histoire de l ue note

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Histoire de l’Europe :
Izi !
 Une apparente diversité des pays européens.
 23 langues officiels et 3 alphabets différents.
 Juridictions et régimes politiques différents.
(Monarchie, république, régime présidentiel ou parlementaire).
 Différentes religions, modes de vies et traditions.
 Architecture différentes.
 Slogan de l’Union Européenne : Unis dans la diversité.
 Les langues peuvent être regroupées dans des familles linguistiques.
 Les pays européens ont eu une influence du droit romain.
 Le système juridique européen appartient au système romano germanique.
 Le christianisme est très présent.
 Les grands courant artistiques touchent tous les pays européens (ex : l’Opéra).
 Passé commun d’un point de vue institutionnel et politique.
 Avant le Moyen-Age, il n’existait pas d’Europe au sens actuel du terme.
 Pas de cohérence politique ni institutionnel.
 La France, l’Espagne et l’Italie appartenaient à l’empire romain.
 Le reste du monde était appelé par les romains les barbares.
 Ils ne parlaient pas le latin et ils s’exprimaient dans un langage incompressible.
 Dans l’Antiquité, ces deux mondes étaient séparés par une frontière physique nommée le Limes.
 En 395 s’applique une division de l’empire romain.
 Ne reste qu’un empire romain d’Orient et d’Occident.
 Cette division s’explique par une crise économique, sociale et politique.
 Egalement par l’invasion des peuples barbares qui ne s’est pas faite forcément dans la violence.
 Ces peuples migraient vers l’Ouest sous l’impulsion des huns.
 Les huns étaient des nomades venant d’Asie qui entreprirent la conquête de l’Est vers l’Europe.
 « Là où Attila est passé, l’herbe ne repousse pas ».
 Les barbares, minoritaires, causèrent tout de même la dissolution de l’empire romain d’occident.
 Ces barbares n’avaient ni la même langue que les romains, ni la même religion, ni le même droit.
 Le droit chez eux était coutumier, oral, et bien moins aboutit.
 A la fin du 4ieme siècle, l’empire romain n’arrive plus à les intégrer.
 L’autorité de l’empereur était déjà affaiblit par la division de l’empire.
 Fin de l’empire romain en 467.
 Odoacre, ministre d’Attila, fait chuter Romulus Augustule dernier empereur romain.
 Ne reste que l’empire romain d’Orient, rebaptisé l’empire Byzantin.
 L’Europe s’individualise par rapport à l’Orient.
 Elle reste encore liée à l’Afrique où les barbares se sont aussi implantés.
 Au 7ieme et 8ieme siècle l’Europe se différencie de l’Afrique du Nord.
 Se différencie par les conquêtes arabo-musulmanes.
 Il en est de même pour l’Espagne, absente de l’histoire de l’Europe du 7ieme au 15ieme siècle.
 Les barbares d’Europe se convertissent au christianisme.
 Dans la 1er partie de l’histoire européenne, les royaumes apparaissent divisés et instables.
 L’empire romain a disparu, mais a laissé une forte empreinte sur l’Europe.
 Charles Magnes tentera de retrouver une unité impériale à travers l’empire carolingien.
 Il n’y parviendra que partiellement.
 Fin du 9ieme siècle, c’est la fin de l’empire et le début d’un morcellement politique de l’Europe.
 Le pouvoir tombe entre les mains des chefs politiques locaux.
 Les vandales : peuple barbare qui traversèrent l’Europe pour se poser en Afrique du Nord.
 D’autres peuples séjourneront en Europe sans parvenir à créer de royaume.
 Le cas des Alamans par exemple.
 D’autres créeront des royaumes qui seront au final absorbés par d’autres plus puissants.
 Les burgondes, situés entre l’actuel est de la France et la Suisse, seront absorbé par les francs.
 4 peuples seront durables entre le 5ieme et le 6ieme siècle.
 Ils se partageront l’espace européen.
 Les wisigoth (de la péninsule Ibérique, actuel Portugal-Espagne) resteront jusqu’au 8ieme siècle.
 L’arrivée des musulmans.
 Les francs conquirent la Gaulle-Romaine.
 Les lombards conquirent l’Italie du Nord, d’abord habitée par les ostrogots.
 Les saxons se partageront l’actuel Grande Bretagne et le nord de l’Europe.
 La royauté est le type de régime des peuples barbares.
 Le pouvoir politique est personnel, militaire et laïcs.
 Les rois ne sont pas désignés comme roi de tel ou tel pays.
 Mais par le nom de leur peuple ou leur simple nom.
 Dans le royaume visigot, le roi s’appelait Alaric 1er.
 Les gens devaient prêter serment au roi.
 Ce principe de pouvoir personnel est une nouveauté
 Chez les romains, le pouvoir était surtout territorial.
 Les barbares étaient des nomades, et ne s’identifiaient donc pas à un territoire précis.
 Cette conception disparaitra petit à petit lorsque les populations s’identifieront à leurs territoires.
 Puisque les barbares sont des peuples conquérants, leur roi doit être un chef de guerre.
 La guerre étant l’unique moyen de survit, le roi doit prouver ses qualités de guerrier.
 Les monarques ont souvent des noms qui renvoient à la guerre.
 Armant, du francique « homme de guerre » ou Charles qui signifie « guerrier courageux ».
 Le pouvoir royal est considéré comme une propriété privé du roi, tout comme le royaume.
 Ces peuples barbares pratiques des cultes païens (polythéistes).
 Par exemple vénération d’Odin, dieu de la guerre.
 Progressivement ces populations barbares vont connaître une conversion au christianisme.
 Pour certains, cette conversion se fait avant même le début des invasions.
 Certains peuples vont être en contact avec les populations romaines.
 Ex : Au 4ème siècle, le wisigoths vont être en contact avec les populations romaines.
 La première conversion se fait à l’arianisme.
 C’était une doctrine religieuse en vogue dans l’Empire romain.
 Les populations romaines vont vite abandonner l’arianisme pour se tourner vers le catholicisme.
 D'autres populations continueront à pratiquer des cultes païens même après les invasions.
 Après les invasions, les royaumes barbares sont peuplés de chrétiens.
 La religion chrétienne aura peu d'influence sur le pouvoir royal.
 Pouvoir royal laïque.
 Néanmoins il existe de nombreux conflits religieux et les cohabitations sont parfois difficiles.
 Les rois barbares exercent leurs prérogatives politiques de Dieu.
 Dans le royaume des Francs, le roi possède des pouvoirs surnaturels.
 Il est également considéré comme le responsable des bonnes et mauvaises récoltes.
 Les cheveux longs sont symboles de force.
 La majorité des rois barbares avaient les cheveux longs.
 Le monarque qui se verra couper les cheveux sera privé de pouvoir.
 Certains royaumes vont perdurer et plusieurs rois vont se succéder sur un même royaume.
 Deux systèmes pour la transmission du pouvoir: l'élection (mode le plus courant) ou l'hérédité.
 L'élection : adhérée chez les lombards d'Italie et chez les royaumes anglo-saxons.
 Les électeurs du roi sont une assemblée de grands personnages  Assemblée aristocratique.
 C’est l’élite du royaume.
 Qualité de ces élites d’essence militaire  Assemblées de grands guerriers.
 Ces élites militaires élisent le roi en le hissant sur un bouclier  Symbole de la puissance militaire.
 Ces assemblées évoluent vers d’autres types d’aristocraties
 Grand propriétaires fonciers, grand ecclésiastiques, etc…
 Chez les francs, succession du royaume par l’hérédité.
 Les rois francs sont de la descendance directe de Clovis.
 L’hérédité se justifie par l’idée que la capacité de gouverner se transmet par le sang.
 Conséquence de la patrimonialité du royaume.
 Le royaume est divisé entre les descendants du roi.
 Les 4 fils de Clovis se partagent le royaume à sa mort.
 Les femmes ne peuvent succéder à leur père.
 Les deux systèmes de succession ne sont pas forcément exclusifs.
 Chez les Wisigoths le candidat au royaume doit avoir du sang royal.
 A cette époque, les rois exercent des attributions de 3 types :
 Attributions militaires : il revient au roi de commander les armées.
 Attributions religieuses : dans le royaume des Francs le roi convoquait des conciles (assemblées
ecclésiastiques composées d’évêques et de théologien qui tranchaient sur des questions de doctrine
et prenaient des décisions dans des canons qui feront l’objet d’une promulgation de la part du roi.
 Attribution politique : Exécutif, Législatif et Judiciaire.
 Le roi a un pouvoir de commandement.
 Le roi peut exiger du peuple certaines prestations (intégrer l’armée, lever des impôts).
 Cette prérogative fiscale a été copiée de l’empire romain.
 Le roi agit sur le judiciaire  Sanctionne qui viole la loi du royaume.
 Devoir du roi de protéger le royaume.
 Le monarque doit protéger son peuple comme un père doit protéger ses enfants.
 Le roi est entouré de fidèles qui vont le soutenir et le suivre partout dans ses déplacements.
 Chez les francs et les wisigoths on appelle ça « le palais » du roi.
 Le chef de cet entourage est le maire du palais  rôle politique de tout premier ordre.
 Gouvernance du roi qui n’est pas arbitraire.
 Les décisions prises doivent recevoir l’assentiment de l’élite du royaume et de l’Eglise.
 Les assemblées aristocratiques sont à la base toute la population barbare à l’arrivée du royaume.
 Certains rois barbares régnaient sur des populations très restreinte et convoquaient toute leur
population pour prendre une décision.
 C’est une pratique assez présente dans les royaumes du nord.
 Dans certaines régions c’est une pratique qui va perdurer jusqu’au milieu du Moyen-Age.
 Pour les royaumes plus nombreux, les rois n’attendront que l’assentiment des élites.
 Les rois francs convoquaient les plaids : les assemblées des aristocratiques.
 Ces assemblés ont un rôle consultatif.
 Dans certaine période, quand le pouvoir d’un roi est contesté, l’avis de l’assemblée aura tendance
à devenir obligatoire.
 Le roi pour rester au pouvoir devra se soumettre à leurs volontés.
 L’Eglise à partir du 7ieme siècle va commencer à jouer un rôle dans la politique.
 Cette influence serra net dans les royaumes des wisigoths.
 Pour la doctrine chrétienne, le pouvoir est nécessaire à la société humaine.
 Le peuple a un devoir d’obéissance.
 Le titulaire de ce pouvoir politique ne peut abuser de ces prérogatives.
 Un pouvoir politique n’apparait légitime que s’il ne respecte lui-même la justice.
 A la fin du 8ieme siècle, l’Europe apparait comme un territoire de plusieurs entités politiques
similaire d’un point de vue institutionnel.
 Bientôt ces divisions vont s’estomper.
 Expériences d’unification des royaumes barbares  Tendance à l’unification courante.
 A la fin du 9ieme siècle les danois unifient l’Europe du nord : l’Angleterre, la Suède et la Norvège.
 La dynastie carolingienne refait vivre la notion d’Etat.
 Le pouvoir de l’empereur s’étendra sur le territoire de l’ancienne gaule romaine, sur le nord de
l’Italie et sur les pays continentaux de l’Europe du nord et de l’est.
 Si l’empire carolingien est l’héritier de l’empire romain, il n’aura pas son étendu.
 L’Italie du sud, l’Espagne, l’Afrique du nord et l’Orient qui étaient à l’empire romain resteront en
dehors des limites de l’empire carolingien.
 Sa construction démarre en 751 jusqu’à 822.
 Crise de 822 à 888  A partir de là, l’empire carolingien va petit à petit disparaitre.
 Au 8ieme siècle, un nouveau fondement du pouvoir est la religion.
 Le pouvoir est au nom de Dieu, c’est une théocratie.
 Cette théocratie apparait avec la dynastie carolingienne.
 Ils mettent en avant cette nouvelle conception du pouvoir avec la cérémonie du sacre.
 Un personnage politique va avoir de plus en plus d’importance, il s’agit du maire du palais.
 C’est lui qui va exercer la réalité du pouvoir politique.
 Au milieu du 8ieme siècle, le maire va réussir à éclipser l’autorité du roi lui-même.
 En 751, le maire du palais, Pépin le bref, va se faire élire roi par les grands du royaume.
 Changement de dynastie accompagné de la cérémonie du sacre.
 En 754, Pépin le bref serra à nouveau sacré avec ses deux fils, Carloman et Charles Magne.
 Le sacre est un rituel religieux d’investiture.
 On induit d’huile sainte le nouveau monarque.
 Symbolise l’origine divine du pouvoir.
 Le lieu est un lieu saint (cathédral).
 C’est le pape lui-même qui verse l’huile sur la tête du monarque.
 Symbolisant que Dieu transmet un pouvoir à son titulaire.
 Cette pratique du sacre est d’origine juive, mentionnée dans la bible à propos des rois juifs.
 Ce sacre apporte un changement capital dans la conception du pouvoir royal.
 Le roi avec ce sacre sera le représentant de Dieu sur terre.
 Nouvelle légitimé mais aussi une nouvelle mission (évangélisation et protection des faibles).
 Le fondement religieux du pouvoir royal va permettre de renforcer l’autorité du roi.
 Obéir au roi serra un devoir religieux.
 Le recours à la religion permet à Pépin le bref de justifier son coup d’Etat.
 Il n’est pas hostile à l’hérédité du pouvoir royal.
 Ce sacre sert à manifester l’alliance entre le pouvoir royal et l’Eglise.
 C’est le pape qui a aidé Pépin le bref à devenir roi.
 L’Eglise dit que celui qui doit gouverner est celui qui exerce la réalité du pouvoir politique, et pas
celui qui porte le titre officiel de roi.
 Le roi en échange apporte son aide à l’Eglise.
 L’Eglise se voit attribuer un certain nombre de possession territorial.
 En 771 le fils Carloman meurt et laisse à la tête du royaume Charles Magne, un titulaire unique.
 Il va entreprendre un certain nombre de conquête.
 Le soutien de l’Eglise peut expliquer la mise en place de l’empire carolingien.
 L’Eglise apporte son soutien à Charles Magnes car il apparait comme le chef politique de la
majorité des peuples chrétien en occident.
 La mise en place de l’empire carolingien est aussi la mise en place de l’unité du monde chrétien.
 Cette faveur de l’Eglise s’explique aussi par la protection que donne Charles Magne au pape.
 Le pape Léon III a fait l’objet d’une tentative d’attentat préparé par une partie de la noblesse
romaine qui le contraint à s’enfuir à la cour de Charles Magnes.
 Charles Magne est la dernière autorité stable dans le monde chrétien.
 L’empire romain d’orient est défaillant.
 La mère de l’empereur (Irène) a chassé son fils du pouvoir en lui crevant les yeux.
 Les sujets ne reconnaissent pas l’autorité de la reine.
 Charles Magne semble être le seul apte à diriger le peuple chrétien.
 Il est couronné empereur le 25 décembre 800 à Rome.
 Il se présentera comme le successeur des empereurs romains.
 En 800 on estime que l’empire romain est à nouveau présent.
 Restauration de l’Etat au travers d’institutions.
 L’empereur carolingien va avoir la plus part des attributions qu’avaient les empereurs romains.
 Commandement des armées, pouvoir législatif, pouvoir judiciaire, désigne les évêques.
 La fonction monarchique apparait comme une fonction politique s’exerçant au sein de l’Etat.
 Le successeur de l’empereur ne peut être que le fils aîné, Louis Le Pieux.
 Les populations européennes ne s’identifient pas à un territoire particulier.
 Ils ne se sentent pas appartenir à cette entité européenne unique.
 Ne se considérant pas comme sujet d’un empereur, l’Etat n’est donc pas identifié.
 Les peuples se sentiront soumis à l’autorité sous la quel ils sont placés, mais pas à l’empereur.
 La succession de Louis Le Pieux est inégale.
 Ses trois fils se disputent pour des territoires égaux.
 En 822 un 4ieme fils caché, Charles, arrive et déclenche les foudres des trois autres frères.
 Une guerre éclate et s’achève en 843, 3 ans après la mort de Louis le Pieux, par le traité de
Verdun.
 Ce traité établit le partage de l’empire aux trois fils survivants.  Pépin est mort en 838.
 Charles prend le nom de Charles le Chauve et recevra la Francie occidentale.
 Louis prendra le titre de Louis le germanique et recevra la Francie orientale (est du Rhin).
 Lothaire, l’aîné, recevra la Lotharingie, la Francie médiane allant de l’Italie à la mer du Nord.
 Lothaire conserve le titre d’empereur carolingien.
 En 843 cet empire est vide de sens, puisque le territoire de Lothaire n’est qu’un simple royaume.
 L’Europe est à nouveau divisée entre différents royaumes.
 Si l’empire carolingien disparait, c’est aussi parce qu’il n’a jamais été reconnu par les populations.
 Les populations ne se reconnaissaient pas comme européenne.
 Les habitants se considéraient comme sujet d’un Etat abstrait.
 Ils reconnaissaient l’autorité carolingienne en échange de la protection de l’empereur.
 A la fin du 9ieme siècle les nouveaux royaumes doivent faire face à deux types de difficultés :
 Menace extérieure : Invasion des terres européennes par les viking.
 Morcellement du territoire.
 Les vikings pratiquent de véritable raids de pillage.
 Les musulmans, appelées les sarrasins, s’installent en Sicile et en Italie du Sud.
 Climat d’insécurité pour les populations et les pouvoirs monarchiques.
 Menace intérieur : les derniers rois carolingiens au 9ieme siècle sont confrontés à la contestation
de l’aristocratie de leurs royaumes.
 Les grands du royaume ne veulent plus être soumis à l’autorité royale.
 Les populations sont placées sous la protection des grands du royaume, qui se déclarent
indépendant.
 Ils sont considérés comme les nouveaux détenteurs du pouvoir politique, et imposent leur volonté
au roi.
 La composition de cette aristocratie : les grands propriétaires fonciers, les guerriers, les dignitaires
ecclésiastiques, les agents administratifs du royaume.
 877 : Charles le Chauve part en Italie dans l’espoir de se faire élire roi.
 Il meurt au retour et ne peut confirmer le système de transmission des charges publiques.
 La transmission se fera donc par l’hérédité.
 Ce sont les grands du royaume qui décideront de la succession de la royauté.
 Ils détiennent le pouvoir politique.
 Les comptes vont créer des principautés.
 Qui se morcelleront en seigneuries.
 Les seigneurs détiendront le pouvoir politique.
 Les seigneurs portent le nom de seigneur car ils gouvernent en maître absolu sur le territoire.
 Disposent de prérogatives politiques et économiques.
 Le territoire est considéré comme la propriété privée du seigneur.
 Il en tire des richesses et apporte des moyens de subsistances aux habitants.
 La propriété foncière à cette époque est capitale car l’économie était essentiellement rurale.
 Les terres du seigneur s’appellent « la réserve » et comprennent : le château et les terres
exploitables.
 Les paysans qui travaillent pour le seigneur sont des personnes non libre et totalement soumises.
 Statut juridique proche de l’esclavage.
 Le seigneur concède une partie de son territoire à des hommes libres contre une redevance.
 La population dépend politiquement de ce chef politique.
 L’autorité politique des seigneurs reposent sur une légitimité de fait.
 Ils se sont accaparé les prérogatives des princes territoriaux.
 Ils ont su s’imposer auprès des populations mais pas toujours de manière pacifique.
 En Normandie, les seigneurs ont recouru à la violence.
 Néanmoins les populations trouvent certains avantages aux seigneuries.
 Moyen de subsistance économique.
 Protection du seigneur grâce aux châteaux forts.
 Le pouvoir des seigneurs n’est pas un pouvoir de droit.  Encadré par aucun texte législatif.
 Les notions abstraites romaines autour du pouvoir politique comme l’Etat ou la souveraineté sont
totalement ignorées.
 On oubli même que les seigneurs ont usurpées des fonctions publiques qui étaient rattachées à la
souveraineté.
 Jusqu’au 11ieme siècle, le pouvoir des seigneurs ne sera pas du tout remis en cause.
 Le pouvoir des seigneurs est un pouvoir de fait, désignés par les coutumes.
 Le pouvoir du seigneur est immense mais il ne peut abuser de ses prérogatives car sa population
est indispensable à sa survie et à l’exploitation de ses domaines.
 Un équilibre se crée entre ce que le seigneur peut exiger et ce que consent les populations.
 Les droits qu’exercent les seigneurs peuvent être classés en 3 catégories :
 Droit de justice (changeant d’une seigneurie à une autre).
 Droit de ban, permet au seigneur d’édicter des mesures à portées générales.
 Droit de garde : possibilité pour le seigneur d’exiger des services de type militaire.
 La féodalité repose sur des liens qualifiés de liens féodaux vassaliques.
 Le vassal et le seigneur sont unis par un double lien, personnel et réel.
 Le lien personnel et la vassalité  Le serment de fidélité.
 Le lien réel renvoie à la terre que concède le seigneur à son vassal.
 L’entrée en vassalie : le vassal se met à genoux devant son seigneur, met ses mains dans celles du
seigneur, s’échangent des paroles de reconnaissance mutuelle, puis le vassal jure fidélité.
 Cérémonie de l’investiture : on montre la terre concédé au vassal soit sur place soit en donnant un
objet symbolique.
 Le vassal doit se montrer fidèle au seigneur  Aide et assistance.  Ne peut faire d’acte nuisible
contre le seigneur.
 Il peut encourir des sanctions pénales, voir la peine capitale.
 Le seigneur doit être loyal envers son vassal, ne peut lui porter préjudice.
 Le seigneur n’a pas prêté serment, les sanctions qu’il encourt son peu importantes.
 Le vassal sera délié de ses obligations.
 Le vassal doit aider son seigneur militairement, notamment dans la défense du château et dans les
expéditions guerrières.  Dimension financière de l’aide.
 Les vaisseaux réunis peuvent porter conseil au seigneur.
 Tout manquement entraine la perte définitive ou temporaire de son fief.
 L’importance des droits du vassal sur son fief vont de plus en plus se renforcer.
 On va reconnaitre un caractère viager au fief : le vassal sera autorisé à conserver le fief toute sa
vie, même au cas où son seigneur décède, le vassal devra uniquement porter hommage au nouveau
seigneur.
 Il va être reconnu au vassal la possibilité de transmettre ce fief à ses héritiers.
 L’héritier devra s’engager dans des liens féodaux-vassaliques avec le seigneur.
 En France, le vassal pourra vendre son fief à partir du 11ieme siècle.
 A partir de là, le vassal pourra avoir plusieurs seigneurs.
 Le système féodal se complique.
 En Allemagne, il est apparu qu’un vassal pouvait avoir 43 seigneurs.
 Il va être garantit par des règles juridiques qui vont établir une hiérarchie dans les liens féodaux.
 Au 11ieme siècle les contrats féodaux-vassaliques vont contenir la clause de réserve de fidélité.
 Obligeant le vassal d’un 1er seigneur à subordonner ses engagements.
 Va s’établir un ordre hiérarchique : la pyramide féodale.
 A la base elle comprend les arrières vassaux, les seigneurs, les suzeraines, puis le roi.
 Cette autorité royale ne sera pas réelle dans tous les pays européens.
 En France, le roi n’atteindra pas la base de la pyramide.
 En Angleterre et en Normandie, le monarque gardera la maitrise de cette pyramide.
 Il sera lié personnellement par des hommages à la base de la pyramide.
 Les pays de la Francie orientale et l’Italie verront une clause de réserve de fidélité au roi incluse de
manière générale dans tous les hommages prêtés
 Ce système s’impose jusqu’au 11ième siècle.
 A son apogée, l’Angleterre est morcelé en plus de 60 000 fiefs.
 Fin du 11ième siècle, ce système féodal commence à être remis en cause.
 Le morcellement du territoire prend fin.
 Regroupement des grandes seigneuries qui essayent de constituer de vraies principautés.
 De nouvelles entités politiques apparaissent et remettent en cause le pouvoir politique : les villes.
 Au Moyen-Age, certaines villes deviendront des sortes de cités Etat.
 Renouveau urbain à la seconde moitié du 11ieme siècle.
 L’économie rurale et autarcique évolue vers une économie ouverte aux échanges commerciaux.
 Climat de sécurité à l’époque.
 Invasion terminées et les seigneuries féodales ont mis en place une certaine paix.
 Les marchand peuvent de déplacer sans risque et vendre leur marchandise.
 Développement de l’artisanal, les marchands deviennent de plus en plus nombreux.
 Ses artisans et commerçant vivent dans des habitations rapprochés que l’on appelle des bourgs.
 Catégorie de population qu’on appellera bourgeois.
 Le système seigneurial impose un certain nombre de taxe aux paysans et ce système fiscal
apparait comme contraignant aux activités commerciales des bourgeois.
 Ces bourgeois luttent contre l’emprise seigneuriale en mettant en place des associations que l’on
voit apparaitre partout en Europe.
 En Europe du nord on appelle ça des guildes, dans le sud on appellera ça des confréries.
 Certaines sont fondées dans un but professionnel, regroupant par exemple des mêmes métiers.
 Prend le nom de corporation.
 Associations entres mêmes voisins, repose surtout sur un but charitable.
 Associations crée à la suite de la prestation d’un serment.
 Le perfectionnement des techniques agricoles entraine une augmentation forte de la population.
 Les seigneurs font face à cette augmentation et vont tenter d’étendre les surfaces cultivables.
 Les seigneurs cherchent des travailleurs, qui auront des privilèges.
 Chaque ville à son propre statut juridique, fixé dans un texte écrit appelé charte.
 Deux catégories de ville :
 Ville libre sans contraintes seigneuriales (Allemagne).
 Ville dépendante du suzerain (Angleterre).
 Les villes soumises sont souvent crée par le seigneur lui-même.
 Aucun organe de gouvernement.  Simple agent administratif du seigneur  Prévôt.
 Le seigneur peut réunir l’assemblée de la ville pour prendre des avis.
 Les villes autonomes sont concurrentes du pouvoir seigneurial.
 Ont leur propre organe de gouvernement.
 Entité politique à part entière.
 Gouvernées par des instances municipales élues.
 Dans les villes souverainement, c’est souvent un magistrat élu, entouré de caporaux, qui dirigent
la ville.
 Ces organes de gouvernement vont exercer sur les habitants toutes les prérogatives alors
exercées par le seigneur féodal.
 La notion d’Etat était ignorée à cette époque.  Réapparait début 14ième siècle.
 Cette mise en place démarre en premier en Europe de l’Ouest (France, Espagne, Angleterre).
 Pas mal de pays d’Europe central seront sous la coupe de l’empire Ottomans jusqu’au 19ieme
siècle (Serbie, Bosnie, Balkans).
 Au 14ieme, l’apparition des premières structures étatiques vont être le fait des monarchies.
 La notion d’Etat change de sens, elle ne suscite plus l’unité européenne, mais la rivalité.
 Rivalité à son paroxysme, quant au 17ieme siècle les monarchies prennent la forme de monarchie
absolue.
 Au début du 10ième siècle, le successeur du royaume allemand Otton tente de remettre sur pied
l’empire qui voudrait s’inscrire dans la continuité de l’empire romain.
 La dignité impériale des romains est passée aux francs puis des francs aux allemands.
 L’autorité d’Otton sera remise en cause.
 Les successeurs d’Otton n’arrivent pas à garder leur autorité en Italie.
 L’Empire d’Otton va connaitre un morcellement territorial.
 La féodalité est synonyme d’affaiblissement du pouvoir royal.
 La royauté apparait alors comme une fonction politique dans la majeure partie de l’Europe.
 Les rois ne sont pas plus puissants que les seigneurs féodaux.
 L’exception se trouve en Angleterre où les rois seront considérés comme les véritables
gouvernements.
 Ce sera du à la personnalité et la politique de Guillaume le conquérant.
 Il va mener une politique servant l’autorité royale et va limiter le pouvoir des seigneurs féodaux.
 Il fait en sorte d’attribuer des fiefs dispersées, et se préserve un certain nombre de droit : lever
l’impôt ou mobilisé des armées.
 Le système féodal n’est pas désorganisé puisqu’il existe une hiérarchie des seigneurs féodaux.
 Au sommet on retrouve le roi suzerain.
 On considère que les fiefs des seigneurs féodaux sont au roi, et que le roi ne peut être vassal.
 Dans les faits, le roi n’a pas plus d’autorité qu’un autre seigneur.
 Le roi réussira à s’imposer qu’après la reconquête de territoire en évinçant les seigneurs féodaux.
 Ils vont avoir recours à des moyens juridiques issus du droit féodal.
 Des monarques vont prononcer des sanctions à l’égard de leurs vassaux dans le but de récupérer
un certain nombre de territoire.
 Jean-sans-terre voulait monter une coalition contre le roi de France par des moyens militaire.
 Mais se verra échouer au 11ieme siècle.
 Les rois vont recourir également au mariage et à l’héritage pour gagner en territoire mais
également à l’argent, en rachetant des fiefs. (Louis 8 au 13ieme siècle).
 Le roi redevient le seigneur le plus puissant de son royaume.
 Si le roi a tenu tout au long de cette période, c’est par la coutume, l’idée qu’il cohére la hiérarchie
féodal, et par le prestige de la fonction de roi.
 Le roi, représentant de Dieu doit faire respecter la religion, maintenir la paix, la justice, et
défendre le royaume contre ses ennemis.
 Il va pouvoir lever une armée constitué de ses vassaux et arrière vassaux, lever des impôts sur la
population (forte résistance…) et un droit de punition général.
 Le roi n’est plus présenter comme un roi féodal, mais comme un roi souverain.
 La couronne symbolise l’Etat perpétuelle et le roi celui qui exerce le pouvoir politique.
 Le roi doit nécessairement transmettre la couronne et les droits qu’elle comporte.
 C’est cette notion qui va permettre une continuité de l’Etat.
 Cette notion apparait au 14ième siècle.
 Autre notion de la permanence de l’Etat en Angleterre.
 On distingue le corps politique du roi, la personne elle-même du roi, et le corps mystique du roi,
qui désigne le corps immortel du roi et sert à assurer la permanence du pouvoir royal.
 Deux règles régissent la transmission du pouvoir royal : l’hérédité, la continuité.
 L’hérédité dans les règles communes.
 On ne peut disposer de la couronne par voie de testament, et le roi doit être chrétien.
 Chrétien, car la majorité est chrétienne.
 Fonction religieuse de la fonction de roi.
 L’hérédité dans le royaume de France.
 Les femmes ne peuvent pas détenir la couronne (exception française).
 On justifie cette exclusion par le risque de voir passer la couronne de France à un étranger, si elle
se marie à un non français.
 A la mort du roi, il est instantanément remplacé. « Le roi ne meurt jamais ».
 Avant, le roi était roi après avoir été sacré.
 Si le nouveau roi était un enfant, on mettait en place la régence, un gouvernement provisoire qui
avait pour vocation d’être en place jusqu’à sa majorité.
 Les régents prennent les décisions au nom du roi.
 Il faut distinguer les biens du domaine de l’Etat, et les biens du domaine du roi.
 Des lois viennent protéger les biens de l’Etat, pour qu’ils ne soient pas réduits à des actes de
ventes, de partage ou de succession.
 Le roi s’engage à respecter le principe d’inaliénabilité des biens de l’Etat dans le serment qu’il
prête à l’occasion de son sacre.
 Le serment est un moyen juridique faible, car rien n’oblige le roi à ne pas se soumettre.
 On distingue les lois ordinaires et les lois du royaume, de lois supérieures auquel doit se
soumettre même le roi.
 Ces lois vont revenir deux formes : forme coutumière (la plus part des règles de dévolution de la
couronne) d’autre sont fixé dans des textes écrits.
 Le respect des lois fondamentales va incomber principalement au parlement de Paris.
 Parfois, le parlement rappelle à l’ordre le roi, comme pour le testament du roi Louis 14.
 A partir du 14ieme siècle ce sont principalement deux types d’institutions qui vont modérer les
pouvoirs du roi : les organes juridictionnels et les assemblées politique.
 Les organes juridictionnels supérieurs : elles ne vont pas obtenir une autonomie nécessaire et des
prérogatives suffisantes pour opérer un contrôle efficace des décisions royales.
 Les seuls institutions juridictionnelle qui vont apparaitre comme vrai contrepouvoir se trouveront
en France et en Allemagne.
 Le Parlement en France arrive au 14ième siècle et est issus d’un démembrement de la cour du roi.
 Petit à petit, une section à part entière se crée de la cour du roi.
 C’est lorsqu’elle devient autonome que nait le parlement et siège à Paris.
 Il y ‘en aura d’autre en province.
 Le parlement de Paris prendra en appel les problèmes des parlements de province.
 Le parlement est la juridiction royale suprême.
 Deux prérogatives au parlement de Paris :
 Le parlement se veut être le gardien des lois fondamentales du royaume.
 Le parlement enregistre les actes royaux et les textes normatifs.
 Progressivement le parlement va avoir un droit de remontrance qui relève du droit de conseil que
le parlement doit traditionnellement au monarque.
 Ces droits prennent une dimension juridique.
 Le parlement va ainsi bloquer les textes contraires au privilège.
 Ils vont être considérer comme de véritable contre poids et opposant à la politique voulue du roi.
 Ces parlements vont permettre jusqu’au 17ieme siècle d’établir un véritable contre poids.
 Même régularisation dans l’empire romano-germanique.
 Le processus de mise en place est similaire à celui du Parlement en France.
 Création d’un tribunal qui aura certaines compétences politiques.
 Il s’occupera par exemple des plaintes des sujets contre leur seigneur ou contre leur ville.
 Ce tribunal va pouvoir condamner les empiètements du pouvoir politique contre les droits et les
privilèges des habitants de l’empire.
 Ses assemblées politiques vont se généraliser entre le 14ieme et le 16ième siècle.
 Deux caractéristiques : elle représente le peuple, à partir du 14ieme siècle elle représentait les
sujets du roi, puis à évoluer vers un mode d’élection de ces représentants.
 Elle connaisse une organisation en triparti pour 3 ordres sociaux.
 Les Etats généraux sont composés de représentant du 1er et 2ieme ordre, et du tiers Etats.
 En Angleterre : chambre des Lords et chambre des communes.
 En Espagne, il n’y a qu’une catégorie.
 Les prérogatives :
 Autorisation de lever des impôts :
 Se trouve dans toutes les monarchies européennes. (En France pendant la guerre de Cent ans, en
Angleterre par la Grande Charte) mais la plus part ce serra coutumier. Le roi consulte l’assemblée
politique avant d’établir un nouvel impôt.
 Se prononce sur des politiques majeurs comme l’exercice du pouvoir souverain : réglemente la
régence ou ratifie les traités internationaux engageant le royaume.
 L’expression des doléances.
 Certaines assemblées vont elle-même mettre en œuvre leurs propositions en participant à
l’exercice du pouvoir législatif (Danemark).
 L’exercice de prérogative judicaire contre le roi : Angleterre avec l’impeachment.
 Ces assemblées n’avaient pas la maitrise de leur réunion, elle n’était pas efficace.
 Elles vont revendiquer le droit de se réunir à intervalles réguliers soit leur périodicité de leurs
réunions.
 Cette revendication ne sera accordée de façon partielle et ne restera pas longtemps.
 Si ça avait été le cas, elles auraient été de véritable contrepouvoir autonome.
 Parfois elle arrive, notamment pendant la guerre de Cent ans et pendant les guerres de religion en
France.
 Les rois se méfie de ses assemblées et essaye de les éviter.
 En France, elle ne sera pas convoquée entre 1614 et 1789.
 La monarchie absolue apparait à partir de la fin du 16ieme siècle.
Il n’y en aura pas en Hollande et dans la confédération helvétique, également la république
italienne.
 La monarchie absolue va passer inaperçu à ses auteurs et acteurs.
 Elle est l’aboutissement du processus de renforcement du pouvoir royal qui a commencé par
l’affirmation du caractère souverain de l’Etat.
 Au 17ième siècle cette notion de souveraineté se précisera puisque le pouvoir serra dit indivisible.
 Le roi serra la seule autorité politique.
 Si le roi a des pouvoirs absolu c’est car il les tient de Dieu, il est de droit divin.
 Il ne tient plus le pouvoir du peuple.
 Réagit aux théories du 16ième siècle sur la monarchie limitée.
 Le peuple n’est pas un acteur de la politique.
 Le roi n’est pas soumis au Pape, il est son égal, puisque tient ses pouvoirs de Dieu.
 Le roi n’est responsable que devant Dieu himself.
 En Angleterre et en Prusse il n’y aura pas de diffusion des idées absolutistes.
 La monarchie absolue apparait comme un moyen de restaurer la paix et l’ordre par un pouvoir
politique fort.
 Le Thiers Etat est pour la monarchie absolue.
 Le clergé fut d’abord réticent, car il exerçait un rôle pendant la monarchie limitée.
 Prérogatives du roi absolu :
 Plénitude du pouvoir politique, pouvoir de fixer des règles générales.
 Le droit royal va devenir la principale source de droit.
 Les monarques essayent de réduire le droit aux lois royales.
 En France : « un roi, une loi ».
 Au 17ieme siècle débute les premiers projets de codification du droit en Europe.
 En France, Louis 16 adopte l’ordonnance civile de 1667, préfiguration en quelque sorte du code de
procédure civile.
 Le Sud de l’Europe va demeurer en dehors de ce phénomène de codification.
 Le roi est en dehors des lois qu’il crée, et peut décider de soustraire quelqu’un à l’application de la
loi, droit de grâce également.
 Le roi peut lever une armée et déclarer la guerre.
 On prétend que les terres des sujets sont des propriétés originaires du roi.
 Droit de réclamer des contributions financière aux propriétaires fonciers, et le droit
d’expropriation.
 Le roi est qualifié de seule autorité investit du pouvoir de rendre la justice.
 Le roi est source de toute justice.
 Le monarque peut rendre lui-même la Justice (en France, lettre de cachet).
 Le plus souvent, la justice est rendue par les juridictions royales au nom du roi.
 En Europe les monarques vont chercher à éliminer ou effacer les organes juridictionnels suprêmes
ainsi que les assemblées politiques.
 Les remontrances du Parlement ne sont plus tolérées dans la monarchie absolue.
 A partir de la moitié du 16ieme siècle les rois vont tenter d’interdire les itératives remontrances.
 En France, l’effacement des Parlement serra effectif sous le règle de Louis 14.
 Il va les mettre sous silence par l’ordonnance de 1667 qui comporte deux mesures :
 Le parlement n’a plus le droit d’itératives remontrances, et les remontrances simples ne pourront
intervenir qu’après l’enregistrement du texte.
 Au 18ième siècle après le règne de Louis 14, Philipe d’Orléans rétablit les Parlements dans leurs
anciennes prérogatives en remerciement pour avoir cassé le testament de Louis 14.
 Louis 15 remettre sous silence le Parlement, mais Louis 16 les rétablira à nouveau.
 Ce déclin est moindre en Europe du Nord comme en Angleterre ou en Suède où ses assemblées se
maintiennent.
 Le roi gouverne maintenant seul, avec un pouvoir entier et exclusif.
 Le pouvoir monarchique n’est effectif qu’avec l’obéissance de la population.
 Le roi doit respecter des normes supérieures, comme les lois naturelles et divines.
Il est aussi soumis aux lois fondamentales et aux privilèges.
 Les lois fondamentales viennent tempérer le pouvoir absolu du roi.
 Règle de dévolution de la couronne : voie salique, le pouvoir monarchique est transmis par ordre
de primogéniture (1er enfant ou parent le plus proche).
 Le domaine de la couronne va être élargit.
 Le roi appartient à l’Etat et à la couronne.
 La vie du roi est totalement exposée au public.
 Les privilèges sont des statuts juridiques particuliers accordés à certaine personne (par lettre
d’anoblissement du roi) ou une catégorie d’individu soit une institution (clergé, noblesse).
 Les privilèges peuvent être accordés par le roi lui-même, ou être issus de la coutume (suite à des
pratiques imposées au roi).
 Le roi est obligé de les respecter, car il s’y engage dans le sacre, et ne veut pas perdre sa
légitimité.
 A partir du 18ième siècle, l’absolutisme entre dans une période de déclin car il ne répond plus aux
besoins ni aux aspirations de la population.
 Partout e Europe se voit crée des mouvements de contestations qui vont s’exprimer par la
philosophie des lumières.
 On conteste la légitimité divine du roi (et la religion en générale), et l’étendu du pouvoir politique
des monarques.
 Ces philosophes critiquent et propose un nouveau modèle politique : l’Etat-Nation.
 Le pouvoir appartient à la nation, et le pouvoir politique est exercé par différent organes
politiques conformément au principe de la séparation des pouvoirs.
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