon sereine.
2.IRM :
Devant l’impossibilité de répondre à la demande des cliniciens du CHSD, et le départ de deux partenaires privés
du GIE, le projet est de récupérer ces plages libérées par les privés :
- soit dans le cadre d’un GIE,
- soit par dissolution du GIE et modification de l’autorisation en faveur du CHSD avec éventuelle location
de plages aux privés désireux de travailler sur l’IRM.
La demande de modification du statut du propriétaire de l’autorisation sera faite en novembre 2013.
3.Echographe :
L’activité échographique est en augmentation croissante de plus deux projets de consultation dédié au cancer
de la thyroïde, et au dépistage des dysplasies de hanches chez les nouveaux nés. L’acquisition d’un quatrième
échographe permettra de répondre aux besoins de l’hôpital et à ces futures demandes.
Objectifs
1. TDM :
Prendre en charge l’activité d’urgence en non programmé sur le nouveau TDM et l’activité non urgente en
programmé sur le TDM actuel
Répondre à la demande des cliniciens hospitaliers ou de ville pour leurs patients
2. IRM :
Répondre à la demande des cliniciens hospitaliers et de ville en réduisant le délai actuel de rendez vous de 80
jours pour les externes, et de un à huit jours pour les patients hospitalisés au CHSD.
Développer de nouvelles activités :
- IRM mammaire,
- IRM abdominale en urgence en seconde intention en cas d’échographie non contributive chez les
femmes enceintes suspectes d’appendicite
- IRM abdominale en urgence en seconde intention en cas d’échographie non contributive chez les
enfants suspects d’appendicite
- IRM fœtale
3. Echographe :
Répondre à l’augmentation régulière des demandes d’échographies et échodopplers faites par les cliniciens de
l’hôpital.
Pouvoir participer à la consultation dédiée au cancer de la thyroïde du Docteur COHEN, au dépistage des
dysplasies de hanches chez le nouveau né ,…
Bénéfices attendus :
Réduire les délais de rendez vous, et la durée moyenne de séjour
Augmentation du nombre de consultants externes
IRM : substituer le TDM à l’IRM selon les recommandations des sociétés savantes (ex : moindre irradiation des
femmes enceintes et des enfants, et absence de risque de dysthyroïdie chez le nouveau né (dû à l’injection d’iode
nécessaire au TDM abdominopelvien)
280
Projet médical
2013-2017
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Besoin observé ; mode de recrutement des patients : patients de l’hôpital et de ville
Référence au SROS : oui
Impact sur les autres services de l’établissement : réduction de la durée moyenne de séjour et du délai de
rendez vous
Concurrence – synergie – filière : concurrence avec les radiologues de ville ; synergie avec l’activité des
services cliniques
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade
1. TDM :
PM : 2 radiologues,
PNM : 0.2 cadre, 3 manipulateurs, 1.5 brancardiers, 0,5 secrétaire, 0.1 agent d’entretien
2. IRM :
PM : 1 radiologue, et 0,1 ETP pour développer l’IRM foetale
PNM : 0.5 brancardier
3. Echographe :
PM : 1 radiologue
PNM : 1 aide technique, 0,5 brancardier
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
1. TDM :
Travaux des salles de TDM et de préparation : 50 000 euros
Achat du TDM et de l’injecteur : 700000 euros
Achat d’une console PACS et de deux clients légers
2. IRM :
Aucun
3. Echographe :
Locaux : 1 salle d’échographie, et 1 salle d’interprétation
Echographe : 1 échographe
Informatique : 1 ou 2 client léger, 1 console PACS, les interfaces échographe-PACS, crossway, …
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
281
Projet médical
2013-2017
Coûts et recettes
ACHAT D'UN IRM à 1,5 Tesla
Demande de personnels Supplémentaires
(Retour sur Investissement sur 7 années)
Personnel Médical
Poste
ETP
Radiologue
Dépenses
1
1
Total
104 000 €
104 000 €
Personnel Non Médical
Poste
ETP
Brancardier (ASH)
Aide technique
Total
Dépenses
0,5
0,1
0,1
16 830 €
4 000 €
20 830 €
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Charges d'exploitation + Frais financiers d'un IRM de 1,5 M€ amortis sur 7 ans
(**) cible de 13 IRM externe en moyenne par jour ouvré pour une valeur (forfait plein - IRM 1,5 tesla) de 200,73 €
Recettes Supplémentaires (**)
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*)
Amortissements
Charges Indirectes
Total
Déficit
104 000 €
20 830 €
154 648 €
226 983 €
23 303 €
529 764 €
670 759 € Consultations Externes
670 759 € Total
140 996 € Excédent
ACQUISITION D'EQUIPEMENTS D'IMAGERIE (Deuxième Scanner - 64 barettes)
(Retour sur Investissement sur 7 années)
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel Médical
Postes
ETP
Radiologues
Dépenses
2
2
Total
208 000 €
208 000 €
Personnel Non Médical
Postes
ETP
Sécretaire
Manipulateurs
Accueil ASSIM
Total
Dépenses
0,5
3
0,5
4
21 000 €
151 431 €
18 000 €
190 431 €
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Charges d'exploitation + Frais financiers
(**) 14 Scan/jour => 3 780 Scans / an au coût forfaitaire de 147,5 €
Recettes Supplémentaires (**)
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*)
Amortissements
Charges Indirectes
Total
Déficit
282
208 000 €
190 431 €
119 253 €
131 112 €
51 674 €
700 469 €
751 189 € Consultation Externes
751 189 € Total
50 720 € Excédent
Projet médical
2013-2017
ACHAT DU 3ème ECHOGRAPHE
Demande de personnels Supplémentaires
(Retour sur Investissement sur 7 années)
Personnel Médical
Poste
ETP
Radiologue
Dépenses
1
1
Total
104 000 €
104 000 €
Personnel Non Médical
Poste
ETP
Brancardier (ASH)
Aide Technique (AEQ)
Total
Dépenses
0,5
1
1,5
16 500 €
36 000 €
52 500 €
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Charges d'exploitation et frais financiers d'un échographe à 80 000 €, amortis sur 7 ans
(**) 10 Echos en moyenne par jour ouvré pour une valeur de l'acte externe d'Echographie de 61,35 €
Recettes Supplémentaires (**)
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance (*)
Amortissements
Charges Indirectes
Total
Déficit
104 000 €
52 500 €
22 865 €
24 151 €
16 051 €
219 567 €
-71 783 €
147 783 € Consultations Externes
147 783 € Total
Excédent
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
1. TDM :
Après accord de l’ARS, installation au 1er semestre 2014
2. IRM :
- Dépôt de la modification de l’autorisation en novembre 2013
- Récupération des plages laissées vacantes au départ des radiologues vers la fin 2014
Pour rappel, dépôt du dossier de la nouvelle demande d’autorisation avec changement de matériel : fin 2015
et renouvellement : septembre 2016
3. Echographe :
A partir de 2014.
Indicateurs :
Nombre d’examens TDM, IRM, échographies effectués
Nombre d’examens TDM, IRM, échographies effectués pour des patients externes.
Délai de rdv externes sur l'ensemble TDM, IRM, échographie.
283
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 5
Nom de l’action : Développement d'activités nouvelles en imagerie Porteurs du projet : L. Payen, C. Rouzier, A. Lambert, N. Babay, F.De Broucker, F.De Broucker, M.Jirari
Description des projets
1. Activité cancer :
Prise en charge de proximité du dépistage des cancers du sein, du colon et de la thyroïde pour les patients du
territoire pour annuler voire inverser le taux de fuite des patients vers Paris et augmenter le nombre de prise en
charge thérapeutique de ces patients dans un hôpital de proximité.
Dépister un plus grand nombre de cancer du sein, du colon, de la thyroïde en participant aux campagnes de
dépistage, et en créant des consultations dédiées tout en un.
Améliorer le suivi des patients en utilisant les outils d’Imagerie à disposition et en participant à toutes les RCP
(générale, ORL, urologie)
2. Activités nouvelles :
Coroscanner : démarrer l’activité de coroscanner après les formations des manipulateurs et radiologues et la
mise en route par l’ingénieur d’application du coroscanner.
Echographie de contraste : démarrer l’activité de coroscanner après les formations des manipulateurs et
radiologues et la mise en route par l’ingénieur d’application du coroscanner.
IRM fœtale : à élaborer dans le cadre de l’obstétrique
Echographie de hanches : dépistage de dysplasie de hanche chez toutes les nouveau-nées filles et chez les
garçons à risque
Objectifs
1. Cancérologie
Cancer du sein :
- Optimiser l’utilisation des outils : mammographie, échographie mammaire, IRM du sein
- développer les biopsies stéréotaxiques
- continuer à développer la consultation dédiée du jeudi après midi
Cancer de la thyroïde :
- participation à la consultation dédiée du Docteur COHEN
Cancer colique :
- Participer aux campagnes de dépistage des cancers en accord avec la SIAD (société d’imagerie
abdominio-digestive), et continuer à développer les coloscanners
Améliorer le suivi des patients cancéreux en utilisant les outils à disposition : modes de comparaison : critères
RECIST, CHOI,…. et en allant aux RCP
284
Projet médical
2013-2017
2. Activités nouvelles :
Coroscanner :
- suivi de pathologie notamment malformatives, de stents coronaires,
- expliquer des douleurs thoraciques atypiques non éludées par la coronarographie
Echographie de contraste :
- arguments diagnostiques pour le dépistage et l’analyse de certaines lésions hépatiques, la réponse à la
chimiothérapie,
- mieux voir les vaisseaux en doppler en cas de difficulté.
IRM fœtale : Répondre à la demande des obstétriciens concernant l’exploration de malformations fœtales sur
place.
Echographie de hanches : Dépister précocement les dysplasies de hanches chez le nouveau né
Bénéfices attendus
Accroître le nombre de cancers pris en charge au CHSD et amélioration de leurs prises en charge
Eviter certaines coronarographies et donc certains transferts en ambulance
Diminuer le nombre d’exploration par IRM, ou par TDM entraînant une moindre irradiation
Explorer sur site les malformations foeto-utérines et les dysplasies de hanche
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Besoin observé : demande des cliniciens ; mode de recrutement des patients : patients du CHSD et de ville
Référence au SROS : oui pour les prises en charge des cancers
Impact sur les autres services de l’établissement :
-cancers : services de Gynécologie, de gastro-entérologie et de chirurgie viscérale, ORL, HDJ médecine, et
autres services médicaux
- coroscanner : neurologie,cardiologie,
- échographie de contraste : tous les services, gastroentérologie
Concurrence – synergie - filière
Compétences à mobiliser (selon la montée en charge des effectifs des actes) :
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade :
Cancer du sein :
- PM : 1 ETP radiologue, 1 manipulatrice
- PNM : selon l’activité : 0,5 secrétaire, 0.1 brancardier
Cancer de la thyroïde :
- PM : 0.1 à 0.2 ETP radiologue, 0.1 à 0.2 cytopathologiste
- PNM : 0.1 à 0.2 aide technique
Cancer du colon : Aucun
Coroscanner : aucun
Echographie de contraste : aucun
IRM fœtale : 0, 1 ETP spécialisé
Echographie de hanche :
PM : 0.4 ETP
PPM : 0.4 aide technique
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
285
Projet médical
2013-2017
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Cancer du sein : Matériel de biopsie stéréotaxique, aiguilles dédiées et clips
Cancer de la thyroïde : deux vacations par semaine d’ un 3ème échographe Cancer du colon : aucun
IRM fœtale : aucun
Echographie de hanche : 40% hebdomadaire d’un troisième échographe
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
Coûts et recettes
Biopsies sous stéréotaxie : Mise à disposition d’un matériel de biopsie stéréotaxiques avec achat d’aiguilles et
clips spécifiques : 290 à 320 euros par procédure
Prix de la procédure : 440 à 550 euros
Coroscanner et échographie de contraste : produit de contraste
A approfondir avec les directions financières
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Cancer du sein :
- Consultation dédiée et IRM mammaire : activité débutante actuellement.
- Biopsie stéréotaxique : à développer au cours du 2ème trimestre 2013
Cancer de la thyroïde : en mars 2014
Cancer colique : déjà débutée
Coroscanner et échographie de contraste : fin 2013
IRM fœtale : à évaluer
Echographie de hanches : courant 2014
Indicateurs
- Nombre d’examens en consultation dédiée
- Nombre de colonoscopies virtuelles
- Nombre de cytoponctions thyroïdiennes
- Nombre de coroscanners
- Nombre d’échographies de contraste
286
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 6
Nom de l’action : Radioprotection : Acquisition d’un logiciel de suivi de doses de rayonnements X
Porteur du projet : Docteur F. De Broucker, Ch. Quirins, S. Winicki
Description du projet
Ce logiciel permettra d’effectuer le suivi des doses de rayonnement X de chaque matériel et pour chaque patient.
Ce logiciel aura un lien avec la cellule interhospitalière de radioprotection dont le siège est à Gonesse et qui va
acheter ce logiciel au RESAH.
Objectifs
Bénéfices attendus :
-Suivi des doses de rayonnements X pour chaque patient et calcul de leurs sommes, qui doit être légalement
renseigné pour chaque séjour du patient
-Suivi des doses émises par équipements, analyser des surdosages par examen, en fonction des utilisateurs,
permettant de mieux adapter les pratiques à une réduction de doses.
-Comparaison avec les différents équipements des autres partenaires de la cellule interhospitalière.
-Calcul aisé des doses en cas d’accident aux rayonnements notamment chez les femmes enceintes, afin de
pouvoir donner très rapidement un avis sur le surdosage et les risques encourus par le fœtus et adapter la
conduite à tenir (interruption thérapeutique de grossesse ou non)
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Besoin observé ; mode de recrutement des patients : tous les patients ayant un examen utilisant les rayons X
(radiographie, mammographie, TDM)
Référence au SROS : réduire les risques liés à l’irradiation encourue par le patient
Impact sur les autres services de l’établissement : connaître la dose cumulée de rayons X reçus pendant le
séjour des patients
Concurrence – synergie – filière : aucune
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade
Aucun
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Achat du logiciel, interface avec les équipements à rayons X (TDM, tables de radiographie, mammographe,
mobiles, amplis de brillance), interface ou ligne VNP pour le transfert des données à la cellule interhospitalière de
radioprotection
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
LOGICIEL DE économiques
SUIVI DES DOSES DE RAYONNEMENT X - RADIOPROTECTION
services
Coûts et recettes
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Acquisition du Logiciel à 20 000 € amortis sur 3 ans
Dépenses Supplémentaires
Recettes Supplémentaires
Exploitation / Maintenance
20 500 €
Amortissements licence (*)
6 667 €
Charges Indirectes
5 977 €
Total
33 143 €
Déficit
-33 143 €
Total
Excédent
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé :
En 2014
Indicateurs
- Suivi des doses par équipements
- Nombre de dossiers patients indiquant la dose cumulée
287
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 7
Nom de l’action : Restructurer le service d’Imagerie médicale avec prise en compte des futures évolutions
Porteurs du projet : F. De Broucker, P. Lopez, S. Jankowski
Description du projet
Le service d’imagerie médicale est actuellement éclaté en en trois antennes (mammographie, radiologie du BMC,
et TDM-IRM) dont une volumineuse centrale et très allongée (BMC), avec deux accueils au niveau du BMC et du
bâtiment TDM-IRM, et deux secrétariats.
Les évolutions futures :
- avoir une troisième salle d’échographie, car le service d’imagerie a du mal à faire face à toutes les demandes.
- trouver une solution pour avoir un accueil et un secrétariat unique tout en assurant la surveillance et la sécurité
des salles d’attente
- optimiser au maximum l’emplacement dédié à l’imagerie par une réflexion à long terme
Objectifs
- Meilleur accueil des patients d’imagerie (environ 40 000 à 60000 passages par an )
- Locaux adaptables à l’activité croissante du service notamment en échographie sur un site unique
Bénéfices attendus :
- Meilleur accueil et prise en charge des patients du CHSD et des externes
- Conditions de travail plus agréables
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Besoin observé : amélioration de l’accueil des patients qui est très médiocre ; mode de recrutement des
patients : patients de ville et des consultations
Référence au SROS :
Impact sur les autres services de l’établissement : meilleur accueil
Concurrence – synergie – filière Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade
A évaluer
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
A évaluer
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
Coûts et recettes
A évaluer
A approfondir avec les directions financières
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Dès que possible
Indicateurs
Augmentation du nombre de patients externes
Augmentation des réponses positives aux enquêtes de satisfaction des patients
288
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 8
Nom de l’action : (Pour mémoire) Equipements complémentaires au plateau technique
Installation d’une antenne de médecine nucléaire au CHSD
Description
Le service de médecine nucléaire, implanté dans les locaux du CCN a été autorisé en 2009 à installer une
antenne sur le site du CHSD, correspondant à la mise en exploitation d’une gamma caméra généraliste. Le
démarrage de cette nouvelle activité débutera en Décembre 2013.
Plus récemment, un dossier de demande de TEP a été déposé par un GIE regroupant le CHSD ; la société MIN
(équipe responsable de la gamma caméra) et l’équipe de médecine nucléaire de la Roseraie. Cet équipement
devrait compléter le plateau technique disponible au CHSD.
Cette demande d’une TEP de territoire s’est appuyée sur l’analyse des pathologies traitées au CHSD, du projet
médical et de la collaboration avec le service d’imagerie.
Objectifs
- Faire bénéficier les patients du CHSD de ces technologies sur site.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
- Obtention de l’autorisation du TEP dans un délai raisonnable
- Intégrer au mieux ces nouvelles activités ‘réalisées en secteur1) dans les circuits de prises en charge du
CHSD
Compétences à mobiliser
- Equipes médicales
- Services administratifs et techniques
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
A préciser selon la date d’autorisation de la TEP
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Besoin en locaux déjà définis
Coûts
Installation de la gamma caméra à coût nul pour le CHSD (sauf travaux de désamiantage) + loyer attendu.
Installation de la TEP à coût nul pour le CHSD
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Début d’exploitation de la gamma caméra : décembre 2013
Début d’exploitation de la TEP : 6 mois à compter de l’autorisation
Indicateurs
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
289
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 9
Nom de l’action : Construction d’un laboratoire de confinement 3 (L3)
Porteur du projet : Dr I. Gros, Dr. C. Chaplain, S.Winicki, V.Daguindau et E.Beau
Description du projet :
Suite à l’arrêté du 16 juillet 2007, la culture, l’identification et les antibiogrammes ainsi que les tests de biologie
moléculaire de Mycobacterium tuberculosis , Mycobaceérium ulcerans, Brucelle, Salmonella typhi, Shigelle
dysenteriae, Pseudomonas mallei et pseudomallei…ne seront possibles que dans un laboratoire type L3.
Compte tenu du nombre de bactérie du groupe 3 isolées dans notre laboratoire :
M. tuberculosis, mais aussi S. typhi et Brucelle, il nous semble indispensable de nous équiper avec un L3
Objectifs :
Maintenir la qualité de la prise en charge actuelle
Avoir des délais de réponse courts que ce soit pour les examens directs, la culture et l’identification, l’antibiogramme
Bénéfices attendus :
Compte tenu de la prévalence de la tuberculose dans notre département, il est indispensable de pouvoir donner un
diagnostic rapide, permettant d’adapter rapidement l’isolement ou la levée d’isolement, ainsi qu’une adaptation de
l’antibiothérapie
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Besoin observé ; mode de recrutement des patients. Pas de problème de recrutement des patients
Référence au SROS : oui
Impact sur les autres services de l’établissement : Gain sur la DMS, Bonne gestion des isolements, diminution
du risque de contamination pour le personnel et les autres patients
Concurrence – synergie – filière : le nombre de laboratoires L3 sera limité dans le département, possibilité de
récupérer l’activité des laboratoires non équipés.
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PNM) :
Si récupération de l’activité d’autres établissements : recrutement d’un technicien.
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Coûts et recettes
A comparer : le coût de la réalisation du laboratoire avec l’externalisation des prélèvements
(En cours d’évaluation)
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
-
-
Travaux d’infrastructure
Equipements : Informatique, téléphone, 2 réfrigérateurs + congélateur (propres + sales petit
modèle), étuves 37°C + 30°c (petit modèle), microscope LED, Autoclave double entrée….
A étudier dans le cadre de l'audit lancé en septembre 2013
290
Projet médical
2013-2017
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Ce projet devra être réalisé avant 2016 (accréditation de microbiologie)
Indicateurs
-Délai de rendu des résultats
-DMS des patients atteints de tuberculose
-Isolements mis en place
-Enquêtes autour d’un cas
291
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 10
Nom de l’action : Accréditation du laboratoire de Biologie médicale
selon les normes NF EN ISO 15189 et 22870 en application de l’ordonnance de réforme de la biologie
médicale n° 2010-49 du 13/01/2010 (JO du 15/01/2010)
Porteur du projet : F.Kaddari et A.Seumsack
Description du projet
Mise en conformité des activités du laboratoire en réponse aux exigences des normes NF EN ISO 15189 et
22870 et du référentiel Cofrac SH REF 02 dans le cadre de l’accréditation obligatoire:
- Informatisation de la gestion des stocks de réactifs et consommables et réorganisation du stockage
- Mise en place du suivi métrologique des enceintes thermiques critiques
- Informatisation de la gestion documentaire et de la gestion des non conformités (GED et GDR)
- Réalisation d’audits internes
Objectifs
-
-
-
-
Accréditation initiale en 2014 (secteur analytique concerné : Sérologies infectieuses)
Accréditation en 2016 de 50% de l’activité
Accréditation en 2018 de 80% de l’activité
Accréditation en 2020 de 100% de l’activité
Bénéfices :
- Amélioration de la gestion documentaire
- Amélioration de la gestion des non conformités
- Facturation des réactifs au coût patient
- Optimisation du stockage des réactifs et rationalisation des enceintes thermiques critiques
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
- Projet chronophage
- Investissement économique
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) : responsable qualité à temps plein
Mobilisation de compétences internes :
- Biologistes, Techniciens, Secrétaires du laboratoire
- Direction des services économiques
- Service biomédical
- Direction des systèmes d’information
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
- Logiciel de stock, PC, imprimantes, lecteurs de codes à barres (achat validé)
- Logiciel qualité à commun l’ensemble de l’établissement (achat validé)
- Centrale de température (achat validé)
- Sondes de température
- Remplacement des enceintes réfrigérées critiques non conformes
- Formation d’auditeurs internes
292
Projet médical
2013-2017
ACCREDITATION
DU LABORATOIRE DE BIOLOGIE MEDICALE
Coûts
et recettes
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Non Médical
Poste
Responsable Assurance Qualité (RAQ)
ETP
1
Dépenses
36 475 €
Variation des Dépenses et des Recettes
Formations nécessaires à l'accréditation, mise aux normes des locaux et mise en conformité du suivi métrologique des équipements
Cible d'économies de 4 % à réaliser sur les dépenses de réactifs à partir de 2014 avec la mise en place progressive de la gestion au "Coût Patient"
Dépenses Supplémentaires
Recettes Supplémentaires
Personnel Non Médical
36 475 € 103 369,00 € Economies réactifs de labo
Fournitures Médicales et Hôtelières / Maintenance
94 313 €
Amortissements
50 864 €
Charges Indirectes
39 963 €
Total
221 616 €
103 369 € Total
Déficit
-118 247 €
Excédent
Délais de réalisation :
-
-
-
Informatisation de la gestion des stocks de réactifs et consommables et réorganisation du stockage : 6
mois
Mise en place du suivi métrologique des enceintes thermiques critiques: 3 ans avec phasage, 1ère phase
2013, 2ème phase 2014 et 3ème phase 2015
Informatisation de la gestion documentaire et de la gestion des non conformités : 6 mois Indicateurs
-
-
-
-
-
Taux de lecture des documents
Taux de révision des documents
Nombre de non conformités, nombre de réclamations
Nombre de rupture de stock
Nombre d’audits internes/an
293
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 11
Nom de l’action : Déplacement du dépôt de sang
Porteur du projet : Dr F. Baledent
Description du projet
Déplacement du dépôt de sang pour le rapprocher du laboratoire d’immuno-hématologie
Objectifs :
Permettre aux techniciens de gérer au mieux la prise en charge transfusionnelle des patients, en particulier pour
les transfusions en urgences vitales et durant les permanences de soin.
Bénéfices attendus :
Organisation de la prise en charge globale transfusionnelle (au laboratoire et au dépôt de sang) plus fonctionnelle
entre le dépôt de sang et la pièce où sont réalisés les examens pré transfusionnels (groupes sanguins, RAI,
épreuves de compatibilité …), prélèvements et documents nécessaires à la transfusion disponibles dans un
même lieu.
Sécurisation et disponibilité du personnel qui ne sortirait plus des pièces techniques pour effectuer une délivrance
de produits sanguins.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Demande reconnue comme utile lors de l’inspection du dépôt de sang par l’ARS
Impact sur les autres services de l’établissement :
Permettrait d’éviter aux services cliniques qui viennent demander des Produits Sanguins Labiles, de chercher un
technicien, lorsque celui-ci est au laboratoire.
Compétences à mobiliser :
Direction des travaux, services techniques, direction des systèmes d’information
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Travaux à prévoir : murs à abattre pour agrandir la pièce et la relier au laboratoire d’immuno-hématologie ;
aménagement de la pièce et climatisation.
Déplacement du matériel du dépôt (enceintes réfrigérées et informatique).
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
Coûts et recettes
A étudier dans le cadre de l'audit lancé en septembre 2013.
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Ce déménagement est demandé depuis plusieurs années.
Le renouvellement d’autorisation de fonctionnement du dépôt de sang est prévu en 2014 . Si les travaux
pouvaient être effectués avant cette date, un seul dossier serait à fournir à l’ARS.
Indicateurs :
294
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 12
Nom de l’action 1 : Réorganisation du laboratoire de biologie médicale : Robotisation
Porteurs du projet : F.Balédent, C.Chaplain, F.Kaddari, S.Winicki, V.Daguindau et E.Beau
Nom de l’action 2 : Optimisation de la réception centrale du laboratoire
Porteurs du projet : A. Seumsack - Groupe de travail : E. Duchamp
Description du projet
1/ Mise en place d’une plateforme pré analytique et analytique automatisée (chaîne robotisée) constituée :
-
-
-
-
d’un module pré analytique (centrifugation, débouchage des tubes, aliquotage…)
de modules analytiques (automates multiparamétriques de chimie, d’immuno-analyse et de
sérologies infectieuses)
d’un système de convoyage
d’une enceinte de stockage des prélèvements
2/ Permettre d’optimiser l’organisation de la réception centrale du laboratoire en parallèle avec la robotisation du
laboratoire.
3/ En l’absence de robotisation, améliorer le fonctionnement de la réception et permettre la modernisation de
l’étape pré-analytique (enregistrement et tri).
Objectifs :
partie 1/ et 2/ :
- Automatisation du processus pré analytique (centrifugation, débouchage…)
- Automatisation du processus analytique des examens
partie 3/ :
-
Homogénéisation et mutualisation de tâches entre les différents secteurs du laboratoire (examens
externalisés, enregistrement MedInfo)
- Séparer la fonction « Accueil et téléphone » de la fonction « enregistrement et tri »
- Rétablir un secrétariat médical en limitant la participation des secrétaires médicales à l’activité
réception.
Bénéfices attendus.
- Mutualisation des activités
- Optimisation de l’organisation : automatisation des tâches répétitives, chronophages et de faible
valeur ajoutée pour le personnel technique (débouchage, transfert de tubes entre automates,
aliquotage..),
- Réduction du nombre d’erreurs par diminution des phases de manipulation des échantillons
- Possibilité d’augmentation de l’activité
- Amélioration du délai de rendu des résultats des examens urgents
- Récupération de temps administratif (secrétaires médicales) pour la qualité et pour le secrétariat
médical du laboratoire
- Récupération de temps technicien pour la qualité et l’accréditation
295
Projet médical
2013-2017
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Partie 1/ et 2/ :
Travaux d’infrastructure
Fonctionnement pendant les travaux
Partie 3/ :
Temps de formation et habilitation du personnel aux différentes tâches et aux nouvelles méthodes de travail
Projet en lien avec la mise en place de la prescription connectée des demandes d’examens et l’utilisation d’un
logiciel de scan (Scan’Bac)
Nombre important de demandes d’examens à saisir en manuel (800-1000 dossiers/jour) avec une augmentation
probable de l’activité
Adaptation du personnel de la réception à la modernisation de l’enregistrement
Fonctionnement pendant la phase de transition
Local actuel
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) : pas de personnel à recruter
Mobilisation de compétences internes avec création d’un comité de pilotage constitué de :
- Biologistes et cadres du laboratoire
- Direction des travaux
- Service biomédical
- Services économiques
- Direction des systèmes d’information
- Direction du budget, contrôle de gestion et trésorerie
Accompagnement extérieur : prévu courant 4ème trimestre 2013
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
partie 1/ et 2/ :
- Travaux d’infrastructure
- Equipements (acquisition ou mise à disposition d’un module pré analytique, d’un système de
convoyage, d’automates de chimie et d’immuno-analyse)
partie 3/ :
- Mise en place de la prescription connectée étendue à l’ensemble des services du CHSD.
- Ergonomie des postes : réaménagement des postes de travail de la réception avec enregistrement
et tri en position assise
- Etudier la possibilité de scanner toutes les demandes/prescriptions externes afin de limiter stockage
papier des demandes d’examens
Coûts et recettes
A étudier dans le cadre de l'audit lancé en septembre 2013.
Délais de réalisation :
2014 – 2015 (délai de réalisation répondant aux exigences d’accréditation de 50% de l’activité du laboratoire en
2016)
Indicateurs
Nombre de B et d’actes (activité)
Délai de rendu des résultats des examens urgents
296
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 13
Nom de l’action : Améliorer la gestion des déchets
Description :
Réaliser un audit par un prestataire extérieur
Objectifs :
Evaluer :
• La conformité réglementaire
• le tri conforme des déchets produits dans les services
• le circuit des déchets
Améliorer le circuit interne
Développer d’autres filières de valorisation des déchets
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
• de dresser un pré diagnostic de la gestion des déchets au CHSD
• d’établir une synthèse de forces et faiblesses
• d’établir un plan interne pour améliorer la gestion
• d’instituer un programme de sensibilisation et de formation pour l’ensemble du personnel de l’établissement
médical, en collaboration avec le service des ressources humaines
• de mettre en œuvre le plan, sous la surveillance et le contrôle d’un comité permanent de la gestion des
déchets
• de travailler avec les différents prestataires en charge de l’élimination des déchets
Compétences à mobiliser :
Audit à réaliser par un cabinet extérieur
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
Plusieurs jours
En collaboration avec l’infirmière hygiéniste et le responsable « déchets » de l’établissement
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
aucun
Coûts
A évaluer
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Indicateurs
Suivi du ratio DAOM/ DASRI (déchets assimilés aux ordures ménagères/ déchets d’activité de soins à risque
infectieux)
Poids des DASRI
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
Mise en place de nouvelles filières
Diminution du taux de DASRI
Bilan financier de la gestion des déchets
297
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 14
Nom de l’action : Mise en place d’armoires de pharmacie sécurisées
et automatisées dans les services de soins
Porteur du projet : M.Talbert, R.Gervais, S.Winicki
Description du projet
Mise en place d’automates de stockage des médicaments dans les services de soins ne pouvant bénéficier de
dispensation nominative quotidienne ou hebdomadaire :
- Les Urgences adultes et enfants
- La Néonatologie
- Les Blocs opératoires et salles de naissance…
Objectifs
-réduction importante de la valeur du stock immobilisé et des pertes liées aux périmés ou au « coulage »
-rationalisation des flux de commandes entre la pharmacie et les services de soins
-sécurisation et traçabilité lors de l’administration des médicaments
Bénéfices attendus
-diminution des dépannages et ruptures de stock dans les services
-libération de temps infirmier avec transfert d’activité sur les préparateurs en pharmacie
-réduction des erreurs médicamenteuses
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Besoin observé :
Le stockage des médicaments dans les unités de soins est un élément contributif à la sécurisation de l’étape
d’administration des médicaments. Il est source d'erreurs médicamenteuses graves voire mortelles, ayant été
observées et médiatisées ces dernières années.
Référence à la démarche nationale :
Référentiel national sur le système de management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse et aux
médicaments dans les établissements de soins (arrêté du 6 avril 2011) et missions d’expertise et d’appui de
l’IGAS, de l’HAS, la MEAH, de l’ANAP et des OMEDIT.
Impact sur les autres services de l’établissement : gain de temps infirmier
Concurrence – synergie - filière
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade
PPH (préparateurs) à évaluer en fonction du nombre d’armoires mises en place
Possibilité de redéploiement de PPH en cas d’automatisation de la dispensation (cf. projet MT 18)
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Pas de besoins particuliers en locaux
Interfaçages à prévoir avec le SIH
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
298
Projet médical
2013-2017
Coûts et recettes
MeP D'AMOIRES SECURISEES et AUTOMATISEES dans les SERVICES de SOINS
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel Non Médical
Poste
ETP
Préparateur en Pharmacie
Dépenses
0,5
19 000,00 €
Variation des Dépenses et des Recettes
valeur unitaire des armoires sécurisées, 40 000 €, amorties sur 5 ans
Recettes Supplémentaires (**)
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
20 000 € Gain sur variation de stock initiale
Personnel Non Médical
19 000 €
Maintenance
40 000 €
Amortissements
40 000 €
Charges Indirectes (22% des Charges Directes)
25 960 €
Total
124 960 €
Déficit
-104 960 €
20 000 € Total
Excédent
Délais de réalisation 2 armoires/an entre 2014 et 2017
Indicateurs : en situation avant/après
-Nombre de références mises en dotation
-Valeur du stock
-Valeur des périmés
-Nombre de commandes générées par l’automate et par le service
-Satisfaction des utilisateurs
299
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 15
Nom de l’action : Sécurisation de la préparation des mélanges de Nutrition Parentérale (NP) destinés aux
prématurés en Néonatologie
Porteurs du projet : Service de Néonatologie : P. Bolot ; Service Pharmacie : M. Talbert, R. Gervais
Problématique : La nutrition parentérale des prématurés est actuellement assurée au sein du service de
Néonatologie de 2 façons différentes :
-chaque fois que possible sont prescrites des formules avec AMM (médicaments) disponibles sur le marché et
pris en stock par la pharmacie au cours des dernières années.
-pour les très grands prématurés ainsi que pour des enfants ayant des besoins très spécifiques ces formules
standards ne sont pas utilisables et les infirmières du service réalisent quotidiennement une préparation adaptée
à la clinique et aux résultats biologiques de l’enfant selon la prescription médicale.
Description du projet
Le projet consiste à sécuriser la préparation de ces poches de NP pour les enfants hospitalisés en Néonatologie :
la préparation actuelle des poches réalisée au sein du service de soins par les infirmières doit être remplacée
par des fabrications respectant les Bonnes Pratiques de Fabrication et faisant l’objet de contrôles adaptés. Le
transfert de l’activité de préparation se ferait sur la pharmacie de l’établissement compte tenu du caractère très
spécifique et très fluctuant des besoins des enfants.
Objectifs
- Améliorer la qualité des poches perfusées aux enfants
- Améliorer la prise en charge infirmière des enfants grâce au temps libéré par le transfert des préparations
- Respecter les orientations de la politique de prise en charge médicamenteuse des patients au CHSD
- Mettre le service en conformité avec la règlementation et les recommandations de bonnes pratiques
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Opportunités : la pharmacie dispose déjà d’un équipement adapté pour la réalisation des préparations de
type nutrition : salle à empoussièrement contrôlée avec hotte de fabrication dont le temps d’utilisation actuel
permettrait d’intégrer des fabrications quotidiennes de poches.
Impact sur les autres services de l’établissement :
Impact sur le laboratoire de biochimie et de bactériologie /hygiène pour assurer les contrôles libératoires et les
contrôles de stérilité.
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter :
Personnel pharmaceutique : Préparateur en Pharmacie Hospitalière (PPH) et pharmacien (temps à évaluer)
Possibilité de redéploiement de PPH en cas d’automatisation de la dispensation (cf. projet 3)
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc.…
-Besoin potentiel en automate de préparation à évaluer selon le volume de fabrication
-Outil de communication informatique entre le service de Néonatologie et la pharmacie permettant à partir de la
prescription validée d’éditer les fiches de fabrication, les étiquettes et les fiches de contrôle.
300
Projet médical
2013-2017
SECURISATION DE LA PREPARATION DES MELANGES DE NUTRITION PARENTERALE (NP) DESTINES AUX PREMATURES EN NEONATOLOGIE (MT 15)
Coûts
et recettes
Demande de personnels supplémentaires
Personnel Médical
Postes
ETP
Assistant
Dépenses
0,5
0,5
Total
25 500,00 €
25 500,00 €
Personnel non médical
Postes
ETP
Préparateur en pharmacie
Dépenses
Total
1
1
Total
Déficit
25 500,00 €
38 000,00 €
63 500,00 €
-63 500,00 €
38 000,00 €
38 000,00 €
Variation des dépenses et des recettes
Dépenses supplémentaires
Recettes supplémentaires
Personnel médical
Personnel non médical
Total
Excédent
Délais de réalisation :
301
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 16
Nom de l’action : Optimisation du stockage des dispositifs médicaux stériles : intégration dans le projet
de site unique regroupant l’ensemble des magasins
Porteur du projet : M.Hehn, A.Rodriguez, V.Daguindau, M.Talbert,
Contexte du projet
L’actuelle réserve des dispositifs médicaux stériles (DMS) ne remplit pas les conditions optimales pour le
stockage et la délivrance de ce type de produits. En effet, le flocage du plafond et des canalisations engendre de
la poussière, de plus la hauteur sous plafond est insuffisante pour un stockage rationnel des gros volumes (voir le
rapport d’inspection de l’ARS en date du 22/07/2010).
Les conditions de travail dans des locaux sans éclairage naturel et à l’atmosphère confinée, voire irritante (cf les
observations de la médecine du travail) ne sont pas satisfaisantes pour les 4 agents y travaillant à temps plein.
Objectifs
L’objectif est d’intégrer la réserve des DMS dans le projet de site unique regroupant l’ensemble des magasins.
Les bénéfices attendus sont :
-une zone de stockage adaptée aux DMS
-le regroupement de certaines étapes d’approvisionnement et de livraison aux services de soins.
-la sécurisation de la délivrance des DMS grâce à l’utilisation d’automates de cueillette (stockeurs rotatifs)
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
-Zone de stockage actuelle : surface 550m² soit 180 mètres linéaires (dont 140 palettes de stockage)
-Zone de stockage potentielle dans l’ancienne Blanchisserie : 250m² environ
Possibilité de gerbage et d’installation de stockeurs rotatifs
-Impact sur les autres services de l’établissement : simplification des commandes et optimisation des livraisons
dans les services
Compétences à mobiliser
Personnel constant
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
3 Stockeurs rotatifs avec interfaçage avec le logiciel Pharma
Coûts et recettes
Equipements : 20 000 à 30 000€ par stockeur rotatif
Hors travaux
Délais de réalisation : liés à l’avancement du projet de regroupement des magasins du CHSD
Indicateurs
-Réduction du nombre de livraison par les fournisseurs
-Satisfaction des services de soins
-Réduction du nombre de courses entre les magasins et les unités de soins
302
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 17
Nom de l’action : Mise en œuvre de l’analyse pharmaceutique des prescriptions en lien avec
l’Informatisation de la Production de soins
Porteur du projet : M. Talbert, R. Gervais
Description du projet
Le projet consiste à faire bénéficier de l’analyse pharmaceutique (AP) des prescriptions les services qui n’en
bénéficient pas encore, au fur et à mesure du déploiement de l’informatisation de la prescription médicamenteuse
dans ces services.
Ce projet est lié au déroulement de la mise en place de l’Informatisation de la Production de Soins (IPS)
Objectifs
- Améliorer la sécurité de la prise en charge thérapeutique des patients du CHSD (diminution des erreurs
médicamenteuses liées à des erreurs de prescription, diminution de la iatrogénie médicamenteuse liée à un
mésusage des médicaments)
- Diminuer les coûts liés à des mésusages de médicaments
- Mettre en conformité l’établissement avec la réglementation sur la qualité de la prise en charge médicamenteuse
dans les établissements de santé (Arrêté du 6/04/2011 et circulaire du 14/02/2012).
- Mettre en conformité l’établissement avec les engagements pris par dans le cadre du Contrat de Bon Usage des
médicaments produits et prestations (perte potentielle de 200 000 euros par an en cas de non respect des termes
du contrat)
- Respecter les orientations de la politique de prise en charge médicamenteuse des patients au CHSD
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Besoin observé : Il existe un besoin de regard pharmaceutique sur les prescriptions médicamenteuses au quotidien
afin d’améliorer la sécurité des prescriptions. Ceci se traduit chaque fois que nécessaire par la rédaction d’un « Avis
pharmaceutique » suggérant au prescripteur des modifications ou des suivis des traitements prescrits. Ces avis
sont actuellement tracés sur le support papier de prescription ou sur le logiciel pour les services informatisés.
Il existe par ailleurs un besoin de suivi de la bonne utilisation de l’outil informatique : ce besoin est particulièrement
important lors de l’intégration de nouveaux prescripteurs (internes en début de semestre et démarrage de nouveaux
services de soins). Le regard pharmaceutique va permettre de demander des corrections de saisie.
Sur les services informatisés et analysés actuellement les avis pharmaceutiques et les demandes de correction de
saisie sont comptabilisés et représentent pour les 2 services pilotes 1344 interventions en 3 mois 1/2.
Impact sur les autres services de l’établissement : le projet concerne les services de soins ne bénéficiant
pas d’analyse de leurs prescriptions en 2013 et qui bénéficieront de l’Informatisation de leurs prescriptions
médicamenteuses grâce à l’outil Crossway d’ici la fin de l’année 2015 : services du pôle Mère Enfant, services du
pôle Chirurgie Bloc Opératoire, Unité d’aval des urgences, Hôpital de semaine, Cout séjour Gériatrique, Soins de
suite de Médecine, UHCD, USP, UCC, Hôpitaux de jour.
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter : L’établissement devra disposer de temps pharmaceutique suffisant pour prendre en charge
cette activité chaque fois que l’IPS sera déployée dans un service ne bénéficiant pas d’analyse pharmaceutique à
ce jour.
En prévision de ce besoin, l’évolution du temps nécessaire à la montée en charge de cette activité d’analyse en
parallèle de l’IPS a été schématisée sur le graphique n° 1 intégré dans la partie « délais de réalisation ». L’aspect
du graphique pourra être modifié en fonction de la rapidité et de l’ordre d’informatisation des services.
A terme le temps nécessaire à l’AP pour tous les lits de l’établissement sera au minimum de 3 ETP. La pharmacie
consacre actuellement 1 ETP à cette activité.
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc.…
Pas de besoins particuliers
303
Projet médical
2013-2017
ANALYSE PHARMACEUTIQUE DES PRESCRIPTIONS
Coûts et recettes
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel Médical
Poste
ETP
Pharmaciens
Dépenses
2
Total
208 000 €
2
208 000 €
Coût : recrutement de temps de pharmacien supplémentaire. Ce coût peut
être largement compensé
par les recettes issues des ventes au public de médicaments par la pharmacie (370 000 € en 2012).
Variation des Dépenses et des Recettes
Gain : amélioration du codage du PMSI grâce au repérage dans le logiciel de prescription de
(*) Maintenance du Logiciel, rénovation et mise aux normes des locaux
médicaments ou d actes de soins dits « traceurs ».
Recettes Supplémentaires
Dépenses Supplémentaires
A valider avec les directions financières
Personnel Médical
208 000 €
Charges Indirectes
45 760 €
Délais de réalisation :
Total
253 760
€ Total
Le délai de réalisation de ce projet est lié au délai de mise
en€ place de 0l’Informatisation
de la
Déficit
-253
760
€
Excédent
Production de Soins
Délais de réalisation :
Le délai de réalisation de ce projet est lié au délai de mise en place de l’Informatisation de la Production de Soins
3,5
3
2,5
2
1,5
Equivalent temps plein
Temps pharmacien prévisionnel dédié à
l'Analyse de Prescription
Montée en charge progressive
de l’analyse de prescription en
parallèle de l’informatisation
Prise en charge d ’1 service
pilote ne bénéficiant pas
d’analyse de prescription
Octobre 2012
1
0,5
Temps avant
IPS : 0.9 ETP
pour 321 lits
Démarrage IPS
Oct. 2012
Temps dédié à l’AP en progression
lié à la poursuite de
l’informatisation en services ne
bénéficiant pas d’AP au préalable
se
pt
no 11
vja 11
nv
m -12
ar
sm 12
ai
-1
ju 2
ilse 12
pt
no 12
vja 12
nv
m -13
ar
sm 13
ai
-1
ju 3
il
se -13
pt
no 13
vja 13
nv
m -14
ar
sm 14
ai
-1
ju 4
ilse 14
pt
no 14
vja 14
nv
m -15
ar
sm 15
ai
-1
ju 5
ilse 15
pt
no 15
v15
0
Indicateurs :
Indicateurs
:
- Nombre
de lits bénéficiant
d’analyse pharmaceutique de la prescription
- Nombre
de lits bénéficiant d’analyse
de la prescription
- Nombre
d’avis pharmaceutiques
réalisés pharmaceutique
(faisabilité du recueil
informatique de cet indicateur à vérifier)
- Nombre
d’avis pharmaceutiques
(faisabilité
du recueil informatique
indicateur
à
- Nombre
de demandes
de corrections réalisés
de saisie
logiciel demandées
(faisabilité de
du cet
recueil
informatique
de cet
vérifier)
indicateur à vérifier)
- Nombre de demandes de corrections de saisie logiciel demandées (faisabilité du recueil informatique
- Taux d’acceptation
desà vérifier)
avis pharmaceutiques (faisabilité du recueil informatique de cet indicateur à vérifier)
de cet indicateur
- Taux d’acceptation des avis pharmaceutiques (faisabilité du recueil informatique de cet indicateur à
vérifier)
304
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 18
Nom de l’action : Automatisation de la dispensation des médicaments en pharmacie
Porteur du projet : R .Gervais, M .Talbert, S.Winicki
Description du projet
Acquisition pour la PUI d’un automate de dispensation des médicaments, 2 options étant possibles :
- soit un automate de stockage et de cueillette situé à la pharmacie permettant la réception, le rangement et la
délivrance globale des médicaments aux unités de soins
-soit un automate pour une dispensation nominative multiforme avec production de doses unitaires « surconditionnées », suite à une prescription informatisée validée par le pharmacien
Objectifs et bénéfices attendus
-automate de stockage et de cueillette (Apoteka, Technilab…):
Apporter une sécurisation de la délivrance globale en évitant les erreurs médicamenteuses d’identification des
médicaments
-gain de temps de personnel pharmaceutique pour la réception, le rangement des livraisons et les inventaires
de médicaments à la pharmacie. Possibilité de traçabilité complète du stock de la pharmacie aux unités de soins
avec prise en compte des dates de péremption et des numéros de lots
-automate de dispensation nominative (Homerus de France Hôpital, Pillpick de Swisslog, Pégasus de
Sintéco, Acced 220 d’Ecodex…)
Etendre, voire généraliser, la dispensation nominative des médicaments par absorption de la charge de travail
importante que représente ce mode de dispensation
-gain de temps pour les préparateurs en pharmacie, infirmiers et cadres de santé, pour des tâches à plus forte
valeur ajoutée (pharmacie clinique, accompagnement des soignants, suivi des patients, organisation des soins…)
-optimisation de la gestion des stocks au plus près des besoins (absence de surstocks, de périmés et de coulage,
avec possibilité de remise en circuit des médicaments non administrés après retour en pharmacie)
Compétences à mobiliser
Personnel à recruter (PM/PNM) : effectifs par grade
Temps technicien à évaluer
A approfondir avec la direction des soins, la direction des affaires médicales et la DRH
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Interfaçage avec les logiciels de gestion de la pharmacie (Pharma) et de prescription informatisée (Crossway)
pour la dispensation nominative
Locaux adaptés aux automates
A approfondir avec la direction du système d’information, la direction des travaux et la direction des
services économiques
305
Projet médical
2013-2017
Coûts et recettes
AUTOMATISATION DE LA DISPENSATION DES MEDICAMENTS EN PHARMACIE
(Automate de Stockage et de Cueillette)
Demande de personnels Supplémentaires
Personnel Non Médical
Poste
ETP
Préparateur ou Magasinier
Total
Dépenses
-1
-1
-38 000 €
-38 000 €
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Acquisition de l'Automate à 300 000 € environ amortis sur 10 ans
Recettes Supplémentaires (**)
Dépenses Supplémentaires
Personnel Non Médical
Amortissements (Acq° de l'Automate)
Charges Indirectes
Total
Déficit
-38 000 €
30 000 €
1 760 €
-6 240 €
AUTOMATISATION DE LA DISPENSATION DES MEDICAMENTS EN PHARMACIE (MT 18)
Total
6 240 € Excédent
scenario 2
(Automate de Dispensation Nominative)
Demande de personnels Supplémentaires
Variation des Dépenses et des Recettes
(*) Acquisition de l'Automate de 1 M€ amortis sur 10 ans
(**) Gain financier de 10% sur la Variation du Stock Initial (VSI) et Baisse de la consommation en médicaments des Services
Recettes Supplémentaires (**)
Dépenses Supplémentaires
Personnel Médical
Personnel Non Médical
Amortissements (Acq° de l'Automate)
Charges Indirectes
170 000 € VSI et baisse consommation des Services
Total
Déficit
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Indicateurs
-nombre de lits en dispensation nominative
-valeur du stock immobilisé
-nombre d’erreurs médicamenteuses
306
100 000 €
42 935 €
142 935 €
170 000 € Total
27 065 € Excédent
Projet médical
2013-2017
Fiche n°MT 19
Nom de l’action : Mise en conformité du traitement de l’air en stérilisation
au regard des exigences réglementaires et normatives
Porteur du projet : M.Hehn, A.Rodriguez, N.Druart, M.Talbert
Contexte
La qualité particulaire de l’air dans la zone de conditionnement répond à la norme ISO8. Des contrôles microbiologiques
en activité sont effectués en routine par le laboratoire d’hygiène (mensuel). Ces derniers sont conformes aux
recommandations des BPPH.
Cependant, cette zone présente un taux de renouvellement d’air (6 volumes/heure) inférieur aux recommandations
qui sont de 15 à 20 volumes/heure. D’autre part, il n’existe pas de surpression suffisante entre le couloir et la zone
de conditionnement (voir les rapports de suivi de l’ARS/Inspection de la pharmacie, suite à l’autorisation de l’activité
de stérilisation des dispositifs médicaux accordée le 30/01/2003, sous réserve de remise à niveau du système de
traitement d’air)
Objectifs
Mise en conformité aéraulique de la zone de conditionnement et de l’arsenal stérile
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
Travaux en zone protégée
Compétences à mobiliser
Direction des travaux
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Coûts et recettes
Délais de réalisation :
phasage dépendant de la reconfiguration de la « B613 »
Indicateurs
Mesures du :
-taux de renouvellement d’air (taux de brassage)
-différentiel de pression entre les différentes zones de la stérilisation (surpression de la zone de conditionnement
et de l’arsenal stérile de 15 Pa minimum)
307
Quatrième partie
Présentation synthétique
des projets
Projet médical
2013-2017
Dans ce document, le parti pris a été de présenter l’ensemble des projets, soit dans le cadre
des groupes de travail pluri-professionnel où ils ont été pensés (deuxième partie), soit comme
une partie des futurs projets de pôles (troisième partie). Cette présentation permet de montrer
la logique qui anime ces actions, de les replacer dans la problématique d’ensemble à laquelle
elles tentent de répondre, ou de mettre en relief pour chaque pôle les transversalités, les
complémentarités et les mutualisations recherchées.
Tout en s’appuyant sur ce foisonnement d’initiatives qui constituent son terreau, le projet médical
se doit de répondre globalement aux besoins de la population, aux priorités régionales de
santé, aux enjeux collectifs qui lui sont fixés, et aussi de dire comment il entend le faire. C’est
pourquoi les actions médicales du projet sont aussi présentées selon différentes logiques qui
viennent leur donner du relief et montrer le sens dans lequel l’établissement entend poursuivre son
développement.
Dans son projet médical, le Centre hospitalier de Saint Denis intègre les « priorités régionales
du PRS » : développement de l’ambulatoire, liens ville hôpital pour constituer de réels parcours
de santé, réponse spécifique aux populations en grande précarité, attractivité et fidélisation des
professionnels dans un contexte de pénurie, priorité donnée à certaines activités : médecine,
périnatalité, gériatrie, imagerie… C’est la première synthèse qui est proposée dans ce chapitre.
Un deuxième angle d’analyse est celui des « projets structurants » pour l’avenir de
l’établissement. Ce sont des projets qui engagent d’importantes ressources et qui vont
profondément modifier le périmètre et le volume d’activité du CHSD dans les prochaines années.
La troisième porte d’entrée est celle de la transversalité, celle des projets menés en commun,
avec du partage de ressources, de la visibilité pour l’extérieur, de la mobilisation d’équipes
pluridisciplinaires.
Les projets peuvent aussi être examinés sous l’angle de leur maturité. Certains projets complexes
techniquement nécessitent en effet l’apport d’expertises externes avant d’être définitivement
validés. On les retrouvera sous la rubrique des « projets à approfondir ».
Enfin, la mise en œuvre d’autant d’actions aussi diverses pourrait faire douter des capacités de
l’établissement à les conduire au long des cinq années à venir. Ici deux éléments de réponse sont
présentés :
- celui de la cohérence des projets, en termes de dépenses et de recettes, et donc de
résultat économique
- celui du calage chronologique, d’autant plus important que l’établissement connaîtra
encore au cours des cinq prochaines années d’importantes transformations architecturales,
qui sont une contrainte mais aussi une opportunité à la réalisation des projets.
311
Projet médical
2013-2017
Intégration des priorités régionales de santé du PRS et du SROS
Le projet médical du CHSD met en œuvre les grands axes de la politique régionale de santé
définis par l’ARS dans le PRS et dans le SROS hospitalier.
Il assume la « responsabilité populationnelle » que l’ARS assigne aux grands établissements
publics en proposant une politique innovante de recrutement médical qui offre du temps médical
de spécialistes hospitaliers aux centres de santé municipaux des villes de Plaine Commune.
Pour améliorer la démographie médicale de l’établissement, le projet médical lance des actions
de communication auprès des jeunes praticiens et de fidélisation des praticiens en poste, fondées
avant tout sur la qualité et le dynamisme des projets et des équipes.
Avec l’ensemble de ses partenaires de ville, CSM comme médecins libéraux, il promeut les
parcours de santé : recherche de synergies sur les modalités et les moments de la prise
en charge en ville et à l’hôpital ; conventions avec des établissements privés pour organiser
l’aval SSR et la construction de parcours hospitaliers plus cohérents ; mise en place d’outils de
communication sûrs et pérennes.
Le projet médical poursuit la montée en charge des prises en charge ambulatoires, avec
plusieurs types d’actions :
- la restructuration et le renforcement des deux hôpitaux de jour, en médecine et en
chirurgie ; la diversification des pathologies qui y sont accueillies ; le regroupement des
activités ambulatoires encore dispersées.
- la création d’un centre ambulatoire des maladies chroniques, visible depuis la ville,
regroupant l’ensemble des spécialistes de l’établissement et doté de moyens mutualisés
pour développer l’éducation thérapeutique : diabète ; VIH ; drépanocytose (adultes et
enfants) ; hépatopathies chroniques ; douleur chronique ; traitement anticoagulant au long
cours ; patients porteurs de colostomies et d’iléostomies ; école de l’asthme ; patients
spastiques post – AVC ; …
Les extensions de capacités sont ciblées sur les disciplines médicales considérées par le SROS
comme prioritaires sur le plan régional : la périnatalité, avec l’objectif de 4400 accouchements
annuels et des extensions de capacités en néonatalogie, réanimation néonatale et soins intensifs ;
la neurologie pour accueillir 800 AVC annuels, soit la moitié des AVC du département ; la
gériatrie avec un fort investissement en géronto-psychiatrie portant sur la création d’une unité
d’hospitalisation et la mise en place d’une équipe mobile ; enfin l’imagerie avec le développement
de complémentarités public-privé sur la médecine nucléaire ; la réanimation adultes pour
compléter l’offre déficitaire de la Seine Saint Denis.
Fortement investi dans la prise en charge des patients précaires ou étrangers, le CHSD poursuit
sa politique d’accueil avec des actions d’organisation des parcours des patients précaires, le
renforcement des capacités d’accueil multiculturel (sur la douleur par exemple) ; l’extension de la
consultation précarité…
Enfin, le CHSD poursuit sa recherche d’une plus grande efficience en lançant un programme
d’amélioration de la pertinence des prescriptions d’actes médico-techniques ; en créant une
cellule centralisée de gestion des lits ; en menant de nombreuses actions de réorganisation et de
mutualisation de ressources.
L'ensemble des projets a pour but d'améliorer la qualité des soins, de développer une culture de la
sécurité dans l'établissement et d'améliorer la bientraitance.
312
Projet médical
2013-2017
Projets structurants
Parmi l’ensemble des projets présentés par les pôles, certains revêtent un caractère structurant
pour l’évolution du CHSD.
Certains concernent des activités support essentielles pour maintenir un niveau élevé de
technicité
- Renfort du plateau technique de l’établissement (MT 4 et 8) :
La croissance de l’activité et l’évolution des technologies nécessitent une mise à niveau
constante des plateaux techniques hospitaliers. Le CHSD se dote ainsi d’un deuxième scanner.
Il permettra un fonctionnement plus fluide du service des urgences et ouvre la possibilité d’une
activité en externe. Le CHSD doit également retrouver une utilisation pleine et entière de l’IRM,
actuellement partagée avec des praticiens libéraux. Enfin, une unité de médecine nucléaire
installe dès novembre 2013 une gamma caméra, puis dès autorisation, une TEP qui complétera
l’imagerie et les examens nécessaires en cancérologie.
- Restructuration architecturale et organisationnelle des services de réanimation et
d’UHCD (URCP 3)
Si la modernisation du CHSD est aujourd’hui largement réalisée ou engagée, une opération
majeure reste à lancer : la restructuration architecturale et organisationnelle de la réanimation
adulte et de l’UHCD. Il s’agit d’un des projets majeurs des 4 années à venir.
Sont également structurants les projets d’extension de capacités pour répondre aux besoins
du territoire
- Extension de capacités de neurologie (NMPR 1) :
Le service de neurologie passera de 30 à 48 lits. Comme le précise l’ensemble des fiches-actions
du service, l’objectif est de répondre aux besoins non encore couverts d’accueil des AVC mais
également de pouvoir prendre en charge les différentes pathologies de neurologie. Ce projet s’inscrit
dans un travail engagé depuis plusieurs années notamment sur l’augmentation des lits d’aval
nécessaire à une telle augmentation de lits MCO.
- Extension de capacités en maternité en en néonatologie (FE – 1 – 12 et 13)
Depuis l’ouverture du bâtiment de néonatologie, le constat est une augmentation considérable
de l’activité ; le pôle est ainsi passé de 3200 à près de 4000 accouchements ; le présent projet
médical permet de redéfinir les capacités supplémentaires nécessaires en lits et berceaux et leur
organisation.
D’autres projets concernent la modernisation de structures existantes ou la création de
nouvelles activités permettent d’élargir l’offre de soins du CHSD.
- Réorganisation des activités de cardiologie et de pneumologie (URCP 8 et 9)
Le CHSD disposait jusque-là d’un service de cardio-pneumologie. Le projet consiste à recentrer
l’activité de ce service sur la seule spécialité de pneumologie, dont l’opportunité sur le territoire
est réelle et de réorganiser la cardiologie sous forme d’une unité mobile assurant consultations,
explorations, avis et prises en charges dans les services en maintenant des liens étroits avec le CCN
voisin.
- Modernisation de l’hospitalisation de jour en médecine (M8)
La restructuration architecturale de l’HDJ en 2014 au rez de chaussée du BMC est l’occasion de
redéfinir le fonctionnement de cette unité.
- Création d’un Hôpital de jour d’alcoologie (M1) par le CSAPA permettant d’accueillir
principalement les cures de sevrage.
- Création d’une unité d'hospitalisation de géronto-psychiatrie (G6) par le pôle de
313
Projet médical
2013-2017
gériatrie qui a déjà initié une équipe mobile de psychogériatrie au service du CHSD et
également des établissements de la filière gériatrique.
A l’exception de ce dernier projet qui suppose de mobiliser l'ARS, ces différentes actions ont déjà
fait l’objet d’études précises.
314
Projet médical
2013-2017
Projets transversaux
Le projet médical 2013 – 2017 a fait l’objet d’une large concertation.
Une des principales caractéristiques est le nombre de projets impliquant différents services de
l’établissement, renforçant des filières internes de prise en charge facilitant le parcours du patient
entre les différentes spécialités nécessaires au diagnostic et au traitement.
D’autres permettent de prendre en charge de nouvelles pathologies nécessitant des articulations
entre différents acteurs. Ces projets témoignent d’une dynamique constructive au sein de
l’établissement et de l’implication de médecins mais également de soignants.
Au-delà de ces multiples collaborations, des orientations transversales majeures pour
l’établissement se sont imposées dans les différents pôles et services : prise en charge de la
douleur, des pathologies du cancer, du diabète, éducation thérapeutique. Pour donner toute leur
ampleur à ces sujets, les fiches-actions proposées ci-après proposent de les intégrer dans une
approche transversale, partagée au niveau de l’établissement pour leur assurer plus de lisibilité et
d’impact :
- Création d’une fédération de cancérologie
Les services de chirurgie d’organe, la médecine, l’unité de chimiothérapie, le laboratoire
d’anatomopathologie, l’imagerie, les soins de support et palliatifs, ont des projets. Pour autant,
la lisibilité et la crédibilité de la cancérologie nécessitent que ces différents acteurs travaillent
dans une parfaite synergie et mutualisent certaines compétences.
- Identification d’une fédération de prise en charge du diabète
L’importance de cette pathologie chronique en fait un axe de travail de nombreux services.
La définition d’une politique partagée permettra une meilleure définition des compétences à
mobiliser et d’assurer une réponse plus optimale.
- Reconfiguration du pilotage de la lutte contre la douleur
Différents projets en médecine et en chirurgie-anesthésie visent une meilleure prise en charge
de la douleur, impliquant praticiens et soignants ; ces projets sont l’occasion de revisiter
le pilotage de la lutte contre la douleur pour s’assurer de la couverture de l’ensemble des
populations visées et de la bonne articulation avec les actions déjà menées par le CLUD, les
actions portées par la cellule qualité.
- Création d’un centre ambulatoire de prise en charge des maladies chroniques et
d’éducation thérapeutique
Le développement de l’éducation thérapeutique est présent au sein des pôles femme-enfant,
médecine et chirurgie. Cette activité doit se structurer pour renforcer son efficacité, mutualiser
les compétences nécessaires pour renforcer son efficience et gagner en lisibilité pour les
professionnels extérieurs à l’établissement et susceptibles d’y contribuer.
- Création d’une unité d’accueil de jeunes patients dépendants au sein de la maison de
retraite (G8)
Ce projet peut être considéré comme transversal ; il vise en effet à permettre l’hébergement
de patients ne nécessitant plus de prise en charge en court séjour, ne relevant pas de soins de
suite et rééducation et en attente d’un projet alternatif de type médico-social, sans relever de
l’EPHAD. Le pôle de gériatrie prendra la responsabilité de cette unité qui assurera une solution
temporaire garantissant à ces patients originaires de divers services une prise en charge
adaptée.
315
Projet médical
2013-2017
Nom de l’action : Constituer une fédération de cancérologie au CHSD
Services de
Chirurgie ORL, Digestive, Gynéco-obstétrique, urologique,
de médecine,
de pédiatrie,
de biologie,
de pharmacie
Description :
Poursuivre une stratégie transversale de développement de la filière cancérologie du CHSD
- dépistage des cancers : mammographie, colons…
- cancérologie chirurgicale : sein, ORL, digestive, urologique (dans le cadre de la fédération d’urologie
publique du 93), thyroïde (à développer)
- prise en charge médicale des cancers : dans le pôle de médecine (médecine interne, chimiothérapie en
hôpital de jour)
- soins de supports et soins palliatifs
- anatomopathologie, préparation des chimiothérapies
- dispositifs RCP, 3C
- travail avec les réseaux de cancérologie (onconord, onof, onco93)
Conforter et poursuivre la politique de partenariats avec les structures du territoire et/ou de recours
- partenariat avec les établissements de Gonesse, d’Aulnay, d’Avicenne
- partenariat avec l’Institut Curie
- partenariat avec le réseau de prise en charge de proximité des chimiothérapies pédiatriques
- partenariat avec l’antenne de médecine nucléaire
>> Constituer une Fédération de Cancérologie au sein du CHSD concourant à la lisibilité de l’offre de
soins
Des fiches proposées par les services compétents précisent ces différentes démarches (gynécologie, ORL,
Digestif, médecine (thyroïde, soins de supports), pédiatrie, imagerie, pharmacie.
Objectifs :
- Donner une réelle lisibilité de l’offre de cancérologie du CHSD à l’extérieur de l’établissement ainsi
qu’aux patients
- Rendre compte de l’importance de cette activité en la décrivant dans sa globalité
- Partager des ressources et des compétences.
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
- Faire connaître les dispositifs de dépistage sur le territoire
- Renforcer les circuits d’adressage
- Conserver les autorisations existantes / Faire reconnaître les pratiques multisites
- Travailler avec les établissements voisins pour qu’ils ré adressent les patients du territoire au CHSD pour
les chimiothérapies
316
Projet médical
2013-2017
Compétences à mobiliser
- Oncologues du CHSD
- Chirurgiens du CHSD et d’autres établissements, intervenant au CHSD
- Médecins adresseurs
- Directions des établissements partenaires
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
- Investissement des équipes médicales et soignantes
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
- besoins en formation
- A définir
Coûts
Délais de réalisation
- Evaluation annuelle de l’activité
- Finalisation et/ou évolution des conventions avec Aulnay, Gonesse, l’Institut Curie
Indicateurs :
- Indicateurs INCA
- Qualité de des RCP
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
- Réduction du taux de fuite
- Augmentation des actes de dépistage
- Augmentation d’activité au CHSD
317
Projet médical
2013-2017
Nom de l’action : Identifier une fédération de prise en charge du diabète
Description
-
-
-
-
Identifier un département du diabète lisible pour les patients et les professionnels adresseurs extérieurs
(médecins, infirmiers, diététiciennes)
>> Désigner un médecin référent
>> Réaliser un support de communication / lisibilité de l’offre
Renforcer la synergie entre les différentes prises en charge du diabète proposées dans l’établissement :
Consultations, Education thérapeutique, HDJ, HDS, suivi de patients hospitalisés dans différents services,
adressages avec la médecine de ville…
Animer une réflexion partagée entre les différents professionnels pour garantir la cohérence des prises en
charge, la prise en compte des différents besoins et l’adéquation des modalités de prises en charge
Définir en concertation avec les acteurs, le besoins en compétences paramédicales : diététicienne,
psychologue…
Fiches-action : Diabète gestationnel, Diabète de niveau 2, Pied diabétique, Diabète et obésité, Lien avec la
médecine de ville, diabète en pédiatrie
Objectifs
- Mettre en synergie les différentes actions existantes et les différentes prises en charges (en HDS,
éducation thérapeutique…) et les rendre plus lisibles
- S’assurer de la couverture des besoins dans les différents services
- Communiquer sur l’offre en diabétologie au CHSD
- Fluidifier les parcours de patients chroniques « ville – hôpital »
- Optimiser les compétences de chaque professionnel
Compétences à mobiliser
- Diabétologues
- Services demandeurs d’avis
- EFGH
- CLAN
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Coûts
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
2014
Indicateurs
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
318
Projet médical
2013-2017
Nom de l’action : Reconfigurer le pilotage de la lutte contre la douleur
Créer un centre de la douleur
Description
- Renforcer la synergie des acteurs: membres du CLUD, professionnels des soins de support et palliatifs,
médecins et soignants, anesthésistes
- Définir la politique de lutte contre la douleur dans les services en tenant compte de leur spécificité.
- Sensibiliser les nouveaux professionnels (notamment les internes, étudiants en médecine et infirmiers)
- Améliorer l’information donnée aux patients et à leurs proches
Fiches actions présentées par les services de médecine (Consultation douleur) et d’anesthésie (Infirmier
anesthésiste référent) et le groupe 6 (M. Virlouvet)
Objectif :
- Améliorer la prise en charge de la douleur et son évaluation
- Améliorer la prise en charge globale du patient
- Dynamiser l’activité du CLUD
- Mettre en synergie les actions existantes
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
- Articuler le rôle des soignants et des médecins
- Veiller à la mise en place des protocoles H24
Compétences à mobiliser
- Equipes médicales et soignantes
- Cellule Qualité
- CLUD
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Coûts
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Elaboration d’un plan d’action commun
Evaluation annuelle
Indicateurs
Indicateurs et critères d’évaluation HAS
Bilan des actions réalisées
Etude des plaintes
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
319
Projet médical
2013-2017
Nom de l’action : Créer un Centre ambulatoire de prise en charge des maladies chroniques et d'éducation
thérapeutique
Description
- Rendre lisible les actions d’éducation thérapeutique destinées à des patients relevant de pathologies chroniques
- Travailler à une plus grande efficacité en mutualisant, dans le respect de chacune des spécialités, les
compétences et les fonctions supports nécessaires à ces activités : rédaction des dossiers de demandes de
financements spécifiques, accueil des patients, activité de diététique, prise en charge psychologique
- Se doter d’un lieu adapté à la réalisation de ces actions d’éducation thérapeutique.
- Articuler l’activité de consultations et d’éducation thérapeutique
Fiches-action des services de médecine (drépanocytose, diabète /pied diabétique, pec de l’obésité,
diabète gestationnel, AVK…), de chirurgie (ORL), de pédiatrie (drépanocytose, diabète) et MPR
Objectifs
- Positionner au mieux cette activité pour fluidifier le parcours des patients chroniques entre les médecins
de ville et l’hôpital.
- Donner de la lisibilité à l’offre ambulatoire proposée
- Conforter et/ou développer des actions d’éducations thérapeutiques pour des patients chroniques de plus
en plus nombreux
- Optimiser les différentes prises en charge ambulatoires : Education thérapeutique, Consultations,
hospitalisation de jour, hospitalisation de semaine
Difficultés et/ou opportunités prévisibles
- Dynamisme des projets déjà réalisés et proposés
- Opportunité des rencontres déjà engagées avec les médecins de ville
- Réaménagement du rez-de-chaussée du BMC, ouverture en janvier 2014 du bâtiment intermédiaire /
opportunité d’un espace identifié
- Forte mobilisation des praticiens sur ce sujet
- Obtenir des engagements et des modalités durables de financement de ces actions
Compétences à mobiliser
- Praticiens des différents services
- Encadrement soignant
- Médecine de ville (médecins généralistes, infirmières libérales…)
- Services techniques et administratifs
Charge de travail estimée (en heures ou en jours hommes)
A préciser en fonction du projet
Besoins éventuels en matériels, en locaux, en logiciels etc…
Besoin en locaux à définir
Coûts
A préciser
Délais de réalisation ; éventuellement phasage envisagé
Phase d’élaboration du projet : groupe de travail à constituer à l’automne 2014
Phase de réalisation 2014
Indicateurs
- Financements obtenus
- Actions d’éducation thérapeutique réalisées
- % de patients adressés par les professionnels de santé de ville
Quels sont les critères qui permettraient de dire que l’action est réussie ?
320
Projet médical
2013-2017
Projets à approfondir
Prévu sur les 4 prochaines années, le projet médical inclut des opérations dont la maturité est
variable sans préjuger de leur importance pour l’établissement. Certaines des fiches-actions
correspondantes sont donc encore à approfondir.
Des projets présentés par le pôle médico-technique :
La modernisation envisagée des laboratoires suppose l’acquisition d’équipements importants,
une réorganisation du travail et des travaux lourds, impliquant les 3 unités actuelles de biochimie,
d’hématologie et de microbiologie. Une étude a été récemment lancée qui permettra d’affiner les
projets des fiches MT 9 – 11 et 12, principalement les retours sur investissementLes arbitrages à
réaliser seront donc précisés ultérieurement. Il sera nécessaire dans le même temps, de réfléchir
à modifier la gouvernance actuelle des 3 laboratoires pour arriver à l’existence d’un laboratoire
unique. Ces projets nécessitent encore du travail.
Il en va de même pour les fiches MT 16 et 18 concernant l’optimisation du stockage des
dispositifs médicaux stériles ou de l’automatisation de la dispensation des médicaments en
pharmacie. Des études économiques doivent être affinées.
Ces projets qui impactent l’ensemble des services de soins sont également inscrits dans le
programme de travail défini par le groupe transversal relatif à l’efficience.
Deux autres fiches-action proposées par le service de médecine physique et rééducation sont
également retenues mais devront être approfondies.
- La restructuration du plateau de kinésithérapie (NMRP 15)
Le projet vise à moderniser le plateau technique de kinésithérapie mais également à le rendre
attractif pour des professionnels dont le recrutement demeure un enjeu, notamment dans
ce département. Sa localisation, son dimensionnement et l’équilibre financier à définir pour
assurer sa pérennité seront donc réétudiés.
- Equipe mobile MPR (NMPR 12) qui vise à fluidifier le parcours des patients concernés.
321
2 PH supp
automate de stock-cueillette ou de dispensation nom.
travaux en lien B613
pharmacie
pharmacie
pharmacie
Hygiène-DES
urgences
urgences
urgences
Gestion des déchets
Infirmier d'accueil et d'orientation H24
ZHTCD
Rattachement du SMUR
commun
Gériatrie
Gériatrie
Gériatrie
Gériatrie
Gériatrie
Gériatrie
Gériatrie
Gériatrie
Neurologie
Neurologie
MPR
MPR
MPR
MPR
MPR
MPR
MPR
MPR
Dvlpt Ambulatoire
Renforcer l'équipe mobile de Gériatrie
Renforcement de la consultation mémoire
Renforcer l'équipe paramédicale du CSG
Création d'une Unité Mobile de Géronto-Psy
Création unité intersectorielle de géronto-Psy
Patients "jeunes" en attente de PEC de sortie
Evaluation int et ext de l'EHPAD
Renforcement de l'équipe médicale de l'Unité de SSG
Aggrandissement du Service de Neuro. (30 à 48 lits)
Consultation mémoire en lien avec Gériatrie
Création d'une équipe mobile de MPR
Réunion Info-famille AVC le samedi
Programme ETP pour les patients toxine botulique
MeP d'une Consult."handicap & Famille" au sein du MPR
Activité de kiné mixtes sur Casanova
Espace de simulation de vie
MàN PlateauTechnique de Rééducation de l'Hôpital DELAF.
Doublement de la Capacité d'Accueil de l'HAD
Pôle NEURO.MPR
Pôle gériatrie
SMUR
orthopédie
orthopédie
Stomato
ophtalmo
anesthésie
viscéral
viscéral
Formations AFGSU
développement de la rhumatologie
arthroscopie des membres supérieurs
Poursuite activité de stomatologie
consultations dédiées d'orthoptistes
Former un IADE compétent en PeC de la douleur
prise en charge de l'obésité morbide
consolidation de l'activité d'urologie
Pôle Chirurgie
Pôle URCP
Temps de PPh
perte de recette à moyens constants
3 Kiné + 1 Ergo déjà dans projet Neuro+ travaux d'agrandissement du PT
DELAF
Personnel suppl. + équipements
livrets d'explication
34 ETP M et NM, Travaux, équipements
temps de neurologue et de secrétariat
0,5 ergo dans un premier temps puis à terme, équipe complète 0,5 PH + 1
Ergo. + 0,5 ASE + 0,5 secrétaire
récup de semaine, impact des 10 réunions
par an sur moyens de remplacement ?
1 attaché temps plein
5 lits en année pleine, ratio au lit EHPAD
0,2 ETP PH sur les vac. libérées par le Dr Mammari et le Dr Salson
1 Vacation suppl. de gériatre au détriment de l'HDJ de gériatrie !!!
1 IDE temps plein
1 ETP IDE, 0,5 ETP psychologue
1 IDE supp et 1 Adj Admi
gain 0,5 cadre
un resp d'unité
recrutement orthoptiste
formation d'un IADE
temps formateurs ?
aucun
actuellement de 7h à 21h, +1,5 ETP IDE pour passage H24
audit externe ?
travaux, équipements
Temps de PPh et acheminement des préparations
pharmacie
laboratoire
laboratoire
Anapath
laboratoire
pharma-Néonat
Responsable qualité à TP, gestion des stocks, GED,
suivi métrologiques, audits
travaux d'infra, équipement
travaux
Robotisation du laboratoire
déplacement du dépôt de sang
dévlpt de l'anatomie cyto-pathologie
construction d'un laboratoire de type L3
sécurisation de la prépa de nutrition parentérale en néonat
Armoires de pharmacie sécurisées et automatisées
dans les services hors dispensation nominative
Mise en œuvre de l'analyse pharmaceutique des prescriptions en lien IPS
Automatisation de la dispensation en pharmacie
mise en conformité du traitement de l'air en stérilisation
laboratoire
Accréditation des laboratoires
aucune
imagerie
Imagerie
imagerie
logiciel +maintenance
20 000 € de logiciel pour 4 équipements connectés
2ème scanner, IRM 100 % public, nouvel echographe
moyens supplémentaires
SYNTHESES ECONOMIQUE DES FICHES ACTIONS DES POLES
imagerie
imagerie
imagerie
logiciel métier imagerie et téléimagerie
radioprotection et logiciel de suivi des doses rayonnement
acquisition d'équipements d'imagerie
Développer la pertinence des demandes d’examens d’Imagerie médicale afin de supprimer les examens
inutiles et de substituer certains examens irradiant par d’autres non irradiant.
Développement d'activités nouvelles en imagerie
TEP et médecine nucléaire
Pôle Médico-Technique
service porteur
Activité supplémentaire
Activité supplémentaire
hôpitaux de jour
valorisation du plateau de Kiné, recettes externes AMC et
redvce de 30 %
expérimentation avec env.SSR qui intègre la perte d'activité
MN SSR; financement ETP lors passage en T2A SSR
gain DMS, financement MIG SSR
extension capc : + 8 neuro, + 6 UNV et +4 USINV
financement MIG contraint
augmenter le TO avec cible à 100 %
Mesures nouvelles en MIG à demander
Mesures nouvelles en MIG à demander
maîtrise de la DMS => diminution des bornes hautes
déjà financée
hausse du TO, potentiel ? À voir avec Ambu forain
nouvelle activité
aucun
valoriser les formations AFGSU réalisées (cliniques privées ?)
mutualisations
facturation d'un GHS
valorisation des déchets
aucun
gain de temps IDE dans les services concernés
diminution du stock et des consommations
productivité, gain de temps secrétaire et préparateur
aucun
exhaustivité en externe
mise en place du coût patient et optimisation stocks
activité externe suppl
économie de transports sanitaires
Réduction de la DMS et hausse de l'externe
système de traçabilité actuel ?
gains économiques escomptés
119 439
277 989
Oui
-116 144
0
0
-1 261
TOTAL
Oui
oui
Oui
0
0
non
-168 360
Oui
444 315
0
non
Oui
non
-104 000
-151 000
Oui
0
0
-47 000
0
0
en cours
TOTAL
non
non
Oui
Oui
oui
oui
non
0
-14 732
Oui
-5 200
0
0
0
-9 532
0
0
0
395 786
-70 500
466 286
-583 796
-253 760
27 065
Audit
6 240
-121 829
Audit
-104 960
Audit
-
-118 247
-
-
-
-105 095
-33 143
119 933
Résultat financier
TOTAL
Oui
non
Oui
Oui
Oui
non
Oui
Oui
TOTAL
non
Oui
Oui
TOTAL
non
oui
oui
oui
Oui
Oui
non
Oui
Oui
non
Oui
non
non
non
Oui
Oui
Oui
Expertise DAF
Projet médical
2013-2017
Cohérence économique du projet médical
323
324
Chirurgie PED.
Chirurgie PED.
douleur SP
Gastro
diabéto
Méd int-Obst
SMIT
Endocrino
Méd interne
Hôpital de jour
Méd interne
Diabéto
Endocrino
Douleur-SP
Gastro
Méd interne
SSP
Endocrino-Gastro
douleur SP
Développement de l'activité de brûlologie
consultation évaluation et traitement de la douleur de proximité
Création d'un HdJ d'Alcoologie
consultation multidisciplinaire de prévention et PEC pied diabétique
Centre intégré de pathologies maternelles pdt grossesse
CIDDIST
HdJ Cytoponction echoguidée de nodules thyroidiens
Extension consultation précarité
HdJ de Diabétologie
Filière Ophtalmo-méd interne
réseau de généralistes diabéto
Redéfinition parcours de soins Obésité
Coordination des soins de support
ETP Cirrhose
ETP drépanocytose
ETP AVK
Evaluation de la fibrose hépatique chez le patient en surpoids
DU de soins palliatifs
Création d'une Cellule centralisée d'ordonnancement des lits
organisation
CSAPA
Développer CSAPA
Projets Transverses
pédopsy
pédopsy
pédopsy
pédopsy
Maison du bébé
Création d'un accueil familial thérapeutique de jour
CMP Petite Enfance
CATTP Pierrefitte
Pôle Psychiatrie
Maternité
Pédiatrie
Pédiatrie
Pédiatrie
Pédiatrie
PEDIATRIE
Cancerologie pediatrique de proximité
Education thérapeutique des enfants drépanocytaires
Education thérap. des jeunes diabétiques et insulinothérapie fonct.
Dépistage et PeC précoce de l'Autisme (Pédiatrie & PédoPsy)
Organisation d'un Centre de Réf. De trouble des Apprentis.
Restructuration des urgences pédiatriques
Augmentation de l'activité programmée en Chir. Ped.
Pôle Médecine
PNM relatifs au Décret périnataux 98 + Assist. Spéc. TP
PNM relatifs au Décret périnataux 98
Du matériel pr 80K€ et une formation pr le conseil en lactation pr 2K€
0,5 Sec. méd + 0,5 Assist. spécial. + matériel
Augment. du tps de la psychomotricienne (+0,5)
Module caméra à 2 650€ HT-licence annuelle 2 110€ HT
1 ASS. Spé.+ 1 Interne
Coût Installation du système
1 puericultrice + temps de secrétariat suppl.
Aucun
0,1 SF + 0,1 Sexologue + locaux de consult dédiés
2 assistants avec la demi-garde/demi-astreinte suppl. + 1 interne + 0,4 PH +
14,82 SF
0,3 ASS. Secrétaire. + 1 AAH + 1 IDE + Matériels de bureau
1 Cadre de Santé, consultant
0,2 psychiatre
0,5 Psycho, 0,5 EJE, 0,5 ASE à recruter en plus
0,5 PH; 1 Psych, 1 Puer, 1 EJE, 8 Amaternelles
locaux Poullain
1,5 psycho
0,1 ETP PH
0,1 IDE
0,3 PH et achat sonde XL
0,5 psycho, 0,5 secrét
0,1 art thérapeute
0,3 IDE
0,5 PH; 0,2 psycho, 0,1 Sophro, 0,1 Kiné, 0,2 secrét, tps interprète
8 places, équipe complète, 150 m²
0,1 IDE, 0,1 pédicure, 0,1 Diabéto
DIU de méd interne femme enceinte
0,2 PH, ,2 Tech labo, 0,2 Secrét
1 vac de cytologiste par mois
Formation IDE et AS +matériels et locaux
Formation de PM et PNM dans un délai mini de 2 ans
Local + matériels info. + formation
Local
outils pour bilan psychologique ==> 2 007,99€ TTC
Recrut. Orthophoniste, NeuroPsy. Psychomot, Ergo.
NeoNat. + Pharma. Pharmacien et Prépa. en pharmacie
Neonat.
Neonat.
Neonat.& SdC
Maternité
Réa. NeoNat.
Maternité
Pédiatrie
NeoNat.
NeoNat.
NEONATOLOGIE
Augmentation de la capacité d'hospi. en REA-USI
Augmentation de la capacité d'hospi. En néonat sans SI
Promo de l'allaitement maternel et sécurisat° du don dirigé
Dépistage de la surdité néonatale en Maternité
Accueil de la fratrie dans le service de réa. Néonatale
Caméra Bébé
Renforcement de la Pédiatrie de Maternité
Informatisation de la prescription et du dossier patient neo.
Renforcement des sorties accompagnées de Néonatologie
Sécurisation de la prépa. Des mélanges de NP pour Préma.
Maternité
Maternité
Maternité
Développer et diversifier la préparation à la naissance
Mettre en place une Unité de PeC des Mutilations sexuelles
Maternité
Maternité
Réorganisation des Suites de Couches
Améliorer l'accueil des patientes en Consultation
Maternité
Organiser et Humaniser la salle de naissance
Mise en adequation des moyens avec l'objectif de 4 400 accouchements
Maternité
Aucun
1 vacation de PH endocrino. + 2 vacations de Diet.
Maternité
Améliorer la prise en charge du Diabète gestationnel
Mettre en place une consultation pré-conceptionnelle
moyens supplémentaires
Temps de secrétariat
Recrutement d'une SF dédiée en Juillet 2013
service porteur
Maternité
Maternité
MATERNITE
Développer la prise en charge du cancer du sein
Développer l'Unité d'AMP/PMA
Pôle Femme-Enfant
EQUILIBRE GLOBAL DU PROJET MEDICAL
IPDMS, TO, TR
MN budget CSAPA
Mesures nouvelles DAF Psy
Mesures nouvelles DAF Psy
Mesures nouvelles DAF Psy
Mesures nouvelles DAF Psy
remboursement Fac
MIG ETP, consultations
subvention FNSP
MIG à demander
MIG à demander
MIG à demander
facturation fibroscan
400 HdJ supp
HdJ ou consultation ?
MIG ou HdJ ou consult ?
HdJ ou consultation ?
recettes des consultations
consultations, ETP
subvention CG
HDJ 72/an
Augmentation de l'activité ambulatoire
Augmentation de l'activité
demande de Subvention DAF
Reprise d'activité
Aucun
Aucun
Baisse de la DMS et MIG suppl.
Augmentation de 18,70 € des tarifs
Aucun
Aucun
Hausse de l'activité et du PMCT de l'unité KANG
Augmentation de l'activité
Augmentation de l'activité
Augmentation d'activité consult ?
Augmentation de l'activité
Financement de certains cours par les patientes
Acte remboursé par le Sécu. (CCAM JMEA001 408,97 €)
Meilleur codage des actes
Aucun
Aucun
HdJ
Augmentation de L'activité (Activité PMA)
gains économiques escomptés
Oui
750 597
-121 524
0
0
non
0
0
0
0
716 918
-17 400
0
-27 300
134 210
0
23 025
0
625 933
-21 550
TOTAL
oui
oui
non
oui
TOTAL
non
oui
oui
oui
non
oui
oui
non
oui
non
non
oui
non
oui
non
non
oui
0
-17 233
non
0
-3 545
0
-2 008
0
-11 680
0
TOTAL
non
Oui
non
Oui
Oui
Oui
non
-63 500
-142 912
Oui
TOTAL
-202 876
305 998
-18 000
18 057
-18 500
-3 157
-132 100
-28 833
0
391 101
TOTAL
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
oui
Oui
Oui
Oui
-206 850
214 461
0
-2 027
0
0
0
255 050
119 850
10 617
Résultat financier
Oui
Oui
non
Oui
Oui
Oui
non
Oui
non
Oui
Expertise DAF
Projet médical
2013-2017
+
Planning global de mise en oeuvre
Projet médical
2013-2017
La mise en oeuvre des projets les plus strurants est fortement conditionnée par la
réalisation des travaux de modernisation de l'hôpital Delafontaine.
I. Planning prévisionnel des travaux de restructuration du BMC + galette technique
fin 2013
fin 2014
•
Réunion des services de chirurgie après
restructuration du 1er étage
•
Extension des capacités de neurologie après
restructuration du 4ème étage
Restructuration des consultations externes de
cardiologie, pneumologie et chirurgie (fin de la
restructuration des consultations externes)
Extension du service de suites de couches
Extension du service de néonatalogie
•
•
•
•
fin 2015
fin 2016
fin 2017
fin 2018
•
Installation de l’hôpital de jour de médecine
et du SMIT au rez-de-chaussée après
restructuration
Installation de la pneumologie et de l’hôpital de
semaine après restructuration du 2ème étage
•
Installation de la médecine interne et de l’UAU
après restructuration du 6ème étage
•
Installation de la pédiatrie après restructuration
du 7ème étage et de la moitié nord du 8ème étage
•
Installation du SSR après restructuration du
5ème étage – création au 5ème étage de bureaux
médicaux
Cet échéancier est indicatif au semestre près.
II. Les restructurations mentionnées comportent les travaux suivants :
-
-
-
-
-
-
-
-
Remplacement des fenêtres et des volets.
Remplacement des conduites d’eau.
Création de douches à l’italienne.
Remplacement des câbles électriques et des canalisations de fluides médicaux.
Mise en œuvre d’une détection d’incendie généralisée.
Traitement intégral des surfaces, remplacement des plafonds, peintures et sols.
Remplacement des luminaires et bandeaux de fluides.
Restructuration des postes de soins et du mobilier.
325
Projet médical
2013-2017
III. Restructurations à planifier
Restructuration de la réanimation – USC et de
l’UHCD
Sous réserve des financements accordés par l’ARS
Hôpital de jour d’alcoologie
Localisation à préciser sur Casanova
Unité d’hospitalisation en psycho-gériatrie
Sous réserve de l’accord et des financements de l’ARS
– hôpital Casanova
IV. Configuration du BMC à la fin des travaux de restructuration
9ème étage
Désaffecté pour des raisons de sécurité incendie
8ème étage
Pédiatrie + une unité disponible
7ème étage
Pédiatrie
6ème étage
Médecine interne + UAU
5
ème
étage
SSR + bureaux médicaux
4
ème
étage
Neurologie
3
ème
étage
Gastroentérologie + bureaux médicaux
2
ème
étage
Pneumologie + hôpital de semaine
1 étage
Chirurgie - hospitalisation complète + UCA
Rez-de-chaussée
Consultations externes – hôpital de jour de médecine –
urgences – UHCD – réanimation - imagerie
er
326
Centre Hospitalier de Saint-Denis
2, rue du Docteur Delafontaine
93200 Saint-Denis
www.ch-stdenis.fr
Tél. : 01 42 35 61 40 (standard)
Facebook : Hôpital Delafontaine (page officielle)
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