INTRODUCTION À L`ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR

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INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE
POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
Cours Timothée
Ngaparu, 11-12 Mars 2010
1. Définition
Anthropologie : (grec : anthropos + logia) : la science de l’humanité.
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Les ouvriers chrétiens maintiennent un trilogue entre la théologie, l’Écriture et de la
science.
Nous devons comprendre la révélation de Dieu, nos propres interprétations et les
perceptions des autres.
Nous devons rester en mesure d’affirmer la vérité tout en rejetant les hypothèses athées
et naturalistes.
Puisque la science a ses origines dans la Sainte Bible (par exemple Hébreux 11 : 6), les
biblistes peuvent employer des méthodes scientifiques.
Origine : Discussions entre missionnaires chrétiens sur ce qu’il faut faire à propos des cultures non
européennes. (Suivant la sécularisation des universités, les anthropologues séculaires ont
adopté des hypothèses non-théistes.)
Approches : Évolutionnaire (naturaliste), structurelle-fonctionnelle (moderniste), marxiste
(conformiste), Christian (théiste).
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diachronique – comment le changement se produit au fil du temps.
Synchronique – comparaison entre cultures à un point ou dans une période du temps.
Secteurs principaux :
1. Physique – primatologie (comparant singes et êtres humains); la paléontologie (la
philosophie évolutionniste des origines de l’homme); paléoanthropologie (recherche
des « chaînons manquants »).
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But – comprendre et expliquer la variation chez les humains : l’adaptation (dans
des limites de l’ADN); acclimatation (due à l’environnement); acculturation
(adoption de croyances et de comportements).
Des variations généralement reconnues incluent la constitution corporelle, les
traits du visage, la couleur de la peau, et la résistance à la maladie.
Les champs d’études actuels comprennent la paléopathologie (maladies
dégénératives et transmissibles); traumatisme (guerre, homicide, blessures),
dentaire (usure des dents); démographie (sexe, âge et stratification sociale);
médecine légale (détermination de l’identité ainsi que l’heure et la cause de la
mort).
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2. Historique – l’archéologie (chronologie et stratigraphie); bio-archéologie (alimentation et
santé antiques); paléopathologie (maladies dégénératives et transmissibles), et
d’autres.
3. Social – la sociologie (organisations et structures), anthropologie culturelle (croyances et
comportements)
4. Linguistique – la phonologie (phonétique et phonémique), la grammaire (morphologie,
syntaxe); la sémantique (formes et significations).
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La langue reste étonnamment plus complexe que les systèmes d’appel chez les
animaux.
Les traits communs : dualiste (formes et significations abstraites déplacées de
leur référent); symbolique (rien à voir avec les référents); amendable (possibilité
d’ajouter et de modifier), créatif (peut générer de nouvelles phrases).
5. Théologique – la création, le mandat primitif, la chute, le rachat, la restauration et ainsi de
suite.
Importance – Alors que tous les êtres humains ont des besoins communs, tels les émotions, les
questions et les aspirations, les diverses sociétés les expriment dans de différentes formes
de croyances et de significations.
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Comprendre les autres, survivre le « choc » culturel et réduire son « ethnocentrisme ».
Traduction de la Bible – le sens linguistique dérive de l’usage dans son contexte
historico-culturel.
L’acquisition de la langue et de la culture – résider et travailler avec succès dans une
autre société.
Le changement religieux et culturel – éviter le « syncrétisme » de nouvelles formes avec
des significations anciennes.
Contextualisation – l’introduction de nouvelles significations dans des formes anciennes
et nouvelles.
Méthode – Écrire et lire des descriptions ethnographiques, puis effectuez une analyse ethnologique :
(1) Apprendre comment les autochtones comprennent leurs propres formes et
comportements (perspective émique),
(2) discerner des types de comportement à travers de nombreuses sociétés, et
(3) ajuster les formes et les ministères chrétiens pour rendre la révélation de Dieu très claire
pour autrui, sans pour autant compromettre la vérité.
Objectif : Il n’est pas question de découvrir des lois universelles, mais de développer des modèles,
c’est-à-dire, des manières de voir comment les cultures fonctionnent.
Erreurs : Ce serait erroné que d’imaginer que les êtres humains soient la somme de nos modèles, ou
d’expliquer l’homme par l’une seule de ses plusieurs facteurs moteurs (réductionnisme).
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2. Concept de la société
Société – individus, familles, et des groupes qui se communiquent et coopèrent dans des structures
et des institutions, qui occupent des statuts (les niveaux de pouvoir) avec leurs rôles
(fonctions et privilèges).
Structure – ensembles de statuts et de rôles qui exercent l’autorité au sein des groupes.
Parenté – les relations familiales biologique et fictive.
Institution – des tâches complexes (politique et pouvoir; économie et environnement; éducation et
connaissance, religion et idéologie, guerre et défense).
Statut – relations binaires d’inégalité entre les personnes, par exemple, mari et femme.
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Statut mérité – gagné par l’effort, l’accomplissement, l’achat ou l’élection.
Statut attribué – reçu par droit de naissance, par la parenté, par son sexe, son âge, la
caste, la richesse ou la classe sociale.
Rang – position dans une hiérarchie de pouvoir, d’autorité, de richesse, ou de prestige.
Rôle – comportement attendu et les devoirs de chaque personne dans son statut. Les
comportements comprennent l’idéal, l’acceptable, le marginal et le déviant.
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Le conflit de rôle : lorsque les statuts d’une personne nécessite un comportement
contradictoire.
Paires de rôle : relations dyade.
Attente de rôle et confusion des rôles : surprises interculturelles.
Rôles simplex et multiplex : combien de rôles que joue un individu dans une même
situation.
Rôles personnels et impersonnels : combien il importe qui est-ce qui joue un rôle
particulier.
Rôles verticaux (rang) et rôles horizontaux (égalité).
3. Concept de la culture
Culture – « Les comportements, croyances, attitudes, valeurs, idéaux et symboles qu’apprennent et
partagent les membres d’une même société. » (Currah, 2012)
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Une génération apprend sa culture d’une autre, principalement à travers les symboles
par moyens d’instruction et d’observation, et consciemment et inconsciemment.
Tant que les membres d’une société prennent consciences des différences dans d’autres
sociétés, une réponse naturelle est l’ethnocentrisme, une forte préférence pour ses
propres comportements sociaux et traits culturels.
Les ministres chrétiens doivent apprendre à reconnaître trois genres de culture : (1) les
cultures antiques dans lesquelles Dieu a révélé sa Parole, (2) leurs propres cultures dans
lesquelles ils appliquent la Parole de Dieu, et (3) les cultures dans lesquelles ils cherchent
à introduire la Parole de Dieu.
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Comportement – types de comportement appris, les activités et les compétences jugées nécessaires
au-dedans d’une société.
Croyances – types de connaissance détenus en commun avec d’autres membres d’une société.
Attitudes – les émotions et les sentiments que les membres d’une société ressentent à l’égard des
actions, objets et idées.
Valeurs – normes selon lesquelles les membres d’une société jugent les actions et les idées des uns
et des autres.
Idéaux – les façons dont les membres d’une société croient que tous doivent penser et agir.
Symboles – un mot, un objet ou une action qui représente un autre mot, objet ou action.
Perspectives : Les membres d’une société, et les observateurs de cette population, ont, tous les
deux, leurs préjugés et valeurs.
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Perspective « émique », comment les membres d’une société expliquent leurs actions.
Perspective « étique », comment des observateurs venue d’ailleurs décrivent les mêmes
actions.
4. Culture matérielle
Artefacts : Objets, outils, armes qui peuvent être contrastés et classés dans des taxinomies.
Limites à la classification : (a) généralisation des détails, (b) les objets en dehors de leur contexte
perdent leur sens, (c) des concepts étiques appliqués à des objets émiques.
Erreurs : les hypothèses évolutionnaires (qui supposent une transition du simple au plus complexe);
fonctionnalisme strict (en ignorant l’histoire, le changement et les valeurs); significations
absolues (la propriété, par exemple).
Les valeurs déterminent la fonction : Par exemple, vêtements – protection, modestie, parure,
habitude, signe de statut, de rôle, de richesse, d’origine ethnique, et de suite.
5. Écologie
Adaptation : la biologie s’adapte à des constantes (par ex., altitude, climat, menaces); la culture
s’adapte à des variables (par ex., saisons).
Subsistance : la collecte alimentaire, la production, la synthèse. La croissance démographique mène
à l’épuisement des ressources. Les membres d’une société apprennent à faire face à la
sécheresse, la guerre, la maladie.
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6. Communication
Communication : échange de symboles par le biais d’encodage, d’expression, la perception et de
décodage, en cherchant à partager sens ou à créer une compréhension.
Signe : tout ce qui a un rapport direct à l’autre. Neige  froid, flamme  feu, miracle  pouvoir.
Symbole : tout ce qui se rapporte à un « concept mental » ou autre chose.   Islam,   Israël,
  mort.
Attributs : arbitraire, conventionnel, ambiguë, et culturelle.
Signification : idées (cognition), sentiments (émotion) et valeurs (évaluation).
Importance : La culture et le sens sont transmis à travers la communication au moyen de douze
systèmes de signaux.
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Discours
Écriture
Mathématiques
Gestes
Musique
Artefacts
Couleur
Éclairage
Texture
Temps
Espace
Odorat et gout
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Les signaux vers le haut de cette liste sont les plus perceptibles, tandis que ceux vers le
bas sont les plus convaincants.
Les autochtones se servent correctement de plusieurs signaux en même temps, tandis
que les ressortissants tendent à se contredire en les utilisant mal.
7. Cycle de vie
Rites de passage : rituels qui marquent la transition des individus d’une phase de la vie dans une
autre.
Passages universels : la naissance, mariage, décès.
Passages facultatifs : le sevrage, la dénomination, la progression de l’âge, l’initiation, l’ancienneté, et
d’autres?
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8. Groupes sociaux
Statistiques (étique) – la façon dont les sociologues classent les gens par la démographie ou le
comportement.
Sociétales (émique) – moyens mentaux et conscients par lesquels les gens se classent et s’identifient
eux-mêmes.
Les membres d’un groupe social
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sont conscients de leur association et ils s’interagissent en face-à-face.
savent quel genre de gens qu’ils sont, et ils savent quels sont les symboles de leur
groupe.
participent à un ensemble de rôles, au recrutement, marques d’acceptation (par
exemple, se dirent des commérages).
s’organiser par statut, rôle, rang, prestige et récompenses.
peuvent se déplacer entre les différents statuts.
Associations – Chaque groupe social a des fonctions (intérêts communs), des normes (conduite
correcte), des statuts (division du travail), de l’autorité (dirigeants), des symboles (noms ou
signes), des biens (terres, objets, argent) et des membres (ceux qui répondent à des
critères).
Types d’associations – amitié, sexe, âge, secret (connaissances, activités, sécurité), prestige, intérêt
(le commerce, les coopératives).
Institutions – associations ayant des fonctions similaires et organisées (religieuses, politiques,
éducatives, économiques ...) à motifs de comportement bien définis. Les associations
deviennent des institutions lorsque :
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Amitié  rôles et étiquette
Dirigeants charismatiques  détenteurs d’offices
Croyances  crédo
Décisions informelles  règles
Tâches  auto-maintenance
Actions spontanée  traditions
Foules – occasionnelles (acheteurs, par exemple) ou organisées (spectateurs). Susceptibles à la
« contagion émotionnelle ».
Communautés – (1) agricoles (labourent les terres); (2) nomades (retournent aux camps politiques),
(3) urbaines (institutionnalisées), (4) banlieues (résidentielles), (5) métropoles (de
nombreuses villes).
Ethnicités – l’appartenance attribuée, l’identité consciente, de valeurs et traits partagées (langue,
nourriture, habillement, économie, croyances religieuses, opinions politiques).
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Tribus – Ethnicités ayant un territoire et un système de parenté, et font du commerce, des raids et
des guerres de frontière.
Polyethnicités – maintiennent des relations symbiotiques (commerce, esclavage) entre tribus, par
exemple, les Tutsi, les Hutu et les pygmées.
Castes – selon leurs degrés de « propreté », sortes de travaux prescrits, et interdépendance
économique; elles sont héréditaires et ont des liens hiérarchiques entre elles (relation
patron-client). Il n’y a pas de mobilité entre les castes.
Classes – un groupe marqué par une stratification (rang social), ayant des limites, et permettant la
mobilité. Les limites peuvent comprennent la richesse, la profession, l’éducation, la
résidence, le pouvoir, le prestige…
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Définition étique (sciences sociales) : strates économiques (selon Marx); tout ensemble
de possibilités, d’attitudes, de valeurs et de conscience.
Définition émique (gens) : Tous ceux qui partagent un rang commun dans une société,
que ce soit économique ou social.
Minorités – groupes qui ont une interaction limitée avec d’autres groupes.
9. Mariage et parenté
Chaque société reconnaît le mariage et dispose d’un système de parenté. Une société qui minimise
le mariage se désintègre.
Le mariage maintient l’ordre social par le biais des alliances entre les familles.
Dyades de base
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Le lien mari-épouse rend légitimes le sexe, les enfants, les rôles, la division du travail, la
distribution de biens.
C’est la relation mère-enfant qui assure la transmission de la culture aux plus jeunes.
L’exogamie – Ceux et celles avec qui l’on ne doit pas se marier (par exemple, en dehors du clan,
classe, langue, origine ethnique).
L’endogamie – Ceux et celles avec qui l’on est autorisé à se marier : mariage prescrit (obligatoire, si
possible), préféré (par exemple, les cousins croisés), ou toléré.
Comment trouver une femme – le lévirat (hériter d’une femme; lui fournir la sécurité); la captivité
(si ce n’est pas la première femme); le paiement nuptial (compensation à la famille de la
mariée; une pension alimentaire d’avance); service de prétendant (approche de la famille de
la femme); la dot (aider à payer les coûts associés au mariage dans les classes élevées).
Combien de femmes – la monogamie (n’avoir qu’un époux ou qu’une épouse); la polygamie (avoir
plus d’une femme); la polyandrie (avoir plus d’un mari, le Tibet, les Eskimos), de groupe
(plusieurs frères se marient plusieurs sœurs, Tibet); le concubinage (les enfants de la femme
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INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
sont exclus de l’héritage éventuel); le lévirat (des frères partagent une femme); le sororat
(des sœurs partagent un mari).
Dissolution – La plupart des sociétés permettent la dissolution du mariage.
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Le divorce dans certaines circonstances (stérilité, incompatibilité, adultère).
Le décès d’un conjoint(e) ou un décès anticipé.
Mariage fictif – Une femme stérile peut « adopter » une femme célibataire qui a des enfants ou vont
avoir des enfants pour elle. Les enfants appellent la femme « père ».
Parenté – La famille élargie : patrilinéaire, matrilinéaire ou bilinéaire. La parenté unilinéaire prévoit
des relations plus solides et les droits de successions plus claires, mais elle engendre plus de
querelles et des fractionnements.
Maisonnée – Les parents qui résident ensemble.
10. Systèmes et groupes de parenté
Structure – Les modèles sociaux de la façon dont les individus se relatent à leurs parents.
Descente –générations biologiques, réelles ou supposées, au sein des familles, clans et tribus
reconnus.
Lignée – descente biologique.
Termes – Ce que les parents s’appellent les uns les autres. Chaque individu a plusieurs étiquettes de
parenté.
Clan – descente fictive à partir d’un ancêtre commun supposé. Les clans ont des noms et sont
souvent exogames.
Mariage – Un statut formel qui détermine de nouvelles relations de parenté pour les conjoints et
leurs enfants.
Résidence – où un couple nouvellement marié vient habiter (néolocale, patrilocale, matrilocale,
avunculocal et natalocal).
Importance de la parenté
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La parenté peut déterminer les partenaires autorisés d’un individu, ses droits de
succession, l’identité du clan de ses enfants, son lieu de résidence, son statut attribué,
son affiliation de caste, son identité ancestrale, ses modes de communication, ses droits
et privilèges.
La parenté était d’une importance majeure dans la société hébraïque ainsi que pour
l’identité du Messie.
L’évangile circule normalement dans les systèmes de parenté d’une société.
Les églises sont habituellement constituées d’une ou plusieurs familles, dont chacune a
des relations de parenté qui déterminent le bon ordre au sein de l’église.
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La promesse initiale faite à Abraham s’étend aux familles, aux clans et aux tribus, aussi
bien qu’aux nations.
11. Systèmes économiques
Économie – la création, l’utilisation et l’échange de biens (marchandises) et de services (travail :
efforts, compétences, et connaissances).
Distribution – cadeaux, commerce, hommage, impôts, dîmes, vols, sacrifices, offrandes.
Argent – propriété symbolique. Toutes les sociétés ont la propriété (matérielle et intellectuelle) et
de la technologie (outils, armes).
Économie de subsistance – les transactions interpersonnelles basées sur les besoins de survie de la
communauté. Cette économie ne traite que des biens disponibles au sein d’une
communauté.
Économie affective – les transactions interpersonnelles basées sur l’échange et le troc. Cette
économie fonctionne au sein et entre les villages, permettant à tous de produire des biens
différents.
Économie de marché – les transactions impersonnelles entre vendeurs et acheteurs sur la base de
l’offre et la demande. Cette économie fonctionne au sein des villes et entre elles, ce qui
permet investissement et profit au risque.
Économie de commande (marxiste) – les transactions impersonnelles entre l’état et les citoyens sur
la base de contrôles stricts. Cette économie favorise une certaine égalité d’accès aux biens,
tout en ayant un fort potentiel pour le gaspillage.
12. Systèmes juridiques et organisation politique
Importance. Une application des lois et des sanctions empêche les querelles et la guerre.
Lois – Elles prescrivent les droits et les devoirs et elles proscrivent les délits et les crimes; elles
attribuent le pouvoir et décrivent les sanctions à appliquer; elles ressoudent les différences
et restaurent la sécurité; elles déterminent les relations entre individu et entre groupes.
Les sanctions sont de deux sortes :
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sociales (pression psychologique) : récompenses, cadeaux, commérages, ridicule,
exclusion.
juridiques (pression physique) : amendes, confiscation de biens, emprisonnement,
torture, mort.
Politique – Des individus ou des groupes qui exercent un contrôle sociale direct sur les autres par la
puissance brute (menaces, coercition) ou à travers une autorité acquise (désignation,
élection, héritage).
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Fonctions politiques – Assurer la direction et la gouvernance à travers la prise de décision
administrative et l’application de la loi.
Dirigeants politiques – fixer des objectifs, mobiliser des personnes, allouer des ressources, distribuer
des ressources, exercer un contrôle social.
Processus politique – Choisir des dirigeants; agréer des normes et règles; contrôler le
comportement; régler les différends, assurer la diplomatie et livrer la guerre.
13. Religion
La distinction entre naturel et surnaturel dérive d’une vision du monde plutôt dualiste et
occidentale. En revanche, toutes les cultures reconnaissent les êtres visibles et invisibles.
Êtres invisibles :
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Esprits : ce sont des êtres ayant une personnalité.
Fantôme : l’esprit d’un être humain décédé.
« Mana » : des forces contagieuses.
Dieux : êtres qui opèrent dans un « domaine de puissance ».
Dieu : l’Esprit unique et tout-puissant.
Religion – Les croyances, rituels et symboles culturels qui relatent le visible à l’invisible.
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Appelle à la conversion (acculturation).
Prescrit la prière et l’adoration.
Commande les relations interpersonnelles.
Fait face à la tragédie, la douleur et la mort.
Revitalise ou réforme la société (par le biais du prophétisme, des changements du style
de vie, et d’une l’attente d’un nouvel ordre social).
Croyances – mythes cosmiques, catégories d’êtres visibles et invisibles, expériences spirituelles
idéales.
Rituels – Prescrit des activités personnelles ou collectives qui expriment les croyances, s’adressent à
l’invisible, et cherchent des expériences spirituelles ou quelque récompense.
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Formes : activités et symboles prescrits.
Significations : les pensées, émotions et valeurs qu’expérimentent les participants.
Fonctions : informer, initier, inclure, affirmer, confirmer les adeptes.
Genres de rituels – (1) les rites du calendrier rappellent à la mémoire culturelle; (2) les rites de crise
apporter un soutien psychologique, (3) les rites de transition expriment les idéaux culturels.
Symboles – Emploie des 12 systèmes de signaux de façon à susciter des croyances profondes, des
émotions fortes, des jugements moraux ou un comportement inhabituel. Les symboles au
sein d’une société durent au fil du temps et des générations.
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INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
Magie – C’est se servir de symboles d’une manière à manipuler les forces invisibles que rappellent
les symboles. La magie sert à procurer des avantages, maudire des ennemis, deviner des
messages spirituels, protéger des personnes, guérir les malades, prévoir l’avenir. Les gens
reviennent à la magie où leurs propres capacités échouent.
Mystère – utiliser les symboles d’une manière que les participants aient une expérience des forces
invisibles que rappellent ces symboles.
Formes – (1) animisme (tout objet a une âme), (2) animation (des esprits peuvent habiter dans
n’importe quoi); (3) polythéisme (ayant un panthéon de dieux ou des expressions d’un
Dieu); (4) monothéisme (ne reconnaissant qu’un seul vrai Dieu).
Théories – (1) cognitive (construire et entretenir mentalement la nature et la société);
(2) psychologique (exprimer ou atténuer ses mobiles émotionnels ses frustrations);
(3) sociale (représenter et renforcer les groupes et les statuts sociaux); (4) écologique
(maintenir son harmonie avec les mondes humain, animal et naturel); (5) révélateur
(répondre à des messages venant de l’invisible).
Statuts et rôles – (1) Prophète (qui parle à la communauté sur des questions ou besoins sociaux);
(2) chamans (un « voyants » qui parle à des personnes au sujet de leurs questions ou
besoins); (3) prêtres (qui mènent des rituels au nom de la communauté); (4) sorciers (qui
mènent des rituels au nom des individus).
Quelques Pratiques Religieuses
culte des ancêtres
apothéose
magie apotropaïque
amulettes
animisme
astrologie
autorité
charme
magie contagieuse
culte
démons
divination
Esoterica
exorcisme
le mal
fertilité
fétichisme
nourriture
génie
Dieu
culte de la déesse
fantômes
hérésies
icônes
intercession
immortalité
Kachina
magie et religion
mana
manne
masques
miracles
médecine
monothéisme
mythe
mystère
nécromancie
néopaganisme
Nouvel âge
Occultisme
Omens
douleur
polythéisme
prière
prophétie
renaissance
extase religieuse
rituel
sacrifier
chamanisme
écriture surnaturelle
sort (paranormal)
supplication
envoûtement
talismans
Lecture de tarots
théisme
totem
quête de vision
mystères occidentaux
Haute religion (officielle) – les êtres cosmiques (les dieux et les anges) et les forces cosmiques (le
destin et le karma).
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INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
Basse religion (populaire) – les êtres locaux (des ancêtres et des saints) et les forces locales (la magie
et le mana).
Haut christianisme – Adorer Dieu et obéir à Jésus-Christ; le culte est ordonné autour de la prophétie
et de la communion; autorité des Écritures; réduire la souffrance et l’injustice; effectuer les
disciplines spirituelles; faire des disciples de toutes les nations.
Bas christianisme – Demander de l’aide et à Dieu et aux saints; le culte permet des expressions
personnelles et des phénomènes visibles; autorité de prêtres et de prédicateurs; payer pour
obtenir des bénédictions; manipulation des symboles; recruter de nouveaux membres.
14. Culture expressive
Arts – expriment des valeurs culturelles, étant une sorte de « carte » de la culture.
Divertissements – expriment des thèmes et mythes culturels à travers des concours et des passetemps.
15. Changement socio-culturel
Toute société et toute culture sont en cours de changer en raison de :
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Diffusion d’innovations (dans ses pratiques, matériaux ou techniques) provenant
d’autres cultures.
En ajoutant, en combinant ou en remplaçant ses pratiques, matériaux ou techniques
actuels.
Acculturation imposée par des sociétés plus fortes.
Chaque culture résiste au changement grâce à l’entretien de ses limites ou à ses mécanismes
d’intégration.
La plupart des changements culturels se produisent à travers le processus de communication que
voici :
1. Sensibilisation : l’apprentissage sur les innovations provenant de l’extérieur, grâce à des
personnes ou à des médias.
2. Intérêt : percevoir des avantages potentiels du prestige.
3. Analyse : Les membres d’un groupe social en comparant les coûts et avantages potentiels.
4. Choix : décision de groupe à tenter une innovation tout en protégeant les premiers adoptants.
5. Action : mise en œuvre de l’innovation, à condition que les compétences et les matériaux soient
disponibles.
6. Ajustement : trouver des moyens pour faire face à des conséquences inattendues.
7. Recommandation : En parler favorablement à d’autres.
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INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
16. Culture individuelle
Chaque individu est attiré vers la conformité culturelle par l’enculturation des comportements
prescrits; en même temps, il est poussé par la menace de l’application de sanctions sociales
ou légales.
On ne peut que devenir ce qui est mentalement concevable, biologiquement possible,
culturellement acceptable et personnellement possible, dans les limites de la biologie et de
la société). Il en résulte :
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Les types de personnalité Idéal
Le caractère national
La variation transculturelle
Variables interculturelles largement reconnues :
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Les choix : communaux — individualistes
Les objectifs : orientation au travail — orientation nourricière
Le désir de la certitude : Haute tolérance pour l’ambiguïté — faible tolérance pour
l’ambiguïté
L’exercice du pouvoir : style du dirigeant à distance — à proximité
La planification : perspective sur un avenir proche — un avenir loin
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INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
17. Vision du monde
Les membres de chaque société ont leur manière unique de voir et de comprendre les choses et les
expériences. Ceci inclue :
Présupposés sur la réalité – Dans l’ouest : il y a un monde réel fait de la matière inerte; dans
l’orient : le monde est une illusion de l’esprit; dans les tribus : le monde est un organisme
vivant.
Présupposés – croyances non examinées et incontestées qui déterminent ce que les gens « voient ».
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Présupposés existentiels : les structures cognitives qui expliquent la réalité. Dans
l’ouest : les atomes, les bactéries, la gravité. En Inde : de divers êtres spirituels. En
Afrique : les ancêtres décédés vivent encore parmi les gens. Ces croyances concerne le
temps (linéaire ou cyclique, uniforme ou non), l’espace (propre ou impure), la logique
(linéaire ou contextuelle).
Présupposés affectifs : les normes de la beauté, la qualité, les attitudes (la vie =
souffrance; la vie = la poursuite du bonheur).
Présupposés évaluatifs : (1) les normes qui permettent de juger, les critères permettant
de déterminer la vérité. Dans l’ouest : il faut dire la vérité même si cela fait mal à
d’autres; ailleurs : dire ce qui va encourager les autres, même s’il n’est pas vrai. (2) Les
normes de la morale et du péché. En Amérique : l’immoralité est jugée mauvaise; en
Inde : perdre son calme est encore pire.
Fonctions. La vision du monde prévoit :
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Les fondations cognitives. Ces croyances font que nos explications nous semblent
raisonnables.
La sécurité émotionnelle. Il y a de nombreuses tragédies et dangers de la vie, et tous de
partout craignent la mort. Les présupposés de la vision du monde sont les plus évidents
lors des rites de passage (rituels de naissance, initiation, mariage, récolte et
renouvellement).
La validation des normes culturelles. C’est le « guide » pour le comportement, les
normes qui permettent de juger le comportement d’autrui. Il Prévoit et prescrit le
comportement de tous.
L’intégration de la culture. Elle unifie les pensées, les sentiments et les valeurs.
Régis du changement culturel. Elle donne raison à résister au changement ou à
l’accepter. (La maladie, est-elle causée par des microbes ou par des esprits?) Les gens
changent leur vision du monde en vue de mieux répondre à leurs besoins.
Implications pour les ministères chrétiens :

Une société bien intégrées et stables résistent au changement. Celles qui se trouvent en
difficulté adoptent facilement le changement. « Prêchez la bonne nouvelle aux
pauvres. »
14
INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS


Introduire un changement dans une partie de la culture peut avoir des conséquences
dans d’autres parties. Par exemple, la perte de la crainte des esprits peut conduire à une
vie déréglée.
Qui se laisse emporter dans un comportement incorrect souffrira de fortes réactions
émotionnelles :
Honte : provenant de la violation des attentes sociales. La honte peut être réduite par la conformité
ou par le suicide.
Culpabilité : provenant de la violation des normes absolues. La culpabilité peut être réduite par le
châtiment, par la restitution ou par la confession suivie du pardon.
Selon la Bible le péché est une violation de l’alliance de Dieu ou de ses normes justes. La solution
biblique se procure pare la repentance, le pardon et la réception du Saint-Esprit.
Vision du monde
biblique théiste
Vision du monde
moderniste néoplatonicienne
Le Dieu Créateur
Le domaine surnaturel
Religion, esprits, miracles, prière
Questions ultimes
Dieu crée et soutien tout
(Peu ou pas de rapport)
La création
Esprits, humains, animaux, plants, matière
physique
Monde naturel
Matière physique, êtres humains, animaux, plants
Les êtres humains contrôlent les lois naturelles
Principaux moyens par lesquels les valeurs culturelles diffèrent
Gjeert Hofstede, Culture’s Consequences (1997)
Individualisme — communautarisme. Doit-on prendre ses décisions pour faire avancer ses propres
intérêts? Ou les intérêts de sa famille, son équipe ou ses collègues? (Motivation personnelle)
Motivé pour accomplir les tâches — motivé pour soutenir des autres. Combien les gens, imaginentils qu’ils doivent accomplir un travail, des plans ou des projets? Combien les gens, ont-ils le
sentiment de devoir satisfaire aux besoins des autres? (Motivation du groupe)
Le pouvoir exercé de loin — le pouvoir exercé à proximité. Les dirigeants et ceux qui les suivent,
sont-ils d’accord pour que les dirigeants devraient restent à l’écart d’autrui et qu’ils
prennent des décisions indépendamment? Ou que les dirigeants doivent consulter avec les
gens avant de prendre des décisions?
Forte tolérance à l’incertitude — faible tolérance à l’incertitude. Avez-folklorique sentent qu’ils
doivent planifier soigneusement et de suivre les règles? Ou sont-ils prêts à laisser la vie
passer et répondre à des situations nouvelles?
L’intérêt pour le passé — l’intérêt pour l’avenir. Les gens, regardent-ils vers le passé pour s’orienter
dans le présent? Ou agissent-ils dans le présent pour se faire un avenir sûr ou mieux?
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INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
Présupposés de la vision du monde chez les Anglo-américains
Paul Hiebert, Anthropological Insights (1985)
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Un monde réel et rationnel. La matière obéit aux lois de la physique, et les êtres vivants aux
lois de la biologie. Il faut distinguer les événements et les mythes, les faits et la fiction, la
réalité et les rêves.
Dualisme Cartésien. Il y a une opposition innée entre la science et la religion,
l’évangélisation et les œuvres de compassion, le naturel et le surnaturelle, le corps et l’âme,
les biens publics et privés, les besoins humains et un monde indiscipliné à conquérir.
Le matérialisme et la prospérité. On met plus de valeur sur les profits qu’aux besoins de ses
ouvriers. On juge les sociétés par le niveau de leur technologie. On exercer son droit au
confort et à la santé. On évite les difficultés et le danger.
La propriété privée. On achète et s’acquiert notamment par le paiement d’un prix. On
protège sa propriété de l’intrusion, et ses biens contre le vol.
La possibilité des progrès. Il y a assez de ressources pour que tous aient une qualité de vie
élevée. « Le bien illimité ».
Catégories analytiques. Appliquer la méthode scientifique pour résoudre tous les
problèmes. Fixer le blâme sur quelqu’un pour tous les accidents. Refuser le fatalisme.
Jugements contrastifs. Ceci ou cela. La culpabilité ou l’innocence. Un travail sérieux ou un
jeu agréable. Public ou privé. Mien ou vôtre.
Puissance du choix. Prenez le contrôle de votre vie. Planifiez à l’avance. Fixer des objectifs et
les atteindre. Appliquer les compétences en gestion à l’église et à la mission. Demandezvous comment faire avancer les choses (pas si cela aurait quelque valeur).
Un monde mécanique. Appliquer à la nature les compétences d’ingénierie. Mettre en place
une bureaucratie qui normalise les rôles et les procédures.
La production et le profit. Tenez la réalisation des tâches pour plus important que les
relations humaines. Trouvez des moyens efficaces de production des biens. Assurez des
profits maximaux à court terme.
La quantification et la statistique. Tout peut être mesuré. Admirez le plus grand, le plus
rapide et le plus en avance.
L’individualisme. Maintenir ses droits inaliénables. Faites des choix qui font progresser sa
carrière. Trouver son identité dans ses réalisations. Prendre soin de soi grâce à son
autosuffisance. Se joindre à des groupes qui l’aident et laisser ceux qui ne le font
pas. (Groupes de contractuels.) Se porter volontaire pour aider à une bonne cause.
Besoin d’être aimé. Se voir accepté ou rejeté dans chaque situation. Chercher la réussite
sociale par le biais de sa popularité. Se sentir profondément blessé lorsque rejeté.
L’humanitarisme. Fournir une aide en cas de catastrophe. Faire des dons généreux à des
causes louables. Éprouver de la pitié pour les pauvres, les démunis, les malades et les
blessés.
L’égalité. Insister sur l’égalité des chances mais non pas sur une réussite égale ni sur une
acceptation égale. La justice égale pour tous!
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INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
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L’informalité. Avoir du mépris pour la hiérarchie, sauf lorsque requis pour la
production. Préférer se faire confortable, porter une tenue décontractée. Traiter des
étrangers comme de vieux amis à soi.
La concurrence et la libre entreprise. Obtenir de bonnes marques à l’école. Se battre pour
gagner dans le sport, la romance et la guerre. Entrer en compétition pour gagner le statut, le
pouvoir, la célébrité et la fortune.
Approche directe et conflictuelle. Faire face aux réalités. Rencontrer les problèmes de
front. Négocier dur. Dire aux autres comment ils vous dérangent. Dire ce que l’on pense
vraiment.
Coopération. Coopérer pour réussir mieux que ses concurrents. Travailler ensemble avec
d’autres comme un moyen d’atteindre ses objectifs personnels. L’on doit voir claire
comment sa collaboration apporte un gain personnel.
Gagner du temps. Les salaires achètent le temps de ses ouvriers. Chercher continuellement
des méthodes plus efficaces. Démarrer de grands projets pour obtenir un succès rapide. Le
temps peut « se perdre ». Montrer sa colère face au retard.
Préférer le visuel. Préférez les arts visuels aux paroles, les films à la discussion, le vidéo à la
radio, l’alphabétisation à l’oralité, des diagrammes au texte.
Connaissances abstraites. Enseigner à travers les idées, plutôt que les histoires. Faire des
disciples par l’apprentissage des doctrines plutôt que par l’obéissance aux commandements
de Jésus. Mettre plus de valeur sure les théories scientifiques que sur les bonnes mœurs.
Pensée systématique. Garder ses connaissances cohérentes. Penser de façon rationnelle,
sans égard pour les sentiments. Planifier son travail et organiser son personnel. Prêchez la
saine théologie plutôt que sur des besoins sociaux urgents.
L’ordre au-dessus de relations humaines. Maintenir une belle maison, tout en ignorant ses
voisins. Tirer sur les criminels s’ils résistent à une arrestation. N’autoriser que les instruits en
théologie de mener les églises.
Absolus ontologiques Sénégambiens (Africains musulmans)
David Maranz, Peace Is Everything (1993)
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Dieu est transcendant, reculée et peu impliqué dans les affaires quotidiennes de sa
création. Pour les musulmans soufis, cependant, la réalité divine peut être vécue par une
action appropriée.
L’univers est composé des réalités visible et invisible, et l’invisible est plus important
ontologiquement et plus puissant que le visible.
La paix est l’état idéal, et l’harmonie est la relation idéale de l’univers. Les états et relations
pacifiques mènent au meilleur bien-être possible dans la vie humaine.
À tous les niveaux de l’univers, la condition idéale, c’est l’intégration. C’est-à-dire, toutes les
parties doivent être réunies par l’interdépendance, de sorte que chacun sera en mesure de
jouer son rôle prévu.
Chaque être vivant et toute partie de l’univers a un rôle assigné qui doit être remplie pour le
bon fonctionnement de l’ensemble. La soumission à la volonté divine assure son
approbation au Jour du Jugement.
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INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
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L’univers est organisé sur la base des hiérarchies de la position et de la puissance à tous les
niveaux et dans tous les domaines. Chaque position a des responsabilités confiées.
L’univers est administré par l’exercice du pouvoir à la fois intrinsèque et dérivée.
La réalité a deux aspects : l’un intérieur et l’autre extérieur. Ceci nécessite que chaque
homme accepte et surmonte sa position ambiguë dans la structure cosmique dichotomique
(bidimensionnelle).
Les êtres humains sont au centre cérémoniel de l’univers, donc les ils ont la responsabilité
d’accomplir les rituels appropriés.
Toutes les qualités spirituelles bonnes ou mauvaises, ainsi que les extraits, sont transférées
au moyen d’intention appropriée.
L’oignon culturel
Donald K. Smith (1987)
Pour transformer les visions du monde
Galen Currah (2010)
Changer profondément sa vision du monde peut prendre des années de temps, même plusieurs
générations.
1.
2.
Amener des gens à la foi en Jésus-Christ, à démarrer des églises, à adorer Dieu dans leurs
formes culturelles, et à obéir aux commandements de Jésus.
Inviter les croyants à identifier les croyances et pratiques culturelles qui sont en désaccord
avec la Sainte Bible.
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INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
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12.
Comprendre que ces croyances et pratiques sont la façon dont la société cherche à satisfaire
aux besoins humains.
Examiner ensemble ce que la Bible enseigne à un sujet, puis conformer sa théologie à
l’Écriture.
Chercher la pensée de l’Esprit Saint sur une question, tout en aimant Dieu et autrui.
Proposez ses nouvelles réflexions sur la question à la communauté, et lui laisser les évaluer.
Si la communauté l’accepte, alors introduire le nouveau enseignement aux dirigeants des
églises.
Laisser aux chefs des églises le guidage vers une adaptation des nouvelles croyances et vers
une modification de leurs pratiques culturelles.
Laisser Patiemment l’Esprit Saint guider les églises à comprendre l’Écriture et à lui obéir.
Les croyants vont vivre leur foi dans leurs groupes sociaux et dans les institutions.
Finalement, les valeurs bibliques et pratiques chrétiennes se diffusent dans toute la société.
Continuer de répéter ce processus, à chaque génération.
18. Liens de parenté
Étude de cas sur Exode 18
Versets 1-7, le système de parenté
19
INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
Versets 8-12, le système religieux





La vérité concernant l’Éternel avec la « preuve » de son œuvre.
Confession de foi (la croyance) : L’Éternel est plus grand que tous les (autres) dieux.
Les offrandes (un rituel).
Aaron apporte du pain (il est prêtre).
Anciens (rôle communautaire).
Les versets 13-22, le système politique





Une autorité légitime.
Règlement des différends.
Statuts (comportement prescrit)
Lois (comportements proscrits)
Administration (chefs de 1000, 100, 50, 10 maisons).
Discuter
1.
2.
3.
4.
Former un petit groupe et de lire ensemble un texte de l’Écriture.
Identifier les catégories d’anthropologie que vous voyez dans le texte.
Discuter de la façon dont ces catégories vous aident à comprendre le texte.
Faire une application du texte à votre église et à votre culture.
Textes bibliques
A. Actes 8 : 9-19. La magie et la religion. Le conflit entre visions du monde.
B. Actes 14 : 8-12. Sont des miracles un signe donné par des dieux?
C. Actes 15 : 5-11. Les païens doivent-ils devenir des Juifs culturels afin d’être sauvé?
D. 1 Corinthiens 10 : 14-22. Dieu, les démons et les êtres humains.
E. 1 Corinthiens 11 : 2-10 Dieu, le Christ, le mari et la femme.
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INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
F. Apocalypse 7 : 9-14. Chaque groupe ethnique, linguistique, religieux et tribal.
D’autres textes bibliques
5.
6.
5. Citer d’autres textes bibliques qui sont difficiles à comprendre.
6. Suivez les mêmes étapes pour comprendre ces textes.
Discuter
1.
2.
3.
4.
Former un petit groupe.
Identifier une pratique chrétienne (ou non- chrétienne) courante qui est difficile à accepter.
Discuter de la façon dont des catégories anthropologie vous aident à comprendre cette
pratique.
Distinguer la partie de la pratique qui serait d’origine biblique d’avec la partie qui serait
d’origine culturelle.
Anglo-Américaine
Indienne traditionnelle
L’empirisme. Nous
vivons dans un monde
réel qui est ordonné et
mesurable. Nous
l’expérimentons à
travers nos sens.
«Maya». Nous vivons
dans un monde
d’expériences
personnelles dont sens
doit être trouvé en
nous-mêmes.
Révélation. Nous
vivons dans un monde
créé que nous
comprenons à la fois
par l’expérience et par
la révélation du
Créateur
Absolus. Le monde
réel a sa propre
existence, histoire et
faits vérifiable. Les
rêves ne sont que des
illusions.
Relativisme. Il n’y a pas
de distinction nette
entre les faits et la
fantaisie, la vérité et
l’erreur. Voir des
visions est normal.
Vérité et erreur. Le
monde est réel, mais
temporaire. Dieu
révèle sa vérité alors
que les humains
inventent des illusions.
Naturalisme. Nous
pouvons expérimenter
le monde à travers nos
sens. Il n’y a pas
moyen de savoir si le
surnaturel existe.
Spiritualité. Dieux et
des esprits habitent le
monde auprès de nous
et ils apparaissent
souvent à nous.
Discernement. Nous
expérimentons le
monde à travers nos
sens et connaissons
Dieu par son Esprit qui
demeure en nous.
Temps linéaire. Le
temps passe du passé
vers l’avenir sans se
répéter. Cette vie est la
seule que nous
aurions.
Temps cyclique.
L’histoire se répète et
tous les êtres vivants
vont renaître plusieurs
fois dans d’autres
formes.
Éternité et le temps.
Dieu entoure le temps
humain et dirige
l’histoire vers un but.
Nous existerons
toujours.
21
Culture traditionnelle
Chrétienne-biblique
INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
Ordre et immutabilité.
Le monde fonctionne
selon des lois
naturelles et
immuables. Un genre
de chose ne devient
pas un autre genre.
Mutabilité et
imprévisibilité. Les
choses sont rarement
ce qu’elles semblent
être et peuvent se
transformer en
d’autres choses tout à
coup.
Providence & fiabilité.
Dieu règne sur sa
création selon la
vérité, en
récompensant ceux
qui le cherchent. Il a
créé les espèces dans
une étonnante variété.
Connaissances. L’esprit
humain peut découvrir
des connaissances avec
lesquelles il peut
contrôler le monde. La
connaissance est
précieuse.
Sagesse. «Njana» vient
de l’intuition par
moyen de méditation.
Le sage peut se libérer
des limites de ce
monde.
Connaissances et la
sagesse. Les êtres
humains peuvent
découvrir les
connaissances dont ils
ont besoin, mais ont
besoin de sagesse
divine pour régner sur
le monde en tant que
gardiens.
Particulariste et
monde classés. Le
monde peut être décrit
en catégories
scientifiques. Il y a des
distinctions nettes
entre les types et
genres de choses
vivantes.
Unité de toutes
choses. Toutes les
choses sont
Manifestations d’un
esprit. Tous les êtres
vivants partagent la
même force de vie. Il y
a des continuums, mais
pas de catégories
claires.
Types de la vie dans
un monde. Le Dieu
unique donne vie à
tous les êtres vivants.
Certaines choses
restent sans vie. Le
monde peut être
décrit de plusieurs
manières.
Égalité. Tous dans une
même catégorie sont
plus ou moins égaux.
Tous les êtres humains
ont les mêmes droits
juridiques. Tout le
monde devrait être
amené à croire les
mêmes choses.
Hiérarchie. Tous les
êtres vivants, toutes les
expériences, toutes les
activités ont un rang
supérieur ou inférieur.
La sagesse est
supérieure à la
dévotion qui se classe
au-dessus de
l’idolâtrie.
Responsabilité. Dieu
donne autorité à ses
créatures avec la
responsabilité de
l’aimer, d’aimer les
autres, et de faire des
disciples de ceux qui se
repentent et croient.
22
INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
Individualisme. Toute
personne a le droit de
chercher le bonheur à
travers la liberté
personnelle. La
démocratie permet
aux humains de choisir
leurs propres
dirigeants.
Interdépendance.
Chaque caste a des
compétences et des
devoirs spécialisés qui
sont essentiels à la
société tout entière. La
diversité et la
coopération sont
l’idéal.
Unité dans la
diversité. Chaque
personne reçoit des
dons et des capacités
uniques à utiliser pour
le bien commun.
Certains sont doués
pour diriger, d’autres
pour servir avec joie.
Concurrence. Toutes
les formes de vie
concourent pour les
ressources. La capacité
et les efforts sont
récompensés. La
médecine doit vaincre
la maladie.
Relations patronclient. La hiérarchie
sociale et
l’interdépendance sont
combinées dans le lien
patron-client.
Intendance. Les êtres
humains sont à
conserver la terre et
profiter de ses
ressources. Le
gouvernement doit
récompenser le bien et
supprimer le mal.
Gestion. Grâce à la
connaissance, aux lois
naturelles et à la
morale, les hommes
peuvent contrôler son
propre destin.
«Karma». Toutes les
actions physiques et
morales entraînent des
conséquences.
Justice. Dieu donne
connaissance et il fait
justice en fonction de
la fidélité ou la
cupidité des hommes.
Science & technologie.
La découverte
systématique peut
fournir un moyen plus
sûr pour améliorer la
vie pour tout le
monde.
«Samsara» &
pèlerinage. Les actes
accomplis dans ses vies
antérieures déterminer
le présent de l’homme.
Des réponses correctes
faites durant cette vie
peut préparer une vie
meilleure avenir.
La prière et
l’obéissance. La
connaissance humaine
et les avancements
sont temporaires. Des
réponses correctes
faites durant cette vie
préparent une
meilleure éternité.
Moralité et justice
uniforme. Tous
méritent la même
compassion et la
justice. Le but de la loi
est de rendre la justice,
de récompenser le
bien et de punir le mal.
Moralité relative. Les
êtres humains doivent
vivre en conformité
avec leur rang social.
Karma seul détermine
le résultat du son
comportement. Le but
de la loi est de
maintenir l’harmonie.
Moralité absolue et
grâce imméritée. Les
êtres humains sont
guidés par les lois
divines et humaines
d’une part et par la
rédemption de l’autre.
23
INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
Missionnaire. Ceux qui
ont la connaissance
sont tenus de le
partager avec le reste
du monde pour
l’amélioration de leur
vie.
Inclusiviste et tolérant.
Accepter une diversité
de pensées et
d’actions, les croyances
et les rituels. Respecter
les différences
culturelles.
Missionnaire et
tolérante. Ceux qui
connaissent la vérité
de Dieu sont chargés
de le partager tout en
acceptant la
persécution par ceux
qui rejettent la vérité.
Autonomie. La plus
grande crainte est de
manquer d’argent et
de devenir dépendant
des autres.
«Dharma» ou le
devoir. Chaque caste,
tout comme les
individuels, doit
remplir son rôle
prescrit.
Dépendance et bonté.
Dieu use de bonté et
de générosité envers
nous et veut que nous
fassions de même
envers autrui.
Du bien grandissant.
Tous ceux qui
cherchent de nouvelles
opportunités peuvent
les trouver. Il y a
toujours encore à
apprendre et encore à
conquérir.
Du bien limité. On ne
peut obtenir encore
qu’au détriment des
autres. Les tentatives
d’améliorer sa vie
constituent une
menace pour la
communauté.
Suffisamment de bien.
Dans sa création, Dieu
pourvoie assez de bien
pour tous. Toutefois,
l’injustice humaine
refuse à maintes gens
leur part légitime.
Relations de travail dans une troisième culture
Modèle de missionnaire – Les membres d’une société adoptent la langue et les coutumes d’une
seconde culture et introduisent de nouvelles croyances, pratiques ou technologies.
Troisième culture – Les membres de deux sociétés forment ensemble un nouveau groupe qui
emprunte quelques actions des deux sociétés et se crée de nouvelles coutumes. Les
membres discutent ensemble de nouvelles idées et pratiques, et peuvent chacun transférer
de nouvelles idées et pratiques à leur société d’origine.
Caractéristiques







Unique. Il n’y a pas deux tels groupes qui aient une culture identique.
Combiné. Le groupe emprunte certaines pratiques aux deux cultures.
Indépendant. Les membres du groupe choisissent une langue commune et fixent leur emploi
du temps.
Temporaire. La troisième culture viendra à sa fin quand les membres s’en vont.
Sûr. Les membres peuvent discuter et tester des idées avant de les introduire dans une
société.
Paisible. Les membres se permettent des relations sympathiques.
Agréable. Les membres peuvent souvent s’entendre sans éprouver du stress.
Les ministres chrétiens peuvent former un groupe de troisième culture afin d’introduire dans une
société des changements utiles plus rapidement que par une approche de missionnaires.
24
INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
19. Théorie des ensembles
Dans toutes leurs cultures, les êtres humains catégorisent les objets et les idées. Toute catégorie
comprend certains éléments et en exclue d’autres. Deux variables fournissent quatre façons
d’établir les catégories :
Variable 1 – la base sur laquelle les éléments sont affectés à une catégorie, que ce soit (a) leur
nature ou leurs attributs, ou (b) leur relation à d’autres choses ou à un point de référence.
Variable 2 – la limite autour de ces éléments, que ce soit (c) forte ou clair, ou (d) floue ou manquant.
CATÉGORIES D’ENSEMBLES CULTURELS
Discrète
Ayant une limite claire
Indiscrète
Ayant une limite floue
Intrinsèque
Les éléments ont des attributs en commun.
Ceux-ci forment un ensemble statique.
Par exemple, les pommes.
Par exemple, monts et
vallées.
Extrinsèque
Les éléments se relatent à quelque-chose
d’autre. Ceux-ci forment un ensemble
dynamique.
Par exemple, des enfants
ayant un même parent.
Par exemple, amateurs de
sport dont l’intérêt croît et
décroît.
25
INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
Qui sont chrétiens?
Intrinsèque et discret : converti, justifié, baptisé, sauvé, ayant une identité claire
Intrinsèque et indiscret : pratiquant, membre, évoluant, apprenant, identité incertaine
Extrinsèque et discret : converti, disciples, apprenant, grandissant, progressant
Extrinsèque et indiscret : intéressé, indécis, irrégulier
Qui sont une église?
Intrinsèque et discret : uniforme, organisé, dénommé, démocrate, évangélisant
Intrinsèque et indiscret : confessant, participant, apprenant, dialoguant, œcuméniste
Extrinsèque et discret : adorant, entr’aimant, spirituel, grandissant, évangélisant
Extrinsèque et indiscret : individualiste, irrégulier, évoluant
Quelle est la mission?
Intrinsèque et discret : convertissant, définissant, conformiste, conservateur
Intrinsèque et indiscret : pluraliste, exclusiviste, relativiste
Extrinsèque et discret : évangélisant, baptisant, théologisant, responsabilisant
Extrinsèque et indiscret : inclusiviste, tolérant, relativiste
20. Combat spirituel
Vision du monde d’avant le modernisme. Les gens croyaient :



en l’existence éternelle du bien et du mal. Ces forces se livrent une bataille cosmique dont
les hommes sont les victimes.
Que des dieux qui contrôlent le monde. Les êtres humains peuvent manipuler des dieux
grâce à la magie.
Que l’objectif est que le bien l’emporte sur le mal, jusqu’à ce que la bataille recommence.
Tendances culturelles de moderniste (scientifique) :



Une vision du monde dualiste qui excluait l’activité spirituelle.
La foi dans la science et le matérialisme séculaire.
Des doutes à l’égard de la vérité de l’évangile dans bien des églises.
Tendances culturelles de postmoderniste (relativiste)


Perte de la foi, tant dans le matérialisme séculaire que dans les mythes religieux.
L’accent sur une gamme de types de spiritualité.
26
INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS

L’acceptation populaire des philosophies hindouiste et bouddhiste.
Le combat spirituel dans le bas christianisme



Dieu et Satan se livrent bataille pour le contrôle des êtres humains.
Les croyants cherchent à lier Satan et ses démons, afin de libérer ses captifs humains.
Attente des manifestations démoniaques suivies d’exorcismes prolongées.
L’évaluation scripturaire




Dieu demeure éternellement suprême et Satan est un usurpateur temporaire.
Les hommes ne sont pas des victimes, mais ils sont des pécheurs rebelles.
Jésus-Christ a dépouillé Satan et ses démons par la croix. 1 Corinthiens 1 : 18-25
La lutte des croyants avec le mal est gagnée par leur foi et leur fidélité.
Directives bibliques






La bataille cosmique a été gagnée, Satan a été vaincu à la croix.
Notre combat est pour gagner les cœurs et les âmes des êtres humains par la puissance du
Saint-Esprit.
Dieu peut permettre à Satan une puissance de diaboliser les gens, afin de tester leur foi.
Les diabolisés sont plus à apitoyer qu’à craindre.
Nos efforts vont dans l’amour, la réconciliation, la paix et la justice.
Il ne faut ni nier la réalité de Satan ni craindre sa puissance.
[email protected]
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