A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 102 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 06 mars 2017 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 -----------------------------------------------------------------SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture! 03/03/2017 - Ara Toranian - La Règle du Jeu Azerbaïdjan : Liberté pour Alexandre Lapshin 02/03/2017 - Cercle d'Amitié France-Artsakh Cercle d'Amitié France-Artsakh - 15 questions, 15 réponses sur la République d’Artsakh 06/03/2017 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 6 mars Printemps des Arts du 15e Agenda - Paris : Exposition du sculpteur Raffy Sarkissian 06/03/2017 - Ambassade de France en Arménie Presse arménienne : Revue du 3 mars 2017 04/03/2017 - RFI Turquie: «Reis», un film consacré à la vie d'Erdogan 06/03/2017 - Libération Colère allemande après les accusations de «nazisme» d’Erdogan 05/03/2017 - NAM Anéantissement à Tadem : le Nettoyage Ethnique des Arméniens 03/03/2017 - Madmoizelle Le génocide arménien au cœur de « The Promise » avec Oscar Isaac et Christian Bale 03/03/2017 - La Libre.be Asli Erdogan tisse des liens entre le génocide arménien en Turquie et la Shoah (OPINION) 04/03/2017 - NAM Garo Paylan : Une Erreur Historique à Corriger 05/03/2017 - RTBF L'Autriche veut interdire toute campagne de la Turquie dans l'UE 06/03/2017 - Thomas Wieder et Marie Jégo - Le Monde Vives tensions entre Berlin et Ankara autour de la campagne référendaire turque 05/03/2017 - Ouest-France Erdogan, président de la Turquie, compare les Allemands aux nazis 05/03/2017 - Delphine Nerbollier - La Croix Forte tension entre l’Allemagne et la Turquie 05/03/2017 - Alexandre Billette - RFI Turquie: Erdogan accuse l'Allemagne de «pratiques nazies» 05/03/2017 - Le Monde.fr Meetings turcs annulés en Allemagne : Erdogan évoque des « pratiques nazies » 05/03/2017 - L'Express Syrie: le pilote de l'avion militaire tombé en Turquie retrouvé 05/03/2017 - Lalibre.be "Pratiques nazies": Berlin dénonce les propos "inacceptables" d'Erdogan 05/03/2017 - NAM Anéantissement à Tadem : le Nettoyage Ethnique des Arméniens 05/03/2017 - Panorama.am Garo Paylan to appeal to ECHR 03/03/2017 - Mary Wald - Huffington Post Hate for Hire 04/03/2017 - Côme DELANERY | OLJ Pourquoi Erdogan tend la main aux réfugiés syriens 02/03/2017 - Agence Fides ASIE/TURQUIE - Accord atteint sur les procédures d’élection du nouveau Patriarche arménien de Constantinople 05/03/2017 - Catherine Gouëset - L'Express 15 années d'Erdogan en Turquie: du rêve démocratique à la dérive autoritaire 03/03/2017 - Nicolas Gary - ActuaLitté Dédier la Journée internationale des femmes à Asli Erdogan 05/03/2017 - Thibaut Madelin - Les Echos Berlin désarmé face aux attaques d'Ankara 06/03/2017 - NAM Génocide Arménien : Garo Paylan fait appel devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme INFOS COLLECTIF VAN Azerbaïdjan : Liberté pour Alexandre Lapshin Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN reprend ici l'éditorial d'Ara Toranian publié le 3 mars 2017 sur le site La Règle du Jeu. La Règle du Jeu Liberté pour Alexandre Lapshin 3 mars 2017 par Ara Toranian Le blogueur russo-israélien a été arrêté et placé en détention. Une illustration de la dérive autoritaire et mégalomaniaque de l’Azerbaïdjan. Alexandre Lapshin à l'aéroport de Bakou, à son arrivée après son extradition par la Biélorussie. Pour qui s’est rendu dans la République du Haut-Karabakh, et ils sont plusieurs dizaines de milliers dans ce cas, le monde est devenu une souricière. Le blogueur russo-israélien Alexandre Lapshin est en train d’en faire la très pénible expérience. Faisant escale en transit à l’aéroport de Minsk, il est alpagué par la police Biélorusse le 15 décembre 2016 et placé en détention. Motif : plusieurs voyages sans l’autorisation de Bakou en 2011 et 2012 dans cette république séparatiste peuplée d’Arméniens. Interpol n’a été saisi d’aucun mandat d’arrêt international à son endroit, lequel aurait d’ailleurs été improbable eu égard au prétexte invoqué. Mais les bonnes relations entre les régimes biélorusses et azerbaïdjanais ont rendu possible cet abus de droit qui se transforme en cauchemar pour sa victime et en menace pour nombre de ceux qui sont allés au HautKarabagh. Alexandre Lapshin a en effet été extradé à Bakou le 7 février, sans autre forme de procès. Et il se trouve depuis dans les geôles de cette pétrodictature qui est en train de lui faire payer ses voyages, ses sympathies pro-arméniennes et ses dénonciations du régime Aliev sur son blog. Si Amnesty International s’est saisie de cette affaire totalement ubuesque, on n’entend pas beaucoup Jérusalem et Moscou demander la libération de leur ressortissant qui possède pourtant la double nationalité russe et israélienne. Il faut dire que Poutine et Netanyahou sont les grands pourvoyeurs d’armes de cette oligarchie riche en ressources pétrolifères. Et que le régime Aliev ne badine pas avec la question du Haut-Karabakh dont la population arménienne, en s’émancipant du joug, a infligé une insupportable blessure narcissique à ce nationalisme panturc qui conduit l’Azerbaïdjan et la Turquie à prétendre former deux Etats pour un même peuple… Les conditions aussi tragiques qu’inédites du kidnapping de Lapshin en Biélorussie, de son extradition et de son incarcération à Bakou en disent d’ailleurs long sur l’obsession névrotique des dirigeants azerbaïdjanais envers cette question arménienne. Un délire qui les a amenés à instaurer un état de terreur dans leur sphère d’influence à l’égard de tout ce qui y touche (nombre de dissidents sont accusés d’espionnage ou d’accointances avec l’ennemi), mais aussi à l’extérieur. Bakou revendique une liste noire de 500 personnalités ayant visité la République du HautKarabakh. Ces « malheureux » se voyaient jusqu’alors interdits de séjours en Azerbaïdjan… mais ils s’en relevaient. La situation est plus grave aujourd’hui, qui les met à la merci d’une escale malencontreuse dans tout Etat qui entretiendrait des liens privilégiés avec l’Azerbaïdjan, comme ce qui est arrivé à Lapshin en Biélorussie. Nombre de journalistes et de politiques français qui ont voyagé dans le « territoire libéré » du Haut Karabagh pourraient figurer sur cette liste. L’actuel ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, qui s’y est lui-même rendu « sans autorisation de Bakou » il y a un an et demi, en fait-il partie ? Et sera-t-il lui aussi attendu au tournant, dans un futur plus ou moins lointain, dans quelque aéroport international de quelque pays amis de l’Azerbaïdjan ? Dans son zèle à étendre le domaine de la terreur, il semblerait que cet État ne se contente plus de briser la liberté d’expression dans ses murs (l’Azerbaïdjan est classé 163e sur 180 pays au classement RSF sur la liberté de la presse), il s’aventure également à essayer de la régenter très loin de chez lui, parfois-même jusqu’en France. Ainsi l’auteur de ces lignes a-t-il été poursuivi pour avoir diffusé un communiqué du député UDI la Loire, François Rochebloine, qui qualifiait l’Azerbaïdjan « d’État Terroriste ». Un juge a certes délivré il y quelques semaines un non lieu dans cette affaire. Mais l’Azerbaïdjan a décidé de faire appel. Naturellement. Ce qui entravera d’autant moins son budget que son ambassade jouit de l’immunité diplomatique et n’aura jamais à subir les conséquences de ses poursuites abusives contre des journalistes français. Dans ces conditions, pourquoi romprait-il avec ses vieilles habitudes en se privant de les harceler sur le terrain judiciaire ? On le voit, le cas d’Alexandre Lapshin, pour être spectaculaire, n’est que la résultante d’une dérive autoritaire et mégalomaniaque qui ne cesse de s’accentuer et de se développer, tant à l’intérieur des frontières de cet État qu’à l’extérieur. Un rapport explosif de l’ESI (European Stability Initiative), sur les tentatives de corruption de l’Azerbaïdjan au sein de l’APCE, dénonce ce tropisme. La France n’est pas épargnée où le régime de Bakou a gagné quelques sympathies parmi les élus en faisant profiter de ses largesses leurs bonnes oeuvres. Ce n’est en tout cas pas sur eux qu’il faudra compter, pour qu’Aliev, qui sera en visite officielle en France le 14 mars, entende parler du pays et de Lapshin… Lire aussi : Un blogueur russo-israélien extradé en Azerbaïdjan par la Biélorussie Le blogueur Aleksandr Lapshin extradé vers l'Azerbaïdjan Lapshin remis à Bakou Breaking: Lapshin Extradited, Detained in Baku Belarusian court rules to extradite blogger to Azerbaijan Turquie/Azerbaïdjan : L'Arménie s'exprime devant l'APCE Haut-Karabakh : L’Azerbaïdjan demande l’extradition d'un blogueur russoisraélien Le chef d’Etat biélorusse demande l’extradition du blogueur vers l’Azerbaïdjan ///// L’assassin qui valait 3 milliards d'euros Ramil Safarov, l'homme qui peut mettre le feu au Caucase OTAN : Visite du secrétaire général en Arménie Affaire Safarov: confession d'un meurtrier raciste Indignation face à la remise en liberté du meurtrier azéri Azerbaïdjan : le tueur à la hache Affaire Safarov : le Président de l’APCE exprime son inquiétude Affaire Safarov : Valérie Boyer interpelle Laurent Fabius Affaire Safarov : Valérie Boyer s’engage pour les droits de l’Homme Affaire Safarov : François Rochebloine écrit au chef de l'Etat L'Azerbaïdjan menace la paix régionale en glorifiant un crime raciste Azerbaidjan : grâce octroyée à M. Safarov Grâce de l’assassin Ramil Safarov : Obama préoccupé Affaire Safarov : Les tensions doivent être apaisées Extradition d'un assassin de la Hongrie vers l'Azerbaïdjan Aliyev devrait être accueilli à Paris comme ‘l’homme à la hache en chef’ Amnesty : le gouvernement d'Azerbaïdjan attise les violences ethniques http://laregledujeu.org/2017/03/03/30905/liberte-pour-alexandrelapshin/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95798 Cercle d'Amitié France-Artsakh - 15 questions, 15 réponses sur la République d’Artsakh Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Cercle d'Amitié France-Artsakh a mis à jour les 15 questions / 15 réponses sur l'Artsakh suite au nouveau nom de la République. Le Collectif VAN vous invite à lire ces questions/réponses publiées sur le site du Cercle d'Amitié France-Artsakh le 2 mars 2017. Cercle d'Amitié France-Artsakh 15 questions, 15 réponses sur la République d’Artsakh 1. Qu’est ce que l’Artsakh ? 2. Pourquoi l’Azerbaïdjan s’oppose à la reconnaissance de l’indépendance de l’Artsakh et se trouve en conflit avec ce dernier ? 3. Dans quelle mesure l’Arménie est-elle impliquée dans le conflit ? 4. Pourquoi l’Artsakh ne réclame plus son rattachement à l’Arménie ? 5. Le processus d’indépendance de l’Artsakh est-il conforme au droit international ? 6. Pourquoi le Haut-Karabagh ne réclame-t-il plus son rattachement à l’Arménie? 7. Quel est le rôle de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) ? 8. Pourquoi les rencontres diplomatiques impliquent l’Azerbaïdjan et l’Arménie et excluent la République d’Artsakh ? 9. Sur quels principes portent principalement les discussions diplomatiques ? 10. Quelles sont les avancées dans le processus des discussions diplomatiques ? 11. Y a-t-il une dimension territoriale au conflit de l’Artsakh ? 12. Quelles sont les avancées du processus de négociationsQue sont devenues les populations civiles qui habitaient ces régions avant la guerre ? 13. Où en est la République d’Artsakh dans la construction de son État ? 14. Comment la République d’Artsakh établit-elle des relations extérieures ? Quels sont ses acquis en matière de coopération extérieure ? 15. Quelles conséquences pourrait avoir la reconnaissance de la République d’Artsakh ? 1. Qu’est ce que l’Artsakh ? L’Artsakh, anciennement Haut-Karabagh, est une république autodéterminée située dans le Sud- Caucase, entre l’Azerbaïdjan, l’Arménie et l’Iran. La superficie du pays est d’environ 11 500 km² et sa population s’élève aujourd’hui à 151 000 habitants. Sa capitale est Stepanakert. Le pays a déclaré son indépendance le 2 septembre 1991, devenant initialement la République du Haut-Karabagh. Depuis, il revendique sa reconnaissance par la communauté internationale à laquelle s’oppose catégoriquement l’Azerbaïdjan. La République assure la séparation des pouvoirs. Elle est pourvue d’une Assemblée nationale monocamérale, système parlementaire à une seule chambre. Bako Sahakian est le troisième Président de la République d’Artsakh, élu au suffrage universel direct en 2007 et réélu en 2012. En février 2017, un nouveau referendum a consacré le changement de nom du pays qui a retrouvé son appellation d’origine sous le nom de République d’Artsakh. 2. Pourquoi l’Azerbaïdjan s’oppose à la reconnaissance de l’indépendance de l’Artsakh et se trouve en conflit avec ce dernier ? On appelle « conflit du Karabagh » l’affrontement d’abord politique ensuite militaire qui oppose l’État d’Azerbaïdjan à la population de l’Artsakh, arménienne presque dans sa totalité. L’origine du conflit réside dans l’histoire moderne de la région. Lors de la soviétisation de la Transcaucasie en 1920, l’Artsakh est intégré autoritairement et contre le gré de sa population à l’Azerbaïdjan par le pouvoir soviétique central. Dès son rattachement à l’Azerbaïdjan, la population de l’Artsakh a été victime d’une politique systématique de discrimination ethnique voire d’épuration visant à sa disparition progressive, à l’instar d’une province arménienne voisine, le Nakhitchevan, qui, placée dans le même cas, a vu sa population arménienne très largement majoritaire chuter à 0% en moins de 40 ans. Pendant toute la période soviétique (1920-1991) la population arménienne de l’Artsakh n’a eu de cesse de réclamer son rattachement à l’Arménie. Réprimées par le formidable appareil coercitif soviétique pendant 70 ans, les autorités de la Région Autonome du Haut- Karabagh lancèrent à la fin de l’URSS, et dès 1989, un processus de détachement de l’Azerbaïdjan. À ce processus, respectueux du droit interne et du droit international, l’Azerbaïdjan a répliqué par des massacres d’Arméniens puis par une guerre ouverte contre le Karabagh. Dès lors, la population de l’Artsakh organise sa défense et se sépare définitivement de l’Azerbaïdjan en proclamant son indépendance en septembre 1991. La phase armée du conflit se déroule de 1991 à 1994. Devenue indépendante en 1991, l’Arménie voisine s’engage à soutenir la revendication d’indépendance de l’Artsakh afin de garantir la sécurité de sa population. Un accord de cessez-le-feu est signé entre l’Azerbaïdjan, l’Arménie et l’Artsakh en mai 1994 avec la médiation de la Russie. La guerre se conclut par une victoire militaire de la République d’Artsakh mais la question de son statut politique reste non résolue à ce jour. 3. Dans quelle mesure l’Arménie est-elle impliquée dans le conflit ? Elle ne l’est pas sur le plan légal, le conflit opposant de fait l’État de l’Azerbaïdjan à la population de l’une de ses anciennes régions autonomes, le Haut-Karabagh. Cependant, l’Arménie ne peut rester indifférente au sort de cette population pour des raisons d’abord historiques, puis morales. Le Haut- Karabagh est en effet une ancienne province arménienne. Ses habitants sont de langue et de culture arméniennes et de surcroît l’Artsakh a souvent souhaité son rattachement à l’Arménie. Mais la principale raison de l’intérêt que porte l’Arménie au conflit est la menace permanente que fait peser l’Azerbaïdjan sur la stabilité et la sécurité régionales. Après les premiers pogroms anti-arméniens en Azerbaïdjan en 1988, et devant l’inaction des autorités soviétiques et leur incapacité à assurer la sécurité des populations de l’Artsakh, la République d’Arménie s’est engagée à garantir la sécurité de cette population. 4. Pourquoi l’Artsakh ne réclame plus son rattachement à l’Arménie ? La région autonome de l’Artsakh a entamé son processus de sécession de l’URSS peu avant ceux de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Conformément à la législation soviétique alors en vigueur, l’Assemblée de l’Artsakh a effectivement voté son rattachement à l’Arménie mais ce vote a été invalidé par le Soviet Suprême d’URSS. Soucieux de légalité, l’Artsakh s’est alors déclaré indépendant sur la base de la loi de l’URSS du 3 avril 1990 « relative aux procédures de règlement des problèmes en cas de sécession d’une République soviétique de l’URSS ». Mais, après la disparition de l’URSS, seuls l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont été reconnus comme États indépendants par la communauté internationale. Le processus d’indépendance de l’Artsakh n’est pas terminé, puisque ce pays ne bénéficie pas encore de la reconnaissance internationale. C’est pourquoi le pays continue de privilégier la reconnaissance de son droit à un État souverain, toujours dans le but de protéger sa population et en s’appuyant sur la charte des Nations Unies. 5. Le processus d’indépendance de l’Artsakh est-il conforme au droit international ? La réponse est oui. La population du Haut- Karabagh voit dans l’indépendance de sa région à la fois l’unique garantie d’une sécurité physique et l’accomplissement du droit de tout peuple à l’autodétermination, principe fondateur des Nations Unies. L’Azerbaïdjan oppose à ce droit le principe de l’intégrité territoriale qu’il place au-dessus du droit des peuples à l’autodétermination, s’estimant en droit d’user de la force contre la population de l’Artsakh à tout moment pour recouvrer l’intégralité de son territoire tel qu’à l’époque soviétique. Or, l’intégrité territoriale est un principe visant à protéger d’une agression extérieure une nation constituée dans le cadre d’un État qui s’est au préalable autodéterminé. Mais lorsqu’un État menace certains de ses propres citoyens sur une base arbitraire – par exemple ethnique ou religieuse – et que ceux-ci sont regroupés sur une partie du territoire revendiqué par cet État, les personnes menacées ont le droit de faire sécession pour assurer leur sécurité physique et la pérennité de leur existence. 6. Quelle est la position des Nations Unies dans le conflit ? Les Nations Unies soutiennent l’action de l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) qui sert de cadre international de médiation pour le conflit du Karabagh. Dans le même temps, préoccupé par l’escalade des opérations militaires en 1993, le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté 4 résolutions, pour éviter la détérioration de la situation. Ces quatre résolutions du Conseil de Sécurité (n°822 du 30 avril 1993, n°853 du 29 juillet 1993, n°874 du 14 octobre 1993 et n°884 du 12 novembre 1993) s’adressent à l’Azerbaïdjan mais aussi à la République d’Artsakh tout en appelant le « Gouvernement de la République d’Arménie à user de son influence sur les Arméniens de l’Artsakh pour la cessation immédiate de toutes les hostilités et de tous les actes d’hostilité afin que puisse s’instaurer un cessez-le-feu durable ». Ces résolutions attestent de la prise en compte de l’Artsakh, même non reconnu, par les Nations Unies tout en affirmant qu’un dialogue politique ne peut s’instaurer qu’après la cessation des actes d’hostilités. À ce jour, ces résolutions ne sont pas respectées par l’Azerbaïdjan qui refuse de mettre un terme aux hostilités envers la République d’Artsakh en lui imposant un blocus économique et en menant une guerre rampante contre sa population. Cette situation de menace permanente rend impossible pour la République d’Artsakh de se départir des mesures de sécurité mises en place par l’armée artsakhiote que lui reproche l’Azerbaïdjan. 7. Quel est le rôle de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) ? Depuis l’adhésion des États du Caucase du Sud à l’OSCE en 1992, celle-ci représente l’instance internationale qui sert de cadre aux négociations, sous la forme d’un groupe de Minsk, composé de 11 États dont l’Arménie et l’Azerbaïdjan auxquels s’ajoutent « des représentants élus ou autres du Haut-Karabagh ». Ce groupe organise des rencontres au niveau des Présidents et des ministres des Affaires étrangères de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan ainsi que des visites officielles à Erevan, à Bakou et à Stepanakert. En 1997, afin de rendre les procédures de médiation plus efficaces, ce groupe trop large a mandaté trois États permanents, la France, la Russie et les États-Unis, pour assurer la coprésidence de ce groupe de contact et se charger de la médiation dans le conflit. Le Groupe de Minsk reste la seule instance mandatée par toutes les parties. 8. Pourquoi les rencontres diplomatiques impliquent l’Azerbaïdjan et l’Arménie et excluent la République d’Artsakh ? Face au refus de l’Azerbaïdjan d’entreprendre un dialogue direct avec la République d’Artsakh dans le cadre des négociations, l’Arménie est devenue en 1998, la seule partie représentant les intérêts de la République d’Artsakh dans les discussions. En signe de bonne volonté, les autorités de la République d’Artsakh ont accepté cette solution provisoire tout en continuant à demander l’instauration d’un dialogue direct avec l’Azerbaïdjan.u 9. Sur quels principes portent principalement les discussions diplomatiques ? Sur trois principes fondamentaux relevant du droit international. Le premier, réaffirmé en 1994 et en 1995, est l’engagement de ne recourir ni à la force armée, ni à la menace de son emploi. Les deux autres principes symétriques sont le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et l’intégrité territoriale des États. Outre ces trois grands principes, les médiateurs ont proposé un certain nombre de pointsclés. Il s’agit en particulier de la question du futur statut de l’Artsakh, d’une liaison terrestre entre l’Arménie et l’Artsakh, du droit au retour des réfugiés et des déplacés internes, du sort des territoires adjacents à la région de l’Artsakh, du déploiement des forces d’interposition etc. En 2009, les Présidents français, américain et russe, ont conjointement affirmé qu’un accord global sur ces principes indissociables – dits principes de Madrid – constituerait la base d’un règlement du conflit. 10. Quelles sont les avancées dans le processus des discussions diplomatiques ? L’avancée la plus tangible reste le maintien du processus des discussions diplomatiques. Cependant, cette avancée pourrait être bien plus significative : En assurant la participation pleine de la République d’Artsakh à toutes les étapes du règlement. Aujourd’hui, l’absence de l’une des parties principales à la table des négociations, due au fait que l’Azerbaïdjan n’accepte de négocier qu’avec l’Arménie, rend difficile tout progrès réel, En renonçant à la violence et aux provocations militaires en tant que moyen de pression, c’est-à-dire en assurant l’irréversibilité du processus de paix et en excluant la possibilité de la reprise de la guerre, En accueillant favorablement toute mesure visant à restaurer la confiance entre les parties. À cet égard, la relance par l’Azerbaïdjan d’opérations militaires de grande ampleur en avril 2016 a fait reculer le processus de paix de deux décennies. 11. Y a-t-il une dimension territoriale au conflit de l’Artsakh ? La guerre du Karabagh a conduit à des modifications territoriales. Les forces armées de l’Azerbaïdjan occupent la région karabaghiote de Chahoumian ainsi qu’une partie des régions karabaghiotes de Martouni et Martakert. Les régions de Kelbadjar, de Latchine, de Djebraïl, de Koubatlou, de Zanguelan et une partie des régions d’Aghdam et de Fizuli sont passées sous le contrôle de la République d’Artsakh ce qui prive l’Azerbaïdjan de la possibilité de bombarder ses populations civiles. 12. Que sont devenues les populations civiles qui habitaient ces régions avant la guerre ? Le conflit a conduit près d’un million de personnes à devenir des réfugiées, dont 650 000 Azéris et plus de 400 000 Arméniens. Ces réfugiés et personnes déplacées vivent des situations différentes. Actuellement, les personnes les plus précaires sont les réfugiés et les déplacés ayant reçu un asile et une domiciliation en Artsakh. En raison de la non-reconnaissance de cet État, ils sont privés d’aide internationale et ne peuvent compter que sur les ressources limitées de la République d’Artsakh. Sécuriser le sort de ces populations de réfugiés karabaghiotes et compenser le préjudice qu’elles ont subi constituent donc la priorité en matière d’aide humanitaire et de restauration de la confiance. Quant aux réfugiés azerbaïdjanais d’Arménie et de l’Artsakh, en 2008 – soit presque 15 ans après la fin des combats – l’Azerbaïdjan a officiellement fermé leur dernier camp. 13. Où en est la République d’Artsakh dans la construction de son État ? La République d’Artsakh réunit toutes les caractéristiques juridiques d’un État mais pâtit politiquement d’une absence de reconnaissance internationale. La République d’Artsakh est un territoire avec des représentants élus au suffrage universel, une population permanente qui, en date du 1er janvier 2016 est de 151 000 habitants ; une Constitution adoptée par voie de référendum en 2006, des institutions exécutive, législative et judiciaire séparées ; une armée lui permettant d’assurer la sécurité de son territoire et de sa population, sans compter des symboles étatiques comme un drapeau, des armoiries et un hymne. La République d’Artsakh a par ailleurs choisi de se développer dans le respect des principes et des valeurs démocratiques en organisant régulièrement des élections : depuis le référendum sur l’indépendance en 1991, le pays a connu cinq élections présidentielles, autant d’élections législatives et plusieurs élections locales libres et concurrentielles, au suffrage universel direct. Les élections font aujourd’hui partie intégrante du système politique de la République d’Artsakh : elles constituent l’élément primordial de la construction de l’État de droit indépendant voulu par la Constitution. Chacune de ces consultations démocratiques a été suivie par des missions d’observation internationales. Les rapports de suivi réalisés par ces observateurs ont régulièrement salué le caractère libre et démocratique des scrutins. Parallèlement, le Karabagh redresse progressivement sa situation économique : le PIB est passé de 30 millions d’euros en 1996 à 419 millions en 2015. Entre 2005 et 2016, ses résultats macroéconomiques ont été excellents, avec un taux de croissance moyen annuel de 10%. La République d’Artsakh mise en particulier sur son agriculture, sur l’exploitation de ses ressources minières (or, cuivre, molybdène et charbon), sur le développement des énergies renouvelables et sur le tourisme culturel et écoresponsable. En outre, la République d’Artsakh dispose d’importantes ressources aquifères, potentiel important dans une région menacée de désertification. Le gouvernement favorise l’initiative économique privée par l’accès simplifié au microcrédit. 14. Comment la République d’Artsakh établit-elle des relations extérieures ? Quels sont ses acquis en matière de coopération extérieure ? La République d’Artsakh a déjà établi 8 représentations extérieures : Allemagne, Arménie, Australie, Canada, États-Unis, France, Liban, Russie. Ces représentations travaillent avec les institutions politiques de ces pays. Le Parlement lituanien a même institué un groupe d’amitié interparlementaire avec l’Artsakh et des parlementaires et autres élus français ont créé un cercle d’amitié avec la République d’Artsakh. En 2014, un groupe d’amitié informel a également été mis en place avec des membres du Parlement européen. Enfin, plusieurs États fédérés des États-Unis (la Californie, la Louisiane, Rhode Island, le Massachusetts, le Maine, la Géorgie et Hawaï) et d’Australie ont voté des résolutions de soutien au droit à l’indépendance du peuple de l’Artsakh. Dans l’attente d’une reconnaissance politique internationale qui normaliserait sa situation, la République d’Artsakh attend beaucoup de ces relations qui se traduisent parfois par des coopérations décentralisées. 15. Quelles conséquences pourrait avoir la reconnaissance de la République d’Artsakh ? La reconnaissance internationale de la République d’Artsakh aurait 3 conséquences : Permettre d’entamer des négociations de paix sur des bases saines en clarifiant leurs possibles issues, Contraindre le régime de Bakou à s’engager sur la voie de la démocratie en lui ôtant le prétexte de l’Artsakh comme moyen d’oppression de la société azerbaïdjanaise, Restaurer in fine la paix et la prospérité au Caucase du Sud en lui conférant à nouveau son rôle de carrefour économique et culturel entre l’Europe, le Proche-Orient et le Monde russe. http://www.france-karabagh.fr/faq-artsakh/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95795 Presse arménienne : Revue du 3 mars 2017 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose de lire cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 6 mars 2017. Ambassade de France en Arménie Revue de la presse arménienne du 3 mars 2017 Politique intérieure Réunion annuelle des Ambassadeurs d’Arménie : nouvelles mises en garde adressées à Bakou/ A l’occasion de la journée du Diplomate célébrée en Arménie le 2 mars, le président Sarkissian a visité le Ministère des AE pour féliciter les diplomates arméniens et rencontrer les Ambassadeurs d’Arménie et les chefs de missions diplomatiques accrédités à l’étranger rassemblés à Erevan pour une réunion annuelle. Le Chef de l’Etat leur a donné des instructions en vue de présenter l’Arménie sur la scène internationale comme un pays « ouvert au dialogue, pacifique et démocratique, qui construit un système politique et économique moderne ». Dans son allocution devant les diplomates, le président Sarkissian a évoqué le conflit du HK, en faisant valoir qu’Erevan et Stepanakert ne souhaitent pas de guerre, tandis que Bakou ne cesse d’évoquer au plus haut niveau l’option militaire, en provoquant des tensions sur la ligne de contact et en glorifiant les soldats qui ont commis des crimes de guerre. « Si l’Azerbaïdjan continue dans ce même esprit et entre en guerre, nous n’hésiterons pas un instant à utiliser toutes les possibilités dont dispose notre arsenal afin de défendre la sécurité du peuple de l’Artsakh », a-t-il dit. Le Chef de l’Etat a estimé que les diplomates arméniens, en tant que représentants d’un peuple qui a survécu au génocide, doivent être à l’avant-garde de la lutte contre les crimes contre l’humanité. Il a reconnu que c’est grâce aux efforts des diplomates arméniens qu’en 2015, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a unanimement adopté une résolution présentée par l’Arménie sur la prévention des génocides et que le 69ème Assemblée générale de l’ONU a déclaré le 9 décembre Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide. Par ailleurs, le Chef de l’Etat a évoqué devant les diplomates le Sommet de la Francophonie que l’Arménie doit accueillir en 2018. Il a considéré cet événement comme un acquis de la diplomatie arménienne, qui traduit non seulement la capacité de la diplomatie arménienne de prendre des initiatives, mais aussi la confiance et la solidarité de plus de 80 pays envers l’Arménie. Il s’est dit convaincu que la commission d’Etat chargée de l’organisation de ce sommet, ainsi que les diplomates arméniens feront leur possible pour organiser cette manifestation au plus haut niveau, qui sera l’une des manifestations les plus représentatives que l’Arménie aura accueillie depuis l’indépendance. Elle ne manquera pas de rendre plus visible la culture arménienne et de contribuer à l’image de l’Arménie sur la scène internationale. Selon le Chef de l’Etat, ce sommet offrira aussi une excellente possibilité pour nouer des relations avec des pays dans lesquels l’Arménie n’est pas représentée. Enfin, le président Sarkissian a demandé aux Ambassadeurs d’Arménie d’activer la diplomatie économique et de présenter de la meilleure façon les atouts économiques et touristiques de ce pays. La mise en place d’un fonds spécial pour soutenir financièrement les familles des soldats tués ou handicapés est finalisée/ Pour mémoire, l’automne dernier, l’AN a adopté une loi, à l’initiative du nouveau Ministre de la Défense, Viguen Sarkissian, pour instituer, à partir du 1er janvier 2017, un fonds spécial de soutien aux familles des soldats tués ou devenus handicapés en action, dont le budget est constitué des contributions à hauteur de 1000 drams (2 euros) de chacun des travailleurs de la République. Bien que l’introduction de cette nouvelle « taxe » obligatoire de 1000 drams avait suscité l’ire de l’opposition et de la société, la loi a été adoptée à la majorité. La loi n’a pas de force rétroactive, et les indemnisations ne concernent que les familles des soldats tués ou devenus handicapés à partir de janvier 2017. Le 2 mars, le Conseil des tuteurs du nouveau Fonds a tenu sa première session et élu à cette occasion son président, qui est le Ministre de la Défense Viguen Sarkissian. Il a été annoncé qu’à ce jour, 859 000 dollars ont été collectés par ce fonds. Mise à part la « taxe » obligatoire de 1000 drams, tout citoyen arménien, ainsi que des Arméniens de la diaspora ou des ressortissants étrangers, peuvent faire des donations au fonds via son site www.1000plus.am L’Ambassadeur des Etats-Unis en Arménie a lancé une série de rencontres avec les partis politiques en lice pour les élections législatives/ Le 2 mars, l’Ambassadeur Richard Mill a visité le bureau du parti Républicain, pour discuter avec les membres de ce parti de la prochaine campagne électorale. Haykakan Jamanak reproduit les propos du diplomate américain, selon lesquels l’attention de la communauté internationale et du gouvernement américain est concentrée sur ce scrutin et sur la manière dont il se déroulera dans les bureaux de vote et en dehors des bureaux. Il a exhorté toutes les formations politiques à mener une campagne civilisée, car « le peuple arménien le mérite bien ». La veille, dans un entretien avec tert.am, l’Ambassadeur américain avait déclaré qu’on recevait des rapports sur des tentatives d’acheter les voix des électeurs ou d’autres pratiques illégales. Il avait alors appelé les partis politiques, qui exercent de telles pratiques à y mettre un terme, tout en appelant aussi les citoyens arméniens à signaler ou bureau de l’Ombudsman ou à la police toute tentative d’acheter leurs voix. Conflit du HK La situation demeure tendue sur la ligne de contact/ Ce constat est fait par le « Ministère de la Défense » du HK, selon lequel la nuit du 2 au 3 mars, l’adversaire a continué à violer le cessez-le-feu le long de la ligne de contact (145 fois), en lançant en direction des positions du HK plus de 2000 tirs. Selon le « Ministère », les tirs ont été particulièrement intenses à l’est et au sud-est de la ligne de contact, où les forces armées azerbaïdjanaises ont utilisé des mortiers de 60 et de 82mm. Par ailleurs, le « Ministère de la Défense » du HK a fermement démenti les informations diffusées par la partie azerbaïdjanaise, selon lesquelles les forces armées azéries auraient détruit une position de combat des forces armées du HK, en infligeant à celles-ci des pertes humaines et matérielles. Stepanakert a qualifié ces informations d’« inventées ». Le Ministère arménien de la Défense a de son côté démenti d’autres informations diffusées par Bakou selon lesquelles un commando arménien aurait tenté de s’infiltrer dans des positions azerbaïdjanaises et aurait été neutralisé. / Hayastani Hanrapetoutioun Affaires extérieures Philip Morris International envisage de mettre en place un centre de recherche et de développement en Arménie/ Une délégation de cette entreprise internationale spécialisée dans les produits du tabac conduite par le directeur de l’Europe de l’est, du Proche Orient et de l’Afrique a été reçue par le président Sarkissian et le PM. Ceux-ci ont salué les projets de l’entreprise d’établir en Arménie un centre de recherche et de développement. Un mémorandum de coopération a été signé entre les représentants de l’entreprise et le Ministère arménien du développement économique et des investissements. Selon Hraparak, Philip Morris aurait l’intention de produire en Arménie des cigarettes électroniques. Le quotidien s’étonne que le Ministère de la Santé n’ait pas émis d’objection par rapport aux projets de l’entreprise, dont un projet similaire aurait été récemment refusé en Russie. Succès des vins arméniens dans un concours international/ L'Arménie a remporté 23 médailles- 10 médailles d’or et 13 médailles d’argent- au Prix international de vin Mundus Vini, qui s’est tenu dans la ville allemande de Neustadt. 19 entreprises vinicoles d'Arménie ont participé à l'événement en présentant 58 types de vin à l'attention d’un jury professionnel. / Armenpress Rédaction : Meri Hakobian TÉLÉCHARGER : Revue de la presse arménienne du 3 mars 2017 http://www.collectifvan.org/pdf/03-45-37-6-03-17.pdf http://www.ambafrance-am.org/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95803 Collectif VAN : l'éphéméride du 6 mars Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant ici Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 6 mars (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 6 mars 1648 -- Début de la révolte des hordes cosaques de Bogdan Chmielnicki contre l'aristocratie polonaise. En deux ans, plus de 200 000 juifs sont massacrés en Ukraine et en Pologne. Israelvivra.com 6 mars 1912 -- Empire ottoman : En 1911, les troupes italiennes prennent Tripoli, territoire alors sous contrôle ottoman. Mustafa Kemal est volontaire pour partir au front. L'armée ottomane manque de cadres dans ce pays et confie à Mustafa Kemal un poste dans la région de Tobrouk et de Derna. Le 22 décembre 1911 Mustafa Kemal est victorieux lors d'une contre-offensive qui permet de repousser l'armée italienne. Après cette victoire à Tobrouk, il prend le commandement militaire de Derna le 6 mars 1912. Wikipédia : Mustafa Kemal Atatürk 6 mars 1916 -- Signature du pacte secret Sykes-Picot entre la GrandeBretagne et la France. Il traite la répartition des régions de l'Asie de l'Empire ottoman. American University of Armenia : This day in Armenian history 6 mars 1919 -- Empire ottoman : lors de la 12ème séance du procès de Yozgat (6 mars 1919) un câble d’Hulusi (le commandant de gendarmerie de la même ville) fut produit, dans lequel il est rapporté que les Arméniens avaient été « déportés, c’est-à-dire anéantis » (sevkiyat yani mahv yanasina). Genocide: A Critical Bibliographic Review, Vol. 2 (Israel W. Charny, ed.) London: Mansell Publishing; New York: Facts On File, 1991 © 1991 by Institute on the Holocaust and Genocide Imprescriptible : Les problèmes de déviation, d’absence et de disparition de documents 6 mars 1919 -- Ukraine : des unités de l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura, commandées par Diatchenko, se livrent à un pogrome à Hachtchevaty (province de Podolie). En deux jours, 21 juifs sont égorgés, de nombreux autres grièvement blessés. Il s'agit du quatrième pogrome que connaît la ville. Il y en aura cinq en six mois. Israelvivra.com 6 mars 1924 -- Empire ottoman : (MAE [Quai d’Orsay], série Levant 1918-1940, sous-série Turquie, vol. 258, ff. 15-16, télégramme du général Weygand, Haut-Commissaire en Syrie et au Liban, au président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, daté du 6 mars 1924, à Beyrouth) Notre consul à Adana m’a adressé le 20 février dernier une lettre communiquée à la même date par ses soins à votre Excellence et dans laquelle il exposait les dispositions dans lesquelles il prévoyait que se ferait l’échange des populations grecques et musulmanes, envisagé par la convention annexe au Traité de Lausanne. Les préoccupations de M. de Sandfort ne sont que l’expression de l’anxiété éprouvée par la Communauté syrienne orthodoxe de Mersine et de la menace qui pèse sur nos établissements religieux de Cilicie appelés à fermer si leur clientèle chrétienne disparaît. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible : Le sort des minorités de Cilicie dans les années 1920 6 mars 1933 -- Au lendemain d'élections truquées favorisant les nazis en Allemagne, les Polonais occupent le port de Danzig, en polonais Gdańsk. Wikipedia 6 mars 1941 -- Pologne : la création du ghetto de Cracovie est mentionnée le 6 mars 1941 par le journal « Krakauer Zeitung ». Le 20 mars, les portes du ghetto, qui s’étend sur une surface de 600x400 mètres et abrite 18.000 juifs, sont fermées. Le site originel du camp comprend deux cimetières juifs dans un faubourg de Cracovie, le nouveau cimetière juif de la rue Abraham, et le vieux cimetière juif de la de Jerozolimska. Y sont également inclus des logements polonais privés dont les propriétaires avaient été expulsés. BS Encyclopédie : Le camp de concentration de Plaszow 6 mars 1942 -- Pologne : 3 Juifs sont pendus publiquement au ghetto d’Olkusz pour avoir passé de la nourriture en contrebande dans le ghetto. Des Juifs du ghetto sont forcés d’élever les potences et de pendre euxmêmes leurs coreligionnaires… BS Encyclopédie : Les petits ghettos polonais 6 mars 1942 -- Allemagne : le ministre de la propagande, Joseph Goebbels note dans son journal : « Les Juifs se comportent partout en provocateurs et en agitateurs. C’est la raison pour laquelle il est naturel qu’ils en paient le prix de leur vie. Je suis absolument convaincu que plus nous liquiderons de Juifs pendant la guerre, meilleure sera la situation après celle-ci. Nous ne pouvons nous permettre de sentimentalité factice. Les Juifs sont le malheur de l’Europe. D’une façon ou d’une autre, ils doivent être liquidés, sans quoi nous courons le danger que ce soit eux qui nous liquident. PHDN : L’extermination au jour le jour dans les documents contemporains 6 mars 1943 -- Ukraine : à Swieciany, 20 jeunes armés de 2 revolvers s’échappent du ghetto et atteignent la forêt. Ajpn : Repères chronologiques 1905 à 1945 6 mars 1943 -- Le deuxième convoi de déportés à destination du camp de concentration et d'extermination de Maïdanek (Pologne) quitte Drancy (France). 998 hommes et femmes entassés dans des wagons partent vers l'est. 950 d'entre eux sont gazés dès leur arrivée. 4 juifs seulement survivent lors de la libération du camp, en 1945. Israelvivra.com 6 mars 1974 -- Lors d'une réunion du Sous-Comité des droits de l'homme des Nations Unies, le génocide des Arméniens de 1915 a été reconnu comme le premier génocide du 20e siècle. American University of Armenia : This day in Armenian history 6 mars 1992 -- Les forces azéries occupent Karachi (Martakert, Artsakh). American University of Armenia : This day in Armenian history 6 mars 1999 -- Ta Mok, surnommé « le Boucher », dernier chef militaire des Khmers rouges, encore en fuite, est arrêté par l'armée cambodgienne, près de la frontière thaïlandaise. Wikipedia 6 mars 2005 -- Turquie : alors qu'une manifestation était organisée dimanche 6 mars 2005 à Istanbul à l'occasion de la prochain journée internationale des Femmes, la police anti-émeute turque a dispersé à coup de matraques et de gaz lacrymogène les manifestants. Les policiers ont pourchassé les manifestants et les ont matraqués. Des représentants de la «troïka» européenne en visite à Ankara ont réprouvé la violence avec laquelle une manifestation de femmes a été réprimée. «Nous avons été choqués par les images de la police frappant des femmes et des jeunes gens manifestant à Istanbul à l'occasion de la journée internationale des femmes», ont affirmé les représentants européens dans un communiqué diffusé à Bruxelles alors que débutaient les discussions avec les dirigeants turcs. CDCA : Violences policières contre des manifestants en Turquie 6 mars 2010 -- Turquie : Ahmet Altan, le rédacteur en chef du journal turc Taraf, est coutumier de prises de position courageuses. Une fois encore il ne déroge pas à la règle et incite son pays, la Turquie, à regarder les pages sombres de son histoire. L’éditorialiste turc revient ici sur la fièvre nationaliste qui s’est déchaînée en Turquie, après le vote, le 4 mars, de la résolution sur le génocide arménien à la Commission des Affaires étrangères du Congrès américain. Certes Ahmet Altan reprend quelques unes des antiennes négationnistes (« Les deux parties dépensent des millions de dollars pour convaincre le monde que leur point de vue est le point de vue valable. C'est presque comme si leurs efforts mutuels avaient créé un « Secteur génocide ». Alors pourquoi ne pouvons-nous pas parler en détail de cet incident ? ») et le terme d’incident n’est pas vraiment approprié pour parler d’un génocide (peut-être est-ce dû à la traduction du turc vers l’anglais). Mais l’appel à briser la chape de silence est clair et sans équivoques : « Si vous vous sentez humiliés, vous devriez jeter un regard critique sur vous-mêmes et sur ce que vous cachez. » Collectif VAN : Génocide, par Ahmet Altan Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=62002 GENOCIDE ARMENIEN Asli Erdogan tisse des liens entre le génocide arménien en Turquie et la Shoah (OPINION) La Libre.be Contribution externe Publié le vendredi 03 mars 2017 à 15h53 - Mis à jour le vendredi 03 mars 2017 à 15h54 Une opinion de Nora Seni, professeure à l'Institut français de géopolitique, Université Paris-VIII (1). Dans son dernier livre, l’écrivaine et opposante turque décrit l’oppression et la prison. Elle établit aussi un parallèle entre le déni autour du génocide arménien en Turquie, Auschwitz et la destruction de villes kurdes. "Cinq heures du matin, le train qui roule vers Auschwitz est plein à craquer des condamnés de la mémoire. Les cheveux des femmes mortes, tondues avant d’être brûlées dans les fours, l’oreille mutilée de Bünyamin retrouvée dans une poubelle à Cizre, les anneaux de l’enfer, insatiables, plus tortueux que la vie humaine…" Asli Erdogan, écrivaine, figure emblématique de l’insoumission à la dictature turque fait résonner dans son dernier ouvrage, "Le Silence même n’est plus à toi" (2), le martyre des villes kurdes de Turquie, de Cizre, de Varto, avec l’évocation des camps de destruction des Juifs d’Europe. Cette évocation est tout sauf banale ou attendue. Elle est surprenante non parce qu’elle contrevient aux règles formulées par Lanzmann qui veille au maintien de l’unicité de la Shoah, mais parce qu’il est exceptionnel de rencontrer dans le paysage littéraire turc une quelconque référence à l’extermination des Juifs d’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette absence flagrante caractérise autant la littérature, les arts, le théâtre, la peinture que le monde des idées dans son ensemble. Il apparaît que, n’ayant pas participé à la Seconde Guerre mondiale, la Turquie s’est épargné les questions existentielles que la découverte des camps a soulevées en Europe. Bien que concernée elle-même par l’éradication des Arméniens d’Anatolie et les persécutions des Alévis (chiites), elle n’a guère été touchée par le doute fondamental qui a ébranlé la civilisation occidentale sur sa propre nature, son humanité. Elle ne s’est pas associée à l’effroi et aux révulsions qui ont travaillé les consciences avec leur lot de dénégations, suivies, longtemps plus tard, de politiques dites mémorielles, de la reconnaissance des responsabilités des Etats, de demandes de pardon, de poses de stèles, de création de musées, d’inventions de pédagogies adaptées aux jeunes. Altérités menaçantes Alors que l’obsession d’une paix solide et pérenne a conduit pendant des décennies les gestes et décisions des pays occidentaux dans l’aprèsSeconde Guerre mondiale, induisant la fondation des plus importantes institutions qui encadrent nos vies, c’est une tout autre obsession qui inspirait les politiques et la pensée turques : le souci de l’homogénéité ethnique religieuse, l’ambition d’une population composée quasi exclusivement de Turcs musulmans sunnites. Héritée des dernières décennies de l’Empire ottoman qui a perdu tout au long du XIXe siècle tous les territoires où l’élément turc-musulman n’était pas majoritaire, cette obsession a continué d’imprégner l’ADN de la Turquie républicaine, entravant la démocratie, s’imposant aux mentalités, fabricant des altérités menaçantes. Avec ses artistes, ses intellectuels et ses figures politiques, la Turquie a traversé les 70 années qui la séparent de la Seconde Guerre mondiale sans être saisie par le vertige de ce que l’homme peut faire à l’homme, par la vision des corps suppliciés, réduits en cendres. Ce qui la sépare de l’Europe, c’est de ne pas soumettre toutes les options politiques du pays au choix de la paix, de ne pas privilégier la démocratie comme régime le mieux capable de maintenir cette paix et la cohésion sociale. La question des camps En cela, les intellectuels progressistes ou de gauche n’ont pas, en temps voulu, joué leur rôle d’avant-garde, de vigile. Ils se sont maintenus à une place de conseiller du prince, ne pouvant s’économiser la fierté de faire partie de la majorité. Le monde éditorial turc, si diversifié et riche par ailleurs, et qui a été si prompt à traduire les ouvrages de la "French thought", de Foucault à Deleuze, ne s’est guère encombré de livres d’histoire ou de philosophie se rapportant à l’Holocauste. Pas de cursus universitaire non plus incluant l’analyse de la montée du nazisme, du fascisme. Pas de processus mémoriel, pas de participation aux commémorations internationales jusqu’aux années 2000. Bien entendu, la crainte de devoir se confronter à la question du génocide arménien est un des moteurs de cette "indifférence". Le conflit israélo-palestinien n’a rien arrangé. Identifiant les juifs du monde entier à Israël, ils ont sélectionné dans ce conflit les arguments qui les rendaient indifférents aux massacres sur les ruines desquels l’Europe s’est reconstituée. Ce couvercle posé sur les mémoires des terres turques a pétrifié la pensée, jusqu’à stériliser la sensibilité des intellectuels. Ceux-ci ont su tout conceptualiser, du marxisme jusqu’au libéralisme le plus thatchérien, ils ont même reconnu le caractère génocidaire des massacres arméniens, mais se sont abstenus d’attention, d’émotion quant au nazisme et à son pivot, l’antisémitisme. Ainsi n’ont-ils pas su reconnaître les signaux du totalitarisme que faisait clignoter dès le début des années 2010 Recep Tayyip Erdogan. Il figure en bonne place aujourd’hui parmi les autocrates de notre monde tandis qu’Asli Erdogan semble assez seule lorsqu’elle interroge sa capacité à intégrer la question des camps dans son écriture. "Si elle se risque à pénétrer dans les camps de concentration où les condamnés furent pendus aux portes décorées et rehaussées de maximes, elle pressent qu’elle n’en ressortira plus." Et quelques lignes plus loin, ayant parlé de la "grande catastrophe" des Arméniens, elle conclut : "Nous vieillissons pour oublier […] et oublions sans cesse que ces cadavres, nous les portons en nous." → (1) Nora Seni est l’auteure de "A qui sert la Turquie en Europe", dans la revue Hérodote (février 2017). → (2) Cet ouvrage a été publié en janvier par Actes Sud en France, au lendemain de la mise en liberté conditionnelle de l’auteur. C’est un recueil des chroniques écrites pour Özgün Güden, quotidien soutenant les revendications kurdes et dont la justice turque a ordonné la fermeture et l’arrestation des collaborateurs pour "appartenance à une organisation terroriste". →Cette opinion est parue le 21 février dans "Libération". Les intertitres sont de la rédaction. http://www.lalibre.be/debats/opinions/asli-erdogan-tisse-des-liens-entrele-genocide-armenien-en-turquie-et-la-shoah-opinion58b8446ecd704dd7c0b1b184 Anéantissement à Tadem : le Nettoyage Ethnique des Arméniens NAM Une nouvelle peste s’est récemment abattue sur la Turquie : la purge des intellectuels dans les universités turques. D’après le réseau d’informations BIA, 4811 enseignants des 112 universités ont été licenciés dans cinq décrets ministériels au cours de la période d’état d’urgence. Quinze universités ont été fermées L’une des universités, dont de nombreux membres ont été licenciés ou même détenus par la police, est l’Université Firat de la ville d’Elazig (Kharpert), qui a une longue histoire de persécution d’étudiants et enseignants arméniens. D’après Matthew Karanian, auteur en 2015 du livre Historic Armenia After 100 Years [L’Arménie Historique 100 ans Après], Kharpert est l’une des régions les plus anciennes où sont établis les Arméniens. “Quelques spécialistes pensent que Kharpert pourrait même être le foyer de la nation arménienne“, selon Karanian. L’essayiste Robert Aram Kaloosdian, dont le père est natif du village de Tadem près de Kharpert, retrace les histoires individuelles des villageois arméniens de Tadem, qui a été habité continuellement par des Arméniens depuis sa fondation au début des années 1920. Son livre de 2105Tadem, My Father’s Village ; Extinguished during the 1915 Armenian Genocide [Tadem, le Village de mon Père : Anéanti au Cours du Génocide des Arméniens de 1915], développe également l’importance que la communauté arménienne du village attachait à l’éducation et à l’enseignement. “Les recherches montrent que Tadem se distinguait à une époque dans le pays’. Écrit Kaloosdian. “Les émigrés fondèrent le Tadem Enlightenment Education-Loving Society [Société des Lumières et de l’Éducation de Tadem], généralement connue en anglais comme la Société d’éducation de Tadem, le 17 juin 1891 à Portland, dans le Maine, afin que soit créée dans ’le village de Tadem de la province de Kharpert’, leur patrie en Arménie historique, une institution mixte d’enseignement. Ils s’engagèrent en même temps à soutenir et améliorer l’école année après année, ’financièrement, moralement et intellectuellement’. Mas pour des Arméniens soumis en permanence à des persécutions sous le régime ottoman, travailler à améliorer leur système éducatif n’était pas chose facile. “La jeunesse de mon père s’est déroulée à l’aune de la terreur : il fallait fuir et se cacher, récits de massacres, de pillages et de dévastations. Les habitants du village constituaient une communauté émotionnellement atteinte. Les massacres étaient encore vifs dans la mémoire des parents de mon père, presque chaque famille arménienne ayant payé un lourd tribut. Un jeune élevé dans les premières années du vingtième siècle apprenait que le massacre et l’assassinat faisait partie de la condition d’Arménien dans l’Empire ottoman“, explique Kaloosdian. Civils arméniens, escortés par des soldats ottomans en armes, sont acheminés à travers Kharpert, an avril 1915. Cependant, les villageois arméniens de Tadem se consacraient encore profondément à l’éducation et au développement culturel. “Les citoyens de Tadem, chez eux ou aux États-Unis, étaient passionnés par la littérature et le savoir. Ils ne voulaient pas seulement une école pour éloigner leurs enfants de la poussière des routes de Tadem ou des champs fertiles de Kharpert. Ils voulaient répandre l’amour d’apprendre pour apporter la lumière dans le monde sombre de l’ignorance. “La Société d’éducation de Tadem comportait une bibliothèque avec des livres arméniens, et l’œuvre des grands auteurs arméniens passait de mains en mains. D’après ses anciens élèves survivants, un programme d’améliorations était même en cours quand éclata la Première guerre mondiale, et les massacres d’Arméniens mirent fin à la vie de l’enseignement et de la culture à Tadem. L’église et l’école furent détruites une deuxième fois, et la population de Tadem se dispersa pour fonder des colonies dans le Proche-Orient. Un terme à vingt-quatre années d’efforts, de sacrifices, et d’implication... En quelques mois, au milieu de l’année 1915, Tadem cessa d’être un village arménien“, écrit Kaloosdian. Kaloosdian explique que l’histoire apprise des survivants du Génocide à Tadem est un microcosme, une représentation de ce qui s’est passé dans les provinces arméniennes Tous les autres villages et villes furent exposées à un traitement similaire en 1915 et par la suite. L’historien Christopher Walker écrit dans son livre Armenia : The Survival of a Nation [Arménie : la Survie d’une Nation] que dans une dépêche datée du 14 novembre 1929, le consul britannique Monck-Mason citait un Arménien de Kharpourt disant : “En Turquie aujourd’hui, nous n’avons aucun moyen d’existence ; nous sommes persécutés, dépouillés, maltraités, jetés en prison, jugés, et, si nous avons de la chance, déportés“. Beaucoup de Turcs semblent choqués par les pressions actuelles du gouvernement sur les intellectuels et les enseignants. Mais le ’péché originel’ a été commis au cours du Génocide des Arméniens. Comme l’écrit Kaloosdian “les survivants en ont porté les stigmates jusqu’à la fin de leur vie“. Kharpert : les diplômés de l’ École de la Communauté de l’année 1909/1910 avec le directeur de l’école, Tlgadintsi (assis, au centre) Collection de la Bibliothèque Nubarian/Houshamadian. Kaloosdian clarifie bien ce que le génocide comporte en réalité. Ce ne sont pas seulement des centaines de milliers de vies humaines qui ont été prises ; le génocide a également causé la perte d’une grande civilisation. Selon un rapport de 2013 de la Fondation de l’Histoire de la Turquie portant le titre Les Écoles De Minorités Depuis Le Passé Jusqu’au Présent, il y avait en 1894 6 437 écoles appartenant aux minorités arménienne, grecque et juive dans l’Empire ottoman. Dans la seule Constantinople, il y en avait 302. Il en reste aujourd’hui 22 à Istanbul. Seize appartiennent aux Arméniens. Toutes les écoles de minorités à travers l’Anatolie ont été fermées. Par Uzay Bulut le 22 février 2017 Headline, Special Reports Special pour the Armenian Weekly Traduction Gilbert Béguian dimanche 5 mars 2017, http://www.armenews.com/article.php3?id_article=138519 Le génocide arménien au cœur de « The Promise » avec Oscar Isaac et Christian Bale madmoiZelle.com - 3 mars 2017 3 mars 2017 par Aki The Promise vous retournera les tripes en abordant un sujet trop peu vu au cinéma : celui du génocide arménien au début du XXe siècle. Et en plus, il y a Oscar Isaac, Christian Bale et Charlotte Le Bon ! Mis à jour le 3 mars 2017 — The Promise, la romance sur fond engagé se dote d’une nouvelle bande-annonce plus complète. Oscar Isaac, Christian Bale et Charlotte Le Bon forment le trio principal, mais un triangle amoureux semble être le cadet de leurs soucis devant les changements politiques que connait l’empire ottoman… 1914, la Grande Guerre commence. Constantinople n’est plus que l’ombre d’elle-même dans un monde qui va trop vite pour elle. Et petit à petit les Arméniens chrétiens se font petit à petit décimer… Toujours pas de date de sortie salles pour le moment, mais on continue d’y croire ! Mis à jour le 12 septembre 2016 — The Promise (à ne pas confondre avec A Promise, le drame romantique avec Rebecca Hall et Richard Madden) met en scène un contexte très peu abordé : celui du génocide arménien, qui n’est toujours pas reconnu par certains États. Ce film de Terry George, qui connaît très bien ces sujets forts puisqu’il a également réalisé Hôtel Rwanda (sur le même thème mais au Rwanda cette fois-ci), pourrait bien servir de modèle pédagogique dans les années à venir. Surtout que c’est cher à son cœur : en 2013, le réalisateur irlandais donnait une allocution à l’université d’État d’Arménie. Oscar Isaac, Charlotte Le Bon et Christian Bale forment ici un triangle amoureux en incarnant Michael, Ana et Chris. Le premier est un étudiant en médecine arménien, tandis qu’Ana est une jeune philanthrope française qui a rencontré Chris à Paris où il était basé comme reporter. Et ces trois-là se retrouvent en temps de guerre puisque l’intrigue se déroule durant les derniers jours de l’empire ottoman… Charlotte Le Bon, canadienne d’origine, marche dans les pas de Marion Cotillard avec une carrière internationale dont elle n’a pas à rougir, d’abord avec The Walk et maintenant avec The Promise ! Pas encore de date de sortie française pour The Promise, mais on vous tiendra au courant ! http://www.madmoizelle.com/the-promise-nouvelle-bande-annonce626131 Génocide Garo Paylan : Une Erreur Historique à Corriger NAM Publié le 24 février 2017 Par GARO PAYLAN Agos http://www.agos.com.tr/en/article/17620/garo-paylan-wrote-foragos-let-s-correct-this-historic-mistake Je me trouvais la semaine passé à Berlin pour assister à la conférence organisée pour commémorer Hrant Dink. Le lendemain de la conférence, j’assistai à une réunion avec un groupe de députés au Bundestag. Tandis que j’entrais dans les locaux du Bundestag, on pouvait entendre une très belle mélodie de piano. J’ai demandé à mes accompagnateurs d’où venait cette mélodie. Ils m’ont dit : “Du hall de l’assemblée générale“. Il nous fallait passer par le hall et ils m’ont expliqué qu’une réunion avait lieu pour commémorer l’Holocauste. La salle était pleine. Tous les députés, la Chancelière Merkel, et les ministres étaient présents dans le hall de l’assemblée générale. L’ensemble du parlement applaudit chaleureusement à la fin du récital de piano et les discours en mémoire de l’Holocauste. Je dois reconnaître que j’ai éprouvé une certaine frustration. Le Parlement allemand se rappelait les victimes du grand crime commis par le gouvernement Nazi au cours de l’histoire récente. Et je sortais d’une atmosphère entièrement différente : dans mon pays, où les atrocités d’hier n’ont pas été reconnues et où les atrocités d’aujourd’hui continuent dans l’impunité... Je me sentais désolé pour mon pays et me dirigeais vers la réunion avec les larmes aux yeux... Une semaine avant cette réunion, j’ai été exclu du parlement parce que j’ai parlé de ce que mon peuple avait subi à la fin de la période ottomane. Tandis que comme député arménien, il m’était interdit de parler des méfaits avérés il y a 102 ans, tous les députés allemands, de gauche, de droite, membres du parti au pouvoir ou de l’opposition, étaient assis côte à côte avec entre eux une grande confiance, et se confrontant à leurs erreurs. Et aucun d’entre eux ne pensaient que l’identité allemande était atteinte pour autant. La Constitution écrite par Odyan En Turquie, parcourir les pages du livre de son histoire est de plus en plus difficile. Je voudrais vous faire part de la façon dont je m’en suis rendu compte. Une semaine avant la commémoration organisée à Berlin, j’ai commencé à parler d’éventuels amendements à la Constitution en ces termes : ’nous sommes sur le point de commettre une erreur historique“. “Il nous faut un contrat de société que toute personne vivant dans notre patrie commune pourrait appeler ma Constitution“. Je voulais que les députés puissent se retrouver aux jours de la discussion de la Constitution dans la période ottomane. Je voulais rappeler les erreurs qui ont été commises à ce moment-là. En fait, peu de gens savent que notre première Constitution a été écrite en 18T6 par une commission constituée de membres d’identités diverses dont faisait partie Krikor Odyan, qui en a été le rédacteur. Cette Constitution a été suspendue par Abdulhamid et une période d’autocratie a commencé, qui se termina en 1908. Et vous connaissez la suite... Aspiration à la démocratie, coup d’état de Talat et Enver et le grand désastre... Aujourd’hui, le MHP définit les amendements proposés, qui ont été discutés au Parlement comme “la Constitution du peuple turc“. J’en ressens beaucoup d’inquiétude parce que Talat et Enver avaient une même mentalité lorsqu’ils voulurent mettre en place la “constitution de la nation turque“. Ils considéraient certains comme des citoyens acceptables tandis que d’autres étaient ignorés. En fait, ils ont même exterminés certains peuples. Dans la période 1913 à 1923, des massacres à grand échelle, des génocides, des échanges de populations et des pogroms se déroulèrent. Une majorité d’Arméniens, Syriaques, Grecs et Juifs ont été perdus. Cependant, lorsque j’ai parlé de ces faits au parlement, l’enfer s’est déchaîné ! Une sanction sans précédent m’a été appliquée parce que j’ai dit : “génocide“. J’ai été écarté des discussions pendant 3 sessions. Dans les minutes parlementaires, mon discours a été effacé. Beaucoup de mes amis qui ont pris connaissance de l’incident sur l’Internet m’ont dit : “Garo, tu as raison, lais est-ce vraiment le bon moment pour parler du Génocide ? Nous faisons face à un régime dictatorial“. On peut comprendre cela, dans la mesure où les media ont fait toute une histoire sur le mot “génocide“. Mes deux apparentés ont fait des déclarations à la presse, qualifiant mon discours de “ hors de propos et inopportun“. Je n’en ai pas été surpris. Certains s’inclinent de cette façon de temps à autres. L’inquiétude ou la peur procurent quelquefois ce genre de réactions. “Appeler-le comme bon vous semble“ Mon but n’était nullement de dire à tout prix “génocide“ dans le tumulte causé par la discussion des amendements. En fait, j’ai déjà dit “génocide“ ou “Génocide des Arméniens“ dans l’enceinte du Parlement à de nombreuses reprises. Cela s’est passé sans heurts les fois précédentes. Cette fois encore, je n’ai fait qu’appeler “génocide“ ce que mon peuple a subi, comme je le fais toujours. Mais les choses se sont passées cette fois différemment : des insultes, des crises... J’ai alors dit “bon, appelez-le comme bon vous semble“ à ceux qui m’interpelaient. Cette nuit-là, le MHP menaça l’AKP de ne plus soutenir les amendements proposés si aucune sanction n’était prise à mon encontre. C’est ainsi que j’ai été exclu du parlement, à la suite d’un vote de l’AKP, du MHP et du CHP, victime du lynchage du front nationaliste. Mon intention n’était pas cependant d’ouvrir une polémique ; je tenais seulement à ce que les gens apprennent ce qui s’était passé et les empêcher de commettre les mêmes erreurs. Je voulais parler de la façon dont le processus d’écriture de la constitution, à la fin de la période ottomane, avait converti une société pluraliste à une mentalité d’homogénéisation ; je voulais parler des abus, des désastres causés par les régimes d’un seul homme, et de ce que tout cela implique pour nous qui nous efforçons d’écrire une constitution en 2017. Ce qui est arrivé à mon grand père et le grand désastre qui a eu lieu en Anatolie sont les conséquences d’erreurs commises par des hommes politiques comme nous ; je le sais bien. Un système qui abolit le parlement créerait l’atmosphère déplorable créée par Talat et Enver qui abolirent ce même parlement. La constitution proposée fait dépendre d’une seule personne le gouvernement et le pouvoir ; elle imposera son idéologie et son homogénéité. Ce n’est que la répétition du désastre qui a eu lieu alors. Je suis conscient de cela, et ne pas en parler me donnerait le sentiment de trahir mon pays, ces terres et les gens avec lesquels je vis. Ensemble, nous pouvons vaincre Je suis inquiet. Ce parlement qui s’est attaché à “écrire la constitution de la nation turque“, a emprisonné les députés kurdes avec beaucoup d’enthousiasme avant toute chose, qui n’a pas suffisamment confiance pour autoriser ses membres à voter secrètement, donne l’autorité à une seule personne ; cela n’apportera rien de bon. Rappelons-nous : des 40% qu’ils étaient naguère, Chrétiens et Juifs sont à présent moins nombreux que un sur mille, du fait d’une mentalité orientée vers l’homogénéité. Nous en avons gravement souffert. Mais pas seulement nous. Il manque à chacun quelque chose ; Chacun est touché du fait des erreurs de quelques uns. Il ne s’agit pas à mes yeux de la violation de ma liberté d’expression au sein du Parlement, du non-respect de la volonté d’un élu ou même de l’emploi “du mot“. C’est bien sûr important, mais ce qui importe vraiment, c’est que la Turquie est déterminée à prendre le chemin que sa propre histoire lui déconseille de prendre, qu’une intolérance étendue s’érige consensus national dans un régime autoritaire qui ne souffrira plus aucun mécanisme d’équilibrage ou de contrôle. Ceux qui seront ignorés dans la période à venir n’auront le choix qu’entre le silence et la révolte, ou ils devront quitter le pays. Tout comme il y a 100ans. Le pays sera endommagé et affaibli. Il se pourrait que nous vivions une période où tous, nous perdrons. Nous pouvons cependant vaincre ensemble Sur ces terres agonisantes, dans lesquelles nous avons enterré Hrant Dink il y a dix ans, nous vivons tous avec la nervosité d’une colombe. Cette nervosité n’est pas sans raison. Nous Arméniens, nous le savons trop bien. C’est pour cela que je m’adresse à vous, la majorité. Corrigeons cette erreur avant qu’il ne soit trop tard. Traduction Gilbert Béguian pour Armenews lundi 6 mars 2017, Jean Eckian ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=138621 UE/TURQUIE L'Autriche veut interdire toute campagne de la Turquie dans l'UE RTBF Belga News Publié le dimanche 05 mars 2017 à 13h01 L'UE devrait interdire aux responsables turcs de faire campagne pour le référendum renforçant les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan dans ses pays membres, a estimé dimanche le chancelier autrichien Christian Kern. Interrogé par Belga, le service presse de l'AKP (le parti de M. Erdogan) n'a pas pu dire si des responsables turcs feraient escale en Belgique dans le cadre de cette campagne. "Une réponse collective de l'UE pour empêcher de tels événements de campagne serait sensée", a déclaré M. Kern au journal allemand Welt am Sonntag, estimant que cela permettrait à "des pays comme l'Allemagne où ces manifestations sont interdites" d'échapper "à la pression de la Turquie". Fin février, Ankara s'était élevé contre les commentaires "irresponsables" de l'Autriche, qui a déclaré que le président turc n'était pas le bienvenu dans le cadre de sa campagne pour un référendum renforçant ses pouvoirs. Les relations entre Ankara et Berlin se sont nettement tendues après l'annulation jeudi et vendredi en Allemagne de trois meetings de soutien au référendum du 16 avril sur l'extension des pouvoirs du président Erdogan. La Turquie avait réagi très violemment, accusant l'Allemagne -- qui compte la plus forte communauté de la diaspora turque dans le monde, trois millions de personnes -- d'oeuvrer pour une victoire du non à ce référendum. La chancelière Angela Merkel avait expliqué que la décision d'autoriser ou non ces meetings ne relevait pas de l'Etat fédéral, mais des compétences des communes. Mme Merkel a appelé samedi le Premier ministre turc Binali Yildirim pour essayer d'apaiser la tension. En dépit d'une interdiction des autorités locales, le ministre turc de l'Economie, Nihat Zeybekci, doit prendre part dimanche à deux rassemblements organisés par des groupes turcs à Cologne et Leverkusen. Dans un article publié par Bild am Sonntag, le ministre allemand des Affaires étrangères Sigmar Gabriel a affirmé que l'Allemagne "ne va certainement pas mettre un terme à ses critiques" à l'égard de la Turquie. M. Gabriel a souligné que son pays défendrait la liberté d'opinion, l'Etat de droit, les droits de l'Homme et la démocratie. Il a également estimé que la récente arrestation du correspondant en Turquie du journal allemand Die Welt, Deniz Yucel, était "erronée et disproportionnée". Mais le ministre, qui doit rencontrer dans les prochains jours son homologue turc, a souligné que "l'amitié germano-turque est plus profonde que les tensions diplomatiques que nous traversons". Le chancelier autrichien a par ailleurs estimé que les négociations sur l'entrée de la Turquie dans l'UE devraient être abandonnées, en réponse aux "violations des droits de l'Homme et des droits démocratiques élémentaires" par le président turc. "Nous ne pouvons pas continuer à négocier au sujet de l'adhésion (à l'UE) avec un pays qui s'est distancié pendant des années des normes démocratiques et des principes de l'Etat de droit", a-t-il dit. L'Autriche s'était déjà dite favorable à un gel des négociations d'adhésion d'Ankara. Il a affirmé que "l'introduction d'un système présidentiel va affaiblir l'Etat de droit en Turquie, réduire la séparation des pouvoirs et aller à l'encontre des valeurs de l'UE". https://www.rtbf.be/info/monde/detail_l-autriche-veut-interdire-toutecampagne-de-la-turquie-dans-l-ue?id=9545920 ALLEMAGNE/TURQUIE Vives tensions entre Berlin et Ankara autour de la campagne référendaire turque Réagissant à l’annulation, outre-Rhin, de meetings en faveur de son référendum constitutionnel, le président Erdogan a déclaré que « les pratiques allemandes ne différaient pas de celles des nazis ». LE MONDE | 06.03.2017 à 06h43 | Par Thomas Wieder (Berlin, correspondant) et Marie Jégo (Istanbul, correspondante) Le président Recep Tayyip Erdogan ne décolère pas depuis que plusieurs villes allemandes ont annulé des meetings visant à défendre, auprès de la communauté turque établie outre-Rhin, le projet de réforme constitutionnelle qu’il a décidé de soumettre à référendum le 16 avril. « Vos pratiques ne sont pas différentes de celles des nazis », a lâché le président turc, dimanche 5 mars, à Istanbul. « Je pensais que le nazisme était fini en Allemagne, malheureusement ça continue. (…) Vous nous donnez des leçons de démocratie et vous empêchez nos ministres de s’exprimer là-bas », a tonné M. Erdogan dans un discours de campagne prononcé devant des milliers de supporters réunis dans une salle de spectacle, avant d’ajouter : « Pour ce qui est des libertés, notre pays est beaucoup plus avancé que les pays européens. » « Si je veux venir en Allemagne, je le ferai, et si vous ne me laissez pas passer par vos portes, si vous ne me laissez pas parler, je ferai se dresser le monde », a-t-il également déclaré. A quarante jours du référendum visant à renforcer ses pouvoirs, le président turc joue à fond la carte de la victimisation auprès d’un électorat séduit par ce genre de posture. Mais son allusion aux pratiques nazies risque de raviver les tensions entre Berlin et Ankara, et ce vingt-quatre heures seulement après que la chancelière Angela Merkel et le premier ministre Binali Yildirim se sont entretenus par téléphone. Une conversation qualifiée de « productive » côté turc, quatre jours avant la rencontre prévue, à Berlin, mercredi 8 mars, entre les ministres des affaires étrangères des deux pays. Répression drastique M. Erdogan n’a pas digéré l’annulation de meetings qu’avaient prévu de tenir en Allemagne, au cours des derniers jours, ses ministres de l’économie, Nihat Zeybekçi, et de la justice, Bekir Bozdag. Des réunions destinées à mobiliser un électorat important (1,5 million de Turcs votent en Allemagne) qui se voit d’autant plus cajolé par les islamoconservateurs du parti de la Justice et du développement (AKP) que M. Erdogan n’est pas du tout sûr de gagner son référendum constitutionnel. A un peu plus d’un mois du scrutin, les sondages donnent en effet le non légèrement en tête. D’où l’ardeur verbale du président turc et de ses ministres. Chauffés à blanc en cette période de campagne électorale, ceux-ci perdent le sens commun. « La commune qui a annulé mon meeting est sous... http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/03/06/vives-tensions-entreberlin-et-ankara-autour-de-la-campagne-referendaireturque_5089709_3214.html Erdogan, président de la Turquie, compare les Allemands aux nazis Ouest-France Modifié le 05/03/2017 à 18:22 | Publié le 05/03/2017 à 18:22 Le président turc Recep Tayyip Erdogan a estimé que les mesures d'annulation de meetings que devaient tenir des responsables turcs en Allemagne relevaient de pratiques "qui ne diffèrent en rien de celles de la période nazie". Les autorités allemandes ont annulé deux meetings dans des villes allemandes, cette semaine, dans le cadre de la campagne pour le référendum turc du 16 avril, lors duquel sera soumis aux électeurs turcs un projet d'extension des pouvoirs d'Erdogan. L'Allemagne compte une communauté de 1,5 million de Turcs. « Allemands, vous ne faites en rien de la démocratie et vous devriez savoir que vos mesures, actuellement, ne diffèrent en rien de celles de la période nazie », a déclaré Erdogan lors d'un rassemblement à Istanbul. « Nous ne voulons pas de leurs actes fascistes. Nous pensions que cette époque-là était révolue, mais manifestement ce n'est pas le cas », a ajouté le numéro un turc. Pas de réaction de la chancellerie allemande La chancellerie fédérale n'a pour le moment pas réagi officiellement aux propos d'Erdogan mais la numéro deux de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), la formation d'Angela Merkel, a estimé que le chef de l'Etat turc « réagissait comme un gamin têtu qui n'arrive pas à obtenir ce qu'il veut ». Julia Klöckner, qui est vice-présidente de la CDU, a déclaré au journal Bild: « La comparaison avec le nazi traduit un nouvel accès d'intempérance ». http://www.ouest-france.fr/monde/turquie/erdogan-president-de-laturquie-compare-les-allemands-aux-nazis-4837146 Forte tension entre l’Allemagne et la Turquie La Croix Delphine Nerbollier, le 05/03/2017 à 16h55 Dimanche 5 mars, le président turc s’est violemment emporté contre l’Allemagne. Avec l’arrestation d’un journaliste germano-turc en Turquie et l’interdiction de meetings pro-Erdogan en Allemagne, les relations entre Berlin et Ankara s’enflamment depuis plusieurs jours. C’est l’escalade entre l’Allemagne et la Turquie depuis une semaine. Le 5 mars, le président turc Recep Tayyip Erdogan a assimilé à des « pratiques nazies » l’annulation de meetings de ses soutiens en Allemagne. Les relations entre les deux pays ont rarement été aussi mauvaises. L’Allemagne et la Turquie traversent « l’une des plus rudes épreuves » de leur histoire, juge le ministre allemand des affaires étrangères, Sigmar Gabriel. La mise en détention provisoire, lundi 27 février à Istanbul, du journaliste germano-turc Deniz Yücel a mis le feu aux poudres. Correspondant en Turquie du quotidien allemand Die Welt, il est accusé par la justice turque de propagande terroriste. Ses ennuis judiciaires ont surtout commencé après la publication d’un article relatant l’implication du gendre du président Recep Tayyip Erdogan dans un trafic présumé de pétrole avec Daech. Des relations déjà tendues entre Berlin et Ankara Or, les relations avec Ankara étaient déjà tendues, notamment depuis la reconnaissance par les députés allemands, l’an passé, du génocide arménien de 1915. Prudente, Angela Merkel s’était bien gardée de critiquer le pouvoir turc sur la question très sensible des droits de l’homme, alors même qu’Ankara a multiplié les purges contre ses opposants. Mais l’arrestation du correspondant de Die Welt a changé la donne. La semaine dernière, Angela Merkel a « exigé » sa « libération dans les plus brefs délais ». D’autant que pour l’Association des journalistes allemands, cette arrestation « est l’arbre qui cache la forêt ». La Turquie compte en effet une centaine de journalistes emprisonnés. Erdogan souhaite faire campagne en Allemagne Cette affaire survient alors que les Turcs doivent se prononcer, le 16 avril, sur un projet de réforme constitutionnelle qui prévoit de renforcer le rôle du président. Recep Tayyip Erdogan souhaite faire campagne en Allemagne, où se trouvent 1,4 million d’électeurs potentiels, ce qui en fait la quatrième plus grosse circonscription électorale turque. Mais l’idée fait polémique outre-Rhin. « Tant que Deniz Yücel sera en prison, Recep Tayyip Erdogan sera indésirable en Allemagne », résume Armin Laschet, vice-président de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), le parti de la chancelière. Un meeting, programmé jeudi 2 mars près de Baden-Baden en présence du ministre de la justice turc, Bekir Bozdag, a été interdit par la municipalité, pour des raisons d’organisation. Idem pour un autre prévu à Cologne avec le ministre turc de l’économie. Apaiser les tensions Afin d’apaiser les tensions, le premier ministre turc, Binali Yildirim, et la chancelière allemande, Angela Merkel, se sont parlé au téléphone, samedi. Un entretien jugé « bon et productif » par Ankara. Mais en assimilant les pratiques allemandes à celles des nazis, dimanche, le président turc a relancé la polémique. Dans l’Union européenne (UE), les Pays-Bas et l’Autriche partagent la position allemande. Dimanche, le chancelier autrichien, Christian Kern, a même exprimé son souhait de voir les rassemblements électoraux proErdogan interdits dans toute l’UE. Delphine Nerbollier http://www.la-croix.com/Monde/Europe/Forte-tension-entre-lAllemagneTurquie-2017-03-05-1200829462 Turquie: Erdogan accuse l'Allemagne de «pratiques nazies» Par RFI Publié le 05-03-2017 Modifié le 06-03-2017 à 01:20 Le président turc Recep Tayyip Erdogan a assimilé à des «pratiques nazies» l'annulation de meetings de ses soutiens en Allemagne, à l'occasion d'un rassemblement organisé à Istanbul par l'association des femmes (Kadem), dont la présidente est sa fille. REUTERS/Murad Sezer La polémique s’aggrave entre Berlin et Ankara, sur la tenue en Allemagne de meetings de soutien au référendum turc sur la présidentialisation du système politique, voulu par Recep Tayyip Erdogan. Une polémique qui semble désormais s’étendre dans d’autres pays européens, alors que le président turc a tenu dimanche des propos d’une extrême violence contre le gouvernement d’Angela Merkel. Avec notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette Il y avait bien eu un semblant de réchauffement samedi, lorsque la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre turc Binali Yildirim ont eu une conversation téléphonique, qualifiée de « productive », et que les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont annoncé qu’ils allaient se rencontrer mercredi. Dimanche, en revanche, les belles paroles étaient déjà loin : Recep Tayyip Erdogan, lors d’un meeting a qualifié de « nazies » les mesures prises par l’Allemagne : « Je croyais que vous aviez abandonné ces mesures depuis longtemps, je me suis trompé », a-t-il dit devant ses partisans. Jamais le président turc n’avait été aussi loin dans ses accusations. Rien pour calmer le jeu, bien au contraire, alors que la polémique s’étend hors de l’Allemagne. Vendredi, c’était le gouvernement néerlandais qui s’opposait à la tenue d’un meeting du « oui » prévu à Rotterdam. Le chef de de l'extrême-droite aux Pays-Bas Geert Wilders se dit lui « défavorable » à la venue du ministre turc des Affaires Etrangères pour participer à ce meeting. Désormais, c’est le chancelier autrichien qui demande à l’UE d’interdire toute forme de campagne référendaire turque en Europe. http://www.rfi.fr/europe/20170305-turquie-erdogan-accuse-allemagnepratiques-nazies-interdiction-meetings-turcs Berlin désarmé face aux attaques d'Ankara Thibaut Madelin, Les Echos Le 06/03 à 06:00 Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, espère gagner un référendum constitutionnel le 16 avril. Il accuse le gouvernement allemand d'héberger des terroristes. Le gouvernement allemand semble de plus en désarmé face aux violentes attaques du président turc Recep Tayyip Erdogan. Dimanche, ce dernier est allé jusqu'à assimiler les décisions de villes allemandes d'annuler des meetings de ses soutiens à des « pratiques nazies ». « Vos pratiques ne sont pas différentes de celles des nazis », a lancé, depuis Istanbul, le président turc, qui avait déjà haussé le ton vendredi soir. Les autorités allemandes « devraient être jugées, car elles aident et hébergent des terroristes », avait-il alors déclaré, accusant Berlin de tolérer la présence sur son territoire de séparatistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et d'avoir hébergé dans son ambassade le correspondant germano-turc du quotidien « Die Welt » en Turquie, Deniz Yücel, incarcéré pour « propagande terroriste ». Après l'annulation par les autorités locales de meetings en Allemagne visant à promouvoir le « oui » lors d'un référendum le 16 avril sur le renforcement des pouvoirs du président turc, le ministre de l'Economie turc, Nihat Zeybekci, devait finalement s'exprimer dimanche à Cologne et Leverkusen. Pour le ministre allemand des Affaires étrangères, les politiciens turcs peuvent faire campagne en Allemagne, où vit 1,5 million d'électeurs turcs, mais ils doivent respecter les règles allemandes. « Les règles du droit tout comme les règles de la bienséance », a écrit, dans « Bild am Sonntag », Sigmar Gabriel, qui se rend mercredi à Ankara. « Réponse collective » La question divise les responsables politiques allemands, alors que l'Autriche et les Pays-Bas se prononcent pour une interdiction de ces meetings. « Une réponse collective de l'Union européenne (UE) pour empêcher de tels événements de campagne serait sensée », a déclaré au « Welt am Sonntag » le chancelier autrichien Christian Kern. En Allemagne, la question divise aussi bien l'Union chrétienne-démocrate (CDU) d'Angela Merkel que le Parti social-démocrate (SPD) de Martin Schulz, tiraillés entre une réponse ferme, souhaitée par une majorité des Allemands, et une volonté d'apaisement. Angela Merkel veut préserver l'accord sur les migrants entre l'UE et la Turquie, dont elle est la principale architecte. Après un afflux de 890.000 réfugiés en Allemagne en 2015, l'accord a permis l'an dernier de juguler le flux de demandeurs d'asile vers l'Europe en contrepartie de plusieurs milliards d'euros d'aides financières. Malgré de vives tensions, notamment suite aux critiques du Bundestag allemand sur le génocide arménien, cet accord n'a pas été remis en question par Ankara. Mais le référendum sur la réforme constitutionnelle, qui doit fournir plus de pouvoir à Recep Tayyip Erdogan, donne lieu à une escalade. « C'est la première fois depuis 1949 que nous assistons à un tel point bas dans les relations germano-turques et on ne peut pas voir la profondeur de l'abîme », juge Izumi Devalier, professeur de sciences politiques à l'Université d'Ankara. Selon lui, le président turc craint de perdre le référendum d'avril et veux faire le plein de voix en Allemagne, où il est très populaire dans la communauté turque. « Mais en Turquie, l'idée que l'Allemagne est une ennemie de la Turquie n'est pas très répandue, a déclaré l'expert sur la radio Deutschlandfunk. C'est un nouveau développement, une nouvelle rhétorique. » Une rhétorique qui trouve un écho outre-Rhin, où l'approche des élections contribue aussi à durcir le ton sur fond de poussée populiste. Thibaut Madelin, Les Echos Correspondant à Berlin @ThibautMadelin https://www.lesechos.fr/monde/europe/0211848611044-berlin-desarmeface-aux-attaques-dankara-2069896.php TURQUIE Génocide Arménien : Garo Paylan fait appel devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme NAM Le député turc d’origine arménienne Garo Paylan a décidé de saisir la Cour Européenne des Droits de l’Homme après que la Cour constitutionnelle turque eut rejeté son appel contre son exclusion du parlement turc durant trois séances pour avoir fait référence au génocide arménien lors d’une session législative. Garo Paylan a noté qu’il a fait appel à la CEDH car la Turquie n’a pas abordé la question et défendu les valeurs démocratiques at-il déclaré au journal Agos d’Istanbul Garo Paylan s’exprimait le 11 janvier 2017 contre le passage à un régime présidentiel lors des débats au Parlement et a présenté des exemples historiques pour étayer son argument selon lequel les responsables de l’ère ottomane, Talat Pasha et Enver Pacha, ont éliminé une constitution pluraliste. Garo Paylan avait déclaré que pendant le chaos entre 1913-1923, quatre groupes de personnes, à savoir les Arméniens, les Grecs, les Assyriens et les Juifs, ont été « exilés de ces terres ou soumis à des tortures, à de grands massacres et un génocide ». Suite à la mention par Garo Paylan d’un génocide, des députés de divers partis ont protesté contre le député arménien. Le président qui avait animé la session, Ahmet Aydın, du Parti de la justice et du développement (AKP), avait demandé à Garo Paylan de surveiller son langage et son comportement. Dans un effort pour expliquer comment le caractère pluraliste de la société a été changé, Garo Paylan avait dit que les rédacteurs de la première constitution étaient au nombre de 109 personnes, 69 musulmans et 40 chrétiens, en proportion de la population ottomane. Cependant, Garo Paylan avait rappelé qu’aujourd’hui les chrétiens ne représentaient plus qu’un millième de la population. “À une époque, nous représentions 40% de la population“, a déclaré Garo Paylan. « Aujourd’hui, nous ne sommes plus qu’ un millième. Évidemment quelque chose nous est arrivé, et je le nomme génocide, peu importe comment vous l’appelez. Les Arméniens savent très bien ce qui leur est arrivé. Je sais très bien ce qui est arrivé à mon père, mon grand-père. Faisons face à l’histoire ensemble », avait-t-il ajouté. “J’appelle cela un génocide, vous l’appelez comme vous voulez, mais disons-le et passons à autre chose“, avait déclaré Garo Paylan, alors que plusieurs députés criaient qu’aucun génocide n’a jamais eu lieu en Anatolie. « Les Arméniens savent ce qui leur est arrivé. Je sais ce qui est arrivé à mes ancêtres. Selon vos propres termes, je suis un « résidu de l’épée » ; Nous avons failli ne pas exister“ avait ajouté Garo Paylan. Il avait en outre suggéré qu’il fallait tirer des leçons du passé et de faire face à l’histoire. Selon l’agence de presse Anadolu, un membre de l’AKP Metin Külünk avait exigé que Garo Paylan “corrige le mot génocide“. La session législative terminée, des députés turcs de différents partis avaient condamné les déclarations de Garo Paylan le qualifiant de “traître“. Garo Paylan avait fait appel devant la Cour constitutionnelle turque le 16 janvier, en invoquant la “violation de l’immunité parlementaire et l’abolition de la liberté d’expression“ mais sa demande a été rejeté. lundi 6 mars 2017, Stéphane ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=138689 Dédier la Journée internationale des femmes à Asli Erdogan ActuaLitté Nicolas Gary - 03.03.2017 L’Alliance des Femmes pour la Démocratie souhaite exprimer son plein soutien, alors qu’approche la Journée internationale des femmes, à l’écrivaine turque Asli Erdogan. Cette dernière est menacée d’une condamnation à vie. Pour le collectif, il importe de développer la solidarité démocratique aussi longtemps qu’il le faudra envers elle et envers les démocrates turcs persécutés. Avec les éditions des femmes-Antoinette Fouque, et avec des proches d’Asli Erdogan, des personnalités de la politique et de la culture et des associations de femmes, une pétition a été lancée, qui a recueilli de nombreuses premières signatures… NOUS DÉDIONS CE 8 MARS, JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES A ASLI ERDOĞAN ET AUX DÉMOCRATES TURCS MENACÉS Le 8 mars est la Journée internationale des femmes. C’est aussi le jour de l’anniversaire d’Aslı Erdoğan, l’une des écrivaines les plus importantes de la littérature turque, arrêtée le 17 août 2016, en même temps que les vingt autres membres de la rédaction du journal d’opposition réputé prokurde Özgür Gündem. Lors de la première audience de son procès, le 29 décembre 2016, elle a été mise en liberté conditionnelle. Nous sommes convaincues que c’est grâce à la mobilisation dans le monde en sa faveur. Mais il lui est fait interdiction de sortir du territoire, une prochaine audience aura lieu le 14 mars et elle encourt la détention à perpétuité. Dans une Turquie qui fut le seul pays musulman laïc et qui aujourd’hui tourne le dos à toute espérance démocratique, Asli Erdogan, dont l’œuvre porte la voix et la sensibilité des déshérités et des femmes privées de droits, incarne les droits humains et la démocratie bafouée. Le 5 décembre dernier, depuis la prison, elle lançait un appel : « La situation est très grave, terrifiante et extrêmement inquiétante. L’Europe doit prendre ses responsabilités, en revenant vers les valeurs qu’elle avait définies, après des siècles de sang versé, et qui font que “l’Europe est l’Europe” : la démocratie, les droits humains, la liberté d’opinion et d’expression... Nous avons besoin de votre soutien et de solidarité. Nous vous remercions pour tout ce que vous avez fait pour nous, jusqu’à maintenant. » » La solidarité sauve des vies et des libertés, elle sauve la confiance en l’humanité. Jusqu’à la libération d’Aslı Erdoğan et des démocrates turcs menacés, nous appelons à poursuivre la chaîne de solidarité qui s’est formée en Europe depuis leurs arrestations, à leur dédier tout événement auquel nous participerons, à lire en ouverture des pages d’Aslı Erdoğan, à parler d’elle et d’eux, à leur manifester notre solidarité. Rappelons leur détresse et leur courage, exigeons leur libération ! Qu’ils sachent que nous ne les oublions pas, que nous sommes de tout cœur à leurs côtés, conscient-e-s que de leur liberté dépend aussi la nôtre. (la pétition est présentée en fin d’article) Cet appel est lancé à l’initiative de l’Alliance des femmes pour la démocratie et des éditions des femmes-Antoinette Fouque, avec : Marielle Anselmo, poète, Catherine Benhamou, écrivaine, comédienne, Sophie Bourel, comédienne, Claude Du Granrut, essayiste, membre du conseil d’administration de l’Union nationale des associations de déportés, internés et familles de disparus, Sterenn Guirriec, comédienne, metteuse en scène, Francesca Isidori, journaliste, directrice artistique, Melis Kaya, chargée des droits de l’Homme à l’Institut kurde de Paris, Anthi Karra, traductrice, critique littéraire, Daniel Mesguich, acteur, metteur en scène, Timour Muhidine, écrivain, enseignant à l’Inalco et éditeur d’Aslı Erdoğan, Mouvement FEMEN, Kendal Nezan, président de l’Institut kurde de Paris, Cécile Oumhani, écrivaine, poète, amie d’Aslı Erdoğan, Le Salon des dames, Jocelyne Sauvard, écrivaine, journaliste, Victoria Thérame, écrivaine, Catherine Weinzaepflen, écrivaine, poète, réunis le 21 février 2017 à l’Espace des femmes en solidarité avec Aslı Erdoğan et les démocrates turcs. Premiers signataires: Pierre Astier, agent littéraire d’Aslı Erdoğan, Ella Balaert, écrivaine, Pierre Barassat, réalisateur, Nathalie Baravian, attachée de presse, Sophie Bassouls, photographe, Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres, ancienne ministre, Caroline Boidé, écrivaine, Laurence Braunberger, productrice, réalisatrice, André Burguière, historien (EHESS), Jean-Michel Carré, cinéaste, Christine Clerc, journaliste, essayiste, Chantal Chawaf, écrivaine, Hélène Cixous, écrivain, Coordination française du Lobby européen des femmes (CLEF), Delphine Coulin, écrivaine, réalisatrice, Muriel Coulin, réalisatrice, Édith Cresson, ancien Premier ministre, Sara Daniel, grand reporter, Julie Debazac, comédienne, Colette Deblé, peintre, Susana Elkin, psychanalyste, Milagros Ezquerro, professeur émérite des universités, Joël Farges, réalisateur, Mickaël Ferrier, écrivain, Esther Fouchier, présidente du Forum Femmes Méditerranée, Jean-Pierre Gastaud, avocat, professeur des universités, Sylvie Germain, écrivaine, Pierrette Germain-David, musicologue, présidente de l’association Femmes et Musique, Khaled Ghorbal, réalisateur, Marie Guerini, journaliste, François Guery, philosophe, H/F Île-de- France, Hijos Paris, Angélique Ionatos, chanteuse, compositrice, Dominique Issermann, photographe, Stéphanie Janicot, écrivaine, Georges Kiejman, avocat, ancien ministre, Benoîte Lardy, secrétaire générale de Désirs d’Avenir, Nathalie Léger-Cresson, écrivaine, Emmanuel Lascoux, helléniste, Catherine Lopes- Curval, peintre, Julie Lopes-Curval, cinéaste, Maison de la Poésie, scène littéraire, Mengué M’Eyaà, présidente du Mouvement Civique des Femmes (MCF), Justine Malle, réalisatrice, Carole Martinez, écrivaine, Marylène Patou-Mathis, préhistorienne, PEN Club France, Catherine Perret, professeur des universités, philosophe, Emmanuel Pierrat, avocat, écrivain, Michèle Ramond, écrivaine, professeur émérite des universités, Patricia Rodríguez Saravia, écrivaine, psychanalyste, Susana Romano Sued, écrivaine, psychanalyste, Brigitte Roüan, comédienne, réalisatrice, SOS Les Mamans, Clémence Seibel, attachée de presse, Fabienne Servan-Schreiber, productrice, Christine Spengler, photographe, écrivaine, Christian Tortel, journaliste, Alain Touraine, sociologue, Augustin Trapenard, journaliste, critique littéraire, Bernard Vincent, historien (EHESS) Marina Vlady, actrice, Mâkhi Xenakis, artiste plasticienne, sculptrice, He Yuhong, présidente de l’union des artistes d’Asie en France, Cécile Wajsbrot, écrivaine, Laurence Zordan, philosophe, écrivaine. https://www.actualitte.com/article/monde-edition/dedier-la-journeeinternationale-des-femmes-a-asli-erdogan/69996 Turquie: «Reis», un film consacré à la vie d'Erdogan Par RFI Publié le 04-03-2017 Modifié le 04-03-2017 à 18:56 C’est un film qui fait couler beaucoup d’encre en Turquie : « Reis », la biographie en images du président Recep Tayyip Erdogan qui est sorti sur les écrans vendredi soir, le 3 mars. Un film qui présente forcément le chef de l’État sous ses meilleurs aspects et qui évoque notamment l’enfance du président turc. La sortie, en pleine campagne référendaire pour la présidentialisation du système politique turc, ne doit sûrement rien au hasard. Avec notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette C’est l’histoire d’un homme qui se fait appeler Reis, le chef, depuis son enfance. C’est l’histoire de Recep Tayyip Erdogan, un film au budget de près de 8 millions d’euros qui est sorti en salles vendredi dans plus de 300 cinémas à travers la Turquie, ce qui en fait le deuxième film le plus projeté aujourd’hui dans le pays. Le film devait sortir à l’automne, un retard qui tombe plutôt bien alors que la campagne référendaire est en cours. Le comédien qui joue le rôle du président lui, assure que ce n’est pas lié. « Ce n’est pas un film politique ou un outil de propagande. Tout le monde pose la question, en particulier à moi, c’est pourquoi je tiens ici à répondre : ce n’est pas un film de propagande, il n’y a pas de but politique derrière ceci. » On ne sait pas encore si le Reis a vu le film ou ce qu’il en pense, en revanche ceux qui ont assisté au film dès le premier jour étaient forcément des supporters du président : « Notre président est un homme si dévoué, si humain, si charitable, on a pu le voir encore sur l’écran… » Pour les amateurs du genre bonne nouvelle il devrait y avoir une suite, ou plutôt deux suites, deux films dont la date de sortie n’a pas été annoncée. http://www.rfi.fr/europe/20170304-turquie-film-biographie-erdogan-reis 15 années d'Erdogan en Turquie: du rêve démocratique à la dérive autoritaire L’Express Par Catherine Gouëset, publié le 05/03/2017 à 15:21 Dans La nouvelle Turquie d'Erdogan, le politologue et économiste Ahmet Insel retrace la façon dont, au cours de ces quinze années, le Reis s'est appuyé sur les fondamentaux de l'Etat laïc et autoritaire fondé par Atatürk pour asseoir son propre pouvoir. Le 16 avril prochain, les Turcs sont invités par référendum à entériner le rêve de pouvoir quasi absolu de Recep Tayyip Erdogan. Depuis l'arrivée au pouvoir du parti islamiste AKP qu'il dirige, il aura réussi avec maestria à retourner l'échiquier politique turc en sa faveur. Dans La nouvelle Turquie d'Erdogan*, le politologue et économiste Ahmet Insel retrace la façon dont, au cours de ces quinze années, l'ancien maire d'Istanbul s'est appuyé sur les fondamentaux de l'Etat laïc et autoritaire fondé par Atatürk pour y parvenir. Dans un premier temps, aiguisé par la perspective d'une entrée du pays dans l'Union européenne, et conscient de ses faiblesses, l'AKP opte pour la voie des réformes et l'ouverture démocratique. Ahmet Insel souligne l'habileté d'Erdogan à emprunter plusieurs visages dans ce contexte: "conservateur-libéral pour les classes moyennes urbaines, libéraldémocrate pour le monde occidental et nationaliste-islamiste quand il s'adresse aux électeurs islamistes." Capitalisme autoritaire Assez vite, les velléités autocratiques du nouveau patron de la Turquie prennent le dessus, et l'AKP, plutôt que de transformer l'Etat autoritaire, en chasse méthodiquement ses anciens occupants (dans l'armée, la fonction publique...) pour prendre leur place. Afin de consolider sa stature d'homme providentiel, il s'appuie sur les grandes fractures de la société turque: "la fracture ethnolinguistique entre Turcs et Kurdes, confessionnelle entre sunnites et alévis, socioculturelle entre conservateurs et modernistes". Selon les besoins, il construit une politique de rassemblement à géométrie variable. Quel rôle a joué la frilosité de Bruxelles envers la Turquie dans cette évolution? Dès le départ, l'intention de l'équipe d'Erdogan, n'était peutêtre que de prendre appui sur l'Europe et le rêve démocratique dans le but d'éliminer ses adversaires et d'imposer sa vision de la société. "Mais nous ne saurons jamais, regrette Ahmet Insel, dans le cas où l'UE aurait été plus accueillante envers la Turquie après 2007, si l'AKP n'aurait pas été prisonnier du chemin de démocratisation qu'il avait lui même en grande partie engagé." Désormais, déplore-t-il, la Turquie d'Erdogan a pris le chemin d'un capitalisme autoritaire du type de ceux en vigueur en Asie du Sud-Est. * La nouvelle Turquie d'Erdogan, du rêve démocratique à la dérive autoritaire, par Ahmet Insel, La Découverte, 2016. 227p. 10€. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/15-annees-d-erdogan-enturquie-du-reve-democratique-a-la-deriveautoritaire_1883990.html?utm_medium=Social&utm_campaign=Echobox &utm_source=Twitter&utm_term=Autofeed&link_time=1488724688#xtor =CS3-5083 ASIE/TURQUIE - Accord atteint sur les procédures d’élection du nouveau Patriarche arménien de Constantinople jeudi, 2 mars 2017 Erevan (Agence Fides) – Le sommet convoqué à Erevan (Arménie) par le Catholicos de tous les Arméniens, Karekin II, afin de tenter de résoudre la dispute toujours plus compliquée relative à la prochaine élection du nouveau Patriarche arménien apostolique de Constantinople, a eu pour effet de débloquer la situation, mettant d’accord les parties en cause sur la procédure devant conduire à l’élection du successeur de Mesrob II Mutafyan, le Patriarche rendu inapte par une maladie inguérissable l’ayant frappé en 2008. La réunion ayant rassemblé autour de Karekin II des membres influents du Patriarcat arménien apostolique de Constantinople – indiquent des sources officielles du Catholicossat consultées par l’Agence Fides – a eu lieu les 23 et 24 février derniers au siège patriarcal d’Echmiadzin. Aux réunions, ont participé, pour le Patriarcat arménien apostolique de Constantinople l’Archevêque Aram Ateshyan – Vicaire patriarcal général depuis 2008 – et l’Evêque Sahak Mashalyan, Président du Conseil religieux du Patriarcat de Constantinople. Entre ces deux hommes s’étaient précédemment vérifiées des mésententes puis des convergences – contestées cependant par d’autres hauts représentants du Patriarcat – à propos des modalités permettant de sortir de l’impasse liée à la maladie du Patriarche et d’arriver à l’élection d’un successeur (voir Fides 20/02/2017). Maintenant, la procédure concordée grâce à la médiation de Karekin II prévoit l’élection d’ici le 15 mars prochain d’un Locum Tenens – qui prendra les fonctions actuelles du Vicaire patriarcal – puis d’un Comité opérationnel. Les deux instances institutionnelles - Locum Tenens et Comité opérationnel – devront superviser l’élection dans les six mois du nouveau Patriarche arménien de Constantinople, « selon les procédures en vigueur ». Si après la période établie de six mois, l’élection du Patriarche ne devait pas encore avoir eu lieu, l’Assemblée patriarcale et les institutions communautaires du Patriarcat arménien apostolique de Constantinople pourront révoquer le mandat fiduciaire concédé au Locum Tenens et au Comité opérationnel. (GV) (Agence Fides 02/03/2017) http://www.fides.org/fr/news/61850ASIE_TURQUIE_Accord_atteint_sur_les_procedures_d_election_du_nouve au_Patriarche_armenien_de_Constantinople#.WL1HoX-d3IU TURQUIE/SYRIE Pourquoi Erdogan tend la main aux réfugiés syriens Turquie Ankara veut naturaliser près de 2 000 familles, après avoir nuancé sa position sur Bachar el-Assad. Côme DELANERY | OLJ 04/03/2017 Décision symbolique ou événement majeur ? Le flou demeure quant à l'ampleur des naturalisations de réfugiés syriens annoncées par les autorités turques. Les démarches pour naturaliser 2 000 familles présentes dans la région d'Istanbul ont été enclenchées, a annoncé la semaine dernière le gouverneur d'Istanbul, Vasip Sahin. En janvier, le président Recep Tayyip Erdogan avait annoncé que la nationalité turque pourrait être accordée à « une partie » des réfugiés, « après toutes les investigations nécessaires ». Il avait évoqué cette décision pour la première fois en juillet dernier, visant alors les « frères syriens qui le souhaitent ». Une décision qui n'est pas sans risque dans un pays largement fragilisé par les attentats terroristes. Plus de trois millions de réfugiés, essentiellement syriens, sont actuellement présents en Turquie. Combien d'entre eux seraient concernés par une naturalisation ? « La nationalité pour les Syriens ne sera pas facile à accepter pour les Turcs. Si la plupart des Syriens bénéficient de la citoyenneté turque, cela changera considérablement la société, la politique et l'économie. Peut-être que nous verrons un parti politique syrien en Turquie », analyse Mustafa Edib Yilmaz, éditorialiste turc. Par ailleurs, les réfugiés originaires d'autres pays pourraient se sentir discriminés par une telle mesure. Alors qu'un référendum constitutionnel renforçant les prérogatives présidentielles est prévu en Turquie le 16 avril, l'opposition a accusé le président turc de vouloir augmenter ses scores dans les urnes en créant des citoyens reconnaissants envers les autorités. Le sud-est de la Turquie, où les réfugiés sont présents en nombre, pourrait ainsi pencher politiquement en faveur du camp de M. Erdogan. Le vice-Premier ministre Veysi Kamak a toutefois précisé qu'aucune citoyenneté ne serait accordée avant le référendum. Des naturalisations à plus petite échelle produiraient un effet essentiellement symbolique. Il s'agirait pour M. Erdogan de montrer qu'il tend la main au peuple syrien, alors même qu'il a révisé sa politique étrangère, témoignant moins d'hostilité qu'auparavant envers le président syrien Bachar el-Assad, après s'être réconcilié avec Moscou durant l'été 2016. Alors qu'il a longtemps appelé au changement du régime, Ankara a modéré sa position et parraine désormais les négociations de paix avec la Russie et l'Iran, principaux soutiens du régime syrien. Le chef de l'État turc n'en est pas à son coup d'essai en matière de soutien symbolique : sa photo avec Bana el-Abed, fillette de sept ans qui tweetait son quotidien à Alep durant l'offensive du régime, avait fait le tour du monde en juillet dernier. Elle contrastait avec le silence d'Ankara au même moment. Une efficacité contestable Jusqu'à maintenant, le pouvoir turc avait refusé d'accorder le statut de réfugiés aux Syriens. Cette démarche lui permet de se montrer comme accueillant et prêt à soutenir les victimes d'un conflit meurtrier, alors qu'Européens et Américains y sont de moins en moins enclins. « Est-ce la meilleure façon de montrer sa solidarité avec le peuple syrien ? Je ne suis pas sûr. Le mieux serait d'assurer la protection des Syriens en Syrie », souligne Mustafa Edib Yilmaz. Si le quotidien progouvernemental Daily Sabah assure que la majorité des réfugiés souhaitent rester en Turquie, il est indéniable qu'une part non négligeable d'entre eux désire retrouver sa terre natale. En outre, les Syriens particulièrement dans le besoin pourraient ne pas bénéficier de ces naturalisations, d'après les annonces officielles. « Je soutiens l'octroi de la citoyenneté aux Syriens qui sont bons à leur travail, tels les médecins », a ainsi annoncé le ministre de la santé Recep Akdag sur la chaîne NTV. L'avantage économique de l'intégration des Syriens à la communauté nationale est l'argument avancé sur la scène politique interne pour justifier ces naturalisations. La société turque s'y montre quant à elle assez réticente. Le hashtag #ülkemdeSuriyeliistemiyoru (#JeneveuxpasdeSyriensdansmonpays, en turc) avait fait son apparition sur les réseaux sociaux après l'annonce d'Erdogan en juillet, alors que des affrontements entre locaux et réfugiés se produisent régulièrement dans le pays. https://www.lorientlejour.com/article/1038589/pourquoi-erdogan-tend-lamain-aux-refugies-syriens.html RUBRIQUE EN ANGLAIS "Article du Huffington Post sur le lobbying turc contre l'incroyable film qui traite du génocide arménien, The Promise, en salle le 21 Avril 2017". Hate for Hire 03/03/2017 04:03 am Huffington Post Mary Wald, Contributor Founder, TheCommunity.com Russia is not alone in flooding the Internet with fake news and “comments.” Post something on any reasonably large site saying “You know the Falun Gong isn’t all that bad…” and watch the flood of hate unleashed from China on your comments. It won’t look Chinese. But it is. Governments who are accustomed to controlling the media have put considerable energy into working out how the supposedly open and objective Internet can surreptitiously be harnessed to enforce a political agenda. The newest wave of fake isn’t in the news arena but is no less coordinated. Terry George (Hotel Rwanda, In the Name of the Father, Some Mother’s Son) has a new film coming out in April, The Promise, with Oscar Isaac and Christian Bale. The film is on the Armenian genocide. In his usual form, George brings the events to us at bone level by weaving them into a personal love story (see trailer). The problem with the film is that Turkey doesn’t want to acknowledge the fact that in a few years, between 1915 and 1922, they killed somewhere around 1.5 million Armenians; 80% of the Armenian population. Some were killed by outright slaughter, some by starvation, some by forcible displacement, including long marches through the Syrian desert without food or water, their own version of the Trail of Tears. Yes, it was a genocide. And despite it being well documented, even in the American press at the time, few government leaders today will acknowledge it as such. (Obama did before he was elected. He even used the word genocide. Once he was elected he stopped. Someone must have shown him the map of NATO countries). It has been denied, played down, brushed off. Very deliberately. In the 1930s, when MGM tried to make “The Forty Days of Musa Dagh,” a novel by Franz Werfel about a lone group of Armenians defending one of their last territories against the Turkish onslaught. It was set to star Clark Gable. After pressure from the Turkish government, MGM ditched it. Like the existence of Taiwan, no one wants to get stomped by the elephant in that room. No one except Terry George, who pretty much makes what he wants, and Kirk Kerkorian, who created Survival Pictures to get the story told after decades of denial and cover up. Kerkorian died just before principal photography. But even if he was alive, independent movie producers today don’t have to take calls from governments who don’t like their content. Enter the Internet. The Promise has been screened exactly three times. Let’s be generous and say somewhere between 4000-5000 people have seen it. Yet the DAY AFTER the movie screened at the Toronto Film Festival, a torrent of reviews for the film started appearing on IMDB, culminating in somewhere around 85,000 reviews for The Promise — 80,000 more than could have possibly attended the screenings. Overwhelmingly, they were horrible reviews, 1 star, calling it garbage and worse. And overwhelmingly, they betrayed a complete lack of knowledge or any specifics about the film. Well of course. Because the people writing them hadn’t seen the film. Sure there are Turks in the US who will object to this movie on principal, just as there are some snipers in the reviews too quick to point out that it was “the Muslims” who slaughtered the Armenians. But 85,000 is not a few irate people. It is an organized mob. Or more likely a small network on laptops or in a boiler room working to make it look like a mob. Either way it is coordinated. And to coordinate something of this magnitude, you pay for it. Some alert readers seem to have tipped off IMDB as the tens of thousands of generic “this movie bad” reviews were pulled down, leaving a more honest mix of 32 reviews by people who seem to have actually seen the movie in place. Should we be upset that foreign governments are launching cyber-attacks, not only on Presidential candidates but harmless religions and films about topics they don’t like? Absolutely. Covert operations by foreign governments are apparently becoming a part of our Internet experience. No good plan for counteracting it seems to be in place. But angry hateful mobs seem to be the first clue of their presence. http://www.huffingtonpost.com/entry/hate-forhire_us_58b92df4e4b02b8b584dfa64 Garo Paylan to appeal to ECHR Source Panorama.am 15:20 02/03/2017 Region Armenian Deputy of the Turkish Parliament Garo Paylan has decided to appeal to the European Court of Human Rights (ECHR). The decision came after the demand of the Armenian MP of the Peoples’ Democratic Party (HDP) was rejected by the Constitutional Court of Turkey. Panorama.am reports referring to Agos newspaper. The source notes that on 13 January, Garo Paylan took the floor in the parliament, but his speech was interrupted because he used the word “genocide”. His speech was deleted from the parliamentary minutes and he was banned from the parliament for 3 sessions. Paylan appealed this decision to the Constitutional Court of Turkey, however his demand was rejected. G. Paylan has noted that he has decided to appeal to ECHR due to the failure of Turkey’s court to tackle the issue and to overturn the decision against the democracy. http://www.panorama.am/en/news/2017/03/02/Garo-PaylanECHR/1737495 Destruction at Tadem: The Purge of the Armenians By Uzay Bulut on February 22, 2017 Special for the Armenian Weekly Yet another plague has recently shaken Turkey: the purges of academics from Turkish universities. According to the BIA news network, 4,811 academics from 112 universities have been discharged by five statutory decrees declared during the state of emergency. Fifteen universities have been closed. One of the universities, from which many academics have been dismissed or even detained by police, is Firat University in the city of Elazig (Kharpert), which has a long history of persecution of Armenian students and educators. According to Matthew Karanian, the author of the 2015 book Historic Armenia After 100 Years, Kharpert is one of the oldest areas of Armenian habitation. “Some scholars believe that Kharpert may even be the cradle of the Armenian nation,” according to Karanian. The author Robert Aram Kaloosdian, whose father comes from the village of Tadem in Kharpert, writes about individual stories of the Armenian villagers of Tadem, which was continuously inhabited by Armenians since its founding until the early 1920’s. His 2015 book Tadem, My Father’s Village: Extinguished during the 1915 Armenian Genocide also elaborates on the great importance the Armenian community of the village attached to education and learning. “Research shows that Tadem had been prominent at one time,” writes Kaloosdian. “The émigrés founded the Tadem Enlightenment EducationLoving Society, generally known in English as the Tadem Educational Society, on June 17, 1891, in Portland, Maine, for the purpose of establishing a coeducational institution in ‘the village of Tadem in the province of Kharpert’, their hometown in historic Armenia. They also pledged to support and improve the school year after year ‘financially, morally, and intellectually.’” But for Armenians who were exposed to constant persecution at the hands of the Ottoman regime, trying to improve their educational system was no easy task. “My father’s youth evolved under the shadow of terror: stories of flight and hiding, of slaughter, plunder, and devastation. The village was an emotionally wounded community. Memories of the massacres were still fresh in the minds of my father’s elders, as nearly every Armenian family in Tadem had paid a heavy price. A young person growing up in the early years of the twentieth century learned that massacre and murder were part of the experience of being Armenian in the Ottoman Empire,” Kaloosdian explains. However, the Armenian villagers of Tadem were still deeply dedicated to learning and cultural advancement. “Tadem’s citizens, both at home and in the United States, were smitten with the desire for literacy and learning. They were not looking to run a school just to get the children off the dusty roads of Tadem or out of fertile fields of Kharpert. They wanted to spread the love of learning in order to bring light into the dark world of their ignorance. “The Tadem Educational Society stocked a library with Armenian books, and the writings of the greater authors of Armenia passed from hand to hand. According to its surviving alumni, the school was enjoying a renaissance when the First World War exploded and the Armenian massacres terminated educational and cultural life in Tadem. The church and school were destroyed a second time, and the people of Tadem dispersed to form colonies in the Near East. Twenty-four years of effort, sacrifice, and commitment came to an end… In the span of a few months in the middle of 1915, Tadem ceased being an Armenian village,” writes Kaloosdian. Kaloosdian explains that the story he learned from the survivors of the genocide in Tadem presented the village as the microcosm of what was occurring throughout the Armenian provinces. All other Armenian villages and towns were exposed to a similar treatment in 1915 and afterwards. Historian Christopher Walker writes in his book Armenia: The Survival of a Nation that in a dispatch dated, Nov. 14, 1929, British consul A. Monck-Mason quoted an Armenian from Kharput saying: “In Turkey today we have no means of existence; we are persecuted, robbed, ill-treated, thrown into prison, judged, and, if we are lucky, deported.” Many Turkish people seem to be shocked by the current governmental pressures against academics and educators. But the “original sin” was committed in the Armenian Genocide. As Kaloosdian writes, “The scars of those terrible years remained with the survivors until the end of their days.” Kaloosdian effectively clarifies what genocide actually entails. It was not only hundreds of thousands of human lives that perished—the genocide has also caused the destruction of a great civilization. According to a 2013 report by Turkey’s History Foundation entitled the Minority Schools from Past to Present, in 1894, there were 6,437 schools that belonged to Armenian, Greek and Jewish minorities in the Ottoman Empire. In Istanbul alone, there were 302. There are only 22 minority schools in Istanbul today. Sixteen belong to Armenians. All of the minority schools across Anatolia have been closed down. http://armenianweekly.com/2017/02/22/destruction-at-tadem-the-purgeof-the-armenians/ RUBRIQUE AGENDA RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS Agenda - Paris : Rencontre-débat autour des travaux de l'anthropologue Adnan Celik Agenda - Paris : Rencontre-débat autour des travaux de l'anthropologue Adnan Celik - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le mardi 7 mars à 20h30, la Bibliothèque Nubar organise une rencontre autour des travaux de l'anthropologue Adnan Celik avec la participation de Duygu Tasalp, Taline Ter Minassian et Hamit Bozarslan au Centre Alex Manoogian de l’UGAB, 118 rue de Courcelles, 75017 Paris (M° Courcelles). Publié le 1er mars 2017 Mardi 7 mars à 20h30 précises Bibliothèque Nubar / Etudes arméniennes contemporaines Rencontre-débat : "Cent ans de malheur : parler du génocide des Arméniens en pays kurde aujourd’hui". Cycle de rencontres et de débats à destination du grand public. La première de ces rencontres aura lieu autour des travaux de l’anthropologue Adnan Çelik, avec la participation de Duygu Tasalp, Taline Ter Minassian et Hamit Bozarslan. À la suite de travaux de terrain novateurs dans la région de Diyarbakır, l’anthropologue Adnan Çelik montre comment une mémoire collective s’est construite localement autour du génocide des Arméniens, contredisant l’historiographie officielle turque sur les événements de 1915. La ville de Diyarbakır et sa région ont été centrales dans le déroulement et la perpétration du génocide. Elles le sont de nouveau aujourd’hui dans l’expression d’une contre-mémoire du génocide des Arméniens, vivace parmi les Kurdes de Turquie. Adnan Çelik prépare actuellement une thèse de doctorat en anthropologie à l’École des hautes études en sciences sociales. Il a publié avec Namık Kemal Dinç un ouvrage fondé sur leurs travaux de terrain en pays kurde : Yüz Yıllık Ah ! Toplumsal Hafızanın Izinde. 1915 Diyarbekir (Istanbul, Fondation Hrant Dink Vakfı, 2015). Adnan Çelik est également l’auteur de l’article « Mémoires du génocide des Arméniens à Diyarbakır : une présence par l’absence » dans Études arméniennes contemporaines no 7 (juin 2016). Réservation : [email protected] . Centre Alex Manoogian de l’UGAB, 118 rue de Courcelles, 75017 Paris (M° Courcelles) http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95764 Agenda - Paris : Projection du film "Celui qu'on attendait" Agenda - Paris : Projection du film "Celui qu'on attendait" Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’UCFAF présente la projection du film "Celui qu'on attendait" (durée 1h30) le jeudi 16 mars à 20h00 au Centre Culturel UCFAF-JAF, 6 cité du Wauxhall, 75010 Paris (M° République) en présence du réalisateur Serge Avédikian. Dans les rôles principaux: Patrick Chesnais, Arsinée Khanjian, Robert Harutyunyan. Participation libre. Publié le 1er mars 2017 UCFAF Projection du film "Celui qu'on attendait" (durée 1h30) Jeudi 16 Mars à 20h00 en présence du réalisateur Serge Avédikian Dans les rôles principaux: Patrick Chesnais, Arsinée Khanjian, Robert Harutyunyan Participation libre Centre Culturel UCFAF-JAF, 6 cité du Wauxhall, 75010 Paris (M° République) www.armenie-ucfaf.fr Synopsis Jean-Paul Bolzec était parti jouer son spectacle pour une société française installée en Azerbaïdjan. Sur le chemin du retour vers l’aéroport, le taxi tombe en panne. Bolzec est abandonné sur une route désertique, au milieu de nulle part. Sans s’en rendre compte, il franchit à pied la frontière avec l’Arménie, en guerre larvée avec son voisin l’Azerbaïdjan depuis des années. Clandestin dans un pays qu’il ne connaît pas, dont il ne parle pas la langue et ne lit pas l’alphabet, il comprend assez vite qu’on le prend pour un autre, car il est fêté comme le messie… http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95769 Agenda - Paris : Poutine de A à Z - Rencontre avec Vladimir Fédorovski à l'UMAF Agenda - Paris : Poutine de A à Z - Rencontre avec Vladimir Fédorovski à l'UMAF - Collectif VAN - www.collectifvan.org L'Union Médicale Arménienne de France vous convie à une rencontre au Yan's Club (75013) le Vendredi 17 mars 2017 à 20h30 avec Vladimir Fédorovski, autour de son dernier ouvrage, Poutine de A à Z. Après le débat, possibilité de dîner sur réservation (0145892048). Publié le 3 mars 2017 UMAF Vendredi 17 mars 2017 à 20 heures 30 : Vladimir Fédorovski Yan's Club 5 avenue Reille, 75014 Paris Réservations au Yan's Club 01 45 89 20 48 Nous recevrons pour cette soirée exceptionnelle le grand écrivain Vladimir Fédorovski Vladimir Fédorovski est un écrivain et ancien diplomate russe1, né le 27 avril 1950 à Moscou, d'origine ukrainienne, et aujourd'hui français. Il a d'abord été élève à l'Institut d'État des relations internationales de Moscou (MGIMO). Ayant acquis une parfaite connaissance des langues anglaise, française et arabe, il a commencé par travailler comme attaché à l'ambassade soviétique de Mauritanie, avant d'être nommé dans les années 1970 interprète au Kremlin, assistant Léonid Brejnev dans ses rencontres avec les dirigeants des pays arabes. En 1977, il est nommé à l'ambassade soviétique à Paris et en 1985, passe un doctorat d'État en histoire sur le rôle des cabinets dans l'histoire de la diplomatie française. De retour à Moscou, il travaille au ministère des affaires étrangères comme chef de cabinet du vice-ministre Vladimir Petrovski (qui écrit les discours de Léonid Brejnev et du ministre Gromyko), et fait la connaissance d'Alexandre Iakovlev, conseiller de Gorbatchev et futur inspirateur de la perestroïka ; Fédorovski sera ensuite nommé conseiller diplomatique pendant la période de la glasnost. Partisan de Gorbatchev, il est porte-parole du Mouvement des réformes démocratiques pendant le putsch de Moscou d'août 1991, s'opposant à la ligne « dure » du Parti communiste. Devenu écrivain, il enseigne à HEC depuis 1992, a été fait officier des Arts et des Lettres et a obtenu la nationalité française en 1995. Membre de la Société des auteurs de Normandie, il est également conseiller historique au Mémorial de Caen pour la période de la guerre froide, et a été distingué de plusieurs prix littéraires dont le prix d'histoire André Castelot en 2006. Il a publié son premier roman en 1997, Les Deux sœurs (Lattès), puis une série romanesque de l'histoire russe en trois volumes (Le Roman de SaintPetersbourg, Le Roman de Moscou, et Le Roman de la Russie insolite) de 2003 à 2004 ; il dirige par ailleurs la collection « Le Roman des lieux magiques » des Éditions du Rocher et est Président d'honneur de la Fédération Française des Salons du livre.(Source: Wikipedia) Nous attendons des précisions sur les thèmes qu'il voudra aborder, probablement les relations de la France et l'Europe avec la Russie de Vladimir Poutine. Pensez à réserver vos places pour cette soirée exceptionnelle en appelant le Yan's Club. http://www.umaf.fr/index.php?post/2017/01/21/Vendredi-17-mars-2017%C3%A0-20-heures-30-%3A-Vladimir-F%C3%A9dorovski http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95784 Agenda - Paris : Exposition du sculpteur Raffy Sarkissian Agenda - Paris : Exposition du sculpteur Raffy Sarkissian Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce l'exposition du sculpteur Raffy Sarkissian qui reçoit également la céramiste Annie Ezgulian le samedi 1er et dimanche 2 avril de 14h à 18h30 dans le cadre du Printemps des Arts du 15e (Atelier (fond de cour, 1er étage à droite), 145 rue Saint Charles, 75015 Paris (code d'entrée 27541). Exposition Samedi 1er et dimanche 2 avril de 14h à 18h30 Printemps des Arts du 15e Exposition du sculpteur Raffy Sarkissian qui reçoit également la céramiste Annie Ezgulian . Rens. : 01 45 75 55 61 pour Raffy et 06 50 71 11 89 pour Annie. Infos : http://raffysarkissian.wix.com/arts et http://www.ceramicattitude.com Atelier (fond de cour, 1er étage à droite) 145 rue Saint Charles 75015 Paris (code d'entrée 27541) http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95759 Agenda - Paris/Exposition : Herero et Nama, premier génocide du XXe siècle Agenda - Exposition : Herero et Nama, premier génocide du XXe siècle - Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le premier génocide du XXe siècle. Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand, 1904-1908 » du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017 au Mémorial de la Shoah, 17, rue Geoffroy – l’Asnier, 75004 Paris. Ouverture tous les jours sauf le samedi de 10 heures à 18 heures et le jeudi jusqu’à 22 heures. Entrée libre. Mémorial de la Shoah L'exposition #GenocideHereroNama Le premier génocide du XXe siècle Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand, 1904-1908 du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017 Entre 1904 et 1908, environ 80% du peuple herero et 50% du peuple nama vivant sur le territoire de l’actuelle Namibie ont été exterminés par les forces du Deuxième Reich, soit environ 65 000 Herero et 10 000 Nama. En passe d’être reconnu publiquement par la République fédérale d’Allemagne comme génocide, ce crime de l’histoire coloniale africaine est aujourd’hui considéré comme le premier génocide du XXe siècle. À travers une exposition riche de nombreux documents d’archives, d’objets et de photographies, le Mémorial de la Shoah propose pour la première fois en France d’aborder cet événement encore très largement méconnu du grand public, et devenu un sujet de recherche depuis le milieu des années 1990. Entrée libre niveau crypte et entresol «C’était, et c’est aujourd’hui encore, ma politique que d’appliquer cette force par la terreur absolue, voire la cruauté. Je détruirai les tribus rebelles en versant des torrents de sang et d’argent. C’est uniquement après un tel nettoyage que quelque chose de nouveau pourra apparaître et perdurer.» Lothar von Trotha, 1904. Mémorial de la Shoah Adresse : 17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris E-mail : [email protected] Site web : www.memorialdelashoah.org http://genocide-herero-nama.memorialdelashoah.org/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95138 Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial. Mémorial de la Shoah ---------------------------------------Expositions et événements en France Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial. ------------------Auschwitz-Birkenau, camp de concentration et centre de mise à mort Exposition aux Archives départementales du Rhône et de la Métropole de Lyon jeudi 26 janvier 2017 vendredi 10 mars 2017 Le complexe d’Auschwitz- Birkenau occupe une place tout à fait singulière dans l’histoire du génocide des Juifs. En savoir plus Ici ------------------Les Justes de France Exposition à Marciac mardi 21 mars 2017 dimanche 26 mars 2017 Durant la Seconde Guerre mondiale, le silence qui entourait la persécution dont les Juifs étaient victimes semblait signifier que l’Europe avait sombré dans la peur et l’indifférence ou la collaboration. En savoir plus Ici http://www.memorialdelashoah.org/evenements-et-expositions/hors-lesmurs/expositions-et-evenements-en-france.html ------------------SHOAH ET BANDE DESSINÉE du 19 janvier au 30 octobre 2017 L'exposition La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence, erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc emparée de la Shoah. C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations, leur pertinence, leur portée et leurs limites. Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet, de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée franco-belge, des romans graphiques aux mangas. Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men) un rescapé de la Shoah. http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html http://www.memorialdelashoah.org/evenementsexpositions/commemorations/manifestations-commemoratives-avocation-pedagogique.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487 Agenda - Appel à la diaspora : « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Initiative « CitoyenObservateur », dont le but principal est de favoriser l’instauration des principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution électorale en Arménie, a décidé de se préparer sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain qui aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. L’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre AntiCorruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et démocratiques internationales. Cet objectif inédit est de contrôler tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. À cette fin, une vaste campagne de « recrutement » d’observateurs est lancée de façon à associer à l’Initiative « Citoyen-Observateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de résidents d’Arménie, mais aussi les Arméniens de la diaspora. Le Collectif VAN diffuse ci-dessous l'appel de l’Initiative « CitoyenObservateur » et espère vivement qu'il retiendra votre attention. « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » L’Initiative « Citoyen-Observateur » d’Arménie Nous vous adressons ce présent courrier au nom de l’Initiative « CitoyenObservateur » dont le but principal est de favoriser l’instauration des principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution électorale en Arménie. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, permetteznous de nous présenter. Créée en 2013, l’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre Anti-Corruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et démocratiques internationales. L’Initiative a exercé sa première mission durant l’élection du conseil municipal de Yèrèvan en mai 2013. Par la suite, de 2013 à 2016, elle est intervenue dans plus de 80 localités urbaines et rurales lors des élections locales. Forts de cette expérience, nous pouvons aujourd’hui affirmer qu’en cas de contrôle public effectif des bureaux de votes, on peut réduire au minimum les violations électorales et protéger ainsi les droits des électeurs arméniens. Le référendum constitutionnel du 6 décembre 2015 en a fourni un exemple éclatant, lorsque l’Initiative a réussi à rassembler 28 ONG et à mobiliser plus de 1000 observateurs répartis dans quelques 520 bureaux de vote dans toute l’Arménie, permettant la prévention d’un grand nombre de fraudes et leur enregistrement quand elles ont eu lieu. Notons que l’exercice de notre mission s’est accompagnée d’une formation des volontaires et qu’à ce jour près de 1500 personnes ont été formées par nos soins à l’observation électorale. C’est la raison pour laquelle notre Initiative a décidé de se préparer sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain, laquelle, vous le savez, aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. Et de fait, nous nous sommes fixés pour objectif inédit de contrôler tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. Nous sommes conscients qu’il s’agit là d’un programme ambitieux, mais nous le croyons réalisable pour peu que nous réussissions à augmenter sensiblement le nombre des observateurs. Pour y arriver, nous avons décidé de lancer une vaste campagne de « recrutement » d’observateurs de façon à associer à l’Initiative « CitoyenObservateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de résidents d’Arménie, mais aussi nos compatriotes de la diaspora. Il s’agit d’enregistrer un maximum de volontaires prêts à suivre la formation à distance que nous leur délivrerons d’ici l’échéance, prêts à venir en Arménie à la fin du mois de mars (idéalement le 26 ou le 27 mars de façon à être présents aux préparatifs des trois derniers jours de mars), prêts, le jour du vote du 2 avril, à observer le cours du scrutin du matin au soir avec leurs collaborateurs d’Arménie ainsi que le processus du dépouillement des bulletins, et prêts, enfin, à rester sur place encore deux à trois jours pour participer aux processus post électoraux.* Nous vous proposons de participer à cette vaste campagne en vous engageant vous-même et en diffusant notre appel aux membres de votre association et autour de vous, c’est-à-dire à vos amis et connaissances et plus généralement aux milieux arméniens de votre pays. Pour s’engager en tant qu’observateur volontaire, il faut s’inscrire sur le site suivant : http://citizenobserver.am/observers/registration En espérant que notre proposition, sous le vocable de « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » retiendra votre attention et deviendra l’occasion d’une collaboration nouvelle, singulière et enthousiaste entre l’Arménie et la Diaspora, nous vous adressons nos meilleures et compatriotiques salutations, Les membres de l’Initiative « Citoyen-Observateur » : Centre Anti-Corruption Transparency International Sona Ayvazyan, Directrice-Exécutive Club de la presse Asparez Lèvon Barsèghyan, Président Union Droit en Europe Loussiné Hakobyan, Présidente Site officiel de l’initiative « Citoyen-Observateur » : www.citizenobserver.am Pour nous joindre : [email protected] * Nous vous prions de noter que les frais de voyage et de séjour en Arménie durant la semaine de l’observation sont à la charge des volontaires de la diaspora, hormis les frais inhérents à la mission d’observation en elle-même. http://www.citizenobserver.am/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95210 Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon Agenda - Parution : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016. ******* Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface d'Annette Becker Editeur : Armand Colin Année : 2016 Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print Description : 14 x 22 cm, 304 pages Collection : Le temps des idées Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p. 288-292. Index Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle ISBN : 9782200614423 Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Prix : 23,90 euros Achat possible sur : Amazon Présentation Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient, n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse. Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide. Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question, est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du Rwanda. La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide. Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé dans d’autres formes de violences. Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure. Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de recherche". Première étape de la mise en application du racisme biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994) http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime9782200614423 ----------------------------------Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016 de Yves Ternon (Auteur) Détails ISBN : 9782811114534 Nombre de pages: 480 Hauteur: 215 mm Largeur: 135 mm Date de parution: 2016 Date de publication: 18/04/2016 Editeur: Karthala Prix : 27,00 € Résumé Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation. Description complète Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit. Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un droit que Justinien codifia pour le monde chrétien. Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières, les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit international. Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est qu’une ébauche. Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation. Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob). http://www.karthala.com/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363 Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Collectif VAN - www.collectifvan.org - Événement ! Les Éditions Parenthèses annoncent la parution de la traduction du livre référence de Téotig qui a rendu un nom et un visage aux victimes arméniennes de la rafle du 24 avril 1915 dans l'actuelle Istanbul. Ce témoignage capital avait été publié en 1919 à Constantinople pour la première commémoration de cette date fatidique. Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de 761 personnalités, prémisse du génocide perpétré à l'encontre du peuple arménien par le gouvernement Jeune-Turc. Publié le 22 novembre 2016 Éditions Parenthèses Quatre ans après la nuit tragique de la rafle du 24 avril 1915 à Istanbul, marquant le début du génocide des Arméniens par la Turquie ottomane, un groupe d’intellectuels survivants se donne la mission de commémorer solennellement le souvenir des disparus. Il est alors demandé à Téotig, écrivain et éditeur réputé pour la qualité de ses biographies lui-même rescapé d’années de déportation, de préparer une publication à l’occasion de la première Commémoration de cette date fatidique, en 1919, au lendemain de l’armistice. Le « Mémorial du 24 avril » se compose de deux parties, l’une purement biographique (intellectuels de la capitale Istanbul déportés et éliminés — écrivains, poètes, enseignants, avocats, députés —, médecins, soldats, artisans, ecclésiastiques de province), par région et ville. Une seconde partie comprend deux témoignages de rescapés, concernant les deux centres principaux où l’élite a été déportée puis exécutée : « Vers Ayache » de Puzant Bozadjian, décrit les arrestations et la déportation au fin fond de l’Anatolie ; « Souvenirs de Tchanguere » de Mikael Chamdandjian, s’attache particulièrement aux derniers jours de deux poètes emblématiques disparus, Daniel Varoujan et Roupen Sevag. Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de 761 personnalités, prémisse de l’élimination de tout un peuple. Téotig Mémorial du 24 avril Traduit de l’arménien par Alice Der Vartanian et Houri Varjabédian Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 176 pages, photographies, index, 2016. ISBN 978-2-86364-300-6 Prix : 23 € Éditions Parenthèses 72, cours Julien —13006 Marseille téléphone : 0 495 081 820 [email protected] http://www.editionsparentheses.com/Memorial-du-24-avril http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94984 Agenda - Paru : Une enquête sur l'assassinat des 3 militantes kurdes à Paris Agenda - À paraître, une enquête sur l'assassinat des 3 militantes kurdes à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat. Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante. Pendant plusieurs mois, Laure Marchand a enquêté dans plusieurs pays et a eu accès à des sources turques et françaises inédites qui lui ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs." Publié le 07 décembre 2016 Actes sud Triple assassinat au 147, rue La Fayette Laure MARCHAND Solin Hors collection Janvier, 2017 / 11,5 x 19,5 / 192 pages ISBN 978-2-330-06889-9 prix indicatif : 22, 00€ Genre : Essais, Documents Triple meurtre au 147 rue La Fayette Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat. Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante. Depuis trois ans, les éléments à charge contre les services secrets turcs, suspectés d’avoir commandité leur exécution, se sont accumulés sur le bureau de la juge d’instruction qui a bouclé son enquête. Mais un seul accusé, Ömer Güney, sera jugé lors du procès en assises qui s’ouvrira à Paris en décembre 2016. Malgré des faits accablants, les autorités politiques françaises ne réclament aucun compte à la Turquie. Alors que le courage des combattantes kurdes du PKK contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie est salué dans le monde entier, la mort de leurs camarades en plein Paris est recouverte d’un linceul de silence. Car les autorités françaises ont choisi de renforcer leur alliance stratégique avec Ankara. Faisant fi de leurs engagements à lutter contre le terrorisme. L’instruction a conclu que Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez avaient été victimes d’un « acte terroriste ». Sur le sol français, cyniquement, les victimes du terrorisme n’ont donc, à l’évidence, pas toute la même valeur. Pendant plusieurs mois, j’ai enquêté dans plusieurs pays et j’ai eu accès à des sources turques et françaises inédites qui m’ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs. http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/triple-assassinat-au-147rue-la-fayette http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95114 Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Exils arméniens, Du Caucase à Paris" vient de paraître aux Éditions Belin, sous la signature d'Anouche Kunth. Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse menée sous la direction de Claire Mouradian, et brillamment soutenue à l'EHESS le 8 juillet 2013. Cet ouvrage magistral et passionnant retrace le destin des grandes familles arméniennes issues des marges caucasiennes de l'Empire russe et fuyant les convulsions de la révolution bolchevique. Leurs trajectoires croisent en France celles des Arméniens de Turquie, rescapés du génocide de 1915. Editions Belin Anouche Kunth Exils arméniens Du Caucase à Paris Collection : Contemporaines Editeur : Belin Directeur de collection : Henry Rousso 23.00 € ISBN 978-2-7011-9838-5 "Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France" Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés, leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels. L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ? Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration des destinées collectives. Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS (Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil, abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire Mouradian. http://www.editions-belin.fr/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens27735.php?lst_ref=1 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94815 Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian, docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP de Paris. Publié 17 octobre 2016 L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre Par Taline Papazian Préface de Gérard Chaliand 26€ - Karthala Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années 2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable, l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran. Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les espaces impériaux ottomans et russes. Table des matières Préface Remerciements Introduction Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national, affaire d’État 1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme à la redéfinition politique de la nation 2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une filiation 3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du Karabakh L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État arménien L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun) Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État Idéologie et pratique de la « normalisation » Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques Deuxième partie : La guerre et l’État 4. La guerre, épreuve de l’État arménien Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre étatique Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur En vue d’affronter l’hostilité extérieure Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité politique Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ? La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État arménien 5. Faire la guerre, bâtir l’armée Espace de la guerre et territoire de l’État De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et construire l’armée Les bases d’une armée régulière Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources La participation directe de l’État à l’effort de guerre Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre 6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec » Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien La guerre, l’armée et l’État La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée nationale L’Armée, institution fédératrice de la société La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit 7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre implication et déresponsabilisation Un capital longtemps au service de la contrainte Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à l’immobilisme ? 8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions républicaines Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif autonome Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie 9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998 Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du libéralisme Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de la nation Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État forteresse Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ? Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ? Annexes Sources et bibliographie http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712 Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître chez Armand Colin. Publié le 22 septembre 2016 Armand Colin Un siècle de génocides de Bernard Bruneteau Armand Colin 2016-09-14 PRIX 16,99 € EAN ebook 9782200616731 Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien. Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions : qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui autorise le génocide à se présenter comme une "solution"? Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne. http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Ephémérides La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Depuis le 20 octobre 2015, la page News du site www.collectifvan.org a cessé d'être alimentée mais elle constitue une source d'archives pour les informations quotidiennes qui y ont été postées depuis le lancement du site en mars 2006. La revue de presse - collectée 5 jours par semaine par la webmaster du Collectif VAN à partir des médias en ligne francophones - est donc à suivre uniquement dans la Veille-Média du Collectif VAN et sur les réseaux sociaux de notre association très active sur Facebook et Twitter. Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTLwww.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Interwww.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMCwww.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0