cours ch2

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PARTIE I : FONCTIONNEMENT DE
L’ORGANISME ET BESOIN EN ENERGIE
L’approvisionnement du sang en dioxygène
Chapitre II :
Ce que je sais :
Schéma bilan de tout ce qui a été fait jusque-là  problèmes chapitres 2, 3, 4.
Problème :
Comment le sang se renouvelle-t-il en dioxygène ?
Problème : 1)
I.
Comment le dioxygène entre-t-il dans notre corps ?
L’approvisionnement de l’organisme en dioxygène :
L’origine du dioxygène P 66 doc 1 et 2. Retrace les différentes étapes de la
démarche scientifique pour répondre au problème.
Tirer les informations utiles d’un document, interpréter des résultats, argumenter,
pratiquer la démarche expérimentale.
Activité 1 :
Problème :
Comment le dioxygène entre-t-il dans notre corps ?
Hypothèse :
Il entre dans notre corps lors de l’inspiration.
Conséquence vérifiable :
Si mon hypothèse est vraie (=le dioxygène entre dans notre corps lors de l’inspiration), il
doit y avoir plus de dioxygène dans l’air inspiré que dans l’air expiré.
Test de l’hypothèse :
Expérience et son résultat doc p 66
Interprétation des résultats :
On observe qu’il y a plus de dioxygène dans l’air inspiré (21%) que dans l’air expiré
(19,4%).
Conclusion :
On en déduit que l’inspiration permet de faire entrer le dioxygène de l’air dans
l’organisme.
Bilan: Le dioxygène utilisé en permanence par les organes provient de l’air. Il entre
dans notre organisme lors de l’inspiration.
Problème : 2)
II.
Où le dioxygène va-t-il après être entré lors de l’inspiration ?
Le trajet de l’air dans l’appareil respiratoire :
Activité 2 :
Le trajet de l’air dans l’appareil respiratoire
Tirer les informations utiles d’un document, coder/décoder, argumenter
Légende le schéma suivant et indique par des flèches rouges le trajet de l’air inspiré.
Définitions :
Pharynx : carrefour entre les voies digestives et respiratoires.
Trachée : tube maintenu ouvert par des anneaux de cartilage et dirigeant l’air du pharynx
jusqu’aux bronches.
Alvéole pulmonaire : sac microscopique dans les poumons, contenant de l’air.
Bronche : ramification de la trachée apportant l’air à chaque poumon.
Bronchiole : ramification terminale des bronches.
Bilan:
L’air inspiré* entre dans le corps humain par la bouche ou le nez, puis il passe par le
pharynx*, la trachée*, les bronches*, les bronchioles* et finit par arriver dans les alvéoles
pulmonaires*. De là, il suit le trajet inverse lors de l’expiration*.
Problème : 3)
Où le dioxygène passe-t-il dans le sang ?
III. Le passage du dioxygène dans le sang :
Conséquence vérifiable :
Si le dioxygène entre dans le sang au niveau de tel organe, je dois constater :
- que l’organe est très irrigué
- qu’il y a plus de dioxygène dans le sang sortant de cet organe que dans celui y entrant.
Activité 3 :
A partir des informations suivantes, détermine de manière argumentée si
ton hypothèse et bonne. Précise-la si possible.
- observation d’un poumon
- observation des documents 2 et 3 p 70
- mesure des quantités de dioxygène dans le sang au niveau des alvéoles pulmonaires :
Sang entrant : 15 mL/100 mL de sang
Sang sortant : 20 mL/100 mL de sang
Correction :
On constate que la trachée et les bronchioles ne sont pas richement irriguées donc ces
deux organes ne peuvent pas correspondre à l’endroit où le dioxygène de l’air passe dans
le sang.
Par contre, les alvéoles pulmonaires sont très irriguées par des capillaires sanguins. De
plus, on constate que lorsque le sang passe près des alvéoles pulmonaires, il s’enrichit en
dioxygène (+ 5 mL/100 mL de sang).
Tout ceci nous permet de conclure que c’est notre hypothèse … qui est la bonne : du
dioxygène de l’air passe dans le sang au niveau des alvéoles pulmonaires.
Bilan:
le sang.
C’est au niveau des alvéoles pulmonaires que du dioxygène de l’air passe dans
Schéma bilan récapitulant les étapes du réapprovisionnement du sang en dioxygène au
niveau des alvéoles pulmonaires
_
+
Légende :
Alvéole pulmonaire
Capillaire sanguin
Sens de circulation du sang
+/- Quantités relatives de dioxygène
Echanges de dioxygène
Sens de circulation de l’air inspiré
riche en dioxygène
Sens de circulation de l’air expiré
appauvri en dioxygène
Problème :
3) Pourquoi demande-t-on depuis février 2007 d’arrêter de fumer dans les
lieux publics ?
Hypothèse :
On peut supposer que c’est parce que le tabac (goudrons, nicotine) nuit gravement à la
santé de ceux qui subissent la fumée des autres = les fumeurs passifs.
IV. Les substances nuisibles au bon fonctionnement de l’appareil respiratoire :
Activité 4 :
Les maladies de l’appareil respiratoire
Activité 5 : Les causes possibles de maladies respiratoires* p 116 à 119
Savoir interpréter différents types de documents (photos, diagrammes, textes et
graphiques) afin d’en tirer des informations précises pour répondre au problème.
LE TAGAGISME
Documents 1, 2, 3 p 116
Quelle substance nocive du tabac ces documents mettent-ils en évidence ?
Le tabac contient du goudron néfaste pour notre santé.
Sur quel organe cette substance agit-elle et quelles conséquences a-t-elle ?
Le goudron se dépose sur les parois des poumons ce qui gêne le passage du
dioxygène de l’air dans le sang : le sang s’oxygène donc moins facilement et les
organes aussi. Cela provoque donc des difficultés respiratoires notamment.
Le tabac a d’autres conséquences graves, complète ces phrases.
La nicotine agit sur le cerveau et provoque la dépendance = l’addiction.
La chaleur de la fumée brûle les poils du nez et les cils de la trachée qui
empêchaient les microbes de pénétrer notre appareil respiratoire. Leur
destruction va donc faciliter leur intrusion et donc le développement d’infections
respiratoires. Les goudrons sont aussi cancérigènes.
Documents 4 p 116
Coche les informations exactes issues de ce document puis surligne-les (corr)
Les fumeurs ont 51% de risques en plus de développer un cancer des poumons
par rapport à un non-fumeur. Non : par rapport aux non-fumeurs, il y a 51% de
fumeurs en plus atteints de cancers.
Si on arrête de fumer, on a de nouveau un risque aussi faible que les nonfumeurs de développer un cancer des poumons.
Si on ne fume pas, on n’a aucun risque de développer un cancer des poumons.
Pour un non-fumeur, vivre avec un fumeur augmente de 3% le risque d’avoir un
cancer des poumons. Non : on passe de 2% à 5% soit 2,( fois plus de risque
d’être atteint d’un cancer quand on est fumeur passif que non-fumeur.
x Il est nécessaire de protéger les non-fumeurs des fumeurs car la proximité
de ces derniers augmente le risque de cancers chez les non-fumeurs (+ 3%).
LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE*
Documents 3 et 4 p 118
Cite les 4 types de substances nocives rejetées dans l’air parisien en
précisant pour chacune l’origine ?
Il y a le dioxyde d’azote (transport et chauffage), l’ozone (industrie et transport), les
poussières (les 3 origines) et le dioxyde de soufre (industrie).
Sur quel appareil biologique, cette pollution agit-elle ? Donne 3 exemples
d’organes touchés.
Cette pollution agit sur l’appareil respiratoire notamment sur les poumons (bronches,
bronchioles) et la trachée…
Documents 5, 6, 7 et 8 p 119
Cite 3 moyens de réduire la pollution atmosphérique.
On peut utiliser des véhicules moins polluants (électriques ou au gaz par exemple),
marcher plus ou prendre les transports en communs, rouler moins vite …
Bilan: (à apprendre) :
Des substances nocives*, plus ou moins abondantes dans notre
environnement, peuvent gêner le fonctionnement de notre appareil
respiratoires et favoriser l’apparition de certaines maladies graves comme des
cancers.
Bilan:
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